CARE International au Mali Unité de Conception, Suivi-évaluation

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1 CARE International au Mali Unité de Conception, Suivi-évaluation ANALYSE DE LA VULNERABILITE ET DES SYSTEMES DE VIE DES MENAGES EN MILIEU RURAL DE LA REGION DE MOPTI Michka Seroussi Abdoul Karim Coulibaly Ahmed Ag Aboubacrine Younoussou Tangara Mme Sanagré Aminata Dicko Zana Traoré Dr. Aliou Kayo Juillet 2003

2 TABLE DES MATIERES Table des Matières...i Liste des Tableaux... iv Liste des Graphiques...v Liste des Acronymes... vi Remerciements... vii Résumé Exécutif... viii CHAPITRE 1 : CARACTERISTIQUES DE LA REGION DE MOPTI...1 I. Aspect physique...1 II. Population...1 III. L éducation Le système d'éducation formelle Le système d'éducation non-formelle Les principaux problèmes de l éducation...3 IV. La santé Pyramide sanitaire La couverture sanitaire Ressources humaines...5 V. Le système de production L Agriculture L Elevage La pêche...8 VI. Division administrative et décentralisation...9 CHAPITRE 2 : METHODOLOGIE DE L ENQUETE...10 I. Définition des concepts Sécurité des conditions de vie Sécurité alimentaire Sécurité économique Sécurité de l éducation Sécurité sanitaire Sécurité de l habitat Sécurité environnementale Participation communautaire et communale...12 II. Stratégies de vie et de survie...13 III. Pauvreté et Vulnérabilité...14 IV. Opérationnalisation du concept de vulnérabilité...16 V. Plan de sondage...16 i

3 1. Les zones agro-écologiques ou Strates Tirage des ménages...17 VI. Les Outils de collecte Les Outils Quantitatifs Les Outils Qualitatifs...18 VII. Vulnérabilité déclarée par les communautés...19 CHAPITRE 3 : CARACTERISTIQUES SOCIO-DEMOGRAPHIQUES DES MENAGES, DE LA POPULATION ET MIGRATION...21 I. Caractéristiques des ménages ) Caractéristiques socio-démographiques des ménages ) Caractéristiques des ménages dirigés par les femmes ) Profil de la vulnérabilité des ménages...24 II. Caractéristiques de la population des ménages ) Caractéristiques socio-démographiques ) Instruction et scolarisation actuelle...31 III. Migration ) Caractéristiques socio-démographiques des migrants ) Destination des migrants ) Le flux migratoire ) Provenance des ressources pour la migration et travaux effectués par les migrants ) Apport de la migration au ménage...43 CHAPITRE 4 : LES SYSTEMES DE VIE DES MENAGES...48 I. Activités économiques des ménages...48 II. Les équipements des ménages...51 III. Exploitation agricole Caractéristiques des exploitants Pratiques culturales Niveaux de Production céréalière...57 IV. L Elevage...58 CHAPITRE 5 : LES STRATEGIES DE VIE DE SURVIE DES MENAGES Diagnostique de l état de vulnérabilité...64 a) Part du revenu annuel consacrée à l alimentation...64 b) Mois difficiles pour la sécurité alimentaire...65 c) Principales contraintes à la SCVM Les stratégies de survie...69 a) Stratégies déclarées par les ménages...69 b) Système de solidarité et d entraide...71 ii

4 CHAPITRE 6 : SITUATION SANITAIRE ET NUTRITIONNELLE DES MENAGES...74 I. Accès à l eau potable...74 II. Etat sanitaire des ménages et des enfants ) Prévalence des maladies...76 a) Prévalence des maladies courantes...76 b) Prévalence des maladies épidémiques...78 c) Autres maladies liées à une carence alimentaire ) Consultation des centres de santé ) Couverture vaccinale ) Etat nutritionnel des enfants de moins de 5 ans...83 III. Alimentation des ménages...86 Conclusion et Recommandations...88 iii

5 LISTE DES TABLEAUX Tableau 1.1 : Couverture sanitaire dans la région de Mopti... 5 Tableau 1.2 : Répartition du personnel par niveau de qualification des CSCOM et des CSC... 5 Tableau 1.3. Réalisations des superficies, rendements et productions des cultures... 7 Tableau 1.4 : Effectif du cheptel dans la région de Mopti... 7 Tableau 1.5 : Organisation territoriale de la Région de Mopti... 9 Tableau 2.1 : Dynamique de la vulnérabilité Tableau 2.2: Échantillon des communes et villages tirés pour l enquête SCVM de Mopti Tableau 3.1 : Répartition des ménages selon la strate et le niveau déclaré de vulnérabilité Tableau 3.2 : Caractéristiques des chefs de ménages Tableau 3.3 : Caractéristique des ménages dirigés par les femmes Tableau 3.4 : Répartition des ménages selon le degré de vulnérabilité et les caractéristiques socio-démographiques Tableau 3.5: Taille moyenne des ménages selon la vulnérabilité et le sexe du chef de ménage Tableau 3.6: Ratio de dépendance selon quelques caractéristiques Tableau 3.7 : Caractéristiques socio-démographiques de la population des ménages Tableau 3.8 : Taux d'activité rémunératrice par âge et sexe de la population des ménages Tableau 3.9 : Niveau d'instruction de la population de 7ans et plus selon quelques caractéristiques socio-démographiques Tableau 3.10 : Taux de scolarisation de la population de 7-14 ans selon quelques caractéristiques socio-démographiques Tableau 3.11 : Taux de migration de la population de 10 ans et plus selon quelques caractéristiques socio-économiques et culturelles Tableau 3.12 : Destination de la population migrante selon quelques caractéristiques socio-économiques Tableau 3.13 : Fréquence de la migration selon quelques caractéristiques socio-économiques Tableau 3.14 : Durée moyenne de la migration selon les caractéristiques socio-économiques et culturelles Tableau 3.15 : Provenance des ressources pour la migration selon quelques caractéristiques Tableau 3.16: Travaux effectués par les migrants sur leurs lieux de destination Tableau 3.17 : Caractéristiques des ménages des migrants Tableau 3.18 : Niveau de contribution de la migration au système de vie du ménage selon quelques caractéristiques Tableau 3.19 : Ménages ayant reçu des envois des migrants Tableau 3.20 : Apport moyen de la migration par ménage ayant au moins un migrant selon la vulnérabilité et la zone Tableau 3.21 : Montant moyen apporté par migrant selon la destination et le type de travail Tableau 4.1 : Proportion de membres des ménages pratiquant AGR des membres des ménages selon la vulnérabilité et la strate Tableau 4.2 : Montants moyens annuels individuels issus des AGR selon la vulnérabilité du ménage et sexe de l individu Tableau 4.3: Répartition des ménages par types d équipements possédés selon la vulnérabilité Tableau 4.4 : Caractéristiques des ménages ayant exploité au cours de la campagne Répartition des ménages selon l exploitation agricole au cours de la campagne et diverses caractéristiques socio-économiques et culturelles Tableau 4.5 : Répartition des ménages ayant exploité selon la location/cession des parcelles et recours à la main d oeuvre salariée au cours de la campagne selon diverses caractéristiques socio-économiques et culturelles Tableau 4.6 : Répartition des ménages ayant exploité selon le type de culture céréalière pratiquée et diverses caractéristiques socio-économiques et culturelles Tableau 4.7 : Type de cultures maraîchères et vivrières selon la zone et la vulnérabilité Tableau 4.8 : Production céréalière moyenne en kg par catégories de ménages ayant exploité au cours de la campagne agricol Tableau 4.9 : Répartition des ménages selon le nombre de type d'animaux possédés iv

