Analyse empirique des džterminants de lõimpartition des technologies de lõinformation. Par. Jean-Fran ois Houde

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1 ƒcole DES HAUTES ƒtudes COMMERCIALES AFFILIƒE Ë LÕUNIVERSITƒ DE MONTRƒAL Analyse empirique des džterminants de lõimpartition des technologies de lõinformation Par Jean-Fran ois Houde MŽmoire pržsentž en vue de lõobtention du grade de ma tre s sciences de la gestion (M.Sc.) Juillet 2000 ã Jean-Fran ois Houde, 2000

2 ii SOMMAIRE LÕobjectif premier de ce mžmoire est dõžtudier les facteurs expliquant le choix dõun mode dõorganisation pour la gestion et lõopžration de leurs syst mes dõinformation (SI). En particulier, notre Žtude tente dõexplorer empiriquement les džterminants Žconomiques de lõimpartition issus des nouvelles thžories de la firme. Au niveau thžorique, notre travail sõinscrit donc dans le courant de littžrature consacrž ˆ lõžtude des fronti res de lõentreprise, fondž notamment par les travaux de Coase (1937), de Alchian et Demsetz (1972) et de Williamson (1985). Au niveau empirique, la džmarche utilisže dans ce mžmoire est un prolongement des recherches ržalisžes au cours des trois derni res džcennies sur lõintžgration verticale, ainsi que des travaux plus ržcents ržalisžs sur lõimpartition des technologies de lõinformation (TI). En intžgrant dans un mod le empirique certaines hypoth ses issues de la thžorie des cožts de transaction, de la thžorie des droits de proprižtž, de la thžorie de lõagence, ainsi que de la thžorie des ressources, notre mod le ŽconomŽtrique offre une contribution intžressante ˆ ce champ de recherche. Aussi, gr ce ˆ une base de donnžes portant sur lõorganisation de 16 activitžs informatiques dans 196 entreprises canadiennes, nous avons testž la validitž de douze hypoth ses diffžrentes concernant le choix de trois modes dõorganisation alternatifs (intžgration, impartition ou mode mixte). Quant aux ržsultats, ils valident tr s fortement les hypoth ses inspiržes de la thžorie des droits de proprižtž et de la thžorie de lõagence, ainsi que le r le important jouž par la spžcificitž des actifs humains dans lõorganisation des transactions. Nos ržsultats mettent aussi en Žvidence les facteurs organisationnels dans lõexplication du niveau dõimpartition des TI. Parmi ces facteurs, la taille, la productivitž, le statut corporatif, lõincertitude de la demande et la concentration du savoir au sein des entreprises expliquent de fa on tr s significative le choix des modes dõorganisation.

3 TABLE DES MATIéRES SOMMAIRE ii TABLE DES MATIéRES I Liste des Tableaux IV Liste des Illustrations IV INTRODUCTION 1 CHAPITRE IÊ: DƒTERMINANTS THƒORIQUES DE LÕINTƒGRATION VERTICALE Motifs traditionnels ƒconomies technologiques Imperfections de marchž Nouvelles thžories de la Firme ThŽorie Žconomique des cožts de transaction (TECT) ThŽorie des droits de proprižtž ThŽorie de lõagence ThŽorie des ressources 11 CHAPITRE 2Ê: LITTƒRATURE EMPIRIQUE TRAITANT DE LÕINTƒGRATION VERTICALE MŽthodologies utilisžes Hypoth ses et principaux ržsultats SpŽcificitŽ des actifs FrŽquence des transactions Incertitude et probl mes de mesure Cožts de production et de gestion interne 18 CHAPITRE 3 : LITTƒRATURE EMPIRIQUE TRAITANT DE LÕIMPARTITION DES TI MŽthodologies utilisžes Hypoth ses et principaux ržsultats ƒconomies technologiques ƒconomie des cožts de transaction Concentration vers les compžtences clžs 24

4 II RŽduction des probl mes politiques 24 CHAPITRE 4Ê: HYPOTHéSES DU MODéLE EMPIRIQUE Hypoth ses Transactionnelles HabiletŽs techniques et organisationnelles ComplexitŽ Standardisation et capacitž de mesure SpŽcificitŽ des actifs Hypoth ses organisationnelles Taille des entreprises ProductivitŽ du capital Statut corporatif Concentration du savoir Incertitude de volume 35 CHAPITRE 5Ê: MƒTHODOLOGIE ET MƒTHODE DÕESTIMATION DŽfinition et construction des variables Variables transactionnelles Variables organisationnelles Taille et productivitž du capital Concentration du savoir Incertitude de volume Autres variables dichotomiques PrŽsentation du mod le et de la mžthode dõestimation PrŽsentation de la base de donnžes Description du sondage Traitement des non-ržponse Statistiques descriptives 50 CHAPITRE 6Ê: ANALYSE DES RƒSULTATS PrŽsentation des ržsultats Analyse de spžcification Validation des hypoth ses Hypoth ses transactionnelles Hypoth ses organisationnelles Discussion des ržsultats 63 CONCLUSION 68

5 III BIBLIOGRAPHIE 71 Annexe 1Ê: Format du questionnaire 75 Annexe 2Ê: Statistiques descriptives et džfinitions des variables 77 Annexe 3Ê: Matrice de corržlation du niveau dõimpartition des activitžs ŽtudiŽes 79 Annexe 4Ê: RŽsultats des estimations 81

6 IV LISTE DES TABLEAUX Tableau 1Ê: Classification des activitžs...38 Tableau 2Ê: Comparaison des niveaux dõimpartition par groupe dõactivitžs...43 Tableau 3Ê: Taille des entreprises du sondage de Tableau 4Ê: Taux de non-ržponse par question...49 Tableau 5Ê: Distribution des variables transactionnelles...50 Tableau 6Ê: Comparaison des groupes dõactivitžs en fonction des variables transactionnelles..51 Tableau 7Ê: Distribution des catžgories dõentreprises...53 Tableau 8Ê: Distribution des variables organisationnelles...53 Tableau 9Ê: RŽsultats des tests de spžcification...56 Tableau 10Ê: Effets marginaux du probit ordonnž (Žquation 8)...58 Tableau 11Ê: RŽsultats pour les variables transactionnelles (Žquation 4)...59 Tableau 12Ê: RŽsultats pour les variables organisationnelles (Žquation 4)...61 LISTE DES ILLUSTRATIONS Illustration 1Ê: Classification des relations contractuelles selon la TECT...7 Illustration 2Ê: Mod le transactionnel dõintžgration verticale...8 Illustration 3Ê: Mod le structurel...27

