Découverte d une hypertension artérielle

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Découverte d une hypertension artérielle"

Transcription

1 Formation continue Vol. 0 N o 0/ Primary Primary 2003;3: Découverte d une hypertension artérielle A. Pechère-Bertschi, H. Stalder Introduction Environ 20% de l ensemble de la population souffre d hypertension artérielle (HTA) dans les pays industrialisés. Après 65 ans, l incidence de l hypertension artérielle s élève encore, pour atteindre les deux tiers de la population âgée, reflétant la plus forte incidence de l hypertension artérielle systolique isolée due au durcissement des artères chez le sujet âgé. Définition Il n y a pas de frontière franche entre les valeurs de pression artérielle normales et une hypertension artérielle. Le niveau de pression artérielle est quantitativement lié au risque cardiovasculaire. Néanmoins, les critères pour le diagnostic d une HTA chez l adulte sont des valeurs 140/90 mm Hg (voir tableau 1). Pour l enfant et l adolescent, les valeurs normales sont plus basses (se référer aux tables). Chez la femme enceinte, la pression artérielle (PA) s abaisse normalement au cours du premier trimestre d environ 15/10 mm Hg. Tableau 1. Définitions et classification des niveaux de pression artérielle (mm Hg). Niveau Systolique Diastolique Optimal <120 <80 Normal <130 <85 Normal haut HTA stade I (légère) Sous-groupe borderline HTA stade II (modérée) HTA stade III (sévère) HTA systolique isolée 140 <90 Sous-groupe borderline <90 Approche clinique Compte tenu de la variabilité des valeurs de pression artérielle, le diagnostic d HTA doit être basé sur de multiples mesures (tableau 2), obtenues lors d occasions séparées sur plusieurs semaines. Tableau 2. Technique de mesure de la pression artérielle. Patient assis (ou couché) >5 minutes, bras dévêtu en appui et au niveau du cœur. Abstention de tabac et de caféine 30 minutes avant la mesure. Manchette de taille appropriée placée au-dessus du coude (si la circonférence du bras est >33 cm, utiliser une manchette de grande taille). Mesure aux 2 bras lors du premier examen et une fois en position debout (surtout chez le sujet âgé et diabétique). Déflation de 2 mm Hg/sec. La pression artérielle diastolique correspond à la disparition des bruits de Korotkov (phase V). La phase IV (diminution des bruits) est utilisée chez la femme enceinte. Prendre 3 mesures avec une précision de 2 mm Hg, et noter la moyenne des 2 dernières valeurs. L enregistrement ambulatoire de la pression artérielle de 24 h (tableau 3) peut s avérer très utile à la démarche diagnostique, notamment lors de suspicion d HTA dite de la «blouse blanche» et pour l évaluation et le suivi thérapeutique. Tableau 3. Indications à l enregistrement ambulatoire de la pression artérielle de 24 h. Suspicion d HTA dite de la «blouse blanche» Elévation de la pression artérielle avec symptômes d hypotension orthostatique Pression artérielle élevée malgré changement de traitement (efficacité?), ou malgré triple association (observance?). Pression artérielle labile Suspicion d absence du cycle nycthéméral? (cardiopathie ischémique, diabète, grossesse, pathologie oculaire) Examens cliniques et paracliniques L évaluation diagnostique du malade hypertendu doit: dresser le bilan d atteinte des organes cibles (cœur, vaisseaux, reins, cerveau, yeux), ce qui orientera le pronostic et le traitement rechercher une possible HTA secondaire évaluer le risque cardiovasculaire absolu. Chaque patient doit avoir une anamnèse complète, avec établissement des antécédents cardiovasculaires personnels et familiaux, recherche des autres facteurs de risque cardiovasculaires, en particulier le tabagisme et l abus d alcool, enquête sur l activité physique, les médicaments (anti-inflammatoires non stéroïdiens, y compris inhibiteurs COX 2, 441

2 Primary Formation continue 442 contraceptifs oraux, substitution hormonale, ménopause, cortisone, sympathomimétiques [gouttes nasales] anabolisants, ciclosporine, érythropoïétine). Les céphalées sont occasionnellement un symptôme d HTA précoce ou sévère, cependant la coexistence d une élévation des valeurs de pression artérielle et de céphalées est le plus souvent fortuite, vu la prévalence élevée de ces 2 conditions. L examen physique est dirigé sur les systèmes cardiovasculaire et neurologique afin de détecter une atteinte des organes cibles (signes d insuffisance cardiaque, auscultation d un souffle artériel ou abdominal, symétrie des pouls au niveau des membres supérieurs et inférieurs, examen neurologique y compris le fond d œil). On fera chez tous les patients certains examens complémentaires (tableau 4). Tableau 4. Bilan biologique d un patient hypertendu A de base et B selon certaines indications. Examen Examens biologiques de base Créatinémie, bandelette urinaire (± sédiment), microalbuminurie (bandelette) Kaliémie Cholestérol total, HDL, LDL, triglycérides, glycémie, acide urique Examens biologiques selon certaines indications Créatininurie, protéinurie, microalbuminurie ECG Echographie cardiaque Doppler carotidien Echographie rénale Intérêt Recherche d une atteinte rénale. Recherche d un hyperaldostéronisme (K <3,5 mmol/l [<3,0 mmol/l sous diurétiques] présent dans 85% des hyperaldostéronismes primaires et 30% des secondaires). Evaluation du risque cardiovasculaire. En cas d atteinte rénale, le rapport (micro-) albuminurie/créatinine urinaire (spot: normalement <2) est un bon reflet de la protéinurie de 24 h. Recherche de signes d ischémie, ancien infarctus, hypertrophie du ventricule gauche, bloc. Détection d une hypertrophie du ventricule gauche. Recherche d une athéromatose carotidienne. Taille des reins, polykystose rénale, hypoplasie, hydronéphrose, cicatrices. Recherche d une HTA secondaire La prévalence de l HTA secondaire est faible (<10%), mais il est important de la rechercher, car elle peut parfois être corrigée ou améliorée par la chirurgie. C est le niveau de suspicion clinique qui détermine le bilan à effectuer. Aucun des examens spécialisés n est indiqué pour le dépistage de routine d une population hypertendue. Affection parenchymateuse rénale (env. 5%) Une néphropathie est improbable si la créatinine plasmatique et l examen des urines sont normaux. HTA rénovasculaire (2 3%) Les critères cliniques de sélection de patients potentiellement atteints d une sténose de l artère rénale responsable de leur HTA sont résumés dans le tableau 5. Tableau 5. Critères cliniques fréquemment associés à une sténose de l artère rénale. HTA chez l adulte jeune (femme blanche en particulier), ou chez l enfant Présence d un souffle sous-costal ou dans un flanc HTA maligne ou accélérée ou résistante à une thérapie multiple Apparition ou aggravation subite d une HTA Artériopathie occlusive diffuse Dégradation subite de la fonction rénale, en particulier lors de traitement par inhibiteur d enzyme de conversion (IECA) ou antagonistes de l angiotensine II Petit rein unilatéral connu Œdème pulmonaire récidivant chez un malade hypertendu Lorsque l une ou plusieurs de ces conditions sont réunies, la prévalence de l HTA rénovasculaire devient suffisamment importante (20 à 30%) pour justifier des investigations. Le bilan ne sera entrepris que si le risque chirurgical est acceptable. Dans ces cas le néphrogramme isotopique sensibilisé par l administration d un inhibiteur de conversion de l angiotensine (IECA) est indiqué. Idéalement, ce test sera réalisé sans traitement médicamenteux, à l exception des anti-calciques ou anti-hypertenseurs à action centrale. En cas d insuffisance rénale, le néphrogramme isotopique n est pas performant et l on fera une IRM rénale qui ne renseignera cependant pas sur l aspect fonctionnel. L examen par ultrasons avec Doppler n est pas recommandé. Tableau 6. Performances des examens utilisés pour le diagnostic d HTA rénovasculaire (d autres examens tels que dosages hormonaux dans la veine rénale sont abandonnés ou entrepris uniquement sur l avis d un spécialiste). Sensibilité Spécificité US Doppler 84 91% 95 97% Angiographie digitalisée 88% 90% Néphrogramme avec captopril 92 94% 95 97% CT spiralé 94 96% 98 99% IRM 88 95% 95 98%

