LES EXAMENS BIOLOGIQUES EN CARDIOLOGIE

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "LES EXAMENS BIOLOGIQUES EN CARDIOLOGIE"

Transcription

1 LES EXAMENS BIOLOGIQUES EN CARDIOLOGIE Les examens biologiques sont un complément de l examen clinique, avec la capacité de doser de plus en plus de marqueurs significatifs. Un marqueur (ou biomarqueur) est un témoin reflétant une fonction normale, limite, ou anormale à partir d un taux témoin moyen défini. Il aide à vérifier, prédire, diagnostiquer, comprendre ou dépister, et à surveiller l évolution d un patient sous traitement. Les examens sont réalisés à partir de sang veineux ou capillaire. La plupart des prélèvements sont réalisés à jeun. Ces bilans peuvent être : - Inflammatoire - Enzymatique - Lipidique - Hydroélectrolytique - Hémostase I- Bilan inflammatoire A- NFS = Numération Formule Sanguine La Numération est la quantité de globules rouges, globules blancs et de plaquettes contenus dans le sang. La Formule et la proportion de globules blancs contenus dans le sang. La NFS fait partie du bilan standard demandé de façon quasi systématique lors d une pathologie quelconque. On recherche des signes d infection, une anémie, des anomalies des plaquettes Modalités de prélèvement : ponction veineuse avec garrot. Intérêt spécifique : Dans l IDM on note une hyperleucosytose dans les 12 jours après la crise avec un retour à la normale vers le 15 ème jour après la crise quand il n y a pas de complications. On retrouve une hyperleucosytose aussi dans les endocardites infectieuses. Valeurs normales de la NFS : -Globules rouges, GR : Homme 4,5-6 x /L Femme 4-5,4 x10 12 /L Nouveau-né 5-6 x /L Enfant 3,6-5 x /L - Hémoglobine, Hb : Homme g/dl Femme g/dl Nouveau-né g/dl Enfant g/dl - Hématocrite, Ht : Homme % Femme % Nouveau-né % Enfant %

2 - Volume globulaire moyen, VGM : C est la taille moyenne des globules rouges. VGM= hématocrite/nombre de GR. Adulte fl (femtolitre = 1µ 3 ) Nouveau-né fl Enfant fl - Concentration corpusculaire moyenne en hémoglobine, CCMH : C est la concentration moyenne des GR en hémoglobine. CCMH = Hémoglobine/Hématocrite 32-36g/dL - Teneur corpusculaire moyenne en hémoglobine, TCMH : c est la quantité d hémoglobine contenue dans un globule rouge. TCMH = Hémoglobine/nombre de GR Adulte pg Nouveau-né pg Enfant pg - Globules blancs ( ou leucocytes), GB : Adultes /mm3 Nouveau-né /mm3 Enfant de 1 an /mm3 Enfant de 12 ans 8 000/mm3 Lymphocytes, Ly ou Lympho % Monocytes 1-10 % Polynucléaires Basophiles, PNB ou Baso <1 % Polynucléaires Eosinophiles, PNE ou Eosino <3 % Polynucléaires Neutrophiles, PNN % des leucocytes - Plaquettes, Plaq : /mm3 soit x 109/L B- Vitesse de sédimentation, VS La VS est l appréciation de la vitesse à laquelle les GR sédimentent. La vitesse s accélère quand les taux de fibrinogène et de globuline augmentent en cas d infection. C est une aide au diagnostic et à la surveillance des maladies inflammatoires et tumorales. En cardiologie, cet examen permet de détecter une accélération de la VS lors d un IDM ( nécrose) et lors de cardiopathies infectieuses ( péricardites, endocardites). Modalités de prélèvement : ponction veineuse avec garrot. Valeurs normales de la VS : après 1H, homme jeune <15mm femme jeune <20mm homme âgé <20mm femme âgée <25mm

3 II- Bilan enzymatique Lorsque le cœur se nécrose ( infarctus), les cellules en souffrance sécrètent des enzymes cardiaques. Elles sont donc régulièrement dosées en cas de suspicion d infarctus ou pour la surveillance de l évolution de certaines maladies du cœur. A- Transaminases Les transaminases sont des enzymes actives dans le foie, le cœur et les muscles. Modalités de prélèvement : ponction veineuse avec garrot. TGO ( Transaminase Glutamique Oxaloacétique), ou ASAT ( Aspartate Aminotransférase), qui est une enzyme spécifique du cœur. TGP (Transaminase Glutamique Pyrruvique), ou ALAT ( Alanine Aminotransférase), qui est une enzyme spécifique du foie. Valeurs normales : TGO/ASAT : 5-35 UI/L TGP/ALAT : 5-40 UI/L Intérêt spécifique : lors d un IDM, on constate une hypertransaminémie à partir de la 8 ème à 10 ème heure. Il y a un maximum de libération des transaminases de 24 à 34h avec un retour à la normale du 3 ème au 5 ème jour. B- CPK / CPKMB = Créatinine Phosphokinase Les CPK sont des enzymes cellulaires qui se trouvent augmentées quand il y a une lésion. Il existe des fractions spécifiques de certains organes, c est le cas du CPKMB. La fraction MB est alors spécifique du myocarde, elle permet la détection d un IDM précoce et de sa récidive. ( MM dans les muscles squelettiques et BB dans le cerveau). Modalités de prélèvement : ponction veineuse avec garrot. Valeurs normales CPK : Homme UI/L Femme UI/L Nouveau-né UI/L Enfant <1 an UI/L Intérêt spécifique : la fraction MB est toujours inférieure à 3%. Cette fraction s élève au bout de la 4 ème heure de l IDM avec un retour à la normale du 2 ème au 4ème jour. Ce taux renseigne sur la taille de la nécrose. Plus les taux sont élevés, plus la masse nécrosée est étendue. Lorsque le dosage est réalisé entre la 12 ème et la 24 ème heure, la sensibilité des CPK pour le diagnostic d un infarctus est de 95%. Le dosage est très sensible mais très peu spécifique. Dans le diagnostic d un infarctus, il faut lui préférer celui des CPK-MB.

