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1 C ENTRE VILLE

2 Validé par le comité de pilotage du GIP Politique de la Ville le 15 mai 2009

3 Centre Ville SOMMAIRE LA STRUCTURE ET LA TRANSFORMATION URBAINE Le Centre Ville, les déterminants urbains 5 Le port et la relation à la mer, générateur de recomposition urbaine 6 La requalification de l existant, un axe d intervention fondamental mais complexe 8 Les projets futurs d intervention 10 LES FLUX Un secteur dont les caractéristiques se confortent 13 Une importante mobilité résidentielle 14 Un parc de logements déterminant dans les caractéristiques du peuplement du secteur 15 LA PRÉCARITÉ Trois caractéristiques pour définir la précarité du Centre-Ville 17 Deux secteurs de forte précarité 17 Des évolutions contrastées 18 Des interventions publiques en cours 19 L ACCÈS À L EMPLOI Un poids majeur de ce secteur dans la structure économique de la commune 23 Une vocation tertiaire dominante 24 D importants besoins en matière d accompagnement vers l emploi 26 Une offre de formation diversifiée mais essentiellement privée 29 Euroméditerranée, une modification de la structure économique du secteur 31 L ATTRACTIVITÉ DES TERRITOIRES Un secteur opérationnel gagnant des habitants mais ayant des difficultés à les retenir 33 Une perméabilité des quartiers vecteurs d une attractivité hétérogène 34 Une attractivité économique de centralité 36 Une création et un renforcement des centralités 37 LES ÉCHELLES URBAINES Habitants et mobilité : un Centre Ville attractif 41 Un hyper-centre spécifique 41 Gouvernance du territoire : des fonctions institutionnelles et métropolitaines 42 3

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5 Centre Ville INTRODUCTION Le CUCS de Marseille Le projet de développement social et urbain développé au travers des précédents contrats de ville se poursuit dans le cadre du Contrats Urbain de Cohésion Sociale (CUCS) : - pour une durée de trois ans renouvelable, il mobilise un partenariat et des moyens accrus sur des territoires dont les habitants cumulent des difficultés ; - il s'appuie sur l ensemble des objectifs retenus à l issue de l évaluation du Contrat de Ville et des diagnostics partagés des quartiers de la commune ; - il repose sur les principes fondateurs de la politique de la ville : des territoires prioritaires (les 12 ZUS-ZRU marseillaises soit le quart de la superficie communale et près habitants) ; une mobilisation des politiques de droit commun en appui des programmes contractuels, au service d un projet global de développement des quartiers concernés ; une définition de programmes d actions structurantes, innovantes sur les champs prioritaires et la mobilisation des moyens spécifiques de la Politique de la Ville ; un Groupement d'intérêt Public (GIP) autour duquel se mobilise un partenariat large engageant contractuellement des moyens pour la durée du Contrat (Etat, Région, Conseil Général, Communauté Urbaine MPM, Ville de Marseille, CAF) ; des modalités pour un pilotage partenarial et réactif s appuyant sur une direction de projet ainsi qu un dispositif opérationnel renforcé et alimenté par des modalités de suivi-évaluation-observation multidimensionnelles L'observatoire des quartiers L observatoire des quartiers est réalisé par l'agence d'urbanisme de l'agglomération Marseillaise (AGAM) et s inscrit dans ce contexte comme un outil contribuant à l évaluation du CUCS. L objectif est de dégager une vision partagée des territoires prioritaires et non de produire des données brutes : - il vise à comparer l évolution des territoires par rapport à leur état initial ainsi que l évolution des territoires les uns par rapport aux autres : ceci induit la définition d un état "initial" et d un état "final" ; - il a pour vocation de produire une analyse permettant notamment de détecter : les facteurs d'évolution selon leur nature ; les différences qu'ils peuvent produire ; l'importance de ces facteurs d évolution dans les processus d'exclusion urbaine ; - il s appuie sur les informations collectées auprès des différents partenaires, données ou études à sa disposition.

6 Centre Ville INTRODUCTION Six problématiques centrales Six problématiques principales ont été identifiées en partenariat avec les chefs de projets du CUCS et fondent les analyses de l observatoire : - LA STRUCTURE ET LA TRANSFORMATION URBAINE des territoires morcelés, comment construire autour d obstacles, de coutures renvoyant à des difficultés d accessibilité et de lien ou d'intégration à la ville ; - LES FLUX plus précisément la question des migrations résidentielles, les mouvements de populations internes ou externes aux secteurs ; - LA PRÉCARITÉ les territoires et phénomènes de concentration de précarité, leurs évolutions ; - L'ACCÈS À L'EMPLOI la question de l accessibilité des emplois locaux pour les populations en lien avec l espérance des jeunes, le potentiel de formation, l articulation entre système éducatif et emploi ; - L ATTRACTIVITÉ DES TERRITOIRES l impact des facteurs d attractivité sur les territoires ; Deux problématiques complémentaires analysées de manière transversale : - la différence entre le potentiel d animation et le support d animation qui se traduit par un manque de lieux, d équipements ou de services au regard de la demande ; - la qualité de l environnement naturel et du patrimoine à valoriser. L'état initial de l'observatoire : - ce document réalisé par l'agam en association avec le GIP Politique de la ville et les équipes territoriales du CUCS représente l état initial de l observatoire des quartiers ; - la vision proposée du territoire a été guidée voire contrainte par les axes stratégiques du CUCS. Toutefois, dans la hiérarchisation des problématiques identifiées en partenariat avec les chefs de projet, tous les axes impliqués n apparaissent pas comme prioritaires ; - l observatoire aborde ces six problématiques sur chacun des dix secteurs opérationnel du CUCS avec au cas par cas des zooms territoriaux. Il s accompagne de documents de méthode-définition et synthèses pour chaque problématique. - LES ÉCHELLES URBAINES la superposition de plusieurs niveaux de fonctionnement qui pour certains territoires se traduisent par une concurrence et pour d autres par l inaccessibilité.

