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2 EDITO Le SociaLab de l Association de Gestion des Centres Socioculturels de Belencontre et des Phalempins? Une newsletter hebdomadaire visant à vous faire découvrir les nombreuses initiatives sociales et solidaires portées par la structure, par le biais de témoignages de professionnels, intervenants et bénéficiaires. Une nouvelle newsletter informative pour entreprendre le changement au cœur de l innovation sociale. Le magazine que vous allez découvrir est une compilation des douze premiers numéros de ce SociaLab, que nous avons souhaité développer afin de faire découvrir au plus grand nombre les richesses de notre activité. Initialement centrée au développement de deux centres sociaux, l activité de notre association s est progressivement diversifiée dans le secteur de l économie sociale et solidaire, lui-même en plein essor. Aujourd hui, c est une véritable démarche d entrepreneuriat social que nous nous attachons à développer et qui fait de notre structure de proximité un véritable acteur du changement, transformant les problèmes ou contraintes observés en opportunités et s engageant dans un processus continu d innovation, d adaptation et d apprentissage, en ayant en point de mire notre impact social, que nous souhaitons réel et bénéfique pour nos bénéficiaires. C est cet objectif et cette démarche qui nous amènent à développer un grand nombre de dispositifs répondant à des besoins divers et variés. Du renforcement des liens familiaux et interfamiliaux par des actions liées à la Parentalité, en passant par l épanouissement de l enfant à tout âge à travers nos centres de loisirs, ou encore par la lutte contre le décrochage scolaire et celle pour l insertion professionnelle. Une démarche qui nous pousse à répondre à l ensemble des besoins sociaux que nous observons sur notre territoire. «Social» devant être ici entendu dans une acceptation large, incluant l ensemble des enjeux sociétaux. Le SociaLab a donc vu le jour afin de promouvoir ce «laboratoire social», que nous souhaitons incarner. Tout d abord, auprès de nos partenaires ordinaires, qu ils soient opérationnels ou financiers, et auprès de nos adhérents, qui n ont pas toujours connaissance de l ampleur et de la qualité de notre démarche. Ensuite, auprès de potentiels bénéficiaires, qui pourraient y trouver une réponse à leurs difficultés quotidiennes, ainsi qu auprès d éventuels partenaires, qui souhaiteraient contribuer à notre action sociétale. Néanmoins, le SociaLab n a pas été pensé comme un simple outil promotionnel. Il a vocation à devenir un véritable média de proximité citoyen mettant en lumière la parole et les initiatives des habitants au sein de nos quartiers et soutenant les actions innovantes. Un outil d information, d expression, de création et de dialogue, pour jeunes et adultes. Un outil que nous voulons participatif et qui invite, dès à présent, toutes celles et tous ceux souhaitant y contribuer à s engager à nos côtés. Marguerite TIBERGHIEN, Présidente.

3 SOMMAIRE 6 LE DISPOSITIF REBOND 8 LES TABLES DE LA CONCERTATION 10 FA-SI-LA-GARDER 12 LE DISPOSITIF TAM-TAM 14 LES CENTRES DE LOISIRS 16 PROXIM AIDE 18 LA FME - TOURCOING 20 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE 24 CHANTIER D INSERTION 26 PILOTAGE SOCIAL 28 MAISON DES 5 SENS 30 PROJET JEUNESSE HANDICAP

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5 Le Lycée Sévigné, partenaire des Centres Socioculturels de Belencontre et des Phalempins dans le cadre du dispositif Rebond.

6 6 SociaLab 17 Février 2015 le dispositif Le dispositif REBOND est une action expérimentale menée en partenariat avec le Lycée Sévigné et permettant à douze jeunes lycéens «décrocheurs» de renouer, dans le cadre du Service Civique, avec le système éducatif, de définir un projet professionnel cohérent et préparer leur entrée dans la vie active. Sylvie, responsable du développement de ce dispositif Lycée Sévigné 151 Rue de la Malcense, Sylvie, peux-tu Tourcoing nous en dire plus sur ce projet et sur sa genèse? «Notre structure était déjà impliquée dans l accueil de jeunes en Service Civique depuis plusieurs années, lorsque nous avons obtenu, début 2014, un nouvel agrément pour vingt jeunes en situation de décrochage scolaire. Deux options s offraient alors à nous, soit nous les prenions en charge à plein-temps, soit nous trouvions un établissement scolaire intéressé par un projet d alternance école/ Centre socioculturel. La deuxième option nous est apparue préférable, car c était une solution optimale pour un encadrement complet et efficace des jeunes concernés. Ensuite, ayant déjà travaillé par le passé avec le Lycée Sévigné, nous nous sommes naturellement tournés vers cet établissement et cette collaboration est apparue comme une évidence. Nous travaillons donc en synergie avec Madame Weyrich, Proviseure adjointe du Lycée, laquelle a une sensibilité particulière pour cette thématique de travail et qui a su rapidement mobiliser une équipe pédagogique au cœur du projet.» Quels rôles jouent respectivement le Lycée Sévigné et les Centres Socioculturels Belencontre et Phalempins dans le dispositif REBOND? «Le Lycée Sévigné prend ces jeunes en charge douze heures par semaine, lesquelles sont consacrées à un réapprentissage des savoirs de base et à des cours de pratique professionnelle par l équipe enseignante, ainsi qu à la définition de leur projet professionnel via la mise à disposition d une Conseillère d orientation et par le biais d immersions en entreprise conventionnées par le lycée. Quant à nous, nous agissons de manière complémentaire via différents modules de travail axés sur le savoirêtre et l adaptation au monde de l entreprise, mais aussi sur le bien-être, représentant 15 heures par semaine. A cela, s ajoutent 6 heures d implication associative (Secours Populaire, Phalempins Solidarité, Ludopital, LPA ), en concordance avec l esprit du Service Civique et l objectif de développer l esprit citoyen de ces jeunes.» A ce jour, quel premier bilan pourrais-tu nous faire de cette action expérimentale? «Des jeunes plus épanouis, plus autonomes. Des jeunes qui commencent à avoir une idée assez précise de leur projet professionnel et qui ont tous pu approcher le monde du travail via un stage d immersion en entreprise. D ailleurs, force est de constater que notre travail porte ses fruits, puisqu ils ont tous déjà trouvé leur second stage et sans aucune aide de notre part!» Selon toi, le dispositif Rebond en une phrase, c est «C est permettre à des jeunes de renouer avec le système éducatif et d avoir à nouveau une perspective d avenir.» Mme Weyrich, Proviseure adjointe du Lycée Sévigné Comment avez-vous été amenée à travailler avec notre structure? «Via le dispositif de cellules de veille élargies permettant de suivre les jeunes prédécrocheurs avec lesquels le Lycée n avait plus de contact. Première collaboration qui fut concluante. Ainsi, lorsque la possibilité a été donnée aux Centres Socioculturels Belencontre et Phalempins de créer des Services Civiques «en alternance», ils nous ont proposé de retravailler ensemble sur ce projet, qui est dans la continuité des cellules de veilles élargies, puisque ce sont des jeunes décrocheurs qui en profitent. Aujourd hui, cette aventure est un succès, puisque dix «anciens» décrocheurs scolaires sont en train de se construire un projet professionnel cohérent et qui, à partir de la rentrée, seront, je crois, tirés d affaire. Selon vous quelle plus-value ce partenariat apporte-t-il à l action? «Ce travail en partenariat est très riche et nous apporte énormément, parce que c est l occasion de croiser des regards. Nous avons à l Education Nationale une culture professionnelle qui implique d être assez rigide avec les élèves, ce qui est une nécessité pour maintenir l ordre. Le Centre socioculturel, à l inverse, est un endroit qui permet d échanger plus facilement avec les décrocheurs. Nos deux structures sont donc complémentaires à ce niveau. Il nous apporte également une dimension purement sociale primordiale dans la réussite du projet. En effet, le Centre socioculturel est mieux armé pour s occuper de toute la dimension qui concerne l environnement du jeune (la famille, les difficultés sociales, etc.), notre rôle se situant davantage dans le domaine de l éducation, de la construction du projet professionnel et de la re-scolarisation.» Sentez-vous un changement chez les jeunes participants au dispositif? «Plus le temps avance, plus on voit des jeunes qui vont mieux, qui s épanouissent, qui prennent de l assurance, qui ont plus confiance en eux. Et ça pour moi, c est déjà une première victoire.»