4 C- LDH = Lactico Déshydrogénase La LDH est une enzyme présente dans la majorité des cellules, elle se trouve augmentée lors de certaines lésions cellulaires. Elle permet d évaluer l activité de certains tissus. Modalités de prélèvement : ponction veineuse avec garrot Valeurs normales : Adultes <300 UI/L Enfant UI/L Intérêt spécifique : c est un examen qui aide au diagnostic d IDM notament lorsque le dosage de CPKMB est fait tardivement car la LDH met plus d une semaine à revenir à la normale. D- Troponine La troponine est un complexe de protéines qui sensibilise les cellules musculaires au calcium. Elle est constituée de trois sous-unités C, I, T, dont les deux derniers sont très spécifiques du tissu myocardique. C est un examen cardiologique spécifique qui permet d identifier les patients à haut risque dans les syndromes coronaires aigus. Elle est particulièrement intéressante chez les patients qui n ont pas une élévation franche du segment ST à l ECG et dont le taux de CPK-MB est normal. Ces patients souvent victimes de micro-infarctus résultant de micro-emboles d une plaque instable, sont à haut risque de décès dans les jours suivants. Modalité de prélèvement : ponction veineuse avec garrot. Valeurs normales : < 0,2ng/mL (= µg/l) Intérêt spécifique : le taux doit être inférieur à 0,6 µg/l. Si ce taux est augmenté, cela prouve qu il y a eu mort des cellules et donc IDM. La troponine reste en évidence pendant 15 jours comparée à la CPK-MB dont le taux baisse beaucoup plus vite. IV- Bilan hépathique / lipidique A- Le cholestérol total C est un dosage qui permet l étude du métabolisme des graisses. Le cholestérol circule en partie libre et en partie lié à des lipoprotéines ( les HDL et les LDL ). Il joue un rôle majeur dans la formation de l athérosclérose. Les hyperlipidémies sont des facteurs de risque cardiovasculaire très important.

5 HDL = proviennent des graisses insaturées ( végétales ). Qualifié de «bon» cholestérol, il a un rôle protecteur sur les artères. Les HDL sont des lipoprotéines de haute densité synthétisées dans le foie et le tube digestif, et qui épurent les cellules de leur excès de cholestérol. LDL = proviennent des graisses saturées ( animales ). Les LDL sont des lipoprotéines de basse densité, qui laissent les graisse au niveau des vaisseaux. Elles jouent un rôle très important dans la formation de l athérome ( athérosclérose ). Modalités de prélèvement : par ponction veineuse avec garrot. A jeun depuis 12H et pas d alcool depuis 24H. Valeurs normales : Cholestérol total : Adulte < 2,4 g/l = 5,5 mmol/l Nouveau-né 0,5-1 g/l = 1,15-1,3 mmol/l Enfant 1,3-1,7 g/l = 3-3,9 mmol/l HDL-cholestérol : Homme >0,45 g/l = 1,2mmol/L Femme >0,55 g/l = 1,45 mmol/l Plus le taux de HDL est élevé, moins on a de risque d avoir d athérosclérose. LDL-cholestérol : - Homme < 45 ans, femme non ménopausée sans autre facteur de risque cardio-vasculaire, sans maladie coronaire < 2,2 g/l = 5,7 mmol/l - Sujets ayant un autre facteur de risque, sans maladie coronaire <1,6 g/l = 4,1 mmol/l - Sujet ayant au moins deux autres facteurs de risque, sans maladie coronaire < 1,3 g/l = 3,4 mmol/l - Sujet ayant une maladie coronaire < ou = à 1g/L = 2,6 mmol/l B- Les triglycérides Le dosage des triglycérides permet un dépistage d hyperlipidémie. Modalités de prélèvement : à jeun depuis 12H et pas d alcool depuis 24H Valeurs normales : Adultes < 1,5 g/l = 1,8 mmol/l Enfant 0,3-1,3 g/l = 0,36-1,56 mmol/l

6 V- Bilan hydroélectrolitique / ionogramme Ce bilan permet le dosage des principaux constituants ioniques du sang et de dépister un déséquilibre hydroélectrolytique qui peut entraîner de très graves conséquences sur les troubles du métabolisme. Il permet aussi de surveiller une perfusion d électrolytes. Le ionogramme contient : - Sodium, Na+, (ou natrémie), reflète l état d hydratation intracellulaire - Potassium, K+, ( ou kaliémie ), c est la concentration plasmatique en ions potassium. - Chlore, Cl, (ou chlorémie ), sert à interpréter les natrémies ou des modifications des bicarbonates. - Bicarbonates, HCO3-, la concentration en ion HCO3- est appellée réserve alcaline, elle est le reflet de l équilibre acido-basique. - Protéines ( protidémie ou protides sériques ), elle est incluse dans le ionogramme et demandée spécifiquement en cas de malnutrition ou anomalie de la calcémie. Les électrolytes comme le magnésium, les phosphates, les sulfates l albumine, ne sont pas dosés dans le ionogramme. Intérêts spécifiques : surveillance d un traitement diurétique qui entraîne des pertes en K+. Modalités de prélèvement : ponction veineuse. La pose prolongée du garrot induit un risque d hémolyse qui peut fausser le résultat. Il faut donc faire le iono en premier ou sans garrot. Valeurs normales : - Bicarbonates : mmol/l - Chlorémie : mmol/l - Kaliémie : Adulte et enfant 3,5-4,9 mmol/l Nouveau-né : 3,6-5,6 mmol/l - Natrémie : Adulte et enfant mmol/l Nouveau-né mmol/l

