LA RÉCOLTE DES ATELIERS Forum PARTICIPATIF des Acteurs de la Dynamique des ASL

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1 LA RÉCOLTE DES ATELIERS Forum PARTICIPATIF des Acteurs de la Dynamique des ASL LUNDI 13 OCTOBRE 2014 de 14h à 18h À la MAS, Maison des Associations de Solidarité rue des Terres au Curé Paris Soutenu par la DRJSCS et par le FRDVA du Conseil Régional

2 ATELIER 1 AVEZ-VOUS DES DIFFICULTÉS À TROUVER DES RESSOURCES PÉDAGOGIQUES ADAPTÉES? Flora HEDRICH, animatrice (Secours Catholique, 75) Monique LEGRAND, présidente de l association (ASTI, 75) Bertrand MARIAUX, coordinateur pédagogique (Atout Cours, 75) Rita HUBAC, bénévole (Centre d animation Daveil, 75) Nécessité de pouvoir disposer de séquences ou de scénarios, guides prêts à l emploi pour les animateurs des ASL mettre en commun des ressources adaptées à des publics différents, trouver des ressources qui nous conviennent «créer une séquence pédagogique vivre sa ville qui regrouperait des propositions sur le modèle du guide pédagogique pré-emploi» 2

3 ATELIER 2 Comment gérer et répondre aux besoins des personnes qui ont des niveaux de scolarisation différents en ASL? Hélène ROMO, chargée de thématique linguistique (DDCS, 75) Isabelle MICHEL, universitaire (Paris III Sorbonne Nouvelle, 75) Yvette TROTIER, bénévole (association, 91) La différence de niveau de scolarisation antérieure dans le pays d origine pose le problème de l homogénéité du groupe. Tous profitent de l ambiance dynamique des ASL mais les gens peu scolarisés manifestent une frustration. Question : Comment leur permettre d acquérir les bases d écriture, de lecture et de compréhension pour atteindre les objectifs d autonomie des ASL? Faut-il faire des groupes de niveau? Grâce à la plateforme RADyA, on pourrait orienter les bénéficiaires vers un groupe plus adapté à leur niveau. «Se retrouver sur la plateforme RADyA!» 3

4 ATELIER 3 Comment gérer l'hétérogénéité des groupes? Claude BARTHE, bénévole animateur ASL (Pierre Ducerf, 75) JARRY Sylvie, responsable (AGIR abcd, Île-de-France) Fatima ZAHER, bénévole (association, 75) Moorthy SUKESAN, animateur famille (Centre social Les Noël, 95) Djiba DIAGNE animatrice ASL (Centre social Charles Cros, 77) Yves TRAYNARD, coordinateur médiateur (CFFC, 75) Julie MOHSEN, coordinatrice (Sous tous les toits du monde, 91) Sylvie JULVE, coordinatrice (Espace Arc en Ciel, 77) Marie-Grace BOUSSUGUE, animatrice ASL (Centre social Louise Michel, 77) BOUBKEUR Essahlaoui, formateur ASL (Centre social, 77) Humour, dessin, image, groupe de niveau, sous-groupes d activité, traduction maîtrisée, trouver un objectif commun aux groupes, mise en situation réelle sur le terrain, groupe selon les motivations 4

5 ATELIER 4 Les ASL peuvent-ils être proposés en cours du soir? Et si, oui comment? Halim BENYEKKOU, coordinateur (Sous tous les toits du monde, 91), Nadège BOSCHER, gestionnaire BOP 104 (DDCS, 94) Véronique LAURENS, Maître de conférence en didactique des langues (PARIS III Sorbonne Nouvelle, 75) Elisabeth OIFFER, coordinatrice (ASPIR, 94) Anne D ORGEVAL, directrice (Autremonde, 75) les ASL intègrent par essence une dimension de travail linguistique orale et écrite Interroger les pourquoi et faire émerger des besoins collectifs pour mettre en place les ASL, même si la demande des apprenants est générique apprendre le français Par rapport à la contrainte du soir, faire faire des petites missions ou des enquêtes aux participants dans la journée Véronique Laurens : «Proposons des stages aux étudiants de Master» 5

6 ATELIER 5 Comment gérer l absentéisme? Comment maintenir la motivation? Joumana RICHARD, coordinatrice linguistique (La Maison du bas Belleville, 75) Malika ABINA, bénévole (Maison de quartier Pasteur, 93) Valérie MOTY, responsable unité insertion jeunesse DL (Centre social Sohane, 93) Dominique LAURENCEAU, coordinatrice (Essivam, 95) Tourmadir HUSSER, formatrice (AGS-CSF, 78) Chikha BELKHRI, coordinatrice (Centre social Montereau, 77) Constat : le fonctionnement des structures est très différent Pour éviter l absentéisme : présenter le fonctionnement des ASL lors du 1er entretien, faire signer un règlement, faire justifier les absences. Pour motiver le groupe : répondre au besoin, évaluer les acquis et les valoriser, faire des entretiens intermédiaires (bilan oral) 6