7 17 Février 2015 SociaLab 7 Mme Weyrich, Proviseure adjointe du Lycée Sévigné Ophélie, jeune bénéficiaire du dispositif Quel était ton parcours avant d intégrer le dispositif Rebond? «Pour ma part, j ai été scolarisée jusqu au Lycée. Seulement, pendant mes études en CAP Petite Enfance, j ai eu des problèmes familiaux qui m ont fait arrêter prématurément les études. J ai ensuite eu une période de 10 mois de recherche d emploi, sans succès. C est suite à cela qu on m a proposé un Service Civique dans le cadre du dispositif REBOND.» Qu est-ce que t apporte ce dispositif? «Les activités encadrées par le Centre socioculturel nous sont bénéfiques. Le théâtre, par exemple, me permet de m améliorer en expression orale et, surtout, me canalise. Les groupes de paroles aussi, nous donnent l occasion de débattre sur des sujets d actualité, dont on n aurait pas forcément l occasion de discuter en classe ou à la maison.» Depuis que tu fais partie du projet REBOND, qu est-ce qui a changé pour toi? «J avais déjà une idée de ce que je voulais faire. Je voulais travailler dans le social. Cela m a conforté dans cette idée. Au-delà de ça, ce dispositif m a vraiment permis de me canaliser, condition indispensable pour m adapter au mieux à l environnement professionnel. J ai gagné en confiance, j aborde beaucoup plus sereinement mon entrée dans le monde du travail.» Comment imagines-tu ton avenir? «A court terme, je compte reprendre l école en septembre. Après avoir réfléchi sur l orientation que je devais prendre via les modules proposés par le Centre socioculturel et le Lycée Sévigné, je compte me diriger soit vers un Bac Pro ASSP (Accompagnement, Soins et Services à la Personne), soit vers une formation ADVF (Assistante De Vie au Famille) en alternance.» Nous agissons de manière complémentaire via différents modules de travail axés sur le savoirêtre et l adaptation au monde de l entreprise

8 8 SociaLab 24 Février 2015 ES TABLES DE LA CONCERTATION

9 24 Février 2015 SociaLab 9 Les Tables de la Concertation est un dispositif expérimental pour lequel l Association de Gestion des CSC Belencontre-Phalempins a été retenue comme structure porteuse, au même titre que 12 autres structures à travers la France. Un dispositif visant à soutenir la création d espaces citoyens, à les réinventer, à les reconnaitre.. Sébastien, responsable du développement de ce dispositif Sébastien, responsable du développement de ce dispositif La parole aux habitants... Sébastien, Les Tables de la Concertation, qu est-ce que c est? «Les Tables de la Concertation, c est une action lancée par la Fédération Française des Centres Sociaux, qui a sélectionné notre structure pour être l un des douze porteurs de ce projet répartis sur toute la France et qui s inscrivait parfaitement dans la nouvelle orientation que nous nous sommes donnée à la suite du Congrès National des Centres Sociaux, celle du Pouvoir d agir des habitants. Congrès auquel ont participé 5 de nos bénévoles et 5 de nos salariés. Encore au stade d expérimentation, cette action est intégralement menée par et pour les habitants de notre territoire. Les trois premières années, le dispositif se développera sous la tutelle du Centre socioculturel, de manière à ce que nous, professionnels de la structure, puissions mettre à la disposition des habitants impliqués nos compétences en matière de démarches administratives, logistiques et organisationnelles. Concrètement, les habitants se réunissent autour d une table et échangent afin de dresser un constat des problématiques relatives au cadre de vie et au mieux vivre ensemble, ainsi que des éventuelles solutions qui peuvent y être apportées.» Quelles suites seront données à ce constat? «Une fois la Table de la Concertation constituée, une assemblée publique sera organisée dans le but de faire appel et de mettre à contribution les habitants intéressés par les différentes thématiques de travail dégagées du constat précédemment dressé, lesquels seront ensuite regroupés en groupes de travail. Les travaux thématiques réalisés et priorisés seront ensuite réunis dans un Cahier des Actes, qui incarnera l avenir du quartier vu par les habitants.» Sébastien, si tu devais nous résumer Les Tables de la Concertation en une seule phrase «Par et pour les habitants, leur expertise sur ce qui concerne leur quartier et pour améliorer leur quotidien.» D après vous, quel rôle joue le Centre social dans le mieux vivre ensemble? «Pour nous, les Centres Socioculturels Belencontre et Phalempins jouent un rôle mobilisateur. Ils sensibilisent les habitants à la notion de conscience collective. C est une structure qui est à l écoute des habitants, de son voisinage et qui, à l image des Tables de la Concertation, favorise l échange entre habitants, entre voisins, et donne la parole à des personnes qui ne la prennent pas forcément.» Comment voyez-vous le futur de cette Table de la Concertation? «Constructif et fructueux pour tous les habitants du quartier. Elle rassemblera les personnes qui veulent et peuvent agir et fera comprendre à chacun qu agir en faveur de son quartier, c est agir dans l intérêt de tous. Elle incitera les habitants à s approprier leur quartier, elle fera en sorte qu ils soient auteurs et acteurs de son développement.» Quand on leur demande de résumer en un mot la mission du Centre socioculturel auprès des habitants du quartier, les mots récurrents sont : disponibilité, convivialité, humanisme, solidarité, partage et écoute. Autant de termes qui profiteront, nous l espérons, à la réussite de ce projet

10 10 SociaLab 3 Mars 2015 FA SI LA GARDER Christelle, responsable du développement de ce dispositif

11 3 Mars 2015 SociaLab 11 Fa-Si-La-Garder est un dispositif initié par le Centre Socioculturel de Belencontre et premièrement co-porté par la Caisse d Allocations Familiales Roubaix-Tourcoing puis désormais par la Caisse Nationale, a été développé dans le but de répondre au constat partagé d absence de solutions adaptées en terme de garde d enfant en horaires décalés, pour les parents en insertion professionnelle ou ayant des horaires de travail atypiques. Christelle, responsable du développement de ce dispositif Christelle, comment est né Fa-Si-La-Garder? «Fa-Si-La-Garder est une action financée par la Ville de Tourcoing, le Département du Nord et la CAF de Roubaix-Tourcoing. Ce projet a été mis en place pour répondre à un besoin notable en matière de garde d enfants en horaires décalés, c est-à-dire en dehors des horaires de garde proposés par les services de garde classiques (crèche, halte-garderie, école ), pas assez souples. Pour beaucoup de parents, cette rigidité horaire constituait un réel frein à l emploi. En particulier, pour les personnes évoluant dans des domaines d activités aux horaires atypiques, tels que les professionnels du corps hospitalier, les salariés soumis au régime des trois-huit, etc. En atteste l étude préalable au lancement du dispositif, que nous avons coréalisée, en 2011, avec la CAF de Roubaix-Tourcoing et qui souligne que, sur les 1000 allocataires de la CAF interrogés, 13,5% des sondés évoquent des problèmes d horaires et de disponibilité. Plus précisément, 40,4% des couples avec deux emplois rencontraient au quotidien des problèmes liés aux horaires de garde.» Pour répondre à cette demande, que propose Fa-Si-La-Garder? «Fa-Si-La-Garder est donc un service de garde à domicile à destination des familles ayant un enfant âgé de moins de 6 ans et nécessitant un mode de garde complémentaire relayant les modes de garde classiques en journée. Notre service propose donc aux parents une offre complémentaire incluant une fourchette horaire atypique, de manière à ce que les parents ne soient plus tributaires de leurs plannings professionnels. Pour ce faire, nous intervenons avant l ouverture et après la fermeture des autres structures liées à la Petite enfance, c est-à-dire à partir de 4h00 du matin, puis jusqu à minuit, ainsi que les samedis et les jours fériés. Cette offre de garde sousentend également un accompagnement de l enfant à chaque étape du quotidien : toilette, accompagnement à l école, aide aux devoirs, etc. Nous nous adaptons aussi bien aux plannings des parents qu aux activités des enfants. En levant un frein à l emploi pour certaines familles, Fa-Si-La- Garder favorise donc l insertion professionnelle? «Tout à fait! Mais les parents ne sont pas les seuls bénéficiaires du service. En effet, en terme d insertion professionnelle, ce dispositif profite aussi à 15 jeunes femmes intéressées par le secteur de la Petite enfance, ayant la motivation et la volonté de bâtir leurs projets professionnels dans ce domaine. Nous avons employé ces 15 jeunes femmes en Emploi d Avenir, ce qui permet à la fois le financement de leurs formations et l acquisition d une expérience de trois ans sur le terrain. Une fois leurs contrats arrivés à terme, elles disposeront d un réel bagage à faire valoir dans ce secteur d activité.» Joséphine, parent et bénéficiaire du service Fa-Si-La-Garder Mélanie, en Emploi d Avenir au sein du service Depuis combien de temps bénéficiez-vous du service Fa-Si-La-Garder? «Depuis que ma fille est à l école, cela fera 3 ans en Septembre 2015.» Que pensez-vous de ce dispositif? «Fa-Si-La-Garder, ce sont des professionnels disponibles et à l écoute de nos besoins. Un service qui m est indispensable. Je suis infirmière et sans Fa- Si-La-Garder, je ne pourrais jamais effectuer les horaires que suppose ce métier. Je perdrais un travail que j aime. Mon mari, quant à lui, commence sa journée de travail à 6h00 du matin. Avant que l on entende parler de Fa-Si-La-Garder, nous n avions donc personne pour s occuper de notre fille et la conduire à l école.» Et qu en pense la principale intéressée, votre fille? «Un peu perdue au début, elle affectionne aujourd hui particulièrement certaines filles que nous, parents, trouvons très professionnelles.» Comment en es-tu venue à intégrer Fa-Si-La-Garder? «J ai d abord tenté de passer un Bac Pro Secrétariat avant de me réorienter vers le domaine de la Petite enfance. La Mission Locale de Tourcoing m a alors redirigé vers le Centre Socioculturel de Belencontre et le dispositif Fa-Si-La-Garder, suite à quoi ma candidature a été acceptée.» Qu est-ce que t a apporté Fa-Si-La-Garder? «De l expérience. A la fois sur le terrain et en formation. Dans le cadre de mon Emploi d Avenir et du dispositif, j ai validé mon CAP Petite Enfance. Et je ne compte pas m arrêter là! J hésite encore entre passer une Validation des Acquis de l Experience d Auxiliaire de Puériculture et valider un diplôme d Aide Médico Psychologique. Cet emploi me donne l occasion d allier la théorie à la pratique en m offrant une expérience professionnelle complémentaire à ma formation. Je dois avouer que si je le pouvais, je me verrais bien continuer à travailler ici (rires).» Si tu devais résumer Fa-Si-La-Garder en un seul mot? «Opportunité.»