7 - Protidémie ou protides sériques : Adulte et enfant g/l Nouveau-né g/l Enfant de 1-2 ans g/l VI- Bilan de l hémostase A- Rappel physiologique Lorsqu un vaisseau sanguin est blessé trois étapes se mettent en place : - Temps vasculaire et plaquettaire : vasoconstriction pour ralentir le saignement, agrégation plaquettaire pour former le clou plaquettaire. - Temps plasmatique : coagulation provoquée par une protéine plasmatique, le facteur XII pour former un caillot. - Temps de la fibrinolyse : le caillot attire et stimule la croissance de fibroblastes et de cellules de muscle lisse au sein de la paroi vasculaire qui entame le processus de réparation et aboutit à la dissolution du caillot. B- Bilan Il s agit de dépister une anomalie des différentes phases de la coagulation et de surveiller une thérapeutique aux anti-coagulants courante dans les pathologies cardio-vasculaires. 1- Modalités de prélèvement Tube avec anticoagulant de 5mL rempli complètement sinon le rapport risque d être perturbé Retourner le tube 2 fois doucement Garrot posé peu de temps avant le temps du prélèvement Transporter le prélèvement le plus rapidement possible au laboratoire Renseigner les donner cliniques : TTT anticoagulant prescrit, posologie, pathologie concernée. 2- Les examens de l hémostase primaire TS = temps de saignement. Il évalue le temps nécessaire à la formation d un thrombus plaquettaire permettant l arrêt du saignement. Le temps de saignement est proportionnel au taux de plaquettes. Deux méthodes : Duke ou Ivy, qui consiste à réaliser une scarification et de calculer le temps nécessaire à l arrêt du saignement. La scarification est réalisée soit sur le lobe de l oreille ( méthode Duke), soit sur le bras avec un brassard de tensiomètre gonfléà 40 mmhg ( méthode Ivy). Valeur normale = < 8 min. Numération des plaquettes = fait partie de la NFS. Permet de dépister une thrombopénie et de la quantifier. Intérêt spécifique : surveillance des effets secondaires d un traitement anticoagulant. Valeurs normales : /ml de sang.

8 3- Les examens de la coagulation TP = taux de prothrombine. Cet examen permet d explorer la voie extrinsèque et intrasèque de la coagulation. TP normal = 80 à 100 % Si AVK = 25 à 35 % pour assurer une hypocoagulation éfficace. INR ( Internationnal Normalized Ratio ) est utilisé dans la surveillance des traitements anti-coagulants anti-vitamine K ( AVK ). INR normal = - chez patient non traité par AVK chez patient traité par AVK porteurs de valves cardiaques 2-4,5 TCA ou TCK ( Temps Céphaline Active ou Temps de Céphaline Kaolin ), réalisé sous héparine sodique et calcique. Le TCA est sensible à l héparine et permet d évaluer tous les facteurs de la coagulation intrinsèque sauf le VII et le XIII. Le résultat s exprime par rapport à celui d un plasma témoin. Intérêt spécifique : surveillance des traitements à base d héparine sodique et calcique sauf les HBPM. TCA normal : entre 28 et 35 secondes Antidote de l héparine : protamine. Facteur anti-xa : bilan qui concerne le contrôle de l éfficacité ou le traitement préventif ou le traitement préventif d un patient sous traitement HBPM. Anti-Xa normal : traitement efficace, entre 0,5 et 1UI/mL Traitement préventif 0,2 à 0,3 UI/mL Antidote HBPM : Prothrombine, Proconvertine, facteur Stuart, antihémophylique B. 4- Les D-Dimères Les D-Dimères sont un des produits de dégradation de la fibrine. Ils sont libérés dans le sang quand il y a création puis destruction d un caillot. Ils sont prélevés en cas de thrombose, grossesse, artériopathies, coagulation intra vasculaire disséminée, cancer, affection hépathique. Intérêt spécifique : leur dosage présente un intérêt majeur dans le diagnostic des thromboses veineuses et dans le cas de suspicion d embolie pulmonaire. Valeurs normales : 500 µg/l Si < 500 µg/l, négatif, pas de traitement Si > 500 µg/l, positif, signe d un fibrinolyse excessive. Dans ce cas, investigation plus poussée par échographie veineuse, scintigraphie pulmonaire.

