QUELLES CLÉS ET QUELS OUTILS POUR DÉVELOPPER UNE COOPÉRATIVE?

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "QUELLES CLÉS ET QUELS OUTILS POUR DÉVELOPPER UNE COOPÉRATIVE?"

Transcription

1 Le pouvoir d innover des coopératives Textes choisis de l appel international d articles scientifiques QUELLES CLÉS ET QUELS OUTILS POUR DÉVELOPPER UNE COOPÉRATIVE? Vassili JOANNIDÈS 1

2 Résumé À ce jour, il existe peu d études génériques et générales sur les coopératives, la plupart des travaux étant surtout empiriques, voire pratiques ou très spécialisés. Aussi, le présent texte vise à proposer une conceptualisation pratique et systématique d un modèle de développement pour une entreprise coopérative. Dans cette perspective, des clés permettant d assurer la pérennité de l entreprise coopérative sont proposées, suivies d outils de pilotage à moyen terme. Ce texte offre une synthèse raisonnée de travaux qui ont esquissé une conceptualisation du modèle coopératif pour un aspect particulier de la gestion du développement de l entreprise. Les clés et outils du développement d une coopérative consistent en la pérennisation d un idéal coopératif et le déploiement d outils de management participatifs et démocratiques. Les principaux enjeux du développement résident alors dans la constitution d un patrimoine immatériel axé autour du travail et l inversion de la logique actionnariale dans la relation aux filiales. Abstract To date, there is a paucity of generic and general studies on cooperatives, most publications being empirical, practical or highly specialised. Thence, this chapter is aimed at conceptualising, in a systematic and holistic manner, what the development model of a cooperative could be. Under this purview, the reader is provided with some clues enabling the durability of a cooperative company as well as with medium-term management principles. This chapter is a reasoned synthesis of works published in an edited book outlining a conceptualisation of the cooperative model in a particular dimension of management. The key to the development of a cooperative lies in the durability of a cooperative ideal and the diffusion of democratic and participative management tools. The main challenges then consist of constructing intangible assets revolving around work and reverting the ownership model in the relationship to subsidiaries. Resumen Hasta ahora, hay pocos estudios genéricos y generales sobre las cooperativas dado que la mayor parte de los trabajos son principalmente empíricos o incluso prácticos o muy especializados. Por lo tanto, este texto tiene como objetivo proponer una conceptualización práctica y sistemática de un modelo de desarrollo para una empresa cooperativa. Desde esta perspectiva, se proponen en primer lugar algunas claves que permiten garantizar la perennidad de la empresa cooperativa, y en segundo lugar herramientas de gestión en el mediano plazo. Este texto brinda una síntesis razonada de los trabajos que esbozaron una conceptualización del modelo cooperativo para un aspecto particular de la gestión del desarrollo de la empresa. Las claves y herramientas del desarrollo de una cooperativa consisten en el mantenimiento de un ideal cooperativo y la implementación de herramientas de gestión participativas y democráticas. Los principales desafíos de desarrollo consisten en la creación de un patrimonio intangible centrado en torno al trabajo y la inversión de la lógica accionista en relación con las filiales. 624

3 Introduction À ce jour, il existe peu d études génériques et générales sur les coopératives, la plupart des travaux étant surtout empiriques, voire pratiques (Tchami, 2007) ou très spécialisés (Gouil, 2010; Jaumier, 2015; Jaumier, Joannidès et Moulin, 2012; Joannidès, 2013). La description d une entreprise coopérative, d un secteur ou d un pays en particulier est souvent proposée, mais fait relativement peu l objet de conceptualisation (Béziaud, 2012; Diaz, 2012; Filippi, 2012; Fortin, 2012; Salgado, 2012; Zhang et Mu, 2012). Nombre de publications spécialisées portent sur un type de coopératives, notamment les coopératives agricoles (Deroy et Thénot, 2012; Thénot, 2011; vanpeursem, Old et Locke, 2015). Trois revues académiques ont consacré un numéro spécial à la question des coopératives : Organization (2015 ou 2016), The Journal of Accountng & Organizational Change (printemps 2015) et la Revue Sciences de Gestion (automne 2014). En novembre 2011, l École de Management de Grenoble organisait une rencontre avec des acteurs du monde coopératif qui ont unanimement exprimé un besoin de théorisation de ce qu est une coopérative au-delà du militantisme. Ces acteurs soulignaient une contrainte particulière : pour que le modèle coopératif puisse se diffuser et convaincre, il est crucial qu il fasse appel à des choses connues en management. Dans la continuité de ces échanges et d une journée d études sur le sujet tenue en décembre 2012 pour conclure l année internationale des coopératives, se dessinaient les contours d un ouvrage demandé par les acteurs rencontrés en 2011 et avec lesquels des relations étroites étaient entretenues. Cet ouvrage est finalement paru en mai 2014 aux éditions Ellipses et revient sur des choses connues afin d offrir une conceptualisation d un modèle de management coopératif et d en brosser les grands traits (Joannidès et Jaumier, 2014). On pourra lui objecter le fait que tout ce qui est discuté est déjà largement documenté. Pour autant, la simplicité et l évidence sont ce qui caractérise souvent le caractère novateur d une théorie ou d un modèle (Boltanski, 2009). C est ainsi que l arbitrage entre militantisme et principe de réalité dans le développement au quotidien d une telle entreprise y est largement discuté (Daudigeos, 2014; Jaumier et Javicoli, 2014). Les questions liées au financement des entreprises coopératives et la proposition d instruments financiers spécifiques y font l objet de développements (Monvoisin et Ansart, 2014). Puis, font l objet d une modélisation les questions liées aux motivations de l entrepreneur coopérateur (Le Loarne et Sadi, 2014; Moulin, 2014) ou à la manière dont un statut coopératif peut être source d un avantage concurrentiel (Cateura et Becuwe, 2014; Sadi et Moulin, 2014). Le présent texte cherche à prolonger les observations faites dans cet ouvrage et esquisse une conceptualisation holiste et systématique d un modèle de développement pour une entreprise coopérative. Le parti pris de l ouvrage étant de développer et d adapter des modèles connus, ce chapitre en fera tout autant. Dans cette perspective, des clés permettant d assurer la pérennité de l entreprise coopérative sont proposées, suivies d une esquisse de management coopératif à proprement parler. 625

4 Les clés de la pérennité de la coopérative Coopérer à un idéal et un à projet coopératifs Préserver et mettre en valeur l idéal égalitaire Une coopérative ne peut être constituée avec de sérieuses chances de se développer que si le projet est animé par un idéal dans lequel l égalité stricte entre tous les membres est motrice (Gouil, 2010). Cette égalité ne saurait être réduite au principe d une voix associée à un coopérateur : un projet social incluant l accès à la qualité de membre doit être envisagé (Moulin, 2014; Sadi et Moulin, 2014). Des dispositifs doivent alors être mis en place pour permettre aux candidats à la coopération n ayant pas les moyens d investir dans l entreprise de le faire autrement qu en numéraire (Mammouni-Limnios et al., 2015; Monvoisin et Ansart, 2014). La coopérative doit être fortement ancrée dans un territoire et associée à son développement (Daudigeos, 2014; Gouil, 2010), ce qui peut sans doute expliquer la profusion de publications traitant d une coopérative sur un territoire donné. Celles-ci partagent implicitement l idée qu une coopérative de salariés fournit de l emploi à une main-d œuvre locale. Du fait de son ancrage territorial, le projet de la coopérative doit explicitement viser à contribuer à la stabilité économique, sociale et environnementale de son berceau géographique. Le projet ne saurait donc être conçu indépendamment des préoccupations des élus et habitants de ce territoire (Smyth, 2015). Le projet coopératif ne peut se trouver porter préjudice à l environnement (dans le cas d une coopérative agricole par exemple, l usage de pesticides ou engrais fortement polluants ne peut être envisagé, au risque de mettre en péril l écosystème local). Ainsi, les conditions de travail des salariés coopérateurs prévues par les statuts ne doivent-elles pas être fondamentalement différentes de ce que proposent les conventions collectives des entreprises de la région. Le projet coopératif ne doit en aucun cas être décidé par les seuls coopérateurs. L idée démocratique et égalitaire doit faire l objet d un intérêt et d un suivi particuliers par les élus locaux et les différents représentants des parties prenantes. Le projet coopératif doit faire coopérer également tous les acteurs extérieurs susceptibles d être affectés par l existence de la coopérative (Comeau, 2012; Jaumier, Joannidès et Moulin, 2012). S assurer que le capital et le profit sont au service du bien commun Une entreprise coopérative doit générer des surplus qu elle répartira entre ses membres en nature ou en numéraire sous forme de dividendes. Pour autant, les richesses sont partagées équitablement entre salariés et capital productif (Sadi, 2014b). Il convient de déterminer un projet dans lequel le rapport à l argent sera communément partagé par les membres. En effet, la seule poursuite de l intérêt individuel et de la maximisation du profit personnel entrent en contradiction avec l esprit coopératif. Ainsi est-il crucial de déterminer en amont une vision des gains. Il reviendra d impliquer les futurs membres de la coopérative dans la définition des grands principes d une politique de répartition. Quelles ressources sont indispensables à l investissement productif et à l activité? Quels montants sont nécessaires au recrutement de nouveaux coopérateurs? Quelles sommes peuvent être reversées aux membres sans mettre en péril ces deux piliers de la coopération? 626

