C) Des catégories socioprofessionnelles reflétant une spécialisation territoriale

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1 C) Des catégories socioprofessionnelles reflétant une spécialisation territoriale DDEA de l'yonne / ASTYM//12 avril

2 Données de référence Agriculteurs Artisans, commerçants Cadres Professions intermédiaires Ouvriers Employés Métropole 2,7 % 6,6 % 13,1 % 23,1 % 28,8 % 25,6 % Bourgogne 4,3 % 7,0 % 9,1 % 21,1 % 28,5 % 30,0 % Yonne 4,0 % 7,2 % 7,9 % 20,1 % 29,0 % 31,7 % Source : INSEE 1999 L'Yonne est caractérisée par une part plus importante d'agriculteurs et surtout d'employés, que les moyennes nationale et départementale. Ceci explique, en partie, la faiblesse des revenus fiscaux moyens. Au sein de l'yonne, il y a une bonne répartition territoriale des commerçants et artisans, avec une part un peu plus importante dans le sud-ouest du département. Les cadres sont essentiellement regroupés autour de Sens et Auxerre, mais leur part ne dépasse jamais la moyenne nationale. La répartition des professions intermédiaires suit celle de la population : on les trouve essentiellement dans les villes et sur l'axe Tonnerre Toucy. Enfin, les ouvriers dominent autour du secteur de Sens et de l'auxerrois, avec des taux faibles dans l'extrême sud du département. La part des employés est, quant à elle, particulièrement importante sur l'axe Auxerre-Sens et dans tout le sud de l'yonne. D) Les types d'emplois en 2005 Concernant les emplois productifs (hors agriculture), on observe une forte spécialisation d'activités productives sur quelques territoires faiblement peuplés : intercommunalités du Gâtinais Bourgogne et de Saint-Julien-du-Sault au nord-ouest, et autour du Florentinois au nord-est. Les emplois résidentiels sont prédominants au sud, dans le centre-ouest, ainsi que dans les intercommunalités de Villeneuve-l'Archevêque et de la Vallée du Serein. Pour la fonction publique, ce n'est pas un secteur prédominant, sauf dans la haute vallée du Serein. DDEA de l'yonne / ASTYM//12 avril

3 E) Des équipements et services bien répartis sur le territoire Dans le domaine de l'éducation, de la culture et des loisirs, il y a une forte concentration des équipements dans l'axe Auxerre-Sens et Tonnerre Toucy. A l'inverse, le niveau d'équipements est très faible, voire nul, dans le sud hormis à Avallon. Remarquons que cette concentration est en rapport direct avec la taille des agglomérations. Dans le domaine de la santé, les équipements sont logiquement concentrés dans les villes, avec une absence nette dans la frange Sud-Est et Est de l'yonne. Les commerces, quant à eux, sont assez bien répartis dans le territoire icaunais. DDEA de l'yonne / ASTYM//12 avril

4 3. Synthèse des contextes démographiques et socioéconomiques dans l'yonne Les scénarios de projection démographique de l'insee dans la région de Bourgogne se dessinent actuellement dans le département de l'yonne, avec quelques spécificités territoriales : L'axe Auxerre-Sens bénéficie d'un apport démographique important dû aux mouvements migratoires des ménages, en grande partie, de la région parisienne. Ailleurs, il y a maintien ou décroissance de population. Or, ce sont les pôles intermédiaires ou villes-centres qui connaissent le plus de perte de population, alors que leurs communes périphériques connaissent plutôt une croissance relative. Cela pose la question de l'équilibre de l'armature urbaine entre la ville-centre et les communes périurbaines. Apport migratoire et décohabitation des ménages contribuent à maintenir une croissance du nombre de ménages presque partout dans le département. Toutefois, la taille des ménages diminue plus vite dans les villes, expliquée en partie par le départ des ménages avec enfants vers la périphérie. De manière générale, la diminution de la taille des ménages est plus importante dans l'auxerrois. L'indice de jeunesse révèle les disparités territoriales à l'intérieur du département. Il stagne dans l'yonne alors qu'il a augmenté dans la région Bourgogne et la France Métropolitaine. L'arrivée des retraités, le solde naturel négatif de population et le départ des jeunes expliquent cette stagnation de l'indice de jeunesse. Par rapport à l'échelle infradépartementale, on observe qu'il est plus diffus dans l'axe Auxerre-Sens, alors que le contraste entre les villes (plus jeunes) et le reste des communes de cet axe était plus marqué autrefois. Par ailleurs, on peut remarquer qu'il est particulièrement bas à Avallon. Il existe une forte concentration de ménages dont les revenus sont proches de la moyenne départementale. Cela reflète une composition socioprofessionnelle avec un nombre prédominant d'employés. Les revenus moyens sont plus élevés dans certaines communes situées à la périphérie d'auxerre et de Sens, expliqués vraisemblablement par la concentration de cadres. Par ailleurs, la concentration de ménages à revenus modestes se situe au Sud et à l'est du département et la part est particulièrement élevée à Saint-Florentin et à Tonnerre. Les richesses sont surtout dans l'axe Auxerre-Sens. Les emplois sont plus concentrés dans les zones urbaines, et de manière plus importante que la population. Employés et professions intermédiaires sont plus représentés dans les zones urbaines. Les commerçants et artisans se répartissent de manière plus homogène sur l'ensemble du territoire icaunais, reflétant la localisation plus homogène des commerces et des services de proximité. DDEA de l'yonne / ASTYM//12 avril

5 4. Les évolutions du marché foncier et immobilier A) Le parc de logements : grande part de l'individuel, situation géographique inégale de l'état et du type d'offre A-1) Des logements collectifs peu nombreux Avec seulement 20 % de logements collectifs, l'yonne est largement en-dessous de la moyenne nationale (41 %) et régionale (31 %). Les logements collectifs sont logiquement regroupés dans les plus grandes villes. Leur part est particulièrement importante dans le Florentinois et l'avallonnais, compte tenu de la petite taille des villes-centres. A-2) Sous-représentation des logements de petite taille Données de référence T1 T2 T3 T4 T5 T6 et plus Métropole 6,4 % 12,7 % 22,3 % 27,0 % 18,6 % 13,0 % Bourgogne 4,7 % 11,1 % 23,2 % 28,7 % 19,0 % 13,2 % Yonne 3,5 % 11,0 % 24,6 % 28,3 % 18,6 % 14,1 % Source : INSEE Comparé à la région et la France métropolitaine, le département de l'yonne est caractérisé par une part plus faible de petits logements (T1 et T2), et une sur-représentation de logements de type T3 et de type T6 et plus (très grands logements). Les petits logements sont regroupés sur l'axe Auxerre-Sens, ainsi que dans l'avallonnais. Les logements de 3 ou 4 pièces sont plus nombreux à l'ouest du département et, dans une moindre mesure, dans le nord de l'yonne. Enfin, la part de grands logements est importante dans les secteurs limitrophes de l'axe Auxerre-Sens, ainsi que dans le secteur de Quarré-les-Tombes et la Terre Plaine. A l'inverse, il y a très peu de grands logements sur l'axe Auxerre-Sens en lui-même et dans l'avallonnais. DDEA de l'yonne / ASTYM//12 avril