9 VI- La gazométrie ou gaz du sang artériel Le gaz du sang évalue la concentration dans le sang d oxygène, de gaz carbonique et le PH sanguin. Cet examen à pour but d évaluer la ventilation et l efficacité des échanges gazeux pulmonaires. Un gaz du sang comprend : PaO2, pression artérielle en oxygène : pression exercée par l oxygène dissout dans le sang et donc la quantité d oxygène qui peut passer la barrière alvéolocapillaire. PaCO2, pression artérielle en gaz carbonique : c est la pression exercée par le CO2 dissout dans le sang et qui reflète donc la quantité de CO2 qui franchit la barrière alvéolo-capillaire. Les bicarbonates, HCO3- : c est une autre forme de gaz carbonique générée par les globules rouges. C est la concentration plasmatique en ion bicarbonate et le reflet de l équilibre acido-basique. La concentration en ion bicarbonate dépend de la concentration en CO2. Le PH sanguin : C est une constante qui doit rester stable. Des modifications minimes peuvent être mortelles. Le PH dépend intimement de la PaCo2 et de la concentration de bicarbonate. SaO2, saturation en O2 : c est la quantité d oxygène qui circule dans le sang lié à l hémoglobine, par rapport à la quantité totale qui pourrait être liée à l hémoglobine. Indications : Dyspnée sévère Surveillance de BPCO Décompensation de BPCO Surveillance de crise d asthme sévère Modalités de prélèvement : La gazométrie est un prélèvement de sang fait par ponction directe au niveau de l artère radiale au moyen d une seringue stérile à usage unique pour gaz du sang ( 3 à 5ml). C est un soin qui peut être douloureux ( possibilité de crème anesthésiante), et qui nécessite une compression de l artère après ponction pendant 5 à 10 min avec compresses stériles. Penser à rouler la seringue doucement dans les mains pour mélanger le sang et l héparine, et emmener rapidement au laboratoire. La feuille d accompagnement du prélèvement doit indiquer la température du patient, ainsi que les conditions de ventilation. ( air ambiant, ou sous O2 en indiquant le débit). Valeurs normales : PH 7,38-7,42 PaCO mmhg PaCO mmhg SaO % HCO3-27mmol/L

10 Créatinine La créatinine est un déchet métabolique normal qui est excrété dans l urine. La détermination de sa clairance et du taux sérique de la créatinine sert d indicateur permettant d évaluer l état fonctionnel du rein. Seule elle n a pas de valeur, elle doit être évaluée en fonction du sexe, de l age et du poids. Valeurs normales : Créatininémie homme µmol/l = 7-13 mg/l Femme µmol/l = 6-11 mg/l Clearance de la créatinine homme 130 +/- 20mL/min Femme 100 +/- 20mL/min BNP (Brain natriuretic peptide) ou peptide natriurétique de type B C est une petite protéine en circulation dans le sang. Elle est fabriquée en abondance par le ventricule gauche au cours des insuffisances cardiaques gauches, sous l effet de l étirement des cellules musculaires du cœur. Aide au diagnostic de l insuffisance cardiaque.

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Ministère de l enseignement supérieur et de la recherche Ministère de la santé et des sports CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Valeurs biologiques usuelles Edition de Novembre 2009 (6 pages) Conseil

Plus en détail

E04a - Héparines de bas poids moléculaire

E04a - Héparines de bas poids moléculaire E04a - 1 E04a - Héparines de bas poids moléculaire Les héparines de bas poids moléculaire (HBPM) sont un mélange inhomogène de chaînes polysaccharidiques obtenues par fractionnement chimique ou enzymatique

Plus en détail

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants Docteur Christine BOITEUX Théorie Endocardites et anticoagulation POUR Thromboses Emboles septiques CONTRE Favorise emboles septiques et diffusion

Plus en détail

F.C.O.P. Formation Continue des Ostéopathes Professionnels BILAN BIOLOGIQUE ET BIOCHIMIQUE. (examens de laboratoire) Dr Rodrigue PIGNEL Alain BEDOUET

F.C.O.P. Formation Continue des Ostéopathes Professionnels BILAN BIOLOGIQUE ET BIOCHIMIQUE. (examens de laboratoire) Dr Rodrigue PIGNEL Alain BEDOUET Formation Continue des Ostéopathes Professionnels BILAN BIOLOGIQUE ET BIOCHIMIQUE (examens de laboratoire) Dr Rodrigue PIGNEL Alain BEDOUET Février 2008 Les examens de laboratoires sont multiples et souvent

Plus en détail

Le VIH et votre cœur

Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Que dois-je savoir au sujet de mon cœur? Les maladies cardiovasculaires représentent une des cause les plus courante de décès, elles incluent: les maladies coronariennes,

Plus en détail

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES QU EST-CE QUE LE MDRD? Il s agit d une formule permettant d estimer le débit de filtration glomérulaire et donc la fonction rénale La formule est la suivante :

Plus en détail

Transport des gaz dans le sang

Transport des gaz dans le sang UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 9 : Transport des gaz dans le sang Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Transport des gaz dans le sang

Transport des gaz dans le sang UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 9 : Transport des gaz dans le sang Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

E03 - Héparines non fractionnées (HNF)

E03 - Héparines non fractionnées (HNF) E03-1 E03 - Héparines non fractionnées (HNF) Les héparines sont des anticoagulants agissant par voie parentérale. 1. Modalités d u tilisation Mode d action : l héparine est un cofacteur de l antithrombine

Plus en détail

«Boire un verre de vin par jour augmente la longévité.»

«Boire un verre de vin par jour augmente la longévité.» «Boire un verre de vin par jour augmente la longévité.» Boire peu pour boire longtemps. Marcel Aymé Le vin est dans notre pays synonyme de plaisir (gastronomique) ou de déchéance (alcoolique). Le débat

Plus en détail

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète.

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. A propos d un cas clinique, sont rappelés: - les caractères cliniques et pronostiques de l IMS chez le diabétique, - la démarche de l identification de

Plus en détail

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique Sommaire 1. Sémiologie... 1 Auscultation cardiaque... 1 Foyers d auscultation cardiaque... 1 Bruits du cœur... 1 Souffles fonctionnels... 2 Souffles organiques... 2 Souffle cardiaque chez l enfant... 3

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008 Les anticoagulants PM Garcia Sam Hamati sofomec 2008 1 Les anticoagulants sofomec 2008 point de vue HAS AVK = 13% des hospitalisations pour accidents iatrogènes 17 000 hospitalisations / an /France pas

Plus en détail

Sysmex Educational Enhancement & Development

Sysmex Educational Enhancement & Development Sysmex Educational Enhancement & Development Bulletin d information SEED-Afrique No 6 Le rôle du test D-dimères dans le diagnostic clinique. Introduction à la coagulation L objectif de ce bulletin est