3 Formation continue Vol. 0 N o 0/ Primary Hyperaldostéronisme primaire (env. 1%) Les signes cliniques d appel sont: faiblesse musculaire, polydipsie, polyurie secondaires à la déplétion potassique. Ce diagnostic doit être évoqué en cas d hypokaliémie (NB: 15 20% des patients avec hyperaldostéronisme primaire restent normokaliémiques!). Si la kaliémie est <3,5 mmol/l, on dosera le potassium urinaire sous un régime apportant suffisamment de sodium, et si possible sans traitement médicamenteux (en particulier des diurétiques et des laxatifs). En cas d hyperaldostéronisme, la kaliurie est >30 mmol/ 24 h. A ce stade, on prendra l avis du spécialiste pour poursuivre le bilan (activité de la rénine plasmatique, aldostérone urinaire et plasmatique, rapport aldostérone/rénine plasmatique, imagerie). Phéochromocytome (<1%) On pratiquera un dosage des métanéphrines et normétanéphrines urinaires ou plasmatiques chez les patients atteints de la «triade» céphalées, palpitations, sudations, associée parfois à une perte pondérale et une hypotension orthostatique. Autres causes D autres causes doivent être recherchées et exclues: consommation excessive d alcool, dysthyroïdie, prise de médicaments (AINS, contraceptifs oraux, ciclosporine, érythropoïétine, gouttes nasales contenant de l éphédrine), de drogues (cocaïne), réglisse. Une maladie de Cushing (aspect!) et une hyperparathyroïdie (calcium plasmatique élevé) sont des causes très rares. Attitudes et traitement Approche par estimation du risque absolu La prise en charge thérapeutique d un malade hypertendu n est pas fondée sur le seul niveau de la pression artérielle, mais doit prendre en compte la présence d autres facteurs de risque cardiovasculaires (FRCV) et de co-morbidités telles que diabète, néphropathie, cardiopathie, etc., ainsi que de l atteinte des organes cibles (tableau 7). Dans le groupe à bas risque, comprenant les hommes de moins de 55 ans et les femmes de moins de 65 ans, avec une HTA de stade I, sans autres FRCV, le risque d une maladie cardiovasculaire à 10 ans est <15%. Dans le groupe à risque moyen, avec HTA stades I II, mais plusieurs FRCV, ou à risque élevé sans autres FRCV, le jugement clinique est déterminant pour initier un traitement médicamenteux. Le risque à 10 ans est 15 20%. Dans le groupe à risque élevé, associant une HTA de stade I ou II à deux ou trois FRCV ou à un diabète ou une atteinte des organes cibles, ou avec une HTA de stade III sans FRCV, le risque à 10 ans est de 20 30%. Dans le groupe à risque très élevé, avec une HTA de stade III, associée à un ou plusieurs FRCV et chez tous les patients avec Tableau 7. Etablissement du risque absolu pour quantifier le pronostic. Autres FRCV et co-morbidités HTA Stade I HTA Stade II HTA Stade III Pas d autres FRCV Risque bas Risque moyen Risque élevé 1 2 FRCV Risque moyen Risque moyen Risque très élevé 3 ou > FRCV, ou AOC, Risque élevé Risque élevé Risque très élevé ou diabète CCA Risque très élevé Risque très élevé Risque très élevé FRCV: facteurs de risque cardiovasculaires; PAS: pression artérielle systolique; PAD: pression artérielle diastolique; AOC: atteinte des organes cibles; CCA: condition clinique associée. Tableau 8. Pression artérielle cible. Au cabinet: <140 / 90 mm Hg Automesure: 125 / 80 mm Hg: certainement normale Profil tensionnel ambulatoire: moyenne diurne des pressions <135 / 85 mm Hg avec baisse de 10 15% pendant la nuit. Diabète sucré ou risque cardiovasculaire élevé: <135 / 85 mm Hg Néphropathies: Protéinurie <1 g / 24 h <130 / 80 mm Hg Protéinurie >1 g / 24 h 125 / 75 mm Hg 443