7 INTRODUCTION On džfinit gžnžralement lõimpartition des technologies de lõinformation (TI) comme la contribution significative dõune organisation externe (fournisseur de services informatiques) aux ressources humaines et technologiques associžes ˆ lõinfrastructure TI dõune firme ou ˆ une de ses composantes [Loh et Venkatraman (1992)]. Depuis le džbut des annžes 90, cette pratique administrative a profitž dõune vague importante dõoptimisme, vžhiculže principalement par la presse professionnelle qui fait ržguli rement Žtat dõžconomies allant de 10% ˆ 50% des cožts dõopžration des syst mes dõinformation [Lacity et Hirschheim (1993)]. Le marchž de lõimpartition des TI a ainsi connu une croissance soutenue au cours des derni res annžes, autant au niveau de la taille des contrats dõimpartition, que de leur Žtendue. En effet, il nõest pas rare de voir de grandes entreprises impartir des fonctions tr s importantes ližes ˆ la gestion et ˆ lõopžration de leurs syst mes dõinformation, comme ce fut le cas pour Kodak avec IBM en 1989 (500 millions de $US) ou plus ržcemment pour GM avec EDS (38 milliards de $US). Les entreprises canadiennes ont aussi profitž de cette nouvelle pratique, puisque plusieurs contrats dõimpartition ont ŽtŽ signžs au cours des derni res annžes (notamment par la Banque Nationale, la SociŽtŽ canadienne des postes, Air Canada). Les Žtudes de marchž les plus ržcentes indiquent de plus que cette tendance devrait se poursuivre et que lõindustrie des services informatiques devrait continuer de cro tre ˆ un rythme annuel allant de 10% ˆ 25% pour les 3 prochaines annžes au moins [Aubert (1999)]. En fait, gr ce ˆ de nombreuses innovations technologiques surtout associžes ˆ lõinternet, lõindustrie est en compl te effervescence et de nouvelles tendances changent le portrait du fournisseur traditionnel de services informatiques. Parmi ces tendances, Aubert (1999) souligne la popularitž croissante du commerce Žlectronique qui offre de nouvelles occasions dõaffaire ˆ des entreprises comme IBM, ainsi que lõarrivže sur le marchž de progiciels intžgržs comme ceux de SAP, PeopleSoft et Oracle. Cette derni re innovation permet aux entreprises dõimpartir la totalitž du processus et du traitement de lõinformation ˆ un fournisseur qui g re ces opžrations ˆ partir de ses propres logiciels. Ce type de

8 traitement ržduit Žvidemment les cožts reližs ˆ lõinfrastructure informatique de entreprises puisque gr ce ˆ lõinternet, la quasi totalitž des opžrations sõeffectuent ˆ distance. 2 Cependant, loin dõ tre une panacže, lõimpartition des TI comporte des cožts et des risques importants pour les entreprises, qui sõexposent ˆ lõopportunisme possible des fournisseurs, mais aussi qui se privent dõune source dõavantages compžtitifs capitale [Earl (1996)]. En ržponse ˆ ces risques, les contrats dõimpartition se sont donc grandement complexifižs au cours des derni res annžes, ce qui implique la cržation de formes hybrides dõorganisations. En fait, le contenu des contrats eux-m mes a beaucoup changž, signe que les entreprises ont appris des erreurs du passž. Ainsi, la durže des contrats a ŽnormŽment diminuž, ayant passž de 10 ans ˆ moins de 3 ans en moyenne, ce qui refl te la grande volatilitž des innovations technologiques dans le domaine [Aubert (1999)]. Les contrats contiennent aussi des clauses dõajustement, ainsi que des mžcanismes dõincitation ˆ la performance comme des options de renouvellement, des pžnalitžs et des bonus, ou encore lõacc s ˆ plusieurs fournisseurs diffžrents. Les entreprises tentent aussi dõavoir un contr le plus serrž sur leur fournisseur, comme par exemple en demandant un si ge au conseil dõadministration ou en achetant des parts de lõentreprise. Ces caractžristiques sont le reflet de la grande complexitž entourant les relations fournisseurs/clients de services informatiques et font en sorte que la džcision dõimpartition des TI va beaucoup plus loin quõune simple džcision dõapprovisionnement. DÕo lõintžr t dõžtudier le phžnom ne sous lõangle des thžories Žconomiques des organisations. Une imposante littžrature, professionnelle et acadžmique, sõest dõailleurs džveloppže au cours des derni res annžes autour de lõanalyse de lõimpartition des TI. Cette littžrature est cependant demeurže essentiellement stratžgique et peu dõauteurs ont tentž dõanalyser empiriquement la džcision dõimpartir la gestion et lõopžration des syst mes dõinformation (SI). En plus, malgrž lõimposante littžrature empirique et thžorique portant sur lõintžgration verticale, peu dõžconomistes ont ŽtudiŽ lõimpartition des TI. Le pržsent essaie ržpond donc ˆ des lacunes dans ces deux littžratures, puisquõil sõattardera ˆ appliquer les outils dõanalyse džveloppžs pour lõžtude de lõintžgration verticale au cas particulier de lõimpartition des TI. LÕobjectif gžnžral du

9 3 mžmoire est de confronter les diffžrentes thžories de la firme afin de faire ressortir les džterminants pouvant expliquer la džcision dõimpartir les services informatiques. Au niveau empirique, lõobjectif du pržsent travail est dõanalyser les džcisions dõimpartition dõun Žchantillon dõentreprises canadiennes, en construisant une sžrie de variables mesurant les džterminants de lõimpartition, pour ensuite estimer un mod le ŽconomŽtrique mettant en relation les modes dõorganisation choisis avec ces variables. Pour ržpondre ˆ ces questions de recherche, le pržsent travail se divisera en deux grandes parties, soit la revue de la littžrature thžorique et empirique, ainsi que lõanalyse empirique. Dans un premier temps, les džterminants thžoriques de lõintžgration verticale, issus des thžories traditionnelles de lõentreprise et des nouvelles thžories de la firme (thžorie des cožts de transaction, thžorie des droits de proprižtž, thžorie de lõagence et thžorie des ressources) seront pržsentžs dans le chapitre I. Par la suite, dans le chapitre II, une recension de la littžrature empirique traitant de lõintžgration verticale permettra de cerner les principales mžthodologies utilisžes et les ržsultats dominants ayant ŽtŽ obtenus. Le chapitre III se penchera sur lõanalyse des mžthodologies utilisžes et sur les ržsultats obtenus dans cette littžrature scientifique portant sur les džterminants de lõimpartition des TI. Le chapitre IV propose un mod le thžorique intžgrant les hypoth ses qui sont testžes dans les sections suivantes. Le chapitre V džcrit la mžthodologie : soit la construction des variables explicatives, la pržsentation de la mžthode dõestimation et la description statistique de la base de donnžes utilisže. Le chapitre VI sera consacrž ˆ la pržsentation et ˆ lõanalyse des ržsultats ŽconomŽtriques. Une conclusion permettra enfin de ržsumer et dõžvaluer lõapport, ainsi que les limites de ce travail de recherche, tout en proposant diffžrentes avenues de recherche possibles pour le futur.