12 12 SociaLab 10 Mars 2015 TAM-TAM insertion socioprofes TAM-TAM est un dispositif d insertion socioprofessionnelle pour les jeunes sous main de Justice. Karim, responsable du développement de ce dispositif Karim, qu est-ce que Tam- Tam et qui est concerné? TAM-TAM est une expérimentation intégralement à l initative de l Association de Gestion des Centres Socioculturels de Belencontre et des Phalempins, menée en partenariat avec la Mission Locale Tourcoing- Vallée la Lys et financée par l Etat via l Acsé, le Département du Nord et la Ville de Tourcoing. Cette action concerne douze jeunes de moins de vingt-six ans placés sous main de Justice orientés par la Mission Locale. Certains sortent de prison, d autres portent un bracelet électronique Tous bénéficient d un suivi judiciaire, par le biais de Conseillers pénitentiaires d insertion et de probation pour les majeurs et, pour les mineurs, par des Educateurs de la protection judiciaire de la jeunesse. Ce dispositif a vu le jour en Février 2014 suite au constat suivant : suite à leurs parcours, les jeunes sous main de Justice orientés vers nos dispositifs classiques d insertion socioprofessionnelle n étaient, pour la plupart, pas encore aptes à reprendre immédiatement une activité professionnelle. Des problématiques sociales très lourdes et spécifiques à ce public nécessitaient un accompagnement renforcé. De par leur situation, ces jeunes sont confrontés à une situation d exclusion socioprofessionnelle. Quels sont, selon toi, les facteurs déclencheurs de ce phénomène d exclusion sur lesquels le dispositif TAM-TAM travaille? Trois facteurs jouent sur l exclusion socioprofessionnelle de ces jeunes : l exclusion sociale, la précarité et l échec scolaire. En effet, suite à leur privation de liberté, ils génèrent un sentiment d exclusion sociale, de marginalisation, qui entretient leur stigmatisation. Une incompréhension mutuelle entre ces jeunes et l opinion publique, qui ne favorise pas une redéfinition comportementale et conduit à la récidive. D autre part, nous avons affaire à des jeunes qui, avant leur incarcération, connaissaient déjà une situation professionnelle précaire et étaient éloignés de l emploi. Celle -ci ne s améliore généralement pas à leur sortie. Or le chômage est un facteur supplémentaire d exclusion sociale et peut conduire à entretenir des comportements illégaux. Enfin, ces jeunes se sont rapidement inscrits dans une dynamique de l échec qui commence à l école, dès l adolescence, voire l enfance. C est à la suite de cette première non -réussite que se profile une situation d échec professionnel, q ui contribue à développer un comportement à risque. En effet, sans qualification l intégration au monde du travail, suite à une peine d emprisonnement, est bien plus délicate. Que prévoit ce dispositif pour palier à ces facteurs d exclusion? Cet accompagnement est réalisé dans le cadre d un Service Civique. Un engagement volontaire où seule compte la motivation. Nous voulons permettre à ces jeunes sous main de Justice de s inscrire dans une démarche d insertion socioprofessionnelle en leur proposant un accompagnement renforcé visant aussi bien à favoriser leur engagement citoyen qu à leur apprendre ou réapprendre à vivre en collectivité. Ce travail d adaptation et d insertion dans le monde du travail passe par la valorisation de leurs potentiels, tout en travaillant avec eux leurs projets professionnels et leurs situations sociales. Pour ce faire, nous encourageons et accompagnons toutes leurs démarches entreprises vers les structures de droit commun, telles que Pole Emploi et la Mission Locale. Karim, responsable du développement de ce dispositif Cet accompagnement renforcé de 6 mois est organisé autour de 8 modules définis comme suit: Bien-être (travail sur l hygiène de vie), Environnement institutionnel et vie quotidienne (traitant la thématique du logement, du budget, la mobilité, etc.), Insertion professionnelle, Informatique, Remise à niveau, Travail collectif, Immersion en entreprise et Groupe de parole.

13 10 Mars 2015 SociaLab ssionnelle pour les jeunes sous main de Justice Adrien, jeune bénéficiaire du dispositif Sébastien, Animateur du module Groupe de parole et Directeur de l entreprise Kelje production Sébastien, comment s articulent tes Groupes de parole? Nous partons d un sujet choisi par les jeunes par le biais d un photo-langage, c est-à-dire une présentation de plusieurs photos ayant chacune un thème distinct. Les jeunes en choisissent une et on échange ensuite sur le sujet. Au fur et à mesure de l échange, on en arrive naturellement à évoquer d autres sujets. Quant aux thèmes abordés, ils touchent des sujets d actualité et de société. La guerre, la communication et les médias, la religion. Quels en sont les objectifs? Ces objectifs sont multiples. En premier lieu, ces jeunes doivent respecter les règles de discussion qu ils ont eux même établies. On procède d ailleurs à un rappel des règles à chaque début de session : téléphone en mode silencieux, respect de l autre et de son temps de parole, aucune insulte Sans le respect de ces règles, il ne peut pas y avoir d échange. Partant de cette base, nous voulons inciter ces jeunes à s exprimer correctement, puis les amener à acquérir une démarche d argumentation cohérente et de contreargumentation entretenant le débat. Nous voulons les amener à réfléchir, à faire face aux idées reçues. Ce module est l occasion pour eux d extérioriser leurs ressentiments tout en adoptant un mode de communication verbale respectueux, à l écoute de l autre. Vous animez ce module depuis le commencement du dispositif. Quelles améliorations avez-vous pu constater chez ces jeunes? On aperçoit assez rapidement que certains jeunes mobilisent le collectif, ce qui crée une dynamique de groupe vertueuse. Quand l un des jeunes est réservé et ne parle pas, ce sont les autres membres du groupe qui le poussent à s exprimer. Il s installe alors un effet de motivation mutuelle dans le groupe, incitant toujours plus à l échange. Par ailleurs, les sujets les plus sensibles et récurrents, comme la religion par exemple, le sont de moins en moins avec le temps. Enfin, on constate, pour chacun d entre eux, une évolution au niveau de leur façon de s exprimer, qui devient moins agressive, plus respectueuse envers leurs interlocuteurs. Si leur manière de s exprimer change, leur façon de penser aussi. Et pour preuve : dans le cadre du dernier thème de discussion autour de la Solidarité, le groupe a décidé d allier la théorie à la pratique en organisant une maraude dans Tourcoing pour venir en aide aux sans-abri. Une action citoyenne émanant d une initiative collective originale. Adrien, peux-tu nous parler de ton parcours avant TAM-TAM? «J ai d abord arrêté l école en 3ème, puis j ai voulu reprendre une formation en CAP Vente Alimentaire, mais j ai été exclu de l établissement. Ensuite, j ai eu une grosse période sans rien faire, jusqu à ce que mon Educateur spécialisé à la Mission Locale de Tourcoing m oriente vers le dispositif. A la suite de quoi, j ai passé un entretien. C était comme mon premier entretien professionnel. J ai vraiment été étonné d être retenu, ça m a fait plaisir. Ça ne me faisait pas peur de tenir un engagement de 6 mois. J étais motivé. J avais besoin de trouver un objectif. Qu est-ce que t apporte le dispositif? Un rythme de vie. Il me force à faire quelque chose de mes journées, ce qui n était pas le cas avant. Mes journées sont plus remplies, je suis plus occupé. J ai, par exemple, appris à me tenir en entretien. En général, je me comporte mieux, notamment avec les personnes que je ne connais pas. Je suis plus sociable. Ça me fait du bien de changer d environnement et je me sens aidé, stimulé. Un coup de pied aux fesses ça fait du bien de temps en temps... Qu est-ce que tu apprécies dans TAM-TAM? Mes modules préférés sont le module de Bienêtre, le module Expression orale et corporelle et celui qui concerne la définition de notre projet professionnel. J aime particulièrement le module d Expression. certains exercices sont surprenants au début, mais ils permettent de me canaliser. Par contre, je trouve le module de Remise à niveau scolaire un peu long, mais je sais que j en ai besoin. Sinon, il y a une bonne ambiance dans le groupe et les intervenants sont tous sympathiques. Je ne traine pas les pieds pour venir. Comment tu te vois après ton Service civique? «Plus tard, je me vois passer par une formation de Peintre en bâtiment. Une fois que se sera fait, j espère trouver du travail, passer le permis et m acheter une voiture. Maintenant, je commence à voir ce que je veux faire, je veux vraiment travailler. Avant j avais du mal à trouver des stages à l école, du coup j ai arrêté de chercher. Aujourd hui, je sais que la Mission Locale, qui nous prend en charge à la fin du Service civique, sera là pour m aider à trouver la formation que je veux faire et les stages qui vont avec.» Et si tu devais résumer le dispositif TAMTAM en quelques mots? «Plaisant, découverte, amélioration.» 13

