Bilan d activités 2014

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1 Bilan d activités 2014 Plan de gestion

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5 Editorial Après 8 ans d existence, la réserve est désormais matérialisée sur le terrain par un bâtiment dédié, inauguré à Kerguelen en novembre Il s agit bien évidemment d un événement majeur dans la vie d une réserve naturelle comme celle des Terres australes : espace de travail pour les agents, cette «maison de la réserve» constitue également un lieu d accueil incontournable pour l ensemble des résidents «taafiens» et visiteurs de passage. A l instar des maisons des autres réserves naturelles de France, elle permettra d informer et de sensibiliser le plus grand nombre aux enjeux de conservation de la biodiversité sur le territoire et aux actions mises en œuvre en application du plan de gestion. Outre la création de la maison de la réserve, le baptême du Zodiac «le Commerson» marque également une étape importante dans la construction de l organe de gestion. Baptisé en hommage à Philibert de Commerson ( ), explorateur et naturaliste français qui a laissé son nom au dauphin éponyme, ce «navire» permet de renforcer les mesures de gestion. Il contribue plus particulièrement à la mise en œuvre des protocoles de biosécurité dans le Golfe du Morbihan, en facilitant le transport des gestionnaires et des scientifiques d une île à l autre. Avec l installation du «shelter biosécurité» et l acquisition du Zodiac «le Commerson», la 4ème année d exécution du premier plan de gestion de la réserve naturelle marque donc un tournant opérationnel décisif dans la lutte contre la contamination des îles par les espèces introduites. La maturité de l équipe gestionnaire de la réserve naturelle s est également traduite fin 2014 par la présentation, pour la première fois, d une candidature au programme horizontal LIFE financé par l UE. Intitulé «Albatross», ce projet vise à réduire les risques de contamination bactérienne des populations aviaires et plus particulièrement des albatros à bec jaune d Amsterdam et des grands albatros de Kerguelen. La réserve naturelle des Terres australes est par ailleurs engagée dans d autres programmes déjà validés par la commission européenne. C est notamment le cas du programme BEST, qui vise la mise en place de profils environnementaux à large échelle. Parmi les 7 «hubs» préalablement définis par ce programme, le hub polaire et sub-polaire a été confié à la Direction de la Conservation du Patrimoine Naturel des TAAF et rassemble quatre entités : le Groenland, St Pierre et Miquelon, les territoires britanniques Antarctiques et sub-antarctiques (Falklands, Georgie du Sud et îles Sandwich du Sud) et les Terres Australes et Antarctiques Françaises (Crozet, Kerguelen, Amsterdam, St Paul et Terre Adélie). Bien au-delà de l approche nationale, ce type de projet illustre pertinemment les enjeux de conservation majeurs associés à la réserve naturelle des Terres australes au niveau des politiques environnementales européennes. En 2015, la réserve naturelle entre dans la dernière année de mise en œuvre de son premier plan de gestion. En vue de faire aboutir un important travail engagé depuis 2011, l équipe gestionnaire soumettra sa candidature pour l inscription de la réserve naturelle des Terres australes à la liste verte UICN. L obtention de classement permettra de sanctionner l ensemble des efforts effectués par la collectivité des TAAF pour la gestion et la préservation de la biodiversité sur son territoire. A plus long terme, cette reconnaissance permettra à la France d envisager l inscription de cet espace protégé au Patrimoine Mondial de l Unesco. Cécile POZZO di BORGO Préfet, administrateur supérieur des Terres australes et antarctiques françaises Bilan d activités

6 Situation géographique et zones de protection de la réserve naturelle des Terres australes françaises Amsterdam Amsterdam et Saint-Paul Crozet Kerguelen DISTRICT D AMSTERDAM ET SAINT-PAUL Saint-Paul km DISTRICT DE CROZET Îlots des Apôtres Île aux Cochons Île des Pingouins Île de la Possession Île de l'est Les Nuageuses Îles Leygues DISTRICT DE KERGUELEN km km Île Clugny Île Saint-Lanne- Grammont 49 S Île Foch Île de l'ouest Côte ouest de la péninsule Rallier du Baty PORT AUX FRANÇAIS Zone de protection réglementée Sites réservés à la recherche Réserve naturelle marine scientifique et technique Zone de protection intégrale Accès soumis à autorisation du préfet Pêche interdite Mouillage réglementé Pêche réglementée Mouillage réglementé Interdit d'accès * L ensemble de la réserve est classé au titre de la convention Ramsar, ce qui atteste de la qualité et de l importance de ses zones humides. Bilan d activités

7 Sommaire 1. Editorial 5 2. Les instances de gestion Limitation de l impact de l homme Connaissance et conservation du patrimoine naturel terrestre Connaissances et conservation du patrimoine naturel marin Sensibilisation et communication Règlementation Budget et personnel 55 Bilan d activités

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9 De nouveaux moyens pour de nouveaux défis Le 20 novembre 2014, lors de l op/3, Madame le Préfet Pozzo Di Borgo, accompagnée de Cédric Marteau, Directeur de la réserve naturelle a procédé à l inauguration de la maison de la réserve et au baptême du Zodiac «le Commerson». Cette cérémonie organisée par Yves Plaquevent, chef de district, en présence de l équipe de la réserve naturelle et de l ensemble des hivernants et campagnards d été a été l occasion de rappeler l importance de la réserve naturelle pour la collectivité des TAAF. Le bateau a été baptisé Commerson en hommage à Philibert Commerson né le 18 novembre 1727, à Châtillon-les-Dombes et est décédé le 13 mars 1773 à l île Maurice. Explorateur et naturaliste français il accompagna Bougainville comme naturaliste dans son voyage autour du monde et collecta à travers le monde des milliers d espèces de plantes nouvelles, d insectes, de poissons et d oiseaux qui furent offerts au Jardin du roi. Son nom a été donné À un cratère du massif du Piton de la Fournaise, le «cratère Commerson» à La Réunion, À une avenue du jardin botanique de Pamplemousses À un oiseau : le petit-duc de Commerson À un petit cétacé, le dauphin de Commerson (Cephalorhynchus commersonii) Il est donné aujourd hui à ce navire de la Réserve Naturelle dédié à la Science, et à la protection de l environnement. Il fait écho au travail des agents de la réserve naturelle menée en partenariat avec les scientifiques de l Institut Polaire, notamment le CNRS de Chizé, depuis bientôt trois années. Les premiers résultats de ces travaux laissent supposer que la population de Dauphins de Commerson est une sous espèce endémique de Kerguelen. Seule population de cette espèce dans l Océan Indien, elle possède une forte valeur patrimoniale (cf article p36 ). Comme le prévoit la tradition Mme le Préfet a procédé au baptême du navire. Discours d inauguration de la maison de la réserve. Mme le Préfet entouré d Y.Plaquevent, chef de district (à droite) et de Cédric Marteau, directeur de la réserve (à gauche). Equipe de la réserve naturelle de Kerguelen lors de l inauguration de la maison de la réserve. Bilan d activités

