RAPPORT D ACTIVITÉ. Association Pour l Hébergement et l Aide à la REinsertion

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1 Association Pour l Hébergement et l Aide à la REinsertion 2, avenue Jean Jaurès CHAMPS SUR MARNE associationphare@orange.fr RAPPORT D ACTIVITÉ 2013 N SIRET Code APE 8790 B

2 TABLE DES MATIERES INTRODUCTION PRESENTATION DE L ASSOCIATION LES SERVICES DE L ASSOCIATION LE CENTRE D HEBERGEMENT ET DE REINSERTION SOCIALE (CHRS) LE SERVICE H.A.R.P.E LE SERVICE HESTIA L ANTENNE D ECOUTE MEDICO-SOCIALE (AEMS) LES SERVICES ADMINISTRATIFS ET LES SERVICES GENERAUX MISE EN CONFORMITE AVEC LA LOI LE PROJET DE SERVICE LE LIVRET D ACCUEIL L AUTO EVALUATION LE S.I.A.O. (SERVICE INTEGRE D ACCUEIL ET D ORIENTATION) LE CENTRE D HEBERGEMENT ET DE REINSERTION SOCIALE ELEMENTS STATISTIQUES LA SORTIE DU DISPOSITIF CHRS LE SERVICE H.A.R.P.E ELEMENTS STATISTIQUES LA SORTIE DU DISPOSITIF HARPE LES SERVICES GENERAUX LE SERVICE HESTIA... ERREUR! SIGNET NON DEFINI ACTIONS ENGAGEES... ERREUR! SIGNET NON DEFINI PRESTATIONS DU SERVICE... ERREUR! SIGNET NON DEFINI DANS LE CADRE DE L ASLL MAINTIEN... ERREUR! SIGNET NON DEFINI DANS LE CADRE DE L ASLL ACCES... ERREUR! SIGNET NON DEFINI LE PARTENARIAT INSTITUTIONNEL... ERREUR! SIGNET NON DEFINI. 9. L ANTENNE D ECOUTE MEDICO SOCIALE (AEMS) PRESENTATION DE L ANTENNE CARACTERISTIQUES DU PUBLIC REÇU EN ELEMENTS STATISTIQUES CONCLUSION CONCLUSION LEXIQUE ANNEXES

3 INTRODUCTION L activité de l année 2013 s est déroulée dans la continuité des actions engagées en Au second trimestre le service HARPE a réalisé l ouverture de 4 places supplémentaires ce qui traduit notre capacité à 22 places. De plus et conformément à nos engagements, l équipe a bénéficié, sur l ensemble de l année, d un d accompagnement à l élaboration du projet de service par le centre de formation APPORT. Le CHRS a mené tout au long de l année une réflexion sur un projet de réorganisation. La réflexion engagée sur l année 2013 autour de cette réorganisation et des modes de prise en charge nous a conduits à établir un diagnostic. Pour ce travail, l équipe sera accompagnée d un consultant. Le service HESTIA, quant à lui, a rempli ses objectifs convenus dans le cadre de l appel d offre. L année 2013 a été marquée par une journée «Portes ouvertes», moment de partage et d échanges avec l ensemble de nos partenaires. L AEMS a accueilli une nouvelle psychologue en début d année qui s est inscrite tout naturellement dans la continuité des engagements pris depuis plusieurs années dans le cadre du travail d écoute, de soutien et d accompagnement auprès de 36 personnes. Elle a poursuivi le travail d échange et de réflexion avec l ensemble des partenaires du Département. La M.O.U.S. (Maitrise d Œuvre Urbaine et Sociale) du quartier Schweitzer-Laennec à CHELLES, est entrée dans la dernière phase : le relogement des habitants concernés par la démolition. L association PHARE a accompagné au relogement 17 familles en 2013 et a poursuivi la co-animation des COPIL. Pour la troisième année d existence du Groupement de Coopération Sociale et Médico-sociale (GCSMS) EMPREINTES, l ensemble des salariés a participé une journée de séminaire inter-associatif sur le thème suivant : «Le temps de l autre». Par ailleurs nous avons décidé de prendre le cabinet ANTHROPOS pour nous accompagner dans le démarche de l auto évaluation de notre CHRS avec comme objectif de créer référentiel commun aux quatre associations du groupement. La fin de l année 2013 a été marquée par le décès de notre Président, Christian AUBRY. Nous lui dédions ce rapport d activité. 3

4 1. PRESENTATION DE L ASSOCIATION Historique L Association PHARE, régie par la Loi du 1 er juillet 1901, a été créée en 1985 à l initiative d un collectif d élus et de travailleurs sociaux du Val Maubuée qui déploraient l absence de solutions d hébergement provisoire pour les femmes avec enfants en situation de rupture familiale. Dans le cadre des premières campagnes hivernales dites «Pauvreté Précarité» et avec le soutien logistique du S.A.N (aujourd hui Communauté d Agglomération du Val Maubuée), une première expérience a été conduite de janvier 1986 à mars 1989 par une équipe de 3 salariés pour l hébergement de femmes avec enfants en situation précaire. Le 13 mars 1989, l association PHARE obtient l agrément CHRS par la Commission Régionale CROSMS pour une structure d hébergement de 26 places. Suite à cet agrément, une dotation globale est attribuée à l association, permettant une certaine autonomie et pérennisation des actions. A partir de 1990, des places réservées pour l accueil de mères avec enfant de moins de 3 ans ont été financées par le Conseil Général. En 2010, le service HARPE 1 a été créé. Sa capacité d accueil est actuellement de 18 places et devrait atteindre, à terme, 32 places. En 1996, une extension du CHRS pour 10 places d hébergement est obtenue. L arrêté d extension confirme la pratique d accueil d urgence sur une partie des places d hébergement. La mission d accueil et d écoute dans le cadre des permanences est actée et fait l objet de poste supplémentaire en personnel éducatif. A ce jour, le CHRS est conventionné pour une capacité d accueil de 55 places. Il fonctionne avec une équipe pluridisciplinaire de 13 personnes représentant 11,40 équivalant temps plein. Parallèlement l association s est dotée d autres services. En 1992, création du service HESTIA visant à accompagner l accès au logement et le maintien à domicile pour les personnes en difficulté ; cela représente en 1992 environ 100 mesures sur le Val Maubuée et nécessite le recrutement de 2 salariés. En 1998, extension du service par la reprise des mesures suite à la fermeture du CHRS d AERIS, soit 50 mesures sur la ville de CHELLES Recrutement d un salarié Soutien de la ville de Chelles par le prêt de locaux et l obtention de subvention En 2001, extension du service : 50 mesures sur la ville de CHELLES En 2009, suite à un appel d offre du Conseil Général, le service HESTIA est amené à assurer 90 suivis par mois en file active sur le secteur du Val Maubuée, et 60 suivis par mois en file active sur le secteur de Chelles. L équipe est aujourd hui composée de 7 personnes représentant 5,70 ETP pour assurer les mesures d ASLL et d autres actions spécifiques. En 1995, l association a créé l AEMS (Antenne d Ecoute Médico Sociale) suite au constat national de la difficulté d accès à la santé d une certaine partie des populations marginalisées. Aujourd hui le service fonctionne avec un salarié à 0,60 équivalent temps plein. 1 Hébergement, Accompagnement, Relations Parents Enfants 4

5 Cet historique montre un développement de l association dans une progression mesurée. Son implication, depuis sa création, est ancrée sur le territoire du Val Maubuée à l exception de l action d Accompagnement Social Lié au Logement qui a été étendue aux communes de Chelles, Vaires et Brou sur Chantereine. Bien que de statut privé (Loi 1901) l association déploie toute son activité dans la mise en œuvre des politiques publiques : en matière d hébergement par la gestion d un CHRS à partir de la loi BESSON sur des actions de maintien dans les lieux ou d accès au logement avec le GRSP (Groupement Régional de Santé Publique) pour la promotion des politiques d accès à la santé Objectifs de l association «Elle favorise la création et le fonctionnement d activités, de services de réinsertion sociale et professionnelle. Elle peut s adjoindre des partenaires susceptibles de l aider pour un meilleur développement de ses activités. Elle favorise dans ce cadre des actions de recherches et de formations permanences d actions sanitaires et sociales». Coordonnées de l association Le siège social de l association est situé : 2 avenue Jean Jaurès CHAMPS SUR MARNE N SIRET : Code APE : 8790 B Président : M. Christian AUBRY Directrice : Mme Monique BOONE Organigramme Un organigramme déclinant les fonctions hiérarchiques et fonctionnel est présenté en annexe N 1 de ce rapport d activité 5