6 A-3) Des logements locatifs peu nombreux DDEA de l'yonne / ASTYM//12 avril

7 Répartition des résidences principales selon le mode d'occupation Données de référence Métropole Bourgogne Yonne Propriétaires occupants 54,7 % 59,8 % 64,6 % Locataires 40,7 % 34,5 % 30,5 % dont locataires en logements privés 22,8 % 19,8 % 16,9 % locataires en logements sociaux 16,0 % 14,3 % 12,6 % locataires en meublé ou chambre d'hôtel 1,9 % 1,3 % 0,9 % Logés gratuitement 4,6 % 4,8 % 4,9 % Source : INSEE 1999 La proportion de propriétaires occupants, dans l'yonne, est plus élevée que la moyenne nationale et régionale. Ceci s'explique par une part très faible de logements locatifs privés. A l'inverse, la part de logements sociaux est inférieure à la moyenne nationale. Données de référence Métropole Bourgogne Yonne Propriétaires occupants 57,0 % 62,7 % 66,4 % Locataires en logements privés 24,3 % 19,3 % 17,0 % Locataires en logements sociaux 16,3 % 15,1 % 13,2 % Source : FILOCOM 2005 La base de données FILOCOM 2 nous permet de comparer la répartition des résidences principales pour l'année Les ordres de grandeur de la Région Bourgogne et du département de l'yonne sont sensiblement les mêmes par rapport aux données de l'insee en Dans l'yonne, la part des propriétaires occupants est plus importante en 2005 qu'en 1999 tandis que le locatif privé stagne. La part de locatif social a augmenté très légèrement entre 1999 et La part de propriétaires occupants est plus faible dans les zones urbaines et particulièrement importante dans les intercommunalités autour de Sens. Les logement sociaux sont répartis à l'inverse des propriétaires occupants : ils sont particulièrement nombreux dans le secteur de Sens, dans l'auxerrois et dans l'avallonnais. On en trouve également beaucoup dans les pôles urbains intermédiaires (le Tonnerrois, le Florentinois, le Jovinien et l'intercommunalité de Migennes), mais aussi dans 3 communes de moins de habitants à l'ouest : Bléneau, Champignelles et Saint-Fargeau. 2 FIchiers des Logements par COMmune, de la DGI DDEA de l'yonne / ASTYM//12 avril

8 Nom Population 1999 Part de logement social dans le parc de résidences principales Tonnerre ,4 % Avallon ,2 % Sens ,4 % Auxerre ,8 % Saint-Florentin ,3 % Migennes ,6 % Joigny ,4 % Paron ,2 % Cheny ,7 % Précy-le-Sec ,6 % St-Sauveur-en-Puisaye ,3 % Escolives-Ste-Camille ,8 % Pont-sur-Yonne ,9 % Bléneau ,6 % Joux-la-Ville ,0 % Sceaux ,9 % Flogny-la-Chapelle ,7 % Champignelles ,3 % Villeneuve-sur-Yonne ,9 % Chablis ,1 % Saint-Valérien ,7 % Toucy ,5 % Saint-Fargeau ,4 % Ancy-le-Franc ,2 % Saint-Julien-du-Sault ,0 % Augy ,0 % Nuits ,4 % L'Isle-sur-Serein ,4 % Charny ,3 % Aillant-sur-Tholon ,4 % Source : INSEE 1999 DDEA de l'yonne / ASTYM//12 avril

9 A-4) Une part importante de logements insalubres et inconfortables au sud En 1999, le niveau d'inconfort des logements est légèrement plus important dans l'yonne que celui de la région Bourgogne et la France Métropolitaine. La part de logements sans salle-de-bains ni toilettes est forte dans le sud autour de l'avallonnais ainsi que dans les Coteaux-de-la-Chantereine et vers Saint- Sauveur-en-Puisaye. On trouve également beaucoup de logements avec toilettes mais sans salle-debains autour de l'avallonnais. Opérations récentes d'amélioration des logements : Depuis 1999, des OPAH et PIG ont été menés ou sont en cours dans le Tonnerrois et l'avallonnais. Ainsi dans le Pays Tonnerrois, le diagnostic du PIG a permis de repérer 650 logements insalubres (soit 6,3 % du parc de résidences principales de 1999) et 800 immeubles en mauvais état apparent. L'OPAH avait permis de traiter logements (11,7 % du parc) mais surtout leur aspect extérieur. Dans la Communauté de Communes Entre Cure et Yonne, l'opah réalisée entre 2001 et 2003 a permis de traiter 114 logements dont 26 vacants, soit 3,7 % des résidences principales et 7,7 % des logements vacants. Dans ces 2 secteurs, les logements inconfortables ont donc probablement très nettement diminué. DDEA de l'yonne / ASTYM//12 avril