5 L entreprise coopérative emprunte au modèle capitaliste la répartition des richesses, mais érige la pérennité du projet et le bien-être collectif en priorités absolues. Aussi, un projet coopératif ne peut-il pas intéresser de futurs membres s il repose sur les seuls gains qu ils pourront en tirer (Jaumier, 2015; Jaumier et Javicoli, 2014; Jaumier, Joannidès et Moulin, 2012). Conférer au travail le statut de capital immatériel de l entreprise Alors que, dans l entreprise classique, le travail est représenté comme une charge, la coopérative le voit comme un actif immatériel, source d avantage concurrentiel et de différentiation (Cateura et Becuwe, 2014). Le facteur travail apporté de manière strictement égale par tous les coopérateurs est considéré comme la valeur de l entreprise coopérative dans laquelle les salariés apportent savoir-faire, expertise et sont les dépositaires de la mémoire organisationnelle. Sur le modèle du compagnonnage, les coopérateurs les plus âgés forment les plus jeunes (Donnay et Charlier, 2008). Dans la constitution d un projet d entreprise coopérative, il sera crucial de déterminer en amont la valeur créée par le travail et d apprécier la non-interchangeabilité des futurs salariés. Du fait que le travail représente le principal actif de l entreprise, sa rémunération ne doit pas être comprise comme un salaire, mais comme un retour sur investissement du coopérateur qui détient une créance sur le groupe. En retour, chaque mois, le groupe lui verse une redevance pour l utilisation de cet actif créateur de richesse (Donnay et Charlier, 2008). Coopérer à des modalités et pratiques coopératives Coopérer à un projet entrepreneurial Du fait d un projet sociopolitique inhabituel dans le capitalisme contemporain, l entreprise coopérative se doit d avoir une vision entrepreneuriale forte, à défaut de quoi le projet se heurtera à l incompréhension des partenaires financiers que sont les banques traditionnelles ou autres fonds d investissement (Daudigeos, 2014; Le Loarne et Sadi, 2014). Ceux-ci pourront avoir tendance à croire que le projet n est pas viable, voyant les acteurs non comme des professionnels aguerris mais comme des amateurs ou des idéalistes. Une telle vision entrepreneuriale se manifeste alors par un bien ou un service aux propriétés clairement définies, une parfaite connaissance des forces agissant sur le marché (concurrents, fournisseurs, clients, technologies, réglementation) ainsi que la détection de sources d avantage concurrentiel pour la coopérative et de facteurs-clés de succès pour le projet (Cateura et Becuwe, 2014; Sadi, 2014a). Une telle vision stratégique et entrepreneuriale doit montrer en quoi les membres de la coopérative représentent un actif immatériel que l entreprise doit choyer pour le bien commun. Cela signifie donc que les compétences spécifiques à la constitution d un avantage concurrentiel durable soient établies. Un projet de coopérative de salariés doit prévoir une politique de ressources humaines très claire dans laquelle les mécanismes de sécurisation du capital intellectuel et humain sont assurés. On comprendra dès lors que la définition d une politique générale de préservation et de sécurisation des actifs immatériels que représentent les membres de la coopérative sera centrale à son acceptation par les différentes parties prenantes. Ce sera le rôle du contrôle de gestion. Il est également indispensable que les éléments de cette politique fassent l objet de l approbation de tous les membres putatifs. En d autres termes, les futurs membres de la coopérative doivent de concert promouvoir l avantage concurrentiel que permettrait la constitution en coopérative. Ce modèle d organisation ne 627

6 peut être choisi au hasard ou sans vision claire de ce qu il devra délivrer (Jaumier, Joannidès et Moulin, 2012; Le Loarne et Sadi, 2014; Moulin, 2014). Coopérer à un plan d affaires Une fois que les raisons et grandes lignes du projet coopératif sont connues et partagées, les membres putatifs de la coopérative doivent de concert envisager les modalités pratiques de conduite des opérations. Les grandes étapes traditionnelles du plan d affaires s appliquent alors à l entreprise coopérative. Un accent particulier sur la répartition des rôles et des responsabilités doit être mis en avant. Notamment, les compétences-clés devront être déterminées et les principales tâches associées à celles-ci dans la conduite du projet explicitées (Daudigeos, 2014; Gouil, 2010). Comme dans n importe quel plan d affaires, une fois les actions précisées, il conviendra de déterminer les besoins humains, matériels et financiers de la coopérative afin d arriver à un plan financier (Le Loarne et Sadi, 2014). Celui-ci, notamment dans le cas d une coopérative de salariés, devra être très explicite sur la capacité d autofinancement et d investissement productif de l entreprise. Le business plan devra également détailler, pour chaque membre aspirant, les modalités financières d acquisition de parts sociales. L enjeu est de démontrer qu un tel modèle est financièrement viable. Le projet et l idéal coopératifs doivent être le moteur de la démarche. De celui-ci doit naturellement découler un plan d affaires insistant sur les politiques générales de pérennisation et de valorisation des actifs immatériels que représentent les coopérateurs. C est seulement dans un troisième temps que devront suivre les modalités financières, juridiques, fiscales et sociales qui ne sont que la conséquence d un projet idéologique fort (Daudigeos, 2014). Vers un modèle de pilotage coopératif? Développement par la constitution d un patrimoine immatériel : le travail Le modèle coopératif est particulièrement adapté à des entreprises intensives en capital humain, intellectuel et plus généralement immatériel. Dans ce cas, le facteur travail est générateur d un avantage concurrentiel par rapport à une société qui ne serait pas coopérative. Procéder à ce changement de paradigme permettrait de placer le salarié créateur de richesse au centre du processus décisionnel et au cœur des interactions sociales, politiques et économiques dans lesquelles s inscrit l entreprise. Ce modèle trouverait à s appliquer parfaitement à des sociétés de services. Pour autant, aujourd hui, dans la société du service, peu d entreprises ont franchi le pas, s inscrivant dans l esprit du capitalisme industriel et financier qui a caractérisé les années suivant le premier choc pétrolier de 1973 et les crises financières et économiques consécutives (Kindleberger, 1978). À l inverse, contrairement à une idée reçue, le modèle coopératif peut difficilement s appliquer à une entreprise intensive en matériels nécessitant de lourds investissements (Gouil, 2010). L idéal social et égalitaire de la coopérative ne garantit pas que les actionnaires coopérateurs soient systématiquement en mesure de contribuer au financement de tels investissements par une participation systématique à des augmentations de capital successives. À moins que l entreprise soit dans un cercle de croissance tel qu elle ait besoin de recruter de nouveaux coopérateurs pour contribuer à son développement autre que financier (Mammouni-Limnios et al., 2015; Monvoisin et Ansart, 2014). 628

7 Devant la difficulté de mobiliser des fonds propres, une entreprise coopérative industrielle serait alors amenée à emprunter les sommes nécessaires au financement de l investissement productif ou à mettre son modèle et ses idéaux en péril en ayant recours à des investisseurs extérieurs. À ce jour, la faible compréhension du monde coopératif par les banques traditionnelles et le manque de banques spécialisées dans le crédit coopératif se traduisent par une insuffisance de fonds à prêter (Aglietta, 2012). Ce problème se trouve aggravé par la crise de la dette européenne et le rationnement du crédit aux entreprises. Sauf pour ce qui est d entretenir des relations de long terme avec des établissements bancaires spécialisés, le modèle coopératif serait risqué pour la pérennité de l entreprise et de son environnement local (Monvoisin et Ansart, 2014; vanpeursem, Old et Locke, 2015). Le développement par la reprise et la pérennisation d une entreprise existante Comme le montrent Jaumier, Joannidès et Moulin (2012) ainsi que Moulin (2014) ou encore Sadi (2014 b), le modèle coopératif peut apparaître une solution adaptée aux situations de transmission et de reprise d entreprises. On sait qu aujourd hui 60 % des dirigeants partant en retraite ne trouvent pas de repreneurs pour leur entreprise, conduisant à la cessation de nombres d activités pourtant florissantes. La raison généralement invoquée, outre le manque d esprit entrepreneurial, est le coût que représente pour un acquéreur le fait de reprendre une telle société (Le Loarne et Sadi, 2014). Bien souvent, des particuliers n ont pas les moyens de racheter les actifs et l entreprise. D une part, ce modèle, en répartissant la charge de l acquisition sur l ensemble des membres putatifs de la coopérative, permet un effet de levier financier inégalé. Tous les futurs coopérateurs, en apportant une modeste somme, peuvent assurer la reprise et ainsi le suivi de l activité. D autre part, les modalités d acquisition de la qualité de coopérateur permettent de différer l investissement dans le temps. En accord avec les dirigeants prenant leur retraite, les futurs coopérateurs peuvent ainsi lisser leur investissement au fil du temps. Le passage en coopérative est souvent présenté comme un mode de reprise d une entreprise en difficultés. Cela est possible à la seule condition que l activité ainsi reprise ne soit pas identique à celle de la structure en difficultés. La constitution en coopérative peut être une solution si et seulement si le plan d affaires est entièrement revu et qu une autre forme de société ou de groupement se porte acquéreur des actifs physiques de l entreprise en difficultés. Dans le cas de Sea France, l échec du projet de constitution en société coopérative peut être en grande partie expliqué par l impossible consensus relatif à la reprise des navettes de l entreprise (Cateura et Becuwe, 2014; Le Loarne et Sadi, 2014). Internationalisation par l inversion de la relation aux filiales Selon Deroy et Thénot (2012), mais aussi Thénot (2014), parce qu il implique de repenser entièrement le rapport au management, au profit, et au travail et conduisant à des processus décisionnels lourds, le modèle coopératif est particulièrement adapté à des structures simples. La notion de simplicité de la structure ne signifie pas que le nombre de coopérateurs doive être limité, mais que l activité en elle-même doit l être. Comme le montrent Daudigeos (2014) ainsi que Jaumier et Javicoli (2014), le modèle coopératif en tant que tel est difficilement applicable à des filiales implantées à l étranger. Soit la filiale étrangère suit le modèle coopératif, auquel cas la maison-mère ne détient aucune part, soit la maison-mère détient 629