6 2. LES SERVICES DE L ASSOCIATION 2.1. LE CENTRE D HEBERGEMENT ET DE REINSERTION SOCIALE (CHRS) Le CHRS dispose de 55 places réparties sur 9 appartements implantés sur le Val Maubuée (secteur 2 de Marne la Vallée) et Vaires sur Marne. Cadre de référence législatif concernant les places d hébergement conventionnées Le centre d hébergement fonctionne en convention tri annuelle passée entre l Etat, le Ministère de l Emploi, du Travail et de la Cohésion Sociale représenté par le Préfet de Seine-et-Marne et l association PHARE, représentée par son Président. Cette convention, au titre de l aide sociale en matière d hébergement, fait référence : Au Code de l Action Sociale des familles A la loi n du 29 juillet 1998 relative à la lutte contre les exclusions Au décret du 3 juillet 2001 relatif aux conditions de fonctionnement et de financement des centres d hébergement et de réinsertion sociale Au décret n du 22 octobre 2003 relatif à la gestion budgétaire, comptable et financière, et aux modalités de financement et de tarification des établissements et services sociaux et médico-sociaux mentionnés au I de l article L du code de l action sociale des familles, des établissements mentionnés du 2 de l article L du code de la santé publique A l arrêté d extension n du 28 juin 2001 de Monsieur Le Préfet de Région d Ile de France A la loi du 02 janvier Rénovant la loi de 1975, garantissant la place de l usager au cœur d un dispositif A la circulaire PARSA (Plan d Action Renforcé des personnes Sans Abri) du 10 avril 2006 garantissant le principe de la continuité de la prise en charge des usagers A la loi du 05 mars 2007 dite Loi DALO instituant le Droit Au Logement Opposable et portant diverses mesures en faveur de la cohésion sociale 2.2. LE SERVICE H.A.R.P.E. Le Service HARPE accueille des familles monoparentales avec enfant (s) de moins de 3 ans ou plus, après accord de prise en charge par l inspecteur de l ASE. Cette unité est financée par le Conseil Général puisque cet hébergement relève de la Compétence de l Aide Sociale à l Enfance. En 2010, le Conseil d Administration a validé sa volonté de développer ce service en portant sa capacité d accueil à 32 places. L équipe travaille depuis janvier 2011 au développement de ce service en redéfinissant son projet et assurant la montée en charge progressive des places d accueil. 6

7 Cadre de référence législatif concernant les places d hébergement pour le service HARPE Les places d hébergement réservées aux familles relevant de l A.S.E. sont financées par les Conseils Généraux, au cas par cas, suivant un accord avec les Inspecteurs A.S.E. qui précise : La durée de prise en charge Le contenu de la mission d accueil (bilan, évaluation ) Le montant de la prestation 2.3. LE SERVICE HESTIA Dans le cadre de la Loi Besson, l association PHARE a présenté au Fonds de Solidarité Logement (FSL) de Seine et Marne, un projet d Accompagnement Social Lié au Logement (ASLL). Ses objectifs sont de faciliter l accès au logement ou le maintien dans les lieux pour les plus démunis. Ce projet, que met en œuvre le service HESTIA, a été agréé en Il gère, par convention avec le FSL, 200 mesures sur le Val Maubuée et Chelles. En 2012, notre candidature a été retenue pour le 2 ème appel à projet lancé par le Conseil Général de Seine et Marne. Le service HESTIA assure 90 mesures par mois en file active sur le secteur du Val Maubuée, et 60 mesures par mois en file active sur le secteur de Chelles. Cadre de référence législatif concernant l Accompagnement Social Lié au Logement Les actions menées s appuient sur différents cadres de référence. La loi BESSON du 31 mai 1990 et Plan Départemental d Action pour le Logement des Plus Démunis (PDALPD). Il s agit d un conventionnement par le Fonds de Solidarité Logement (FSL) de Seine et Marne pour une action d Accompagnement Social Lié au Logement (ASLL) La Loi numéro contre les exclusions du 29 juillet 1998 comprend un volet logement qui permet d'organiser, le plus en amont possible, la mobilisation des ménages en difficulté d'impayés de loyer, afin d'éviter l'expulsion. En Seine et Marne, certaines communes ont mis en place des Commissions de Prévention des Impayés de Loyers (CPIL). Ceci dans le but de pouvoir repérer le plus tôt possible les locataires en impayés La Loi SRU (Solidarité et Renouvellement Urbain). La loi n du 13 décembre 2000, relative à la Solidarité et au Renouvellement Urbain apporte, dans son article 84, deux modifications de la Loi Besson. Elle permet au FSL d'accorder des aides à des personnes propriétaires occupantes si leur logement se situe dans un groupe d'immeubles bâtis ou un ensemble immobilier faisant l'objet d'un plan de sauvegarde (article L du code de la construction et de l'habitat) La loi du 02 janvier Rénovant la loi de 1975, cette loi garantit la place de l usager au cœur d un dispositif La loi de Cohésion Sociale du 18/01/2005 et dispositif BORLOO. A l initiative du bailleur, permet de proposer un protocole aux locataires dont le bail a été résilié La loi du 05 mars 2007 dite Loi DALO instituant le Droit Au Logement Opposable et portant diverses mesures en faveur de la cohésion sociale loi DALO (Droit Au Logement Opposable) du 05 mars

8 2.4. L ANTENNE D ECOUTE MEDICO-SOCIALE (AEMS) Nous proposons un dispositif d accueil, d écoute et d orientation pour des personnes en situation de crise et dans un processus de rupture de lien social qui sous-entend des états de souffrance, des troubles psychologiques et/ou des affections somatiques. La finalité de ce dispositif est d amener les personnes exclues des systèmes de soins à une réappropriation de leurs droits, mais aussi de les accompagner dans un changement. Parallèlement, à travers ce dispositif, l association PHARE s est impliquée dans la participation à divers groupes de travail sur le département autour des problèmes de santé et de précarité. Cadre de référence législatif concernant l Antenne d Ecoute Médico-sociale (AEMS) Convention triennale d objectifs avec le Conseil Général de Seine et Marne Convention annuelle d objectifs et de moyens avec les A.R.S LES SERVICES ADMINISTRATIFS ET LES SERVICES GENERAUX Au cœur de l association, ces services incontournables constituent un pôle de rencontres et d échanges entre la Direction, les équipes éducatives et les usagers. Les secrétaires ont des fonctions liées à l accueil, aux ressources humaines et à la comptabilité de l association. Une gouvernante, un agent de services et deux hommes d entretien interviennent sur l ensemble des locaux de l association, dispersés sur 17 sites : 15 appartements d hébergement sur le Val Maubuée et Vaires sur Marne 2 espaces de locaux administratifs à Champs sur Marne et à Chelles 8

9 3. MISE EN CONFORMITE AVEC LA LOI LE PROJET DE SERVICE Ce document est le fruit d une démarche d élaboration du projet d établissement qui a été conduite collectivement par l ensemble du personnel de l association. Nous avons fait le choix d une méthode participative avec tous les acteurs institutionnels : direction, équipes administrative et éducative, services généraux, membres du Conseil d Administration et partenaires extérieurs. Au-delà de la mise en conformité de l institution vis-à-vis de la loi , la définition du projet d établissement nous a donné l occasion de questionner nos pratiques pour : s assurer de la juste place réservée à l usager afin qu il puisse être acteur de son projet d insertion améliorer nos modes d intervention clarifier l affichage de nos missions vis-à-vis des partenaires 3.2. LE LIVRET D ACCUEIL Le contrat de séjour Dans le cadre d un choix institutionnel et en respect de la loi du 2 janvier 2002, le principe de contractualisation entre le résident et l institution est une notion centrale. En effet, ce concept rappelant les droits et obligations de chacun, permet de placer le résident au centre de l action sans oublier de situer l institution par rapport à ses obligations et réciproquement. Dans le cadre des services hébergement, dès l admission de la famille, les personnes adultes prises en charges au sein de notre établissement signent, ainsi que le travailleur social référent et le Chef de Service, le contrat de séjour. Ce contrat fait l objet d avenant à chaque renouvellement et en cas de modification substantielle de son contenu. Le projet individualisé ou contrat d accompagnement social Le projet individualisé n a de sens qu avec l adhésion des familles et leur participation active. Pour élaborer celui-ci, les équipes éducatives reconnaissent la personne dans ses attentes, ses différences, ses potentialités et dans son histoire. Nous prenons en considération l environnement familial, social et affectif de la personne. Le projet se construit à partir de ses capacités d élaboration et de mobilisation. Il permet une élaboration concertée et place l individu en position de sujet et d acteur de son évolution. Le projet individualisé décline de façon spécifique, adaptée à la problématique de la famille, les axes d accompagnement de l équipe, les modalités de mise en œuvre, la temporalité, mais aussi les engagements de la famille. Il reprend les objectifs de la personne et les moyens que nous nous donnons avec elle afin de les réaliser. Il est revu tous les 6 mois au moment du renouvellement du contrat de séjour ou du renouvellement de la mesure ASLL. 9

10 Dans le cadre des services hébergement, il est établi avec les travailleurs sociaux et signé avec le Chef de Service lors d un entretien afin de donner une dimension institutionnelle à cet outil. Un exemplaire est remis à la famille, l original reste dans le dossier administratif. Le règlement de fonctionnement Reprenant les droits et devoirs de la personne accueillie, il est remis lors des entretiens d admission et relu avec les usagers à leur accueil. Les articles font l objet d explications et ce document est signé par la famille. La Charte des Droits et Libertés de la Personne Accueillie Ce document national est remis à l accueil des résidents et affiché dans les locaux de l association et dans les lieux de vie L AUTO EVALUATION Dans le cadre d une mise en conformité avec la Loi , l institution poursuit sa démarche d auto évaluation dans un souci d amélioration des prestations. Pour ce faire, l association a fait appel à un cabinet conseil (QUALILOG) afin qu ils nous apportent un référentiel répertoriant tous les points susceptibles d être améliorés, ceci nous permettant de revisiter, d améliorer le projet d établissement. L auto évaluation est une action permanente. Depuis le début de l année 2008, un calendrier a été mis en place recensant les thèmes à travailler. Des ateliers transversaux, constitués d un représentant de chaque service, reprennent les thèmes mis en place et permettent la réflexion et la création d outils le cas échéant. (Cf. annexe 2 : Tableau des ateliers validés). Un Comité de Pilotage mensuel, composé d un représentant de chaque service, est animé par la Direction. Il est garant de la bonne organisation et de la tenue des ateliers. Il apporte un appui technique, voire financier, à la mise en œuvre des travaux pensés et à réaliser. Il répond aux questions soulevées par les professionnels, valide le contenu de chaque atelier présenté et aide à la redéfinition des ateliers dans leurs axes de travail le cas échéant. 10