10 Le PPPI (parc privé potentiellement indigne) est composé des ménages du parc privé (propriétaires occupants et locataires des résidences principales) habitant : un logement classé en catégorie cadastrale 6 (ordinaire) et dont les revenus annuels imposables sont inférieurs à 30 % des plafonds de ressources HLM, un logement classé en catégorie cadastrale 7 ou 8 (médiocre ou très médiocre) et dont les revenus annuels imposables sont inférieurs à 60 % des plafonds de ressources HLM. Concernant ce type de logement, la situation diffère sensiblement du niveau d'équipement issu des données INSEE. En effet, s'ils sont peu nombreux dans l'auxerrois et le Sénonais, comme pour les logements sans confort, c'est dans l'ouest du département, plus que dans le sud, que la part de logements indignes serait la plus importante. Cependant, cette évaluation doit être prise avec précaution car les catégories cadastrales ne sont pas forcément à jour dans tous les secteurs. Ainsi, les secteurs ayant fait l'objet de PIG ou d'opah ont très certainement été actualisés, mais pas nécessairement les autres. De plus, la part de foyers imposables étant assez similaires dans le sud et l'ouest du département, il est possible que le nombre de logements potentiellement indignes soit surévalué en Puisaye-Forterre. A-5) Une vacance de longue durée importante En 2006, la vacance de longue durée (plus de 5 ans) concerne aussi bien le milieu rural que urbain. Elle est très importante au Sud-Est du département. A l'inverse, elle est particulièrement faible sur l'axe Joigny Auxerre et près de la région parisienne (Yonne Nord et Gâtinais Bourgogne). Elle est également assez faible dans tout l'ouest, sauf dans la Puisaye Fargeaulaise. Entre fin 2000 et fin 2005, le nombre de logements vacants de plus de 5 ans a augmenté sur toute l'yonne (+14%). Ceci tend à montrer que, sur le département, la vacance de très longue durée n'est pas un phénomène nouveau et elle continue d'augmenter. Cette augmentation concerne aussi bien des territoires ruraux (Quarré-le-Tombes : +28 % ; Région de Charny : 27 %, ) que des territoires urbains (Agglomération Migennoise : +32 % ; CC du Sénonais : +23 % ; CC de l Avallonnais : +23 %, ). DDEA de l'yonne / ASTYM//12 avril

11 DDEA de l'yonne / ASTYM//12 avril

12 La part de la vacance de longue durée est très importante : la vacance de plus d'un an représente en moyenne 75 % de la vacance totale, et celle de plus de 5 ans, plus de la moitié des logements vacants. Depuis 2000, la part de logements vacants depuis plus de 5 ans dans le parc de logements vacants a augmenté fortement dans toute la frange Nord-Est du département, de Villeneuve-l'Archevêque à Ancyle-Franc. Ceci confirme que les nouveaux ménages s'installent maintenant surtout sur la frange Sud- Ouest de l'axe Auxerre-Sens. La part de logements vacants depuis plus de 5 ans a également augmenté nettement vers Saint- Sauveur-en-Puisaye et dans le Sénonais. A l'inverse, on note une baisse significative autour de l'auxerrois. DDEA de l'yonne / ASTYM//12 avril

13 A-6) Une diminution des résidences secondaires et des logements occasionnels Recensements partiels après 1999 Données de référence Métropole Bourgogne Yonne ,7 % 11,9 % 16,3 % ,1 % 10,8 % 15,0 % recensements partiels 9,9 % 9,7 % nd Source : INSEE L'Yonne a une part de résidences secondaires et de logements occasionnels plus importante que les moyennes nationale et régionale. Depuis 1990, cette part diminue sur tous ces territoires. Ceci étant notamment lié à la transformation de résidences secondaires en résidences principales lorsque leurs propriétaires prennent leur retraite. Selon FILOCOM, la part des résidences secondaires serait, en 2005, de : * 9,1 en France Métropolitaine, * 9,9% en Bourgogne et * 13,8% dans l'yonne. A l'échelle intercommunale, cette part diminue de manière régulière sur l'ensemble du département. Ces résidences secondaires et logements occasionnels restent essentiellement regroupés au sud (Avallon excepté), sur la frange ouest et dans les secteurs de Villeneuve-sur-Yonne et Cerisiers. Pour ces deux derniers territoires, ceci s'expliquerait par une part importante de résidences secondaires appartenant à des franciliens. DDEA de l'yonne / ASTYM//12 avril

14 B) L'accélération récente de la construction neuve B-1) Quantité et rythme de la construction neuve En volume, les nouveaux logements sont construits essentiellement dans le secteur de Sens, de l'auxerrois ainsi que dans l'yonne Nord et le Gâtinais Bourgogne. Les zones où la construction est la plus faible sont les franges Sud-Est du département. Rapportés à la population, les taux de construction restent élevés autour des secteurs de Sens et d'auxerre. Mais les zones où le taux de construction est le plus faible sont celles de Tonnerre, d'ancyle-franc, de Saint-Sauveur-en-Puisaye, de Saint-Florentin et de Cerisiers. Globalement, tout le Sud et Sud-Est du département a un taux de construction faible. Si l'on regarde l'évolution du taux de construction depuis 1996, on remarque que : Avant 2000, la construction était la plus forte dans les 2 secteurs au Nord-Est d'auxerre (Seignelois et Vallée du Serein), et plus faible sur toute la frange Est et Sud allant de Villeneuve-l'Archevêque à Saint-Sauveur-en-Puisaye. Entre 2001 et 2003, la construction dans l'auxerrois s'est déplacée vers le sud et l'ouest (Pays Coulangeois et l'aillantais). Les 2 extrémités Nord-Ouest et Sud-Ouest du département ont connu une forte hausse du taux de construction. Enfin la construction s'est ralentie dans le Jovinien, le Nord-Est et l'est. Entre 2004 et 2006, le rythme de construction s'est nettement accéléré dans tous les secteurs du département à l'exception des secteurs de Tonnerre, Cerisiers, Saint-Florentin, et Saint- Sauveur-en-Puisaye. Le taux de construction est particulièrement fort sur l'axe allant d'auxerre DDEA de l'yonne / ASTYM//12 avril

15 à l'yonne nord en passant par Saint-Julien-du-Sault. DDEA de l'yonne / ASTYM//12 avril

16 B-2) Répartition collectifs / individuels Aide à la définition des interventions en matière de logement. Diagnostic et prospective Au total, entre 1996 et 2006, la part de logements collectifs construits est de 30 %. Elle tend à se rapprocher de la part moyenne régionale du collectif dans le parc de logement en 1999 (31 %), mais reste très inférieure à la moyenne nationale (41 %). Les nouveaux logements construits depuis 1996, montrent un léger rééquilibrage entre les zones rurales et urbaines : la part de collectifs augmente dans les zones rurales alors qu'elle diminue à Auxerre, Avallon et Tonnerre. L'axe allant de Sens à Migennes fait exception avec une nette hausse de la part de collectifs. B-3) Répartition selon le mode d'utilisation, Vente Occupation personnelle Location Total Maisons individuelles 7 % 78 % 15 % 100 % Logements collectifs 34 % 0 % 66 % 100 % Total 14 % 58 % 28 % 100 % dont collectif 62 % 0 % 61 % 26 % Source : SITADEL Plus de la moitié des logements commencés entre 2000 et 2004 est destinée à une occupation personnelle. Pour les maisons individuelles, on atteint presque les 4/5 ème. A l'inverse, pour les logements collectifs, l'occupation personnelle est quasi nulle, ce qui est logique pour ce type de bien. Les 2/3 des appartements sont destinés à la location, le reste étant destiné à la vente. Les logements destinés à l'occupation personnelle sont uniquement des maisons, alors que pour la vente et la location, il s'agit majoritairement d'appartements. Les logements destinés à être vendus sont presque tous situés dans les secteurs de Sens, Villeneuve- DDEA de l'yonne / ASTYM//12 avril