14 14 SociaLab 17 Mars 2015 LES CENTRES DE LOISIRS L activité qui réunit le plus d adhérents au sein des Centres Socioculturels de Belencontre et des Phalempins Julien, responsable des Centres de Loisirs Julien, les Centres de Loisirs, c est la première activité des Centres Socioculturels de Belencontre et des Phalempins. Depuis quand en es-tu responsable et quelle fut son évolution? Je travaille dans la structure depuis 1998 et je suis responsable de ce secteur depuis L évolution de l activité des Centres de Loisirs a été fulgurente, notamment avec notre extension sur le quartier des Phalempins, qui était jusqu alors dépourvu de structure proposant ce type d accueil. Au commencement, nous étions basés seulement au sein du Centre Socioculturel de Belencontre, lequel n avait pas la superficie qu il a actuellement. Il était beaucoup plus petit. Entre temps, la Municipalité nous a confié le bâtiment qui abrite aujourd hui le Centre Socioculturel des Phalempins, qui n était pas au départ une structure indépendante, mais simplement une annexe de son ainé de Belencontre. S ajoutant à l extension du site de Belencontre, notre capacité d accueil s est développée et naturellement nous avons adapté notre offre, afin de permettre à un maximum d enfants de profiter des Centres de Loisirs. En 2005, la Municipalité nous a octroyé les locaux de l école Paul Bert, puis en 2010, l école Michelet, pendant les vacances scolaires et les mercredis. La Ville a reconnu par là notre savoir-faire et a permis à chaque habitant d avoir un accès aux Centres de Loisirs à proximité de son domicile. Bien sûr, je pense qu au delà des capacités d accueil, c est sans aucun doute nos projets, notre programmation et la qualité d accueil qui ont attiré un grand nombre d usagers. Comment s articulent les activités proposées en Centres de Loisirs? Les Centres de Loisirs sont hiérarchisés en fonction de l âge : 3/4 ans, 5 ans, 6/8 ans, 8/10 ans, 10/12 ans et Ados. Que se soit pour les mercredis ou les périodes de vacances scolaires, notre équipe d animation thématise chaque période. Ce fil rouge, mis en œuvre dans chaque activité proposée, permet de solliciter l imaginaire de l enfant et c est essentiel. A cela, s ajoute un large panel d ateliers et de sorties en tout genre (modelage, stylisme, parcs d attractions, etc.). Chaque fin de période fait l objet d une finalité créative orientée sur la thématique choisie, mettant en avant le travail que l enfant a effectué et faisant participer les parents. Intégrer les parents au sein des loisirs de leurs enfants, c est l une de nos philosophies. Quelle est la force de ces Centres de Loisirs? Ce qui fait notre force, c est avant tout un gros travail de préparation en amont. Nous préparons notre programmation annuelle un an à l avance. Par exemple, au mois de Juin de cette année, nous effectuerons les réservations nécessaires pour l ensemble des mercredis et vacances jusqu au mois de Juin l année prochaine. Cette préparation inclut également une réflexion sur les thématiques que chaque jeune, quelque soit son âge, retrouvera d une manière ou d une autre dans toutes les activités proposées. Sensibiliser en amusant, tel est le fer de lance de nos Centres de Loisirs, que nous souhaitons à la fois distrayants et pédagogiques. Et en quelques chiffres? En quelques chiffres, pour un été, ce sont 840 fiches techniques réalisées au préalable, 18 réunions de préparation et 250 personnes mobilisées pour l encadrement des enfants. En terme de fréquentation, le succès est complet puisque nous enregistrons l été dernier 4800 inscriptions pour une fréquentation moyenne de 1200 enfants par semaine en Juillet et 850 enfants par semaine en Août.

15 17 Mars 2015 SociaLab 15 Laëticia, parent d un enfant fréquentant les Centres de Loisirs depuis 9 ans Que nous vaut une telle fidélité? Je réinscris Ethan tous les ans au sein de la structure, tout d abord parce que je suis une maman qui ne peut pas tout faire et les Centres de Loisirs m aident grandement à concilier travail et vie de famille. Ensuite, pour l épanouissement personnel de mon fils. Il y a une quantité d activités. Je n imagine pas qu un enfant puisse ne pas trouver une activité qui lui plaise Je le constate d autant plus car je ne suis pas de Tourcoing à la base et qu à Saint-Omer on ne nous proposait pas autant de choses! A titre personnel, je me rends vraiment compte de la chance que nous avons d avoir des structures comme les Centres Socioculturels de Belencontre et des Phalempins, dont le contenu des services est aussi riche et diversifié. Que pensez-vous de l équipe d encadrement? J ai toujours eu affaire à Julien, qui est très à l écoute. Chaque mercredi, j ai d ailleurs l occasion de faire le point avec lui et savoir si la journée s est bien passée. Je confie mon enfant en toute confiance, car je sais qu il sera bien encadré par une équipe d animateurs polis et motivés. Mon enfant est hyperactif et doit prendre un médicament chaque après-midi, ça n a jamais posé de problème. Ils se sont très rapidement adaptés et sont rigoureux sur ce point. Selon vous, qu est-ce qu apportent les Centres de Loisirs à votre fils? Les Centres Socioculturels l ont vu grandir et lui ont appris beaucoup de choses. Je pense qu ils jouent un rôle complémentaire de l école. Chaque mercredi, il apprend découvre de nouvelles activités, il se sociabilise. C est d autant plus bénéfique qu il est fils unique et que je ne pourrais jamais lui faire vivre seule autant d activités. Le facteur financier est aussi très important. A titre de comparaison, une sortie dans un parc d attractions avec lui me reviendrait trois fois plus chère si nous la faisions à deux. Joël Capon, Trésorier de la Banque alimentaire et membre du Conseil d administration de l Association de Gestion des Centres Socioculturels de Belencontre et des Phalempins Dans quel cadre collaborent la Banque Alimentaire et les Centres de Loisirs des CSC Belencontre et Phalempins? Dans le cadre de la collecte de denrées alimentaires. Ayant déjà un pied dans la structure, je travaillais déjà en étroite collaboration avec celle-ci dans le cadre des collectes annuelles. Je gérais la collecte dans deux magasins du secteur et quand un troisième magasin m a été confié, il nous a fallu des ressources humaines et matérielles supplémentaires pour assurer le bon déroulement de la collecte. C est donc tout naturellement que je me suis tourné vers les Centres socioculturels, lesquels m ont d abord mis à disposition une camionnette servant initialement au Chantier d insertion de la structure et un espace de stockage, puis, la Solidarité étant le thème des vacances de la Toussaint, une partie des animateurs a été sollicitée. 30 animateurs ont ainsi participé à l action et ont collecté pas moins de 800 kilos de nourriture sur deux jours. Une occasion unique de sensibiliser également animateurs et enfants aux notions de partage et de gaspillage alimentaire. Selon vous, quel rôle jouent les Centres de Loisirs dans le mieux vivre ensemble? Les Centres Socioculturels de Belencontre et des Phalempins ont cette spécificité de faire grandir les jeunes par le biais de multiples dispositifs éducatifs et notamment les Centres de Loisirs, dont l équipe d encadrement adopte la très intéressante démarche d associer les vacances à des thèmes d intérêt général adaptés à l âge et à la période concernée. 30 animateurs ont ainsi participé à l action et ont collecté pas moins de 800 kilos de nourriture sur deux jours. Une occasion unique de sensibiliser également animateurs et enfants aux notions de partage et de gaspillage alimentaire.