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11 Les instances de gestion Bilan d activités

12 Comme toutes les réserves naturelles, la réserve naturelle des Terres australes françaises est dotée d un comité consultatif (conseil de gestion) et d un conseil scientifique. Du fait de la spécificité des TAAF, ces rôles sont respectivement confiés au Conseil consultatif des TAAF et au Comité à l environnement polaire (CEP). Ces instances se réunissent chaque année pour donner leur avis sur le fonctionnement et les orientations de la réserve naturelle mises en place par le gestionnaire. Le comité consultatif Le comité consultatif s est réuni le 6 février 2014 dans la salle Jean Dorst du Muséum National d Histoire Naturelle de Paris sous la présidence de M. Jean-Pierre Charpentier. Le comité s est réuni pour émettre un avis sur les exercices 2012 et 2013 du plan de gestion quinquennal , adopté en Normalement, le comité consultatif effectue cet examen au début de chaque année mais le renouvellement tardif par arrêté ministériel des membres du Comité consultatif n avait pas permis de le réaliser l an passé pour l exercice Pour aboutir à cet avis, les membres ont successivement examinés le bilan de la gestion des deux exercices puis les indicateurs quantitatifs qui servent à apprécier l avancement de la gestion au regard du contenu du plan quinquennal. L examen des diagrammes d évolution montre que 99% de ces actions sont entamées : 46% d entre elles ont dépassé un taux de réalisation de 80% et 22% sont à plus de 50%. Il s agit principalement des actions de connaissance du patrimoine naturel terrestre, du programme de biosécurité, de la réalisation des études préliminaires nécessaires aux futures actions de gestion et de la mise en place du plan national d actions en faveur de l albatros d Amsterdam. Le comité a constaté cependant que 19% des actions ne décollent pas et doivent être renforcées afin de tenir les engagements du plan quinquennal. Le retard pris dans ces actions est essentiellement lié à leur financement, qui ne permet pas d embaucher le personnel nécessaire. Ces actions en retard concernent la gestion des activités anthropiques historiques (retrait des déchets, amélioration de l assainissement ) mais également la mise en œuvre des projets liées à la réserve naturelle marine. La représentante du ministère chargé de l écologie a souligné officiellement le caractère sérieux de la mise en œuvre et du suivi du plan de gestion et a relevé que l état d avancement des mesures prioritaires était très satisfaisant. Le comité a donc adopté à l unanimité un avis «très satisfaisant» concernant l exécution de la 2 ème et 3 ème année du plan de gestion. Il a noté que malgré la croissance des effectifs de l équipe dédiée à la gestion de la réserve, il n était pas encore possible de répondre totalement aux objectifs du plan de gestion. Après avoir souligné l importance du maintien des moyens financiers significatifs du ministère chargé de l écologie, le conseil a préconisé le recours au mécénat pour compléter les apports financiers de l Etat, tout en pointant du doigt la difficulté liée au statut différent de celui d une fondation, qui, ne permettant pas aux donateurs de bénéficier d exonérations fiscales, freine ce genre de mobilisation. Cet avis rendu en fin de séance a ensuite été transmis aux ministres chargés de l outre-mer et de l écologie. Le conseil scientifique Le conseil scientifique s est réuni sous la présidence d H. Weimerskirch en juin puis en octobre 2014 à l antenne parisienne des TAAF. Une large réflexion a été engagée concernant les différents types de classement actuellement en vigueur dans la réserve naturelle. En effet, les îles subantarctiques sont aujourd hui protégées par trois types de classement différents : - Le statut de réserve naturelle nationale qui couvre l ensemble de la surface terrestre (en vert sur les cartes en page 6) des archipels Crozet, Kerguelen, Amsterdam et Saint- Paul et une partie des eaux territoriales (12MN) (en bleu sur les cartes). - Le statut de réserve naturelle nationale en protection intégrale (en rouge sur les cartes), - Les sites protégés classés par arrêté du Préfet, administrateur supérieur (en orange sur les cartes). Ces sites sont classés au titre des programmes scientifiques et techniques depuis Dans le cadre de la gestion de la réserve, le gestionnaire souhaite définir des règles d accès pour chaque type de protection et identifier si un renforcement du degré de protection est nécessaire dans les zones classées «uniquement» en réserve naturelle. Il a également souhaité consulter les membres du Conseil scientifique sur le périmètre actuel de la réserve marine et sur la pertinence de fixer des règles précises dans ces zones. En étroite relation avec le conseil scientifique et la direction de l Institut polaire Paul Emile Victor (IPEV) (invités permanents : Y.Frenot et P.Morin), les différentes réflexions sont en cours d analyse et devraient donner lieu dès l an prochain au classement de nouveaux sites et à la mise en place de nouvelles procédures de demande d accès. Concernant le risque de diffusion des épizooties (Kerguelen et Amsterdam), le gestionnaire a présenté aux membres l état des connaissances et proposer la mise en place immédiate d un renforcement des mesures de biosécurité sur les sites de Pointe Morne (Kerguelen) et d Entrecasteaux (Amsterdam). Les membres ont validés ces mesures de précaution qui ont été mis en œuvre dès le début de la campagne d été. Bilan d activités

