EVALUATION DES ITINERAIRES TECHNIQUES EN VITICULTURE BIOLOGIQUE
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- Michelle Laurent
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1 EVALUATION DES ITINERAIRES TECHNIQUES EN VITICULTURE BIOLOGIQUE CA du Vaucluse : Natacha Sautereau,Emmanuelle Filleron, Estelle Esbérard, Jean-Marc Long, Eric L'Helgoualch, CA du Var : Emmanuel Rouchaud, Jean-Jacques Balikian, Ca des Bouches du Rhône : Didier Richy, GRAB : Marc Chovelon (rapporteur) 1. Motivations et objectifs : Malgré le respect d'un cahier des charges commun, les pratiques phytosanitaires sont très variables. Les résultats, tant quantitatifs que qualitatifs, le sont également. Si nous connaissons les grands problèmes techniques et parfois quelques réponses, nous connaissons mal les pratiques phytosanitaires et leurs résultats. Le cas du mildiou est révélateur, certains viticulteurs et conseillers citent des résultats excellents avec des doses très faibles de cuivre. A travers un réseau de parcelles de références nous allons mieux connaître les pratiques et leurs résultats. La mise en parallèle de ces données avec les résultats expérimentaux nous permettront d'acquérir des références techniques nécessaires au développement de la viticulture biologique dans la région. 2. Matériels et méthodes 2.1. Protocole expérimental : Il est basé sur des contrôles de terrain rigoureux et sur la collecte des pratiques du viticulteur en agrobiologie Contrôle 1 : Stade C-D présentation au vigneron des grilles de saisies choix de 2 unités culturales représentatives de la diversité du domaine (type de sol, sensibilité aux maladies). 1er contrôle : - qualité et homogénéité du débourrement excoriose et oïdium sur coursons couverture du sol, densité et diversité de la flore (sous le rang et entre les rangs) Contrôle 2 : Floraison, 1 à 16 feuilles mildiou / feuilles mildiou / grappes oïdium / feuilles oïdium / grappes érinose, acariens rouges et jaunes cicadelles de la flavescence (larves), vertes et Metcalfa pruinosa tordeuses de la grappe (glomérules) Eutypiose Couverture du sol, densité et diversité de la flore Contrôle 3 : Véraison mildiou / feuilles mildiou / grappes oïdium / grappes botrytis / grappes esca acariens rouges et jaunes cicadelles de la flavescence (adultes), vertes et Metcalfa p. tordeuses de la grappe (perforations) couverture du sol, densité et diversité de la flore carences (Mg, K...) Contrôle 4 : Récolte - mildiou / feuilles - mildiou / grappes - botrytis / grappes - acariens rouges et jaunes - cicadelles de la flavescence (adultes), vertes et Metcalfa p. - tordeuses de la grappe
2 2.2. Situation des parcelles : L étude est menée sur 28 parcelles réparties dans 14 domaines viticoles en mode de production biologique Les parcelles et les domaines contrôlés se répartissent dans le Vaucluse, les Bouches du Rhône et le Var. Cet ensemble de situations ne constitue pas un échantillon représentatif du vignoble biologique provençal, mais il reflète néanmoins des situations climatiques différentes ainsi qu une grande variabilité d itinéraires culturaux. Localisation des parcelles d étude au sein de la région PACA
3 Le tableau ci dessous résume les cépages présents dans les parcelles de l étude, la commune dans laquelle se situe le domaine et l organisme qui a eu la responsabilité de réaliser les observations. Organismes techniques Situation parcelle1 parcelle2 CA 13 Eygalières Carignan Carignan enherbé () travaillé Grenache CA 13 Lambesc Carignan Grenache CA 13 Puyloubier Grenache Syrah Grab St Remy de Pce Syrah Grenache Grab Eygalières Syrah Grenache CA 83 La Londe des Maures Carignan Grenache CA 84 GDA Vaison Faucon Grenache Grenache CA 84 GDA Vaison Villedieu Grenache Grenache CA 84 FDCETA Villedieu Grenache Grenache CA 84 FDCETA Sarrians Mourvèdre Grenache CA 84 GDA Mazan