11 4. LE S.I.A.O. (SERVICE INTEGRE D ACCUEIL ET D ORIENTATION) Le secrétaire d Etat chargé du logement et de l Urbanisme, dans sa circulaire du 08 avril 2010, a fixé des objectifs d amélioration de la qualité de la prise en charge des personnes sans abri ou risquant de l être. L atteinte de cet objectif passe par la mise en réseau de l ensemble des intervenants du champ de l action sociale, la lisibilité de l offre d hébergement et la continuité de l accompagnement social pour les publics concernés, dans le but de favoriser leur intégration dans le logement. L Etat a ainsi prévu la mise en place de Services Intégrés d Accueil et d Orientation (SIAO). Sur le 77, l Association B.A.I.L assure la mise en place et la coordination du SIAO Insertion. Les missions du SIAO Insertion sont les suivantes : - Recueillir et centraliser les demandes d hébergement et assurer la régulation des orientations après évaluation sociale - Effectuer la régulation des places d hébergement de stabilisation et d insertion ainsi que l affectation des places vacantes - Orienter les personnes ayant besoin d une formule intermédiaire entre hébergement et logement vers l offre disponible - Assurer la coordination des acteurs locaux de l hébergement et du logement pour impulser une collaboration active entre tous les acteurs locaux de l accueil, de l hébergement et du logement, assurer un soutien à l accompagnement personnalisé et contribuer à l observatoire social afin notamment de mettre en adéquation l offre et le besoin des publics 8 Associations présentes sur le Val Maubuée, dont l Association PHARE, se répartissent les évaluations sur une journée, à raison de 3 évaluations par demi-journée. Toutes les 6 semaines, un membre de B.A.I.L et un cadre (sur cette antenne, 3 cadres des Associations Se Loger Pour Vivre, La Maison du Pain et PHARE interviennent à tour de rôle) se réunissent lors d une synthèse. Les situations sont évoquées, une orientation est alors préconisée et validée par le cadre. Les décisions d orientation sont notifiées au demandeur. Depuis la fin d année 2010, toutes les associations offrant des places de stabilisation et d insertion informent l Association B.A.I.L des places disponibles et de la typologie familiale recherchée. Les places sont alors pourvues par des familles dont la candidature aura été évaluée dans le cadre des permanences SIAO. Toutefois, nous continuons à recevoir les demandes concernent des personnes isolées avec enfant(s) de moins de 3 ans relevant de la compétence du Conseil Général. 11

12 5. LE CENTRE D HEBERGEMENT ET DE REINSERTION SOCIALE Missions Ce service a pour mission «l hébergement des familles en détresse sociale», quelle que soit l origine de la situation : expulsions, violences conjugales, ruptures familiales, L établissement a comme principal objectif la réinsertion des personnes qu il héberge en les aidant à (re)trouver leur légitimité, leur autonomie personnelle et économique. L hébergement est associé à un accompagnement social. Le service organise son action autour de grands axes de travail : ACCUEILLIR HEBERGER OBSERVER ECOUTER EVALUER INFORMER ACCOMPAGNER ORIENTER REINSERER Objectifs Accueillir les familles avec enfants en situation précaire ou de rupture Permettre aux personnes d utiliser leurs droits sociaux fondamentaux Mettre les personnes en position de sujet et d acteur dans leur parcours d insertion Travailler sur l identité sociale Reconstruire des liens familiaux Travailler sur la parentalité Réinsérer/ autonomiser Orienter /Reloger Tableau récapitulatif du cadre du CHRS 12

13 Les financeurs DDCS - Dotation globale Cadre juridique Loi 75 Loi 02/01/2002 Type d hébergements 9 appartements éclatés sur le Val Maubuée et ses environs Capacité d accueil 55 places Modalité d accueil Cohabitation (2 familles par appartement) Durée de séjour 6 mois renouvelables Population accueillie Familles monoparentales et couples avec enfants Procédure d admission Orientation SIAO, entretiens et recherche du consentement de la famille Contrat d hébergement Participation à l hébergement Contrat de séjour avec projet individualisé 12% des revenus de l ensemble de la famille + une caution à l entrée de 300 Les familles ayant séjourné dans le CHRS en familles sont présentes au 31/12/2013, soit 64 individus (22 adultes et 42 enfants) 13 familles, soit 45 individus, ont quitté notre dispositif en 2013 (au lieu de 9 familles soit 34 individus en 2012) 15 familles soit 45 individus, ont intégré notre dispositif en 2013 (au lieu de 8 familles soit 28 individus en 2012) La plupart des graphiques suivants sont établis en termes de file active : 29 familles soit 109 individus (37 adultes et 72 enfants), ont bénéficié d un accueil au sein du CHRS sur l exercice Nous avons accompagné 29 familles en 2013 contre 24 en Journées réalisées et taux d occupation 13

14 Capacité autorisée Nombre de journées d ouverture Nombre théorique de journées Nombre réel de journées Nombre retenu de journée Taux d occupation réel en % 99,7 % 98,4% 95,8% Ecart retenu / réel Le taux d occupation en 2013 est de 95,8%. Ce résultat est proche du 100%. Trois événements sont venus impacter la mise à disposition de nos places ayant une résonnance sur notre taux d occupation : Cette année nous avons accueilli sur notre établissement pratiquement deux fois plus de familles que les années précédentes. Ce chiffre s explique par le taux de rotation dû au relogement, mais aussi par des ruptures de prise en charge suite à des événements survenu dans l accompagnement des familles. Ceci a donc nécessité le double de procédure d admission, de préparation des lieux d hébergement, d orientation La durée de séjour moyenne reste quand même de 22 mois La réfection complète d un appartement suite au départ d une famille après un long séjour. Le lieu avait fortement été dégradé La mise en route d un nouvel appartement que nous avons échangé avec notre service HARPE qui a nécessité un travail conséquent d aménagement afin de le rendre compatible avec notre prestation. Pour accueillir chaque nouvelle famille dans des lieux décents et avec le même niveau de prestation, il doit y avoir un temps consacré aux travaux, ménage et adaptation de l aménagement en fonction du besoin des familles (table à langer, bureau, lit évolutif ). Ceci implique une coordination de tous les services de l institution œuvrant pour un accueil de qualité. Néanmoins, nous restons vigilants à ce que toutes les places en CHRS soient pourvues dans un délai rapide et nous ne manquons pas, dès lors qu une sortie est prévue, d en informer le SIAO afin de procéder à l évaluation et à l admission d une nouvelle famille. Nous constatons qu il existe toujours un décalage entre le temps de la mise à disposition de places et la réception de candidatures adaptées. La procédure d admission Pour rappel, nous accueillons des familles adressées par le SIAO Insertion et/ou éligibles au DAHO. 14

15 Dès lors qu une famille est effectivement sur le départ, nous en informons le SIAO Insertion afin que celui-ci puisse nous orienter dans les plus brefs délais une famille correspondant à la typologie recherchée. Les conditions d accueil reposent sur l adéquation avec les places disponibles et la composition familiale (correspondant à une typologie du public accueilli). Nous avons mis en place une procédure d admission où l évaluation porte essentiellement sur l acceptation des conditions d accueil (accompagnement social, cohabitation ) et la correspondance avec nos missions. Au cours des entretiens, nous tentons de recueillir le consentement éclairé de la famille afin d établir les futures modalités de collaboration. Constat Nous constatons depuis deux ans de fonctionnement avec les SIAO que les familles orientées vers notre service sont dans des situations de précarité croissantes. Les familles accueillies sont quelquefois en attentes de prestations, d hébergement et d un relogement mais elles ne souhaitent pas être accompagnées dans d autres choses. Cela questionne notre intervention en tant que dispositif ayant pour mission l insertion des usagers sur un temps relativement court et en amont du logement. Aujourd hui les durées de séjour se rallongent car l intervention et l accompagnement des situations est de plus en plus complexe, nécéssitant une prise en charge plus conséquente. A contrario, il arrive que le droit DALO qui s exerce pour les familles vienne interrompre l accompagnement social et propulser des familles vers le logement alors qu elles ne sont pas prêtes ou qu une autre orientation devrait être envisagée. L exercice est donc complexe et nécessite de tenir compte de ces changements d orientations de travail avec les familles. Initialisation de la demande Sur 29 familles recensées en file active, 23 ont été orientées via une évaluation DAHO, 115 ou SIAO Population accueillie et problématiques principales 15

