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1 N 72 - Décembre 2015 SOMMAIRE Actualité Ecophyto 1 Actualité réglementaire 3 Actualité technique 4 La DRIAAF vous souhaite de bonnes fêtes Actualité Ecophyto Conférence «objectif zéro phyto» Comment anticiper sur le nouveau contexte réglementaire applicable au 1 er janvier 2017, tel était le thème de la conférence organisée par la revue Paysage Actualités à Paris le 16 novembre dernier. La journée a débuté par une présentation relative à Versailles où, la nappe phréatique étant proche de la surface (zone historiquement marécageuse), le transfert des substances peut y être rapide. Cette ville a lancé la démarche zéro phyto en 2002 avec un arrêt des traitements insecticides et fongicides sur les plantes à massif. Cette démarche a été progressivement étendue aux autres espaces jusqu au zéro phyto, y compris dans les cimetières à partir de Les habitants, qui disposent en moyenne de 167 m 2 de jardin, ont également été incités à se passer des pesticides. La ville de Versailles affirme que le passage au zéro phyto, accompagné d un changement de pratiques, n a pas engendré de coûts supplémentaires. Les jardiniers municipaux proposent eux même les végétaux qu ils souhaiteraient planter. Ils sont formés à la biodiversité et à la reconnaissance de la flore et de la faune qu ils sont amenés à rencontrer sur le terrain. Cela facilite leur adhésion aux changements de pratiques dont ils deviennent les acteurs. Quelques exemples de changements de gestion des espaces : - paillage systématique des massifs, - arrêt des arrosages automatiques (l eau d arrosage est issue de la récupération de l eau de pluie), - moins de tontes et de déchets verts : la société BioYvelines récupère les déchets de tonte et autres déchets verts et les rend à la ville sous forme de compost. Quelques déchets verts sont distribués aux cantines universitaires qui fabriquent leur compost. - éducation des jeunes : plusieurs dizaines d écoles ont un potager et y travaillent avec les élèves. - passage de m 2 à m 2 de massifs fleuris en 10 ans (obtention de la 4 ème fleur du label Villes et villages fleuris). Bien que la ville de Versailles n ait pas eu d augmentation du coût pour la gestion des espaces suite au changement des pratiques, ce n est pas le cas d autres villes. A titre d exemple Nantes a dû accorder 10 % de budget supplémentaire avec le passage au zéro phyto. Le cabinet d expertise Vecteur Plus, qui suit tous les appels d offres publics, a fait un point sur le marché des produits phytopharmaceutiques dans le secteur public : selon eux il y aurait eu 28 % de baisse des achats en 3 ans, avec les démarches de réduction engagées mais aussi les difficultés financières de certaines collectivités. En volume, les commandes se répartissaient comme suit : - 78 % par les communes, - 11 % par l Etat, les établissements de santé, - 6 % par les intercommunalités, - 3 % par les Conseils territoriaux (régions, départements), - 1 % par les bailleurs sociaux. L Île-de-France serait la 2 ème région acheteuse de produits phytopharmaceutiques «publics», avec une baisse de 13 % entre 2012 et Directrice de la publication : Marion ZALAY Rédaction : Bertrand HUGUET - Pauline BODIN Direction régionale et interdépartementale de l alimentation, de l agriculture et de la forêt d Ile-de-France / Service régional de l alimentation 18, avenue Carnot CACHAN CEDEX Contact : sral.draaf-ile-de-france@agriculture.gouv.fr

2 Lors des échanges avec la salle, il a été souligné qu il était évidemment moins complexe pour les collectivités de s affranchir des produits phytosanitaires que pour le monde agricole qui dispose de peu de solutions alternatives pour maintenir le niveau de production. En outre les traitements en ville posent un problème de santé publique direct car ils sont au plus près des populations, avec un nombre de personnes exposées potentiellement important. Pour aller vers le zéro phyto en ville, la réglementation est un levier indéniable mais il y en a d autres, notamment les démarches collectives (chartes, labels). Se préparer au zéro phyto demande un important travail en amont et en aval, en équipe pluridisciplinaire. Il faut faire évoluer les figures paysagères ; il n est plus par exemple question de concevoir des lignes d arbres monospécifiques. La difficulté reste les jardins historiques dans lesquels il faut s adapter