Grenache Grenache Ventoux CA 84 GDA sud Ansouis Grenache Grenache Luberon CA 84 GDA Apt St Saturnin d'apt Cinsault Grenache CA 84 GDA Apt Rustrel Chardonay Grenache 3. Résultats et commentaires 3.1. Evaluation de l état sanitaire du vignoble : Les trois années d études (,, ) n ont pas été marquées par des attaques de maladies cryptogamiques ou de ravageurs très fortes, hormis la climatologie exceptionnelle de septembre qui a entraîné des attaques de mildiou tardif et de botrytis. Les observations faites à la récolte (ou quelques jours avant) ne révèlent pas en totalité les conséquences de cette situation climatique exceptionnelle. Dans tout les cas, les observations sur feuilles et sur grappes ont été effectuées avant les intempéries ; les attaques de mildiou et de botrytis sont donc sous évaluées.(graph. : 1, 2,, 6) Ceci étant, on peut observer que la majorité des parcelles ont moins de 2 % de grappes touchées par une maladie cryptogamique. (graph. : 1 à 6) L oïdium reste le pathogène le plus fréquemment observé à la véraison, mais les intensités d attaque sont généralement faibles. (graph. : 3) Le botrytis apparaît plus fortement au voisinage de la récolte, l année étant plus fortement marquée. On peut rappeler que seuls des moyens prophylactiques peuvent être mis en œuvre dans le cadre de l agriculture biologique.(graph. :, 6) Concernant les vers de la grappe, une petite majorité de situations présente moins de 2 % de grappes touchées, mais une proportion notable présente des fréquences d attaque pouvant aller jusqu à 2%. Au-delà, la proportion baisse mais il existe toujours des situations à forte présence de tordeuses. Généralement ces fréquences relativement importantes de grappes touchées n entraînent pas des intensités d attaques très fortes.(graph. : 7, 8)
4 Mildiou sur grappe à la véraison Mildiou sur grappe à la récolte Nb de parcelles <2% 2 à % à 2% 2 à % Classes de fréquences >% Nb de parcelles <2% 2 à % à 2% 2 à % Classes de fréquences >% Graphique 1 nb de parcelles Oïdium sur grappe à la véraison <2% 2 à % à 2% 2 à % >% Graphique 2 nb de parcelles Oïdium sur grappe à la récolte <2% 2 à % à 2% 2 à % Classes de fréquences >% Classes de fréquences Graphique 4 Graphique 3 Botrytis sur grappe à la récolte nb de parcelles Botrytis sur grappe à la véraison <2% 2 à % à 2% 2 à % >% nb de parcelles 1 1 <2% 2 à % à 2% 2 à % classes de fréquences >% classes de fréquences Graphique 6 Graphique Vers de la grappe à la récolte nb de parcelles 1 1 Vers de la grappe à la véraison <2% 2 à % à 2% 2 à % >% nb de parcelles <2% 2 à % à 2% 2 à % Classes de fréquences >% Classes de fréquences Graphique 8 Graphique 7
5 La cicadelle verte est présente sur toutes les parcelles pendant les trois années de l étude. La «cicadelle pruineuse» Metcalfa pruinosa n a pas été observée dans les secteurs Nord Vaucluse (Villedieu, Faucon, Sarrians), dans la vallée d Apt (Rustrel, St Saturnin d Apt) et au sud du Luberon (Ansouis). La cicadelle vectrice de la flavescence dorée Scaphoîdeus titanus est présente dans tous les secteurs sauf à la Londe où elle n a pas été trouvée en (absence de données pour et ). Les maladies du bois ont été évaluées à la floraison pour l eutypiose et à la véraison pour l esca, sans qu il soit fait une distinction entre celle-ci et le Black Dead Arm (BDA). Les résultats montrent que ces maladies sont présentes mais les fluctuations annuelles ne peuvent pas être interprétées dans la mesure où le protocole n était pas adapté : les souches atteintes d eutypiose ou d esca n ont pas été repérées d une année sur l autre Caractéristiques des itinéraires techniques : Opérations en vert : Le taux de réponse quant aux renseignements sur les itinéraires techniques développés par les vignerons est assez faible en. Cependant, nous pouvons constater que parmi les différentes opérations en vert (graph. : 9) :! le rognage et l écimage sont employés par la plupart des vignerons, quelle que soit l année considérée.! le relevage de la végétation est effectué par une minorité de vignerons en et. Par contre, cette technique devient majoritaire en. Pourtant, le mode de conduite est dans tous les cas un plan de palissage vertical sur fil de fer, majoritairement en cordon de Royat.! l élimination des entre cœurs au voisinage des grappes, l effeuillage et l égrappage ne sont utilisés que par une minorité de vignerons. Opérations en vert effectuées % du total des parcelles 9% 8% 7% 6% % 4% 3% 2% 1% % Rognage Relevage de la végétation élimination des entrecoeurs Effeuillage Egrappage Graphique Etat de la couverture du sol : La notation de l état de la couverture du sol en trois classes («nul», «faible», fort») correspond à une évaluation de la surface occupée par un couvert végétal sans prendre en compte la hauteur de ce couvert. Aussi, des notations de couvert important au débourrement ne sont pas à mettre en relation avec des risques de gels printaniers : une strate herbacée importante mais rase n a qu une très faible influence sur la destruction potentielle des bourgeons de la vigne par le gel. Ceci étant, l analyse des différents graphiques montre que quelle que soit l année, l occupation de la surface du sol par une strate herbacée est plus forte dans l inter rang que sur le rang (graph. : 1 à 1) : l objectif est d avoir le moins d herbe possible sous le rang de vigne, alors que dans l inter rang, le but n est pas forcément d avoir un sol nu. Dans notre échantillon d étude, aucun vigneron s est engagé sur un maintien de l enherbement sur le rang avec un entretien par tontes successives.
6 Etat de la couverture du rang à différentes époques de l'année () Etat de la couverture de l'inter rang à diférentes époques de l'année () % du total des parcelles 8% 6% 4% 2% % nul faible fort floraison véraison récolte % du total des parcelles 8% 6% 4% 2% % nul faible fort floraison véraison récolte Graphique 1 Graphique 11 Etat de la couverture du rang à différentes époques de l'année () % du total des parcelles 8% 6% 4% 2% Graphique 12 % nul faible fort débourrement floraison Véraison récolte % du total des parcelles Etat de la couverture de l'inter rang à différentes époques de l'année () 8% 6% 4% 2% Graphique 13 % nul faible fort débourrement floraison véraison récolte Etat de la couverture du rang à différentes époques de l'année () % du total des parcelles Graphique 14 8% 7% 6% % 4% 3% 2% 1% % nul faible fort débourrement floraison véraison récolte % du total des parcelles Etat de la couverture de l'inter rang à différentes époques de l'année () 8% 6% 4% 2% % Graphique 1 nul faible fort débourrement floraison véraison récolte
7 Fertilisation : La fertilisation est assurée par l apport de composts (achetés ou élaborés sur l exploitation) ou des engrais organiques. Aucun des vignerons enquêtes n utilise des apports de fumier frais. Quelques vignerons utilisent des applications foliaires à base d oligo-éléments ou de préparations biodynamiques préparées sur place. Néanmoins, on observe toujours une même proportion de parcelles (2 à 3%) qui ne reçoivent aucune fertilisation au cours des trois années d études. Ce qui est plus étonnant, c est que parmi les vignerons apportant une fumure, près de 3% ont été incapables de préciser les quantités apportées ainsi que la composition en éléments fertilisants pour l année.