6 Tableau 4.10 : Répartition des ménages selon le type d'animaux possédés Tableau 4.11: Nombre moyen de type d'animal par ménages propriétaires de bétail, selon la vulnérabilité, la strate, le sexe et l'ethnie du chef de ménage Tableau 5.1 : Part moyenne par ménage, du revenu annuel consacrée à l'alimentation, selon quelques caractéristiques Tableau 5.2 : Principales contraintes à la SCVM selon la vulnérabilité Tableau 5.3 :Stratégies de survie des ménages ayant exploité en 2002, selon quelques caractéristiques Tableau 5.4 : Don et Zakat reçu par le ménage selon quelques caractéristiques Tableau 5.5: Répartition des ménages selon l appartenance de leurs membres à une Organisation Communautaire Tableau 5.6 : Répartition des ménages selon le confiage des enfants selon quelques caractéristiques socio-économiques et culturelles Tableau 6.1 : Source principale d'approvisionnement en eau du ménage Tableau 6.2 : Prévalence des maladies courantes chez les enfants de moins de 5 ans selon quelques caractéristiques socio-économiques et culturelles, dans les 2 semaines ayant précédées l enquête Tableau 6.3 : Prévalence des maladies épidémiques chez les enfants de moins de 5 ans, dans les 2 années ayant précédé l enquête, selon quelques caractéristiques socio-démographiques Tableau 6.4 : Cécité crépusculaire dans les ménages selon quelques Tableau 6.5 : Enfants malades au cours des 3 derniers mois et consultation des centres de santé selon quelques caractéristiques socio-démographiques Tableau 6.6 : Vaccination des enfants de mois selon les caractéristiques socio-économiques et culturelles Tableau 6.7 : Etat nutritionnel des enfants de moins de 5 ans selon les caractéristiques socio économiques et culturelles Tableau 6.8 : Nombre de repas consommés la veille selon quelques LISTE DES GRAPHIQUES Graphique 2.1 : Poids des principaux indicateurs de vulnérabilité selon la strate Graphique 3.1 : Pyramide des âges de la population Graphique 3.2 : Taux d activité par groupe d âges et par sexe Graphique 3.3: Pyramide des âges de la population des migrants Graphique 3.4 : Le flux migratoire Graphique 4.1 : Nombre de types d animaux possédés selon la vulnérabilité Graphique 4.2 : Nombre moyen de types d animaux possédé par ménage et selon le sexe Graphique 5.1 : Déclaration des 4 mois les plus difficiles pour la sécurité des conditions de viedes ménages v

7 LISTE DES ACRONYMES AGR APE ASSACO CAP CED CM CSC CSCOM CSREF DNAMR DNSI EDS ISSA OC OMBEVI OPM PRODEC PSLT SCVM SPSS ACTIVITE GENERATRICE DE REVENUS ASSOCIATION DES PARENTS D ELEVES ASSOCIATION DE SANTE COMMUNAUTAIRE CENTRE D ANIMATION PEDAGOGIQUE CENTRE D EDUCATION POUR LE DEVELOPPEMENT CHEF DE MENAGE CENTRE DE SANTE DE CERCLE CENTRE DE SANTE COMMUNAUTAIRE CENTRE DE SANTE DE REFERENCE DIRECTION NATIONALE D APPUI AU MONDE RURAL DIRECTION NATIONALE DE LA STATISTIQUE ET DE L INFORMATIQUE ENQUETE DEMOGRAPHIQUE ET DE SANTE INTEGRATED SOFTWARE FOR STATISTICAL ANALYSIS ORGANISATION COMMUNAUTAIRE OFFICE MALIEN DU BETAIL ET DE LA VIANDE OPERATION PECHE MOPTI PROGRAMME DECENNAL DE L EDUCATION ET DE LA CULTURE PLAN STRATEGIQUE A LONG TERME SECURITE DES CONDITIONS DE VIE DES MENAGES STATISTICAL PACKAGE FOR SOCIAL SCIENCE

8 REMERCIEMENTS Ce rapport est le fruit d un long processus ayant impliqué différents acteurs, de la phase de conception à la phase de production du rapport, en passant par la phase de collecte et traitement des données. Cette collecte d informations ne serait possible sans le soutien et la participation des autorités locales (Assemblée Régionale, Préfectures, et services techniques Direction Régionale de la Statistique) et des communautés de la région de Mopti plus particulièrement celles des villages enquêtés. Nous tenons ici à leur adresser notre profonde gratitude. Les remerciements vont également à l endroit de toute l équipe d enquêteurs et d agents de saisie qui ont participé à cette opération de collecte. Enfin, nous tenons à remercier tout le personnel de CARE Mali, pour sa contribution à l amélioration du présent document et l organisation logistique lors de la phase terrain.