10 CHAPITRE IÊ: DƒTERMINANTS THƒORIQUES DE LÕINTƒGRATION VERTICALE 1.1 Motifs traditionnels ƒconomies technologiques Dans un premier temps, une entreprise peut džcider dõexternaliser une activitž de production afin de profiter de ržductions de cožts de production (ou dõžconomies technologiques), issues dõžconomies dõžchelle ou de portž [Perry (1989)]. Ainsi, pour une activitž particuli re, une entreprise peut avoir avantage ˆ sõintžgrer verticalement afin de profiter du fait quõelle atteint ou džpasse la taille minimum dõefficience requise, ou encore que cette activitž implique des complžmentaritžs avec le reste de son processus de production. Ë lõinverse, lõimpartition peut repržsenter une alternative intžressante pour une entreprise qui nõatteint pas ce niveau dõefficience, puisquõelle permet aux fournisseurs dõatteindre cette taille critique en se spžcialisant. Bien que ce motif soit traditionnellement invoquž pour justifier une džcision dõintžgration (ou dõimpartition), les Žchelles quantitatives pour le mesurer se sont tr s souvent avžržes inadžquates (ratios financiers Žvaluant la taille des entreprises notamment). Le concept de taille minimum dõefficacitž est en effet un concept tr s abstrait qui diff re grandement dõune activitž ˆ lõautre Imperfections de marchž Une part importante de la littžrature en organisation industrielle sõest intžressže ˆ džcrire lõimpact dõimperfections de marchž sur la džcision dõintžgration verticale. Cependant, bien quõon ne puisse pas nier que la pržsence de monopoles ou de monopsones, ou que tout autre comportement anticoncurrentiel puisse avoir un impact sur la džcision dõintžgration verticale, ils ne seront pas traitžs directement ici. On posera ici lõhypoth se que les marchžs sont relativement concurrentiels. Par contre, les imperfections de marchž dites informationnelles seront abordžes de fa on plus spžcifique, soit les probl mes dõasymžtrie dõinformation et dõinformation incompl te sur les Žtats de nature. Ce type dõimperfection peut notamment tre ˆ lõorigine dõune forme

11 dõincertitude (de volume ou technologique) qui incite les firmes ˆ ržaliser une intžgration verticale ou ˆ impartir certaines activitžs. 5 Ainsi, lõincertitude de volume, prise dans le sens du risque de rationnement, peut provenir dõune imperfection de marchž, telle que les prix nõenvoient pas un signal juste et clair aux entreprises. Il est alors difficile et cožteux pour les entreprises dõanticiper la demande future pour lõutilisation de certains actifs, notamment pour les actifs informatiques de lõentreprise. Une stratžgie dõintžgration verticale partielle ou dõimpartition peut alors permettre de ržduire lõincertitude de volume, puisquõelle permet aux entreprises de ržaliser les activitžs facilement pržvisibles ˆ lõinterne et dõimpartir les activitžs plus incertaines [Perry (1989)]. Cette hypoth se sera traitže directement dans les prochaines sections. Quant ˆ lõincertitude technologique, elle peut tre issue dõune grande volatilitž des džveloppements technologiques ou de la pržsence dõexternalitžs concurrentielles limitant lõžchange dõinformation entre la firme innovatrice et la firme consommatrice. LÕintŽgration verticale peut alors ržduire cette source dõincertitude puisque les structures hižrarchiques favorisent lõžchange dõinformation concernant certains Çbiens publicsêè comme lõinnovation [Mahoney (1992)]. Dans le domaine des technologies dõinformation, cette source dõincertitude est surtout pržsente au niveau des activitžs de džveloppement des SI. Or, puisque notre analyse porte uniquement sur les activitžs reližes ˆ lõopžration des SI, cette hypoth se ne sera pas considžrže. 1.2 Nouvelles thžories de la Firme ThŽorie Žconomique des cožts de transaction (TECT) Le cadre dõanalyse džveloppž par Williamson (1985) sur la base des travaux de Coase (1937), consid re la firme comme un nïud de contrats dont lõorigine est expliquže par la reconnaissance de cožts ˆ utiliser les structures du marchž (mžcanisme de prix). Ces cožts de transaction proviennent des džpenses encourues ex ante pour organiser les Žchanges, soit les cožts de recherche et dõacquisition dõinformation, les cožts de nžgociation et de džcision, et les cožts de sauvegarde et de conformitž. Les cožts de transaction proviennent aussi des cožts encourus ex post pour sõassurer du bon džroulement des activitžs, soit les cožts de surveillance,

12 6 dõapplication, dõadaptation, de marchandage, dõengagement (bonding costs) et dõinadaptation [Williamson (1985)]. En considžrant lõefficacitž relative des diffžrentes structures de gouvernance alternatives issues du continuum entre le marchž et la firme, ce cadre thžorique suppose que les entreprises choisissent le mode dõorganisation qui minimise les cožts dõorganisation (dont les cožts de transaction font partie) et de production. Selon Williamson, lõimportance des cožts de transaction est variable et džpend des caractžristiques ou des dimensions des transactions, en particulier de leur fržquence, de leur incertitude et de la spžcificitž des actifs engagžs. La spžcificitž des actifs occupe une place prždominante et fait ržfžrence au caract re non redžployable (ou non ržutilisable) des investissements nžcessaires ˆ la transaction. Cette džfinition implique la pržsence dõune quasirente issue de la valeur de lõactif qui est perdue si la transaction nõa pas lieu, ce qui place les parties dans une situation de monopole bilatžral et augmente le risque de comportements opportunistes 1. Williamson (1985) identifie quatre sources possibles de spžcificitž, soit la spžcificitž du site (localisation), la spžcificitž des actifs physiques (attributs physiques propres ˆ la transaction), la spžcificitž des actifs humains (connaissances ou know-how reližs directement ˆ lõentreprise) et les actifs dždižs (part de la capacitž de production vouže ˆ une transaction). En ce qui concerne les deux autres dimensions des transactions suggžržes par Williamson, soit la fržquence et lõincertitude, elles interviennent lorsque la transaction requiert un investissement spžcifique important. Dans le cas de la fržquence, la TECT suppose que les entreprises ne conservent ˆ lõinterne que les activitžs ržcurentes et utilisent des contrats externes pour se procurer les produits ou les services dont lõutilisation est occasionnelle. Quant ˆ lõincertitude, elle ne ržf re pas ˆ lõincertitude de volume telle que vue dans la section pržcždente, mais plut t ˆ la difficultž dõanticiper le comportement des agents. Ainsi, lõincertitude et la complexitž des transactions augmentent le cožt de rždiger et dõadministrer des contrats complets, ce qui accro t 1 Pour justifier lõexistence des cožts de transaction, ce cadre thžorique pose deux hypoth ses importantes concernant les individus impliqužs dans les transactions, soient la rationalitž limitže et lõengagement imparfait des agents. Ces deux caractžristiques sont ˆ lõorigine de lõincomplžtude des contrats et des comportements opportunistes des agents, qui sont motivžs avant tout par leur intžr t individuel [Williamson (1991)]. Comme le notent Coriat et Weinstein (1995), on peut distinguer deux types dõopportunisme, soit lõopportunisme ex ante, ou la tricherie avant la passation des contrats (sžlection adverse), et un opportunisme ex post, ou la tricherie lors de la phase dõexžcution du contrat (risque moral).