13 «Lors du comité consultatif de la réserve, les membres ont été invités par Pascale Joannot, déléguée à l outre-mer, à visiter des collections du Muséum National d Histoire Naturelle - MNHN, Février 2014» Bilan d activités

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15 Limitation de l impact de l homme Bilan d activités

16 Préservation des sentiers Sur Crozet et Amsterdam, certains tronçons de sentiers traversent des milieux sensibles (présence de mousses, sols très humides ) qui peuvent être fragilisés et dégradés par le passage répété des personnes se rendant sur leur point d étude. Pour protéger ces zones, des caillebotis en bois sont installés afin d éviter le piétinement et l élargissement des sentiers. Pour certaines zones spécifiques où la pose de caillebotis n est pas envisageable, un aménagement à l aide de pierres peut être mis en place. C est par exemple le cas d une portion du sentier menant à la Baie Américaine (Crozet). Sur Crozet, plus de 250 caillebotis ont été installés en 2014 complétant ainsi les portions sensibles déjà équipées lors des missions précédentes. Les caillebotis étant installés dans des secteurs parfois très humides, ils sont en permanence gorgés d eau et deviennent de ce fait très glissants. Dans ce contexte, il a été décidé de sécuriser ces équipements en le recouvrant de grillage préalablement découpé en bande sur la base. Ce chantier de sécurisation des caillebotis a été mené en priorité sur les sites les plus de dangereux et doit être poursuivi sur les secteurs présentant un risque moindre. Après l installation des quelques fardeaux restant à déployersur site, les aménagements prévus par le plan de gestion auront été entièrement finalisés. Il n est ainsi pas prévu de poursuivre ces opérations sur Crozet dans un futur proche. Les installations programmées sur Amsterdam pendant les opérations portuaires d août, novembre et décembre 2014 (OP2, 3 et 4) n ont quant à elle pas pu être finalisées en raison des conditions météorologiques. Portion de sentier équipée de caillebotis au Lac sans nom, Crozet. Installation de dispositifs antidérapants sur une section de caillebotis, Crozet. Réaménagement de la Baie du Marin Initiée en 2012 en concertation étroite avec l IPEV, cette opération visant à réduire l emprise au sol des activités humaines dans la Baie du Marin à Crozet est aujourd hui achevée. Le positionnement par les services techniques d une palissade en bois adaptée aux besoins des suivis scientifiques entre la manchotière et les infrastructures et se prolongeant le long des cuves de rétention du port pétrolier aura été l une des dernières actions menées. Afin de faciliter les opérations de suivis scientifiques, plusieurs aménagements tels que des fenêtres d observation dans les palissades ou encore des portes amovibles ont été intégrés. Pour clore le chantier et ouvrir la zone centrale, le mur en béton qui fermait l accès a été démantelé, rendant ainsi un espace conséquent aux manchots royaux avant la nouvelle saison de reproduction. Quelques éléments de maçonnerie ont été conservés pour y installer des antennes et ainsi permettre aux programmes scientifiques de suivre la recolonisation éventuelle de la zone (système d identification électronique ANTAVIA). La surface occupée par l homme ainsi réduite et réhabilitée devrait permettre la réappropriation du site par les oiseaux, sans toutefois impacter les activités scientifiques développées en Baie du Marin. Bilan d activités

17 Le site avant réaménagement. Surface rendue aux manchots Renforcement des mesures de biosécurité sur Kerguelen En 2014, de nouvelles mesures de biosécurité ont été mises en place sur Kerguelen afin de freiner la dispersion des espèces exotiques végétales et animales au sein de l archipel. Sur la base des données d inventaires (collaboration avec le programme 136 de l IPEV) les îles du Golfe du Morbihan ont été classées en fonction de leur potentiel de contamination puis un schéma de circulation des personnes et des biens au départ de la base et entre les îles a été défini. Ce travail réalisé par Samuel Colin, stagiaire Agro Paris Tech ENGREF 2014 a permis dès le mois d août 2014 (OP2), de «bio sécuriser» l ensemble des déplacements dans le Golfe du Morbihan. Au-delà de la «décontamination» de l ensemble des personnes en partance de la base de Port-aux-Français, tout transit direct d une île fortement colonisée par les espèces végétales introduites vers une île peu impactée impose un retour sur base et un passage dans le sas de biosécurité. De même, le retour vers la base depuis une île présentant des espèces exotiques inexistantes à Port-aux-Français nécessite un passage au local de biosécurité. Afin de réaliser ce protocole dans les meilleures conditions, un sas de biosécurité de 36m² entièrement dédié et équipé a été installé sur le quai de Kerguelen. Rassemblant dans un seul module des espaces de nettoyage à sec, humide et de stockage avant embarquement, ce sas est opérationnel depuis août 2014 (OP2). Le nouveau Zodiac de la réserve. Le SAS biosécurité installé à la flottille de Port-aux-Français. Dans le but de faciliter les opérations et de familiariser les usagers à ces nouveaux protocoles, la réserve naturelle a recruté un agent sur toute la durée de la campagne d été. De plus, l acquisition par la réserve naturelle d un zodiac, opérationnel depuis novembre 2014, permet des retours plus rapides sur base et évite ainsi aux différents personnes concernées (scientifiques, logisticiens, agents de la réserve ) de ne pas être pénaliser par la décontamination exigée pour le passage entre les îles. Bilan d activités