17 sur-yonne et Auxerre, et à la marge dans l'avallonnais. Pour les logements destinés à l'occupation personnelle, la répartition est totalement inverse : ils sont peu nombreux dans l'axe Auxerre Sens (moins de 50 %). Puis, dans les secteurs aux alentours ils représentent 70 % à 80 % des logements. Dans le reste du département leur part est beaucoup plus variable, allant de 50 % à près de 100 %. Enfin, pour les logements destinés à la location, la part est très variable et aucun secteur ne se détache dans un sens ou dans l'autre. On remarquera que les pôles urbains ont au minimum 20 % de logements destinés à la location et trois zones dépassent 40 % : Bléneau, Pays Coulangeois et Nord de l'auxerrois. B-4) Répartition selon le type de logement, Rappel des données T1 T2 T3 T4 T5 T6 et plus Métropole ,4 % 12,7 % 22,3 % 27,0 % 18,6 % 13,0 % Bourgogne ,7 % 11,1 % 23,2 % 28,7 % 19,0 % 13,2 % Yonne ,5 % 11,0 % 24,6 % 28,3 % 18,6 % 14,1 % Yonne ,9 % 8,3 % 20,7 % 26,5 % 25,6 % 15,9 % Source : SITADEL Entre 2000 et 2004, la part de logements commencés de petite et moyenne taille (T1 à T4) a nettement diminué, alors que plus d'un quart des logements commencés sont maintenant des T5. Ceci s'explique notamment par la prépondérance des maisons individuelles standardisées dans la construction nouvelle. DDEA de l'yonne / ASTYM//12 avril

18 Seuls 2 secteurs regroupent une part importante de nouveaux petits logements (T1 ou T2) : Villeneuvesur-Yonne et Quarré-les-Tombes. Sur l'axe Cerisiers Vézelay, leur part se maintient (entre 10 et 20 %), alors que dans l'auxerrois leur part est très faible (9,3 %) pour une agglomération de cette taille. Toutefois, il faut rappeler que la part de petits logements était relativement importante à Auxerre en 1999, ce qui ferait penser à une offre suffisante de petits logements. Il resterait à évaluer la part du parc ancien de studios et de T1 qui serait confortable. La part de logements de 3 ou 4 pièces reste plus importante à l'ouest du département, par contre elle augmente nettement dans les principaux pôles urbains (axe Auxerre - Sens, Tonnerre) et autour du secteur d'avallon. Enfin, la répartition des grands logements change peu mais leur part tend plutôt à augmenter. Ainsi, la part de grands logements est importante dans les secteurs limitrophes de l'axe Auxerre-Sens ainsi que dans le secteur de Quarré-les-Tombes. Elle augmente de façon sensible dans la Puisaye Fargeaulaise, le secteur de Coulanges-sur-Yonne et Avallon. B-5) Le parc de logements sociaux Les logements sociaux sont regroupés dans les pôles urbains. Le Florentinois et l'avallonnais ont un taux particulièrement important par rapport à leur nombre de résidences principales. Depuis 2000, toute la partie Sud et Sud-Est du département connaît une stagnation de son parc social et de son parc de résidences principales. De même, le parc social augmente plutôt dans l'ouest du département, secteur où le nombre de ménages augmente sensiblement. L'Aillantais fait exception avec une baisse légère de son parc de logement social, déjà très faible en 1999, alors que le nombre de ménages augmente de manière sensible depuis En valeur absolue, il s'agit d'une perte de 4 logements sociaux entre 2000 et 2006, contre un gain de 379 ménages depuis 1999 sur les communes recensées (95 %). DDEA de l'yonne / ASTYM//12 avril

19 C) La situation du marché locatif privé C-1) Volume de l'offre locative selon les annonces immobilières 3 L'offre locative est essentiellement urbaine : Auxerre et Sens regroupent 57 % des annonces, les 11 autres communes de plus de habitants 19 %, et les 98 communes restantes, 24 %. L'offre locative est composée fondamentalement d'appartements (83 % contre 17 % de maisons) avec une prédominance de logements de petite taille, entre 1 et 3 pièces. Ceci contraste avec le parc actuel de logements qui est principalement composé de maisons individuelles. Les logements de petite taille se localisent dans les villes d'auxerre et de Sens et dans le centre-ville des communes de moins de habitants. Source : annonces relevées mars-avril L'analyse du marché locatif correspond à une extraction du document réalisé au cours de cette mission : «Loyers maîtrisés : connaissance du marché et grille de loyers», ANAH, avril Relevés faits pendant 5 semaines entre mars et avril DDEA de l'yonne / ASTYM//12 avril

20 Mars-avril 2008 C-2) Loyers moyens selon le type des logements Nombre Nombre d annonces Loyer /m² de pièces Appartement Maison Appartement Maison ,55 12, ,55 8, ,34 7, ,20 7, ,62 7, ,08 5,59 Ensemble ,89 7,16 Source : annonces relevées mars-avril 2008 L'écart entre les loyers des appartements et des maisons est assez faible. Les biens de plus de 5 pièces sont essentiellement des maisons présentant des niveaux de loyers supérieurs à ceux des appartements de même taille. Les maisons de petite taille correspondent à des maisons de ville ou de bourg, avec souvent un niveau de confort inférieur à celui des appartements. Cependant, ces données doivent être prises avec précaution car le niveau de loyer dépend plus de la surface habitable du logement que du nombre de pièces. DDEA de l'yonne / ASTYM//12 avril