16 Le public accueilli est composé de familles monoparentales avec enfants ou de couples avec enfants (ou à naître). Les personnes qui sont dépositaires de l autorité parentale doivent être majeures. Les problématiques principales repérées à l admission peuvent être les suivantes, sans pour autant que cette liste soit exhaustive : - violences conjugales et/ou familiales - rupture des liens familiaux ou rupture conjugale ayant entraîné la situation de précarité - parcours d errance - rupture de logement (expulsion, sinistre, sur occupation, insalubrité ) - carences éducatives et/ou affectives - précarité financière - problématique santé. Encore cette année, si nous additionnons les situations de rupture et d instabilité d hébergement, nous constatons que 16 familles sur 29 étaient dans un parcours de précarité qui aura une incidence sur l accompagnement que nous proposons. Le temps d adaptation, la stabilisation et la prise de conscience de la famille des enjeux de la prise en charge dans un CHRS sont plus longs et masquent alors les autres besoins de la famille. 16 familles sur 29 ont vécu des violences ou/et des ruptures conjugales ou familiales qui ont des conséquences sur la santé des adultes et des enfants (troubles alimentaires, troubles du sommeil, troubles scolaires, perte de l estime de soi, angoisses ). La prise en compte de cette souffrance est pour nous, prioritaire, car elle est préalable à toute reconstruction identitaire et sociale de la personne. Si la problématique commune à toutes les familles accueillies reste la rupture d hébergement, nous travaillons néanmoins avec elles autour des autres problématiques associées que nous aborderons tout au long de leur séjour. Dès les entretiens d admission, les personnes reçues évoquent souvent spontanément leurs difficultés qui ont pu les amener à cette rupture d hébergement. Les familles peuvent avoir connu en amont de leur parcours d errance, des ruptures, des violences dans le réseau familial ou amical. On constate alors que c est l épuisement, les défaillances, l absence ou le rejet de ces réseaux qui conduisent les familles à solliciter une mise à l abri et un accompagnement social. 16

17 Les familles arrivent alors au centre d hébergement fragilisées et précarisées par ces parcours. Cela se manifeste par de la fatigue, de la désocialisation, avec un sentiment d échec ou de honte, et, pour une partie d entre elles, une incapacité à se projeter dans l avenir d une manière construite et organisée. Il ne faut pas oublier les enfants qui sont eux aussi victimes de cette errance et qui subissent de plein fouet la detresse parentale. Et puis il y a l indicible, car trop douloureux mais qui existe pour chacun et qui va raisonner d une manière ou d une autre au cours de la prise en charge. Le niveau d autonomie est variable d une famille à une autre. La barrière de la langue est aussi un frein que nous constatons. Concernant les familles arrivant d un autre secteur géographique s ajoutent alors les pertes de repères, le déracinement, les changements d écoles pour les enfants qui déstabilisent la famille et son accompagnement. La question de la gestion des traumas pour les adultes et les enfants est une préoccupation constante qui n a pas toujours de réponses fautes de lieux appropriés. Nous constatons une difficulté accrue à faire acceder les familles aux services pouvant proposer des prestations de soutien nécessaires : fin des consultations ethnopsychiatriques, accés quasi impossible aux services de gestion des traumas migratoires, reduction des places de soins et d écoute psychologique Actions socio-éducatives mises en place pour répondre aux différentes problématiques recensées Nous constatons à nouveau, que les problématiques du public que nous accueillons, sont cumulatives et de plus en plus complexes. Cela demande une polyvalence des professionnels et peut avoir une incidence sur la durée de l accompagnement éducatif. Nous partageons donc le constat de la MDS de Noisiel, présenté dans son projet de territoire 2011/2013 : «ces difficultés cumulées génèrent très certainement une augmentation de la vulnérabilité psychologique des personnes ainsi que des difficultés éducatives et familiales». Fait relativement nouveau, nous avons aussi eu à gérer plus de situations dans lesquelles les familles n ont pas collaboré à l accompagnement éducatif proposé. Leur priorité était la recherche d une mise à l abri sans que celle-ci s accompagne d un traitement de leur situation. Cela a engendré des tensions qui ont malheureusement impactés la cohabitation et la prise en charge des familles. 17

18 De fait, nous tentons toujours de mettre en place des actions éducatives adaptées et organisons les axes de travail en fonction des problématiques soulevées et de l adhésion de la famille. La phase de reconnaissance et d acceptation par les familles de leurs difficultés est un travail de longue haleine, mais indispensable pour la pertinence de notre intervention. Nous insistons sur le fait que notre outil principal de travail est le projet individualisé élaboré avec les familles, visant à intégrer les besoins recensés et à mobiliser la famille sur la réalisation de son projet. Il est important de rappeler que cette mission ne peut s exercer sans nos partenaires. Dans un contexte qui priorise le «logement d abord», notre action est mise en difficulté pour les personnes accueillies qui cumulent de multiples problématiques et ne sont pas toujours prêtes à être relogées. Ceci nous conduit à adapter au mieux notre prestation aux contraintes temporelles nécessaires à la coordination de ces contingences. Notre approche globale doit prendre en compte tous les membres de la famille et nous tentons d accompagner toutes les difficultés afin que la réinsertion soit durable et ne conduise pas à une spirale de répétition. Nos actions éducatives s ajustent aux besoins des familles, elles sont en permanence à adapter, à inventer pour favoriser le processus d insertion au sens large. L équipe éducative est elle-même soutenue et accompagnée dans sa reflexion par une analyse des pratiques. En 2013, nous avons accompagné les familles et les individus dans differents domaines : 36 adultes sur 37 ont bénéficié d une aide concernant les ouvertures de droits. Nous sommes amenés à les accompagner dès leur arrivée sur cet aspect. Notre intervention peut revetir differentes formes : deplacements auprès des administrations, accompagement au remplissage des documents, être présents pour des contacts téléphoniques, faire de la médiation avec les services compétents 34 adultes sur 37 accueillis ont aussi eu une proposition d aide éducative budgétaire. Pour autant tous n ont pas souhaité se saisir de cette proposition. Ce qui nous a amené parfois à solliciter tous les dispositifs administratifs d aide à la gestion budgétaire : de la MASP à la curatelle renforcée. L aide éducative budgétaire «classique» peut prendre diverses formes et s exerce tout au long du sejour. Cela peut se formaliser sous forme d actions pour apprendre à gérer son budget, apurer les dettes, créer une épargne... Cela revêt une importance à l arrivée et jusque dans l accompagnement lors de la préparation de la famille ou des individus à l accés au logement ou d autre solutions de sortie. 26 individus sur 37 ont bénéficié d actions de soutien à la parentalité. Ces difficultés peuvent être de degrés différents (passagères, ponctuelles ou permanentes ). Cette année encore, nous avons constaté que la précarité des adultes générait des conséquences qu il faut fortement accompagner auprès des enfants. Ces actions peuvent être très diverses : nous pouvons être amenés à travailler sur des objectifs de preventions et de soins à destination des enfants quel que soit leur âge, l aide à l investissment des parents dans la vie scolaire, l aide et le soutien à la parentalité, la recherche d une insertion socioprofessionnelle compatible avec le rythme familial Ce travail se fait en lien avec le réseau de partenairescompétents (PMI, SAE, CMPP ). 4 familles ont des enfants qui bénéficient en plus de notre accompagnement éducatif, d une mesure de protection judiciaire ou administrative (AEMO, IOE, placement provisoire ). 22 individus sur 37 ont fait l objet d un accompagnement vers divers espaces de soins physiques (médecins, dentistes, hôpital, planning familial, ophtalmologiste, ) et psychiques (CMP, CMPP, AEMS, Psychologue, EMPP ). Ces fragilités ou troubles somatiques et /ou psychiques compromettent ou ralentissent leur parcours. Ces personnes vulnérables, sans place sociale, sont quelquefois en difficultés dans la relation à l autre, à l autorité, au respect des règles et donc loin d un processus d insertion classique. Il faut être disponible d un point de vue physique et psychique pour engager une démarche d insertion, ce qui semble être de moins en moins le cas des familles que nous accueillons. Nous avons évalué que sur cet exercice 2013 plusieurs familles nous ont été orientées alors qu elles relevaient d un espace thérapeutique ou d une structure médicosociale, orientation faite alors par défaut. 18

19 Ces axes de travail sont ici quantifiés pour les adultes mais nous accompagnons aussi les enfants. Cela a constitué un axe fondamental dans l exercice de cette année. Le constat de la dégradation physique et psychique des familles accueillies fait partie des préoccupations majeures de notre service depuis deux ans. 21 individus sur 37 ont bénéficié d une aide concernant l insertion professionnelle : cela va du soutien administratif, téléphonique, prises de rendez vous, à l accompagnement et/ou orientation vers des structures d aide à l insertion, rédaction de CV, déplacement au pôle emploi avec la famille Il est interessant de préciser que les individus qui n ont pas bénéficié d un accompagnement de notre part sur cet aspect étaient, soit déjà en situation d emploi ou sans activité (congé parental, inadapatation à l emploi ). 20 individus sur 37 ont bénéficié d une sensibilisation ou d un accompagnement vers le logement. Il a pu s agir d actions individuelles ou collectives soit dans la préparation ou l accés au relogement. Ce travail doit être fait en amont du relogement afin de préparer au mieux la famille à être prête le moment opportun. Constat Nous avons rencontré de grandes difficultés à trouver des relais partenariaux intervenant sur des besoins recensés dans notre accompagnement éducatif : Des espaces relais pour les adolescents et leurs parents Le manque de places sur les dispositifs petite enfance L accès à des structures spécifiques d accompagnement (ethnopsychiatrie, accompagnement post traumatique, structure d accueil pour personnes en fragilité mentale ) Une augmentation des ruptures dans le versement des prestations avec des difficultés à trouver des interlocuteurs pouvant accélérer le traitement Le rallongement des traitements des dossiers MDPH Des cours d alphabétisation pour adultes qui deviennent quasi inaccessibles Un accès difficile pour les bénéficiaires de minima sociaux à des soins spécialisés Un manque de dispositif logement intermédiaire adapté aux personnes fragiles nécessitant un encadrement renforcé Ces différents constats ont alors une incidence sur l accompagnement et sur les orientations que nous devons organiser ELEMENTS STATISTIQUES Typologie des familles 19