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8 CUCS Marseille secteurs opérationnels et ZUS/ZRU

9 Secteur opérationnel Centre Ville et bassins de proximité

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11 Centre Ville LA STRUCTURE ET LA TRANSFORMATION URBAINE Le périmètre Centre Ville recouvre quasiment entièrement le I er arrondissement et la partie urbaine du II e. Il comprend également une petite partie des IV e, V e et VI e arrondissements. Ce secteur se compose les quartiers du Panier, des Grands Carmes, de Belsunce, de Noailles, de l Opéra, du Chapitre, de Thiers et de Notre Dame du Mont. De la place de Lenche au cours Julien, de la rue Paradis à la Porte d Aix, des vieux quartiers historiques au boulevard Longchamps jusqu aux tours Labourdette, la diversité des situations et des tissus urbains apparaît comme le principal atout de ce territoire. Le Centre Ville se caractérise comme un espace de convergence. Il rassemble les flux, dans un espace restreint, contrasté et d une densité très forte. De multiples projets urbains ont été programmés et réalisés dans le Centre Ville. Son amélioration et le renforcement de son attractivité métropolitaine et locale sont les principaux objectifs des interventions en cours. LE CENTRE VILLE, LES DÉTERMINANTS URBAINS Le Centre Ville, un territoire contraint Le tissu urbain du Centre Ville est largement organisé selon la localisation et le relief de ce territoire : - le port forme le support historique autour duquel la ville s est constituée ; - les collines qui enserraient le Vieux Port ont délimité un hyper centre très réduit laissant peu d échappées aux voies de circulation ; - le Centre Ville s est formé sur des promontoires générés par le relief. Cette situation a conditionné l articulation plus ou moins existante entre les différentes unités constitutives du centre. Le site d implantation de l hyper-centre a favorisé le développement d une centralité composée de plusieurs unités indépendantes. Une composition urbaine morcelée Le Centre Ville est multiple et homogène tout à la fois. Les usages de cet espace sont les vecteurs de sa diversité : - composé de sous ensembles indépendants, aux fonctionnements autonomes appuyés sur des centralités propres, le Centre Ville est multiple. La superposition de ces ensembles dans un espace contraint est l une de ses spécificités du Centre Ville. Elle est la traduction des différentes phases d urbanisation de la ville ; - en écho à cette organisation urbaine, les fonctions suivent le même schéma. Imbriqués les uns aux autres, les espaces qu elles occupent s ouvrent directement les uns aux autres sans transition ; - le Centre Ville revêt également un aspect homogène traduction visuelle de sa densité ainsi que des types architecturaux relativement peu nombreux qui le composent. L hétérogénéité du Centre Ville, sa mixité est l un de ses atouts majeurs mais également un frein qui tend à complexifier chaque intervention et à en limiter les impacts. Un lieu de convergence Le Centre Ville est parcouru par les principaux axes de liaisons internes et externes de la commune qui s y rejoignent. En effet, il se caractérise comme un nœud de flux : - le débouché du réseau autoroutier pénètre à l intérieur du périmètre central. Le réseau viaire du centre se raccorde directement sur les autoroutes ce qui engendre des problèmes de surcharge notamment au niveau du Vieux Port. Le percement de tunnels complémentaires à celui du Vieux Port (démolition en cours du viaduc littoral au niveau des Docks de la Joliette et passage du trafic en souterrain) permettra de dévier les flux qui se dirigent actuellement vers le Vieux Port ; - en parallèle, les liaisons internes à la ville s appuient sur un réseau viaire qui n est pas en adéquation avec les flux de circulation (ni par sa disposition ni par son LA STRUCTURE ET LA TRANSFORMATION URBAINE LES ÉCHELLES URBAINES L'ATTRACTIVITÉ DES TERRITOIRES L'ACCÈS À L'EMPLOI LA PRÉCARITÉ LES FLUX 11

12 Centre Ville LA STRUCTURE ET LA TRANSFORMATION URBAINE calibre). Il repose sur peu de voies de liaison majeure, relativement étroites et très encombrées : un axe Nord-Sud : boulevard de Paris, avenue Pelletan, porte d Aix, rue d Aix, cours Belsunce, rue de Rome, place Castellane, avenue du Prado, boulevard Michelet, rond-point de Mazargues forme l épine dorsale sur laquelle vient s appuyer l ensemble du réseau urbain. La force de cet axe s est amoindrie avec le nouveau plan de circulation, mis en place avec le tramway, qui interdit la circulation sur la partie Rome/ Belsunce et impose d emprunter la rue Paradis ; deux autres liaisons Nord-Sud ont un rôle essentiel : cours Lieutaud/boulevard Dugommier/ boulevard d Athènes et la rue de la République, axe symbolisant la liaison ville/port (Vieux Port/ joliette) ; la Canebière est la principale liaison Est-Ouest constituant une articulation majeure dans le Centre Ville ; - la gare St Charles, en surplomb par rapport au reste de la ville, crée une rupture très forte avec le reste du tissu de la ville tout en amenant les passagers au cœur de la cité. L offre multimodale de la gare St Charles (TGV, TER, deux lignes de bus urbains, deux lignes de métro, des cars inter urbains) représente un flux de voyageurs par jour. Au cours des prochaines années, l implantation d une gare de Centre Ville (photo aérienne 2007) 12