13 7 dõautant plus les cožts de transaction. Le tableau ci-dessous pržsente un ržsumž des diffžrentes relations contractuelles selon les dimensions des transactions, en supposant un niveau stable et relativement ŽlevŽ dõincertitude. Illustration 1Ê: Classification des relations contractuelles selon la TECT FrŽquence Faible Forte Niveau de spžcificitž des investissements Hautement Non spžcifique Mixte spžcifique Structure trilatžrale ou contrat nžoclassique (concurrence entre fournisseurs) Structure de marchž (Contrat classique) Structure bilatžrale Structure unifiže ou internalisation SourceÊ: Williamson (1985) Outre les cožts de transaction associžs ˆ lõutilisation des mžcanismes du marchž, cette repržsentation de la TECT fait ressortir lõimportance des cožts dõorganisation interne, qui sont la contrepartie des bžnžfices dõutiliser le marchž. En fait, la pržsence de cožts dõorganisation internes ou de gestion expliquent pourquoi les solutions de marchž sont toujours pržfžržes aux mžcanismes hižrarchiques lorsque les cožts de transaction sont faibles. Ces cožts sont principalement reližs aux distorsions engendržes par la bureaucratie, ˆ la ržduction des incitations ˆ lõeffort (perte de la motivation issue de la compžtition), aux cožts stratžgiques (perte dõinformation et de flexibilitž) et aux cožts de production additionnels [Milgrom et Roberts (1992)]. LÕanalyse transactionnelle de la firme suppose donc que le choix de la structure de gouvernance des transactions repržsente un arbitrage entre les bžnžfices dõinternaliser la transaction (ržduction du risque dõopportunisme) et les cožts dõutiliser les mžcanismes

14 hižrarchiques. Cet arbitrage a ŽtŽ formalisž par Riordian et Williamson (1985) pour expliquer les džterminants de lõintžgration verticale (voir lõillustration 2 ci-dessous). 8 Illustration 2Ê: Mod le transactionnel dõintžgration verticale Cožts ($) Impartition ß à IntŽgration verticale A* DG +DC DC SpŽcificitŽ des actifs (A) DG SourceÊ: Riordian et Williamson (1985) Cette illustration met en relation le diffžrentiel de cožts de production entre les deux modes de gestion des transactions (cožts des mžcanismes hižrarchiques moins cožts des mžcanismes de marchž) repržsentž par la courbe DC, ainsi que le diffžrentiel de cožts de gouvernance des transactions entre les deux modes alternatifs, repržsentž par la courbe DG. Elle montre ainsi que lorsque la spžcificitž des actifs (A) est faible, le diffžrentiel de cožts de production est largement ˆ lõavantage des fournisseurs externes, tout comme les cožts de gouvernance qui sont tr s bas pour les modes de coordination internes (DC et DG > 0). Ë lõinverse, lorsque les produits ou les services ŽchangŽs nžcessitent des investissements tr s spžcifiques, les cožts reližs au risque dõopportunisme en utilisant les mžcanismes du marchž surpassent largement lõavantage des fournisseurs externes au niveau des cožts de production (DC» 0 et DG < 0). Ainsi, en minimisant les cožts dõorganisation et de production, le mod le transactionnel pržvoit que les firmes džcideront dõintžgrer leurs fournisseurs lorsque la somme de

15 ces diffžrentiels de cožts (courbe DC+DG) sera infžrieure ˆ zžro, cõest-ˆ-dire ˆ droite du point dõžquilibre A* sur le graphique. 9 Il est important de spžcifier que le niveau dõintžgration (ou dõimpartition) optimal selon ce mod le est propre ˆ chaque firme. En effet, les caractžristiques organisationnelles des firmes, telles que la taille ou leur habilitž ˆ utiliser les mžcanismes internes, font en sorte que cet Žquilibre sera diffžrent dõune organisation ˆ lõautre. DÕo lõimportance pour lõanalyse empirique de tenir compte des caractžristiques propres aux entreprises et aux secteurs afin dõisoler lõeffet des caractžristiques transactionnelles ThŽorie des droits de proprižtž La thžorie des droits de proprižtž se veut une formalisation de la littžrature issue des travaux de Coase (1937) et de la thžorie transactionnelle, et est principalement associže aux travaux thžoriques de Grossman et Hart (1986) et de Hart et Moore (1990). Dans ces travaux, les auteurs sõintžressent ˆ lõallocation optimale des droits de proprižtž qui maximise le bžnžfice global dõune transaction. Ceux-ci džfinissent les droits de proprižtž comme les droits de contr le ou de džcision ržsiduels sur les actifs impliqužs dans lõžchange. LÕhypoth se de džpart de cette littžrature, comme pour la thžorie transactionnelle, est que le manque dõinformation et lõopportunisme des agents accroissent les cožts de transaction pour les parties, ce qui nžcessite lõutilisation de contrats incomplets pour la gouvernance des transactions complexes. Cette incomplžtude se traduit par lõimpossibilitž dõinscrire dans un contrat lõinvestissement initial de chacune des parties, la quantitž et la qualitž du produit final, ainsi que le bžnžfice final de la transaction. Pour ce qui est de lõinvestissement initial, il ržf re ˆ lõeffort que chaque partie doit faire pour amžliorer les compžtences des employžs qui sont spžcifiques ˆ la transaction, et nõest pas observable ou vžrifiable par lõautre partie. Or, dans un contexte dõinformation imparfaite, ce type de relation engendre nžcessairement des inefficacitžs par rapport ˆ une situation optimale (en information parfaite), puisque chaque partie nõest pas incitže ˆ investir de fa on optimale ˆ moins quõelle ne poss de les droits ržsiduels de džcision sur les actifs. Ce probl me sõapparente au probl me des biens publics, puisque lõinvestissement initial augmente le bžnžfice commun de la