9 RESUME EXECUTIF Les études sur la Sécurité des Conditions de Vie des Ménages (SCVM) sont un préalable pour l orientation des stratégies d intervention de CARE MALI. Ces études, basées sur une méthodologie à la fois qualitative et quantitative, permettent de diagnostiquer tous les aspects de la vie des ménages, dans l optique d élaborer des stratégies efficaces d intervention, qui ciblent les couches les plus vulnérables. La présente étude effectue un diagnostic de la situation de vulnérabilité des ménages du milieu rural de la région de Mopti. Le concept de vulnérabilité est une notion plus dynamique que celui de la pauvreté, il prend en compte les stratégies d adaptation et de changement et introduit la sécurité du bien-être des ménages, la survie de ces ménages et la prise de conscience de l état de pauvreté. La définition de la vulnérabilité, ainsi que le classement des ménages selon les trois catégories de vulnérabilités retenus (très vulnérable, moyennement vulnérable et peu vulnérable) sont effectués par les communautés elles mêmes. Au cours de l étude, les principaux facteurs de vulnérabilité déclarés par les communautés sont : la disponibilité de la main d œuvre, la capacités d envoyer des membres du ménage en exode, la possession d équipements agricoles et la possession de cheptel. Selon le classement opéré, il ressort que plus de la moitié des ménages du milieu rural de la région de Mopti sont très vulnérables. Sur le plan socio-démographique, la structure de la population de la région est à l image de celle du pays tout entier, en particulier et des pays en voie de développement en général. Elle est principalement jeune, en atteste une pyramide des âges à base large et à sommet effilé. Cette structure est révélatrice d une forte fécondité et d une mortalité infantile très importante, car peu d enfants arrivent à l âge de la production, à cause, entre autre, des maladies infectieuses. Sur le plan de l éducation, il apparaît que très peu d enfants fréquentent l école en milieu rural de la région de Mopti (seul 10% des enfants de 7-14 ans fréquentent l école), il en résulte des taux d instruction de la population très faible (6%). S agissant des phénomènes migratoires, l étude révèle leur importance dans les stratégies de vie des communautés. Ils sont pratiquées en effet par une partie assez importante des ménages (43,5% des ménages ont au moins un membre en exode), et ceci en fonction du degré de vulnérabilité. Ainsi, Les ménages les moins vulnérables sont en général les plus nombreux à avoir un membre en exode. Aussi, la distance du lieu de migration est inversement proportionnelle au niveau de vulnérabilité. En effet, les migrants des ménages les moins vulnérables vont vers des distances plus lointaines, tandis que ceux des ménages les plus vulnérables migrent vers des destinations moins lointaines, sans doute à cause des moyens économiques qu elle nécessite. Selon le genre, les migrations féminines sont très précoces et commencent entre ans, elles constituent une entrave à la scolarisation des filles. L analyse du système de vie des ménages a fait ressortir les constats suivants : Une faible exploitation agricole chez les ménages très vulnérables à cause d une insuffisance de main d œuvre et un manque de terre surtout pour les femmes ; Les ménages les plus vulnérables ne diversifient pas ou très peu leurs activités, tandis que les ménages peu vulnérables mènent plusieurs catégories d activités ; Il y a une insuffisance d'équipements agricoles adéquats, quel que soit le niveau de vulnérabilité, mais principalement chez les plus vulnérables ; Faible rentabilité des cultures des très vulnérables à cause d une insuffisance d investissement ;

10 Les ménages peu vulnérables sont ceux qui possèdent la plus grande diversité dans le bétail et, également le plus de têtes de bétails de chaque espèce ; L analyse des stratégies de vie et de survie des ménages, a permis de faire les constats suivants : L'insécurité alimentaire représente la principale contrainte de l'ensemble des ménages(contrainte évoque par 87% des ménages), mais surtout des plus vulnérables(92%) ; Le système de solidarité est assez développe dans las région. On note en effet que plus du quart des ménages ont bénéficié de dons/zakat au cours de l année. Il est surtout dirige vers les ménages les plus vulnérables ; Les stratégies utilisées par les ménages les plus vulnérables sont des stratégies qui demandent le moins d engagement : le crédit, le salariat agricole, le soutien communautaire la cueillette ; S agissant de la situation sanito-nutritionnelle des ménages, on note qu elle est très précaire et marquée par une forte prévalence des maladies diarrhéique et épidémiques, la faible fréquentation des centres de santé et un faible accès à de l eau potable dans la zone du Seno. Au vu de ces constats, un certain nombre d actions s imposent, notamment : l'appui à la scolarisation, notamment dans la zone lacustre, où les plus bas taux de scolarisations ont été observés ; L'appui à l'artisanat à travers les micro-crédits et l'encadrement des femmes (surtout les femmes chefs de ménages) ; Pour les problèmes d'accès à l'eau potable, les stratégies en matière d hydraulique doivent cibler particulièrement la zone du Seno dans laquelle les problèmes d accès à l eau potable se posent avec acuité ; Les migrations féminines constituent une entrave à la scolarisation et au maintien des filles dans le système scolaire, à cet effet, il convient de chercher à mieux cerner les raisons de ces migrations en vue de mettre en place des stratégies adéquates visant à décourager les migrations à bas âge ; La faible fréquentation des centres de santé résulterait en grande partie de problèmes financiers. Il convient à cet effet de trouver des sources alternatives de financement des coûts de santé par la mise en place de mutuelles de santé, par exemple.