21 C-3) Loyers moyens selon la surface des logements Surface Loyer /m² Loyer maximum /m² Loyer minimum /m² moins de 30 m² 13,76 23,25 8,62 30 à 49 m² 10,33 15,09 5,64 50 à 79 m² 8,65 16,00 5,33 80 à 99 m² 7,43 9,59 4,77 plus de 100 m² 5,97 9,31 2,35 Source : annonces relevées mars-avril 2008 C-4) Loyers moyens par secteur d'analyse géographique Selon le découpage de l'insee (RGP 1999), il existe, dans l'yonne, 5 aires urbaines et 16 unités urbaines. Ce découpage a été croisé avec la répartition des annonces par commune, afin de faire une agrégation des données. Cela nous a conduit à retenir 8 secteurs d'analyse. Ce découpage du territoire en aires urbaines et unités urbaines sera actualisé par l Insee sur la base du recensement de population Mars-avril 2008 Résultats par type et surface du logement (loyer moyen/m²) Zone T1 T2 T3 T4 T5 T6 Tous types 1. UU Auxerre 12,80 10,54 8,74 7,85 7,60 5,83 10,64 2. AU Auxerre (hors UU) 10,79 8,53 8,08 7,44 7,38 ns 8,46 3. UU Sens 12,84 10,15 9,14 7,80 8,40 ns 10,13 4. AU Sens (hors UU) 11,50 ns 8,29 7,25 7,00 ns 8,43 5. UU entre Auxerre et Sens 10,00 9,17 8,17 6,50 6,50 ns 8,80 6. UU Chablis et Tonnerre 11,56 8,57 6,50 ns ns ns 8,93 7. AU Avallon ns ns 8,60 6,50 ns ns 8,23 8. Reste du département 10,33 8,68 6,77 6,94 6,71 4,33 7,71 DDEA de l'yonne / ASTYM//12 avril

22 Zone moins de 100 m² et 30 à 49 m² 50 à 79 m² 80 à 99 m² 30 m² plus 1. UU Auxerre 14,09 10,78 9,04 7,74 6,68 2. AU Auxerre (hors UU) 12,09 9,07 8,35 7,68 5,67 3. UU Sens 14,11 10,80 9,16 ns 6,56 4. AU Sens (hors UU) 12,57 ns 8,20 8,33 6,40 5. UU entre Auxerre et Sens 11,79 9,60 8,24 6,70 5,29 6. UU Chablis et Tonnerre 13,15 9,54 6,75 ns ns 7. AU Avallon ns ns 8,17 ns 4,50 8. Reste du département ns 9,55 8,65 6,96 5,08 Source : annonces relevées en mars-avril 2008 ns : données non significatives Les unités urbaines d'auxerre et de Sens ont des moyennes plus élevées que les autres secteurs, avec des valeurs très proches suivant la surface habitable. Les communes situées dans l'aire urbaine de Sens (zone 4) ont généralement des moyennes légèrement supérieures à celle de l'aire urbaine d'auxerre. Par ailleurs, l'offre de l'aire urbaine d'avallon, bien concentrée dans les logements de taille moyenne (entre 50 et 80 m², soit de type T3 ou petit T4), présente un loyer moyen proche des aires urbaines d'auxerre et de Sens (hors unités urbaines). Les unités urbaines entre Auxerre et Sens proposent des logements à des loyers moyens au m² semblables à ceux des communes situées dans les aires urbaines des deux pôles du département. La proximité des deux pôles, d'un côté, et un certain niveau d'équipements, de l'autre côté, tendraient à faire converger les prix des loyers dans une zone en «L» allant du Nord du département jusqu'à Auxerre et d'auxerre en direction de Tonnerre. Les unités urbaines de Chablis et de Tonnerre se caractérisent par une offre en petits logements, avec des loyers moyens relativement élevés pour les logements de moins de 30 m². Les autres communes du reste du département qui proposent des logements à louer ont des loyers moyens comparables aux aires urbaines et unités urbaines entre Auxerre et Sens, avec une offre très faible de logements de moins de 30 m². Cette analyse permet de distinguer 3 grandes zones : Zone 1 : unités urbaines d'auxerre et de Sens, concentrant une grande partie de l'offre locative de logements ; zone où les loyers sont les plus élevés du département. Zone 2 : reste des aires et unités urbaines (sauf unité urbaine de Villeneuve-la-Guyard), zone sous influence des pôles urbains d'auxerre, Sens et Avallon, et sur l'axe Auxerre Sens et Auxerre Tonnerre. Zone 3 : reste du département, zone où l'offre locative est dispersée. D) La demande de logements sociaux Après une hausse entre 2003 et 2004, le nombre de demandeurs diminue. Dans le même temps, le délai d'attribution a très fortement baissé, ce qui peut expliquer la baisse du nombre de demandeurs. DDEA de l'yonne / ASTYM//12 avril

23 Total Demandeurs Évolution des demandeurs Délai d'attribution / 9 mois ,0% 8 mois ,8% 8 mois ,5% 7 mois ,6% 5 mois Source : fichier numéro unique Total Demandeurs en instance en mutation attribués renonciation non renouvellement irrecevabilité ,2 % 20,9 % 37,1 % 21,4 % 32,1 % 12,6 % ,6 % 22,3 % 39,4 % 16,8 % 27,0 % 16,9 % ,0 % 20,2 % 39,5 % 19,3 % 27,4 % 14,4 % ,5 % 18,4 % 37,7 % 17,2 % 27,1 % 11,0 % ,5 % 22,2 % 32,7 % 10,4 % 9,7 % 6,8 % Source : fichier numéro unique Depuis 2003, certaines caractéristiques des demandeurs ne changent pas : 1/5 des demandeurs concerne une demande de mutation, environ 35 % des demandeurs ont une attribution de logement, quasiment 1/5 des demandeurs renonce à leur requête, plus d'1/4 des demandeurs ne renouvelle pas leur demande. Parmi les évolutions, on note une augmentation du nombre de demandeurs en instance, ce qui peut s'expliquer par le raccourcissement du délai d'attribution. De plus, en 2007, le nombre de renonciations et de dossiers irrecevables a très fortement baissé, ce qui peut traduire une tension du marché immobilier, d'autant plus que le marché locatif privé est peu présent et que le marché de la vente subit actuellement une contraction après avoir connu une période importante d'augmentation des prix. E) Analyse du marché de la vente Juin - juillet 2008 DDEA de l'yonne / ASTYM//12 avril