16 10 transaction, mais nõest pas ržmunžrž de fa on Žquitable Žtant donnže lõimperfection de marchž (information imparfaite). Le sens de la distorsion džpend de lõallocation des droits de proprižtž sur les actifs. Ainsi, le fait de possžder les droits de proprižtž sur les actifs augmente les incitations de lõindividu ou de la firme ˆ ržaliser des investissements initiaux qui džpassent lõoptimum (sur investissement), et inversement pour celui qui ne poss de pas les droits de proprižtž. En plus, cette externalitž est dõautant plus importante si lõinvestissement initial dõune partie est fortement reliž au bžnžfice final quõil retire de lõactivitž ou de lõžchange. LÕhypoth se centrale de la thžorie des droits de proprižtž est donc que lõallocation des droits ržsiduels de džcision doit se faire de fa on ˆ minimiser les distorsions dans les investissements initiaux et ainsi ˆ rapprocher les surplus finaux de lõoptimum. Dans le contexte dõune relation verticale, la thžorie pržvoit que lõallocation des droits de proprižtž entre le fournisseur et la firme se fera en considžrant lõorigine de lõinvestissement le plus important. Ainsi, les droits de proprižtž sur les actifs seront alloužs ˆ la firme (intžgration verticale) lorsque les investissements initiaux quõelle doit ržaliser sont les plus džterminants pour les bžnžfices finaux. Ë lõinverse, lorsque ce sont les investissements du fournisseur qui sont les plus importants la thžorie pržvoit quõil y aura impartition, cõest-ˆ-dire que le fournisseur possždera les droits de džcision ržsiduels. Il devrait enfin y avoir une relation contractuelle mixte lorsque les bžnžfices finaux sont džterminžs de fa on importante ˆ la fois par les investissements du fournisseur et de la firme ThŽorie de lõagence La thžorie de lõagence est une ržponse nžoclassique aux questions concernant le comportement des individus au sein des organisations et des choix de design organisationnel. En particulier, elle consid re la relation contractuelle entre un principal et un agent, o le principal maximise ses bžnžfices attendus sous une contrainte dõincitation de lõagent. Le probl me dõagence vient du fait que le principal poss de une information incompl te sur le comportement de lõagent et quõil existe une divergence dõintžr t entre les deux parties (fonctions objectives diffžrentes), ce qui engendre des probl mes de risque moral et de sžlection adverse [Levinthal (1988)].

17 11 Dans le contexte spžcifique dõune relation ÇverticaleÊÈ, la thžorie de lõagence montre que la divergence dõintžr t et lõasymžtrie dõinformation existant entre une firme (principal) et un fournisseur externe (agent), peut inciter ce dernier ˆ soutirer une Çrente informationnelleêè en modifiant son comportement (ex post ou ex ante). LÕintŽgration verticale (m me partielle) peut ainsi tre motivže par lõacquisition dõinformation, permettant ˆ la firme de faire des choix dõinvestissement plus ŽclairŽs. De fa on gžnžrale, dans ce type de situation, le principal peut offrir des contrats incitatifs (plus džtaillžs) ˆ lõagent, qui comportent un partage de risque et une ržmunžration en fonction de la performance (information ržvžlže par lõagent). LÕintŽgration compl te du fournisseur est cependant nžcessaire lorsque les cožts de surveillance sont trop importants. Ainsi, lorsquõil est difficile de mesurer efficacement la performance de lõagent, il peut sõavžrer trop cožteux dõžcrire un contrat et de le faire respecter par la suite [Milgrom et Roberts (1992)]. Cette idže que les mžcanismes de coordination de la firme permettent de ržduire les cožts de surveillance a dõabord ŽtŽ džveloppže par Alchain et Demsetz (1972). Selon eux, la difficultž dõžvaluer la productivitž individuelle des agents lorsque ceux-ci effectuent un travail dõžquipe (team production) implique des cožts importants en perte dõincitations et en tricherie (shirking). Or, lõexistence dõune structure hižrarchique o un gestionnaire supervise et surveille le travail des agents permet de ržduire ces cožts en Žvaluant non pas la performance (ou lõoutput), mais plut t lõinput ou le travail des agents. La gestion interne des activitžs permet donc aux gestionnaires de sõattarder ˆ lõžvaluation des intrants, ce qui ržduit les besoins de mesurer la performance. LÕintŽgration verticale permet aussi dõaugmenter la durže de la relation entre les deux parties, ce qui facilite la coopžration et lõžchange dõinformation (Perry, 1989) ThŽorie des ressources Le cadre conceptuel offert par la thžorie des ressources sõintžresse aux caractžristiques distinctives des entreprises qui sont ˆ lõorigine dõavantages compžtitifs ou de profits supranormaux (Conner, 1991). La thžorie sõintžresse donc ˆ la mani re dont les entreprises (et

18 12 principalement les entrepreneurs) ržussissent ˆ acqužrir et ˆ combiner les ressources nžcessaires pour džvelopper ces avantages et les conserver. Sur ce point, la thžorie des ressources affirme que cõest lõenvironnement concurrentiel et ržglementaire externe, ainsi que les contraintes internes des firmes (expžrience, histoire, etc.) qui font en sorte que certaines entreprises ržussissent ˆ se džmarquer. En fait, les entreprises se džmarquent essentiellement par le bais des actifs intangibles ou du know how quõelles džveloppent au fil du temps, qui sont des ressources rares, difficilement imitables et non substituables. Ces ressources forment ce quõon appelle les compžtences clžs des entreprises (ou core competencies). Or, dans le contexte pržcis dõune džcision dõimpartition ou dõintžgration verticale, cette thžorie consid re que pour maintenir et acqužrir des avantages compžtitifs, les firmes doivent se ÇdŽpartirÊÈ des activitžs pour lesquelles elles ne poss dent pas toutes les ressources et donc se concentrer sur leurs compžtences clžs. En revanche, les firmes choisissent dõintžgrer les activitžs qui font parties de leurs compžtences clžs afin de profiter au maximum de leurs avantages compžtitifs dans ces domaines.