11 Chapitre 1 : Caractéristiques de la Région de MOPTI I. Aspect Physique La région de Mopti, située au centre du Mali, est une région composite ayant une superficie de km2, soit 6,3% du territoire national. La majeure partie de la région est située dans le Sahel avec une pluviométrie annuelle de 150 à 550 mm. Cette pluviométrie est plus importante dans le sud de la région. Le réseau hydrographique est dominé par le fleuve Niger dont les principaux affluents sont le Bani et le Yamé. On y compte 6 lacs dont le lac Débo (250 km2), 412 mares, 29 marigots et une multitude de rivières et de sources. Ainsi, la région de Mopti est subdivisée, de façon globale, en deux grandes zones agro-écologiques : La zone exondée : pour la plupart à l Est, elle est composée de la partie montagneuse (plateau de Bandiagara, chaîne du Gandamia, mont Hombori) et des zones de plaines (plaines du Séno- Mango, du Séno-Mondoro, du sud Gourma et du Méma, le Sourou ) ; La zone inondée : elle correspond au delta intérieur du Niger ou delta central qui est une véritable plaine inondable dont la vie est rythmée par la crue et la décrue du fleuve Niger. La hauteur et la durée de la submersion ainsi que les surfaces inondées conditionnent les possibilités de production (pêche, élevage, agriculture) et l intensité et la direction des mouvements des populations. Le delta intérieur peut recevoir entre km2 de surface inondée en période de crue normale et km2 en période de crue basse 1. Ce dualisme de l espace géographique explique la complémentarité très manifeste entre les ressources et les systèmes de production. Fortement enclavée dans ses parties montagneuses, la zone exondée est relativement accessible à tout moment. Par contre, le delta n est accessible qu en période de décrue et navigable en pirogue ou en pinasse en période de crue. Cette réalité impose aussi à la région des mouvements cycliques annuels importants à cause de la variation des ressources naturelles (Mouvements de transhumance annuelle du bétail, déplacements importants des pêcheurs le long des zones de pêcheries en fonction de la crue et de la décrue des eaux, mouvement de la main d œuvre agricole vers le delta pour les travaux de campagne agricole du riz). II. Population La population de la région s élève à habitants 2. Les Peuls, les Dogons, les Sonrhaï, les Bambaras, les Bosos et Somonos constituent les principales ethnies. De façon socio-historique, malgré un brassage important des divers groupes ethniques, trois constatations majeures sont à retenir : La préséance historique des groupes Peuls sur les terroirs du delta intérieur du Niger ; La dominance importante des groupes Dogons dans les falaises et les plaines du Séno; La spécialisation des groupes Bosos et Somonos dans les systèmes de pêcherie dans l ensemble du delta. Malgré la pratique de plusieurs activités, chaque terroir est fortement marqué par ses spécificités historiques. La nature particulière du delta a poussé les divers empires et royaumes à en faire une zone de conquête et d exploitation des richesses. 1 Potentialités et conflits dans les zones péri-urbaines, le cas de Mopti au Mali ( 2 DNSI,

12 Ainsi, la région de Mopti peut se flatter d être un complexe culturel, linguistique, sociologique et économique important de l Afrique de l Ouest, à cause notamment de la présence effective dans les diverses villes de la région, de noyaux importants des grands groupes ethniques de la sous-région (Bambara, Mossis, Haoussas, Sonrhaï, Tamasheqs, etc.) et les échanges commerciaux importants (bétail, poissons, etc.) avec la majorité des pays frontaliers. III. Système Educatif Les contrastes physiques ajoutés à la mobilité de certaines populations et au faible revenu des ménages affectent de manière critique la qualité et l accès à l éducation dans la région de Mopti. Le taux d'accès à l'éducation tant formelle que pour non formelle est beaucoup plus important dans la zone exondée, où se trouve concentrée la majeure partie des interventions des acteurs du développement, que dans la zone inondée. Ceci est lié aux difficultés d accès de ces zones pendant une bonne partie de l année. Le taux brut de scolarisation au niveau de la Région est d'environ 30,9 % et le taux d'alphabétisation des adultes ne dépasse pas 20 % pour les hommes et 8 % pour les femmes. La région comprend deux Académies d Education : l Académie de Mopti, qui couvre les CAP de Mopti, Djenné, Téninkou, Youvarou et Sévaré 3 et l Académie de Douentza, qui couvre les CAP de Douentza, Bandiagara, Bankass et Koro. 1. Le Système d Education Formelle Le réseau scolaire actuel de la Région comprend les cycles suivants : Enseignement préscolaire ; Premier cycle de l'enseignement fondamental ; Second cycle de l'enseignement fondamental ; Enseignement secondaire général et professionnel. A la rentrée scolaire , la région comptait 398 écoles dont 346 écoles du 1 er cycle et 45 du second cycle. Plus de 1700 villages ne disposent d'aucune infrastructure scolaire et plus de 63 communes n'ont pas de second cycle. a) Caractéristiques du personnel enseignant et conditions d'encadrement A la rentrée scolaire la Région disposait de enseignants du 1 er cycle de l enseignement fondamental sur un besoin estimé à soit un déficit de 259 enseignants. Pendant la même période le second cycle disposait de 410 enseignants sur un besoin de 503 soit un déficit de 93 enseignants. Le personnel enseignant est mal reparti. Alors que des zones urbaines comme Mopti ont un surplus de 51 enseignants au 1 er cycle, certaines écoles rurales restent fermées à cause du manque d'enseignants. Avec un effectif de élèves et maîtres durant l'année scolaire le ratio élève/ maître était de 71,8 au niveau du 1 er cycle de l'enseignement fondamental. La plupart des maîtres pratique la double vacation ou la double division. Le déficit en personnel enseignant qualifié est chronique. La Région a eu à faire recours à une stratégie alternative qui a consisté au recrutement de vacataires constitués de ressources non qualifiées car non issues d'écoles de formation pédagogique. Sur les enseignants au 1 er cycle 2 Le CAP de Sévaré en voie d ouverture couvre les communes de Fatoma, Bassirou, Kona, Korombana, Ouroubé Doudé et Diambakourou. 2