16 16 SociaLab 24 Mars 2015 Proxim aide est un dispositif de prévention et de médiation porté par les Centres Socioculturels de Belencontre et des Phalempins et cofinancé par L Acsé, le Conseil Régional Nord-Pas-de-Calais, la Ville de Tourcoing, la Fondation de France et le bailleur social VILOGIA. Karim, Coordinateur du dispositif Karim, pourquoi le dispositif Proxim aide a-t-il été mis en place et quels en sont les objectifs? «Proxim aide fut la résultante d une situation constatée lors de la rénovation du quartier Belencontre. En effet, l équipe du Centre socioculturel s est aperçue de l augmentation progressive d incivilités, de conflits de voisinage, parfois de violences. De plus, et face aux plaintes successives des habitants quant au comportement de certains jeunes, il convenait de mettre en place un dispositif de prévention et de médiation visant à enrayer ce processus dégradant pour le lien social. Par ailleurs, dans le cadre de la mutation urbaine qu a vécu le quartier, de nombreux nouveaux habitants ont fait leur arrivée et il nous paraissait essentiel de faciliter leur intégration, en contribuant au renforcement de la cohésion sociale. Enfin, suite à la construction du Collège Lucie Aubrac, de la Médiathèque Andrée Chedid et de la nouvelle plateforme sportive, il nous semblait opportun d assurer une présence aux abords de ces espaces de vie, afin que la cohabitation des différents publics se déroule sans encombre. L objectif principal du dispositif est donc de favoriser l émergence d un mieux vivre ensemble au sein du quartier en assurant la paix sociale.» Quels sont les rôles et les moyens d actions des médiateurs de proximité? «Par de la prévention et de la sensibilisation auprès des habitants, nos médiateurs de proximité entendent désamorcer prématurément les éventuelles situations conflictuelles. Pour cela, des équipes sillonnent donc le quartier et assurent une présence régulière sur des lieux repérés comme potentiellement sensibles. Ainsi, ils sont, par exemple, non seulement amenés à prévenir les éventuels conflits de voisinage en assurant une présence aux abords des logements collectifs qui composent le quartier, mais également en assurant une présence à la sortie des élèves du Collège Lucie Aubrac. Ils travaillent d ailleurs en liaison étroite avec les différents partenaires présents au sein du quartier, le personnel enseignant du Collège, le bailleur social VILOGIA ou encore le Conseil Local de Sécurité. C est d ailleurs avec les services de la Ville que la liaison est essentielle. Un dysfonctionnement constaté par nos équipes ou partagé par un habitant, c est une communication immédiate auprès du service Vitaville.» Proxim aide, c est aussi une passerelle Collège Lucie Aubrac pour l insertion professionnelle? «En effet, nos jeunes médiateurs sont missionnés au sein du dispositif par le biais d un Emploi d Avenir, à la suite d une orientation faite par la Mission Locale de Tourcoing- Vallée de la Lys. Au démarrage de l action, un diagnostic est effectué avec chacun des jeunes dans le but d envisager des orientations professionnelles. Tout au long de l engagement, nous les rencontrons régulièrement afin de faire un point sur leur situation, et ainsi les amener à entreprendre les démarches nécessaires au développement de leur projet professionnel (positionnement en formation, immersion en milieu professionnel, etc.). À cela s ajoute la participation à des modules de formation mis en place par «France médiation», dont les objectifs sont d améliorer leur adaptabilité au poste et de les professionnaliser dans leur fonction de médiateur. Un travail qui porte ses fruits puisque, cette semaine encore, l un de nos médiateurs a obtenu son titre professionnel de Technicien en Médiation Sociale.» Pour moi, Pro une présence nous avons un que nous som d une incivilité, les appeler à

17 24 Mars 2015 SociaLab 17 xim aide c est rassurante. Si problème et mes témoins nous pouvons tout moment. Mme Decarnin, Principale adjointe du Collège Lucie Aubrac Comment et dans quel but est apparue cette collaboration entre les Centres Socioculturels Belencontre-Phalempins et le Collège Lucie Aubrac? «C est à la création du collège Lucie Aubrac, suite de la fusion des établissements scolaires de l Europe et de Branly, que les Centres Socioculturels de Belencontre et des Phalempins nous ont souligné la problématique sociale suivante : comment allait-être ressentie l arrivée d un nouvel établissement et de ses 600 élèves par le voisinage? Fort d un partenariat sur plusieurs dispositifs anciennement établis avec le Collège Branly, les Centres Socioculturels nous ont naturellement paru être la solution la plus adaptée à nos besoins. Nous avons choisi Proxim aide pour pallier aux éventuels soucis de circulation liés aux élèves, circulation des vélos par exemple, ainsi qu aux comportements agités qui pourraient être mal perçus par les habitants du quartier. Ce dispositif nous permet, en effet, de nous assurer de la surveillance du parvis de l école qui, s étendant sur une assez grande surface, nous serait plus compliqué à gérer sans leur aide. Sur ce point, Proxim aide nous est d autant plus bénéfique que cette zone est la seule partie du Collège Lucie Aubrac visible par les riverains et automobilistes, donc explicitement l image de notre structure.» Quel est la plus-value de ce dispositif pour le Collège Lucie Aubrac? «Ce dispositif a d abord permis aux habitants de mieux appréhender l arrivée de l établissement dans le quartier. Les riverains constatent que le Collège est un espace de vie certes, mais qui, contrairement aux idées reçues, n est pas forcément un lieu où bagarres, incivilités et manques de respect sont monnaie courante.nous attachons une importance tout particulière à maintenir le respect du cadre de vie du voisinage. Ce dispositif assure une présence sur le parvis de l établissement complémentaire à celle dont nous disposons à l intérieur, ce qui rassure à la fois parents et riverains. La plus-value de Proxim aide, c est aussi la collaboration de notre Assistant de Prévention Sécurité avec les médiateurs, qui permet de traiter plus efficacement les différentes infractions commises entre élèves et nécessitant une aide externe [affaires de vol notamment].» Martine, habitante du quartier Pouvez-vous nous décrire votre quartier avant le lancement du dispositif Proxim aide? «Il résidait comme un sentiment d insécurité. Beaucoup de jeunes «zonaient» dans le quartier et commettaient régulièrement des incivilités. Le pire, c est que si on s y opposait, on en devenait la cible.» Quels changements avez-vous remarqué dans votre quartier depuis la mise en place du dispositif? «Pour moi, Proxim aide c est une présence rassurante. Si nous avons un problème et que nous sommes témoins d une incivilité, nous pouvons les appeler à tout moment. Je les ai d ailleurs appelé alors que deux personnes tentaient de rentrer par effraction chez des voisins! Ils ont été très réactifs et leur seule présence à réussi à les faire déguerpir. Leurs rondes constantes dans le quartier leur permettent d agir très rapidement. Ils sont très diplomates. C est le dialogue qui prime. C est à cette occasion que j ai eu l occasion de sympathiser avec eux et ils n hésitent pas à rendre service. La dernière fois, l un d entre eux m a aidé à monter un colis trop lourd pour moi.» En quoi cela améliore-t-il votre quotidien? «À titre personnel, avant, j appréhendais de sortir de chez moi, surtout à des heures tardives. Aujourd hui, ils m apportent une certaine quiétude. Même si je ne les vois pas ou de loin, je sais qu ils sont à proximité. Une véritable relation de confiance s est instaurée entre habitants et médiateurs.» Proxim aide, en un seul mot? «Disponibilité.»

18 18 SociaLab 31 Mars 2015 un dispositif qui FORMATION MISE À L EMPLOI sera prochainement mis en œuvre au cœur du quartier des Phalempins : la FME-Tourcoing (Formation et Mise à l Emploi). On vous éclaire! Sylvie, responsable du développement du dispositif Sylvie, peux-tu éclairer nos lecteurs sur la raison d être de cette structure? Selon l INSEE, la Région Nord-Pas-de- Calais, plus jeune région de France, possède le deuxième taux de chômage le plus élevé au niveau national avec 12,8% d actifs sans emploi, comprenant la part de chômeurs de moins de 26 ans la plus élevée de l hexagone. Nous avons aussi observé qu un jeune de quartier prioritaire sur quatre est au chômage ou inactif, contre un sur huit dans les autres quartiers d une même agglomération. Parallèlement à ces facteurs conjoncturels, notre expérience dans le domaine de l insertion professionnelle et les constats faits au quotidien par l équipe de professionnels de l AGCSCBP nous ont montré qu une fracture subsistait entre jeunes actifs en recherche d emploi et structures de droit commun. En effet bon nombre de jeunes repérés par ces institutions ne vont pas jusqu au bout de leur processus d insertion. L ensemble de ces éléments nous ont conduits à mener une réflexion sur la façon d accompagner ces jeunes en vue de faciliter leur accès à une formation et/ou un emploi durable. Nous avons pris cette initiative d autant plus naturellement que l insertion professionnelle est, depuis plusieurs années, l une des priorités de notre structure. En effet, la FME matérialise notre volonté de développer un panel toujours plus large de dispositifs d insertion professionnelle, en proposant un nouveau mode d accompagnement des jeunes vers leur premier emploi, mais l objectif est au préalable de donner la considération nécessaire et légitime à leurs situation et à leurs projet. Quel sera son mode de fonctionnement? Dans un premier temps, nous repérons les jeunes NEET (Not in Education, Employment or Training) de moins de 26 ans présents sur la Commune de Tourcoing et la Vallée de la Lys. Notre périmètre de recherche s étend de notre vivier de jeunes impliqués dans les activités des Centres Socioculturels à ceux repérés par nos divers partenaires et par nos équipes de médiation présentes sur le territoire. C est une véritable passerelle qui sera prochainement créée entre le dispositif Proxim aide et celui-ci. Une fois mobilisés, ces jeunes bénéficient, sur