Plus en détail

Professeur Diane GODIN-RIBUOT

Professeur Diane GODIN-RIBUOT UE3-2 - Physiologie rénale Chapitre 5 : Mesure de la fonction rénale : la clairance rénale Professeur Diane GODIN-RIBUOT Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE PRISE EN CHARGE SYSTÉMATISÉE DES PERSONNES ATTEINTES D HYPERTENSION ARTÉRIELLE SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE 23 ÉVALUATION DE

Plus en détail

Vous et votre traitement anticoagulant par AVK (antivitamine K)

Vous et votre traitement anticoagulant par AVK (antivitamine K) Ce carnet a été réalisé sous la coordination de l Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). Vous et votre traitement anticoagulant par AVK (antivitamine K) Carte à découper

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre insuffisance cardiaque Vivre avec une insuffisance cardiaque Décembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant

Plus en détail

Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux

Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux Apixaban, Dabigatran, Rivaroxaban Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046 et CIC 9301 INSERM-CHRU, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

PREMIERE CAUSE DE MORTALITE: 180.000/an

PREMIERE CAUSE DE MORTALITE: 180.000/an DEFINITION APPAREIL CARDIO-VASCULAIRE Buts : apporter aux organes ce dont ils ont besoin(o2 ) eliminer les déchets(co2.) APPAREIL : Pompe=cœur Tuyaux=artéres/veines PREMIERE CAUSE DE MORTALITE: 180.000/an

Plus en détail

SYNOPSIS INFORMATIONS GÉNÉRALES

SYNOPSIS INFORMATIONS GÉNÉRALES Evaluation de l utilisation d un anticoagulant anti-xa direct oral, Apixaban, dans la prévention de la maladie thromboembolique veineuse chez les patients traités par IMiDs au cours du myélome : étude

Plus en détail

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation Livret des nouveaux anticoagulants oraux Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation DONNÉES DU PATIENT Nom Adresse Tél MÉDECIN TRAITANT Nom Adresse Tél SPÉCIALISTE Nom Hôpital Tél MÉDICAMENT

Plus en détail

Surveillance biologique d'un traitement par Héparine de Bas Poids Moléculaire (HBPM)

Surveillance biologique d'un traitement par Héparine de Bas Poids Moléculaire (HBPM) Hématologie biologique (Pr Marc Zandecki) Faculté de Médecine CHU 49000 Angers France Surveillance biologique d'un traitement par Héparine de Bas Poids Moléculaire (HBPM) 1. Structure et mode d'action

Plus en détail

La prise en charge de votre cardiopathie valvulaire

La prise en charge de votre cardiopathie valvulaire G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre cardiopathie valvulaire Vivre avec une cardiopathie valvulaire Décembre 2008 En cas de cardiopathie valvulaire opérée

Plus en détail

B08 - CAT devant une thrombose veineuse profonde des membres inférieurs

B08 - CAT devant une thrombose veineuse profonde des membres inférieurs B08-1 B08 - CAT devant une thrombose veineuse profonde des membres inférieurs 1. I n t r o d u c t i o n La thrombose veineuse profonde (TVP) des membres inférieurs est indissociable de sa complication

Plus en détail

Fibrillation atriale chez le sujet âgé

Fibrillation atriale chez le sujet âgé Dr Benoit Blanchard LE HAVRE Le 18 MARS 2014 Fibrillation atriale chez le sujet âgé Le plus fréquent des trouble du rythme cardiaque, 750,000 personnes atteintes de FA en France, 100,000 nouveaux cas chaque

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

LES FACTEURS DE RISQUE

LES FACTEURS DE RISQUE LES FACTEURS DE RISQUE C EST QUOI UN FACTEUR DE RISQUE? C est une caractéristique lié à une personne, à son environnement à sa culture, à son mode de vie qui entraine pour elle une probabilité plus importante

Plus en détail

prise en charge médicale dans une unité de soins

prise en charge médicale dans une unité de soins Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en

Plus en détail

RIVAROXABAN ET TESTS DE BIOLOGIE MEDICALE

RIVAROXABAN ET TESTS DE BIOLOGIE MEDICALE RIVAROXABAN ET TESTS DE BIOLOGIE MEDICALE Ce texte est une mise au point d Octobre 2012, dont le contenu sera revu en fonction de l avancement des connaissances Rédacteurs : Isabelle Gouin-Thibault 1,

Plus en détail

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou Conseils aux patients* Lutter activement contre la thrombose *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou 2 Mentions légales Directeur de la publication : Bayer

Plus en détail

1 - Que faut-il retenir sur les anticoagulants oraux?

1 - Que faut-il retenir sur les anticoagulants oraux? La nouvelle convention pharmaceutique offre l opportunité aux pharmaciens d accompagner les patients traités par anticoagulants oraux au long cours afin de prévenir les risques iatrogéniques. Les anticoagulants

Plus en détail

Item 182 : Accidents des anticoagulants

Item 182 : Accidents des anticoagulants Item 182 : Accidents des anticoagulants COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Cruralgie par hématome

Plus en détail

Antiagrégants plaquettaires Anticoagulants

Antiagrégants plaquettaires Anticoagulants Antiagrégants plaquettaires Anticoagulants Céline Moch Docteur en pharmacie Cours infirmier 30 octobre 2012 Epidémiologie En 2011, environ 4% de la population française affiliée au régime général de la

Plus en détail

Monitoring de l hémoglobine au bloc opératoire Place d une mesure continue non invasive. C Decoene PH CHRU Lille