13 du fondamental 612 sont des vacataires ou des personnes sans une grande qualification professionnelle. b) Rendement interne du système éducatif Les multiples difficultés liées à la dotation en personnel enseignant, au mode d'encadrement du système éducatif, à l'accès aux écoles ne sont pas de nature à assurer l'atteinte des rendements escomptés. Les taux de redoublement et de déperdition sont parmi les plus élevés du pays. Même si les taux d'admission aux différents examens sont assez bons, la qualité des produits issus du système, mesurée sur la base des compétences des élèves n est pas satisfaisante. 2. Le Système d Education Non-Formelle Sur 274 Centres d'éducation pour le Développement (CED) prévus pour l'année scolaire , seuls 171 ont pu démarrer avec un effectif total de auditeurs (dont 50 % filles et 50% de garçons). Le manque de ressources humaines qualifiées dans les localités abritant les 103 autres CED n'a pas permis leur ouverture. Le démarrage des programmes CED au niveau de la Région a eu lieu le 25 février Durant la campagne , centres d'alphabétisation des adultes ont fonctionné dans 894 villages avec un effectif total de auditeurs dont femmes et hommes. La Région compte néo-alphabétisés dans les langues nationales soit environ 2,5% de la population totale de la Région. Les langues nationales utilisées pour l'alphabétisation sont essentiellement le Bamanan, le Peul, le Dogon, le Boso et le Moré. La Région souffre du manque de système de suivi adéquat et de statistiques claires dans le domaine de l'éducation non formelle. 3. Les Principaux Problèmes de l Education a) Problème d odre institutionnel La grande faiblesse du système de coordination et de suivi-évaluation des activités d'éducation au niveau de la Région ; La faible capacité des structures de gestion des écoles (comité de gestion APE) dans la gestion des problèmes scolaires : la plupart des APE sont inefficaces en matière de sensibilisation et de mobilisation de la communauté en faveur d'une meilleure fréquentation scolaire et en matière de prise en charge des écoles (paiement des enseignants, construction, entretien des salles de classe, etc.) ; Le manque de légitimité de la plupart des APE car n'émanant pas de l'initiative de la communauté ; Une crise de confiance entre les APE et leurs communautés suite à leurs mauvaises performances ; Une difficulté d appropriation de l'école par les communautés et leurs élus, due entre autre à l analphabétisme; Un manque de préparation des élus pour bien assumer les rôles et responsabilités que leur confère la législation dans la gestion de l'école; b) Problèmes d'ordre pédagogique Une insuffisance d infrastructures scolaires; Un déficit en personnel enseignant: de nombreuses classes, surtout en milieu rural fonctionnent en double division (classe multigrade), alors que la plupart des enseignants ne sont pas initiés aux méthodes d'enseignement adaptées à cette situation. Beaucoup d'enseignants pratiquent contre leur gré la double vacation en vue de réduire autant que possible le nombre de salles de classe; 3

14 La faible adhésion du personnel enseignant à la philosophie du PRODEC, lié à un manque d'information; La faible fréquentation des écoles; Une insuffisance de matériels didactiques tant pour les élèves que pour les maîtres; Une insuffisance, voire absence, d'un système de formation continue pour les enseignants: le besoin de formation et de recyclage des enseignants est perceptible partout; ceci dans le but de leur permettre de répondre efficacement aux innovations pédagogiques. c) Problèmes d'ordre socioculturel et économique Le manque d adhésion des populations à la cause de l école; Le poids de la religion; L'exode et le nomadisme entraînant la déscolarisation d'un grand nombre d'enfants qui sont contraints de suivre leurs parents dans leurs déplacements sur les zones de pâture ou de pêche; L état de pauvreté des populations; Le mariage précoce des filles; L'utilisation de la main d'œuvre des enfants: un enfant scolarisé est considéré comme un manque à gagner pour les travaux champêtres, l'élevage, la pêche ou la cuisine. IV. Santé 1. La Pyramide Sanitaire Le premier échelon de la pyramide sanitaire est représenté par les centres de santé communautaire (CSCOM), qui sont gérés par les Associations de Santé Communautaires (ASACO). Le CSCOM représente la formation sanitaire de premier niveau de contact entre le système sanitaire et le malade. Dans la région, sur une prévision de 128 CSCOM, seuls 78 ont été construits, soit un taux de réalisation de 61%. Le PRODESS prévoit que le niveau de qualification minimum requis pour diriger un CSCOM est celui de médecin. Cependant, dans la région de Mopti aucun CSCom n est dirigé par un médecin. Certains CSComs sont même dirigés par des aides soignants et, parfois, des infirmiers en retraite. Cet état de fait influe négativement sur la qualité des soins. Le deuxième échelon de la pyramide est représenté par le centre de santé de cercle. Il est le premier niveau de référence des centres de santé périphériques. Au niveau de la région de Mopti, sur les 8 centres de santé de cercle, la référence est organisée seulement dans trois centres. Le CSRéf se caractérise par l existence d un plateau technique (composé d un bloc opératoire, d un laboratoire d analyses), par la présence d un médecin à profil chirurgical, d une ambulance, d un système RAC et d une capacité d hospitalisation. Le troisième échelon de la pyramide est représenté par l hôpital régional. 2. La Couverture Sanitaire En avril 2002, la région de Mopti disposait de: 78 CSCOM 8 centres de santé de cercle dont trois de Référence (Djenné, Tenenkou et Koro) 1 Centre Médical Inter-Entreprise /Institut National de Prévoyance Sociale 1 infirmerie de garnison 1 centre de prise en charge des malades mentaux à Bandiagara 1 hôpital régional (l hôpital Sominé Dolo) 2 centres de santé confessionnels (à Koro) 4

15 Le tableau suivant donne la couverture sanitaire de la région de Mopti. Tableau 1.1 : Couverture sanitaire dans la région de Mopti Chef lieu de cercle Nombre d aires de santé prévues Nombre d aires de santé réalisées Pourcentage de réalisation Bandiagara ,9 Bankass Djenné Douentza Koro ,8 Mopti ,9 Tenenkou Youwarou ,1 Total Source : Annuaire statistique Région de Mopti Il ressort de l analyse du tableau, qu en terme d accessibilité géographique 39 % de la région reste à couvrir. La couverture est totale dans les cercles de Tenenkou et de Djenné, par contre, à Koro elle est faible (inférieure à 50%). a) Accessibilité géographique L accessibilité aux structures sanitaires est un réel problème dans la région de Mopti. Ceci s explique par la diversité physique du terrain qui est composé de falaises et de zones inondées et par l éloignement pour les populations de la plaine. Par rapport à la distance, 22% de la population de la région se trouve à plus de 15 Km d un centre de soins Ressources Humaines Le tableau suivant donne la situation du personnel sanitaire au sein de la région. On note une insuffisance du personnel au niveau des centres de santé et une inégale répartition du peu de personnel disponible entre les différentes localités. Tableau 1.2 : Répartition du personnel par niveau de qualification des CSCOM et des CSC Infirmier Diplômé d Etat Infirmier Premier Cycle 5 Matrone Gérant Autres Total Cercle Médecin Sage femme Technicien de santé Bandiagara Bankass Djenné Douentza Koro Mopti Tenenkou Youwarou Ensemble de la Région Source : Annuaire statistique Région de Mopti Un effort important a été fait par le Gouvernement à travers le recrutement du personnel au compte du financement PPTE (Pays Pauvres Très Endettés). Ceci pourrait contribuer à la stabilité du personnel au niveau des CSCOM et à l amélioration de la qualité des soins. Cependant, malgré tous ces efforts, au niveau communautaire le personnel sanitaire reste encore insuffisant. Ceci serait dû à la mobilité du personnel et à la difficulté de recrutement sur le marché. Le personnel social de la région composé de 8 administrateurs sociaux et de 10 techniciens de développement communautaire est insuffisant. Aucune structure sociale ne dispose de personnel de soutien (chauffeurs, secrétaires, manœuvres, etc.). 4 Source : Annuaire statistique Région de Mopti 5 Y compris les infirmières obstétriciennes. 5