20 Nous constatons une prédominance de familles monoparentales avec enfants (21 familles sur 29). En cela nous répondons en partie aux typologies des familles demandeuses recensées sur le territoire. Pour rappel les familles monoparentales représentent aujourd hui plus de 25% de la population (cf. Projet social de territoire 2011/2013). Age Répartition des âges des personnes accueillies au CHRS (File Active) Pour rappel, nous avons accueilli 109 personnes en file active sur l année 2013 : - 37 adultes - 72 enfants Précision : cette répartition tient compte des enfants majeurs Moyenne d âge des adultes présents au 31/12 : 35,75 ans (contre 32,75 ans en 2012) Moyenne d âge des adultes sortis : 42,5 ans (contre 32 ans en 2012) Moyenne d âge des enfants présents : 7,78 ans 20

21 Moyenne d âge des enfants sortis : 9,24 ans En file active sur l exercice, la moyenne d âge des adultes accueillis et de 35,21 ans en 2013 contre 32,4 ans en 2012, 34,68 ans en 2011 et 36,86 ans en Origine catégorisée 11 Par adulte 26 adultes sur 37 accueillis sont originaires d un pays hors Union Européenne, contre 11 issus de l Union Européenne. Titre d identité 20 adultes sur 37 ont une carte d identité française ou une carte de résident. 12 adultes possèdent un titre de séjour d un an ou un récépissé. Depuis plus d un an, nous constatons un rallongement de traitement des demandes de renouvellement des titres de séjour. Celui-ci a une incidence importante sur les processus d insertion. Même si les adultes concernés sont autorisés à travailler, l employeur potentiel ne peut proposer que des contrats de travail prenant en compte l échéance du récépissé. En effet, ce statut temporaire peut compromettre le projet d insertion, les droits ouverts à la CAF, les demandes de logements ou tout simplement l inscription au logement. 21

22 Parcours d hébergement Provenance géographique des familles accueillies Sur une file active de 29 familles, nous avons accueilli 16 familles originaires du secteur de la MDS de NOISIEL. Les nouvelles orientations de la DDCS amènent les établissement à recevoir des familles issues de tout le département et ainsi s ouvrir aux autres secteurs que celui de leur implantation. Ceci implique parfois un déracinement des familles qui doivent quitter leur secteur d origine et leurs repères. Bien que nous soyons amenés à accueillir des familles quel que soit leur secteur d origine, le service orienteur SIAO tente de favoriser le maintien sur le secteur d origine afin de ne pas rompre le lien social. Cependant, nous souhaitons maintenir notre action en faveur de l accueil non sectorisé de femmes victimes de violences conjugales, pour des besoins de protection et d éloignement du conjoint. Dernière résidence stable avant précarisation de la situation 22

23 Nous constatons que 17 familles sur 29 étaient hébergées dans le réseau amical ou familial. La sur occupation du lieu d accueil, les conflits intrafamiliaux ou intracommunautaires, la durée limitée de la solution d entraide, la lassitude de l hébergeant, les problèmes financiers sont autant de motifs pouvant provoquer les ruptures de l hébergement et l errance vers des hébergements successifs. 10 familles sur 29 ont connu une résidence stable avant la rupture (propriétaire ou locataire). Situation avant hébergement Le public accueilli est constitué principalement de personnes dans une situation de précarité résidentielle, qui ont pour la majorité été accueillies au 115 avant d arriver dans notre structure. Elles peuvent avoir résidé plusieurs mois dans un ou plusieurs hôtels. La situation, lorsqu elle perdure, participe à la précarisation. 13 familles sur 29 étaient hébergées en hôtel financé par le familles étaient en établissement social. Il pouvait s agir de dispositif de stabilisation ou centre maternel. 6 familles étaient hébergées par la famille ou les amis. 2 familles vivaient au domicile conjugal. Couverture sociale des adultes présents en

24 Adultes majeurs en 2013 Au vu des publics que nous accueillons, la couverture sociale la plus utilisée reste la CMU/ CMUC. Dans notre intervention, nous avons le souci d évaluer si les publics bénéficient d une couverture santé et accordons une vigilance particulière à ce que les droits soient ouverts ou renouvelés pour tous les membres de la famille. Ainsi, dans un premier temps, nous accompagnons les familles vers des démarches telles que l ouverture des droits à la CMU-CMUC ou à une Mutuelle. Le passage du statut CMU CMUC évolue au cours de la prise en charge pour être sous un régime Général lors de l accès à l emploi. Des personnes sous CMUC doivent parfois contracter une Mutuelle auprès d organismes privés lorsque les ressources sont supérieures aux barèmes établis par la Sécurité Sociale. Nous constatons un allongement des durées de traitement des dossiers de couverture sociale, ce qui ralentit fortement les démarches santé que nous entamons avec les familles. L insertion professionnelle Lorsqu elle est possible, l insertion professionnelle reste un des axes majeurs de notre accompagnement social. Celui-ci est intégré dans l élaboration du projet social individualisé des familles. Notre travail s appuie sur les dispositifs de droit commun d accès à l emploi ou à la formation. Les finalités de l action socio-éducative autour de l insertion professionnelle sont : Trouver une valorisation par l emploi et une légitimité sociale Acquérir des revenus pour avoir une autonomie financière et assumer ses charges Atteindre une stabilité sociale et financière Construire de nouveaux projets personnels Consolider la situation financière pour favoriser l accès au logement Les objectifs de notre accompagnement quant au projet d insertion socioprofessionnelle portent sur : le sens du travail dans un projet de vie 24

25 la notion d autonomie la relation avec l autre les potentialités et les difficultés repérées le travail sur les expériences de la personne les parcours, les échecs, les souhaits. Il nous faut aussi prendre en compte les modifications de l environnement (Pôle emploi, mise en place du questionnaire RSA et du pack insertion, nouveaux prestataires dans le domaine de l accompagnement des familles ). Tous ces changements modifient les liens de partenariat et il n est pas toujours aisé pour les familles de se repérer. Nous devons être au plus près de l actualité et de tous les dispositifs existants pour accompagner et orienter au mieux les familles hébergées. Par ailleurs, les adultes hébergés peuvent avoir été fragilisés par leurs expériences passées et nous avons pour mission d éviter à nouveau des échecs. Pour ce faire, l insertion professionnelle doit s inscrire dans un cheminement, un parcours d insertion progressif qui peut prendre du temps. Les freins constatés : Malgré la proximité de bassin d emploi encore efficient, les publics ne se voient offrir que des contrats à temps partiels en horaire décalé, en CDD, souvent incompatibles avec la charge de famille (surtout pour les femmes seules) De plus, notre public n a pas ou peu de qualifications ou de diplôme, il est de plus en plus difficile de trouver un travail de niveau V ou inférieur Pour certaines familles, ce n est pas le fait de trouver du travail qui pose problème mais la capacité à le garder. Nous constatons que notre public a des difficultés à gérer les relations de travail, être ponctuel et être en capacité de gérer parallèlement la vie quotidienne Pour d autres familles, l insertion professionnelle n est pas envisageable à court terme. Certains adultes rencontrent des difficultés de santé qui compromettent l insertion. Dans certains cas, nous accompagnons ces familles dans la constitution de dossiers MDPH ou encore dans l accompagnement aux soins Pour d autres, le désir de travailler des parents est omniprésent mais les charges inhérentes à la prise en charge des enfants sont trop importantes et incompatibles avec un emploi. En effet, de nombreux enfants accueillis bénéficient de soins spécifiques (suivi santé, suivi psychologique, ) mobilisant fortement les parents L accès aux modes de garde, malgré un programme départemental volontariste, est problématique sur notre secteur ce qui pénalise fortement les familles dans leur insertion par l emploi. Nous sommes vigilants dans notre mission d insertion à valoriser l action parentale visant le bien être de l enfant. En effet, l intérêt de l enfant doit prédominer dans toute action d insertion professionnelle (horaires de travail compatibles avec les charges familiales ). Evolution par rapport à l emploi des adultes sortis en

26 Adultes sortis en 2013 Nous accompagnons physiquement les personnes afin d enclencher pour certains une dynamique d emploi et soutenir leur motivation. Nous rappelons que nous accueillons un public précaire, souvent très éloigné de l emploi et qui appréhende, pour certains, le contact avec les institutions. Cette forme d accompagnement est un travail sur la durée. Il nous faut accompagner, motiver, valoriser toute recherche en lien avec l insertion professionnelle, que cela aboutisse à une formation de remise à niveau non rémunérée ou à un emploi pérenne. Nous travaillons bien sûr en liaison étroite avec des partenaires extérieurs tels que le Pôle Emploi, la Mission Locale, la Mission d Education Permanente (MEP), les MDS, les organismes de formation, les associations ou services municipaux d aide à la recherche d emploi... Les familles souhaitent réussir leur insertion professionnelle, atout majeur pour l obtention d un logement de droit commun. Pour les personnes d origine étrangère, l accès à l emploi reste possible pour les détenteurs d un titre de séjour en cours de validité. Mais la complexification des démarches à la préfecture, les lenteurs d émission ou de renouvellement, pénalisent parfois l accès aux droits, notamment à l emploi. Toutefois, nous rappelons de nouveau la difficulté d accéder à un mode de garde en structure agréée pour les enfants de moins de 3 ans, ralentissant le processus d accès à l emploi. En effet, l insertion professionnelle ne peut être effective tant qu un mode de garde n est pas mis en place. Situation économique Nous précisons que le CHRS peut accueillir des personnes sans ressources, que nous accompagnons les personnes dans l ouverture de leurs droits, afin notamment qu elles puissent bénéficier de prestations diverses. Type de ressources perçues par les familles 26