tout en respectant l héritage horticole. Par exemple dans le potager de Versailles, les buis décimés par la pyrale ont été remplacés par des plantes aromatiques. Les espaces verts d entreprises n étant pas ouverts au public, ils n entrent pas dans le cadre de la loi Labbé. Toutefois il peut y avoir des initiatives privées, tel celle présentée par l entreprise Suchard : ses engagements ont été choisis en concertation avec les employés et ont conduit à un changement de l aménagement de leurs espaces verts. La communication, en interne et en externe, est primordiale dans ce genre de démarche. Le conseil départemental de la Mayenne a présenté sa démarche pour le fauchage des bords de route. Il a investi dans du matériel expérimental en 2012 pour faucher et récupérer les déchets végétaux (coût euros) et l a adapté en fonction des difficultés de terrain. La valorisation des broyats des bords de route s effectue par : - la coopérative de déshydratation de la Mayenne (CODE- MA) qui propose la fabrication à partir de ces broyats de combustibles pour chaudières, - la méthanisation - la fabrication de compost Mayenne Nature Environnement qui réalise des suivis faunistique et floristique sur les bords de route indique que la mise en place des bonnes pratiques (gestion différenciée, fauchage tardif) a permis une augmentation de la biodiversité. Le dernier sujet portait sur la végétalisation des cimetières ainsi que sur ses atouts et contraintes pour le gestionnaire, avec le témoignage de la ville de Montrouge. Le cimetière de Montrouge couvre 7,5 ha. Un engazonnement des allées a été réalisé. Afin d éviter d avoir à enlever les graviers (coût important), ils ont été recouverts de substrat avec plantation d un gazon peu exigeant en éléments nutritionnels et en eau. Il a été mis en place des prairies fleuries dans certains espaces du cimetière et des nichoirs à oiseaux. Le cimetière devient un espace vert de la ville. La communication auprès du public est également importante. 2 Réunion observateurs ZNA Le 11 novembre dernier a eu lieu la réunion annuelle des observateurs du réseau épidémiosurveillance en zones non agricoles, qui comprend une vingtaine d observateurs réguliers (techniciens de collectivités locales ou de communautés d agglomérations, gestionnaires d espaces verts, entrepreneurs du paysage, gestionnaires de parcs et jardins de prestiges,etc.). Leurs observations sont compilées avec celles réalisées par l animatrice de la Fredon. Après un rapide bilan de campagne, marquée une nouvelle fois par les fortes attaques de pyrale du buis (qui devient un problème généralisé et permanent comme la mineuse du marronnier) mais aussi l extension de la chalarose du frêne, les observateurs ont eu une présentation des principaux dangers sanitaires de 1 ère catégorie pour cette filière comme le nématode du pin, le capricorne asiatique, le charançon rouge de palmier, la chancre coloré du platane, etc. Un débat s est engagé sur les possibilités qu avaient les collectivités de limiter les risques d introduction. Si vous êtes intéressé pour devenir observateur et faire des suivis, généralistes ou spécifiques, contactez : Céline Magen au ou par mail (cm@fredonidf.com). La réunion s est tenue dans le parc Disneyland Paris, dont les jardiniers sont membres du réseau d observateurs. Elle a permis d avoir une présentation de la gestion environnementale du parc. Sur les ha d emprise du site, il y a 150 ha d espaces verts aménagés, 100 ha d espaces naturels, arbres et arbustes et 12 km de linéaires de haies. La démarche mise en place repose sur le triptyque : réduire réutiliser recycler. Plantes couvre-sol et copeaux en bordure d allées (photo DRIAAF-SRAL) Le parc est engagé depuis plusieurs années dans une démarche zéro phyto, avec un recours important à des solutions de biocontrôle : substances naturelles, lutte biologique avec des nématodes, piégeage avec des phéromones, installation de nichoirs à mésanges, etc. Un plan de désherbage a permis de réduire également le recours aux herbicides mais comme pour beaucoup d autres sites, il reste encore une marche à franchir pour atteindre le zéro phyto sur ce poste. L entretien des espaces naturels est modulé selon leur localisation, leur utilisation et leur fonction paysagère. Les surfaces en fauchage tardif ont été multipliées par 4 ces