16 V. Le Système de Production L économie de la région est basée essentiellement sur le secteur primaire. Ainsi les activités majeures sont l agriculture, l élevage et la pêche. La région possède 30% du cheptel national et produit environ t de poissons par an. Elle est la région pourvoyeuse de mil pour les régions Nord de Tombouctou, Gao et certaines régions du Burkina Faso. Cependant, le rôle des secteurs secondaires et tertiaires n est pas négligeable. En effet, à cause des richesses culturelles importantes (dont le Pays Dogon et Djenné classés par l UNESCO dans le Patrimoine Mondial), le tourisme et l artisanat deviennent des secteurs importants et porteurs. La région de Mopti se classe en première position en terme de recettes touristiques du pays. 1. L Agriculture La principale culture est celle des céréales : 40% de la superficie nationale en riz et 20% en mil et sorgho. La pêche constitue aussi une activité très importante pour la région. L existence de deux zones naturelles (inondées et exondées) fait de la région l une des plus importantes en ressources agricoles. Les surfaces cultivées sont estimées présentement à ha sur les ha du domaine agricole réglementaire de la région. Le nombre d exploitations agricoles est de réparties dans villages et 338 hameaux 6. a) Les zones de production agricole Dans la région de Mopti le système de production agricole est divisé entre trois grandes zones de formations naturelles : le Delta, le Seno et le plateau. A l intérieur de ces régions naturelles il faut distinguer plusieurs subdivisions agro-écologiques. Le Delta Cette zone occupe 46% de la superficie de la région et abrite 48% de la population. Elle renferme d énormes potentialités rizicoles, pastorales et piscicoles. Le delta est composé des subdivisions agro-écologiques suivantes : Delta sud : avec une pluviométrie annuelle allant de 450 à 650 mm est une zone de riziculture en submersion libre et contrôlée au niveau des petits périmètres irrigués villageois (PPIV). De plus en plus les cultures sèches, surtout de mil, s y pratiquent à grande échelle. La pêche est l une des activités dominantes avec l élevage. Delta Central : caractérisé par une pluviométrie annuelle de 350 à 450 mm, les sols y sont moins riches par rapport à ceux du Delta sud. Cependant les activités du type agro-sylvo-pastorales sont pratiquement identiques et rencontrent, à quelques variations près, les mêmes contraintes de fonctionnement. Le Seno Il est composé du: Séno-Koro, caractérisé par une pluviométrie annuelle de 350 à 450 mm. Les sols sont essentiellement sablonneux. Le système de production est du type agro-pastoral avec une prédominance des cultures sèches. Son relief est assez plat. Séno Bankass, avec un système de production également agro-pastoral. Cette zone est dominée par les cultures sèches de mil associé au niébé principalement. La pluviométrie annuelle est de l ordre de mm. Les sols sont sableux à limono-sableux. 6 DNAMR Mopti, Diagnostic Régional de la région de Mopti ; bilan annuel campagne agricole 2000/01 6

17 Le Plateau Dogon Il représente 11% de la superficie régionale et 15% de la population totale. La culture intensive du mil et le maraîchage y sont les activités dominantes. a) Production agricole Le tableau suivant donne les résultats des campagnes agricoles et Tableau 1.3. Réalisations des superficies, rendements et productions des cultures Superficies (ha) Rendement (kg/ha) Production (t) Cultures Mil ,1 Sorgho ,1 Maïs ,8 Niébé 7.327, , ,6 Fonio , ,5 Voandzou , , ,5 Oseille ,1 695,4 Arachide , , ,5 Dah fibre Sésame L Elevage La région de Mopti détient une forte proportion des effectifs du cheptel du pays. Les données des effectifs du cheptel en 1998 figurent dans le tableau suivant. Tableau 1.4 : Effectif du cheptel dans la région de Mopti Type de bétail Effectifs Caprins Ovins Bovins Asins Equins Camélidés Source : OMBEVI et DNSI, 1998 Malgré le faible degré de fiabilité des données statistiques, on considère que la région de Mopti possède 40% de bovins et 30% d ovins-caprins du cheptel national. Ceci fait de Mopti, la première région exportatrice de bétail avec un taux de 40% de l effectif total exporté. Economiquement le sous-secteur élevage est très dynamique et est devenu un créneau porteur depuis la dévaluation du franc CFA en Il se place en deuxième position au plan national, juste après le coton. La transhumance, spécifique et typique à la région de Mopti donne à l élevage une empreinte singulière. En effet, la transhumance basée sur un mouvement annuel et cyclique, fait de déplacements pendulaires pour l exploitation des ressources pastorales (pâturages, eaux de surface et zones de cures salées) a été mise en place de façon historique sous la Dina en Ainsi la transhumance se base sur les éléments importants suivants : Le déplacement en commun des troupeaux sous la conduite des bergers pour les déplacements aller et retour des pâturages de saison des pluies ; L existence de pistes de transhumance ou burti 7, d aires de repos des animaux ou billé 8 et de zones d abreuvement et de pâture ; L organisation programmée de la transhumance retour avec des parcours précis et des gués de passage reconnus. 7 Burti : mot peul, pluriel de bourtol, pour désigner les pistes de transhumance des animaux. 8 Billé : mot peul, pluriel de windé, désigne les aires de repos des troupeaux lors de la transhumance 7