27 Familles sorties en Les items sont cumulables Malgré les difficultés rencontrées au niveau de l accès à l emploi, l Ile de France reste encore un bassin porteur dans l offre d emplois peu qualifiés. La proximité de zones touristiques offre un pôle important d emplois de services auquel nos publics peuvent prétendre. Cependant la flexibilité des horaires et la gestion des transports entrainent des organisations familiales parfois complexes. Evolution des dettes A leur entrée au sein de notre dispositif, nous faisons un point budgétaire quant aux ressources perçues ou à percevoir, les dettes et les charges incombant à la famille de façon à évaluer si la personne, à son entrée dans les lieux, est en capacité de répondre aux besoins primaires de sa famille. Si tel n est pas le cas, nous orientons vers la MDS ou des associations caritatives afin que la famille demande des secours alimentaires et/ou financiers et nous entamons les démarches nécessaires à l ouverture des droits à prestations. Quel que soit le type de dettes contractées (dettes de loyer, de crédit à la consommation, dettes «familiales et/ou amicales»), il s avère quelquefois délicat d aborder ce thème avec les familles. 27

28 Nous proposons une aide éducative budgétaire dans le but d apurer leur dette. Il y a en effet tout un travail à mener quant au rapport à l argent. Nous évaluons au quotidien les compétences des familles à la gestion budgétaire, sur des items tels que le paiement de la redevance (participation aux frais d hébergement), la priorisation des dépenses,capacité à anticiper les dépenses, notion d épargne en vue du relogement. Cependant, ce travail n est quelquefois pas possible pour toutes les familles, ou du moins superficiel. Le travail d accompagnement budgétaire peut conduire à la proposition de constituer un dossier de surendettement à la Banque de France. Durées de séjour Tous les 6 mois de prise en charge, nous élaborons des demandes de renouvellement de séjour auprès de la DDCS. Les familles sont informées de ce rythme de prise en charge. Il permet de définir les objectifs afin que le séjour à PHARE soit le plus aidant et le plus efficace possible. Envisager et construire l avenir se fait donc de manière progressive avec l implication des personnes concernées. Pour favoriser cette implication, l outil de travail est le projet individualisé. Le projet individualisé fait l objet de points réguliers et d une réactualisation, notamment au moment du renouvellement de la prise en charge que nous sollicitons auprès de la DDCS. Celui-ci est formulé afin de fixer des objectifs réalisables par la famille et les professionnels en charge du suivi de la situation. De ce fait, la flexibilité de l accompagnement social nous permet d accueillir des familles avec des degrés d autonomie divers. Les accompagnements physiques et dans les démarches administratives sont plus ou moins fréquents. En effet, nous prenons en considération l environnement familial, social et affectif de la personne. Nous adaptons l accompagnement social au rythme de vie des personnes accueillies, de leurs potentialités, de leurs résistances... Certaines familles n adhèrent que partiellement à l accompagnement proposé bien que l équipe ait repéré un réel besoin de soutien éducatif. Consciente de la possibilité de non adhésion totale de l usager, l équipe fait le choix de proposer tant que faire se peut, un accompagnement adaptable et adapté. Cependant, l institution ne peut faire sans la famille ni à sa place. En effet, nous accueillons des adultes responsables, chargés de famille qu il convient d accompagner vers une autonomie totale. 28

29 Familles sorties en 2013 La durée moyenne de séjour des familles présentes au 31/12/2013 est de 18 mois sachant qu elle s étale de 0,67 mois à 52 mois. La durée moyenne de séjour des personnes sorties en 2013 est de 26,36 mois, sachant qu elle s étale de 0,33 mois à 47 mois. La durée moyenne de séjour en file active est donc de 22,1 mois contre 16,75 en Il semblerait que notre analyse de la complexification des situations trouve dans ce chiffre une manifestation concrète. Nous avons effectivement constaté que nos accompagnements éducatifs pouvaient nécessiter une intervention dans la durée. Enfin pour revenir aux observations précédentes, l absence de relais pour des situations ne relevant pas du logement sans un accompagnement spécifique (administratif ou judiciaire, médical et/ou thérapeutique) rallonge, de fait, les durées de séjour des usagers concernés. Cette durée de séjour démontre bien qu il faut du temps pour aboutir à une orientation qui correspond, tant à la typologie de la famille, qu à ses ressources et à ses besoins. 29

30 5.2. LA SORTIE DU DISPOSITIF CHRS Nombre de familles sortis en individus (13 familles) sont sortis de notre CHRS en 2013, se répartissant comme suit : 7 familles ont été relogées via différents dispositifs GIP, CLC, propositions DALO 3 familles ont été exclues de notre dispositif 1 famille a bénéficié de la récupération de son logement dans le cadre d une procédure de séparation 1 famille a été réorientée sur un autre CHRS pour une mesure de protection 1 famille n a pas été renouvelée dans sa prise en charge ; fin de contrat conjointement accepté. En 2013 nous avons utilisé le nouveau dispositif SYPLO sur lesquels nous avons inscrit les familles en capacité d être relogées. Sur les 7 familles qui ont accédé à un logement de droit commun, 6 familles ont bénéficié d un accompagnement au relogement (AVDL). Toutes les mesures AVDL ont été exercées par le service BAIL 77 qui est à ce sujet notre interlocuteur principal. 30

31 Composition familiale 1 Femme + 2 enfants 1 femme + 3 enfants Tableau récapitulatif relatif aux familles sorties de notre CHRS. Secteur à la sortie Ressourc es Situation face à l emploi Durée de séjour en mois Solution de sortie Courtry AAH non 41 mois Exclusion Champs Salaire + RSA + PF CDD 41,5 mois Relogement mairie Mesure d accompagn ement à la sortie IP+ mesure judicaire pour un des enfants AVDL 1 couple + 4 enfants Torcy Salaire + PF CDI 27 mois Relogement DALO AVDL 1 femme + 2 enfants Torcy RSA + PF non 26 mois Relogement DALO AVDL 1 femme + 2 Enfants Bussy Assedic + PF Pole Emploi 4,7 mois Relogement DALO AVDL 1 femme + 1 enfant Torcy RSA + PF non 9,1 mois Exclusion MDS 1 femme + 2 enfants Noisiel Salaire + PF CDD temps partiel 7,7 mois Exclusion MDS+ CMPP 1 couple+ 2 enfants Saint Thibault Salaire + PF CDI 11,35 mois Relogement GIP AVDL 1 femme + 3 enfants Noisiel Salaire + PF CDI 10,53 mois Relogement 1% Sans 1 femme + 2 enfants Chelles RSA + PF non 4,5 mois Réorientation CHRS CHRS 1 femme+ 3 enfants Torcy RSA + PF + CLA non 0,37 mois Retour au domicile conjugal Sans 1 femme+ 2 enfants Chelles Salaire + PF CDD 7 mois Fin de prise en charge Sans 1 femme + 2 enfants Bussy Salaire + PF CDD 27,1 mois Relogement AVDL 31

32 Pour conclure, cette année a impliqué un travail conséquent pour toutes les équipes en termes de turn-over des publics accueillies. Autant dans l investissement de l équipe éducative que dans le travail mené par les services généraux, le taux de rotation a sollicité une réactivité et une maitrise des procédures, conséquentes. Cette phase a pu être assurée à l aide de la formalisation des procédures engagées par tout le personnel dans notre démarche qualité. Cependant, nous constatons que notre dispositif accueille de plus en plus de public n ayant pas bénéficié d évaluations préalables et qui peuvent présenter des incapacités ou des pathologies incompatibles avec notre mission et notre outil hébergement. 32