13 Centre Ville LA STRUCTURE ET LA TRANSFORMATION URBAINE bus urbains pourrait être envisagée pour compléter et renforcer cette offre ; - les gares maritimes de la Major et de la Joliette, au nordouest du Centre Ville, permettent une liaison vers la ville rapide pour les passagers Corse-Maghreb. La connexion directe du Centre Ville avec les axes majeurs de circulation locaux, nationaux et internationaux est un atout au service de la fonction métropolitaine du Centre Ville. Toutefois, les flux générés, en particuliers ceux routiers, complexifient la gestion des transitions et des espaces publics et nuisent à la qualité urbaine. LE PORT ET LA RELATION À LA MER, GÉNÉRATEUR DE RECOMPOSITION URBAINE La liaison entre la ville et ses ports focalise les logiques de projets urbains dans le Centre Ville. En effet, elle forme l expression de la recherche de centralité, objectif de tous les projets programmés, ainsi que l affirmation de celle-ci au niveau supra communal. Cela se traduit dans les interventions urbaines menées ou projetées. La ville et les ports, une relation complexe L urbanisation du Centre Ville s est faite autour du port, puis, au début du XIX e siècle, a constitué la trame structurante en lui tournant le dos. L extension du port au milieu du XIX e siècle, engendre des projets de rapprochement de la ville au port qui s avèrent complexes et partiels. Cette problématique historique se traduit actuellement à deux échelles dont l articulation est un enjeu : - celle de la frange littorale qui d une part conserve son indépendance ("Grand Port maritime" géré par l Etat) et d autre part voit la fonction internationale se matérialiser dans l urbain (création d équipements à vocation internationale sur les espaces du port, développement de la croisière...) ; - celle de la ville,qui constitue un territoire de proximité et d accompagnement de ces fonctions portuaires, en termes d image et de fonctions. La relation entre la ville et le port, dans la conception actuelle qui lui est accordée, est directement corrélée à leurs fonctions métropolitaine et internationale. Les aménagements et recompositions s ouvrent en ce sens tout en préservant les fonctions des quartiers résidentiels : commerces et services de proximité La liaison de la ville aux ports, la frange littorale L interface entre le Centre Ville et les ports se prolonge au-delà de la frange littorale. A travers les réalisations et les projets en cours, l'oin Euroméditerranée contribue à cela en créant directement ou indirectement des perméabilités entre les ports et la ville. Les principales réalisations concernent : - la démolition partielle des viaducs autoroutiers, le passage en souterrain du trafic de transit, la création d espaces publics le long du littoral (allègement d une partie des flux de transit et création du boulevard du littoral, lien entre le littoral et la ville) et la conservation du trafic passager ; - la création d équipements touristiques et culturels ; - la restructuration du tissu urbain à l arrière port pour accueillir des bureaux, des logements ainsi que des activités liées au port. Les territoires de recomposition urbaine orientant le Centre Ville vers le port Deux secteurs d intervention situés dans le périmètre d Euroméditerranée sont concernés par des interventions. - La ZAC de la Joliette est située dans le secteur opérationnel, les réalisations s'y achèvent. Elle s étend sur une superficie de 21 hectares à l Est et au Nord des Docks sur un périmètre en partie occupé à l origine par des installations ferroviaires et industrielles liées au port. Elle accueille principalement des surfaces d activités à vocation tertiaire (pôle d affaire à vocation internationale) intégrées dans un tissu d habitat et ainsi que quelques équipements. Elle a pour ambition de former un quartier d extension du Centre Ville c est-à-dire de créer une continuité urbaine avec 13

14 Centre Ville LA STRUCTURE ET LA TRANSFORMATION URBAINE l existant en prolongeant ses caractéristiques : mixité habitat/bureaux, dynamique commerciale, maillage transports en commun dense et qualité des espaces publics. La ZAC se compose de deux parties. La première correspond à la bande située entre le boulevard Dunkerque et le littoral de la place de la Joliette à Arenc. Elle présente une composition urbaine en alignement sur le boulevard de Dunkerque laissant la place en fond d ilot à des espaces plantés. La recomposition des espaces se traduit dans un premier temps par le traitement du boulevard de Dunkerque. La deuxième partie concerne une partie des ilots définis par la trame Mirès du XIX e siècle conservée et complétée par de nouveaux ensembles de logements, d équipements et d espaces publics en cours de réalisation. Cette opération est complémentaire à la ZAC de la Cité de la Méditerranée qui jouxte le périmètre opérationnel : - la ZAC de la Cité de la Méditerranée récemment lancée concerne un périmètre de 57 hectares situé le long du littoral du Fort Saint Jean jusqu à la gare d Arenc. Au nord, le Parc habité doit prolonger le pôle d affaire international et développer l offre résidentielle du secteur. Au sud, le J4 accueillera des équipements culturels et de loisirs à vocation métropolitaine. De plus, l aménagement de l espace public doit améliorer la relation ville/port. Ces interventions sur la partie littorale s accompagnent de transformations touchant le reste du Centre Ville. LA REQUALIFICATION DE L EXISTANT, UN AXE D INTERVENTION FONDAMENTAL MAIS COMPLEXE Face à ces interventions, les autres territoires du Centre Ville non inclus dans ces programmes d envergure doivent également faire l objet de mises à niveau. Un contexte de requalification urbaine complexe L intervention dans un tissu tel que celui du Centre Ville est complexe et induit la prise en compte d un certain nombre de facteurs préalables : - les opérations menées ne s arrêtent pas à leur seul périmètre. L articulation entre le tissu existant et les nouvelles entités urbaines insérées, en particulier lorsque ces opérations sont de grande envergure, apparaît comme un gage de réussite. Cela se traduit par le ménagement des franges et des coutures urbaines, l organisation de leur perméabilité ainsi que l harmonisation vers le haut de la qualité du bâti, des espaces publics et des voiries existantes. Ce préalable se transpose à la stratégie de peuplement des opérations neuves au regard de leur environnement socio-économique. Le poids des populations fragiles nécessite la gestion des équilibres sociaux ; - dans ce contexte, les interventions urbaines apparaissent plus complexes et plus coûteuses. Le temps du projet est largement déconnecté de celui du résultat et la lisibilité des investissements est lente à se révéler. Cette situation freine davantage qu ailleurs la programmation des interventions et tend à partialiser les projets ce qui génère des déséquilibres. Aussi, la densité d'occupation des sols et les disponibilités foncières très limitées constituent des contraintes majeures. Les interventions, essentiellement en renouvellement urbain, sont souvent plus complexes à réaliser, en particulier au regard des obligations de relogement et découragent l investissement privé. Ainsi, elles reposent largement sur l investissement public, qu il porte sur la réalisation ou sur l incitation ; - en tant qu espace de centralité et de convergence, les interventions menées impactent la mise en œuvre de projets sur site mais également hors site, à une échelle plus vaste. De nombreuses interventions sur le bâti - Le projet de la rue de la République, axe historique de liaison entre la ville et les ports, est en cours de réhabilitation : 14