18 En fonction de la dominance historique des peuls sur le delta, la trame foncière a essentiellement une préséance pastorale. Ainsi, l exploitation des bourgoutières se fait avec une forte préséance pour les autochtones du delta à travers le paiement d une redevance traditionnelle ou tolo, conditionnant l'accès aux bourgoutières. Dans le delta, les éleveurs, surtout allochtones (étrangers au delta) paient une somme importante chaque année pour l accès aux bourgoutières. Cette perception devenue de plus en plus anarchique est sous la coupe des principaux dioros 9, avec des complicités diverses. En tenant compte de la reprise favorable de la pluviométrie et de la crue depuis 1990, on constate une augmentation des effectifs du cheptel et un impact plus important de la transhumance sur le delta avec des troupeaux de plus en plus nombreux. Dans la zone exondée, l élevage est caractérisé par des facteurs plus ou moins contradictoires mais complexes : des agriculteurs riches qui font de l épargne en thésaurisant dans le bétail; des éleveurs devenus de plus en plus des gros producteurs agricoles; des pasteurs devenus pauvres, notamment des Peuls qui sont devenus des bergers salariés. En fonction de la pression humaine sur l espace, les parcours pastoraux ont été fortement réduits et poussés vers les portions congrues. Les parcours de transhumance (Séno-Haïré-Delta; Gondo- Seno Bankass Delta; Méma-Delta) ont tous des passages d animaux obstrués ou disparus. Cette situation touche tous les terroirs de la zone exondée. C est pourquoi il faudrait revoir la gestion des ressources pastorales de façon globale, en évitant de se limiter spécialement au delta. 3. La pêche Les domaines réglementaires pour la pêche sont de ha. La pêche occupe une place importante dans l économie régionale et même dans l économie nationale. Dans la région de Mopti, la pêche est pratiquée par deux catégories de pêcheurs 10 : Les pêcheurs professionnels de la zone de Diafarabé, les Somonos venus de la zone de Ké- Macina, Dioro qui émigrent vers le Delta et qui sont surtout caractérisés par leur grande mobilité; Les agro-pêcheurs qui, en plus de l agriculture, pratiquent également la pêche. La pêche a connu son essor dans les années 1960 avec un potentiel régional estimé à tonnes de poisson qui représentait 85% de la production nationale. Dans la même période 30 à 40 % de ce potentiel était perdu à cause des insectes ichtyophages, ce qui a nécessité la création de l Opération Pêche Mopti qui devait faire face à cette perte énorme à travers la recherche de produits insecticides. Cependant avec les années de sécheresse (1974 et 1984) ce potentiel a été réduit à tonnes. En 1999, avec l amélioration des conditions hydrologiques ce potentiel a atteint tonnes 11. Cette variation de la production suivant les conditions hydrologiques dénote toute l élasticité de la productivité. L absence de chaîne de froid dans la région a fait que 80 90% de la production était commercialisée sous forme transformée. La région de Mopti regorge d énormes potentialités sur le plan hydrologique. Le Delta central est arrosé par le fleuve Niger et le Bani avec ses différents affluents. On peut aussi noter la présence des lacs: Debo, Korienzé, Oro, Faty, Aoudoundo (Douentza). Dans les années 1960 on pouvait compter 114 à 137 espèces de poisson. Mais actuellement depuis la sécheresse de seulement 27 espèces se retrouvent dans les captures. 9 Dioro : mot peul, désigne le gestionnaire des pâturages et le chef des bergers. Fonction traditionnelle spécifique au delta intérieur du Niger. 10 Selon les informations reçues du responsable de l Unité Pêche du Centre Régional de la Recherche Agronomique 11 OPM,

19 Du point de vue organisationnel, on peut dire que, face à la poussée démographique, l introduction de nouveaux engins de pêche à grande échelle mettant en cause le renouvellement de stock dans le Delta, et le déficit hydrologique, il y a eu un départ des populations du Delta vers d autres localités: Sélingue, Manatali, et la Côte D ivoire. Les pêcheurs résidant dans cette zone ne respectent plus les droits coutumiers, ce qui crée toujours des situations conflictuelles. Face à ce problème crucial, l Unité de la Pêche compte apporter son appui au niveau régional à travers: La mise en place d'outils de prise de décisions : indicateurs environnementaux, indicateurs de pression de la pêche, indicateurs de croissance, modèle cartographique (évolution de la pêche) ; La mise en place de règles de gestion ; Une étude sur les conditions de renouvellement du stock dans le Delta suivant les différentes zones agro-écologiques. L OPM, de son côté, tente de donner un souffle nouveau à cette activité à travers l organisation du monde des pêcheurs en associations et dans le domaine de la commercialisation (65 groupements féminins en 1999). VI. Division Administrative et Décentralisation Mopti, 5 ème Région administrative a, comme les autres régions, suivi les changements du processus de décentralisation. Ainsi en dehors de l ancienne commune urbaine de Mopti, la mise en place des communes en 1999 a engendré, comme on peut le voir dans le tableau ci-dessous, la situation suivante : 5 communes urbaines, 103 communes rurales, villages officiels recensés et 2 fractions. La majorité des communes rurales est située en zones classées pauvres. Tableau 1.5 : Organisation territoriale de la Région de Mopti Nombre de communes urbaines Nombre de communes rurales Nombre total de Population 12 Cercles Communes habitants Bandiagara Bankass Djenné Douentza Koro Mopti Tenenkou Youwarou TOTAL Population : Mission Décentralisation / Données de