18 Si prévu par les dérogations du protocole BioséQuoi? Le protocole de déplacements dans le golfe : Pourquoi, Comment? Enjeux de biosécurité dans les TAAF Le problème : les sites ont des niveaux de contamination différents. La base est le site le plus contaminé de tout le district. Un rapport de 2005 publié par les Nations Unis, présente les invasions biologiques comme la deuxième cause d extinction des espèces au niveau mondial. Les milieux insulaires sont beaucoup plus vulnérables aux espèces exotiques envahissantes (EEE) que les continents. Un long isolement évolutif, une faible superficie, de forts taux d endémisme et l absence de certains groupes biologiques constituent les principaux facteurs responsables de cette vulnérabilité aux introductions d espèces. Lorsque l Homme est arrivé en milieu insulaire avec son cortège de nouvelles espèces, l impact sur la flore et la faune autochtones a souvent été considérable. Les espèces exotiques sont souvent plus compétitives et ont des stratégies de conquête plus agressives qu elles développent aux dépens des espèces indigènes alors soumises à un risque d extinction. Les risques de dissémination L inventaire des espèces introduites révèle que les différents sites du golfe ont été plus ou moins contaminés au cours de l histoire. Sans surprise, et malheureusement pour la biosécurité, la base est le site le plus contaminé de tout le district. Ainsi, passer de site en site, tel qu on le faisait jusqu en 2014 présentait un risque de dissémination des espèces, et exposait des sites, jusqu alors préservés, à des invasions biologiques. Pour élaborer ce protocole la RN s est posée la question suivante : Pour chaque transfert d un site «A» vers un site «B» y-a-t-il un risque de dissémination? En d autres termes : Y-a-t-il des espèces présentes sur A qui ne soient pas introduites sur B? Dans l exemple ci-contre : je ne peux pas aller de Mayès à PJDA puisque 2 espèces sont présentes sur Mayès et absentes de PJDA. Et inversement, je ne peux aller de PJDA à Mayès. De même, en partant de la base, sur les 55 espèces introduites qu elle accueille, 23 sont encore absentes de Longue. Et au retour, 8 espèces des 40 présentes sur Longue sont absentes de la base. Tous ces transferts sans passer par le SAS présenteraient un risque pour la biosécurité. Des équipements et un protocole Afin de maintenir les activités dans le golfe et de les concilier avec les objectifs de prévention des introductions et de disséminations d espèces introduites du plan de gestion. La RN des TAF a équipé la base d un SAS biosécurité (le shelter bleu sur le port) et d un renfort nautique (le zodiac) pour compenser les temps de passages au SAS et les transferts rendus nécessaires par le protocole. Le principe général du protocole est simple : il faut passer par le SAS avant de quitter la base et rentrer directement sur base en quittant un site. BASE BASE SAS SITE A 1 ère dérogation : les transferts possibles Par chance, certains croisements de population végétale entre deux sites permettent le transfert entre les deux sans risque de nouvelles disséminations. Dans l exemple ci-contre, aller de Mayès à Longue ne présente pas de risque pour Longue. C est pourquoi le protocole prévoit des dérogations au principe général pour ne pas pénaliser les activités sur sites. 2 ème dérogation : la biosécurité retour Dans d autres cas, des sites ont des espèces qui par chance ne sont pas ou ne sont plus sur la base. Ainsi, pour ne pas aggraver la contamination de la base en revenant de ces sites, le protocole prévoit de repasser par le SAS au retour. SAS BASE BASE SITE A SAS Fonctionnement et évolution SITE B SITE C BASE SAS BASE SITE A Le protocole a été spécialement conçu pour réduire au maximum l impact sur vos activités tout en assurant un niveau de protection optimal pour les écosystèmes de l archipel. Il est amené à évoluer sur la base de vos propositions et remarques ainsi que sur la base de l évolution de la répartition des espèces introduites. Si vous avez d autres questions sur le protocole n hésitez pas! Les agents de la RN. Biosécurité Protocole s appliquant aux déplacements avec le zodiac ou l Aventure II dans le golfe du Morbihan Principes généraux 1. Avant TOUT déplacement, TOUTES les affaires destinées à embarquer doivent passer au SAS biosécurité de PAF (voir protocole SAS). 2. Les transferts doivent se faire de PAF vers un site et des sites directement vers PAF. Ainsi, les transferts de sites à sites ne sont pas autorisés. 3. Deux types de sites dérogent à ces principes généraux selon les modalités ci-contre. Carte des cas particuliers Cartes des transferts possibles sans repasser par le SAS Biosécurité Enjeux de biosécurité dans le golfe L ensemble des sites accessibles par voie navigable dans le golfe présente des niveaux de contamination en espèces végétales introduites très différents. La cartographie des espèces végétales introduites a permis de révéler que : - la totalité des transferts de la base (PAF) vers les sites présentent un risque de contamination ; - 71% des transferts de sites en sites présentent un risque de contamination ; - un quart des transferts des sites (Ile Longue, Haute ) vers la base présentent un risque de contamination. Afin d éviter toutes nouvelles contaminations lors des «manips» le protocole de biosécurité doit être scrupuleusement appliqué. Cas de la biosécurité retour Australia, Château, Haute, Longue, Moules, PJDA et Saint-Malo. Ces 7 sites abritent des espèces introduites qui sont absentes de la base. Afin d éviter toutes nouvelles introductions, le personnel devra appliquer le protocole «biosécurité» en passant par le SAS «décontamination» lors de son retour de manip. Cas des transferts possibles Certains sites (moins contaminés que les autres), permettent des transferts sans risques de contamination. C est le cas lorsque la totalité des espèces introduites sur le site d origine est déjà présente sur le site de destination. Dans ce cas, le transfert est autorisé sans passage par le SAS biosécurité de la base. Ainsi : Depuis on peut aller à Australia, Cochons, Moules, Blakeney, Briggs, Château, Greak, Guillou, Haute, Heugh, Longue, Mayes, Armor Pender, Verte, Phonolite, P12, PJDA, Saint-Malo Iles aux cochons Australia, Moules, Blakeney, Briggs, Château, Haute, Longue, Mayes, Pender, Ile Guillou Australia, Cochons, Moules, Blakeney, Briggs, Château, Haute, Longue, Mayes, Pender, Verte, PJDA Iles Mayes Moules, Château, Haute, Longue Phonolite Moules, Château, Haute, Heugh, Longue, Mayes, PJDA, Saint-Malo Ile verte Australia, Cochons, Moules, Blakeney, Briggs, Château, Guillou, Haute, Longue, Mayes, Pender, PJDA Ainsi, on peut par exemple, faire les transferts PAF > Armor > Guillou > Cochons > Mayes>PAF. Gestion du bord A chaque passage par la base, le bord (du Chaland ou du Zodiac) doit être nettoyé car le matériel et/ou les personnes revenant des sites ont pu contaminer le bateau, support de tous les transferts. (Voir protocole Biosécurité du bord). Gestion des transferts Les règles de transferts de ce protocole s appliquent aux personnes et matériels transférés (touques, sacs ) et non au parcours du bateau en lui-même. Le bateau peut donc, par exemple, récupérer 2 personnes à Longue puis déposer 2 personnes à Mayes, mais une vigilance sur la biosécurité à bord devra être observée (affaires en contact, échange de matériel, piétinement ) pour ne pas risquer de transférer des propagules de Longue à Mayes. Merci à tous pour l application de ces mesures de protection! Bonne Manip! Documents pédagogiques accompagnants les nouvelles mesures de biosécurité. Réorganisation des éclairages des bases La réserve naturelle travaille depuis plusieurs années sur le problème de pollution lumineuse sur les bases de Crozet et de Kerguelen. En effet, les sources de lumières attirent et désorientent les oiseaux marins durant la nuit, particulièrement les jeunes oiseaux lors de leurs premiers vols. Une fois «échoués» à terre, ils sont souvent la proie des skuas ou des chats (sur Kerguelen). Dès 2010, une réflexion en concertation avec les services techniques a donc été menée afin d adapter l éclairage des bases. L engagement des services techniques dans cette action a d ores et déjà permis de réduire de 60% le nombre de luminaires sur les trois districts. Outre la diminution du nombre d unités d éclairage sur les bases de Crozet et Kerguelen, la priorité a également été mise sur l installation de systèmes lumineux moins puissants et surtout mieux orientés. Les éclairages vers le haut et les globes seront modifiés par des systèmes de visières ou d occultation des parties de faisceaux non orientées vers les cheminements. La généralisation des minuteurs et des détecteurs de mouvements devrait également permettre un usage plus économe et adapté. Les derniers travaux ont été amorcés et devraient permettre d aboutir avant la fin de l été austral à une situation plus favorable tant du point de vue de la diminution de l impact sur l avifaune que de l économie d énergie. Eclairages de Port-aux Français avant la réorganisation. Modification des éclairages de Port-aux-Français. Bilan d activités