8 tout ou une partie des fonds propres et actifs de la filiale, auquel cas le modèle coopératif n est plus respecté. Face à ce problème, on peut envisager les solutions suivantes. Une première option peut consister à ce que la maison-mère détienne sa filiale en propre, mais y développe un modèle de management coopératif. La filiale répartit les richesses entre coopérateurs locaux et ne fait remonter aucun dividende; en revanche, un contrôle des coordinations internationales s impose, comme le fait avec succès la société Alma. Une seconde option peut résider dans le fait que la maison-mère ne détient pas sa filiale en propre. Celle-ci appartient formellement aux coopérateurs locaux. En revanche, les liens entre les deux entités sont assurés par la coopération des deux dans une troisième entreprise qui devient alors la maison-mère de l ensemble, comme on peut le voir dans les groupes producteurs de Champagne (Deroy et Thénot, 2012; Thénot, 2011 et 2014). L enjeu de l internationalisation des coopératives soulève une autre question relative à l organisation en coopératives d entités constituant d autres coopératives. Le modèle coopératif que nous connaissons s applique généralement à une société, mais peut avoir une déclinaison en cascades comme le suggère la situation de l internationalisation de l entreprise. Notamment, nous avons vu dans le cas des coopératives de producteurs et de fournisseurs que les membres coopérateurs sont des entreprises. Il est tout à fait possible d envisager que les sociétés les constituant soient elles-mêmes des coopératives de salariés (Daudigeos, 2014; Jaumier et Javicoli, 2014). Outils de pilotage coopératifs du développement Des budgets coopératifs et participatifs Du fait de l engagement de la coopérative envers ses membres et réciproquement des coopérateurs envers le bien commun, les budgets sont centraux dans ce type d entreprise. Ils ne servent pas qu à l allocation des ressources ou à la coordination des activités. C est un instrument participatif : loin d être imposé par la hiérarchie aux salariés, il doit faire l objet d une négociation et d une appropriation collectives (Sadi, 2014a; Sadi et Moulin, 2014). Par le budget et le contrôle budgétaire, les salariés associés peuvent directement et effectivement participer à la prise de décision. Le budget leur permet de mettre en application l idéal démocratique. Pour sa part, le contrôle budgétaire permet d apprécier l engagement moral et quasi contractuel des dirigeants à faire ce qui a été collectivement décidé (Jaumier et Javicoli, 2014). Le budget est un instrument de coordination démocratique et de communication au sein de la coopérative : un bon système budgétaire est l occasion de s assurer que les différents acteurs ont adhéré à l identification sociale collective et ont l intention de travailler en synergie. Le budget est également un outil essentiel de gestion prévisionnelle : en remplissant cette fonction, il permet de mieux cerner les ressources de la coopérative, les risques et les zones d incertitudes (Monvoisin et Ansart, 2014). Il apparaît enfin comme un outil de contrôle du respect de l engagement des uns et des autres pour le bien commun, tel qu il a été collectivement approuvé (Daudigeos, 2014; Jaumier et Javicoli, 2014). Un tableau de bord coopératif Les travaux relatifs au contrôle de gestion dans les coopératives présentent le BSC et évoquent l idée d une possible adaptation de l une de ses quatre dimensions (Gouil, 2010; Sadi, 2014a). En prolongeant cet appel à des ajustements des outils de contrôle de demain, on retrouvera dans une coopérative les trois premiers axes dans des termes assez proches de ce qui est observable 630

9 dans une entreprise classique, à savoir une perspective financière, une perspective client, une perspective tournée vers l apprentissage et le développement, et une quatrième axée sur les processus organisationnels (Kaplan et Norton, 1996 et 2006; Meyer, 2002; Niven, 2008). La dimension relative à l apprentissage et au développement est centrale, car il convient d évaluer la capacité de l entreprise à effectivement former ses salariés actionnaires, notamment à ses valeurs et à son projet. Compte tenu du projet social de la coopérative, il est également crucial de suivre leur développement personnel (Daudigeos, 2014; Jaumier et Javicoli, 2014). Dans cette dimension, selon les valeurs propres à l entreprise, les objectifs seront bien entendu différents. En revanche, la dimension financière du Balanced Scorecard dans une coopérative ne renvoie pas aux mêmes réalités que dans une entreprise capitalistique. Certes, la création d un excédent net de gestion à répartir entre coopérateurs et investissement est importante. Mais surtout, du fait de la variabilité de son capital et des risques de devoir rembourser des coopérateurs susceptibles de quitter l entreprise, la coopérative doit piloter sa structure financière. Ce qui comptera alors sera la capacité à attirer de nouveaux coopérateurs dans le capital et à lever les fonds additionnels nécessaires (Monvoisin et Ansart, 2014; Sadi, 2014a et 2014b). Conclusion Ce texte vise à contribuer de deux manières à la littérature académique cherchant à proposer une théorisation du modèle coopératif et des outils du management du développement de l entreprise qui s y reconnaîtrait. Tout d abord, à la différence des nombreuses publications animées par une préoccupation empirique ou pratique, ce texte se veut délibérément décontextualisé. S il porte sur les coopératives de salariés, c est parce que celles-ci sont à ce jour les plus connues et répandues. Mais, dans le paysage des coopératives de salariés, il ne se concentre pas exclusivement sur un secteur ou un pays particulier. Sa seconde contribution réside dans le fait qu il offre une synthèse raisonnée de travaux qui ont esquissé une conceptualisation du modèle coopératif pour un aspect particulier de la gestion du développement de l entreprise. Là où ces publications sont isolées et spécialisées, le présent texte offre une vision d ensemble des clés et des outils à la disposition des coopérateurs désireux de développer leur entreprise. Ce travail peut faire l objet de prolongements de deux ordres. Tout d abord, l esquisse d un modèle managérial holiste pour les coopératives s inscrit dans un projet beaucoup plus vaste et ambitieux. À ce stade, il est indispensable que des travaux ultérieurs testent, affinent, voire contredisent le modèle proposé ici. Ce texte n est qu une pierre pour un programme de recherche en management qui viserait à formaliser un modèle holiste propre aux entreprises coopératives. En second lieu, en étudiant plus particulièrement les coopératives de salariés, nous laissons délibérément en marge de cette étude les coopératives de producteurs et fournisseurs ou de consommateurs et usagers. Il ressort un besoin de recherches sur des outils de gestion et de pilotage ainsi qu un modèle de management pour ces autres formes de coopératives, encore une fois indépendamment du secteur d activité et des pays dans lesquels elles opèrent. Une fois ceci établi, pourront être envisagées des recherches tentant d étendre les observations faites à un modèle coopératif plus global dans lequel pourraient se reconnaître ces trois types d entreprises. 631

10 Note 1 Professeur à l École de Management de Grenoble, France et à l Université de technologie de Queensland, Australie. 632

11 Bibliographie Aglietta, M. (2012). Zone euro : éclatement ou fédération, Paris : Michalon Éditions. Béziaud, F. (2012). «Les banques coopératives, vers une gouvernance créatrice de valeur? Les exemples de la France et du Québec», dans M.-J. Brassard et E. Molina (sous la direction de), L'étonnant pouvoir des coopératives, Québec : Sommet international des coopératives, p Boltanski, L. (2009). De la critique : précis de sociologie de l'émancipation, Paris : Éditions Gallimard. Cateura, O. et A. Becuwe (2014). «Le modèle coopératif comme source d'un avantage concurrentiel», dans V. Joannidès et S. Jaumier (sous la direction de), L'entreprise coopérative : l'organisation de demain?, Paris : Ellipses, p Comeau, Y. (2012). «L'engagement des élus municipaux pour le développement coopératif et solidaire», dans M.-J. Brassard et E. Molina (sous la direction de), L'étonnant pouvoir des coopératives, Québec : Sommet international des coopératives, p Daudigeos, T. (2014). «Les coopératives face aux impératifs de productivité : entre principes d'engagement et principe de réalité», dans V. Joannidès et S. Jaumier (sous la direction de), L'entreprise coopérative : l'organisation de demain?, Paris : Ellipses, p Deroy, X. et M. Thénot (2012). «L interaction des logiques coopérative et de marché : Quelle évolution pour le modèle coopératif agricole français?», dans M.-J. Brassard et E. Molina (sous la direction de), L'étonnant pouvoir des coopératives, Québec : Sommet international des coopératives, p Diaz, B. (2012). «Un cooperativismo desconocido : las cooperativas en la actualización del modelo económico cubano», dans M.-J. Brassard et E. Molina (sous la direction de), L'étonnant pouvoir des coopératives, Québec : Sommet international des coopératives, p Donnay, J. et É. Charlier (2008). Apprendre par l'analyse de pratiques : initiation au compagnonnage réflexif, Namur : Presses Universitaires de Namur. Filippi, M. (2012). «Développement durable et exercice du pouvoir des adhérents de coopératives agricoles françaises : Originalité et émergence du territoire», dans M.-J. Brassard et E. Molina (sous la direction de), L'étonnant pouvoir des coopératives, Québec : Sommet international des coopératives, p Fortin, A. (2012). «Petite histoire méconnue d une grande innovation sociale : La Fédération des coopératives du Nouveau-Québec», dans M.-J. Brassard et E. Molina (sous la direction de), L'étonnant pouvoir des coopératives, Québec : Sommet international des coopératives, p Gouil, H. (2010). Réapprendre à coopérer : Abécédaire, Paris : Éditions Yves Michel. Jaumier, S. (2015). «The big leap? A story of the public accounting firm that wanted to become a co-operative», Journal of Accounting & Organizational Change, 9, no. à paraître. Jaumier, S. et V. Javicoli (2014). «La coopérative et ses engagements : de la responsabilité au militantisme», dans V. Joannidès et S. Jaumier (sous la direction de), L'entreprise coopérative : l'organisation de demain?, Paris : Ellipses, p