Monitoring de l hémoglobine au bloc opératoire Place d une mesure continue non invasive. C Decoene PH CHRU Lille Monitoring de l hémoglobine au bloc opératoire Place d une mesure continue non invasive C Decoene PH CHRU Lille objectif Le taux d hémoglobine intervient dans : Le transport d O2 L hémostase L équilibre

Plus en détail

Sources bibliographiques :

Sources bibliographiques : AP-HM LBM 00PREP01D004 Date d application: 2014-06-16 Version : 3 Rédaction : ALBANESE Brigitte, AILLAUD Marie Françoise, ARNOUX Dominique Validation : MORANGE Pierre, DIGNAT-GEORGE Françoise Approbation

Plus en détail

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

de la thrombose veineuse et de l embolie pulmonaire

de la thrombose veineuse et de l embolie pulmonaire & Prévention TRAITEMENT de la thrombose veineuse et de l embolie pulmonaire Brochure d information pour le patient Service offert par TAIN 2006 CARDIO 17 CONTENU 1 Introduction 3 La maladie thromboembolique

Plus en détail

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES»

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» v On ne guérit pas ( en général ) d une insuffisance cardiaque, mais on peut la stabiliser longtemps, très longtemps à condition v Le patient insuffisant cardiaque

Plus en détail

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs B06-1 B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs L ischémie aiguë est une interruption brutale du flux artériel au niveau d un membre entraînant une ischémie tissulaire. Elle constitue

Plus en détail

Séquence maladie: insuffisance cardiaque. Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI

Séquence maladie: insuffisance cardiaque. Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI Séquence maladie: insuffisance cardiaque Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI Janvier 2012 Finalité de l atelier: Présentation de la séance Cette séance a pour buts de vous permettre

Plus en détail

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise.

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise. Qu est-ce qu une arthroscopie? Il s agit d une intervention chirurgicale mini-invasive dont le but est d explorer l articulation du genou et de traiter la lésion observée dans le même temps. Comment se

Plus en détail

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS Dr Mourot cardiologue Hôpital d Auxerre le 31 mars 2012 PLAN DE LA PRESENTATION ASSOCIATION

Plus en détail

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence Nathalie Bourdages, inf., B. Sc., conseillère en soins infirmiers, Direction des soins infirmiers et des regroupement clientèles, Centre hospitalier de

Plus en détail

Les différentes maladies du coeur

Les différentes maladies du coeur Auteur : Dr Pascal AMEDRO Les différentes maladies du coeur 1. Le cœur normal L oxygène capté dans l air va dans les poumons, où le sang «bleu» est alors oxygéné et devient «rouge». Il est conduit par

Plus en détail

Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde

Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde 1 ETSL Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde TP 1 GABIN-GAUTHIER 13/11/2009 I. LA MALADIE... 2 II. TECHNIQUES QUALITATIVES... 2 1. PRINCIPE... 2 2. MODE OPERATOIRE... 3 2.1. WRST ou Waaler Rose

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs

La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs Vivre avec une artérite des membres inférieurs Novembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre

Plus en détail

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Dr Florence Parent Service de Pneumologie et Soins Intensifs de Pneumologie Hôpital Bicêtre, AP-HP Inserm U999. Université Paris-Sud Traitement anticoagulant

Plus en détail

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme 1. EXTRAITS REFERENTIELS DU BO Partie du programme : Fonctionnement de l organisme et besoin

Plus en détail

Informations sur le rivaroxaban (Xarelto md ) et l apixaban (Eliquis md )

Informations sur le rivaroxaban (Xarelto md ) et l apixaban (Eliquis md ) Informations sur le rivaroxaban (Xarelto md ) et l apixaban (Eliquis md ) Préambule Ce document présente plusieurs informations utiles pour les prescripteurs afin de les aider lors de l utilisation du

Plus en détail

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice HTA et grossesse Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice Définition HTA gravidique: Après 20 SA Systole> 140mmHg et/ou Diastole>90mmHg A 2 reprises séparées de plus de 6 heures Résolutive

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

Cas clinique n 1. Y-a-t-il plusieurs diagnostics possibles? Son HTA a t elle favorisé ce problème?

Cas clinique n 1. Y-a-t-il plusieurs diagnostics possibles? Son HTA a t elle favorisé ce problème? Cas clinique n 1 Michel que vous suivez de longue date a l impression depuis quelques jours, d entendre des battements irréguliers le soir en se couchant ; il va parfaitement bien par ailleurs et rapporte

Plus en détail

PICT DOSAGE DES ANTICOAGULANTS 1. PEFAKIT PICT. Dosage chronométrique. PEFAKIT PiCT. PEFAKIT PiCT Calibrateur HNF. PEFAKIT PiCT Contrôles HNF

PICT DOSAGE DES ANTICOAGULANTS 1. PEFAKIT PICT. Dosage chronométrique. PEFAKIT PiCT. PEFAKIT PiCT Calibrateur HNF. PEFAKIT PiCT Contrôles HNF Dosage chronométrique PICT 1. PEFAKIT PICT Nombre de tests 8-505-01 coffret 80 3 flacons d activateur (2 ml) 3 flacons de réactif Start (2 ml) Mesure des anticoagulants par méthode chronométrique. 1 2

Plus en détail

Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC)

Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC) Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC) Mécanisme d action Suivi biologique: comment et quand? A.Demulder IRIS-Lab 15/05/2013 1 Anticoagulants «traditionnels»: HNF Parentéral Suivi biologique avec ajustement

Plus en détail

Gestion périopératoire et des évènements hémorragiques sous nouveaux anticoagulants oraux

Gestion périopératoire et des évènements hémorragiques sous nouveaux anticoagulants oraux Gestion périopératoire et des évènements hémorragiques sous nouveaux anticoagulants oraux Anne GODIER Service d Anesthésie-Réanimation Hopital Cochin Paris Table ronde anticoagulants 15 novembre 2013 Conflits