19 31 Mars 2015 SociaLab 19 une durée de six mois, d un accompagnement socioprofessionnel et d un suivi individualisé adaptés à leurs projets, via des rencontres régulières (au minimum deux par semaine) avec notre équipe de professionnels spécialement dédiée à la FME. Chronologiquement, la première semaine, les jeunes adhérents de la FME intègrent une phase de remobilisation par le biais d un coaching spécifique réalisé par des professionnels. Cette étape vise essentiellement à développer leur motivation et leur implication dans l accompagnement qui leur sera proposé. Une fois cela réalisé, nous nous affairerons à lever les freins à l emploi de chacun d entre eux pour ensuite les amener vers des Actions Collectives d Insertion Professionnelle, dont l enjeu est de développer et valoriser leurs compétences. Naturellement, la finalité de ce processus est leur insertion en entreprise. Concernant cet objectif, qu est-ce qui fait l originalité de la FME au regard des autres structures de droit commun déjà existantes? Premièrement, la FME Tourcoing ne se présentera pas comme un guichet institutionnel pour les jeunes sans emploi, mais bien comme un espace ressource capable d aller au-devant des potentiels bénéficiaires et se voulant être un trait d union avec le monde de l entreprise. Par le développement d un réseau d entreprises, nous souhaitons mettre l Entreprise au cœur du projet et proposer, aux jeunes bénéficiaires, des rencontres régulières avec des professionnels et entrepreneurs de la Métropole lilloise. La FME Tourcoing se veut être un lieu de partage d expérience et de connaissance, proposant un accompagnement au cours duquel l immersion en entreprise sera obligatoire, car c est en plongeant en son sein que ces jeunes seront le plus à même d assimiler ses codes et de comprendre les attentes du marché du travail. Mme Sourida HAMMOUDI, Chef du Service Educatif et Prévention de l AAPI (Association d Animation, de Prévention et d Insertion) Qu est-ce qu apportera un dispositif comme la FME au quartier des Phalempins? Je pense que l apport premier, c est une réponse adaptée pour les jeunes du quartier des Phalempins et, plus largement, pour les jeunes Tourquennois les plus éloignés de l emploi. Ils en sont éloignés soit parce qu ils ont des difficultés sociales qui doivent être traitées au préalable, soit parce que le dialogue avec les structures de droit commun déjà existantes s avère être un peu compliqué à nouer, alors même qu ils auraient les compétences nécessaires pour l emploi. L accompagnement proposé par la FME va permettre de travailler les quelques freins qui subsistent. En quoi le dialogue entre ces jeunes et les structures de droit commun n est-il pas évident? Parce que quand ils s adressent à ces structures, ils attendent d elles une attention toute particulière à leurs situations et une réponse immédiate à leurs problèmes et celles-ci, au regard du nombre de personnes accueillies, ne peuvent pas forcément fournir un tel accompagnement. Il faut le plus souvent passer par plusieurs rendez-vous successifs dans le but d analyser la situation en question avant que ne soit formuler une proposition et c est généralement au cours de ce processus que ces jeunes décrochent. Pourquoi et comment allez-vous collaborer avec l AGCSCBP dans le cadre de ce dispositif? De manière générale, un Centre Socioculturel est toujours un partenaire privilégié pour un Club de Prévention et d autant plus les Centres Socioculturels Belencontre-Phalempins, qui ont notamment développé ces dernières années, parallélement à leur Axe Loisirs traditionnel, un véritable axe de travail sur l insertion. Le développement de ce dernier marque l ambition de la stucture de s adapter à la conjoncture actuelle. L AAPI et moimême ne pouvons qu être favorable à cela. Le partenariat lié dans le cadre de la FME s est fait naturellement, puisque la population à laquelle entend répondre le dispositif et celle avec laquelle nous travaillons chaque jour. L AAPI travaillera en amont en créant le premier contact, en désarmorçant les premiers freins les plus évidents et en orientant vers le dispositif. Quelle est, pour vous, la plus-value de cette collaboration? A l AAPI, nous avons une connaissance pointue de la population que nous accompagnons et à qui la FME se destine. Nous avons d ailleurs déjà travaillé à lever les freins à l emploi de certains jeunes. Cependant, une fois ces freins levés, il est nécessaire de mener un véritable travail d insertion professionnelle et cela sort de notre domaine de compétence. C est ici que la FME intervient. Florian, jeune bénéficiaire du dispositif Florian, quel fut ton parcours avant ton entrée dans le dispositif FME? J ai d abord passé un bac STG à Roubaix, option CGRH (Communication et Gestion des Ressources Humaines), puis je me suis redirigé vers un BTS Hôtellerie et Restauration au lycée hôtelier du Touquet. J ai passé ce BTS en trois ans, dont une année de remise à niveau, pour finalement l obtenir en juin Après ça, j ai eu une période un peu plus creuse, ponctuée par deux ou trois jobs intérimaires sans rapport avec l hôtellerie ni la restauration. Ce n était pourtant pas faut d avoir envoyé bon nombre de CV dans ce secteur Sans aucun retour. C est pourquoi, quand on m a proposé de faire partie du dispositif FME en février dernier, j ai accepté sans hésiter. Aujourd hui, qu est-ce que t apporte la FME? La FME m a mis dans les meilleurs conditions pour trouver un emploi. Elle m a appris à bien rédiger un CV, à bien me comporter en entretien d embauche via des simulations Elle m a aussi incité à m intéresser de plus près aux structures de droit commun, en m apprenant, par exemple, à me servir des sites de Pôle Emploi ou de la Mission Locale. Tout est fait pour qu on puisse s en sortir et pour preuve, en même moins de deux mois, la FME m a mis en contact avec deux entreprises. J ai d abord eu un poste de serveur au restaurant «Le Festival» à Tourcoing, mais je me suis rendu compte que ça ne correspondait pas à ce que je souhaitais faire. Aujourd hui, j ai été embauché en CDI pour un poste en cuisine au Crocodile de Tourcoing, actuellement en cours de construction. Comment imagines-tu ton avenir? Je pense travailler dans le secteur de la restauration pendant quelques années, mais pas éternellement. J ai pas mal de projets en tête! Je pense notamment à reprendre mes études ou à tenter l aventure à l étranger et vu ce que la FME a fait pour moi jusqu à présent, je sais que je pourrai compter pour m accompagner dans mon projet. Je n aurais d ailleurs jamais imaginé de telles perspectives avant mon entrée dans ce dispositif. Si tu devais décrire la FME en seul mot J hésite entre originalité et accompagnement.

20 M. Didier RUESTCH, Président de l association

21 7 Avril 2015 SociaLab 21 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE Nos projecteurs se tournent sur les bénévoles de l Association de Gestion des Centres Socioculturels. Au coeur de notre vie associative dont ils en sont la richesse, ils nous parlent de leurs parcours, de leurs engagements respectifs et nous délivrent leurs définitions de l Assemblée Générale. M. Didier RUESTCH, Président de l association Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur vous et sur votre parcours au sein de l association? «J ai commencé ma vie professionnelle comme serrurier-soudeur et, parallèlement, je suivais des cours du soir pour devenir traducteur en allemand et en anglais. Cela m a permis de travailler dans une entreprise de transport international, puis dans l exportation de textile. Après ça, j ai trouvé un emploi aux ASSEDIC et j y suis resté toute ma fin de carrière. Je n étais d ailleurs plus très loin de la retraite quand j ai décidé de reprendre une activité physique, ce que j ai fait en m inscrivant aux cours du sport du Centre Socioculturel. En voyant toute la vie qui s en dégageait, j ai pris l initiative de m investir de plus en plus dans la structure. D abord, en animant l activité Randonnée, puis en intégrant l un des Conseils de Centre, pour ensuite faire partie du Conseil d Administration, en tant que simple membre tout d abord, puis Viceprésident et, aujourd hui, en tant que Président.» L Assemblée Générale de l Association de Gestion des Centres Socioculturels de Belencontre et des Phalempins, qu est-ce que cela représente selon vous? «L Assemblée Générale est un moment de rencontre privilégié entre habitantsadhérents, professionnels de la structure et partenaires. C est le moment au cours duquel on leur transmet les résultats de ce qui a été fait durant l année et ce que l on prévoit pour l année à venir. Un réel moment d échange par lequel nous souhaitons montrer le travail fait pour le mieux vivre ensemble. En ce sens, l Assemblée Générale est un moment privilégié pour l expression des habitants.» Pour vous, quels furent les moments importants de cette année 2014? «Pour moi, ce fut la concrétisation du dispositif Tam-Tam, qui fonctionne très bien, le dispositif Rebond, en plein essor également et Les Tables de la Concertation, qui constituent, pour nous, une réelle fierté, puisque nous sommes parmi les douze structures sélectionnées au niveau national pour porter cette expérimentation.» L AGCSCBP est une structure en plein essor. Qu est-ce qui permet un tel développement? «Nous aspirons à dégager un certain dynamisme et à être à l écoute des personnes. Nous avons la chance d avoir une équipe de professionnels qui innove bien. Ce n est pas pour rien si nous sommes le premier Centre Socioculturel de France. Le nombre d adhérents de la structure prouve, je pense, qu ils sont satisfaits de l accueil et des services proposés. Ils n hésitent d ailleurs pas à en parler autour d eux et contribuent ainsi à son développement.» Plus qu un Centre de loisirs, l AGCSCBP, c est aussi l insertion professionnelle, la lutte contre le décrochage scolaire ou encore le pouvoir d agir des habitants. Quel est le fil conducteur de toutes ces actions? «Le fil conducteur de toutes les actions que nous menons au sein des Centres Socioculturels est le bien-être de tous, quel que soit l âge. Par ailleurs, nous n avons pas vocation à rester statiques, mais plutôt à nous positionner comme un laboratoire de recherche d actions. Tous les jours, nous inventons des modes d action afin de créer du lien, favoriser l accès à la culture ou l insertion professionnelle. La structure ne se contente pas de répéter de manière cyclique les choses à faire au cours de l année, mais s affaire à s inscrire dans une démarche d innovation sociale permanente. Un développement et une démarche qui nécessitent de travailler avec de nombreux partenaires, publics ou privés. Tout cela est possible parce que l on nous fait confiance, parce qu on dégage un savoir-faire et une envie de réussir qui provoque de l empathie. Nous développons une véritable logique d entrepreneuriat social, qui consiste à développer des activités viables afin de répondre aux besoins sociaux du territoire, avec pour objectif commun, la mise en valeur des richesses de chacun. Les Centres Socioculturels doivent être un espace d émancipation et d expression. J ai eu l occasion de le constater au cours des ateliers organisés pour la réalisation du livre mémoire sur le quartier des Phalempins, au cours desquels certaines personnes, qui n osaient pas s exprimer, ont pris la parole et se sont découvert des capacités dont elles n avaient pas conscience.» Quel est l intérêt de la présence d un Centre socioculturel au sein du quartier? «Le Centre Socioculturel, dans un quartier, est en première ligne. Nous sommes en relation directe avec les personnes qui y vivent. Si les Centres Socioculturels n existaient pas, ça irait peut être un peu plus mal dans certains quartiers, parce que nous sommes proches des gens, parce que nous sentons ce qu il s y passe réellement, alors que certaines institutions ont une vue plus lointaine et peut-être pas assez rapprochée des réelles préoccupations quotidiennes des habitants. En ce sens, je dirais que le Centre Socioculturel fait, en quelque sorte, de la microchirurgie.»