12 Jaumier, S., V. Joannidès et F. Moulin (2012). «Traduire, transmettre, coopérer : Mais qu est-ce qui intéresse vraiment le monde coopératif?», dans M.-J. Brassard et E. Molina (sous la direction de), L'étonnant pouvoir des coopératives, Québec : Sommet international des coopératives, p Joannidès, V. (2013). «Pourquoi un ouvrage sur les coopératives?», dans V. Joannidès et S. Jaumier (sous la direction de), L'entreprise coopérative : l'organisation de demain?, Paris : Ellipses, p Joannidès, V. et S. Jaumier (2014). L'entreprise coopérative : l'organisation de demain?, Paris : Ellipses. Kaplan, R. et D. Norton (1996). The Balanced Scorecard: Translating Strategy into Action, Boston : Harvard University Press. Kaplan, R. et D. Norton (2006). Alignment: How to Apply the Balanced Scorecard to Corporate Strategy, Cambridge : Harvard University Press. Kindleberger, C.P. (1978). Manias, Panics, and Crashes : A History of Financial Crises, London : Macmillan. Le Loarne, S. et N.-E. Sadi (2014). «Créer son entreprise sous statut coopératif», dans V. Joannidès et S. Jaumier (sous la direction de), L'entreprise coopérative : l organisation de demain?, Paris : Ellipses, p Mammouni-Limnios, E., J. Watson, T. Mazzarol et G. Soutar (2015). «Financial instruments and equity structures for raising capital in co-operatives», Journal of Accounting & Organizational Change, 9, no. à paraître. Meyer, M. (2002). Rethinking performance measurement: Beyond the balanced scorecard, Cambridge : Cambridge University Press. Monvoisin, V. et S. Ansart (2014). «Banque et financement coopératifs», dans V. Joannidès et S. Jaumier (sous la direction de), L'entreprise coopérative : l'organisation de demain?, Paris : Ellipses, p Moulin, F. (2014). «Les questions juridiques liées à l'entreprenariat coopératif», dans V. Joannidès et S. Jaumier (sous la direction de), L'entreprise coopérative : l'organisation de demain?, Paris : Ellipses, p Niven, P.R. (2008). Balanced scorecard step-by-step for government and non-profit agencies, London : Wiley and Sons. Sadi, N.-E. (2014a). «Le contrôle de gestion dans les coopératives», dans V. Joannidès et S. Jaumier (sous la direction de), L'entreprise coopérative : l'organisation de demain?, Paris : Ellipses, p Sadi, N.-E. (2014 b). «Un modèle comptable spécifique aux coopératives», dans V. Joannidès et S. Jaumier (sous la direction de), L'entreprise coopérative : l'organisation de demain?, Paris : Ellipses, p

13 Sadi, N.-E. et F. Moulin (2014). «La gouvernance des entreprises coopératives», dans V. Joannidès et S. Jaumier (sous la direction de), L'entreprise coopérative : l'organisation de demain?, Paris : Ellipses, p Salgado, M. (2012). «Evolución de las experiencias de cooperativas de viviendas en Rosario, Argentina», dans M.-J. Brassard et E. Molina (sous la direction de), L'étonnant pouvoir des coopératives, Québec : Sommet international des coopératives, p Smyth, S. (2015). «Co-operatives or Public Services : social housing and accountability», Journal of Accounting & Organizational Change, 9, no. à paraître. Tchami, G. (2007). Handbook on Cooperatives for use by Workers Organizations, Geneva : International Labor Organization. Thénot, M. (2011). Spécificité coopérative et groupes coopératifs agricoles - le cas Champagne Céréales, Université de Reims Champagne-Ardenne. Thénot, M. (2014). «Mutation organisationnelle des coopératives en groupes», dans V. Joannidès et S. Jaumier (sous la direction de), L'entreprise coopérative : l'organisation de demain?, Paris : Ellipses, p vanpeursem, K., K. Old et S. Locke (2015). «Socializing Accounting Practices in Governing Boards: Dairy Co-operatives Down-under», Journal of Accounting & Organizational Change, 9, no. à paraître. Zhang, Z. et C. Mu (2012). «The Recent Development of Rural Cooperative Finance in China: Models, Features, Challenges and its Countermeasures», dans M.-J. Brassard et E. Molina (sous la direction de), L'étonnant pouvoir des coopératives, Québec : Sommet international des coopératives, p

14 Direction de l appel à articles du Sommet international des coopératives 2014 Lou Hammond Ketilson, Center for the Study of Co-operatives, University of Saskatchewan Marie-Paule Robichaud Villettaz, Conseil québécois de la coopération et de la mutualité Remerciements Une publication de cette taille nécessite beaucoup de travail et la collaboration de plusieurs personnes. Nous souhaitons remercier les auteurs pour leur contribution et leurs réponses rapides à nos demandes. Nous tenons à remercier les membres du Comité scientifique pour leurs conseils dans le processus d évaluation, et leur aide dans l identification des experts de contenus pour l évaluation des propositions. L aide de ces experts est inestimable pour la production d un ouvrage de qualité. Nous remercions particulièrement Mirta Vuotto et Heather Acton pour leur grande collaboration avec les auteurs et les experts au cours du processus d évaluation. Nous remercions aussi Ursula Acton, Stephanie Guico, Luc Gobeil et Marie-Hélène Leclerc pour leur excellent travail dans le processus de révision scientifique, de correction et d édition. Extrait de : Le pouvoir d innover des coopératives Textes choisis de l appel international d articles scientifiques ISBN : Dépôt légal Bibliothèque et Archives Nationales du Québec, 2014 Dépôt légal Bibliothèque et Archives Nationales du Canada, 2014 Sommet international des coopératives Référence : Joannides, V. (2014). Quelles clés et quels outils pour développer une coopérative?. Dans L. Hammond Ketilson et M.-P. Robichaud Villettaz (sous la direction de), Le pouvoir d'innover des coopératives : textes choisis de l'appel international d'articles scientifiques (p ). Lévis : Sommet international des coopératives. Publié par Le contenu de cette publication peut être reproduit en citant les sources. Le contenu du texte publié ici est sous l entière responsabilité des auteurs.

E-monitoring : intégrer l émotionnel dans votre «balanced scorecard»

E-monitoring : intégrer l émotionnel dans votre «balanced scorecard» E-monitoring : intégrer l émotionnel dans votre «balanced scorecard» Par Daniel Held, Dr. Es Sc. écon. et Benoit Moransais, lic. ès Sc. écon., associés du cabinet Qualintra SA, Genève Le «balanced scorecard»

Plus en détail

master Principes de Finance d Entreprise Corporate Finance Création de valeur Philippe Thomas Collection BANQUE FINANCE ASSURANCE

master Principes de Finance d Entreprise Corporate Finance Création de valeur Philippe Thomas Collection BANQUE FINANCE ASSURANCE Collection master BANQUE FINANCE ASSURANCE Principes de Finance d Entreprise Corporate Finance Création de valeur Philippe Thomas Table des matières Introduction... 9 Chapitre 1 L entreprise : l investissement

Plus en détail

Le tableau de bord de la DSI : un outil pour mieux piloter son informatique.

Le tableau de bord de la DSI : un outil pour mieux piloter son informatique. Le tableau de bord de la DSI : un outil pour mieux piloter son informatique. Introduction Face à l évolution constante des besoins fonctionnels et des outils informatiques, il est devenu essentiel pour

Plus en détail

INTELLIGENCE ECONOMIQUE : ENJEUX ET RETOUR D EXPERIENCE PILOTE DANS SEPT PMI DE BOURGOGNE

INTELLIGENCE ECONOMIQUE : ENJEUX ET RETOUR D EXPERIENCE PILOTE DANS SEPT PMI DE BOURGOGNE INTELLIGENCE ECONOMIQUE : ENJEUX ET RETOUR D EXPERIENCE PILOTE DANS SEPT PMI DE BOURGOGNE BUSINESS INTELLIGENCE : GOALS AND RESULTS OF A PILOT EXPERIMENT INVOLVING SEVEN SMEs FROM BOURGOGNE Ludovic DENOYELLE,

Plus en détail

Pour une innovation productive

Pour une innovation productive Pour une innovation productive Par Didier Givert, Directeur Associé de PRTM Et Jean-Marc Coudray, Directeur Général de PlanView France Mots clés : Gestion de Portefeuille, Gouvernance informatique, Pilotage

Plus en détail

Stratégie d entreprise, politique immobilière et création de valeur : les cas Casino, Carrefour et Accor en France

Stratégie d entreprise, politique immobilière et création de valeur : les cas Casino, Carrefour et Accor en France Les nouveaux enjeux et défis du marché immobilier Chaire Ivanhoé Cambridge ESG UQÀM Stratégie d entreprise, politique immobilière et création de valeur : les cas Casino, Carrefour et Accor en France 1

Plus en détail

HEC LAUSANNE. CONTROLE STRATEGIQUE Professeur Daniel Oyon (6 crédits ECTS)

HEC LAUSANNE. CONTROLE STRATEGIQUE Professeur Daniel Oyon (6 crédits ECTS) HEC GENÈVE HEC LAUSANNE Maîtrise universitaire en Comptabilité, Contrôle et Finance (MscCCF) 1. Contenu CONTROLE STRATEGIQUE Professeur Daniel Oyon (6 crédits ECTS) Ce cours a pour but de montrer l importance