4 Primary Formation continue atteinte cardiovasculaire, ou rénale clinique, le risque est de 30% à 10 ans. Les buts du traitement sont: obtenir la réduction maximale du risque total de morbidité et de mortalité cardiovasculaire; obtenir une pression artérielle «normale» ou «optimale» (voir tableau 8), en particulier chez le malade diabétique et/ou atteint de néphropathie; chez le malade âgé, avec HTA systolique isolée, obtenir une pression systolique artérielle 149 mm Hg. Traitement non pharmacologique Le traitement non pharmacologique doit être considéré en priorité chez les patients avec HTA modérée et chez tous les malades comme mesure d appoint. La restriction de l apport sodé ( mmol/ 24 h = 2,4 g de sodium ou 6 g NaCl) permet de diminuer la pression artérielle moyenne de 3,7 4,8 / 0,9 2,5 mm Hg et rend le traitement anti-hypertenseur plus efficace. Les personnes âgées, les femmes, les africains et les patients diabétiques sont particulièrement sensibles à la restriction sodique. Une diète abondante en fruits, légumes et laitages écrémés, et réduite en graisses saturées permet une diminution de 11,4 / 5,5 mm Hg. Réduction pondérale: la pression artérielle diminue de 1,6 / 1,1 mm Hg pour chaque kg de poids perdu. L activité physique aérobique régulière 30 à 45 minutes/jour protège du développement d une HTA et permet de la réduire efficacement ( 13 / 8 mm Hg). La limitation de l apport d alcool (<30 g d éthanol/jour pour les hommes et <20 g pour les femmes [1 unité d alcool = 10 g]): l abus d alcool est une cause très fréquente d HTA et de résistance au traitement médical. L arrêt du tabac est une priorité lors de la prise en charge d un patient hypertendu. Même si l abstention de tabac ne réduit pas la pression artérielle, l intoxication tabagique est un facteur de risque majeur. Si ces mesures non pharmacologiques sont sans effet après 6 mois, on commence alors un traitement pharmacologique. Quelques principes de traitement anti-hypertenseur: Utiliser des médications de longue durée d action Commencer avec des posologies faibles à cause des effets secondaires Rechercher un médicament efficace en monothérapie Tableau 9. Guide pour choisir une classe thérapeutique. 444 Classe Indications Indications Contre-indications Contre-indications particulières possibles possibles Diurétiques IC Diabète Goutte Dyslipidémie Sujet âgé HTA systolique HTA réfractaire b-bloquants Angor IC Asthme Dyslipidémie, Status après IM Grossesse COPD Athlètes, Tachyarythmies Diabète Bloc A-V du 2 e ou Vasculopathie Migraine 3 e degré périphérique IECA IC et dysfonction du VG Grossesse Insuffisance Status après IM Hyperkaliémie rénale sévère Néphropathie Sténose rénale bilatérale Anti-calciques Angor Vasculopathie Bloc A-V du 2 e ou 3 e IC (vérapamil, Sujet âgé périphérique degré (vérapamil diltiazem) HTA systolique ou diltiazem) a-bloquants Hypertrophie Intolérance glucose Hypotension prostatique Dyslipidémie orthostatique Antagonistes de Toux avec IECA Grossesse Insuffisance l angiotensine II Néphropathie Hyperkaliémie rénale sévère Sténose rénale bilatérale IC: insuffisance cardiaque; IECA: inhibiteur de l enzyme de conversion de l angiotensine; IM: infarctus du myocarde; COPD: maladie obstructive pulmonaire chronique; VG: ventricule gauche

5 Formation continue Vol. 0 N o 0/ Primary Si la réponse thérapeutique est insuffisante ou la tolérance médiocre, il faut plutôt utiliser des combinaisons thérapeutiques à faibles doses. Il est recommandé d initier le traitement par un diurétique ou un b-bloquant, tout en considérant les indications particulières et/ou les contre-indications (tableau 9). Les 3 points les plus importants à retenir Face à une HTA, il est important de considérer l ensemble des facteurs de risque cardiovasculaire. Le but du traitement est de normaliser la pression artérielle et de corriger les facteurs de risque cardiovasculaire. Le traitement doit être adapté individuellement et consiste souvent en une combinaison de plusieurs classes de médicaments. Date de la première édition: 5 avril 1997 par A. Pechère- Bertschi Date des mises à jour: 6 février 2001 par A. Pechère- Bertschi et H. Stalder et 18 février 2003 par A. Pechère- Bertschi et H. Stalder Pour tout renseignement, commentaire ou question: Hans.Stalder@hcuge.ch Cette stratégie est également disponible sur le Références 1 The sixth Report of the Joint National Committee on Prevention, Detection, Evaluation, and Treatment of High Blood Pressure. Arch Intern Med 1997;157: World Health Organization International Society of Hypertension Guidelines for the Management of Hypertension. J Hypertens 1999;17: Staessen JA, Fagard R, Thijs L, et al. Randomised double-blind comparison of placebo and active treatment for older patients with isolated systolic hypertension. The Systolic Hypertension in Europe (Syst-Eur) Trial Investigators. Lancet 1997;350: Brown MJ, Palmer CR, Castaigne A. Morbidity and mortality in patients randomised to double-blind treatment with a long-acting calcium-channel blocker or diuretic in the International Nifedipine GITS study: Intervention as a Goal in Hypertension Treatment (INSIGHT). Lancet ;356: Recommandations pour les Médecins de la Société Suisse contre l Hypertension, 2003, 6 Parving HH, Lehnert H, Brochner-Mortensen J, et al. The effect of irbesartan on the development of diabetic nephropathy in patients with type 2 diabetes. N Engl J Med 2001;345: Lewis EJ, Hunsicker LG, Clarke WR, et al. Renoprotective effect of the angiotensin-receptor antagonist irbesartan in patients with nephropathy due to type 2 diabetes. N Engl J Med 2001;345: Kjeldsen SE, Dahlof B, Devreux RB, et al. Effects of losartan on cardiovascular morbidity and mortality in patients with isolated systolic hypertension and left ventricular hypertrophy: a Losartan Intervention for Endpoint Reduction (LIFE) substudy. JAMA 2002; 288: August P. Initial treatment of hypertension. N Engl J Med 2003;348:

6 Primary Formation continue 446

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE PRISE EN CHARGE SYSTÉMATISÉE DES PERSONNES ATTEINTES D HYPERTENSION ARTÉRIELLE SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE 23 ÉVALUATION DE