22 22 SociaLab 7 Avril 2015 «C est de la chaleur humaine, de la qualité d écoute, le plaisir de se retrouver ensemble, le plaisir de partager.» Un Centre socioculturel vu de l intérieur, qu est-ce que ça donne? «C est de la chaleur humaine, de la qualité d écoute, le plaisir de se retrouver ensemble, le plaisir de partager.» Quel est l intérêt de vous investir dans le Centre socioculturel avec des professionnels, vous, bénévoles du Conseil d Administration? «Quand on sent qu une équipe est performante, motivée et qu on voit que les adhérents le ressentent, on se dit qu on est content d être là où on est. Chacun a sa place, chacun a sa fonction, si on peut faire avancer la machine c est toujours intéressant. Modestement nous, bénévoles, essayons de faire progresser les choses, à notre niveau.» Si vous aviez un message à passer à toute l équipe de l AGCSCBP et aux adhérents? «Sans les équipes en place, on ne pourrait pas faire ce qu on l on fait. C est justement ce qui fait la richesse du Centre Socioculturel aussi, c est la motivation de l équipe salariée. On sent qu il y a de la solidarité, on sent qu il y a une envie de faire et ça, je pense que nos adhérents le ressentent. Ça ne peut être que bénéfique. Si j avais un message à passer aux salariés, je leur dirais de continuer à aller de l avant, continuer à s impliquer comme ils le font. Ils sont un bel exemple et peuvent être fiers de ce qu ils font au quotidien. Aux adhérents, je leur dirais que la porte du Centre Socioculturel leur sera toujours ouverte et que, quel que soit leurs demandes ou leurs attentes, nous serons toujours là, dans la mesure du possible, pour y répondre.» Les regards croisés de Denise et Marie- France, bénévoles de l association Ata ipiderferummandit firium ciem etiam igilicam, nostri, dan Catus Mae Que faites-vous au Centre Socioculturel? M-F : «J anime un atelier couture et, cette année, j aide à monter des projets collectifs pour le secteur Petite enfance. Nous avons cousu, par exemple, des bavoirs et des draps housses pour les enfants.» D : «J y suis rentré y a plus de 10 ans. J ai commencé par faire un peu d informatique, puis j ai sympathisé avec d autres adhérents et je me suis impliqué ensuite dans Octobre Rose (campagne de lutte contre le cancer du sein). J y ai tout de suite pris goût, à tel point que, par la suite, j ai passé avec le Centre socioculturel une formation de femme relais pour pouvoir m investir dans d autres actions de prévention et de sensibilisation, comme l Ecole des Consommateurs, projet européen anti-gaspillage. J ai aussi participé à l écriture du livre mémoire du Quartier de Belencontre, en relatant tout ce que j ai vu au cours des 80 dernières années, c est-à-dire depuis que je vis dans ce quartier. J ai aussi participé, avec toute l équipe de professionnels du Centre socioculturel, au congrès national des Centres sociaux à Lyon, où nous avons décidé de mettre l accent sur le Pouvoir d agir des habitants. Enfin, plus récemment, j ai participé à la création du géant Augustin de Belempins.» Qu est-ce qui vous motive à être bénévole de l AGCSCBP? M-F : «Je fais ça depuis que j ai participé à la création du livre mémoire du quartier des Phalempins. Vous savez, je suis veuve et je vis seule, il fallait que je trouve une occupation.

23 7 Avril 2015 SociaLab 23 Ata ipiderferummandit firium ciem etiam igilicam, nostri, dan Catus Mae Je trouve ça normal ce que je fais pour le Centre socioculturel et ses adhérents. Quand je peux aider quelqu un et que cette personne est heureuse, je le suis également. Je suis vraiment contente quand je viens au Centre socioculturel, parce qu en plus de m occuper, ça m a permis de me faire des nouvelles connaissances. Je suis une personne simple et l avantage ici, c est qu on est tous au même niveau. Il y a une forte cohésion de groupe, personne n est laissé de côté. Puis je m entends aussi très bien avec tous les professionnels qui nous entourent.» D : «Comme je vous le disais avant, j ai très vite pris goût à ce genre d activités. C est assez surprenant parce que, si vous m aviez proposé de faire du bénévolat quand je travaillais, je n aurais pas du tout accepté. J ai rapidement trouvé des gens avec qui je m entendais bien. C est ça aussi l avantage, le contact avec les autres. Puis les gens qu on fréquente, on finit par plus que les apprécier, ça devient plus que des amis. Ils peuvent compter sur nous et nous pouvons compter sur eux. C est intéressant de côtoyer des gens qui viennent de tout horizon. C est enrichissant. Avant de le faire, je ne savais pas que j aimais le bénévolat.» Selon vous, à quoi sert une Assemblée Générale? Centre socioculturel se met un petit peu à nu et expose à ses adhérents ce qu il s est passé l année dernière et ce qu ils attendent.» Qu est-ce que vous attendez du Centre socioculturel pour l année à venir? M-F : «Tout ce que je demande pour l année prochaine, c est que l atelier Couture continu, parce que j aime vraiment l animer. Parce que la couture c est toute ma vie. J en fais depuis mes 14 ans et le Centre socioculturel me donne aujourd hui l occasion de transmettre ce que je sais.» D : «Que le Centre socioculturel fasse encore du loisir, mais pas que. L Assemblée Générale sert aussi à montrer à tout le monde que l on ne fait pas que du loisir. Beaucoup de gens n en ont pas conscience et je trouve ça important de les informer sur le sujet. Le Centre socioculturel développe beaucoup de nouveautés, ça serait bien que ça continu. Que tous les habitants continuent à être satisfaits.» Le Centre socioculturel en un seul mot? M-F : «Découverte.» D : «Un seul c est pas assez. Efficacité, soutien, convivialité, révélateur.» M-F : «Pour moi, elle sert à rapprocher les personnes qui y travaillent et les habitants. C est bien de faire ce genre de réunions, c est un moment privilégié pour s exprimer» D : «L Assemblée Générale sert à voir les réussites de l année, que les projets en cours sont toujours d actualité, qu on ne laisse rien tomber. C est un événement important ou le