Plus en détail

Le pouvoir d innover des coopératives Textes choisis de l appel international d articles scientifiques

Le pouvoir d innover des coopératives Textes choisis de l appel international d articles scientifiques Le pouvoir d innover des coopératives Textes choisis de l appel international d articles scientifiques LES VALEURS COOPÉRATIVES ET LA LOGIQUE DES MARCHÉS BOURSIERS : QUELLE CONCILIATION POSSIBLE POUR LES

Plus en détail

Solvabilité II et rentabilité ajustée au risque des produits en assurance-vie

Solvabilité II et rentabilité ajustée au risque des produits en assurance-vie Solvabilité II et rentabilité ajustée au risque des produits en assurance-vie Vladislav GRIGOROV, CRO SwissLife France Journées d études de l IA, Deauville, 21 septembre 2012 Introduction Solvency II représente

Plus en détail

Ressources Humaines Enjeux et Stratégie dans un contexte international

Ressources Humaines Enjeux et Stratégie dans un contexte international Ressources Humaines Enjeux et Stratégie dans un contexte international 1 LES ENJEUX DE LA FONCTION R.H. Environnement : La mondialisation L accélération des changements L incontournable performance Le

Plus en détail

LE DON : UN MODELE DE MANAGEMENT AU SERVICE DE LA COOPERATION

LE DON : UN MODELE DE MANAGEMENT AU SERVICE DE LA COOPERATION LE DON : UN MODELE DE MANAGEMENT AU SERVICE DE LA COOPERATION Face à une rationalisation croissante du secteur social et médico-social, accentuée par les effets de crise, comment un directeur de structure

Plus en détail

Industrial Phd Progam

Industrial Phd Progam Industrial Phd Progam Catalan Government: Legislation: DOGC ECO/2114/2012 Modification: DOGC ECO/2443/2012 Next: Summary and proposal examples. Main dates March 2013: Call for industrial Phd projects grants.

Plus en détail

Introduction. 1. une pratique de déclinaison de la stratégie et du management

Introduction. 1. une pratique de déclinaison de la stratégie et du management Introduction L a succession des crises économiques et financières, la possible crise écologique et climatique, ou encore les crises sociales (augmentation de la pauvreté, vieillissement de la population)

Plus en détail

F RSE Plan d action A04 Bruxelles, le 14.09.2006 MH/JC/LC A V I S. sur

F RSE Plan d action A04 Bruxelles, le 14.09.2006 MH/JC/LC A V I S. sur F RSE Plan d action A04 Bruxelles, le 14.09.2006 MH/JC/LC A V I S sur L AVANT-PROJET DE PLAN D ACTION EN MATIERE DE RESPONSABILITE SOCIETALE DES ENTREPRISES EN BELGIQUE *** 2 Dans sa lettre du 10 juillet

Plus en détail

Borrowing (Property and Casualty Companies and Marine Companies) Regulations

Borrowing (Property and Casualty Companies and Marine Companies) Regulations CANADA CONSOLIDATION CODIFICATION Borrowing (Property and Casualty Companies and Marine Companies) Regulations Règlement sur les emprunts des sociétés d assurances multirisques et des sociétés d assurance

Plus en détail

Forum AMOA ADN Ouest. Présentation du BABOK. 31 Mars 2013 Nadia Nadah

Forum AMOA ADN Ouest. Présentation du BABOK. 31 Mars 2013 Nadia Nadah Forum AMOA ADN Ouest Présentation du BABOK 31 Mars 2013 Nadia Nadah Ce qu est le BABOK Ce que n est pas le BABOK Définition de la BA - BABOK version 2 Le processus de Business Analysis La structure du

Plus en détail

Aspects de droit anglais

Aspects de droit anglais UNIVERSITE PANTHEON-SORBONNE MASTER ETUDES JURIDIQUES COMPARATIVES EXAMEN TERMINAL ANNEE UNIVERSITAIRE 2009-2010 Tous documents autorisés Veuillez rédiger une réflexion comparative personnelle et critique

Plus en détail

Comment réussir son projet de Master Data Management?

Comment réussir son projet de Master Data Management? Comment réussir son projet MDM? Table des matières Comment réussir son projet de Master Data Management?...... 2 Un marché en croissance..... 2 Les démarches qui réussissent... 2 A quels projets métiers

Plus en détail

UE 13 Contrôle de gestion. Responsables : Henri Bouquin, Professeur Stéphanie Thiéry-Dubuisson, Maître de Conférences

UE 13 Contrôle de gestion. Responsables : Henri Bouquin, Professeur Stéphanie Thiéry-Dubuisson, Maître de Conférences UE 13 Contrôle de gestion Responsables : Henri Bouquin, Professeur Stéphanie Thiéry-Dubuisson, Maître de Conférences www.crefige.dauphine.fr polycopié de TD Ouvrage de référence : Henri BOUQUIN, Comptabilité

Plus en détail

Life Companies Borrowing Regulations. Règlement sur les emprunts des sociétés d assurance-vie CONSOLIDATION CODIFICATION

Life Companies Borrowing Regulations. Règlement sur les emprunts des sociétés d assurance-vie CONSOLIDATION CODIFICATION CANADA CONSOLIDATION CODIFICATION Life Companies Borrowing Regulations Règlement sur les emprunts des sociétés d assurance-vie SOR/92-277 DORS/92-277 Current to August 4, 2015 À jour au 4 août 2015 Published

Plus en détail

BSC du discours à la réalité

BSC du discours à la réalité BSC du discours à la réalité B. Morard HEC-Genéve/Mai 2007 Un peu d Economie D un point de vue théorique économique, sur des marchés concurrentiels, l entreprise ne peut avoir d action que sur ses coûts,

Plus en détail

Sommaire. Partie 1 Comment construire un système de pilotage : la démarche... 19

Sommaire. Partie 1 Comment construire un système de pilotage : la démarche... 19 Sommaire Introduction... 15 Partie 1 Comment construire un système de pilotage : la démarche... 19 1 Contrôle de gestion et nouveaux outils de pilotage... 20 1. La démarche du contrôle de gestion... 20

Plus en détail

Innovation & Design. Design our futures. kedgeds.com @kedgeds facebook.com/kedgeds. Inventer nos futurs.

Innovation & Design. Design our futures. kedgeds.com @kedgeds facebook.com/kedgeds. Inventer nos futurs. 1 Innovation & Design Thinking kedgeds.com @kedgeds facebook.com/kedgeds Design our futures. Inventer nos futurs. innovation & design thinking KEDGE Design school LE PARCOURS KEDGE Design SCHOOL L1 / Développer

Plus en détail

Name Use (Affiliates of Banks or Bank Holding Companies) Regulations

Name Use (Affiliates of Banks or Bank Holding Companies) Regulations CANADA CONSOLIDATION CODIFICATION Name Use (Affiliates of Banks or Bank Holding Companies) Regulations Règlement sur l utilisation de la dénomination sociale (entités du même groupe qu une banque ou société

Plus en détail

A / BIOGRAPHY. 2005-2009 : Doctorat en Sciences Economiques et de Gestion (Ph.D.), Louvain School of Management Université catholique de Louvain

A / BIOGRAPHY. 2005-2009 : Doctorat en Sciences Economiques et de Gestion (Ph.D.), Louvain School of Management Université catholique de Louvain Albert B.R. LWANGO, PhD. Finance, Innovation and Entrepreneurship Groupe ESC Troyes Contact address : 217 avenue Pierre Brossolette BP 710 10002 Troyes cedex - France Phone : +33(0)3 25 71 22 79 Mail :

Plus en détail

L évolution (révolution) du métier d enseignant-chercheur est-elle favorable à une plus grande employabilité?

L évolution (révolution) du métier d enseignant-chercheur est-elle favorable à une plus grande employabilité? 1 L évolution (révolution) du métier d enseignant-chercheur est-elle favorable à une plus grande employabilité? Prof. Gérard CLIQUET Président de la CIDEGEF IGR-IAE, Université de Rennes 1, FRANCE L année

Plus en détail

Allocution d ouverture de Jean DEBEAUPUIS, Directeur Général de l Offre de soins

Allocution d ouverture de Jean DEBEAUPUIS, Directeur Général de l Offre de soins Allocution d ouverture de Jean DEBEAUPUIS, Directeur Général de l Offre de soins Université d été de la performance en santé - 29 août 2014- Lille Monsieur le président, Monsieur le directeur général,

Plus en détail

IODE Consulting I Intelligence on Demand Slide 1

IODE Consulting I Intelligence on Demand Slide 1 IODE Consulting I Intelligence on Demand Slide 1 Présentation Tableau de bord prospectif Définition Fonctions Perspectives Indicateurs Carte stratégique Vision globale IODE Consulting I Intelligence on

Plus en détail

COMMENT OPTIMISER SA GESTION DE DEVISES?

COMMENT OPTIMISER SA GESTION DE DEVISES? Dossier spécial Après une reprise observée en 2012 et 2013 (de l ordre de 2 et 2,5 %), l Organisation Mondiale du Commerce prévoit une croissance du commerce international de l ordre de 4 à 4,5 % en 2014.

Plus en détail

Ressources APIE. La comptabilisation des actifs immatériels : enjeux et applications. immatériel. Pour comprendre. En bref

Ressources APIE. La comptabilisation des actifs immatériels : enjeux et applications. immatériel. Pour comprendre. En bref Ressources de l immatériel APIE Agence du patrimoine immatériel de l état La comptabilisation des actifs immatériels : enjeux et applications En bref L État est riche d un patrimoine immatériel inestimable.