24 E-1) Volume de l'offre à la vente selon les annonces immobilières Comme pour le marché locatif, l'offre de logements à la vente 4 est essentiellement urbaine : Auxerre et surtout Sens regroupent 38 % des annonces, les 11 autres communes de plus de habitants 15 %, et les 213 communes restantes, 46 %. L'opposition est cependant beaucoup moins marquée que dans le marché locatif, notamment si l'on tient compte du nombre de ménages. L'offre est composée à 69 % de maisons ou fermes, ce qui coïncide parfaitement avec la répartition maison-appartement dans la construction nouvelle. Il y a une prédominance des logements de taille moyenne, entre 3 et 5 pièces, ce qui, là aussi, correspond à la taille des nouveaux logements commencés. Néanmoins, cela dépend beaucoup selon qu'il s'agisse d'appartements ou de maisons. Pour les appartements, il s'agit à 46 % de T3 et 23 % de T2, alors que pour les maisons, il y a 27 % de T5, 22 % de T4 et 18 % de T6. E-2) Prix moyens de vente selon le type des logements Nombre de Annonces Prix pièces Appartement Maison Appartement Maison /m² /m² /m² /m² /m² /m² /m² /m² /m² /m² /m² /m² 7 et plus /m² /m² Ensemble /m² /m² Source : annonces relevées juin-juillet 2008 Les prix sont totalement différents pour les appartements et les maisons. Pour les appartements, plus le nombre de pièces est élevé, plus le prix moyen au m² est faible. Alors que pour les maisons, les prix sont faibles pour les 1 pièce, augmentent jusqu'à 4 ou 5 pièces, puis diminuent. Ceci s'explique par le fait que les petites maisons à la vente sont souvent des maisons de bourg anciennes nécessitant une rénovation, et que les maisons de moins de 4 pièces sont des biens peu recherchés. Comme dans le cas du marché locatif, le niveau de prix dépend plus de la surface habitable du logement que du nombre de pièces. Prix moyens selon la surface des logements ( /m²) Surface Appartement Maison Prix Prix max Prix min Prix Prix max Prix min moins de 30 m² à 49 m² à 79 m² à 99 m² à 150 m² plus de 100 m² Source : annonces relevées juin-juillet Analyse des annonces publiés entre juin et début juillet DDEA de l'yonne / ASTYM//12 avril

25 E-3) Prix moyens par secteur d'analyse géographique Juin - juillet 2008 Résultats par type et surface du logement ( / m²) Zone Appartement T1 T2 T3 T4 T5 T6 et plus Tous types UU Auxerre AU Auxerre (hors UU) ns ns ns ns ns ns ns UU Sens AU Sens (hors UU) ns ns ns ns ns ns ns UU entre Auxerre et Sens ns ns ns UU Chablis et Tonnerre ns ns ns ns ns ns ns AU Avallon ns ns ns 971 ns ns Reste du département ns ns ns ns ns Zone Appartement < 30 m² 30 à 49 m² 50 à 79 m² 80 à 99 m² 100 à 149 m² > 150m² UU Auxerre AU Auxerre (hors UU) ns ns ns ns ns ns UU Sens ns AU Sens (hors UU) ns ns ns ns ns ns UU entre Auxerre et Sens ns ns ns UU Chablis et Tonnerre ns ns ns ns ns ns AU Avallon ns ns ns ns Reste du département ns ns ns ns ns ns DDEA de l'yonne / ASTYM//12 avril

26 Résultats par type et surface du logement ( / m²) Zone Maison T1-T2 T3 T4 T5 T6 T7 et plus Tous types UU Auxerre ns AU Auxerre (hors UU) ns UU Sens ns AU Sens (hors UU) ns UU entre Auxerre et Sens ns UU Chablis et Tonnerre ns ns ns AU Avallon ns Reste du département Zone Maison < 30 m² 30 à 49 m² 50 à 79 m² 80 à 99 m² 100 à 149 m² > 150m² UU Auxerre ns ns AU Auxerre (hors UU) ns ns UU Sens ns ns AU Sens (hors UU) ns ns UU entre Auxerre et Sens ns ns UU Chablis et Tonnerre ns ns ns ns AU Avallon ns ns Reste du département ns Source : annonces relevées juin-juillet 2008 ns : données non significatives AU : Aire Urbaine. UU : Unité Urbaine Comme pour le locatif, les unités urbaines d'auxerre et de Sens ont des moyennes plus élevées que les autres secteurs, le Sénonais étant plus cher que l'auxerrois. L'offre en appartement est presque uniquement concentrée sur Sens et Auxerre. Les communes situées dans l'aire urbaine de Sens (zone 4) ont des moyennes sensiblement supérieures à celle de l'aire urbaine d'auxerre. Cette dernière a d'ailleurs des niveaux de prix proches de ceux du reste du département. Enfin, c'est dans les autres unités urbaines (Chablis, Tonnerre, Avallon et entre Sens et Auxerre) que les prix sont les plus faibles. L'unité et l'aire urbaine de Sens sont caractérisées par des prix élevés sur les petites maisons (T3-T4, moins de 80 m²). Cette analyse permet de distinguer 4 grandes zones : Zone 1 : l'unité urbaine de Sens, concentrant une grande partie de l'offre de logements à vendre ; zone où les prix de vente sont les plus élevés du département. Zone 2 : le reste de l'aire urbaine de Sens et l'unité urbaine d'auxerre, zone urbaine ou sous influence de Sens avec des niveaux de prix élevés mais inférieurs à l'unité urbaine de Sens. Zone 3 : reste de l'aire urbaine d'auxerre et du département, zone où l'offre est dispersée avec des niveaux de prix moyens, augmentant légèrement à l'approche d'auxerre. Zone 4 : reste des unités urbaines, zone où l'offre est assez importante mais avec des niveaux de prix faibles, traduisant une inadéquation entre l'offre et la demande. DDEA de l'yonne / ASTYM//12 avril