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes

Plus en détail

Hypertension artérielle. Des chiffres qui comptent

Hypertension artérielle. Des chiffres qui comptent Hypertension artérielle Des chiffres qui comptent REPÈRES 7 500 000 d hypertendus (15 à 20 % des adultes en 1990). La fréquence de l hypertension artérielle (HTA) augmente avec l âge. Mais sur 8 personnes

Plus en détail

GUIDE DU DONNEUR. Protection santé SERVICE DU SANG

GUIDE DU DONNEUR. Protection santé SERVICE DU SANG GUIDE DU DONNEUR Protection santé SERVICE DU SANG Introduction 2 Pourquoi donner un peu de Sang? Avant toute chose, les dons de sang, de plasma ou de plaquettes contribuent à sauver des vies humaines.

Plus en détail

THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE

THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE Introduction générale : L Homme, pour vivre, a besoin de se nourrir. La nutrition fait appel à différentes fonctions que sont l alimentation, la respiration

Plus en détail

Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques

Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques Christelle MARQUIE CHRU de Lille Clinique de Cardiologie L i l l e 2 Université du Droit et de la Santé Les NOAG: QCM 1. ont les mêmes indications que

Plus en détail

ntred 2007 Résultats de l étude Description des personnes diabétiques

ntred 2007 Résultats de l étude Description des personnes diabétiques Résultats de l étude ntred 2007 EÉCHANTILLON NATIONAL TÉMOIN REPRÉSENTATIF DES PERSONNES DIABÉTIQUES Le diabète est une maladie chronique de plus en plus fréquente, qui touche en France plus de 2 millions

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

TRAITEMENT DE L ANÉMIE AU COURS DE L INSUFFISANCE RÉNALE CHRONIQUE DE L ADULTE

TRAITEMENT DE L ANÉMIE AU COURS DE L INSUFFISANCE RÉNALE CHRONIQUE DE L ADULTE TRAITEMENT DE L ANÉMIE AU COURS DE L INSUFFISANCE RÉNALE CHRONIQUE DE L ADULTE RECOMMANDATIONS Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé, mai 2005 Afssaps - 143/ 147, bd Anatole France

Plus en détail

Les anticoagulants oraux: des AVK aux «NOACs» NOACs ou NACOs? Bandes des rues de Mexico responsables d incivilités permanentes

Les anticoagulants oraux: des AVK aux «NOACs» NOACs ou NACOs? Bandes des rues de Mexico responsables d incivilités permanentes Les anticoagulants oraux: des AVK aux «NOACs» NOACs ou NACOs? NACO: Contraction de «Narcissistes compacts» Bandes des rues de Mexico responsables d incivilités permanentes Les Nacos ne boivent pas d alcool

Plus en détail

QUI PEUT CONTRACTER LA FA?

QUI PEUT CONTRACTER LA FA? MODULE 1 : COMPRENDRE LA FIBRILLATION AURICULAIRE 16 QUI PEUT CONTRACTER LA FA? La FA est plus fréquente chez les personnes âgées. Par contre, la FA dite «isolée» (c.-à-d. sans qu il y ait de maladie du

Plus en détail

Chapitre II La régulation de la glycémie

Chapitre II La régulation de la glycémie Chapitre II La régulation de la glycémie Glycémie : concentration de glucose dans le sang valeur proche de 1g/L Hypoglycémie : perte de connaissance, troubles de la vue, voire coma. Hyperglycémie chronique

Plus en détail

Le VIH et votre apparence physique

Le VIH et votre apparence physique Le VIH et votre apparence physique Le VIH et votre apparence physique Les personnes séropositives subissent-elles souvent des changements de l apparence physique? Il est difficile de dire avec exactitude

Plus en détail

En considérant que l effet anticoagulant du dabigatran débute dans les 2 heures suivant la prise du médicament :

En considérant que l effet anticoagulant du dabigatran débute dans les 2 heures suivant la prise du médicament : Informations sur le dabigatran (Pradaxa md ) Préambule : Ce document présente plusieurs informations utiles pour les prescripteurs afin de les aider lors de l utilisation du dabigatran (Pradaxa md ). L

Plus en détail

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NACO) dans la maladie thrombo embolique veineuse INTRODUCTION Thrombose veineuse

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

VERGRIETE Laurence/ les médicaments de l'hémostase. PGI2 cellule endothéliale, effet VD et antiagrégante Protéine C plasmatique L antithrombine III

VERGRIETE Laurence/ les médicaments de l'hémostase. PGI2 cellule endothéliale, effet VD et antiagrégante Protéine C plasmatique L antithrombine III 1 2 Hémostase primaire : Réaction vasculaire: vasoconstriction Réaction plaquettaire: Adhésion plaquettaire Sécrétion plaquettaire Agrégation plaquettaire Hémostase secondaire = coagulation Voie intrinsèque

Plus en détail

L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS

L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS Le traitement de votre maladie nécessite une Chimiothérapie intensive. Cette chimiothérapie qui utilise de fortes doses de médicaments antimitotiques est plus efficace

Plus en détail

Syndromes coronaires aigus

Syndromes coronaires aigus CONGRES American College of Cardiology J.P. COLLET Service de Cardiologie, Hôpital Pitié-Salpêtrière, PARIS. Syndromes coronaires aigus L American College of Cardiology a encore montré le grand dynamisme

Plus en détail

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel LE GRAND LIVRE Du diabète Vivre avec le diabète à tout âge Traiter et surveiller la maladie Prévenir les complications, 2012 ISBN : 978-2-212-55509-7

Plus en détail

La maladie de Berger Néphropathie à IgA

La maladie de Berger Néphropathie à IgA Néphropathie à IgA La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous informer

Plus en détail

Bilan d Activité du Don de Plaquettes par cytaphérèse Sur une Période d une année au Service Hématologie EHS ELCC Blida.