Plus en détail

Conseil d administration Genève, mars 2000 ESP. Relations de l OIT avec les institutions de Bretton Woods BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL

Conseil d administration Genève, mars 2000 ESP. Relations de l OIT avec les institutions de Bretton Woods BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL GB.277/ESP/4 (Add.1) 277 e session Conseil d administration Genève, mars 2000 Commission de l'emploi et de la politique sociale ESP QUATRIÈME QUESTION À L ORDRE DU JOUR

Plus en détail

L action du gouvernement espagnol et de l Institut de la jeunesse concernant le Pacte européen pour la jeunesse

L action du gouvernement espagnol et de l Institut de la jeunesse concernant le Pacte européen pour la jeunesse L action du gouvernement espagnol et de l Institut de la jeunesse concernant le Pacte européen pour la jeunesse Institut de la jeunesse Madrid Les débuts de toute chose sont toujours petits. Cicéron La

Plus en détail

Investissements d avenir. Action : «Projets agricoles et agroalimentaires d avenir (P3A)»

Investissements d avenir. Action : «Projets agricoles et agroalimentaires d avenir (P3A)» Investissements d avenir Action : «Projets agricoles et agroalimentaires d avenir (P3A)» Appel à projets «Innovation et compétitivité des filières agricoles et agroalimentaires» Volet compétitif «Initiatives

Plus en détail

Filière «Économie et Entreprise» 2015/2016

Filière «Économie et Entreprise» 2015/2016 Filière «Économie et Entreprise» 2015/2016 1. Présentation de la filière Économie et Entreprise La filière «Economie et entreprises» de quatrième année de SciencesPo Strasbourg donne aux étudiants, dans

Plus en détail

Contrat de courtier. Entre : (ci-après nommée «Empire Vie») (ci-après nommé «courtier») Adresse civique : Ville ou municipalité :

Contrat de courtier. Entre : (ci-après nommée «Empire Vie») (ci-après nommé «courtier») Adresse civique : Ville ou municipalité : Contrat de courtier Entre : L EMPIRE, COMPAGNIE D ASSURANCE-VIE (ci-après nommée «Empire Vie») et (ci-après nommé «courtier») Adresse civique : Ville ou municipalité : Province : Code postal : Date d effet

Plus en détail

LE CADRE COMMUN DE REFERENCE LA CONVERGENCE DES DROITS 3 e forum franco-allemand

LE CADRE COMMUN DE REFERENCE LA CONVERGENCE DES DROITS 3 e forum franco-allemand LE CADRE COMMUN DE REFERENCE LA CONVERGENCE DES DROITS 3 e forum franco-allemand Guillaume Wicker Professeur à l Université Montesquieu - Bordeaux IV 1 Je commencerais par cette interrogation : est-il

Plus en détail

Sommet pleines voiles / Groupe de travail sur l autosuffisance : domaines d intérêt communs

Sommet pleines voiles / Groupe de travail sur l autosuffisance : domaines d intérêt communs Sommet pleines voiles / Groupe de travail sur l autosuffisance : domaines d intérêt communs Lors du Sommet pleines voiles en janvier 2007, la Commission des valeurs mobilières du Nouveau-Brunswick a publié

Plus en détail

Comment ouvrir son capital à. investisseurs.

Comment ouvrir son capital à. investisseurs. Comment ouvrir son capital à des investisseurs? Introduction La vie d une entreprise et son développement connaîtront de nombreuses étapes qui constitueront pour son actionnaire dirigeant autant d occasions

Plus en détail

Formation de dirigeant de PME

Formation de dirigeant de PME Formation Dirigeant de PME Public : Cette formation est centrée sur le chef d entreprise ou futur chef d entreprise qui a besoin de s approprier ou de perfectionner les outils du management global d entreprise

Plus en détail

Démarche Prospective Métier Pub/Com : Enquête en extension

Démarche Prospective Métier Pub/Com : Enquête en extension Université ParisDauphine Démarche Prospective Métier Pub/Com : Enquête en extension L Observatoire des Métiers de la Publicité a confié à Luc Boyer et Aline Scouarnec, dans le cadre d une étude prospective,

Plus en détail

www.pwc.lu/secteur-public Economie & Territoires 3.0

www.pwc.lu/secteur-public Economie & Territoires 3.0 www.pwc.lu/secteur-public Economie & Territoires 3.0 Votre levier générateur de développement Contexte Depuis quelques années, notre environnement économique et financier traverse une grande période d

Plus en détail

Celine BARREDY, PhD Associate Professor of Management Sciences

Celine BARREDY, PhD Associate Professor of Management Sciences Celine BARREDY, PhD Associate Professor of Management Sciences PUSG, UFR 413 35, avenue Abadie 33072 Bordeaux Cedex celine.barredy@u-bordeaux4.fr TEL +33(0)685431233 Education 2005: PhD in Management Sciences

Plus en détail

Comment s établir aux États-unis?

Comment s établir aux États-unis? Comment s établir aux États-unis? Zara Law Offices 111 John Street Suite 510 New York, NY 10038 Tel: 1-212-619 45 00 Fax: 1-212-619 45 20 www.zaralawny.com 1 Introduction La récente baisse du dollar constitue

Plus en détail

SYMPOSIUM L IT Governance en actions Piloter la Performance : IT Scorecard

SYMPOSIUM L IT Governance en actions Piloter la Performance : IT Scorecard SYMPOSIUM L IT Governance en actions Piloter la Performance : IT Scorecard Nous accompagnons durablement votre performance Patrick JAULENT, Directeur Business Unit CIMPA Consulting Président du Club Balanced

Plus en détail

PIB : Définition : mesure de l activité économique réalisée à l échelle d une nation sur une période donnée.

PIB : Définition : mesure de l activité économique réalisée à l échelle d une nation sur une période donnée. PIB : Définition : mesure de l activité économique réalisée à l échelle d une nation sur une période donnée. Il y a trois approches possibles du produit intérieur brut : Optique de la production Optique

Plus en détail

sentée e et soutenue publiquement pour le Doctorat de l Universitl

sentée e et soutenue publiquement pour le Doctorat de l Universitl Du rôle des signaux faibles sur la reconfiguration des processus de la chaîne de valeur de l organisation : l exemple d une centrale d achats de la grande distribution française Thèse présent sentée e

Plus en détail

Synthèse du «Schéma Directeur des Espaces Numériques de Travail» A l attention du Premier degré (doc réalisé par Les MATICE 76)

Synthèse du «Schéma Directeur des Espaces Numériques de Travail» A l attention du Premier degré (doc réalisé par Les MATICE 76) Synthèse du «Schéma Directeur des Espaces Numériques de Travail» A l attention du Premier degré (doc réalisé par Les MATICE 76) 1. Qu est-ce que le SDET : schéma directeur des espaces numériques de travail?

Plus en détail

Pourquoi la responsabilité sociétale est-elle importante?

Pourquoi la responsabilité sociétale est-elle importante? Découvrir ISO 26000 La présente brochure permet de comprendre les grandes lignes de la Norme internationale d application volontaire, ISO 26000:2010, Lignes directrices relatives à la responsabilité. Elle

Plus en détail

Une nouvelle norme mondiale sur la comptabilisation des produits

Une nouvelle norme mondiale sur la comptabilisation des produits Une nouvelle norme mondiale sur la comptabilisation des produits Les répercussions pour le secteur des logiciels et des services infonuagiques Novembre 2014 L International Accounting Standards Board (IASB)

Plus en détail

Idées reçues et autres contre-vérités

Idées reçues et autres contre-vérités Idées reçues et autres contre-vérités "Juger, c'est de toute évidence, ne pas comprendre ; si l'on comprenait, on ne pourrait plus juger." Citation d'andré Malraux A l occasion des prochaines manifestations

Plus en détail

Référentiel d'évaluation du système de contrôle interne auprès des établissements de crédit

Référentiel d'évaluation du système de contrôle interne auprès des établissements de crédit Annexe Circulaire _2009_19-1 du 8 mai 2009 Référentiel d'évaluation du système de contrôle interne auprès des établissements de crédit Champ d'application: Commissaires agréés. Réglementation de base Table

Plus en détail

La Banque Nationale divulgue des résultats record au premier trimestre de 2014

La Banque Nationale divulgue des résultats record au premier trimestre de 2014 COMMUNIQUÉ PREMIER TRIMESTRE 2014 La Banque Nationale divulgue des résultats record au premier trimestre de 2014 L information financière contenue dans le présent document est basée sur les états financiers

Plus en détail

RÉFÉRENTIEL BTS TRANSPORT ET PRESTATIONS LOGISTIQUES

RÉFÉRENTIEL BTS TRANSPORT ET PRESTATIONS LOGISTIQUES RÉFÉRENTIEL BTS TRANSPORT ET PRESTATIONS LOGISTIQUES INSTITUT NEMO 36/38 avenue Pierre Brossolette 92240 MALAKOFF Tel : 01 79 41 13 40 Fax : 01 49 85 00 04 n VERT : 0800 80 40 22 Nouveau référentiel applicable

Plus en détail

Compte rendu de la journée technique du mardi 23 septembre organisée par ODIT France à la Maison du Tourisme 75014 Paris

Compte rendu de la journée technique du mardi 23 septembre organisée par ODIT France à la Maison du Tourisme 75014 Paris Compte rendu de la journée technique du mardi 23 septembre organisée par ODIT France à la Maison du Tourisme 75014 Paris Thème : Commercialiser la campagne : les questions de base posées aux territoires

Plus en détail

Place de Wallonie, 1 à 5100 Jambes Secrétariat : 081/33.44.84 Accompagnement.recherche@spw.wallonie.be. Guide pratique pour les études de faisabilité