15 Centre Ville LA STRUCTURE ET LA TRANSFORMATION URBAINE lancée fin 2002, l OPAH concerne près de logements dont appartenant à des propriétaires privés ; celle-ci s est accompagnée de la requalification des espaces publics et d une nouvelle dynamique commerciale avec une nette ambition d'installer du haut de gamme. Symbole du renouveau de ce secteur, la nouvelle ligne de tramway Gantès- Blancarde emprunte la rue de la République. Ce projet apparaît structurant dans la nouvelle organisation du tissu urbain et le prolongement du Centre Ville vers les espaces portuaires du nord ; - la restauration immobilière et la mise en valeur du patrimoine du secteur se caractérisent par la mise en œuvre des trois programmes de rénovation immobilière (PRI) du Centre Ville associés à des zones de protection du patrimoine architectural et urbain (ZPPAUP). Ces interventions concernent les quartiers historiques de la ville : Panier, Buttes des Carmes, Belsunce, Noailles. L opération se poursuit avec la prorogation de la concession d aménagement à Marseille Aménagement jusqu en décembre Les cibles privilégiées sont les rues du musée et des feuillants pour le PRI Centre Ville. Dans le secteur Belsunce, 77% des immeubles ciblés dans le cadre de la deuxième tranche de l opération, démarrée en 1998, ont fait l objet de travaux. En ce qui concerne le PRI Panier-Vieille Charité ; les efforts se sont principalement portés sur l entrée du quartier par le passage de Lorette, la partie sud et l ensemble du secteur Abadie. Fin 2007, 510 immeubles, soit 77% de l ensemble des immeubles prescrits, ont été traités ou sont en cours de traitement. Ce périmètre de restauration immobilière Centre Ville s articule avec le protocole d éradication de l habitat indigne (EHI) ; maitrise foncière des immeubles les plus dégradés et l autre incitatif (opération d amélioration de l habitat indigne). 500 immeubles doivent être traités en 5 ans. Pour cette opération, les concessionnaires sont Marseille Habitat (centre Sud) et Urbanis Aménagement (Nord) ; - en complément, une Opération Programmée d Amélioration de l Habitat (OPAH) est mise en œuvre par Marseille Aménagement. Elle couvre un territoire de 50 hectares dans le I er arrondissement soit un total de logements. Depuis 1995, dans le cadre d opérations incitatives et coercitives successives, quatre mille neuf cent soixantedix-huit logements ont fait l objet d aides publiques. Ces outils coercitifs (PRI, EHI), incitatifs (OPAH) agissent sur des territoires, des financements, des publics, des produits et des objectifs différents Ils ont favorisé la mobilisation des propriétaires et des investisseurs des quartiers concernés. Toutefois, de nombreuses interventions restent à mener dans un contexte difficile. La densité du bâti, les problématiques à traiter génèrent nécessairement une dilution des actions et des financements, limitant leur impact. - le protocole d éradication de l habitat indigne (EHI) approuvé en conseil municipal du 12 décembre 2005 comprend deux lots : l un coercitif permettant la Réhabilitation et rénovation urbaine en cours et en projet (source : Atlas urbain 2008) 15

16 Centre Ville LA STRUCTURE ET LA TRANSFORMATION URBAINE En complément, de nécessaires interventions sur la hiérarchisation des espaces La limitation de la pénétration des flux automobiles dans le Centre Ville apparaît prioritaire. Ces projets forment des socles de base de la redistribution et de la réorganisation du système viaire marseillais. Cette stratégie est fondamentale pour le Centre Ville, en particulier pour la redéfinition de sa centralité et de ses possibilités de développement : - la requalification de l espace public se poursuit depuis de nombreuses années. L implantation récente du tramway a transformé la voirie sur les axes Canebière, Belsunce, Colbert, République en la modernisant et en accordant davantage de place aux piétons ; - l extension de la ligne de tramway dans le Centre Ville pourrait renforcer ces effets et généraliser sa semi piétonisation, en premier lieu sur la rue de Rome ; - en parallèle, la création de voies de contournement pour les axes majeurs (L2) permettra de limiter la présence dans le Centre Ville de véhicules de transit. Pourra ainsi intervenir la redéfinition d une hiérarchie et des usages des voiries jusqu alors investies par les flux automobiles. En accompagnement des interventions sur le bâti, le traitement des espaces publics valorise l image d un site. La requalification de la voirie est un chantier complémentaire dont l impact sur la trame urbaine nécessite une prise en compte en amont. LES PROJETS FUTURS D INTERVENTION Les actions visant à la requalification du Centre Ville ont été nombreuses. Elles ont pris plusieurs formes : restauration immobilière, procédures incitatives d amélioration de l habitat, éradication de l habitat indigne... Avec le projet de rénovation urbaine, elles pourraient prendre une nouvelle ampleur. Périmètre des opérations en cours et en projet (source : Atlas urbain 2008) Fixer un cadre général pour la rénovation de l existant Le projet ANRU centre Nord (en attente de passage en comité d engagement de l ANRU) s inscrit en complémentarité avec l opération Euroméditerranée : - les interventions dans le cadre du projet ANRU ZUS centre nord visent à «augmenter, améliorer, diversifier l offre de logements ; accentuer la requalification de l espace public ; mettre le réseau d équipements au niveau des ambitions métropolitaines» (Extrait : Réunion technique partenariale-zus Centre Nord, ANRU 21 mai 2008/Document Ville de Marseille) ; - le projet concerne la démolition de 487 logements et la mise sur le marché de 509 logements dont une majorité sociaux ainsi que la réhabilitation de 192 logements sociaux, la restructuration de m2 et l aménagement de m2 d espaces publics pour un coût prévisionnel de 23,3 millions d euros ; - il est réparti sur quatre principaux sites dont trois qui concernent le Centre Ville : 16