Bilan d Activité du Don de Plaquettes par cytaphérèse Sur une Période d une année au Service Hématologie EHS ELCC Blida. Bilan d Activité du Don de Plaquettes par cytaphérèse Sur une Période d une année au Service Hématologie EHS ELCC Blida. L.Aribi, F.Kaouane, S.Oukid, C.Boucherit, M.K.Benlabiod, Y.M.Bouchakor, M.T.Abad

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas Cas clinique M. ZAC Observation Mr ZAC ans, 76 ans, 52 kg, est admis aux urgences pour des algies fessières invalidantes, résistantes au AINS. Ses principaux antécédents sont les suivants : une thrombopénie

Plus en détail

Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques?

Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques? Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques? L Fournier, D Balvay, CA Cuénod Service de radiologie, Hôpital Européen Georges Pompidou Laboratoire de Recherche en Imagerie, Equipe

Plus en détail

QU ENTEND-ON PAR DÉFICITS EN FACTEUR DE COAGULATION RARES?

QU ENTEND-ON PAR DÉFICITS EN FACTEUR DE COAGULATION RARES? QU ENTEND-ON PAR DÉFICITS EN FACTEUR DE COAGULATION RARES? Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2009 La FMH encourage la redistribution de ses publications

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 10 mars 2010

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 10 mars 2010 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 10 mars 2010 ARIXTRA 1,5 mg/0,3 ml, solution injectable en seringue pré-remplie - Boîte de 2 (CIP : 363 500-6) - Boîte de 7 (CIP : 363 501-2) - Boîte de 10 (CIP : 564

Plus en détail

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 %

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 % 24 L eau est le principal constituant du corps humain. La quantité moyenne d eau contenue dans un organisme adulte est de 65 %, ce qui correspond à environ 45 litres d eau pour une personne de 70 kilogrammes.

Plus en détail

XARELTO (RIVAROXABAN) 2,5 MG - 15 MG - 20 MG, COMPRIMÉS PELLICULÉS GUIDE DE PRESCRIPTION

XARELTO (RIVAROXABAN) 2,5 MG - 15 MG - 20 MG, COMPRIMÉS PELLICULÉS GUIDE DE PRESCRIPTION Les autorités de santé de l Union Européenne ont assorti la mise sur le marché du médicament Xarelto 2,5 mg; 15 mg et 20 mg de certaines conditions. Le plan obligatoire de minimisation des risques en Belgique

Plus en détail

Tronc Artériel Commun

Tronc Artériel Commun Tronc Artériel Commun Cardiopathie congénitale conotroncale. 1.4% des cardiopathie congénitales. (1/10000) CIV Diagnostic anténatal Souvent associé à un 22q11. Anomalies associées Définition EMBRYOLOGIE

Plus en détail

Suivi Biologique des Nouveaux Anticoagulants

Suivi Biologique des Nouveaux Anticoagulants Suivi Biologique des Nouveaux Anticoagulants M.M. Samama, M-H. Horellou, C. Flaujac, J. Conard Groupe Hémostase-Thrombose Hôtel-Dieu L. Le Flem, C. Guinet, F. Depasse Biomnis - Ivry sur Seine TFPI TFPI

Plus en détail

Point d information Avril 2012. Les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran et rivaroxaban) dans la fibrillation auriculaire : ce qu il faut savoir

Point d information Avril 2012. Les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran et rivaroxaban) dans la fibrillation auriculaire : ce qu il faut savoir Point d information Avril 2012 Les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran et rivaroxaban) dans la fibrillation auriculaire : ce qu il faut savoir Le dabigatran (PRADAXA), inhibiteur direct de la thrombine,

Plus en détail

Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NAC) Société STAGO -HOTEL MERCURE 22 Novembre 2012 - Troyes

Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NAC) Société STAGO -HOTEL MERCURE 22 Novembre 2012 - Troyes Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NAC) Société STAGO -HOTEL MERCURE 22 Novembre 2012 - Troyes 1 Marché global des anticoagulants Un Marché en explosion: 6 milliards de $ en 2008 9 milliards de $ attenduen

Plus en détail

Item 154 : Tumeurs des os primitives et secondaires (Évaluations)

Item 154 : Tumeurs des os primitives et secondaires (Évaluations) Item 154 : Tumeurs des os primitives et secondaires (Évaluations) Date de création du document 2008-2009 CAS CLINIQUE : CAS CLINIQUE N 1 Scénario : Monsieur A., vingt-cinq ans, étudiant vétérinaire, vient

Plus en détail

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline (Valeur énergétique : 38 kcal/10 g) Composition nutritionnelle Composition pour 10 g Rôle Protéines (végétales) 55 à 70 % Construction

Plus en détail

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Plan Introduction Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Introduction NACO: une actualité brûlante! AVK: Plus forte incidence

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants dans la Fibrillation atriale en pratique

Les nouveaux anticoagulants dans la Fibrillation atriale en pratique Conflits d intd intérêts (en rapport avec le thème de la conférence) Les nouveaux anticoagulants dans la Fibrillation atriale en pratique Oratrice lors de journées de formation sur les nouveaux anticoagulants

Plus en détail

sur la valve mitrale À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip

sur la valve mitrale À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip sur la valve mitrale Support destiné aux médecins en vue d informer les patients. À propos de l insuffisance mitrale L insuffisance

Plus en détail