Place de Wallonie, 1 à 5100 Jambes Secrétariat : 081/33.44.84 Accompagnement.recherche@spw.wallonie.be. Guide pratique pour les études de faisabilité Direction générale opérationnelle Économie, Emploi et Recherche Département du Développement technologique Direction de l Accompagnement de la Recherche Place de Wallonie, 1 à 5100 Jambes Secrétariat :

Plus en détail

CAISSE REGIONALE DU CREDIT AGRICOLE MUTUEL D AQUITAINE

CAISSE REGIONALE DU CREDIT AGRICOLE MUTUEL D AQUITAINE CAISSE REGIONALE DU CREDIT AGRICOLE MUTUEL D AQUITAINE Eléments d appréciation du prix de rachat des CCI émis par la CRCAM d Aquitaine dans le cadre de l approbation par l'assemblée générale des sociétaires,

Plus en détail

LES INDICATEURS CLÉ DE PERFORMANCE : DÉFINIR ET AGIR

LES INDICATEURS CLÉ DE PERFORMANCE : DÉFINIR ET AGIR Online Intelligence Solutions LES INDICATEURS CLÉ DE PERFORMANCE : DÉFINIR ET AGIR Comment intégrer les KPI à sa stratégie d entreprise? Par Jacques Warren WHITE PAPER WHITE PAPER A PROPOS DE JACQUES WARREN

Plus en détail

3 minutes. relation client. avec Orange Consulting. pour tout savoir sur la. construisez et pilotez votre relation client

3 minutes. relation client. avec Orange Consulting. pour tout savoir sur la. construisez et pilotez votre relation client 3 minutes pour tout savoir sur la relation client construisez et pilotez votre relation client avec Orange Consulting 1 la relation client au coeur de la transformation digitale de l entreprise Aujourd

Plus en détail

Le capital-risque est-il une option viable pour financer les projets innovants en matière d énergie? Le point de vue d un entrepreneur

Le capital-risque est-il une option viable pour financer les projets innovants en matière d énergie? Le point de vue d un entrepreneur Clubs Mines-Energie et Mines-Finance - Le capital-risque est-il une option viable pour financer les projets innovants en matière d énergie? Le point de vue d un entrepreneur Franck Rabut - NovaWatt Président

Plus en détail

Croissance soutenue et résultats solides en 2012 *** Accor s engage dans un plan de transformation profond pour accélérer sa croissance

Croissance soutenue et résultats solides en 2012 *** Accor s engage dans un plan de transformation profond pour accélérer sa croissance Communiqué de Presse 20 février 2013 Croissance soutenue et résultats solides en 2012 *** Accor s engage dans un plan de transformation profond pour accélérer sa croissance Résultats solides en 2012 Progression

Plus en détail

Résumé du projet (french) http://www.univie.ac.at/phc. Karl Krajic Jürgen Pelikan Petra Plunger Ursula Reichenpfader

Résumé du projet (french) http://www.univie.ac.at/phc. Karl Krajic Jürgen Pelikan Petra Plunger Ursula Reichenpfader Résumé du projet (french) http://www.univie.ac.at/phc Karl Krajic Jürgen Pelikan Petra Plunger Ursula Reichenpfader Institut Ludwig Boltzmann de sociologie de la santé et de la médecine Avril 2001 Introduction

Plus en détail

CIRCULAIRE N o 92 AUX BANQUES COMMERCIALES AUX BANQUES D'EPARGNE ET DE LOGEMENT

CIRCULAIRE N o 92 AUX BANQUES COMMERCIALES AUX BANQUES D'EPARGNE ET DE LOGEMENT Banque de la République d Haïti CIRCULAIRE N o 92 AUX BANQUES COMMERCIALES AUX BANQUES D'EPARGNE ET DE LOGEMENT Les banques doivent respecter les dispositions suivantes concernant la surveillance consolidée

Plus en détail

Dossier 1 ETUDE DE CAS

Dossier 1 ETUDE DE CAS DSCG session 2012 UE2 Finance Corrigé indicatif Dossier 1 ETUDE DE CAS 1. Evaluation de GRENELLE: 1.1. Valeur des fonds propres Vcp par la méthode des DCF Evolution du chiffre d affaires (TCAM : 6,7%)

Plus en détail

DOLLARAMA ANNONCE DE SOLIDES RÉSULTATS POUR LE PREMIER TRIMESTRE ET RENOUVELLE SON OFFRE PUBLIQUE DE RACHAT DANS LE COURS NORMAL DES ACTIVITÉS

DOLLARAMA ANNONCE DE SOLIDES RÉSULTATS POUR LE PREMIER TRIMESTRE ET RENOUVELLE SON OFFRE PUBLIQUE DE RACHAT DANS LE COURS NORMAL DES ACTIVITÉS Pour diffusion immédiate DOLLARAMA ANNONCE DE SOLIDES RÉSULTATS POUR LE PREMIER TRIMESTRE ET RENOUVELLE SON OFFRE PUBLIQUE DE RACHAT DANS LE COURS NORMAL DES ACTIVITÉS MONTRÉAL (Québec), le 12 juin 2014

Plus en détail

Notes de lecture : Dan SPERBER & Deirdre WILSON, La pertinence

Notes de lecture : Dan SPERBER & Deirdre WILSON, La pertinence Notes de lecture : Dan SPERBER & Deirdre WILSON, La pertinence Gwenole Fortin To cite this version: Gwenole Fortin. Notes de lecture : Dan SPERBER & Deirdre WILSON, La pertinence. 2006.

Plus en détail

Votre implantation à l étranger

Votre implantation à l étranger Votre implantation à l étranger Afin de déterminer la forme de présence la plus adaptée à la commercialisation de vos produits et de vos services, un choix est nécessaire entre quelques grandes options

Plus en détail

Groupe de la Banque africaine de développement. ALLOCUTION D OUVERTURE DE M. OMAR KABBAJ Président du Groupe de la Banque africaine de développement

Groupe de la Banque africaine de développement. ALLOCUTION D OUVERTURE DE M. OMAR KABBAJ Président du Groupe de la Banque africaine de développement Groupe de la Banque africaine de développement ALLOCUTION D OUVERTURE DE M. OMAR KABBAJ Président du Groupe de la Banque africaine de développement AU SEMINAIRE DE SENSIBILISATION DES SERVICES DE LA BANQUE

Plus en détail

CONSOLIDER LES DETTES PUBLIQUES ET RÉGÉNÉRER LA CROISSANCE. Michel Aglietta Université Paris Nanterre et Cepii

CONSOLIDER LES DETTES PUBLIQUES ET RÉGÉNÉRER LA CROISSANCE. Michel Aglietta Université Paris Nanterre et Cepii CONSOLIDER LES DETTES PUBLIQUES ET RÉGÉNÉRER LA CROISSANCE Michel Aglietta Université Paris Nanterre et Cepii Consolider les dettes publiques: un processus au long cours Les dysfonctionnements européens

Plus en détail

Consignes pour les travaux d actualité Premier quadrimestre

Consignes pour les travaux d actualité Premier quadrimestre Consignes pour les travaux d actualité Premier quadrimestre Principes de base Durant le premier semestre, vous serez amenés à remettre un travail effectué en groupe. Le but de celui-ci est de s intéresser

Plus en détail

PROFILS METIERS (Semestre 9)

PROFILS METIERS (Semestre 9) ENSEIGNEMENTS ACADEMIQUES DU DEPARTEMENT Management et Entrepreneuriat (2014-2015) PROFILS METIERS (Semestre 9) Ancré au cœur des connaissances transversales en sciences de gestion issues des deux premières

Plus en détail

DISCOUNTED CASH-FLOW

DISCOUNTED CASH-FLOW DISCOUNTED CASH-FLOW Principes généraux La méthode des flux futurs de trésorerie, également désignée sous le terme de Discounted Cash Flow (DCF), est très largement admise en matière d évaluation d actif

Plus en détail

Les pratiques du sourcing IT en France

Les pratiques du sourcing IT en France 3 juin 2010 Les pratiques du sourcing IT en France Une enquête Solucom / Ae-SCM Conférence IBM CIO : «Optimisez vos stratégies de Sourcing» Laurent Bellefin Solucom en bref Cabinet indépendant de conseil

Plus en détail

Allianz Invest 1. Type d'assurance-vie. Public cible. Rendement. Garanties. Fonds

Allianz Invest 1. Type d'assurance-vie. Public cible. Rendement. Garanties. Fonds Fiche Info Financière Assurance-Vie branches 21 et 23 Allianz Invest 1 Type d'assurance-vie Allianz Invest est une assurance-vie combinant : Un rendement garanti de 0% par la compagnie d assurances et

Plus en détail

Quels liens entre les modèles et la réalité? Mathilde Jung Université d été / Lundi 9 Juillet 2012 AG2R LA MONDIALE

Quels liens entre les modèles et la réalité? Mathilde Jung Université d été / Lundi 9 Juillet 2012 AG2R LA MONDIALE Quels liens entre les modèles et la réalité? Mathilde Jung Université d été / Lundi 9 Juillet 2012 AG2R LA MONDIALE Solvabilité 2, une réforme en 3 piliers Les objectifs : Définir un cadre harmonisé imposant

Plus en détail

Réunion entrepreneurs Conseil départemental des Vosges. La société holding Mardi 14 avril 2015

Réunion entrepreneurs Conseil départemental des Vosges. La société holding Mardi 14 avril 2015 Réunion entrepreneurs Conseil départemental des Vosges La société holding Mardi 14 avril 2015 1 Sommaire 1/ Qu est ce qu une holding Définition / Principes et caractéristiques Illustration 2/ Les bonnes

Plus en détail

Europimmo LFP. SCPI d entreprise, immobilier européen AVERTISSEMENT

Europimmo LFP. SCPI d entreprise, immobilier européen AVERTISSEMENT LFP Europimmo SCPI d entreprise, immobilier européen AVERTISSEMENT Les parts de SCPI sont des supports de placement à long terme et doivent être acquises dans une optique de diversification de votre patrimoine.