19 «Décontamination avant débarquement sur la réserve naturelle Marion Dufresne, Décembre 2014» Bilan d activités

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21 Connaissance et conservation du patrimoine naturel terrestre Bilan d activités

22 Inventaires et observatoires des habitats Kerguelen La campagne d été a permis de poursuivre la mise en place des observatoires sur l archipel de Kerguelen. Ces observatoires ont pour objectif de suivre l évolution des communautés végétales (Observatoire des habitats) face aux changements climatiques, à l introduction d espèces et à la fréquentation humaine. Ils permettront aussi d évaluer les dynamiques de dispersion des espèces exogènes (Observatoire des spermaphytes introduits) et d approfondir les connaissances sur l état des populations des espèces endémiques (Observatoire des espèces végétales autochtones : Pringlea antiscorbutica & Lyallia kerguelensis). En raison de la grande superficie de l archipel, 22 sites ont fait l objet de la mise en place d observatoires sur l ensemble du territoire, 9 sur la campagne d été et 13 en Campagne d été SITES Observatoire habitats Observatoire espèces introduites Observatoire Pringlea antiscorbutica Observatoire Lyallia kerguelensis Port Perrier X X Anse Ring X X X Armor X X Port Douzième X X X Île Haute X X X X Île Mayes X X X X Val Travers X X Cap Noir X X X Morne X Estacade X Ratmanoff X Cap Cotter X Cataracte X TOTAL L Observatoire des spermaphytes «espèces végétales» introduites a pour objectif de connaître le nombre d espèces introduites sur chaque site, d estimer leur degré invasif et d identifier à terme des sites à risque afin de renforcer les mesures de biosécurité. A travers l installation de cet observatoire, l objectif est aussi de vérifier que les mesures de biosécurité mises en place depuis 2010 fonctionnent. Lors de cette campagne d été, les zones d habitations et de débarquement du matériel de 14 sites ont été prospectées. L Observatoire des espèces végétales autochtones consiste à suivre l évolution de 50 individus de deux espèces autochtones : le chou de Kerguelen (Pringlea antiscorbutica) et le lyallia (Lyallia kerguelensis). Plusieurs paramètres de croissance (diamètre, hauteur) et de reproduction (stade phénologique, nombre de germination) sont relevés sur chaque individu afin d évaluer leur état général. Ces suivis permettront de mieux appréhender l état des populations de ces deux espèces patrimoniales. Pendant la campagne d été 2013/2014, 5 observatoires ont été installés pour le chou de Kerguelen et 2 pour Lyallia kerguelensis. Nombre & type d observatoire mis en place sur les sites prospectés à la campagne d été 2013/3014. L observatoire des habitats consiste en l installation de placettes de suivi permanentes de 10 mètres de côté au sein desquelles sont réalisés différents relevés écologiques (caractéristique du milieu, composition des communautés végétales) permettant la description des habitats. Cette année, l observatoire des habitats a été mis en place sur 8 sites et permis la description de 14 habitats. Nombre de sites concernés pour chaque habitat Nbr de placettes installées sur l Île Mayes Nbr de placettes installées sur l Île Haute Nbr de placettes installées sur Armor Nbr de placettes installées sur l Anse Ring Nbr de placettes installées à Port Perrier Nbr de placettes installées à Cap Noir Nbr de placettes installées à Val Travers Nbr de placettes installées à P12 Communauté à Azorella selago et Dicranoloma robusta Communauté à Azorella selago Communauté à Azorella selago, Pringlea ansticorbutica et Acaena magellanica Communauté à Pringlea antiscorbutica et Acaena magellanica Communauté à Poa cookii 1 3 Communauté à Blechnum penna-marina Communauté à Leptinella plumosa Zone humide à Bryophytes Zone humide à Agrostis magellanica Communauté à Acaena magellanica Communauté à Festuca contracta Fell-field Communauté à espèces introduites Habitats dégradés Bilan du nombre d habitats et du nombre de placettes installées par habitat sur les différents sites visités lors de la campagne d été 2013/2014. Bilan d activités