19 CHAPITRE 2Ê: LITTƒRATURE EMPIRIQUE TRAITANT DE LÕINTƒGRATION VERTICALE 2.1 MŽthodologies utilisžes Les Žtudes empiriques recensžes ont utilisž des observations individuelles portant sur des džcisions dõimpartition dans diffžrents secteurs, tels que la production de composantes automobiles [Monteverdee et Teece (1982), Walker et Weber (1983 et 1987) et Masten, Meeham Jr. et Snyder (1989)], la fonction de vente dans les entreprises du secteur des composantes Žlectroniques [Anderson et Schmittlein (1984), Anderson (1985)], lõalimentation en charbon des producteurs dõžlectricitž [Joskow (1987)], les džpartements de R&D au sein des entreprises de lõindustrie pharmaceutique [Pisano (1990)], lõapprovisionnement du gouvernement en composantes ažrospatiales [Masten (1984)], ou les stratžgies dõapprovisionnement dans les entreprises de services amžricaines [Murray et Kotabe (1999)]. Ces observations ont gžnžralement ŽtŽ recueillies par le biais dõenqu tes aupr s de gestionnaires ou encore par le biais de diverses sources dõinformation publiques 2. Une telle approche par enqu te a lõavantage dõoffrir de lõinformation pržcise sur le processus de prise de džcision des entreprises. En fait, cet Žchantillon dõžtudes nõest pas exhaustif puisque nous avons džlaissž les Žtudes empiriques qui utilisaient des bases de donnžes plus agržgžes, tiržes notamment des tables dõentržes/sorties de lõindustrie amžricaine. Nous avons pržfžrž ne pas y faire ržfžrence explicitement Žtant donnž que la mžthodologie utilisže dans ces Žtudes est tr s ŽloignŽe de celle de notre travail 3. DÕautre part, Žtant donnž le niveau ŽlevŽ de džsagržgation des donnžes, la plupart de ces Žtudes ont mesurž la džcision dõimpartition (ou dõintžgration) ˆ partir de variables dichotomiques (0-1) et ont utilisž des mžthodes dõestimation de type Logit ou Probit 4. LÕŽtude de Joskow (1987) se diffžrencie des autres en ce sens quõelle analyse la durže des contrats, plut t que lõintžgration verticale proprement dite. Masten et al. (1989) ont aussi estimž un mod le 2 CÕest le cas de Joskow (1987) et de Pisano (1990) qui ont eu acc s aux džtails des contrats directement. 3 Pour une recension plus exhaustive de cette littžrature voir Shelanski et Klein (1995). 4 Walker et Weber (1983 et 1987) font exception ˆ cette r gle, puisquõils ont utilisž une mžthode de type Unweighted Least Squares pour Žtudier 60 džcisions dõimpartition, dans le secteur automobile.

20 14 lžg rement diffžrent en utilisant la part de la production dõune composante automobile qui est ržalisže ˆ lõinterne (variable continue bornže entre 0 et 100). Ces deux Žtudes ont utilisž une mžthode dõestimation de type Tobit afin de corriger pour le biais de sžlection issu de leur variable džpendante tronquže. 2.2 Hypoth ses et principaux ržsultats Il faut dõabord souligner que les Žtudes consultžes ont utilisž le cadre dõanalyse offert par la TECT, malgrž que certaines dõentre elles ont intžgrž des motifs issus des autres thžories de la firme. La pržsente section sõattardera donc ˆ regrouper les hypoth ses et les ržsultats obtenus en quatre catžgories repržsentant les principales variables de la TECT, soit la spžcificitž des actifs supportant les transactions, la fržquence, lõincertitude et les probl mes dõagence, ainsi que les cožts de production et dõorganisation interne SpŽcificitŽ des actifs LÕhypoth se de la spžcificitž des actifs a ŽtŽ testže de plusieurs fa ons, repržsentant les quatre catžgories identifižes pržcždemment. La spžcificitž des actifs humains a ŽtŽ mesurže dõabord par le niveau dõeffort en ingžnierie nžcessaire ˆ la conception des composantes automobiles [Monteverde et Teece (1982), Masten et al. (1989)], ainsi que par lõimportance des connaissances implicites nžcessaires aux repržsentants pour la vente de composantes Žlectroniques [Anderson et Schmittlein (1984), Anderson (1985 et 1988)]. Murray et Kotabe (1999) ont quant ˆ eux utilisž un construit de trois variables mesurant le niveau de spžcificitž des actifs humains, soit lõimportance de la formation, le niveau de connaissances professionnelles et les connaissances spžcialisžes ˆ lõentreprise. Au niveau des ržsultats, lõimpact de cette variable a ŽtŽ trouvž significatif dans presque toutes les Žtudes lõayant testž et a permis de montrer que la spžcificitž des actifs humains augmente de fa on tr s importante la probabilitž que les entreprises int grent les activitžs ŽtudiŽes. Cependant, les ržsultats de Murray et Kotabe montrent que la spžcificitž des actifs aurait un impact nžgatif et significatif sur la džcision dõintžgration verticale, ce qui est contraire ˆ lõhypoth se transactionnelle. NŽanmoins, contrairement aux autres Žtudes, leurs ržsultats ne sõappliquent quõaux services qui sont ÇsupplŽmentairesÊÈ ou non-clžs pour les entreprises. Ceci sugg re que lõimpact de la spžcificitž des actifs serait diffžrent selon que les

21 15 transactions impliquent des compžtences de base ou non pour lõentreprise. Cette question est importante pour notre Žtude, Žtant donnž que pour plusieurs entreprises, les activitžs informatiques ne sont que des activitžs de support et ne font pas partis des activitžs clžs. Quant ˆ la spžcificitž des actifs physiques Monterverde et Teece (1982), ainsi que Masten et al. (1989) lõont mesurže en distinguant les composantes automobiles pour lesquelles lõidentification de la compagnie ou de la marque Žtait nžcessaire. Masten (1984) a quant ˆ lui utilisž des variables dichotomiques pour mesurer le degrž de spžcialisation des composantes ažrospatiales par rapport aux besoins du gouvernement amžricain, ainsi que du niveau de standardisation de ces m mes composantes pour Žvaluer la spžcificitž des actifs physiques. Dans le secteur de la production de charbon, Joskow (1987) a utilisž une variable captant les disparitžs ržgionales concernant les technologies de production utilisžes et la qualitž du produit. Ces diffžrentes spžcifications ont gžnžralement permis de valider lõhypoth se de la TECT. En fait, seuls les ržsultats de Masten et al. (1989) nõont pas permis de valider lõhypoth se de la spžcificitž des actifs physiques. En ce qui a trait aux autres formes de spžcificitž, certaines Žtudes ont ŽvaluŽ lõimportance de la spžcificitž du site en mesurant la proximitž physique entre les firmes [Joskow (1987), Masten et al. (1989)]. Masten (1984) a aussi utilisž une mesure de lõimportance de la proximitž du fournisseur pour la ržussite des transactions dans le secteur de lõažrospatial. Seul Joskow a utilisž une mesure des actifs dždižs, repržsentže par la quantitž de charbon pržvue dans le contrat initial. Les ržsultats empiriques de ces hypoth ses sont cependant moins significatifs. Ainsi Joskow (1987) a montrž que la spžcificitž du site accro t de fa on significative la durže des contrats, alors que Masten (1984) et Masten et al. (1989) nõont pas validž lõhypoth se que la proximitž physique des fournisseurs incitaient les firmes ˆ sõintžgrer verticalement. Les ržsultats de Joskow (1987) permettent nžanmoins de confirmer lõhypoth se des actifs dždižs. Enfin, dõautres Žtudes ont aussi mesurž la spžcificitž de fa on plus gžnžrale, en mesurant le nombre de fournisseurs alternatifs, testant ainsi lõhypoth se du small number bargaining [Walker