17 Centre Ville LA STRUCTURE ET LA TRANSFORMATION URBAINE Velten-Korsec-Belsunce : secteur d interface entre le tissu historique et la ZAC St Charles Le projet concerne la requalification de l espace public notamment de l ilot Velten ; Abadie-Panier-République avec comme objet le désenclavement du quartier, l achèvement de la réhabilitation du bâti et le traitement des espaces publics. L'objectif est de redonner de la perméabilité au quartier et d'assurer une meilleure liaison avec son environnement ; Montolieu-Bon Pasteur-Joliette, ce secteur situé au contact de la ZAC St Charles compte un habitat très dégradé. Il s agit au travers de ce tissu d assurer la transition entre la ZAC St Charles et le secteur République ainsi que d intervenir pour la requalification ou la mutation d ilots insalubres ; Hoche-Caire-Strasbourg-Villette qui se situe dans le III e arrondissement. Le projet de rénovation urbaine ZUS centre nord, en attente de réalisation, est un élément majeur d articulation entre les différentes opérations conduites dans le cadre d Euroméditerranée et leur environnement. Articuler le Centre Ville avec son environnement La zone d aménagement concertée Saint-Charles se situe principalement dans le III e arrondissement. Elle recouvre un périmètre charnière pour la jonction de cet arrondissement aux centralités. La ZAC incluant les quartiers de la gare et la porte d Aix, à l instar des espaces portuaires, forme une entrée de ville. Sa requalification en cours repose d une part sur le PROJET ANRU CENTRE NORD (éléments présentés lors de la réunion technique partenariale le 21 mai 2008)* Velten-Korsec-Belsunce - Maillage piéton visant à favoriser le désenclavement de l ilot en cul de sac, des administrations et des équipements. L aménagement des espaces publics en cœur d ilot (place Fare/petite Marie) et la mise au norme des équipements (centre d animation, halte Velten et centre sportif, amphithéâtre en lien avec la Cité de la Musique) en leur donnant notamment des accès indépendants et visibles de l extérieur ; - la poursuite de l aménagement des espaces publics autour d équipements structurants (aménagement e la place de la providence et de la rue du Petit Saint Jean, place des Capucines) ; - l extension de la crèche Belsunce ; - le traitement des dents creuses et parcelles démolies par la réalisation de logements et la réalisation sur un terrain en friche une opération de logements en accession, du stationnement et un jardin (opération Korsec). Abadie-Panier-République - aménagement de la place du refuge ainsi que des espaces publics à l est de l hôtel Dieu (rue du poirier, montée St Esprit) ; - la réhabilitation et la création de logements sociaux (Abadie/Poirier). - l'extension de la bibliothèque Abadie Montolieu-Bon Pasteur-Joliette - Développer une offre nouvelle de logements libres (ilots Duverger, montolieu, Bon Pasteur ) et sociaux ( ilot Bon Pasteur, rue Vincent Leblanc) ; - requalifier les espaces publics dans ces ilots ; - réaménager les abords de la place Jules Guesde et de l avenue Camille Pelletan en connexion avec la ZAC. * Ces éléments sont susceptibles d'avoir évolués depuis la rédaction de ce paragraphe. 17

18 Centre Ville LA STRUCTURE ET LA TRANSFORMATION URBAINE réaménagement des espaces libérés par la démolition partielle de l autoroute et d autre part sur la recomposition des îlots Bernard Dubois et Camille Pelletan. Ces éléments renforceront les fonctions métropolitaines en s'appuyant sur l université et la gare TGV ainsi que l articulation des tissus urbains en présence. Cet espace forme un maillon central de couture entre différentes entités urbaines, son traitement est un enjeu majeur. Elle jouxte des sites accueillant habitat et grands équipements publics (Conseil Régional, université) dont la vocation de centralité peine à émerger (triangle Sainte Barbe, butte des Carmes). Les programmations dans le cadre de la ZAC Saint Charles devraient permettre un repositionnement de ce site. L enjeu pour le Centre Ville, réside dans l articulation des interventions qui y sont menées tant en termes spatial qu en termes de phasage et de maîtrise d ouvrage. L opération de rénovation urbaine représente une opportunité d intervention massive et selon des modes coordonnés notamment dans une optique de liaison des espaces interstitiels générés par les autres opérations. 18

19 Centre Ville LES FLUX Le périmètre Centre ville réunit les I er et II e arrondissements de Marseille ainsi que marginalement les IV e, V e et VI e arrondissements. Ce périmètre a connu une dynamique démographique significative entre 1999 et Le I er arrondissement de Marseille a enregistré sur cette période la croissance la plus soutenue (+1,2 %/an). LA STRUCTURE ET LA TRANSFORMATION URBAINE Les arrondissements principalement situés dans le secteur opérationnel sont les I er et II e arrondissements. Ils comptent habitants au 1 er janvier Les autres arrondissements recouvrent une faible partie du secteur opérationnel. Ils ne seront pas considérés dans l'analyse : - I er et II e arrondissements, 78% du secteur opérationnel en 1999 (le Centre Ville représente 81% des habitants de ces arrondissements) ; - IV e, V e et VI e arrondissements, 22% de la population du secteur opérationnel en 1999 (le Centre Ville représente 17% des habitants de ces arrondissements). UN SECTEUR DONT LES CARACTÉRISTIQUES SE CONFORTENT Une population jeune RÉPARTITION DE LA POPULATION DES MÉNAGES SELON LA CLASSE D ÂGE EN 2005 < 20 ANS 20 À À ANS I ER ARRONDISSEMENT 25% 34% 25% 16% II E ARRONDISSEMENT 25% 32% 24% 20% MARSEILLE 25% 27% 26% 22% RÉPARTITION DE LA POPULATION DES MÉNAGES SELON LA CLASSE D ÂGE EN 1999 < 20 ANS 20 À À ANS I ER ARRONDISSEMENT 22% 33% 25% 20% II E ARRONDISSEMENT 22% 30% 24% 24% MARSEILLE 23% 28% 25% 23% Source : Recensement1999 et enquêtes de recensement - En 2005, environ un quart de la population des ménages des I er et II e arrondissements est âgé de moins de 20 ans. La représentation de cette classe d âge est semblable à celle des moins de 20 ans mesurée pour Marseille. La part des jeunes a légèrement progressé entre 1999 et 2005 (+ 2 points) ; - en revanche, dans ces deux arrondissements, la part des ans est sur-représentée par rapport à son poids mesuré à l échelle de Marseille. Dans cette classe d âge on retrouve les jeunes actifs mais aussi les étudiants. La sur-représentation de cette classe d âge dans le I er arrondissement est liée à la présence d établissements d enseignement supérieur. Une baisse structurelle des plus de 60 ans - Les plus de 60 ans sont moins représentés dans ces deux arrondissements qu à l échelle de Marseille. Cette sous-représentation est plus prononcée dans le I er arrondissement. Le «tassement» de la part de la population des ménages des 60 ans et + entre 1999 et 2005 est davantage lié à un effet «pyramide des âges» qu'au rajeunissement de cette population. En effet, entre 1999 et 2005, les entrants dans le groupe des 60 ans et plus appartiennent à des classes d âge dites creuses qui correspondent à des générations où le nombre de naissances à été plus faibles (impacts des 1 re et 2 nde guerres mondiales). De manière mécanique, l entrée de ces générations creuses explique ce tassement des plus de 60 ans ; - la taille des ménages quant à elle reste stable entre 1999 et Parmi les ménages, la part des isolés, des couples sans enfant et des jeunes se renforce dans les arrondissements du Centre Ville. Cette situation est corrélée aux caractéristiques du parc de logements. LES FLUX LES ÉCHELLES URBAINES L'ATTRACTIVITÉ DES TERRITOIRES L'ACCÈS À L'EMPLOI LA PRÉCARITÉ 19