3 3 dernières années, et une gestion pastorale des espaces difficiles d accès est déjà engagée. Des arbres fruitiers et des carrés potagers ont été installés. La préservation de la biodiversité du site est également une priorité. Des inventaires faunistisques ont été faits, notamment pour ce qui est des oiseaux, des amphibiens, des chauve-souris. Des mares ont été réhabilitées, des aménagements réalisés pour les oiseaux (nichoirs, hôtels à insectes) et des ruches ont été installées, parallèlement à l augmentation de la surface de prairies fleuries. Certains pays tiers acheteurs de bois non écorcé exigent l application d un traitement insecticide des grumes avant leur expédition. L autorisation accordée au produit contenant de la cyperméthrine impose qu il soit utilisé après mise en tas des rondins. Aussi ne permet elle que le traitement en surface des tas de bois, et pas celui de l intégralité des surfaces des bois. Le traitement de la totalité de la surface des grumes étant l une des garanties attendues par le pays tiers de destination, le mode de traitement par pulvérisation ne peut donc plus être accepté dans le cadre de la certification de leur exportation. Les JEVI à la COP 21 A la COP 21, la question de la gestion durable des JEVI (jardins, espaces végétalisés et infrastructures) a été abordée. Le mardi 8 décembre s est tenue la table ronde «Climat et biodiversité, fondement et exemples de stratégies d actions sans regrets». Afin de faire face à l ampleur du réchauffement, et au recul de la biodiversité dans les espaces urbains toujours plus enclins à s étendre, les villes vertes pourraient-elles représenter une stratégie d adaptation? Qui dit augmentation des espaces végétalisés dit problématique de gestion de ces espaces. La ville de Rennes est pionnière dans ce domaine. Elle a en effet, depuis les années 1980, appliqué le principe d une gestion différenciée, lui permettant d entretenir 800 ha d espaces verts allant du paysage très horticole au plus champêtre. Cette stratégie fut vite complétée par l arrêt progressif des produits phytosanitaires sur tous les espaces publics. Dans ce domaine, les villes de Versailles (cf. plus haut) et de Strasbourg sont également exemplaires. Toutes deux en zéro phyto, elles mettent l accent sur l importance de la communication et de la formation en direction des habitants, des jardiniers professionnels et des élus pour la bonne réussite de la démarche. Reste pour ces villes à étendre le zéro phyto aux espaces privés et aux jardiniers amateurs. Mission CGAER Le conseil général de l alimentation, de l agriculture et des espaces ruraux (CGAAER) a examiné les 22 rapports qu il a produits au cours des dernières années sur l utilisation des produits phytopharmaceutiques afin d en tirer les enseignements essentiels à réaffirmer au titre des politiques publiques. Les 22 rapports étudiés étaient de nature différente et issus de missions de conseil et d audit portant sur des questions très générales ou, au contraire, très spécifiques. La synthèse qu il en a faite et les recommandations qu il en a tirées sont disponibles à l adresse suivante : Actualité réglementaire Avis aux exportateurs de grumes de bois non écorcées Avis en date du 12 octobre 2015 (publication au BO agri du 15/10/2015). 3 Le traitement par pulvérisation ne sera plus possible pour l export (photo DRIAAF-SRAL) Seuls les traitements réalisés par fumigation permettent le traitement de l intégralité de la surface des grumes exigé pour l exportation et seront acceptés à partir du 1 er janvier 2016 dans le cadre de la certification pour l exportation de grumes non écorcées. La solution qui peut être mise en œuvre est la fumigation par un produit à base de fluorure de sulfuryle. Les traitements par fumigation doivent être mis en œuvre dans les conditions définies par : l autorisation de mise sur le marché et selon le mode d emploi fourni par le fabricant du produit, l arrêté interministériel du 4 août 1986 modifié relatif aux conditions générales d emploi de certains fumigants en agriculture. Les opérateurs qui demandent un certificat phytosanitaire d exportation pour des grumes non écorcées nécessitant un traitement phytosanitaire insecticide exigé par le pays tiers de destination sont appelés à respecter les règles suivantes : la demande est adressée à la DRAAF (direction régionale de l alimentation, de l agriculture et de la forêt) de la région sur le territoire de laquelle le traitement phytopharmaceutique est mis en œuvre, au moins 3 jours ouvrés avant la date prévue de ce traitement. cette demande est accompagnée de l indication précise du jour, de l heure et de la situation géographique de l installation qui aura été au préalable autorisée pour la mise en œuvre du traitement par fumigation. les opérateurs transmettent à la DRAAF, préalablement à la certification, l attestation de traitement rédigée et si-