Plus en détail

Evaluation du risque Cardio-vasculaire MOHAMMED TAHMI

Evaluation du risque Cardio-vasculaire MOHAMMED TAHMI Evaluation du risque Cardio-vasculaire MOHAMMED TAHMI La pression artérielle normale n existe plus. L hypertension artérielle n existe plus. On soigne un risque cardiovasculaire. Plus celui-ci est élevé

Plus en détail

Le VIH et votre cœur

Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Que dois-je savoir au sujet de mon cœur? Les maladies cardiovasculaires représentent une des cause les plus courante de décès, elles incluent: les maladies coronariennes,

Plus en détail

Automesure de la tension artérielle

Automesure de la tension artérielle Automesure de la tension artérielle Pour mieux surveiller votre santé Illustration Imothep M.-S. Être bien informé, mieux se prendre en charge Souhaitez-vous mesurer vous-même votre tension? Comprendre

Plus en détail

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre insuffisance cardiaque Vivre avec une insuffisance cardiaque Décembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant

Plus en détail

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète.

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. A propos d un cas clinique, sont rappelés: - les caractères cliniques et pronostiques de l IMS chez le diabétique, - la démarche de l identification de

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique Sommaire 1. Sémiologie... 1 Auscultation cardiaque... 1 Foyers d auscultation cardiaque... 1 Bruits du cœur... 1 Souffles fonctionnels... 2 Souffles organiques... 2 Souffle cardiaque chez l enfant... 3

Plus en détail

Treatment of hypertension : present and perspectives Key-words (Index medicus): Antihypertensive agents. Hypertension. Préventive medecine.

Treatment of hypertension : present and perspectives Key-words (Index medicus): Antihypertensive agents. Hypertension. Préventive medecine. INFORMATION Au nom de la Commission IV (Maladies cardiovasculaires) Traitement de l hypertension artérielle : présent et perspectives Mots-clés : Hypertension artérielle, Anti-hypertenseurs. Médecine préventive.

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 7 janvier 2009

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 7 janvier 2009 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 7 janvier 2009 ZANEXTRA 20 mg/10 mg, comprimés pelliculés B/30, code CIP : 385 967.4 B/90, code CIP : 387 392.9 Laboratoires BOUCHARA RECORDATI Enalapril/Lercanidipine

Plus en détail

Effets sur la pression artérielle rielle des traitements non-médicamenteux

Effets sur la pression artérielle rielle des traitements non-médicamenteux Effets sur la pression artérielle rielle des traitements non-médicamenteux PF Plouin, ESH Hypertension Excellence Center, Hôpital Européen Georges Pompidou, Paris La prise en charge de l hypertendu l concerne

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES QU EST-CE QUE LE MDRD? Il s agit d une formule permettant d estimer le débit de filtration glomérulaire et donc la fonction rénale La formule est la suivante :

Plus en détail

Grossesse et HTA. J Potin. Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours

Grossesse et HTA. J Potin. Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours Grossesse et HTA J Potin Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours HTA et grossesse Pathologie fréquente : 2 à 5 % des grossesses (2 à 3 % des multipares, 4 à 8 % des primipares)

Plus en détail

Hypertension artérielle. Des chiffres qui comptent

Hypertension artérielle. Des chiffres qui comptent Hypertension artérielle Des chiffres qui comptent REPÈRES 7 500 000 d hypertendus (15 à 20 % des adultes en 1990). La fréquence de l hypertension artérielle (HTA) augmente avec l âge. Mais sur 8 personnes

Plus en détail

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence Nathalie Bourdages, inf., B. Sc., conseillère en soins infirmiers, Direction des soins infirmiers et des regroupement clientèles, Centre hospitalier de

Plus en détail

Point d Information. Le PRAC a recommandé que le RCP soit modifié afin d inclure les informations suivantes:

Point d Information. Le PRAC a recommandé que le RCP soit modifié afin d inclure les informations suivantes: Point d Information Médicaments à base d ivabradine, de codéine, médicaments contenant du diméthyl fumarate, du mycophénolate mofétil/acide mycophénolique, de l octocog alpha, spécialité Eligard (contenant

Plus en détail

LES FACTEURS DE RISQUE

LES FACTEURS DE RISQUE LES FACTEURS DE RISQUE C EST QUOI UN FACTEUR DE RISQUE? C est une caractéristique lié à une personne, à son environnement à sa culture, à son mode de vie qui entraine pour elle une probabilité plus importante

Plus en détail

Épreuve d effort électrocardiographique

Épreuve d effort électrocardiographique Épreuve d effort électrocardiographique J. Valty Diagnostic des coronaropathies. Pronostic après infarctus du myocarde. Indications particulières. Risques de l épreuve d effort? 1- Épreuve positive : segment

Plus en détail

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Diabète Type 2 Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Épidémiologie 90% de tous les cas de diabètes Environ 1 personne sur 20 est atteinte Diabète gras Facteur de risque majeur pour les

Plus en détail

recommandations pour les médecins de famille

recommandations pour les médecins de famille BPCO: recommandations pour les médecins de famille BPCO: recommandations pour les médecins de famille Dr. med. Werner Karrer, Prof. Dr. med. Jörg D. Leuppi Les médecins de famille jouent un rôle central

Plus en détail

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES»

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» v On ne guérit pas ( en général ) d une insuffisance cardiaque, mais on peut la stabiliser longtemps, très longtemps à condition v Le patient insuffisant cardiaque

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

PREMIERE CAUSE DE MORTALITE: 180.000/an

PREMIERE CAUSE DE MORTALITE: 180.000/an DEFINITION APPAREIL CARDIO-VASCULAIRE Buts : apporter aux organes ce dont ils ont besoin(o2 ) eliminer les déchets(co2.) APPAREIL : Pompe=cœur Tuyaux=artéres/veines PREMIERE CAUSE DE MORTALITE: 180.000/an

Plus en détail

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent Juillet 2007 Juillet 2007 1 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

Evaluation des médicaments antihypertenseurs et place dans la stratégie thérapeutique