20 Centre Ville LES FLUX Un parc logement qui évolue de façon contrastée Le Centre Ville se caractérise par un parc composé de petits logements locatifs. Cette typologie demeure surreprésenté : - le poids des petits logements et des locataires se renforce dans le deuxième arrondissement. Alors que 69% des ménages était locataire en 1999, le recensement provisoire annonce 73% de locataire dans cet arrondissement au 1 er juillet La taille moyenne des logements connaît une baisse ; - le I er arrondissement affiche une tendance à la diversification du parc de résidences principales. Le taux de propriétaires occupants connaît une très légère hausse (29% en 2005 contre 28% en 1999). En parallèle, la taille des logements augmente sensiblement ; - le nombre de logements a certes progressé dans chacun des deux premiers arrondissements. Toutefois, cette croissance est moins élevée que celle mesurée au niveau de la ville. Les faibles disponibilités foncières du Centre Ville expliquent en partie cette différence. Les caractéristiques de ces logements (plus petits, locatifs ) expliquent en partie que la part des ménages occupant le même logement 5 ans auparavant soit plus faible en Centre Ville (56% pour le I er et 67% dans le II e ) qu au niveau de Marseille (67%). UNE IMPORTANTE MOBILITÉ RÉSIDENTIELLE Une surreprésentation du secteur parmi les migrations résidentielles Les éléments décrits précédemment se traduisent en termes de mobilité résidentielle par : - un poids élevé du Centre Ville dans les migrations résidentielles en Il représente 10% des migrations résidentielles enregistrées entre 1990 et 1999 à l échelle de Marseille, (contre 8,5% des habitants) ; - cette situation est liée à la mobilité importante des habitants du Centre Ville. 60% des habitants du secteur en 1999 occupait un autre logement en 1990 (Marseille : 52% en moyenne) ; - les migrations intra-communales (changement de logement au sein de la commune) prédominent. Répartition des occupants des résidences principales selon la durée d'occupation et le statut 20

21 Centre Ville LES FLUX Elles représentent 59% des migrations résidentielles totales. Toutefois, le poids des personnes qui vivaient en 1990 à l étranger est remarquable (10% des personnes ayant changé de logement entre les deux recensements). Cette proportion est supérieure à la moyenne communale. Un poids élevé des sans activité professionnelle parmi les ménages en mobilité résidentielle Sur l ensemble du secteur Centre Ville, la population totale au recensement 1999 est marquée par 43% de nouveaux installés sans activité professionnelle. Ce taux est légèrement supérieur à celui mesuré pour Marseille (environ 41%) : - au sein de la population du secteur Centre Ville, on observe des caractéristiques distinctes entre les LES FLUX EN CHIFFRES DANS LE I er ET II e ARRONDISSEMENT habitants dans le I er & II e arr. (Marseille : ) habitants supplémentaires de 1999 à 2006 soit +0,9% /an (Marseille : +0,71%) 25 % a moins de 20 ans en 2005 (22% en 1999) (Marseille : 25% ; 23% en 1999) 16 % a plus de 60 ans en 2005 dans le I er arrondissement (20% en 1999) (Marseille : 25% ; 23% en 1999) 20 % a plus de 60 ans en 2005 dans le II e arrondissement (24% en 1999) (Marseille : 22% ; 23% en 1999) +0,7 %/an de résidences principales de 1999 à 2005 (Marseille : +0,9%) 56 % des occupants des résidences principales du I er arrondissement habitait le même logement en 2005 (Marseille : 67%) 67 % des occupants des résidences principales du II e arrondissement habitait le même logement en 2005 (Marseille : 67%) anciens résidants (ocupent le même logement entre 1990 et 1999) et les nouveaux (résidants occupants un autre logement en 1990) ; - ainsi en 1999, quand 35% des anciens sont sans activité professionnelle, 49% sont dans cette même situation parmi les nouveaux ; - au final, ces nouveaux sans activité professionnelle représentent 30% des résidants du secteur en Mais c est aussi un peu plus de 10% de toutes les personnes sans activité professionnelle ayant changé de logement entre 1990 et 1999 de Marseille ; - plus de la moitié de cette catégorie de population vivait déjà dans la commune mais dans un autre logement. UN PARC DE LOGEMENTS DÉTERMINANT DANS LES CARACTÉRISTIQUES DU PEUPLEMENT DU SECTEUR Les locataires du parc locatif social et les propriétaires occupants, faiblement représentés parmi les occupants des résidences principales, présentent des profils atypiques. Davantage de ménages âgés parmi les propriétaires occupants et les locataires du parc social Si les I er et II e arrondissements présentent souvent des caractéristiques similaires, la structure par âge des résidants diffère sensiblement selon les segments du parc : - ainsi, le II e arrondissement affiche en 2005, la plus forte proportion de propriétaires occupants âgés de plus de 75 ans observée dans les 16 arrondissements : 29% contre 23% à l échelle de Marseille (21% pour le I er arrondissement). Il se distingue aussi par la part importante des ans dans le parc locatif privé : 16% contre 13% sur l ensemble de la commune ; - dans le parc locatif social, c est le I er arrondissement qui se démarque avec une forte proportion des ans (30%, la plus élevée de Marseille) en comparaison de la moyenne communale (20%) et du II e arrondissement (19%). 21

22 Centre Ville LES FLUX Plus d isolés dans le parc locatif social et parmi les propriétaires Le nombre de personnes seules est sensiblement plus important dans deux segments du parc. Il s agit du parc social (37% de personnes seules dans le centre contre 30% au niveau communal) et des propriétaires occupants (42% dans le centre contre 32% dans la commune). Pour ce qui concerne le parc locatif privé, la part des personnes seules est du même ordre que celle observée sur l ensemble de Marseille, soit 47%. Une forte mobilité partiellement liée au renouvellement de l occupation dans le parc social Le parc locatif privé représente la majeure partie du parc de logements et de la mobilité dans le secteur. Les logements sociaux se caractérisent par une mobilité plus importante mais ils représentent un volume restreint. Leur impact résidentiel reste donc limité au regard de celui du parc privé : - parmi les logements locatifs privés, la part des emménagés récents (67% de moins de 5 ans) est du même ordre que celle observée à l échelle communale (69%) ; - en revanche, elle est nettement plus forte dans le parc social. Ceux-ci représentent 65% dans le secteur centre contre seulement 51% pour l ensemble de la commune. Celle-ci est en partie liée à la typologie des logements et au profil des ménages. Les isolés, en 2005, occupent 37% des logements locatifs sociaux du centre (contre seulement 30% sur l ensemble de la commune) ; - inversement, la part des résidants du secteur qui occupent leur logement depuis plus de 10 ans est nettement inférieure à la moyenne communale (22% contre 29% à Marseille en 2005). Un constat qui s explique une nouvelle fois par le différentiel observé dans l occupation du parc locatif social : 25% des locataires du parc social occupent le même logement depuis plus de 10 ans à l échelle de la commune contre seulement 14% dans le secteur centre. C est la forte mobilité dans le parc locatif, notamment celui social, qui explique que le secteur centre compte plus d emménagés récents qu à l échelle communale : 58% contre 52%. SOURCES :. Migrations résidentielles : INSEE-RGP 1999 à l'iris. Occupation du parc de logements : Filocom 1999 & 2005 à l'arrondissement. Caractéristiques des habitants : INSEE-Recensement rénové, juillet 2005 (données provisoires à l'arrondissement). Population légale : INSEE-Recensement rénové, population municipale en janvier