33 6. LE SERVICE H.A.R.P.E. Présentation Cette année 2013 a été une année de continuité et de renforcement de l identité du service. Le travail engagé par l équipe légitime aujourd hui notre intervention de dispositif de type centre maternel. L éducatrice de Jeune Enfant a vu son temps de travail augmenté de 20%, ce qui assure aujourd hui sa présence à temps plein. Cela a permis de consolider les actions collectives et individuelles à destination des enfants Une permutation des temps de travail entre les deux autres professionnelles du service. La professionnelle à 100% est passée à 80% et vice versa Dans l organisation de travail, la référence éducative a évolué en faveur d un binôme constitué d un référent famille et d un référent enfant L équipe a fait le choix de mettre fin à l analyse des pratiques courant Juin Le courant proposé dans ce cadre ne correspondait plus aux attentes de l équipe L équipe a continué à travailler sur la formalisation de la prestation et l élaboration de notre projet de service. Il s agit de répondre aux besoins territoriaux autour du public spécifique des familles monoparentales avec enfants de moins de trois ans, en offrant une prestation en accord avec les missions dédiées à ces services Nous continuons notre participation à différentes instances partenariales proposant une action à destination des mères avec enfants de moins de 3 ans Au niveau départemental, l équipe participe à deux commissions de l UDHIL (Union Départementale Hébergement Insertion Logement) : une abordant la question générale de la parentalité, la seconde traitant de la question de l accueil de mère(s) avec enfant(s) de moins de 3 ans. En parallèle et dans le cadre d EMPREINTES, un groupe «ressource» réunissant les différentes équipes éducatives de dispositifs d hébergement relevant de l ASE, se réunit en moyenne toutes les 6 semaines afin d échanger sur les pratiques, les différentes organisations de travail et des thématiques spécifiques à ce public. Afin d assurer une réponse satisfaisante, tant sur le plan qualitatif que quantitatif, nous avons toujours pour projet de porter la capacité d accueil à 32 places (individus). Pour conclure, cette année d activité a permis de renforcer notre prestation et de pouvoir communiquer aux usagers la spécificité de notre intervention. Nous avons réalisé : Un protocole de traitement des candidatures adressées au service La formalisation de la procédure d admission Un protocole d accueil et d évaluation de la relation mère-enfant intervenant dès l accueil de la famille La pérennisation d actions collectives et individuelles à destination de l enfant et de sa mère La création de documents nécessaires aux familles afin de travailler sur le développement de l enfant et ses besoins Le renforcement d un partenariat dédié au soutien des mères avec de très jeunes enfants Le protocole de travail nécessaire à l association des pères et leur reconnaissance dans l intérêt de l enfant. Missions 33

34 La mission principale du service HARPE est de veiller à l intérêt et l épanouissement de l enfant tout en favorisant et soutenant l exercice de la fonction parentale. Elle s inscrit dans le cadre de la protection de l Enfance. L objectif est d accompagner la famille dans un soutien effectif de la relation parent-enfant. L hébergement ainsi proposé est indissociable de l accompagnement social. Le service HARPE : Met en œuvre un accompagnement dédié à la relation mère-enfant Favorise le développement de l enfant dans des lieux dédiés à son épanouissement Encourage la restauration des liens familiaux dans l intérêt de l enfant Favorise la mise en place des conditions nécessaires à l insertion socio professionnelle de la famille. Objectifs généraux Accueillir les personnes isolées avec leur(s) enfant(s) de moins de 3 ans Assurer une vigilance autour du bien-être de l enfant Soutenir la relation Mère-enfant et évaluer les incidences de la crise traversée Accompagner quotidiennement l exercice de la parentalité Reconstruire des liens familiaux Revaloriser dans la mesure du possible la place des pères Permettre l exercice des autres rôles que la fonction parentale (femme, conjointe, amie ) Permettre aux personnes d utiliser leurs droits sociaux fondamentaux Travailler sur l identité sociale Insérer Orienter Tableau récapitulatif du cadre de l Unité d Accueil Mères Enfants 34

35 Les financeurs Conseil Général Cadre juridique Type d hébergement Cadre de la protection de l enfance Accord de prise en charge par l Inspecteur ASE 2 T4 meublés sur le Val Maubuée 2 T3 meublés sur le Val Maubuée 1 T2 sans cohabitation sur le Val Maubuée Capacité d accueil 22 places Modalités d accueil Cohabitation : 2 familles par appartement 1 appartement sans cohabitation Durée de séjour Suivant l accord de l Inspecteur ASE, séjour renouvelable, de l admission jusqu aux 3 ans de l'enfant Population accueillie Procédure d admission Contrat d hébergement Femmes avec enfant(s) de moins de 3 ans (exceptionnellement au-delà par dérogation Inspecteur ASE) Sur demande d un travailleur social du Service Social Départemental (rapport social précisant l accord de principe de l Inspecteur ASE) (2 entretiens d admission) Contrat de séjour avec projet individualisé, signé par la famille et PHARE Participation à l hébergement 12% des revenus de l ensemble de la famille + une caution de 300,00 Les familles ayant séjourné à HARPE en familles, soit 34 individus, ont bénéficié de notre dispositif en familles, soit 19 individus, ont quitté notre dispositif en familles, soit 15 individus, sont présents au 31/12/2013. La plupart des graphiques suivants sont établis en termes de file active : 15 familles, soit 34 individus (15 adultes et 19 enfants) ont bénéficié d un accueil au service HARPE en Initialisation de la demande 35

36 Le service HARPE travaille prioritairement avec la Maison Départementale des Solidarités de Noisiel. Il existe un partenariat privilégié qui permet une collaboration conséquente entre nos services. Toutefois, le service HARPE reste accessible aux MDS des autres secteurs et autres départements lorsqu une place d accueil n est pas pourvue par une famille du secteur issue du Val Maubuée. Dès lors qu une place se libère, nous informons les services sociaux des MDS qui nous font alors parvenir des candidatures de femmes isolées avec enfant(s) de moins de 3 ans. Nous contactons les services sociaux afin que nous soient transmis des rapports avec des éléments récents, accompagnés obligatoirement de l accord préalable de prise en charge signé par l Inspecteur de l Aide Sociale à l Enfance (ASE), rappelant la prérogative de ce service sur la notion de protection de l enfance. La procédure d admission La procédure d admission au sein du service HARPE se compose de deux entretiens. L institution a fait le choix de ne pas mettre en concurrence plusieurs familles pour une seule place d hébergement. Nous utilisons les évaluations faites par les professionnels nous adressant les candidatures afin de nous assurer de la compatibilité de notre prestation et des besoins recensées pour la famille. La procédure d admission vise à s assurer de l adéquation entre les besoins de la famille et les missions du service. Elle se décline en deux entretiens à une semaine d intervalle : Le premier entretien interroge la famille sur les motivations à entrer en structure type centre maternel. Nous présentons nos missions et le cadre d intervention ainsi que le fonctionnement du service Le second entretien recueille l histoire de la famille et amorce l ébauche de son projet individualisé. Pour valider une candidature, nous évaluons en équipe : si notre dispositif est adapté aux besoins de la mère et de son enfant (cohabitation, structure éclatée, gestion autonome des lieux de vie ) si la famille adhère aux modalités d accueil et d accompagnement éducatif proposé. Les populations accueillies et problématiques principales Les personnes accueillies doivent être majeures et dépositaires de l autorité parentale, et présenter des troubles manifestes dans l exercice de leur parentalité ayant une incidence sur le bien être de l enfant et de la mère. L accompagnement Chaque famille accueillie bénéficie d un accompagnement social individualisé. Elle se voit attribuer un binôme référent qui restera tout au long de son séjour (un référent pour l adulte et un référent pour l enfant). Un mois après son arrivée, la famille doit élaborer un projet individualisé qui sera évalué et redéfini à chaque demande de renouvellement de sa prise en charge. Ce projet est validé par un membre de la direction de Phare. Il permet de déterminer, en collaboration avec la famille, les axes prioritaires à travailler. Les orientations éducatives L accompagnement socio-éducatif conjugue six axes principaux : - Veiller au bon développement et à l épanouissement de l enfant - Soutenir les mères dans l exercice de leurs responsabilités parentales 36

37 - Valoriser le geste parental et la «(re)connaissance» des besoins de l enfant - Favoriser les espaces d écoute et d échange nécessaire au bien être de l adulte et de l enfant - Autonomiser les individus que composent la cellule familiale accueillie - Soutenir la place des pères et des tiers nécessaires à l équilibre de l enfant. Nous sommes «à côté» de ces mères tout en veillant à «ne pas prendre la place de». Nous accompagnons et orientons ces femmes en lien avec les différents services spécialisés autour de la petite enfance. Le bien-être et le respect des besoins des enfants accueillis au sein de ce dispositif sont essentiels, d où notre travail de prévention avec les mères sur la sécurité, l alimentation, les soins, le sommeil, l éveil (jeux, sorties.). La restauration des liens familiaux constitue une part importante de notre accompagnement avec les familles. C est une construction identitaire qui s opère tout au long du séjour. Notre travail autour de la relation mère/enfant vient également interroger la place du père, la relation à ses propres parents, et son identité en tant que femme et en tant que mère Les enfants accueillis à PHARE Les actions mises en place autour de l enfant L enfant se voit aujourd hui attribué un référent éducatif de formation EJE. Le professionnel assurera un suivi autour des besoins, des rythmes de l enfant. Il accompagnera le parent à trouver «son bon geste», poser les limites, fixer les règles Selon l âge de l enfant et la problématique familiale, des actions individualisées et/ou collectives pourront être mises en place. Ces actions peuvent se dérouler dans les locaux de Phare, sur l appartement ou sur des espaces extérieurs. Elles porteront sur des sujets comme l alimentation (préparation de purées, de compotes ), l éveil, la sécurité, le jeu Phar andole L équipe du service Harpe a, durant cette année 2013, inscrit l activité de l espace parent-enfant «Phar andole» comme support pérenne à l accompagnement éducatif. Cet espace est dédié à l accompagnement de la relation mèreenfant à travers le jeu ou d autres activités. Le projet a été revisité et réadapté plus spécifiquement à l accueil des enfants de moins de 3 ans et de leurs mères. Phar andole se situe au sein même des bureaux de l association. Cet espace se trouve dans une salle dédié à cet accueil avec des jeux et jouets individuels ou collectifs, matériels éducatifs, livres que nous utilisons parfois en extérieur (sur les appartements, au parc etc ). Phar andole est proche du fonctionnement d une ludothèque. Le principal support pour échanger et sensibiliser les mères aux besoins des enfants est le jeu. En favorisant le jeu nous encourageons l autonomie des plus petits, tout en les confrontant aux règles et aux autres. Ce lieu d accueil permet : Aux mères de s'occuper de leur enfant, de parler avec les accueillants (professionnels EJE, ES ou AS) et de discuter avec d'autres mères. Le climat convivial et bienveillant leur offre un espace propice pour dédramatiser et aborder les problèmes du quotidien ou tout simplement passer un moment agréable avec leur enfant Aux enfants de jouer et de rencontrer d'autres enfants, en présence de leurs mères De valoriser les compétences éducatives des mères De socialiser les enfants qui ne sont pas accueillis en structure collective, les ouvrir au lien social et favoriser leur autonomie De rompre l isolement social de certaines mères De repérer et prévenir les situations de négligence. 37