27 E-4) Variation des prix entre 2000 et 2007 Nous avons consulté la base de données des notaires (Perval), afin d'avoir une vision sur l'évolution des transactions entre 2000 et En partant d'une même typologie (3, 4 pièces), nous avons effectué un découpage par secteur géographique, afin de pouvoir les comparer avec les annonces relevées : Secteur N 1 : unités urbaines d'auxerre et de Sens (Auxerre, Saint-Georges-sur-Baulche, Maillot, Malay-le-Grand, Paron, Saint-Clément, Saint-Martin-du-Tertre, Sens). Secteur N 2 : unités urbaines entre et habitants (Charmoy, Cheny, Joigny, Laroche-Saint-Cydroine et Migennes). Secteur N 3 : unités urbaines de moins de habitants (Appoigny, Avallon, Brienon-sur- Armançon, Chablis, Épineuil, Monéteau, Pont-sur-Yonne, Saint-Florentin, Saint-Julien-du-Sault, Tonnerre, Toucy, Villeneuve-la-Guyard, Villeneuve-sur-Yonne et Villevallier). Secteur N 4 : Communes rurales des aires urbaines. Secteur N 5 : Communes rurales hors aires urbaines. Années Nombre de pièces Unités urbaines d'auxerre et de Sens Unités urbaines entre et habitants Unités urbaines de moins de habitants Communes rurales des aires urbaines Communes rurales hors aires urbaines Ensemble Ensemble Variation % 81 % 94 % 93 % 93 % Ensemble Annuelle 12 % 12 % 13 % 13 % 13 % Dans cette sectorisation, seules les maisons anciennes ont pu être consultées. De manière générale, on dégage les tendances suivantes : Les prix, entre 2000 et 2007, ont presque doublé partout, en zones urbaines comme en zones rurales. L'augmentation a été entre 12 % et 13 %, supérieure à l'inflation pendant la même période (située entre 3 % et 4 % par an). L'augmentation entre 2000 et 2007 a été plus forte dans les unités de moins de habitants et dans l'ensemble des communes rurales du département que dans les unités urbaines de plus de habitants. Les maisons anciennes de 3 et 4 pièces sont plus chères dans les communes rurales et dans celles des unités urbaines de Sens et d'auxerre. Dans ces dernières, les prix sont restés plus élevés que dans le reste de l'yonne. Par ailleurs, les unités urbaines intermédiaires (entre et habitants), présentent les prix les moins élevés, reflétant une perte de vitesse de leur attractivité par rapport à ce type de bien. L'écart de prix entre les unités urbaines d'auxerre et de Sens tend à diminuer pour ces types de bien immobilier. Écart par rapport aux UU Sens et Auxerre UU entre et habitants UU de moins de habitants Communes rurales des aires urbaines Communes rurales hors aires urbaines En % 36 % 19 % 37 % En % 28 % 13 % 30 % DDEA de l'yonne / ASTYM//12 avril

28 Cette variation montre ce que les professionnels privés de l'immobilier ont remarqué lors de nos entretiens : les prix ont beaucoup augmenté (surtout entre 2005 et 2007) et sont à leur pic supérieur ; dans le contexte de contraction du secteur, ils ne pourront pas continuer d'augmenter. Bien que les différentes personnes contactées parlent d'une baisse sensible de la construction neuve et des transactions de vente, les prix n'ont pas encore commencé à descendre. Toutefois, on s'attend à une baisse des prix, aussi bien dans les ventes que dans la location. E-5) Les conditions financières pour l'accession se resserrent, les prêts 1 % augmentent Il était prévu de faire des entretiens auprès des banques afin de connaître leur perception du marché du logement et les conditions de prêt. Les contacts pour conduire les entretiens ayant été effectués entre septembre et octobre 2008, aucun contact n'a pu être concrétisé malgré les relances fréquentes. Cette difficulté est expliquée vraisemblablement par la situation des marchés financiers sur le plan international et national. Quelques informations collatérales ont alors été collectées afin de cerner la situation des ménages par rapport à l'endettement et aux conditions des prêts. D'après un article publié dans un magazine 5, «les banques commencent déjà à se montrer beaucoup plus circonspectes» par rapport aux crédits immobiliers, accordés notamment aux ménages aux revenus les plus modestes. Ainsi, les primo-accédants pourraient être les plus concernés, ne pouvant pas assumer à la fois la hausse des taux d'intérêts et l'allongement des durées des prêts. Pour sa part le CIL de l'yonne, en se basant sur l'évolution des prêts au cours des dernières années, s'attend à une demande de plus en plus forte de certains dispositifs de prêt. Cette inadéquation entre les capacités des ménages et les conditions d'accession au logement peut être perçue en regardant le bilan des dispositifs de prêts suivis par le CIL de l'yonne (Cf. tableau ci-après). Prêt Pass-Travaux Avance Loca-Pass Garantie Loca-Pass Aide Mobili-Pass (*) Nombre Montant Nombre Montant Nombre Montant Nombre Montant K K K K K K K K 1 er sem K K K K Source : CIL Yonne (*) Mis en place en avril 2001 Nous commentons les deux premiers dispositifs, plus directement reliés à la situation du marché immobilier. Le dispositif prêt pass-travaux a connu une progression importante depuis 8 ans. Les bénéficiaires sont surtout des primo-accédants en cours de remboursement de leur emprunt immobilier. Ces prêts concernent surtout des maisons individuelles, davantage dans le parc ancien, aussi bien en milieu rural qu'urbain. La demande est très importante, due au faible taux d'intérêt, avec pour conséquence pour le CIL de l'yonne de dépasser assez largement le plafond de refinancement fixé. On pourrait penser que les freins des prêts bancaires inciteront les propriétaires à faire des travaux plutôt qu'à changer de logement. Les dispositifs garantie loca-pass et avance loca-pass connaissent aussi une progression importante depuis On aurait pu penser que le passage, en février 2008, du dépôt de garantie de deux mois à un mois allait produire une baisse de la demande, mais cela ne s'est pas vérifié. L'avance concerne une majorité de jeunes salariés, surtout louant dans l'habitat collectif (73 % dans le parc privé contre 26 % dans le parc locatif social et seulement 1 % dans le parc privé conventionné). 5 Alternatives économiques. N 273. Octobre Article : «Logement : la fin des années folles.» PP DDEA de l'yonne / ASTYM//12 avril