(graph. : 16) Les vignerons apportant des composts de leur propre fabrication, sont incapables de donner la composition de la fertilisation apportée : ils gèrent des quantités sans indications de proportions d éléments nutritifs. Hormis l année, la majorité des vignerons connaissent et maîtrisent leur fertilisation, aussi bien en quantité qu en qualité des apports. Maîtrise de la fertilisation nb de parcelles en % 7% 6% % 4% 3% 2% 1% % absence de fumure Ferti non maîtrisée quantité connue quantité et composition connue Graphique Cuivre et mildiou de la vigne : Quantité du cuivre utilisée : Sur les trois années d étude, les quantités de cuivre métal rapportées à l hectare et par an s échelonnent de 1 à 13 kg, la moyenne de ces apports étant voisine de kg.(graph. : 17) Il faut noter que la nouvelle réglementation concernant l utilisation du cuivre en agriculture biologique a pris effet au printemps. Aucun des enregistrements pour cette année là ne dépasse la dose maximale autorisée (8 kg Cu / ha / an). Quantité de Cuivre métal utilisée par année Quantité de Cuivre /ha N de la parcelle Graphique 17
8 Nombre de traitement anti-mildiou Le nombre de traitement s échelonne de 1 à 1 applications par an, la moyenne étant voisine de 4 interventions.(graph. : 18) Nombre de traitement anti-mildiou pratiqué par année Nb traitement N de la parcelle Graphique Soufre et oïdium de la vigne Quantité de soufre utilisée : Les quantités de soufre (matière active) utilisées s échelonnent de 4 à 162 kg par hectare. On observe une très grande disparité qui peut être en partie expliquée par le cépage présent sur la parcelle de l étude. Une parcelle de Carignan a reçu plus de soufre (1 à 162 kg) tandis que les autres parcelles de Carignan ne se distinguent pas de l ensemble des parcelles observées. On peut noter qu une parcelle de Chardonnay, cépage reconnu sensible à l oïdium, est l une des parcelles qui a reçu le moins de soufre, en quantité cumulée sur 3 ans.(graph. : 19) Quantité de Soufre utilisée par année Quantité de Soufre /ha N de la parcelle Graphique Traitement insecticide : Aucun des domaines enquêtés n utilise la confusion sexuelle. De même qu aucune des parcelles observées n est comprise dans un périmètre de lutte obligatoire contre la cicadelle vectrice de la flavescence dorée. Cependant, peu de domaines effectuent des traitements insecticides contre les vers de la grappe. Pour ceux qui interviennent, une ou deux applications de Bacillus thurengiensis sont appliquées.(graph. : 2) On peut remarquer qu un domaine (parcelle N 23 et 24), mené en biodynamie, applique des suspensions diluées de cendre d Eudémis (communément appelées D8).
9 Nombre de traitement insecticide pratiqué par année Nb traitement N de la parcelle Graphique Entretien du sol : Le mode d entretien du sol se partage entre l enherbement permanent et le travail du sol, avec un enherbement temporaire laissé plus ou moins longtemps au printemps. On peut remarquer que certains domaines peuvent faire évoluer dans un sens comme dans l autre ce mode d entretien, en fonction notamment de critères climatiques de l année.(graph. : 21) Mode d'entretien du sol % du total des parcelles 8% 6% 4% 2% % Désherb. méca. Enherb. permanent Enherb. temporaire Graphique 21 De même, le nombre de façons culturales peut varier en fonction des conditions de l année, mais il est indépendant du mode d entretien du sol. En effet, dans le cas d enherbement permanent entretenu par des tontes dans l inter rang, l entretien du sol sous le rang de vigne nécessite plusieurs passages à l aide d outils inter cep. Cependant, on peut noter une grande variabilité du nombre de passage puisqu il varie de 1 à 9 interventions selon l année.(graph. : 22) Nombre de façons culturales pratiquées par année Nb d'interventions N de la parcelle Graphique 22