22 16 et Weber (1984 et 1987), Pisano (1990)]. Les ržsultats de ces Žtudes ont clairement montrž que le nombre de fournisseurs alternatifs avait une relation nžgative et significative avec la džcision dõintžgration verticale. Cependant, comme le soulignent Shelanski et Klein (1995), cette interpržtation peut parfois mener ˆ une certaine confusion entre lõhypoth se de spžcificitž des actifs et de pouvoir de marchž. En effet, la spžcificitž des actifs peut mener ˆ une situation de monopole bilatžral, mais le probl me du small number bargaining nõest pas une Žvidence suffisante pour identifier une relation spžcifique. Le manque de fournisseurs alternatifs peut aussi tre la manifestation dõun pouvoir de marchž trop important qui engendre une imperfection de marchž telle que les firmes sont incitžes ˆ produire ˆ lõinterne FrŽquence des transactions Pour Žvaluer lõimportance de la fržquence des transactions dans le choix de la force de vente, Anderson et Schmittlein (1984) et Anderson (1985) ont utilisž une mesure du temps consacrž par les vendeurs ˆ leurs džplacements (densitž du territoire couvert). Aucune des deux Žtudes nõa cependant validž lõhypoth se que les activitžs de vente les plus ržcurrentes sont conservžes ˆ lõinterne. Ce ržsultat pourrait tre causž par la difficultž de mesurer efficacement cette variable. Murray et Kotabe (1999) ont quant ˆ eux ŽvaluŽ la fržquence des transactions sur une Žchelle de Likert. Leurs ržsultats ont džmontrž lõimportance de cette dimension, en particulier lorsque la spžcificitž des actifs est importante Incertitude et probl mes de mesure En premier lieu, pour ce qui est de lõincertitude de volume, plusieurs Žtudes ont utilisž une mesure de la difficultž dõanticiper les mouvements de demande futurs pour les activitžs et les services ŽtudiŽs, en lien avec lõhypoth se transactionnelle de lõincertitude 5. Ainsi, les auteurs sõattendent ˆ ce que lõincertitude de volume augmente les incitations ˆ lõintžgration verticale, en augmentant les cožts dõžcrire des contrats complets. De fa on lžg rement diffžrente, Masten (1984) a mesurž le niveau de complexitž des transactions afin de tester plus directement 5 Voir Anderson et Schmittlein (1984), Anderson (1985 et 1988), Walker et Weber (1984 et 1987), Murray et Kotabe (1999).

23 17 lõincertitude au sens de la thžorie transactionnelle. Les ržsultats empiriques ont cependant rejetž lõhypoth se transactionnelle dans la plupart des cas. Seuls Walker et Weber (1984 et 1987) et Masten (1984) ont trouvž des ržsultats qui montrent que lõincertitude a un impact significatif et nžgatif, quoique faible, sur la džcision dõimpartition. Il est important de remarquer quõaucun auteur recensž ici ne sõest intžressž ˆ lõhypoth se traditionnelle, soit que lõincertitude de volume augmente le risque de rationnement et donc incite les firmes ˆ utiliser un fournisseur externe pour ržpondre aux mouvements de demande difficiles ˆ anticiper. Cette lacune sera corrigže dans le pržsent travail empirique, puisque nous inclurons ˆ la fois une mesure de la complexitž des transactions (similaire ˆ Masten) et une mesure de lõincertitude de la demande. Pour ce qui est de lõincertitude technologique, Walker et Weber (1984 et 1987) ont testž lõhypoth se que des changements fržquents dans le design des composantes automobiles augmentent les cožts de transaction, et donc les incitatifs ˆ lõintžgration. LÕincertitude technologique a aussi ŽtŽ testže de fa on diffžrente par Pisano (1990). Celui-ci a vžrifiž lõhypoth se que le niveau de compžtition incitait les entreprises pharmaceutiques ˆ internaliser davantage leurs activitžs de R&D afin de ržduire lõincertitude technologique issue des externalitžs concurrentielles. NŽanmoins, les ržsultats empiriques nõont pas permis de valider lõhypoth se de Pisano, alors que lõhypoth se dõincertitude technologique a ŽtŽ faiblement validže par Walker et Weber (1987). Au niveau des probl mes de mesure, Monteverde et Teece (1982) ont testž si lõimportance de la coordination nžcessaire ˆ lõassemblage des composantes affectait la džcision dõintžgration. LÕimportance des besoins de coordination devrait augmenter lõincitation ˆ lõintžgration puisque, comme on lõa vu pržcždemment, le travail dõžquipe ou le team production accro t les besoins de surveillance. Anderson et Schmittlein (1984) et Anderson (1985 et 1988) ont testž lõhypoth se des probl mes de mesure plus directement, en Žvaluant sur une Žchelle dõimportance la difficultž pour le manufacturier de mesurer la performance des vendeurs. Cette