24 24 SociaLab 14 Avril 2015 CHANTIER D INSERTION Atelier Chantier d Insertion dans le secteur du Second-Œuvre et du Nettoyage en Bâtiment. Dispositif d insertion par l activité économique, le Chantier d Insertion est devenu, en une quinzaine d années, le pilier de l activité d insertion professionnelle de l Association de Gestion des Centres Socioculturels de Belencontre et des Phalempins et une véritable réussite dans le secteur de l entrepreneuriat social. Gino DELLE DONNE, Coordinateur, Bader MOURID, partenaire et Jonathan DE OLIVEIRA, salarié bénéficiaire, nous en parlent Gino, Coordinateur du dispositif Gino, peux-tu, tout d abord, nous dire quelques mots de présentation au sujet du Chantier d Insertion? «Le Chantier d Insertion est un dispositif d insertion par l activité économique. Nous assurons l accueil, la formation, l encadrement technique et l accompagnement social des personnes que nous embauchons. On peut voir ça comme une passerelle, pour des jeunes et des adultes, vers une embauche dans une entreprise classique en bâtiment. Le but, c est d amener les bénéficiaires du dispositif à suivre une formation qualifiante tout en se construisant une expérience professionnelle dans le Second- Œuvre et le Nettoyage directement sur de véritables chantiers. Au-delà de ça, il faut aussi voir, dans le Chantier d Insertion, une école du savoir-être professionnel. On y acquiert les notions de ponctualité, de conscience professionnelle et de sens du collectif. Le Chantier d Insertion, c est un dispositif au centre d un véritable maillage partenarial. En une année, c est en général pas moins de 10 Comités de pilotage avec l ensemble de nos partenaires, qui sont organisés.» Un partenaire historique? «Sans conteste, le bailleur social VILOGIA. C est la première entreprise qui nous a fait confiance. D abord dans des missions de nettoyage dans des immeubles de Tourcoing, puis dans des missions de rénovation de parties communes. Une relation de confiance qui a amené VILOGIA à nous recommander auprès de l entreprise NORPAC pour les clauses d insertion dans le cadre du Plan de Rénovation Urbaine du quartier de Belencontre.» Quelles formations les ouvriers sont-ils amenés à suivre pendant leur passage au sein du Chantier d Insertion? «Les ouvriers du Chantier d Insertion ont l opportunité d intégrer des formations individualisées ou collectives adaptées à leurs projets professionnels. En 2015, au regard des besoins récurrents observés chez nos salariés, nous avons mis en place un plan de formation collectif, en partenariat avec l AFPA [Association pour la Formation Professionnelle des Adultes], lequel a pour objectif de délivrer à 12 jeunes le titre professionnel d Agent d Entretien du Bâtiment. Une formation généraliste, qui permet d acquérir les bases techniques élémentaires pour pouvoir être rapidement opérationnel sur un chantier. Elle équivaut à un CAP. Cette année, ce sera pas approximativement euros qui seront alloués à la formation.» Professionnalisant et formateur, mais qu est-ce qu il en est de l accompagnement social maintenant? Sur quelles dimensions travaille l AGCSCBP dans le cadre du Chantier d Insertion? «Parce que chaque personne intégrant le dispositif a une situation sociale différente, l équipe salariée de l AGCSCBP suit chaque ouvrier de manière individuelle. Le but de cet accompagnement est de lever les éventuels freins sociaux à l emploi que peut avoir la personne. Cela peut concerner le logement, la santé ou encore la gestion budgétaire. Avec le suivi Formation et Recherche d emploi, le Chantier d Insertion, c est un accompagnement global vers l insertion professionnelle sur le secteur marchand. Plus simplement, nous mettons tout en œuvre pour concrétiser le projet professionnel des personnes qui l intègrent, afin qu ils trouvent un emploi stable.» Bader MOURID, Ingénieur Travaux Comment s est mise en place la collaboration entre NORPAC et l AGCSCBP? «Notre collaboration a débuté lors du Projet de Rénovation Urbaine de la barre d habitations «Euclide» sur le quartier de Belencontre, porté par l ANRU [Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine]. Dans le cadre de l appel d offres lancé par le bailleur social VILOGIA, nous devions assurer des heures d insertion au cours du chantier et ce dernier nous a orienté vers l Association de Gestion, avec laquelle il avait déjà collaboré non seulement via le Chantier d Insertion mais également dans la mise en œuvre d une mission de Pilotage social.»

25 14 Avril 2015 SociaLab l équipe salariée de l AGCSCBP suit chaque ouvrier de manière individuelle. Gino, Coordinateur du dispositif (à gauche) Jonathan, salarié du dispositif (à droite) Aujourd hui, êtes-vous satisfait de cette collaboration? «Oui. Même si certaines choses restent à consolider, nous constatons une belle évolution des ouvriers du Chantier d Insertion. Nous sommes satisfaits du service proposé.» Comment voyez-vous le futur avec notre structure? «Nous souhaitons, tout d abord, communiquer positivement, auprès de nos partenaires, sur ce dispositif, qui, pour nous, tient ses promesses. Pour l instant, ça marche bien entre NORPAC et l Association de Gestion. Nous n en sommes donc sans doute pas à notre dernière collaboration.» Jonathan, salarié du dispositif Jonathan, quel fut ton parcours avant d intégrer le dispositif? «Niveau études, j ai passé un CAP Menuiserie, mais le système scolaire ne me plaisait pas. J ai voulu commencer à travailler très jeune. J ai fini par arrêter l école du jour au lendemain pour trouver un travail et me lancer dans la vie active. En plus de mon CAP Menuiserie, j avais déjà une petite expérience dans le bâtiment en ayant travaillé quelque temps avec mon père, qui, lui aussi, travaille dans ce domaine. C est par le biais de la Mission Locale que j ai finalement intégré le Chantier d Insertion.» Qu est-ce qui a changé pour toi après ton intégration au sein du Chantier d Insertion? «J ai d abord commencé par découvrir ce qu était réellement le monde du travail. La rigueur qu on te demande, le respect des horaires, du matériel, de tes collègues. Très vite, j ai aussi dû apprendre à être autonome. A l inverse de l école, il n y a pas toujours quelqu un derrière toi pour te pousser au travail. C est un coup à prendre. A côté de ça, j ai aussi appris à travailler en équipe. Enfin, l avantage du Chantier d insertion, c est aussi de toucher un peu à tout et donc de se faire un peu d expérience dans plusieurs domaines.» Aujourd hui, quelles sont tes perspectives d avenir? «J ai prévu de passer une formation pour devenir Encadrant technique sur le Chantier d Insertion, mais je ne veux pas avoir ce poste directement après mon diplôme. J aimerais d abord perfectionner tout ce que j ai appris sur le terrain, dans le but de pouvoir donner de meilleurs conseils par la suite.» Si tu devais me décrire l action du Chantier d Insertion en un seul mot? «Apprentissage.» 25

26 26 SociaLab 21 Avril 2015 PILOTAGE SOCIAL Une activité méconnue mais pourtant développée depuis plusieurs années au sein de l Association de Gestion des CSC Belencontre-Phalempins, auprès de partenaires comme NORTEC INGENIERIE, VILOGIA, LOGIFIM ou encore NOREVIE. On vous en dit un peu plus à travers quelques témoignages... Louis, Responsable du service Louis, qu est-ce que le Pilotage social? «Le Pilotage social, c est un service que nous développons depuis quelques années et qui consiste à accompagner les locataires au cours d une opération de réhabilitation, comme celle réalisée sur le quartier de Belencontre à Tourcoing. L objectif de cet accompagnement est d informer le locataire sur le projet, les loyers, les aides personnelles, les futures interventions sur le site et, en particulier, celles relatives à son propre logement. C est aussi susciter la participation des locataires et les rassurer, afin qu ils perçoivent les différentes interventions sur leur propre logement comme une amélioration et non pas comme une gêne ou une «agression» dans leur vie quotidienne. Nous sommes missionnés, par les bailleurs sociaux ou les maitres d œuvres, afin d écouter, comprendre et intégrer au processus de réalisation toute particularité formulée par un locataire.» Comment est né ce service? «Il est né de premières expériences avec LMH et VILOGIA dans la cadre de réhabilitations sur le quartier des Orions et sur la résidence La Potennerie à Roubaix, mais s est véritablement développé avec la réhabilitation de la barre Euclide au sein du quartier de Belencontre, dans le cadre de l ANRU. VILOGIA, le maître d ouvrage, et NORPAC, l entreprise générale, étaient soucieux de garantir le bien-être des locataires et le cadre de vie du quartier durant les travaux. Ils se sont donc adressés à nous afin de savoir si nous étions intéressés par la mission de Pilote social. En effet, depuis quelques années, les bailleurs sociaux et les entreprises se sont familiarisés avec cette démarche de concertation, mais leurs seules compétences ne suffisent pas. Au-delà des compétences techniques qui sont nécessaires, une opération de réhabilitation nécessite également de la compréhension, des qualités de communication, un peu de psychologie, un souci d écoute permanent et une faculté d adaptation aux situations évolutives des locataires. En cela, nous retrouvions certains aspects de la mission du Centre socioculturel et donc les qualités nécessaires pour mener à bien la mission de Pilotage social. Je pense que ces deux casquettes, celle de Centre socioculturel et celle de Pilote social, nous ont permis de garantir une véritable continuité dans la vie de quartier, alors même qu il connaissait de profondes mutations, des départs et des nouvelles arrivées.» Peux-tu nous expliquer un petit peu plus en détail les grandes étapes à suivre dans la mise en œuvre de la mission de Pilotage social «Notre mission se décompose en deux phases. La première est la phase d étude, au cours de laquelle nous nouons les premiers contacts avec les locataires et établissons un diagnostic social de chacun d entre eux. Diagnostic social qui nous permet de connaitre la situation familiale, les besoins et attentes du locataire. Cette phase est aussi l occasion d intervenir en soutien du bailleur social concernant les éventuels relogements ou éventuelles mutations. Ensuite, vient la phase travaux, au cours de laquelle nous assurons au quotidien l information des locataires et un accompagnement dans leurs démarches liées à la réhabilitation, mais aussi la gestion des déménagements et réemménagements lorsque celle-ci se déroule en opération tiroir, ainsi que l organisation des visites des logements témoins ou encore la réalisation du «journal de la réhabilitation», support de communication qui permet aux locataires de suivre l avancement des travaux. L objectif de cet accompagnement est d informer le locataire sur le projet, les loyers, les aides personnelles, les futures interventions sur le site et, en particulier, celles relatives à son propre logement

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