10 3.3. Efficacité des itinéraires techniques sur les principales maladies de la vigne : Mildiou : En observant la fréquence de feuilles atteintes pour le mildiou au début véraison, on constate qu avec des doses de cuivre cumulées réduites, l efficacité peut être très variable. En effet, en-dessous de 7 kg de cuivre par hectare et par an, on peut rencontrer de à 6% des feuilles atteintes : avec des doses réduites de cuivre, la stratégie de renouvellement des applications devient primordiale pour assurer une efficacité optimale. Cependant, il faut relativiser ces résultats car l intensité de l attaque n a pas été enregistrée sur toutes les parcelles (intensité le plus souvent faible).(graph. :23) fréquence mildiou / feuilles en % Cuivre en kg/ha Graphique 23 :Influence de la quantité de cuivre sur la présence de mildiou sur feuilles, à la véraison Les mêmes constatations peuvent être faites sur feuille au moment de la récolte avec une augmentation de présence de mildiou plus caractérisée en.(graph. : 24) fréquence mildiou /feuilles en % Cu en kg/ha Graphique 24 : Influence de la quantité de cuivre sur la présence de mildiou sur feuilles, à la récolte Au moment de la récolte, on peut observer la présence généralisée de mildiou sur grappe sur 4 parcelles, ayant reçu moins de kg de cuivre par ha.(graph. : 2)
11 Fréquence mildiou/grappe en % Cu en kg/ha Graphique 2 : Influence de la quantité de cuivre sur la présence de mildiou sur grappes, à la récolte On n observe pas de corrélation nette entre la quantité de cuivre cumulée et le nombre de traitements. En effet, les exploitants utilisent des doses de cuivre par traitement très variables : par exemple, 2 à 1 traitements peuvent apporter une dose unique de 4 kg de cuivre par hectare.(graph. : 26) De plus, en, on n observe pas de variations du nombre des applications alors que la dose maximale de cuivre est réglementée à 8 kg/ha/an. nb traitements Cu en kg/ha Graphique 26 : Relation entre le nombre de traitements anti-mildiou et la quantité de cuivre Oïdium : De façon générale, l oïdium est peu présent dans les parcelles de l étude. Les stratégies de lutte utilisées par les différents exploitants sont efficaces, tout en précisant que la lutte est uniquement réalisée à partir de produits soufrés (soufre mouillable et poudrage). Cependant, pour 4 parcelles, on observe des fréquences de grappes touchées par l oïdium élevées (6 % ou plus) : ce sont des parcelles de cépages sensibles, Carignan, Chardonnay et Cinsault, qui ont reçu moins de kg de soufre réparti en à 8 interventions. (graph. : 27)
12 Fréquence oïdium/grappe en % Soufre en kg/ha Graphique 27 : Influence de la quantité de soufre sur la présence d oïdium sur grappes, à la récolte Par contre, la présence d oïdium sur feuilles est très faible, et n a pas d incidence directe sur l importance de l attaque sur grappe.(graph. : 28) Fréquence oïdium/feuille en % soufre en kg/ha Graphique 28 : Influence de la quantité de soufre sur la présence d oïdium sur feuilles, à la récolte Il n apparaît pas de relation très étroite entre le nombre de traitements et la quantité de soufre utilisé à l hectare (graph. : 29). C est en grande partie dû au type de soufre utilisé : la moyenne du nombre d intervention se situe entre et 6 applications, par contre certains vont privilégier le soufre mouillable et d autres vont utiliser préférentiellement du soufre poudre. Les quantités apportées sont donc très différentes, compte tenu que les utilisateurs de soufre mouillable ne font pas plus ou moins d applications que les autres. 1 Nb traitement Soufre en kg/ha Graphique 29 : Relation entre le nombre de traitements anti-oïdium et la quantité de soufre