Evaluation des médicaments antihypertenseurs et place dans la stratégie thérapeutique NOTE DE CADRAGE Evaluation des médicaments antihypertenseurs et place dans la stratégie thérapeutique Direction de l Evaluation Médicale economique et de santé Publique Service Evaluation du Médicament

Plus en détail

Évaluation du risque cardiovasculaire dans le contexte de l hypertension artérielle et de son traitement

Évaluation du risque cardiovasculaire dans le contexte de l hypertension artérielle et de son traitement Évaluation du risque cardiovasculaire dans le contexte de l hypertension artérielle et de son traitement DIU HTA François Gueyffier Service de pharmacologie clinique UMR CNRS 5558 CIC 201, LYON francois.gueyffier@chu-lyon.fr

Plus en détail

PRISE EN CHARGE SYSTÉMATISÉE DES PERSONNES ATTEINTES. collectives D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

PRISE EN CHARGE SYSTÉMATISÉE DES PERSONNES ATTEINTES. collectives D HYPERTENSION ARTÉRIELLE PRISE EN CHARGE SYSTÉMATISÉE DES PERSONNES ATTEINTES collectives D HYPERTENSION ARTÉRIELLE PRISE EN CHARGE SYSTÉMATISÉE DES PERSONNES ATTEINTES D HYPERTENSION ARTÉRIELLE SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE D HYPERTENSION

Plus en détail

Diabète et risque cardiovasculaire: Le syndrome métabolique en question

Diabète et risque cardiovasculaire: Le syndrome métabolique en question Diabète et risque cardiovasculaire: Le syndrome métabolique en question Eugène Sobngwi, MD, PhD Service d Endocrinologie d Diabétologie Hôpital Saint-Louis, Paris 10 / INSERM U 671 Le diabète sucré en

Plus en détail

Les différentes maladies du coeur

Les différentes maladies du coeur Auteur : Dr Pascal AMEDRO Les différentes maladies du coeur 1. Le cœur normal L oxygène capté dans l air va dans les poumons, où le sang «bleu» est alors oxygéné et devient «rouge». Il est conduit par

Plus en détail

Le traitement de l'insuffisance cardiaque chez le chien

Le traitement de l'insuffisance cardiaque chez le chien Folia veterinaria Le traitement de l'insuffisance cardiaque chez le chien Les principaux traitements à instaurer chez le chien insuffisant cardiaque sont passés en revue en insistant sur les critères de

Plus en détail

Les Jeudis de l'europe

Les Jeudis de l'europe LE DIABETE SUCRE EST DEFINI EN DEHORS DE TOUT EPISODE DIABETOGENE : 1.26 g/l SOIT 7 mmol/l PREVALENCE DU DIABETE DE TYPE 2 EN FRANCE METROPOLITAINE 3.4 % AGE = 63 ANS HOMMES = 54% 25% > 75 ans OUTRE MER

Plus en détail

compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte

compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte Influence des paramètres de non compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte C. Defrance, K. Warin-Fresse, G. Fau, P. Guérin, B. Delasalle, P.D. Crochet La non compaction

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS Pr. Alessandra Bura-Rivière, Service de Médecine Vasculaire Hôpital Rangueil, 1 avenue Jean Poulhès, 31059 Toulouse cedex 9 INTRODUCTION Depuis plus de cinquante ans, les héparines

Plus en détail

Considérée à tort comme un acte

Considérée à tort comme un acte Bien mesurer la pression artérielle Recommandations pour la pratique Nicolas POSTEL-VINAY Guillaume BOBRIE Unité d hypertension artérielle Hôpital européen Georges-Pompidou 20, rue Leblanc 75908 Paris

Plus en détail

CATALOGUE ÉLECTRONIQUE D INDICATEURS DE QUALITÉ DE LA SOCIÉTÉ CANADIENNE DE CARDIOLOGIE INDICATEURS DE QUALITÉ POUR L INSUFFISANCE CARDIAQUE

CATALOGUE ÉLECTRONIQUE D INDICATEURS DE QUALITÉ DE LA SOCIÉTÉ CANADIENNE DE CARDIOLOGIE INDICATEURS DE QUALITÉ POUR L INSUFFISANCE CARDIAQUE CATALOGUE ÉLECTRONIQUE D INDICATEURS DE QUALITÉ DE LA SOCIÉTÉ CANADIENNE DE CARDIOLOGIE INDICATEURS DE QUALITÉ POUR L INSUFFISANCE CARDIAQUE UN DOCUMENT DE CONSENSUS DE LA SCC Historique des versions :

Plus en détail

Primeurs en cardiologie I

Primeurs en cardiologie I Primeurs en cardiologie I Chicago Emmanuèle Garnier Le congrès de l American College of Cardiology (ACC), qui avait lieu du 29 mars au 1 er avril, a permis le dévoilement en primeur de nombreux résultats

Plus en détail

TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND

TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND PHYSIOPATHOLOGIE DE L HYPERGLYCEMIE DU DT2 Tube digestif Pancréas endocrine α β Tissu adipeux cellules β insuline cellules

Plus en détail

Principales complications de la grossesse Hypertension artérielle gravidique Item 17 - Module 2

Principales complications de la grossesse Hypertension artérielle gravidique Item 17 - Module 2 Objectifs : Principales complications de la grossesse Hypertension artérielle gravidique Item 17 - Module 2 Diagnostiquer et connaître les principes de prévention et de prise en charge de l hypertension

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES PATIENTS ADULTES ATTEINTS

PRISE EN CHARGE DES PATIENTS ADULTES ATTEINTS PRISE EN CHARGE DES PATIENTS ADULTES ATTEINTS D HYPERTENSION ARTERIELLE ESSENTIELLE RECOMMANDATIONS CLINIQUES ET DONNEES ECONOMIQUES AVRIL 2000 Service des Recommandations et Références Professionnelles

Plus en détail

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR).

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR). Hypertension intracrânienne idiopathique Pseudotumor cerebri Votre médecin pense que vous pouvez souffrir d hypertension intracrânienne idiopathique connue aussi sous le nom de «pseudotumeur cérébrale».

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation Livret des nouveaux anticoagulants oraux Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation DONNÉES DU PATIENT Nom Adresse Tél MÉDECIN TRAITANT Nom Adresse Tél SPÉCIALISTE Nom Hôpital Tél MÉDICAMENT

Plus en détail

Comment évaluer. la fonction contractile?