23 Amsterdam Mis en place en 1989 suite à l abattage d une partie du troupeau de bovins, les suivis de la flore et des habitats terrestres ont été réalisés par le programme IPEV 136-Ecobio jusqu en 2001 et 2007 sur certains sites. L objectif était alors de comparer la reprise de la végétation sur les zones sans bovins, au sud de l ancienne clôture longeant la coulée Heurtin, par rapport à celles qui subissaient encore une pression de pâturage au nord. L ensemble des bovins ayant été éradiqués en 2010, la réserve a remis en place ces suivis. Ce sont désormais six sites permanents qui sont inventoriées de part et d autre de l ancienne clôture, quatre fois par an. A terme le traitement des données devrait permettre de suivre l évolution de ces zones et d évaluer la résilience de ces écosystèmes anciennement perturbés. Localisation des sites d études pour les lignes permanentes. Inventaire des espèces végétales introduites Kerguelen L objectif de la campagne d été 2013/2014 consistait à réaliser un inventaire exhaustif des espèces végétales introduites (embranchement des spermaphytes) sur la base de Port-aux-Français. Le dernier inventaire des plantes introduites à Kerguelen a été réalisé entre 1996 et 2000 par le programme 136-Ecobio (Y. Frenot et al., 2001). Il était donc nécessaire d actualiser l état des lieux des spermaphytes allochtones sur la base afin de suivre l évolution des introductions. Ce travail permettra également d évaluer l efficacité des mesures de biosécurité mises en place depuis Afin que l inventaire soit le plus exhaustif possible, les prospections ont été réalisées en suivant un quadrillage systématique des sites étudiés (maille de 100 m x 100 m). La réalisation de cet inventaire a permis de dénombrer 41 espèces introduites dont certaines n avaient encore jamais été contactées. Parmi les taxons nouvellement recensés, six étaient déjà présents sur d autres secteurs de l archipel de Kerguelen et quatre n avaient pas encore été observés dans l archipel, tel que Sonchus asper qui était, jusqu à maintenant, uniquement répertorié à Crozet. Ces observations démontrent l importance des mesures de biosécurité intra et inter district et permettront d évaluer les nouvelles actions mises en place (local de biosécurité au point d embarquement, protocole de transfert/trajet du chaland). A noter : la période de réalisation des inventaires aura également été l occasion de conduire l éradication complète d une espèce exotique envahissante présente : Sonchus asper. D autres opérations d éradications seront à prévoir plus ou moins rapidement notamment en fonction de la taille des populations (individus isolés ou large patch), de la capacité de dispersion des espèces, de la configuration du site et de la méthodologie à employer. de mieux connaitre la répartition des espèces végétales introduites, améliorant ainsi la priorisation des actions de lutte. Dans le cadre de cette étude, cinq nouvelles espèces végétales introduites ont été recensées en Quatre d entre elles, Galium aparine, Parietaria judaica, Silene gallica et Tetragonia tetragonioides étaient présentes sur base, montrant une fois encore l importance des mesures de biosécurité dans la prévention de nouvelles introductions. La détection rapide de ces espèces et la faible surface qu elles occupaient ont permis leur éradication par arrachage manuel. Un suivi sera réalisé en 2015 afin de contrôler la présence d éventuelles repousses et le cas échéant, procéder à leur suppression. La cinquième espèce, Calystegia sepium, déjà recensée à Saint-Paul a été trouvée sur le Versant des Taureaux Sauvages. Aucune opération de lutte n a été engagée contre cette espèce en 2014 en raison de la taille importante de la station, de son isolement et de la biologie de l espèce (le moindre fragment végétatif étant capable de donner un nouvel individu). Amsterdam Afin de compléter l inventaire réalisé en 2013 sur la base Martin-de-Viviès, un protocole «Atlas» sur l ensemble de l île a été mis en place en novembre A terme, il permettra Nouvelle espèce introduite recensées sur Amsterdam : Silene gallica. Bilan d activités

24 Lutte contre les espèces végétales introduites Hiérarchisation et protocoles de lutte Les derniers recensements réalisés font état de plus de 200 espèces de spermaphytes introduites sur les trois districts. Afin d optimiser la lutte contre ces espèces, une étude a été menée en 2014 au siège des TAAF dans le cadre d un stage de Master II (A. Rhumeur). Ce travail a permis de classer les espèces introduites par ordre de priorité d action, et de rédiger des fiches bibliographiques et des protocoles de lutte afin d encadrer au mieux les campagnes d éradication. Lutte contre Agave americana à Amsterdam Deux méthodes de lutte ont été testées en 2013 : l arrachage des individus sur les sites accessibles en tracteur et la coupe des feuilles et des mâts dans les zones éloignées des sentiers. Le suivi réalisé en 2014 a montré que le taux de repousse est de 48,6% dans les stations traitées avec la méthode de coupe contre 7,5% pour l arrachage. Afin d optimiser la lutte, il a donc été décidé d arracher manuellement l ensemble des pieds encore présents, y compris dans les stations difficiles d accès. En 2014, un total de 153 individus a déjà été arraché et le suivi de ces parcelles se poursuivra en 2015 avec l espoir d éradiquer définitivement cette espèce de l île. Suivi de l éradication de Prunella vulgaris sur les îles Haute et Longue (Kerguelen) En 2012, des arrachages manuels ont été réalisés sur deux populations de Prunella vulgaris localisées sur l île Haute et sur l île Longue. Lors d un passage sur l île Haute en 2013, les agents de la réserve ont pu constater que l élimination n avait pas été efficace. Il est donc apparu nécessaire de visiter à nouveau les zones traitées en 2012 sur l île Longue afin d évaluer l évolution de la colonisation et de limiter son expansion. Les opérations d éradication ont ainsi été renouvelées sur les deux îles en Les stations concernées feront l objet d un suivi annuel afin de garantir la réussite de ces actions. Il faut néanmoins noter que 6 nouvelles stations ont été découvertes sur Ile Longue et n ont pas pu faire l objet d actions de lutte faute de moyens. L élimination de ces patchs est programmée dès Mission réalisée sur l île Saint-Paul Lors de la rotation du Marion Dufresne en mars 2014 (OP1), quatre agents de la réserve naturelle ont réalisé une mission de deux jours et demi sur l île Saint-Paul. Prospection botanique sur Saint-Paul. L objectif principal de cette mission était d évaluer et de compléter les actions réalisées sur les espèces végétales introduites les années précédentes (éradication, prospection et observations ponctuelles). Station d agaves avant et après une opération d arrachage, sur la première photo, on constate que les individus traités par la méthode de coupe en 2013 sont toujours verts. Sur le terrain, cet objectif s est décliné suivant trois axes : 1. Suivi d éradications réalisées en , 2012 et 2013 sur trois espèces ; Bilan d activités