4 gnée par la personne qui l a réalisé et qui y mentionne précisément ses coordonnées (identité et adresse), le produit utilisé, la substance active, la concentration, la dose, la durée et la température appliquées ainsi que la date et le lieu exacts du traitement. si la région de production du bois est différente de la région où le traitement a lieu, la demande de certificat doit être accompagnée d un document d information phytosanitaire intra-communautaire (DIPIC) établi par la DRAAF de la région d origine lorsque les exigences phytosanitaires des pays tiers concernent des organismes nuisibles qui ne sont pas ciblés par le traitement. Arrêté méloïdogyne Un projet d arrêté national de lutte contre les nématodes Méloïdogyne chitwoodi et Méloïdogyne fallax a été mis en consultation publique jusqu au 31/12/2015. Pour le consulter : Nombre moyen de jours de gel par an Actualité Technique Réchauffement climatique Le réchauffement climatique est à la une de l actualité avec la COP 21. S y ajoute également le fait que 2015 devrait être l année la plus chaude de l histoire, devant A l issue de la campagne 2006/07, qui avait connu des températures élevées (+ 3 à 4 C par rapport aux normales pour les mois de septembre, octobre, janvier, février et avril), le service régional de la protection des végétaux avait fait un point sur le parasitisme et le réchauffement climatique dans son bilan de campagne. Nous avons également consacré un article sur ce thème dans la lettre actu phyto de septembre 2013 (toujours disponible sur le site de la DRIAAF). C est l occasion d actualiser ce sujet. Des hivers moins froids Le réchauffement se traduit notamment par des hivers moins froids. Comme le montrent les données de Météo-France (voir graphique), le nombre de jours de gelées par an a diminué dans toutes les régions de France de 30 à 50 % sur les 60 dernières années. Au niveau régional, si l on regarde les températures moyennes de décembre à février, on note que l on est passé de valeurs comprises entre 2 et 4 C dans les années à désormais des niveaux se situant plus souvent entre 4 et 6 C. Si cela a un aspect positif avec moins de dégâts sur la végétation (à moins d une chute brutale des températures sans endurcissement progressif), on a une moindre élimination des formes de conservation d insectes et de maladies, qui pourront se redévelopper plus facilement par la suite. On peut citer à cet égard les rouilles (brune et jaune) sur céréales. Des hivers moins rigoureux peuvent aussi rendre moins facile la destruction de certains couverts associés. 4 Températures moyennes de décembre à février en Ile-de-France Des sorties plus précoces La température joue un rôle sur différentes phases du cycle des organismes nuisibles (champignons, insectes), comme les contaminations, les incubations, les émergences, la multiplication. Des températures plus élevées vont avoir tendance à avancer et accélérer ces événements. Des hivers moins froids et moins longs sont susceptibles de faire sortir plus précocement certains ravageurs. Les suivis de pucerons réalisés par les tours à succion de l IN- RA à Rennes et Montpellier indiquent qu en 30 ans, les vols démarrent en moyenne un mois plus tôt. Au niveau régional, nous avions pris en 2007 deux exemples de sorties plus précoces : le charançon de la tige du colza et la pyrale du maïs. Pour le charançon de la tige, dans les années 1990 les premiers piégeages étaient le plus fréquemment enregistrés lors des semaines 9 à 11. Dans les années 2000, on a eu des résultats très variables en amplitude, mais qui pour la plupart étaient compris entre les semaines 6 et 9. Sur les dernières campagnes (voir graphique), on est revenu sur des valeurs autour de la semaine 9. La précocité des sorties de charançon n apparaît plus aussi nette. L impact reste de toute façon à relativiser car la culture étant toujours à des stades sensibles, le risque n est pas accru sur une plus longue période, mais juste avancé.