Plus en détail

Comment mieux lutter contre la fraude à l assurance? Gestion de sinistres Odilon Audouin, le 4 avril 2013

Comment mieux lutter contre la fraude à l assurance? Gestion de sinistres Odilon Audouin, le 4 avril 2013 Comment mieux lutter contre la fraude à l assurance? Gestion de sinistres Odilon Audouin, le 4 avril 2013 Eléments de contexte Un coût significatif, une évolution des typologies Selon l ALFA (sur la base

Plus en détail

Introduction Frédéric PETITBON Un contexte difficile Nicolas PERNOT

Introduction Frédéric PETITBON Un contexte difficile Nicolas PERNOT Introduction Frédéric PETITBON Directeur général délégué, IDRH Les collectivités doivent à la fois respecter des engagements vis-à-vis des citoyens, poursuivre des démarches managériales et tenir compte

Plus en détail

Juillet 2012. Comment faire de votre entreprise une organisation Purchase to Pay First Class? 14 indicateurs clés de performance

Juillet 2012. Comment faire de votre entreprise une organisation Purchase to Pay First Class? 14 indicateurs clés de performance Juillet 2012 ( Comment faire de votre entreprise une organisation Purchase to Pay First Class? 14 indicateurs clés de performance INTRODUCTION Si vous voulez faire de votre entreprise une organisation

Plus en détail

Pourquoi le Canada a besoin de services bancaires postaux

Pourquoi le Canada a besoin de services bancaires postaux Pourquoi le Canada a besoin de services bancaires postaux Symposium international sur les services bancaires postaux John Anderson 613-290-0016 andersjs1@gmail.com «Ils sont des millions à ne pas avoir

Plus en détail

Bâtir et améliorer son système d appréciation

Bâtir et améliorer son système d appréciation Bâtir et améliorer son système d appréciation Bâtir et faire évoluer son système d'appréciation, Se doter de critères pertinents pour son entreprise, Se positionner en tant que conseil dans l'entretien

Plus en détail

SOMMAIRE. Dossier : Aide au suivi du stagiaire

SOMMAIRE. Dossier : Aide au suivi du stagiaire Lycée Français de Valence Stage en entreprise SOMMAIRE Dossier : Aide au suivi du stagiaire Annexes : 1 - Les questions 2 - Évaluation du stagiaire 3 - Critères d évaluation du dossier 4 - Critères d évaluation

Plus en détail

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR ÉPREUVE DE MANAGEMENT DES ENTREPRISES BOITIER PHARMA

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR ÉPREUVE DE MANAGEMENT DES ENTREPRISES BOITIER PHARMA BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR ÉPREUVE DE MANAGEMENT DES ENTREPRISES BOITIER PHARMA La commission de choix de sujets a rédigé cette proposition de corrigé, à partir des enrichissements successifs apportés

Plus en détail

HSBC Global Asset Management (France) Politique de vote - Mars 2015

HSBC Global Asset Management (France) Politique de vote - Mars 2015 HSBC Global Asset Management (France) Politique de vote - Mars 2015 Ce document présente les conditions dans lesquelles la société de gestion HSBC Global Asset Management (France) entend exercer les droits

Plus en détail

Le marché du conseil : tendances et [facteurs déterminants

Le marché du conseil : tendances et [facteurs déterminants [ Le marché du conseil : tendances et [facteurs déterminants U N E É T U D E E N F R A N C E E T D A N S L E M O N D E U N E É T U D E E N F R A N C E E T D A N S L E M O N D E sommaire Page 2 3 3 3 4

Plus en détail

Rachat périodique d actions Libérez la valeur de votre entreprise MC

Rachat périodique d actions Libérez la valeur de votre entreprise MC Mars 2005 Rachat périodique d actions Libérez la valeur de votre entreprise MC La majeure partie des avoirs financiers des propriétaires de petite entreprise est souvent immobilisée dans les actions d

Plus en détail

Bienvenue. Jeudi 26 avril 2012 Comment vendre face à une concurrence ouverte et les réseaux sociaux?

Bienvenue. Jeudi 26 avril 2012 Comment vendre face à une concurrence ouverte et les réseaux sociaux? Bienvenue Jeudi 26 avril 2012 Comment vendre face à une concurrence ouverte et les réseaux sociaux? Plan Objectif du Forum Approche et expériences des intervenants Présentation des livres Fil rouge autour

Plus en détail

C o r p o r a t i o n F i n a n c i è r e C a n a d a - V i e 2007

C o r p o r a t i o n F i n a n c i è r e C a n a d a - V i e 2007 Corporation Financière Canada-Vie 2007 RAPPORT ANNUEL APERÇU DE LA COMPAGNIE La Corporation Financière Canada-Vie (la CFCV) est établie depuis 1999. Sa principale filiale, La Compagnie d Assurance du

Plus en détail

Stages de recherche dans les formations d'ingénieur. Víctor Gómez Frías. École des Ponts ParisTech, Champs-sur-Marne, France

Stages de recherche dans les formations d'ingénieur. Víctor Gómez Frías. École des Ponts ParisTech, Champs-sur-Marne, France Stages de recherche dans les formations d'ingénieur Víctor Gómez Frías École des Ponts ParisTech, Champs-sur-Marne, France victor.gomez-frias@enpc.fr Résumé Les méthodes de l ingénierie ont été généralement

Plus en détail

ISO/CEI 19770-1. Technologies de l information Gestion des actifs logiciels. Partie 1: Procédés et évaluation progressive de la conformité

ISO/CEI 19770-1. Technologies de l information Gestion des actifs logiciels. Partie 1: Procédés et évaluation progressive de la conformité NORME INTERNATIONALE ISO/CEI 19770-1 Deuxième édition 2012-06-15 Technologies de l information Gestion des actifs logiciels Partie 1: Procédés et évaluation progressive de la conformité Information technology

Plus en détail

Les chartes de France Investissement

Les chartes de France Investissement Les chartes de France Investissement Introduction : le dispositif France Investissement Les PME les plus dynamiques ou à fort potentiel de croissance apportent une contribution essentielle au développement

Plus en détail

KPI. 4 avril 2007 Montréal AGENDA. Les buzz-word. La gestion de la performance. Exemples en TI. Méthodologie et problématiques

KPI. 4 avril 2007 Montréal AGENDA. Les buzz-word. La gestion de la performance. Exemples en TI. Méthodologie et problématiques KPI 4 avril 2007 Montréal Par Anthony Gentilcore M.B.A. Président Trilogia Solutions 1 AGENDA Les buzz-word La gestion de la performance Exemples en TI Méthodologie et problématiques 2 RAPPEL IMPORTANT

Plus en détail

L entreprise familiale, un modèle pour l avenir et pour tous

L entreprise familiale, un modèle pour l avenir et pour tous L entreprise familiale, un modèle pour l avenir et pour tous ÉDITIONS LIGNES DE REPÈRES Valérie TANDEAU DE MARSAC Préface de Blandine Mulliez, présidente de la Fondation Entreprendre 210 pages 22, octobre

Plus en détail

Acquisition et transmission d entreprise

Acquisition et transmission d entreprise Petits déjeuners des start-ups Acquisition et transmission d entreprise Facteurs à considérer dans la vente de son entreprise Genève, le 31 janvier 2003 Agenda Les services de PwC Le processus de vente

Plus en détail

Le WACC est-il le coût du capital?

Le WACC est-il le coût du capital? Echanges d'expériences Comptabilité et communication financière Dans une évaluation fondée sur la méthode DCF, l objectif premier du WACC est d intégrer l impact positif de la dette sur la valeur des actifs.

Plus en détail

Carnet «F» Le transfert de la propriété au point de vue du financement

Carnet «F» Le transfert de la propriété au point de vue du financement Carnet «F» Le transfert de la propriété au point de vue du financement Contexte du présent carnet Chapitre 1 Le financement quand la propriété demeure familiale Le PDG de la PME devra un jour laisser sa

Plus en détail

Ressources humaines. Joëlle Imbert. Les tableaux de bord RH. Construire, mettre en œuvre et évaluer le système de pilotage

Ressources humaines. Joëlle Imbert. Les tableaux de bord RH. Construire, mettre en œuvre et évaluer le système de pilotage Ressources humaines Joëlle Imbert Les tableaux de bord RH Construire, mettre en œuvre et évaluer le système de pilotage Sommaire Introduction... 1 I Les défis humains de l entreprise : génération de profit,

Plus en détail

Les nouveaux tableaux de bord des managers

Les nouveaux tableaux de bord des managers Alain Fernandez Les nouveaux tableaux de bord des managers Le projet Business Intelligence clés en main Sixième édition Tableaux bord NE.indd 3 26/03/13 15:22 Introduction Piloter la performance, un travail

Plus en détail

PGE 2 Fall Semester 2015. Purchasing Track. Course Catalogue. Politique, Stratégie & Performance des Achats p. 2

PGE 2 Fall Semester 2015. Purchasing Track. Course Catalogue. Politique, Stratégie & Performance des Achats p. 2 PGE 2 Fall Semester 2015 Purchasing Track Course Catalogue Politique, Stratégie & Performance des Achats p. 2 Méthodes Outils associés au Processus Opérationnel des Achats p. 3 Gestion d un Projet Achat

Plus en détail