13 Ravageurs : Vers de la grappe : La situation géographique des parcelles enquêtées est très différente par rapport à la pression des vers de la grappe, cochylis ou eudémis. La majorité des exploitations ne font aucun traitement contre les tordeuses, sans prendre de gros risques puisque la fréquence d attaque sur grappes est relativement faible. En ce qui concerne les vignerons intervenant contre les vers de la grappe, la majorité ne fait qu une intervention à l aide de Bacillus thurengiensis. Pour au moins une des parcelles enquêtées (Grenache dans le Nord Vaucluse), ce traitement unique semble insuffisant.(graph. : 3, 31) Fréquence grappes touchées en % Nb traitement insecticide Fréquence grappes touchées en % Nb traitement insecticide Graphique 3 : Influence du nombre d insecticides sur la présence de tordeuses, à la véraison Graphique 31 : Influence du nombre d insecticides sur la présence de tordeuses, à la récolte Cicadelle verte : Sur l ensemble de l étude, la présence de cicadelle verte n a jamais été en relation avec des dégâts sur feuille. Nous savions que dans cette étude, seul le Bacillus thurengiensis a été utilisé comme insecticide. Ce produit n a aucun effet sur les populations de cicadelles, ni en diminuant les populations ce qui est déjà connu, ni en favorisant cette population. (graph. : 32) Fréquence feuille avec cicadelle en % Nb traitement insecticide Graphique 32 : Influence du nombre d insecticides sur la présence de cicadelles vertes, à la véraison
14 Par contre, il est plus intéressant de montrer que le nombre de traitements soufrés n a pas d action mesurable dans notre étude sur les populations de cicadelle verte. (graph. : 33) Fréquence feuille avec cicadelle en % Nb traitement soufré Graphique 33 : Influence du soufre sur la présence de cicadelles vertes, à la véraison Acariens rouges et jaunes : Pendant l étude, les faibles populations d acariens observés n ont pas permis d observer la présence ou non de typhlodromes (acariens prédateurs). Ainsi, la faible présence d acariens rouges ou jaunes ne peut pas être directement reliée au nombre de traitements soufrés effectués, tout en supposant que le soufre ait pu jouer un rôle freinateur sur les populations d acariens. (graph. : 34, 3) fréquence acariens rouges en % Nb traitement soufré fréquence acariens jaunes en % Nb traitement soufré Graphique 34 : Influence du soufre sur les acariens rouges, à la véraison Graphique 3 : Influence du soufre sur les acariens jaunes, à la véraison Par contre, les observations effectuées confirment que les acariens rouges ou jaunes ne sont pas un réel problème en viticulture biologique, dans le sud de la France et dans une zone ou la lutte contre Scaphoïdeus n est pas obligatoire. 4. Conclusion : Cette étude a permis de révéler que les pratiques des viticulteurs biologiques peuvent être très différentes les unes des autres. A l intérieur du règlement européen 292/91 modifié qui régit la production en mode biologique, il existe une marge de manœuvre que les vignerons utilisent largement.
15 Il est intéressant de noter que la modification du règlement concernant les quantités de cuivre a bien été enregistrée et appliquée sur le terrain. Cependant on peut s étonner que face à des pressions de mildiou relativement modérées, les réactions des producteurs soient aussi différentes en terme de nombre d interventions et de quantité de cuivre utilisée. Mais il est toujours facile de faire un constat a posteriori, le producteur est toujours la personne qui décidera en derniers recours s il faut ou non intervenir, en fonction des informations qu il peut détenir et de son expérience. D autre part, l oïdium reste une maladie cryptogamique très présente qui nécessite d être appréhendée avec soins. Les résultats d efficacité des différents programmes de lutte semblent efficaces dans la majorité des cas mais les doses de soufre employées sont très variables. Des diminutions d intrants pourraient être réalisées sans que cela soit préjudiciable à la qualité de la récolte. Concernant les vers de la grappe, il ne ressort pas de l étude que ces ravageurs posent de graves problèmes. Une analyse multidimensionnelle ne nous a pas permis de dégager des tendances pouvant expliquer les résultats d efficacité globale en fonction des itinéraires culturaux utilisés par les vignerons.
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