Comment évaluer. la fonction contractile? Comment évaluer la fonction contractile? Pr Xavier MONNET Service de réanimation médicale Hôpital de Bicêtre Assistance publique Hôpitaux de Paris Conflit d intérêt Pulsion Medical Systems CAP PiCCO Echocardiographie

Plus en détail

Cas clinique n 1. Y-a-t-il plusieurs diagnostics possibles? Son HTA a t elle favorisé ce problème?

Cas clinique n 1. Y-a-t-il plusieurs diagnostics possibles? Son HTA a t elle favorisé ce problème? Cas clinique n 1 Michel que vous suivez de longue date a l impression depuis quelques jours, d entendre des battements irréguliers le soir en se couchant ; il va parfaitement bien par ailleurs et rapporte

Plus en détail

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

Colette Franssen Département d Anesthésie Réanimation CHU Sart Tilman LIEGE

Colette Franssen Département d Anesthésie Réanimation CHU Sart Tilman LIEGE Colette Franssen Département d Anesthésie Réanimation CHU Sart Tilman LIEGE La mise au point préopératoire par un anesthésiste permet de mieux planifier l organisation de la salle d opération, d éviter

Plus en détail

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS Dr Mourot cardiologue Hôpital d Auxerre le 31 mars 2012 PLAN DE LA PRESENTATION ASSOCIATION

Plus en détail

RELPAX. hydrobromure d élétriptan

RELPAX. hydrobromure d élétriptan RELPAX hydrobromure d élétriptan * Pharmacocinétique * Toxicologie * Formulation galénique * Essais cliniques * Conclusion * Pharmacocinétique * Toxicologie * Formulation galénique * Essais cliniques *

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions

Plus en détail

APRÈS L'ACCIDENT CORONAIRE

APRÈS L'ACCIDENT CORONAIRE APRÈS L'ACCIDENT CORONAIRE CE QUE JE DOIS FAIRE POUR PRÉVENIR LA RÉCIDIVE! Informations et conseils pour une bonne réadaptation La fédération française de cardiologie finance : prévention, recherche, réadaptation

Plus en détail

Contraception après 40 ans

Contraception après 40 ans Contraception après 40 ans Stratégies de choix des méthodes contraceptives chez la femme. Recommandations pour la pratique clinique Décembre 2004. ANAES/AFSSAPS Un vaste choix contraceptif Contraception

Plus en détail

Point d information Avril 2012. Les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran et rivaroxaban) dans la fibrillation auriculaire : ce qu il faut savoir

Point d information Avril 2012. Les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran et rivaroxaban) dans la fibrillation auriculaire : ce qu il faut savoir Point d information Avril 2012 Les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran et rivaroxaban) dans la fibrillation auriculaire : ce qu il faut savoir Le dabigatran (PRADAXA), inhibiteur direct de la thrombine,

Plus en détail

ntred 2007 Résultats de l étude Description des personnes diabétiques

ntred 2007 Résultats de l étude Description des personnes diabétiques Résultats de l étude ntred 2007 EÉCHANTILLON NATIONAL TÉMOIN REPRÉSENTATIF DES PERSONNES DIABÉTIQUES Le diabète est une maladie chronique de plus en plus fréquente, qui touche en France plus de 2 millions

Plus en détail

Le traitement pharmacologique du diabète de type 2 : que devez-vous savoir?

Le traitement pharmacologique du diabète de type 2 : que devez-vous savoir? Le traitement pharmacologique du diabète de type 2 : que devez-vous savoir? Le diabète de type 2 est une maladie chronique et progressive dont l incidence va en augmentant. Il n existe pas de traitement

Plus en détail

PRINCIPE ET FONCTIONNEMENT DES DÉFIBRILLATEURS AUTOMATIQUES IMPLANTABLES (DAI)

PRINCIPE ET FONCTIONNEMENT DES DÉFIBRILLATEURS AUTOMATIQUES IMPLANTABLES (DAI) PRINCIPE ET FONCTIONNEMENT DES DÉFIBRILLATEURS AUTOMATIQUES IMPLANTABLES (DAI) 2 Défibrillateur Automatique Implantable SOMMAIRE Introduction Indications Principe du DAI Historique Composants et structure

Plus en détail

Approche centrée e sur le patient

Approche centrée e sur le patient Approche centrée e sur le patient Objectifs Prendre conscience des différences de type d approche Connaître le concept de l approche centrée sur le patient Savoir utiliser un outil d approche centrée sur

Plus en détail

Ordonnance collective

Ordonnance collective Centre de Santé et de Services sociaux de Québec-Nord NUMÉRO DE L ORDONNANCE: OC-31 Ordonnance collective Nom de l ordonnance: Initier des analyses de laboratoire pour le suivi de la clientèle présentant

Plus en détail

MESURER SA PRESSION ARTÉRIELLE À DOMICILE. La société québécoise D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

MESURER SA PRESSION ARTÉRIELLE À DOMICILE. La société québécoise D HYPERTENSION ARTÉRIELLE MESURER SA PRESSION ARTÉRIELLE À DOMICILE QU EST-CE QUE LA PRESSION ARTÉRIELLE? La pression artérielle est la force du sang circulant dans les artères lors de chaque contraction du cœur. La mesure de

Plus en détail

Céphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS

Céphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS Céphalées vues aux Urgences Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS Deux Objectifs aux Urgences Identifier les céphalées à risque vital Optimiser le traitement des céphalées

Plus en détail

SOMMAIRE RECOMMANDATIONS DE LA SFC I. ÉVALUATION DU RISQUE D ÉVÉNEMENTS APRÈS IDM 698 II. THÉRAPEUTIQUES MÉDICAMENTEUSES 705

SOMMAIRE RECOMMANDATIONS DE LA SFC I. ÉVALUATION DU RISQUE D ÉVÉNEMENTS APRÈS IDM 698 II. THÉRAPEUTIQUES MÉDICAMENTEUSES 705 SOMMAIRE RECOMMANDATIONS DE LA SFC I. ÉVALUATION DU RISQUE D ÉVÉNEMENTS APRÈS IDM 698 A. Évaluation non invasive... 700 1. Recherche d une ischémie myocardique... 700 a. Épreuve d effort b. Scintigraphie