7 ATELIER 6 Comment recruter, motiver et former les animateurs bénévoles ASL? Claude ROBERT, animateur bénévole (CSI, Val d Europe) Omar SOMI, coordinateur (Centre social Montreuil, 93) Carole EVAERAERE, directrice (Office des migrants, 94) Isabelle MAZE, formatrice et membre du CA (RADyA, 75) Isabelle DEVAUX, chargée de mission linguistique (Ville de Paris, 75) Pour recruter et mobiliser : communication (journal municipal, bénévolat, bouche-à-oreille, événements), s ouvrir à tous les profils, interroger sur les valeurs communes (structures, bénévoles), signer une charte Pour fidéliser et motiver : partager et mutualiser les outils, avoir des temps de partage conviviaux, valoriser le travail et l implication à l animation, relier les centres d intérêt et les passions à l animation Pour qualifier et former : participer aux formations du Radya, créer des outils communs (groupe de travail), favoriser le travail en binôme et les temps d observation «Nous pouvons déjà mettre en commun et partager les outils entre les personnes présentes» «Rendez-vous sur la future plateforme numérique d échanges et partages d information du RADyA» 7

8 ATELIER 7 Municipalité et coordination des ASL? Emmanuelle COMBE, coordinatrice sociale (MPT, 91) Anna SIMIETANA, formatrice (Centre social L Amandier, 91) Erwann BAGOT, coordinateur (ACSA LA FAC, 93) également président du RADyA Catherine VIDA, gestionnaire des ASL (DDCS, 78) Marie-Thérèse RIBIER, chef de service développement social et intégration (DRJSCS Ile-de-France) Christiane BOUILLARD, coordinatrice (Les Restos du cœur, 78) Blandine LOPOUKHINE, coordinatrice (MJC Fernand Leger/MJC Centre Social Aimé Césaire, 91) Françoise HILLION, animatrice-formatrice ASL (MPT, 91) Qui sont les acteurs? Mairie, politique de la ville, la cohésion sociale, adjoint chargé de prendre en charge toutes les actions de lutte contre l exclusion, Le développement des ASL est très lié à la volonté politique (mairie), Il faudrait : un dispositif à l échelle de la ville + mobiliser les différentes structures de la ville qui seraient demandeuses «Se retrouver sur la future plateforme du RADyA pour avoir des conseils et partager des méthodes pour arriver à l efficacité» 8

9 ATELIER 8 Comment monter un projet culturel en ASL? Sibylle HAYEM, formatrice (Centre d animation Daviel, 93) Pascale DUBOUTIEZ, formatrice (ASPIR, 94) Bernadette GUERIN, coordinatrice (AGS-CSF, 78) Fatima ISCEN, animatrice-médiatrice (association NAHDA, 92) Christine LEBRETON, directrice (ASEA, 93) Isabelle LANGLOIS, coordinatrice (La 20ème Chaise, 75) les partenaires potentiels, identifier les réticences, pas d auto censure, susciter la création artistique «aller sur les sites pour vérifier la véracité des idées et des informations données» «échanger les contacts pour de futures rencontres» 9

10 ATELIER 9 Interculturalité et ASL? Gwenn GUYADER, responsable pédagogique ( DULALA, 75) Manon BORD, chargée de projet (Réseau Alpha, 75) Mathias VAN DER MEULEN, coordinateur (AFB-Emmaüs, 75) Betty TENNE, formatrice (Centre social Montreuil, 93) Magali TITUS, conseillère technique et pédagogique (RADyA, 75) Les idées essentielles que nous avons partagées Problème de définition : qu est-ce que l interculturel? ASL = espace interculturel : comment en tirer profit? Travail sur les représentations indispensables : de qui? apprenants, formateurs ; sur quoi? langues-cultures ; quelles compétences? quelles situations d enseignement-apprentissage? Pistes et solutions : une meilleure formation ; décloisonner! Ressources à consulter : guide du CLP sur la Pédagogie de l égalité le site internet du CARAP «Tous différents, tous égaux», un kit pédagogique disponible sur le site Conseil de l Europe «Codes sociaux, liens et frontières», livret proposé par la BNF dans le cadre du projet «Sortir de l isolement social par la culture» «S interroger individuellement sur la question suivante : pourquoi aborder l interculturel est-il 10 important dans nos pratiques?»