24 18 derni re hypoth se a ŽtŽ fortement validže, ce qui montre que les probl mes de mesure incitent les manufacturiers ˆ avoir recours ˆ une force de vente directe plut t quõˆ des repržsentants. Par contre les ržsultats de Monteverde et Teece (1982) nõont confirmž que partiellement leur hypoth se. Enfin, certaines Žtudes ont utilisž une variable combinant la spžcificitž des actifs et les diffžrentes formes dõincertitude [Anderson et Schmittlein (1984), Anderson (1985 et 1988), Walker et Weber (1987), Masten (1984), Murray et Kotabe (1999)]. Cette opžration est justifiže par le fait que la thžorie transactionnelle suppose que lõincertitude ne devrait avoir un impact sur la džcision dõintžgration uniquement en pržsence dõun niveau ŽlevŽ de spžcificitž. Or, les ržsultats ont gžnžralement montrž que lõincertitude, lorsque combinže ˆ un niveau de spžcificitž ŽlevŽ, expliquait de fa on tr s significative les džcisions dõintžgration. En particulier, les ržsultats de Walker et Weber montrent que lõincertitude de volume et lõincertitude technologique accroissent la probabilitž dõintžgration uniquement pour les composantes automobiles dont le marchž des fournisseurs est faiblement concurrentiel. Le travail de Murray et Kotabe va aussi plus loin dans lõžtude de lõinteraction de la spžcificitž avec les autres dimensions transactionnelles. En fait, leur mod le dõanalyse empirique teste lõhypoth se que le r le de la spžcificitž des actifs est modžrž par chacune des autres variables transactionnelles, soit lõincertitude, lõintensitž en capital, lõinsžparabilitž des actifs et la fržquence des transactions. Leurs ržsultats montrent que pour les services qui ne font pas partie des activitžs clžs des entreprises, la spžcificitž a un impact significatif sur lõimpartition lorsque les activitžs sont sžparables (similaire ˆ lõhypoth se de team production) et lorsque les transactions sont peu fržquentes Cožts de production et de gestion interne En suivant lõanalyse faite notamment par Williamson (1985) concernant les cožts et les bžnžfices des mžcanismes de gouvernance internes, plusieurs Žtudes empiriques ont inclus dans leurs mod les des variables contr lant pour les caractžristiques des entreprises. Certaines Žtudes ont ainsi utilisž des variables contr lant pour la taille des entreprises [Anderson et Schmittlein (1984), Anderson (1985 et 1988)] et leur niveau dõexpžrience [Pisano (1990), Walker et Weber

25 19 (1984 et 1987)]. Pisano (1990) a aussi tenu compte dans son mod le du fait que les activitžs de R&D font parties ou non des compžtences clžs des firmes, ce qui devrait accro tre lõincitation ˆ internaliser ces activitžs. En outre, les travaux de Walker et Weber (1984 et 1987) ont ŽtŽ consacržs en bonne partie ˆ vžrifier lõimportance de lõavantage des fournisseurs externes au niveau des cožts de production dans le choix dõintžgration des constructeurs automobiles. De la m me mani re, Anderson (1985) a tentž de vžrifier si les manufacturiers de composantes Žlectroniques sont incitžs ˆ utiliser une force de vente directe (repržsentant internes) pour leurs lignes de produits plus faciles ˆ vendre (avantage qualitž/prix), donc ne requžrant pas dõhabiletž particuli re. Quant aux ržsultats empiriques de ces hypoth ses, lõimpact de la taille des entreprises sur lõintžgration verticale demeure quelque peu ambigu. En effet, les travaux de Anderson et Schmittlein (1984) et de Anderson (1984) ont montrž que la taille avait une relation positive avec la džcision dõintžgration verticale, confirmant lõhypoth se dõžconomies dõžchelle. Par contre, les ržsultats de Pisano (1990) ne permettent pas de distinguer lõeffet des Žconomies dõžchelle (relation positive), de lõeffet de lõaugmentation des cožts administratifs ržsultant dõune augmentation de la taille des entreprises (relation nžgative). Les variables repržsentant les habiletžs en gestion des entreprises se sont avžržes importantes, notamment pour ce qui est de lõexpžrience (Pisano (1990)) ou la concentration vers les compžtences clžs des firmes (Pisano, 1990). Walker et Weber (1984 et 1987) notent aussi que lõavantage des fournisseurs au niveau des cožts de production repržsente un džterminant tr s significatif de lõimpartition 6. Anderson (1985) a aussi montrž que pour les lignes de produits possždant une force dõattraction importante (rapport qualitž/prix ŽlevŽ), les firmes avaient davantage recours ˆ une force des vendeurs internes. 6 Ces auteurs montrent dõailleurs que les diffžrentiels de cožt de production ou les Žconomies technologiques, expliquent davantage les motivations des gestionnaires que lõžconomie des cožts de transaction.

26 CHAPITRE 3 : LITTƒRATURE EMPIRIQUE TRAITANT DE LÕIMPARTITION DES TI 3.1 MŽthodologies utilisžes Dans un premier temps, la grande majoritž des Žtudes consultžes ont ržalisž des analyses intersectorielles, ˆ partir de donnžes obtenues gr ce ˆ des sources publiques (Žtats financiers et journaux professionnels) ou encore en effectuant des enqu tes par sondages postaux 7. La mžthodologie utilisže dans ces Žtudes est souvent tr s proche de celle utilisže dans les articles portant sur lõintžgration verticale. CÕest-ˆ-dire quõon a gžnžralement mesurž les variables transactionnelles ˆ partir dõžchelles dõimportance (ou Žchelle de Likert), comme cõest le cas dans notre Žtude. DÕautres Žtudes ont aussi ŽtŽ ržalisžes dans des secteurs spžcifiques comme le secteur des banques amžricaines [Ang et Straub (1998)] et celui des centres de santž aux ƒtats- Unis (ou HMO) [Wholey et Padman (1998)]. Pour mesurer le degrž dõimpartition des TI, deux mžthodes ont surtout ŽtŽ utilisžes. Ainsi, Loh et Venkatraman (1992a) ont džveloppž une mesure continue du degrž dõimpartition qui a ŽtŽ utilisže dans plusieurs Žtudes empiriques [Teng et al. (1995), Grover et al. (1994) et Nam et al. (1996)]. Cette mesure est en fait la part du budget associže aux TI qui est impartie, exprimže en taux de croissance sur trois ans. Une variable dichotomique repržsentant la džcision dõimpartition des TI a aussi ŽtŽ utilisže par certains [Wholey et Padman (1998), Ang et Slaughter (1996), Ang et Straub (1998), Poppo et Zenger (1998)]. En outre, Wholey et Padman (1998) ont employž une mesure inždite de la propension des firmes ˆ impartir leur TI, construite ˆ partir des coefficients associžs aux ÇÊeffets-firmesÊÈ dõune analyse de variance. Il est aussi intžressant de noter que la plupart des articles consultžs offrent une analysž de la džcision dõimpartition en diffžrenciant les diffžrentes fonctions TI, ce qui est pertinent Žtant donnž les caractžristiques propres ˆ chaque fonction. Notre mžthode dõestimation tiendra aussi compte de ces disparitžs comme nous le verrons plus loin. Quant aux mžthodes dõestimation proprement dites, certains ont ržalisž des 7 Dans le premier groupe on retrouve Loh et Venkatraman (1992), Ang et Slaughter (1996), ainsi que Smith et al. (1998). Alors que dans le deuxi me groupe on retrouve Nam et al. (1996), Teng et al. (1995), et Poppo et Zenger (1998).

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