Plus en détail

Dr Pierre-François Lesault Hôpital Privé de l Estuaire Le Havre

Dr Pierre-François Lesault Hôpital Privé de l Estuaire Le Havre Dr Pierre-François Lesault Hôpital Privé de l Estuaire Le Havre «Il faut toujours prendre le maximum de risques avec le maximum de précautions» R. Kipling??? Geste d angioplastie en 2014 plus de limites

Plus en détail

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Dr Florence Parent Service de Pneumologie et Soins Intensifs de Pneumologie Hôpital Bicêtre, AP-HP Inserm U999. Université Paris-Sud Traitement anticoagulant

Plus en détail

RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES

RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES CHAPITRE VI RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES I - Situation juridique La notion de références médicales opposables (RMO) est apparue dans la convention nationale des médecins de 1993. La réforme

Plus en détail

Nouveautés dans Asthme & MPOC

Nouveautés dans Asthme & MPOC Nouveautés dans Asthme & MPOC Dr Gilles Côté Pneumologue CSSSGatineau Pavillon de Hull 31 Janvier 2014 Conflit d intérêt Aucun 2 1 Objectifs A la fin de cette capsule, le participant pourra identifier

Plus en détail

Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence

Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence On pose fréquemment le diagnostic de migraine sévère à l urgence. Bien que ce soit un diagnostic commun,

Plus en détail

MÉTHODES DIAGNOSTIQUES DE STÉNOSE DE L ARTÈRE RÉNALE

MÉTHODES DIAGNOSTIQUES DE STÉNOSE DE L ARTÈRE RÉNALE MÉTHODES DIAGNOSTIQUES DE STÉNOSE DE L ARTÈRE RÉNALE Mai 2004 Service Évaluation Technologique - 1 - Pour recevoir la liste des publications de l Anaes, il vous suffit d envoyer vos coordonnées à l adresse

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC)

Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC) Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC) Dr Jean-Marie Vailloud Cardiologue libéral/ salarié (CHU/clinique) Pas de lien d'intérêt avec une entreprise pharmaceutique Adhérent à l'association Mieux Prescrire

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 23 mai 2012

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 23 mai 2012 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 23 mai 2012 SEGLOR 5 mg, gélule B/30 (CIP: 321 899-8) SEGLOR LYOC 5 mg, lyophilisat oral B/30 (CIP: 334 062-4) Laboratoire UCB PHARMA dihydroergotamine (mésilate de)

Plus en détail

Le cœur et les artères des femmes sont en danger

Le cœur et les artères des femmes sont en danger Le cœur et les artères des femmes sont en danger Dossier de presse Contact Luc-Michel Gorre Association de Cardiologie Nord Pas de Calais Coordination et Communication 03 20 21 07 58 06 16 48 13 35 luc-michel.gorre@orange.fr

Plus en détail

UN PATIENT QUI REVIENT DE LOIN. Abdelmalek AZZOUZ GRCI 29/11/2012 Service de Cardiologie A2 CHU Mustapha. Alger Centre. Algérie

UN PATIENT QUI REVIENT DE LOIN. Abdelmalek AZZOUZ GRCI 29/11/2012 Service de Cardiologie A2 CHU Mustapha. Alger Centre. Algérie Abdelmalek AZZOUZ GRCI 29/11/2012 Service de Cardiologie A2 CHU Mustapha. Alger Centre. Algérie Mr A.A. âgé de 55ans. Facteurs de risque: Diabétique depuis 5ans. Antécédents: aucun. Fumeur 15paquets/année.

Plus en détail

neurogénétique Structures sensibles du crâne 11/02/10 Classification internationale des céphalées:2004

neurogénétique Structures sensibles du crâne 11/02/10 Classification internationale des céphalées:2004 11/02/10 Structures sensibles du crâne neurogénétique Cheveux Cuir chevelu Tissu sous cutané Périoste Os Dure mère Méninges molles Cerveau vaisseaux MIGRAINE:PHYSIOPATHOLOGIE MIGRAINE:PHYSIOPATHOLOGIE

Plus en détail

Carnet de suivi Lithium

Carnet de suivi Lithium Carnet de suivi Lithium Brochure d information sur les troubles bipolaires et leur traitement par lithium Nom : Ce carnet est important Si vous le trouvez, merci de le faire parvenir à l adresse cidessous

Plus en détail

Livret d information destiné au patient MIEUX COMPRENDRE LA FIBRILLATION ATRIALE ET SON TRAITEMENT

Livret d information destiné au patient MIEUX COMPRENDRE LA FIBRILLATION ATRIALE ET SON TRAITEMENT Livret d information destiné au patient MIEUX COMPRENDRE LA FIBRILLATION ATRIALE ET SON TRAITEMENT Introduction Votre médecin vous a diagnostiqué un trouble du rythme cardiaque nommé fi brillation atriale.

Plus en détail

S. Hercberg, Key-words: Antioxidants, Vitamins, Minerals, Randomized trial, Supplementation.

S. Hercberg, Key-words: Antioxidants, Vitamins, Minerals, Randomized trial, Supplementation. 2006. Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés Ann Pharm Fr 2006, 64 : 397-401 Stress oxydant L étude SU.VI.MAX, un essai contrôlé randomisé, en double aveugle, testant l effet de la supplémentation en

Plus en détail

Marchés des groupes à affinités

Marchés des groupes à affinités Marchés des groupes à affinités Guide du produit destiné aux conseillers Régime d assurance maladies graves Chèque-vie MD de base La Compagnie d Assurance-Vie Manufacturers Le produit en bref Nul n aime

Plus en détail

1 - Que faut-il retenir sur les anticoagulants oraux?