25 2. Identification de deux espèces par prélèvement et mise en herbier ; 3. Prospection des espèces végétales introduites (quadrillage avec des mailles de 100 m x 100 m et observations ponctuelles). Sur les trois espèces éradiquées par arrachage les années précédentes, une espèce, Leontodon taraxacoides, était encore présente avec un effectif et une répartition plus importante ce qui tend à montrer que cette population devient envahissante. L espèce a été éradiquée une nouvelle fois mais il sera nécessaire en vue des prochaines actions, de réévaluer les méthodes de lutte. Une seule espèce, de la famille des Apiacées, a pu être collectée et mise en herbier. La seconde, Gladiolus sp, n a pas été retrouvée. Les prospections et les observations ponctuelles ont quant à elles permis de confirmer le caractère envahissant de trois espèces : Holcus lanatus, Sonchus oleraceus et Cirsium vulgare. Echantillon de mousse. Inventaire des Bryophytes Dans les australes, malgré une faible diversité floristique, d importantes lacunes persistent dans l identification des bryophytes. Or, la réalisation d un inventaire complet des mousses apparaît essentielle pour préciser la typologie des habitats naturels, ce groupe taxonomique prenant une part importante dans les associations végétales présentes sur les îles. Au cours de l hiver austral 2014, un document de synthèse d aide à l identification des Bryophytes, une photothèque ainsi qu une collection de référence ont été réalisés par un agent de la réserve. L identification nécessite à chaque fois une observation approfondie à la loupe binoculaire. Inventaire et observatoires des oiseaux Plusieurs espèces d oiseaux de la réserve naturelle sont classées «en danger» ou «vulnérable» par l UICN. Dans certains cas elles sont endémiques aux îles australes, dans d autre les effectifs qui s y reproduisent représentent plus de la moitié de la population mondiale. La responsabilité de la réserve naturelle pour la conservation de ces espèces est donc forte et le suivi de ces populations tant en terme de taille que de variations interannuelles des paramètres démographiques est crucial pour mieux comprendre ces dynamiques. C est dans ce but que des observatoires à long terme ont été mis en place par l équipe de la réserve naturelle en collaboration étroite avec le programme 109 de l Ipev. Pour cette quatrième année du plan de gestion, les efforts de prospection et de suivi à long terme se sont concentrés sur l archipel de Kerguelen où les sites sont les plus accessibles. Les îles Crozet, Saint-Paul et Amsterdam, n ont pas fait l objet d études particulières en Observatoires à long terme Si la mise en place sur le terrain des différents protocoles a demandé des ajustements au cours des premières années, les observatoires «oiseaux» sur Kerguelen sont aujourd hui opérationnels pour neuf espèces. Depuis l installation en 2011/2012 de la colonie d étude démographique de pétrel à menton blanc Procellaria aequinoctialis sur l île Haute, 293 adultes ont été équipés d une bague métal du MNHN. Les 200 terriers que compte la colonie sont contrôlés tous les ans. Les numéros de bague sont collectés afin d identifier les individus qui s y reproduisent et le suivi de chaque couple permet d estimer le succès de reproduction de la colonie. Bilan d activités