23 Centre Ville LA PRÉCARITÉ Le Centre Ville compte parmi les territoires du CUCS les plus marqués par la précarité. Celle-ci apparaît polymorphe avec de multiples composantes : pauvreté, difficultés d insertion professionnelle, rupture du lien social LA STRUCTURE ET LA TRANSFORMATION URBAINE TROIS CARACTÉRISTIQUES POUR DÉFINIR LA PRÉCARITÉ DU CENTRE-VILLE Un secteur d accueil et des quartiers de relégation : - un rôle d accueil et un lieu de transition pour les nouveaux arrivants et les jeunes ménages ; - un turn-over important des nouveaux arrivants moins modestes alors que les habitants précarisés sont captifs. Une mixité sociale à une échelle fine qui apparaît être l un des points forts de ce territoire car générateur d un potentiel d intégration Des difficultés d accès à l emploi stable : - un poids important d actifs sans qualification (29% des demandeurs d'emploi en 2005 contre 31% en moyenne pour le CUCS et 24% à Marseille) et d actifs non francophones (26% de demandeurs d'emploi étrangers contre 21% pour le CUCS et 17% à Marseille en 2005). Les étrangers sont également nombreux parmi les salariés résidant dans le Centre Ville (20% contre 17% pour le CUCS et 14% à Marseille en 2005) ; - un taux de demandeur d emploi très élevé 1 (21% de demandeurs d'emploi de Catégorie 1 en 2005, CUCS 17%) ; - des emplois précaires et un rythme soutenu de réinscriptions à l ANPE (67% de réinscriptions à l'anpe dans un intervalle inférieur à 7 mois, CUCS 64% et Marseille 63%). Le niveau très faible de qualification des actifs de ce secteur les maintient dans une situation d emploi instable, frein à leur ascension économique et sociale Une forte pauvreté de la majeure partie de la population résidante : - le poids des populations à très faibles ressources est très important dans ce secteur. Le Centre Ville représente 1/4 des allocataires des minima sociaux du CUCS en 2006 (17% de ceux de Marseille) ; - près de la moitié des ménages fiscaux ont des revenus inférieurs au seuil de pauvreté théorique ; - le Centre Ville est très contrasté en terme de revenus, les inégalités y sont fortes (indice de Gini supérieur à 0,50). SOURCES :. Taux de demandeurs d emploi : ANPE-INSEE, fichier des demandeurs d emploi en fin d année 2005/population active - RGP 1999 à l'iris. Salariés à temps partiel : DADS-INSEE, déclarations de données sociales exploitées au lieu de résidence des salariés à l'iris 2005,. Bénéficiaires de la CMUC : CNAM/TS-INSEE à l'iris, Revenus : DGI-INSEE, Revenus des ménages fiscaux à l IRIS, 2002, 2004, Logements sociaux : Atlas du parc locatif social, AGAM, Les logements sociaux comprennent les logements familiaux, les résidences sociales et les logements d urgence (en sont exclus les logements étudiants). Allocataires de minima sociaux : Fichier FIC 2006 à l IRIS, CAF 13. Inspection académique des Bouches du Rhône, connaissance académique partagée ( AVERTISSEMENT : Les données statistiques peuvent apparaître plus favorables que la situation réellement constatée sur certaines unités urbaines. En effet, les données exploitées le sont à l'échelle de l'iris (niveau statistique le plus fin disponible). L'IRIS est parfois insuffisamment précis pour aborder la problématique de la précarité. 1 Cet indicateur est établi en rapportant le nombre de demandeurs d'emploi en fin de mois de moins de 25ans en 2005, à celui des actifs de moins de 25 ans en Elle est donc à considérer avec précautions. LA PRÉCARITÉ LES ÉCHELLES URBAINES L'ATTRACTIVITÉ DES TERRITOIRES L'ACCÈS À L'EMPLOI LES FLUX 23