1 - Que faut-il retenir sur les anticoagulants oraux? La nouvelle convention pharmaceutique offre l opportunité aux pharmaciens d accompagner les patients traités par anticoagulants oraux au long cours afin de prévenir les risques iatrogéniques. Les anticoagulants

Plus en détail

SUIVI MÉDICAL DU DIABÈTE CHEZ LES ASSURÉS DE LA MGEN

SUIVI MÉDICAL DU DIABÈTE CHEZ LES ASSURÉS DE LA MGEN SUIVI MÉDICAL DU DIABÈTE CHEZ LES ASSURÉS DE LA MGEN K. Cosker, C. Sevilla-Dedieu, F. Gilbert, P. Lapie-Legouis, R. Cecchi-Tenerini Fondation d entreprise MGEN pour la santé publique 1 Contexte Les différents

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

Le VIH et votre apparence physique

Le VIH et votre apparence physique Le VIH et votre apparence physique Le VIH et votre apparence physique Les personnes séropositives subissent-elles souvent des changements de l apparence physique? Il est difficile de dire avec exactitude

Plus en détail

Insuffisance cardiaque

Insuffisance cardiaque Guide du parcours de soins Titre cardiopa GUIDE DU PARCOURS DE SOINS Insuffisance cardiaque Guide téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de Santé 2 avenue du Stade de France - F 93218 Saint-Denis

Plus en détail

Prise en charge du patient porteur d un dispositif implantable. Dr Philippe Gilbert Cardiologue CHU pavillon Enfant-Jésus

Prise en charge du patient porteur d un dispositif implantable. Dr Philippe Gilbert Cardiologue CHU pavillon Enfant-Jésus Prise en charge du patient porteur d un dispositif implantable Dr Philippe Gilbert Cardiologue CHU pavillon Enfant-Jésus Objectifs Expliquer le fonctionnement des stimulateurs et défibrillateurs Identifier

Plus en détail

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation.

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation. LASER DOPPLER INTRODUCTION La technique qui utilise l effet Doppler à partir d un faisceau laser est l une des seules qui permette d enregistrer en continu le reflet de la perfusion superficielle de tissus

Plus en détail

Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux

Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux Apixaban, Dabigatran, Rivaroxaban Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046 et CIC 9301 INSERM-CHRU, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

PROGRAMME. Qu est ce que la sélection? Médicale Non médicale. Tarification et compensation Mortalité, surmortalité Loi des grands nombres

PROGRAMME. Qu est ce que la sélection? Médicale Non médicale. Tarification et compensation Mortalité, surmortalité Loi des grands nombres COMPRENDRE LA SELECTION ET LA TARIFICATION DES RISQUES B1 Durée : 1 journée Niveau Retenir les principes et définitions de base Comprendre les raisons de la sélection et les principes de tarification Faciliter

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Vous et votre traitement anticoagulant par AVK (antivitamine K)

Vous et votre traitement anticoagulant par AVK (antivitamine K) Ce carnet a été réalisé sous la coordination de l Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). Vous et votre traitement anticoagulant par AVK (antivitamine K) Carte à découper

Plus en détail

DIAMICRON MR (Gliclazide) Monographie de produit Page 1 de 5

DIAMICRON MR (Gliclazide) Monographie de produit Page 1 de 5 PARTIE III : RENSEIGNEMENTS POUR LE CONSOMMATEUR Pr DIAMICRON MR Gliclazide Comprimés à libération modifiée de 30 mg Comprimés sécables à libération modifiée de 60 mg Le présent dépliant constitue la troisième

Plus en détail

Les maladies vasculaires cérébrales

Les maladies vasculaires cérébrales Les maladies vasculaires cérébrales Zlokovic et Apuzzo. Neurosurgery 1998; 43(4): 877-78 cité sur http://www.ohsu.edu/bbb/forprof_program.html Centre Mont-Royal, 5 juin 2014 Dr Yan Deschaintre Présentateur

Plus en détail

sur la valve mitrale À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip

sur la valve mitrale À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip sur la valve mitrale Support destiné aux médecins en vue d informer les patients. À propos de l insuffisance mitrale L insuffisance

Plus en détail

Les formalités médicales ci-dessous sont celles prévues aux conditions générales du contrat assurance emprunteur çaassure n 24.

Les formalités médicales ci-dessous sont celles prévues aux conditions générales du contrat assurance emprunteur çaassure n 24. 1 FM4 PAGE 1/4 Les formalités médicales ci-dessous sont celles prévues aux conditions générales du contrat assurance emprunteur çaassure n 24.747 si : L âge de l emprunteur est < 50 ans & le capital assuré*

Plus en détail

maladies des artères Changer leur évolution Infarctus du myocarde Accident vasculaire cérébral Artérite des membres inférieurs

maladies des artères Changer leur évolution Infarctus du myocarde Accident vasculaire cérébral Artérite des membres inférieurs maladies des artères Infarctus du myocarde Accident vasculaire cérébral Artérite des membres inférieurs maladies des artères : comment, pourquoi? La principale maladie de nos artères, appelée athérosclérose,

Plus en détail

SEMEIOLOGIE CARDIO-VASCULAIRE Mesure de la Pression Artérielle

SEMEIOLOGIE CARDIO-VASCULAIRE Mesure de la Pression Artérielle SEMEIOLOGIE CARDIO-VASCULAIRE Mesure de la Pression Artérielle Plan de cours I-Principes généraux... 2 I-1.La mesure exacte : la pression artérielle «intravasculaire»... 2 I.1- La mesure indirecte : notion

Plus en détail

QUI PEUT CONTRACTER LA FA?

QUI PEUT CONTRACTER LA FA? MODULE 1 : COMPRENDRE LA FIBRILLATION AURICULAIRE 16 QUI PEUT CONTRACTER LA FA? La FA est plus fréquente chez les personnes âgées. Par contre, la FA dite «isolée» (c.-à-d. sans qu il y ait de maladie du

Plus en détail

Traitement de l hépatite C: données récentes

Traitement de l hépatite C: données récentes Traitement de l hépatite C: données récentes J.-P. BRONOWICKI (Vandœuvre-lès-Nancy) Tirés à part : Jean-Pierre Bronowicki Service d Hépatogastroentérologie, CHU de Nancy, 54500 Vandœuvre-lès-Nancy. Le

Plus en détail

Recommandations pour le diagnostic et la prise en charge de l insuffisance cardiaque du sujet âgé

Recommandations pour le diagnostic et la prise en charge de l insuffisance cardiaque du sujet âgé RECOMMANDATIONS Recommandations pour le diagnostic et la prise en charge de l insuffisance cardiaque du sujet âgé Société française de cardiologie Société française de gériatrie et de gérontologie Comité

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes

Plus en détail