26 Espèces Sites Mise en place Type de suivi Résultat pour l'année 2014 Manchot papou Pygoscelis papua Golfe du Morbihan 7 colonies 2012 dénombrement nombre de couples reproducteurs et de poussins à l'envol nids occupés avec adulte : 995 poussins à l'envol : 491 Pétrel noir Pterodroma macroptera Ile Haute 100 terriers marqués 2013 suivi démographique simplifié nombre de couples reproducteurs et succès de reproduction pas de nombe de couple reproducteur cette année poussins à l'envol : 36 Pétrel de Kerguelen Lugensa brevirostris Pétrel à menton blanc Procellaria aequinoctialis Ile Haute 100 terriers marqués Ile Haute 200 terriers marqués Cormoran de Kerguelen Ile Haute Phalacrocorax atriceps melanogenis toutes les colonies / /2014 suivi démographique simplifié nombre de couples reproducteurs et succès de reproduction suivi démographique et baguage nombre de couples reproducteurs, succès de reproduction, taux de survie, age de recrutement, fréquence de reproduction... dénombrement nombre de couples reproducteurs et de poussins à l'envol succès reproducteur : 58,75% succès reproducteur : 63,16 % nids occupés avec adulte : 255 pas de comptage des poussins à l'envol cette année Canard d'eaton de Kerguelen Anas eatoni eatoni Péninsule Courbet Est Transect 2011 échantillonnage par distance de détection (distance sampling) nombre d'individus 15 transects 257 km parcourus 3230 canards détectés (min: 1; max: 1161) Sterne de Kerguelen Sterna virgata Ile Haute toutes les colonies 2012/2013 dénombrement nombre de couples reproducteurs et de poussins ayant éclos nids occupés avec adulte : 73 possins observés : 41 Sterne Antarctique Sterna vittata Ile Haute toutes les colonies 2012/2013 dénombrement nombre de couples reproducteurs et de poussins ayant éclos nids occupés avec adulte : 18 pas de comptage des poussins cette année Goéland dominicain Larus dominicanus Pointe Morne (3 colonies) Base (2 colonies) 2006/2007* dénombrement nombre de nids et nombre d'œufs par nid Pointe Morne : 113 nids et 52 oeufs Base : 27 nids 263 œufs * suivi précédement réalisé par le programme 109 de l'ipev et repris par la réserve en 2013/2014 Liste des espèces suivies sur Kerguelen par la réserve naturelle et résultats bruts pour l année Lors de la saison de reproduction 2013/2014, 23 pétrels à menton blanc ont fréquenté le site et 152 œufs ont été pondus. Le succès de reproduction (élevage d un poussin jusqu à son terme) à la fin de la saison était de 63 %. En mai 2014, un des oiseaux bagués, reproducteur dans la colonie en novembre 2013, a été retrouvé mort sur un palangrier au large de la Namibie. Si les captures accidentelles par les pêcheries évoluant dans la zone économique exclusive (ZEE) des TAAF sont quasi nulles, des impacts notables sont encore à craindre au-delà de la ZEE française, comme l illustre cet exemple. Dénombrement des colonies de pétrels hypogés Les populations de petits pétrels (pétrel plongeur sp. Pelecanoides sp., prion sp. Pachyptila sp. et pétrel bleu Halobaena caerulea), qui représentent plusieurs millions de couples sur Kerguelen, ont fortement diminué depuis l introduction du chat et son expansion sur la grande terre. Les îles libres de mammifères introduits sont alors devenues des zones refuges. Disposer d une estimation fiable de ces populations à reproduction diffuse hypogée (sous-terraine) est difficile et laborieuse mais constitue une donnée particulièrement importante pour leur conservation. En 2002 le programme 109 (Centre d Etude Biologique de Chizé, CNRS-CEBC) de l IPEV avait estimé la population de pétrel bleu Halobaena caerulea sur l île Mayes à couples (95% CI ). 12 ans plus tard, les agents de la réserve naturelle ont ré-échantillonné l île en utilisant la même méthodologie. Il s agissait dans un rayon de 5 mètres autour d un point fixe de dénombrer de façon exhaustive les terriers, de déterminer l espèce et de vérifier l occupation du terrier. A partir de ces données, il est possible de calculer des densités et d estimer la taille de la population. Sur les 131 points échantillonnés en 2014, des entrées de terrier ont été identifiées sur 49,6 % d entre eux (moyenne de 15,7 ± 27,4 terriers par point). Pour comparaison, sur les 149 points réalisés en 2002, 54,4 % présentaient des terriers (moyenne de 10.7 ±24.6). Les analyses sont en cours et seront présentées de manière détaillée dans le bilan d activités Ce protocole a également été réalisé sur l île du Chat, l île aux Cochons dans le Golfe du Morbihan et l île Mac Murdo dans le nord-est. Recherche de terrier sur un point de comptage dominé par la présence de choux de Kerguelen, Ile Mac Murdo, décembre Site nombre de point échantillonné nombre de point sans terrier (%) nombre de point avec terrier (%) nombre total nb de terrier/pt nb de terrier/pt nb de terrier/pt densité moyenne Ecart type de terrier détecté moyenne ecart type maximum (en m²) Ile du Chat ,2 54, ,9304 3, , ,04198 Ile Mac Murdo ,2 19, ,0760 3, , ,05082 Ile Mayes ,4 49, , , , ,34935 Iles aux Cochons 85 10,6 89, ,9529 9, , ,12061 Données brutes résumées de l échantillonnage par point de comptage réalisé lors de la campagne d été 2013/2014. Bilan d activités

27 Inventaires et prospections Contrairement aux précédentes campagnes d été, aucun nouveau secteur n a été prospectéen Les agents de la réserve naturelle sont néanmoins retournés fin décembre 2013 à la Baie de l Oiseau pour dénombrer la petite colonie de manchot royal Aptenodytes patagonicus (43 couveurs) et la colonie d otarie à fourrure de Kerguelen Arctocephalus gazella (127 jeunes de l année). La colonie d albatros à sourcils noirs Thalassarche melanophris de Cap Français (334 nids actifs au moment de l éclosion) a également fait l objet d un dénombrement. Les cinq jours passés à Port-Christmas ont permis de déployer 15 GPS sur les albatros à sourcils noirs. Les enregistrements montrent des parcours compris entre 508 km et km pour un éloignement par rapport à la colonie allant de 74 km à 548 km. Outre ces résultats, les données acquises devraient également permettre de comparer le comportement des oiseaux nichant à l extrémité nord de l archipel avec ceux des colonies de la Presqu île Jeanne d Arc (au sud) suivis par le programme 109 CNRS-CEBC de l IPEV. Grand albatros à Pointe Morne Le succès de reproduction anormalement bas enregistré ces deux dernières années chez le grand albatros Diomedea exulans à Pointe Morne a soulevé des interrogations sur les causes de la mortalité qui touche les jeunes poussins (similitude avec les albatros à bec jaune sur l île d Amsterdam). La prédation par les chats et les pétrels géants ou la présence d agents pathogènes pourraient expliquer ces échecs. Afin de vérifier l hypothèse de la prédation, des appareils photos/caméras automatiques ont été disposés devant une trentaine de nid entre fin mars et le mois d août 2014, en collaboration avec le programme 109 CNRS-CEBC de l IPEV. Grâce à ces équipements optiques, deux attaques mortelles sur des poussins par des pétrels géants et trois cas de prédation par un même et unique chat (marques caractéristiques sur le dos) ont pu être révélés. Les causes de disparition de plusieurs poussins n ont pas pu être identifiées en raison de problèmes techniques avec les appareils. Ces observations de prédation par les chats représentent une nouvelle information importante qui doit être confirmée par le déploiement de nouvelles caméras automatiques en Par ailleurs, il n est pas exclu que la présence d agents pathogènes soit également responsable de la mortalité des poussins de grand albatros. Le prélèvement de cadavres de poussins à partir de 2015 et leur analyse en laboratoire permettront d identifier les causes de la mort et de rechercher la présence d agents pathogènes. Albatros à sourcil noir. Agent installant des pièges photo / vidéo, Pointe Morne. Carte de localisation des trajets d albatros à sourcils noirs, colonie de Cap Français, décembre Extrait d une vidéo issue d une caméra automatique montrant un chat attaquant un poussin de grand albatros à Pointe Morne début juin Bilan d activités

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