5 Dates de 1 ères captures du charançon de la tige en IDF Pour la pyrale du maïs, les premières captures étaient relevées le plus souvent semaine 24 ou 25 dans les années Depuis les années 2000, on a effectivement des sorties un peu plus précoces, sur les semaines 22 à 24 (voir graphique). Le risque de dégâts pour la culture augmente un peu (en absence de lutte) : - si les maïs sont peu avancés en taille, la larve aura plus de possibilités de faire des galeries en bas de tige, provoquant de la casse, - si l été reste chaud, on peut avoir une deuxième génération comme c est régulièrement le cas dans le Sud-Ouest, qui peut notamment s attaquer aux épis, favorisant les attaques de fusariose et la problématique mycotoxines. Dans la pratique, on a effectivement un début de vol de deuxième génération en Île-de-France les étés chauds mais suffisamment tardif pour ne pas avoir d incidence. Dates des 1 ères captures de pyrale du maïs en IDF Le réchauffement peut permettre également la modification de l aire géographique de certains organismes nuisibles, qui vont remonter vers des zones plus au nord ou plus en altitude devenues moins défavorables. Une étude anglaise (présentée dans la lettre de septembre 2013) qui avait étudié la progression de 612 ravageurs dans le monde sur 50 ans estimait une progression en moyenne de 3 km/an. En France, l exemple qui est mis en avant est celui de la chenille processionnaire du pin. Son front de migration est passé d une moyenne de 2,7 km/an sur la période à une moyenne de 5,5 km/an pour la période Cette progression rapide concerne au plus haut point la région Île-de- France. Arrivée dans le sud Essonne et Seineet-Marne au tout début des années 2000, cette chenille urticante voit désormais son front de migration franchir la Seine dans ces deux départements et de plus en plus de foyers isolés sont situés encore plus au Nord (Marne-la-vallée, Cergy, Flins, etc). Un climat plus chaud va permettre également plus facilement l installation de parasites «exotiques». Des organismes nuisibles d abord détectés en Europe en bordure méditerranéenne se sont facilement installés dans notre région (Tuta absoluta, Drosophila suzukii, etc). En matière de flore, on peut également envisager des évolutions. Un article d Arvalis (Perspectives agricoles septembre 2013) mentionnait que des adventices comme les panics, sétaires, digitaires, amarantes, seraient favorisées par la hausse des températures. Ces quelques éléments montrent que les problèmes de certains bioagresseurs pourraient être accrus par le réchauffement, et nécessiter une protection renforcée, dans un contexte où l on cherche à réduire l usage des produits phytopharmaceutiques. Pour pondérer le propos, il convient de rappeler que le réchauffement pourra également profiter au développement d auxiliaires et donc limiter l accroissement de certains ravageurs, et que pour les maladies l humidité reste le facteur essentiel de développement. Le cycle de développement des végétaux étant également modifié, se pose la question de la synchronisation des phases sensibles avec le cycle des bioagresseurs. Enfin on ne peut préjuger des évolutions de la sélection variétale qui pourra amener des résistances nouvelles, et l émergence de solutions innovantes de biocontrôle. Une étude récente montre que le carpocapse des pommes est passé récemment de deux à trois générations par an dans le Sud-Est. Une diversité accrue Sur un réseau de 8 tours à succion françaises et anglaises, il a été constaté sur une quarantaine d années, une augmentation de 20 % du nombre d espèces de pucerons piégées, soit en moyenne 1 espèce supplémentaire / site / an. 5 Bilan des plans de surveillance Suite du bilan des principaux plans de surveillance conduits dans la région vis-à-vis de dangers sanitaires de 1 ère ou 2 ème catégories. Chancre coloré du platane Le chancre coloré est une maladie, due au champignon Ceratocystis platani, provoquant la mort des platanes (voir article actu phyto de juin 2013).Cette maladie est bien présente dans les régions du sud de la France (notamment les célèbres platanes du canal du Midi) et jusqu en Rhône-Alpes. En Île-de-France, une prospection spécifique est réalisée chaque année sur des platanes d alignement

6 ou dans des parcs et jardins. Au total, depuis 2008, 218 communes ont fait l objet d inspections (voir carte). Epitrix de la pomme de terre Les Epitrix sont des altises de la pomme de terre dont certaines espèces originaires du continent américain sont absentes de l Union européenne, mis à part des foyers au Portugal (pour Epitrix cucumeris et Epitrix similaris) et en Espagne (pour Epitrix similaris). Les attaques des adultes s observent sur le feuillage avec de nombreuses petites perforations de 1 à 1,5 mm de diamètre. Sur tubercules, on a présence de galeries superficielles dont les contours se subérisent. La larve ne creuse pas de galerie traversant l ensemble du tubercule. Deux types de suivis sont réalisés depuis 2013 : - des observations sur tubercules après récolte sur 20 sites chaque année, - le suivi des 8 pièges (=cuvettes jaunes) en cours de végétation sur 8 nouveaux sites chaque année. La carte ci-dessous montre l ensemble des sites inspectés depuis 2013, répartis sur les différents secteurs de production de pomme de terre. Aucune espèce réglementée n a été détectée jusqu ici. Par contre une espèce commune, Epitrix pubescens, a été retrouvée dans plusieurs pièges. dégâts sur feuilles Sites de suivi Epitrix entre 2013 et 2015 dégâts sur tubercules Si vous souhaitez recevoir directement cette lettre d information par courriel, envoyez votre demande à l adresse : ecophyto.draaf-ile-de-france@agriculture.gouv.fr Pour consulter les anciennes lettres : 6

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