38 Bilan sur 2013 : Après un travail de rénovation des lieux et d achat de matériel pour créer un espace convivial et accueillant, ce lieu a ouvert ses portes le 15 Janvier Phar andole est aujourd hui planifiée. Elle est ouverte tous les 15 jours. Chaque famille a alors la possibilité de s y rendre en fonction des activités proposées. Phar andole s organise en deux temps : un pour les enfants non marcheurs et un autre pour les enfants marcheurs. Cet espace est centré sur les besoins de l enfant. Les interrogations des mères apparaissent également lors de ces moments, notamment concernant les comportements de leurs enfants ou leurs différents besoins selon leur âge. Sur 2013, les mères ont été participatives, en effet Phar andole a accueilli en moyenne la moitié de l effectif des mères présentes sur notre service. Nous avons pu constater, que les mères viennent régulièrement sur cet espace. Elles prennent plaisir à proposer et découvrir différents jeux ou activités à leurs enfants. Un travail important est également mené sur la sensibilisation au livre. Nous avons pu constater que très peu de mères ont, sur les appartements, des livres à proposer à leurs enfants. Donc, lors des temps de Phar andole nous mettons des livres à disposition que les mères peuvent emprunter et ainsi proposer à leurs enfants sur leur lieu de vie. L investissement de ce lieu nous a également permis de travailler sur d autres projets tels que les albums photos pour les enfants et mettre en place des sorties destinées aux familles (aquarium, sortie à la ferme etc ) l objectif étant de pouvoir par la suite compléter Phar andole avec ce type de sorties de façon régulière. Les lieux ressources pour l enfant et son parent Nous utilisons notre réseau partenarial qui apporte des prestations complémentaires nécessaires à l épanouissement de la relation parent-enfant : LAEP (Lieu d Accueil Enfants Parents) PMI (Protection Maternelle Infantile) GRAIN DE SEL MULTI ACCUEIL / HALTE JEUX de Lognes et Noisiel 1, 2, 3 SOLEIL La Balle au Bond Les lieux de vie Les appartements sont meublés et équipés. Leurs aménagements matériels font l objet d une vigilance spécifique, tenant compte de la sécurité et des besoins des familles (matériel de puériculture mis à disposition, espaces dédiés aux enfants, sécurités enfants, ). Ces lieux de vie en cohabitation permettent les échanges, l entraide, et aussi de rompre l isolement. Certaines femmes, sans référence maternelle importante, ont besoin d un cadre sécurisé et sécurisant, notamment lors des premiers mois. Ces mères peuvent se rassurer, se donner des conseils. Des réunions d appartement sont organisées régulièrement et conjointement avec la gouvernante afin de soutenir les familles dans la gestion de la vie quotidienne, prévenir les risques des accidents domestiques ELEMENTS STATISTIQUES Un accompagnement spécifique adapté à l âge des enfants 38

39 Répartition par tranche d âge des enfants accueillis sur l exercice 2013 et présents au 31/12/2013 La moyenne d âge de la totalité des enfants accueillis en 2013 est de 20,48 mois (contre 24,5 mois en 2012) La moyenne d âge des enfants sortis en 2013 est de 21,58 mois (contre 34 mois en 2012) La moyenne d âge des enfants présents au 31/12/2013 est de 19,39 mois (contre 14,5 mois en 2012). De la naissance à 6 mois En 2013, nous avons accueilli 4 familles dont l âge des enfants était inférieur à 6 mois. Deux de ces familles sortaient directement de la maternité avec leur nourrisson. Notre travail a alors consisté à soutenir ces femmes après leur accouchement car elles étaient, à ce moment là, isolées. Elles devaient concilier l arrivée de leur bébé, une rupture familiale/conjugale ; le père de l enfant pouvant être désinvesti ou absent. Démunies, elles ont alors eu besoin d un soutien spécifique autour de la prise en charge quotidienne du nourrisson et de son développement. Un des premiers axes de travail engagé avec 3 de ces familles concernait la santé, tant du nourrisson, que de la mère. Nous avons fortement soutenu ces périodes post-accouchement où les mères traversent une période de grands bouleversements. Fréquemment, elles se sentent abandonnées, isolées, et recherchent un espace de dialogue privilégié. En parallèle, nous avons également travaillé avec elles le rythme du nourrisson, l endormissement, l alimentation, les premiers gestes, les règles d hygiène et de sécurité Ce travail s est fait en étroite collaboration avec les professionnels de la petite enfance : puéricultrice, sage-femme, médecin de PMI, l antenne médico-sociale de notre association. De 6 mois à 18 mois Nous avons accompagné 6 familles, soit 7 enfants (dont 2 issus de la même fratrie) sur cette étape de développement de l enfant. Ils ont été les plus nombreux dans cette catégorie d âge. Les besoins de l enfant évoluent en permanence et nous accompagnons le parent dans cette évolution : nous travaillons sur le rythme de l enfant, la notion de sécurité, l alimentation, l autorité, les limites Durant cette période, très souvent nous avons pu constater qu une restauration des liens familiaux s opère. En effet, une fois leur situation stabilisée, plus sereines, les femmes accueillies osent reprendre contact avec leur famille et leur réseau. 39

40 C est à ce moment que peut se mettre en place un travail de restauration de la relation parentale. L enfant est perçu comme un individu en devenir, répondant indépendamment de sa mère qui manifeste alors ses propres besoins. C est autour de cette période que nous commençons à aborder la question de la séparation avec leur enfant en présentant les différents modes de garde. Toutefois nous sommes toujours confrontés à la pénurie de place disponible en structures collectives sur toutes les communes d implantation. Aussi nous sollicitons fréquemment les services de «la Balle au Bond» afin de rechercher un autre type de mode de garde (plutôt individuel), qui posera d autres questions : notre public n est pas toujours en capacité de prendre et d assurer le statut d employeur d une assistante maternelle La décision de confier son enfant à une autre femme en relation duale (même professionnelle de la petite enfance), peut aussi s avérer compliquée. De 18 mois à 24 mois Nous avons accompagné 3 familles dont les enfants se situent dans cette tranche d âge. Il s agit d une étape importante du développement de l enfant. Il nécessite un accompagnement autour du développement psychomoteur mais aussi autour de son développement psychique. C est à cette période que l enfant entre dans la phase de manifestations de ces affects. La gestion des réponses faites à l enfant est essentielle et l équipe éducative propose différents outils et approches afin de sensibiliser et aider la mère dans cette période. Le développement du langage, l intérêt d entendre et de stimuler les échanges doivent être soutenus. C est souvent autour de cette période que nous intégrons les familles dans des espaces de jeux individuels ou collectifs, afin de leur permettre de découvrir le jeu avec l enfant. De 24 mois à 36 mois Cinq enfants entre 24 et 36 mois ont été accueillis sur le service en L intervention de notre professionnelle de la petite enfance permet de répondre aux besoins spécifiques de ces enfants. A l aide d outils, nous travaillons avec les mères sur la visualisation des progrès de leur enfant (moteurs, langagiers, émotionnels ) afin de les préparer à l étape essentielle de l entrée à l école maternelle. Avec le soutien de nos partenaires, nous avons pu constater qu il est important de préparer l enfant mais aussi sa mère à ce changement radical dans le rythme de vie qui va s opérer. L acquisition de la propreté, l apprentissage du collectif (peu de familles bénéficient d une place en crèche ou halte jeux) sont les axes forts de l accompagnement à cette période. Age des adultes accueillis 40

41 La moyenne d âge des femmes accueillies en 2013 est de 27,54 ans, sachant que la plus jeune a 21 ans et la plus âgée, 38 ans. Ce qui est équivalent aux chiffres de La moyenne d âge des femmes sorties en 2013 est de 28,2 ans (contre 25 ans pour 2012). La moyenne d âge des femmes présentes au 31/12/2013 est de 26,7 ans (contre 29 ans en 2012). En comparaison avec l exercice précédent, nous constatons que les femmes présentes au 31/12 sur notre service sont dans les mêmes âges que l année précédente. Pour 6 familles accueillies, il s agit de leur première grossesse. Trois familles avec deux enfants présents sur le service ont été accompagnées en Cinq familles ont d autres enfants qui ne sont pas présents quotidiennement avec elles (majoritairement, il s agit d enfants restés dans la cellule familiale, souvent hors de France). Nationalité des adultes accueillis Par adulte File active Sur 15 familles, 6 sont de nationalité d un pays de l Union Européenne. Les 9 autres familles sont de nationalité hors Union Européenne. 41

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