24 Problématique : La précarité CENTRE VILLE La part des habitants économiquement précaires du Centre Ville est la plus élevée des secteurs opérationnels. Il représente près de 15% des populations précaires du CUCS. Cette situation est à corréler avec la fonction de centralité de ce territoire. En effet, il concentre une grande partie des actions, structures d'accueil et d'hébergement des publics précaires. Cette situation accroît la présence de ces populations. DEUX SECTEURS DE FORTE PRÉCARITÉ La précarité est présente dans la plupart des quartiers du Centre Ville, mais deux territoires sont particulièrement touchés. Belsunce et Noailles, quartiers endémiques de précarité dans le Centre Ville : Ces deux quartiers présentent de nombreuses différences : - une dynamique associative plus importante sur Noailles que sur Belsunce ; - une absence de centre social à Belsunce ; - un dynamisme de réhabilitation et de renouvellement du parc de logements plus important à Belsunce alors qu'à Noailles l'insalubrité est omniprésente. Malgré ces différences, ces deux quartiers présentent des indicateurs de précarité très dégradés. Lieux privilégiés d arrivée et de relégation de populations précaires, ils se caractérisent par : - les revenus les plus bas du Centre Ville ; - une forte dépendance aux prestations sociales et un potentiel employable des populations très faible (sans qualification, étrangers non francophones, chômage de longue durée). Ces quartiers regroupent allocataires à bas revenus dont les prestations versées par la CAF représentent plus de 75% de leurs revenus (soit 44% des allocataires CAF en 2006). Noailles et Belsunce comptent en 2006, 23% des allocataires CAF à bas revenus du Centre Ville. LA PRÉCARITÉ EN CHIFFRES % de demandeurs d emploi de catégorie 1 en : (CUCS: 17%, Marseille : 14%) % des assurés bénéficiaires de la CMUC 32 en 2005 (CUCS : 28%, Marseille : 19%) % d emplois à temps partiel en (CUCS : 32%, Marseille : 30%) % de demandeurs d emplois réinscrits dans 68 un intervalle de 7 mois (CUCS : 64%, Marseille : 63%) logements locatifs sociaux en (9% des résidences principales) % des ménages fiscaux sous le seuil 42 théorique de pauvreté monétaire en 2005 (CUCS : 39%, Marseille : 23%) Noailles se distingue avec une part élevée de bénéficiaires percevant de minima sociaux (52% contre 42% en moyenne en Centre Ville, CUCS 40% en 2006) ; - des situations professionnelles instables caractérisées par des alternances entre chômage et emploi précaire (taux de demandeurs d emploi très élevé, emplois précaires nombreux et forte récurrence au chômage) ; - une présence massive de familles nombreuses vivant dans des conditions d habitat inadaptées ; - un poids élevé des résidences sociales et logements d urgence qui favorisent la mobilité des populations et impacte le niveau des revenus déclarés. Belsunce compte la majeure partie de ces résidences (plus de 350 logements). Cette caractéristique transparait dans l'occupation du quartier avec une part d'isolés supérieure à la moyenne (60% des allocataires CAF contre 58% pour le Centre Ville et 44% à Marseille en 2006). La part de plus de 60 ans est également élevée (28% des allocataires CAF congtre en moyenne 16% pour le Centre Ville et le CUCS). 24

25 Problématique : La précarité CENTRE VILLE Ce secteur connaît également une évolution peu favorable avec : - une dégradation des revenus qui se poursuit (détérioration de la situation des populations en place, arrivée de nouvelles populations encore plus précaires) ; - des écarts entre les plus aisés et les plus pauvres qui se creusent ; - le vieillissement d une partie des habitants marqué par l augmentation du poids des personnes âgées de plus de 60 ans. La frange Nord-Ouest du secteur (une partie des quartiers Grands Carmes, La Joliette), lieu d accueil privilégié des primo arrivants 2. Ce secteur se caractérise par : - un habitat dégradé, parfois insalubre, sur-occupé et générateur de pathologies ; - des difficultés d insertion à l emploi notamment pour les jeunes et les plus de 50 ans. Les demandeurs d'emploi de ce territoire ont un faible niveau de qualification (43% est sans qualification contre 31% pour Les territoires de précarité 2 Remarque : une partie des données statistiques concernant les demandeurs d'emploi sont non renseignés sur ce sous-territoire. 25

26 Problématique : La précarité CENTRE VILLE le CUCS et 29% pour le Centre Ville en 2005). Un tiers des demandeurs d'emploi sont étrangers ; - des revenus très faibles et une forte dépendance aux prestations sociales. 69% des allocataires est à bas revenus contre 54% dans le Centre Ville en 2006 ; - 42% des assurés bénéficie de la CMUC (Centre Ville 32%, CUCS 28% en 2006). Plus de la moitié des mineurs bénéficie de la CMUC (64% contre 52% en Centre Ville, CUCS 47% en 2006) ; - la présence de nombreux mineurs évoluant dans un environnement familial inadapté, générant un retard scolaire important. Ce secteur connaît une évolution contrastée avec : - Une augmentation des revenus des ménages fiscaux les plus faibles - Une augmentation du taux de demandeurs d emploi de catégorie 1 (demandeurs sans emploi et cherchant un emploi à durée indéterminée et à temps plein). En parallèle, d'autres unités urbaines présentent une situation dégradée mais en moindre mesure que les deux territoires précédents. Les Grands Carmes, un territoire contrasté Ce site se caractérise par une forte hétérogénéité socioéconomiques. Celle-ci est liée à une précarité monétaire forte pour une partie des habitants : - le rapport interdécile est supérieur à 50 ce qui traduit de forts écarts de revenus ; - parmi les allocataires, le taux de bénéficiaires de minima sociaux est comparable à la moyenne (42%, Centre Ville : 42%, CUCS : 40%). La part de ces allocataires au sein de secteur opérationnel est restreinte (3% des bénéficiaires de minima sociaux du Centre Ville). 60% des personnes couvertes par la CAF bénéficie d'une allocation à bas revenus (Centre Ville 54% en 2006) ; - en parallèle, le taux de bénéficiaires de la CMUC est largement supérieur à la moyenne CUCS : 38% des assurés en bénéficie (CUCS : 28%, Centre Ville : 32% en 2006) ; - concernant l'accès à l'emploi, le taux de demandeurs d'emploi dans ce secteur est comparable à la moyenne CUCS. La part des sans qualification est quant à elle inférieure à la moyenne (26% contre 31% pour le CUCS en 2005). Le Chapitre/Thiers, une part importante de bénéficiaires de minima sociaux Comme pour les Grands Carmes, les écarts socio-économiques entre les habitants de ce territoire sont très forts : BELSUNCE - NOAILLES JOLIETTE GRANDS CARMES CHAPITRE - THIERS Nombre d habitants en Taux de logements sociaux en % 7% 18% 4% Part des bénéficiaires couverts par une allocation à bas revenus en 2006** 66% 68% 60% 57% Taux de demandeurs d emploi de catégorie 1 en % / 17% 23% Taux de jeunes actifs demandeurs d emploi de catégorie 1 en 2005 Taux de bénéficiaires de la CMUC parmi les assurés en 2006 Part des moins de 18 ans bénéficiant de la CMUC en % / 28% 24% 42% 42% 66% 33% 68% 64% 60% 39% * au 1 er juillet 2005 ** Les personnes sont celles appartenant à un ménage bénéficiaire d une allocation de la CAF et aux revenus inférieur au seuil de bas revenus en 2006 Sources : INSEE, recensement de la population 1999 et recensement rénové / ANPE-INSEE, fichier des demandeurs d emploi en fin d année 2005/population active - RGP 1999 CNAM/TS-INSEE, 2006 / CAF 13, fichier FIC 2006 AVERTISSEMENT : Les données exploitées sont à l'échelle de l'iris qui est parfois insuffisamment précis pour aborder la problématique de la précarité. 26

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