29 F) Articulation offre - demande de logements du secteur privé (location et vente) Quatre points principaux sont à soulever dans l'articulation de l'offre et la demande de logements dans le secteur privé : F-1. Convergence géographique F-2. Inadéquation entre certaines tranches de revenus des ménages et le choix du logement Dans la location. Une grande partie des locataires sont des ménages à revenu modeste. Cela conditionne leur choix : le logement est plus petit par rapport aux besoins ou souhaits du ménage, ou alors le logement correspond à la taille souhaitée, mais le confort est inadéquat (besoins de travaux, problèmes de luminosité, pas de mise aux normes de sécurité, insalubrité). Dans la vente. Le décalage cité ci-dessus semble être encore plus significatif, surtout si l'on tient compte de la forte progression des prix depuis 2000 (plus de 80 % en moyenne dans l'ancien entre 2000 et 2007), alors que les revenus des ménages ont progressé de 10,48 % entre 2001 et 2006 ( en 2001 ; en 2006). Cette différence entre prix des logements et capacité financière des ménages pour y accéder pourrait justifier la construction de logements sociaux, tant en location qu'en accession, en particulier dans les communes où le marché semble plus tendu (Auxerre et Sens). Quelques données permettent de cerner l'inadéquation entre l'offre et la demande due au décalage entre prix des loyers et revenus des ménages : 51 % des propriétaires occupants et 73,4 % des locataires du parc privé ont des revenus inférieurs à ceux des plafonds du Prêt Locatif à Usage Social (Source : FILOCOM 2003). En 2006, les revenus moyens imposables des ménages (source : DGI) sont plus faibles dans l'yonne (près de par foyer), qu'en Bourgogne (près par foyer) et qu'en France ( par foyer). F-3. Inadéquation par rapport au volume de la demande Dans la location. Les professionnels de l'immobilier considèrent que, dans la location, l'offre globale correspond généralement au volume de la demande. Cette offre s'est étoffée grâce à l'arrivée, il y a quelques années, d'un bon nombre de petits propriétaires en quête de placements immobiliers. Cette tendance a été favorisée par le contexte de hausse des prix dans l'immobilier que l'on a connu ces dernières années. Néanmoins, au regard du revenu des ménages, il y aurait une demande potentiellement importante de logements locatifs tant en milieu urbain qu'en milieu rural, en particulier dans le locatif social. Cependant, satisfaire toutes les demandes dans l'ensemble des communes interpelle sur la question d'équilibre, dans les communes rurales, entre taille de la population, accès aux équipements collectifs, accès aux sources d'emploi et part de logements sociaux qui serait à construire. Dans la vente. Les territoires où la demande est forte (dans le Sénonais et dans le nord de l'yonne) ne comptent pas une offre suffisante. Tout semble dire que la pression de la demande est plus forte que l'offre qui a été relevée dans les annonces vers le milieu de l'année Ceci expliquerait pourquoi, toujours selon les annonces relevées, les prix à la vente sont plus élevés dans le Sénonais que dans l'auxerrois. Ce décalage peut être global (tous les profils de demandeurs) ou segmenté (logements pour les DDEA de l'yonne / ASTYM//12 avril

30 cadres, par exemple). Aide à la définition des interventions en matière de logement. Diagnostic et prospective F-4. Inadéquation par rapport à la qualité et au type des produits Dans la location. Dans la location, les problèmes d'articulation sont parfois en lien avec le territoire. Par exemple, à Tonnerre il n y aurait pas d adéquation entre le type d'offre (petits appartements) et le profil des demandeurs (ménages seuls ou avec enfant, en quête de logements un peu plus grands). Les principaux problèmes en terme de qualité concernent les petits appartements de centre-ville présentant des situations d'insalubrité. Par ailleurs, le profil le plus fréquent des propriétaires-bailleurs correspond aux petits investisseurs locaux, avec l'arrivée, au cours des dernières années, de nouveaux investisseurs (locaux et nationaux), en quête d un bon placement de long terme. On signale peu de promoteurs nationaux qui aménagent pour louer (nous avons repéré quelques opérations à Sens, à Villeneuve-sur-Yonne et à Chevannes). Le nombre de promoteurs qui profiteraient des défiscalisations est relativement faible dans l'yonne. Dans la vente. Cette inadéquation est davantage liée au type de logement proposé à la vente, en particulier dans les unités urbaines entre et habitants, où les logements proposés correspondent souvent à des petites maisons dans l'ancien avec travaux. DDEA de l'yonne / ASTYM//12 avril

31 5. Enjeux territorialisés du marché du logement 1. Synthèse territorialisée du diagnostic Secteur Centre-Nord Démographie : Croissance démographique sauf à Sens et Auxerre Forte croissances du nombre de ménages (décohabitation et nouveaux ménages) Secteur d'attraction des retraités et ménages avec enfants franciliens Economie : CSP : professions intermédiaires, employés (commerces et services) Ménages à revenus modestes plus importants dans les villes Bon niveau d'équipement, surtout dans les villes-centres Logement : Majorité de T1, T2 et T5 Construction plus faible dans les villes-centres Vacance importante dans les villes, surtout Sens Prix de l'immobilier élevés, tension dans le marché, notamment pour les ménages modestes Secteur Est Démographie : Décroissance démographique Augmentation très modérée du nombre de ménages (décohabitation et nouveaux ménages) Secteur d'attraction des retraités Economie : Fragilité économique : fermeture d'entreprises et casernes, zones moins accessibles CSP : ouvriers, commerçants, employés, agriculteurs Part importante de ménages à revenus modestes Niveau d'équipement moyen à bon, surtout dans les villes-centres Logement : Majorité de T5 Construction neuve relativement faible depuis 2002 Diminution significative de la vacance et des logements insalubres, mais part encore importante Prix de l'immobilier inférieurs à ceux des secteurs ouest et centre-nord Secteur Ouest Secteur Sud Démographie : Démographie : Décroissance démographique Croissance démographique nulle ou légèrement négative Augmentation très modérée du nombre de ménages (décohabitation Augmentation modérée du nombre de ménages (décohabitation et et nouveaux ménages) nouveaux ménages) Secteur d'attraction des retraités Secteur d'attraction des retraités et ménages avec enfants Economie : Auxerrois et Giennois Faible activité économique, en dehors d'avallon Economie : CSP : ouvriers, commerçants, employés, agriculteurs CSP : professions intermédiaires, commerce, services, agriculture Part importantes de ménages à revenus modestes, plus que dans les Part importante de ménages à revenus modestes autres secteurs Bon niveau d'équipement, surtout dans les villes-centres Niveau d'équipement moyen à faible, suffisant à Avallon Logement : Logement : Majorité de T3 et T4 Majorité de T5 Construction neuve accélérée depuis 2002 sur de nombreuses Construction neuve relativement faible depuis 2002 communes Vacance importante, diminution des logements insalubres, mais part Vacance peu élevée encore élevée Prix de l'immobilier inférieurs à ceux du secteur nord, mais Prix de l'immobilier inférieurs à ceux des secteurs ouest et centrenord. supérieurs aux autres secteurs. DDEA de l'yonne / ASTYM//12 avril

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