20 CHAPITRE 2 : METHODOLOGIE DE L ENQUETE L étude sur la sécurité des conditions de vie et la vulnérabilité des ménages est un type d évaluation rapide qui utilise une gamme variée de techniques de collecte de données, notamment la recherche participative et l administration de questionnaires. Elle permet de fournir des évaluations compréhensives sur les aspects socioculturels, économiques et écologiques et les systèmes de vie et de survie des ménages d une communauté ou d une région donnée. Elle comble l écart entre les enquêtes formelles et les interviews non structurées. Ce type d enquête est développé pour pallier les insuffisances des autres méthodes liées, notamment, au temps nécessaire à la production des résultats et au coût élevé des enquêtes. De plus, les méthodes formelles d enquête permettent rarement le dialogue interdisciplinaire entre les enquêteurs, les planificateurs, les preneurs de décision et les bénéficiaires. La méthodologie de l enquête SCVM utilise également un ensemble de démarches complémentaires triangulant aussi bien les données quantitatives que qualitatives pour mieux saisir les dimensions multiples des conditions de vie des populations rurales et de leur vulnérabilité. L application de la méthodologie permet d obtenir, en un temps record, une mine d informations de première main sur la sécurité des conditions de vie actuelles des ménages. La base de données générée constitue une abondante source d informations pour les ONG et les partenaires au développement. Les interviews sont conduites par les enquêteurs eux-mêmes, aidés des personnes ressources du village. Ces interviews sont essentiellement non structurées et semi-directionnelles avec un accent mis sur l interaction enquêteur-enquêté. La procédure de collecte de données est donc dynamique et interactive, c est-à-dire que les enquêteurs évaluent les données collectées et reformulent les besoins et réadaptations nécessaires sur une base régulière. En résumé, les avantages principaux des études SCVM sont : 1) La rapidité : les résultats sont promptement mis à la disposition des preneurs de décisions. 2) L interdisciplinarité. 3) La participation des communautés à la recherche. 4) L image globale et fidèle de la situation locale qu elle présente. 5) Une interaction entre les enquêteurs et la population cible. L étude est menée en plusieurs étapes soigneusement articulées: collecte et revue de données secondaires relatives aux conditions de vie des ménages ruraux dans la région d étude; élaboration d instruments de travail (questionnaires, enquêtes dirigées, focus, matrices); choix d une équipe qualifiée d enquêteurs; formation de ces enquêteurs à la méthodologie, aux questionnaires quantitatifs et aux outils MARP; échantillonnages des villages et des ménages à enquêter; enquête principale; puis saisie, analyse et interprétation des résultats. I. Définition des Concepts 1. Sécurité des Conditions de Vie Les programmes de développement de CARE Mali s inscrivent tous dans le cadre de la Sécurité des Conditions de Vie des Ménages (SCVM). La SCVM désigne l accès approprié, équitable et durable aux moyens et ressources permettant aux ménages de satisfaire les besoins de base de leurs membres (nourriture, eau potable, santé, éducation, logement, participation communautaire et intégration sociale). Les ménages sont en sécurité quand leur bien-être est durable. Le bien-être comprend une sécurité alimentaire (en quantité et en qualité), une sécurité sanitaire et la possibilité de disposer de revenus pour subvenir aux besoins de base. Par ailleurs, ce bien-être doit être accessible de façon équitable à tous les membres du ménage sans distinction de sexe, d âge ou de fonction. 10

21 Les systèmes de vie englobent les moyens, les processus de production et d échange, les stratégies de consommation et de gestion des ressources. Les ressources de base et l environnement physique et social déterminent le caractère singulier des composantes d un système de vie. Par conséquent, le caractère cyclique de certaines activités pratiquées par les populations rurales pour satisfaire leurs besoins dans des conditions normales, peuvent être différentes des activités qu elles pourraient être amenées à exercer en temps de crise. Les conditions de vie des ménages ne sont pas statiques : elles fluctuent d une saison à une autre et d une année à une autre. La sécurité alimentaire, par exemple, peut revêtir un caractère irrégulier ou chronique. Compte tenu du caractère fluide de ces conditions, des scénarii d interventions doivent être disponibles et prêts à être utilisés pour faire face à des circonstances variées et changeantes auxquelles doivent faire face les ménages. Les différents domaines de la sécurité des conditions de vie des ménages sont : la sécurité alimentaire, la sécurité économique, la sécurité de l éducation, la sécurité sanitaire, la sécurité de l habitat, la sécurité environnementale et la participation communautaire et communale. 2. Sécurité alimentaire La sécurité alimentaire est définie par la Banque Mondiale (1986) comme l accès de tout peuple, à tout moment, à une nourriture suffisante pour une vie active et saine. Cette notion s articule autour de quatre concepts fondamentaux : Accessibilité: capacité des ménages à acquérir une alimentation adéquate là où ils résident et quand ils en ont besoin. Autosuffisance nutritionnelle: il ne s agit pas seulement d acquérir la nourriture en quantité, mais il faut aussi que la qualité de cette nourriture soit assurée pour une vie active et saine. Sécurité: minimisation des risques liés à l acquisition de la nourriture. Continuité dans le temps : le caractère saisonnier de la production en milieu rural n assure pas souvent une consommation continue. Quelques mois après les récoltes, les paysans sont souvent en situation d insécurité alimentaire. La nourriture doit être adéquate en termes de quantité et de qualité pour constituer une alimentation susceptible de satisfaire les besoins nutritionnels des membres du ménage. Cette nourriture doit être culturellement acceptable et équitablement répartie. L accès stable à la nourriture est assuré à travers des mécanismes variés qui permettent aux ménages de se la procurer au cours de l année et pendant les périodes de pénurie. L accès durable suppose que les moyens d obtenir la nourriture de façon permanente et dans le long terme soient en adéquation avec quatre facteurs : une utilisation rationnelle et durable des ressources de base, le maintien de la base productive, le respect de la dignité humaine et la prise en compte de l ensemble des besoins des ménages, dont l autosuffisance alimentaire. Un certain nombre d indicateurs permettent de mesurer la sécurité alimentaire : les mois d auto approvisionnement du système primaire de bien-être, la production de denrées de base, l efficacité des stratégies de survie, la diversité des repas, la disponibilité calorique per capita, une consommation alternative (ex. Nombre de plats/jour), et l état nutritionnel général. 3. Sécurité Economique Les activités génératrices de revenus permettent aux populations d obtenir du cash pour satisfaire les besoins du ménage (alimentation, habillement, santé, etc.) Elles permettent également l épargne et par-là même, un accès au crédit et aux services financiers, permettant ainsi leur propre accroissement et / ou diversification. Ces activités génératrices de revenus sont souvent saisonnières et très différentes entre les hommes et les femmes. L état de la sécurité économique peut être mesuré par le flux positif des revenus. La sécurité du système de production utilisé par les ménages détermine le niveau de sécurité économique. Les 11

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