dossier thématique Coordinateur : E. Raffoux en onco-hématologie RÉSUMÉ

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "dossier thématique Coordinateur : E. Raffoux en onco-hématologie RÉSUMÉ"

Transcription

1 Les inhibiteurs des histone déacétylases en onco-hématologie Histone De etylase Inhibitors in onco-hematology T. Prebet*, Y. Collette* RÉSUMÉ Les inhibiteurs des histone déacétylases sont une nouvelle classe thérapeutique prometteuse ciblant la régulation épigénétique du cancer. Les données in vitro indiquent une activité antitumorale importante liée à la réexpression de gènes anti-oncogéniques et aux réactivations de voies apoptotiques et de différenciation. Les études pharmacologiques montrent une synergie avec de nombreux traitements actuellement utilisés en onco-hématologie. Le profil de toxicité est acceptable (toxicité digestive dominante). Enfin, les données cliniques actuelles montrent une activité dans les lymphomes T cutanés, les myélodysplasies et les leucémies aiguës myéloblastiques (LAM). Plus de 50 essais (monothérapies et associations) sont en cours ; les facteurs prédictifs de réponse ne sont pour l instant pas déterminés. Mots-clés : Épigénétique Histone. Summary. Histone deacetylase (HDAC) inhibitors are new promising therapeutical compounds targeting the epigenetic regulation of cancer. In vitro, studies have demonstrated antitumoral activity linked to the reexpression of antioncogenic proteins and the triggering of apoptotic and differentiation pathways. Pharmacological studies have highlighted the potential synergy of HDAC inhibitors with a number of drugs currently used in onco-hematology. Clinical data show an acceptable toxicity profile (mainly gastrointestinal toxicity) and provide evidence of clinical activity in cutaneous T cell lymphoma, myelodysplastic syndroms and acute myelogenous leukemia. More than 50 clinical trials (using HDAC inhibitors alone or in combination) are ongoing and surrogate markers for response are still pending. Keywords: Epigenetics Histone. * Département d hématologie, institut Paoli-Calmettes, Marseille ; centre de recherche en cancérologie de Marseille, Inserm UMR 891 ; et université de la Méditerranée, Aix-Marseille II. Au cours de la dernière décennie, la mise en évidence de modifications épigénétiques (1, 2) a été l une des avancées majeures dans notre compréhension des mécanismes de la cancérogenèse (encadré). Ces modifications épigénétiques incluent la méthylation de l ADN et les modifications des protéines clés du nucléosome : les histones (figure) et, par extension, les mirna (3). Le processus d acétylation/déacétylation des histones est actuellement l un des mieux caractérisés et il est à l origine d applications cliniques avancées en onco-hématologie par l utilisation d inhibiteurs des histones déacétylases (HDAC). LE CODE HISTONE La conformation de l ADN, et plus particulièrement de la chromatine, est l un des éléments clés de la transcription des gènes. L accessibilité du cadre de lecture aux facteurs de transcription est corrélée à la structure et au positionnement des nucléosomes qui forment les particules élémentaires de la chromatine (figure). Ces nucléosomes sont formés d un octamère d histones composé de quatre paires d histones H2a, H2b, et autour duquel s enroule l ADN grâce à des interactions électrostatiques 172

2 Les inhibiteurs des histone déacétylases en onco-hématologie Encadré. Épigénétique et cancer. Le terme épigénétique recouvre tous les mécanismes entraînant une modification de l expression de gènes par la cellule sans modification de la structure primaire de la double hélice d ADN (c est-à-dire sans mutation, addition ni délétion de matériel génétique). Pour rentrer dans la définition, ces mécanismes doivent être réversibles mais également pouvoir persister de manière stable au fil de la vie cellulaire et être transmissibles d une cellule mère à ses cellules filles à travers la mitose. Les mécanismes les mieux connus actuellement sont la méthylation de l ADN, les modifications des histones du nucléosome et, par extension, les mirna. L ensemble de ces phénomènes est impliqué en physiologie durant l embryogenèse, dans l inactivation du chromosome X chez la femme (corpuscule de Barr) et durant la différenciation tissulaire (les différenciations monocytaire et érythrocytaire au cours de l hématopoïèse sont de bons exemples). Des aberrations de ces mécanismes ont été mises en évidence aussi bien dans les tumeurs solides (cancer du côlon, de l estomac, etc.) que dans les hémopathies malignes et entraînent notamment une inhibition de la transcription de gènes suppresseurs de tumeurs. Ces marqueurs épigénétiques sont actuellement évalués comme marqueurs diagnostiques et dans le suivi d hémopathies et de tumeurs solides. L utilisation d agents modulant la régulation épigénétique découle directement de notre compréhension actuelle de ces phénomènes. Les agents déméthylants (5-azacytidine et 5-aza-2-déoxycytidine) sont actuellement les thérapeutiques les plus avancées dans les LAM et les myélodysplasies (cf. Correspondances en onco-hématologie, vol. III, n 1, 2008). Leurs résultats sont supérieurs ou équivalents à ceux des chimiothérapies actuellement utilisées dans les différents groupes de patients sur la base des études de phase II et III (Fenaux et al., ASH 2007). Agents modulant l épigénétique HAT/HDAC, DNMT, HMT, polycomb, microrna Met Inhibiteurs des HDAC Agents déméthylants, (inhibiteurs des HMT) Figure. Altération des marques épigénétiques dans la cellule tumorale. Abréviations. HAT : histone acetyl transferase ; DNMT : DNA methyl transferase ; HMT : histone methyl transferase ; : groupement acétyl. Met Met Dérégulation de la machinerie épigénétique dans la cellule tumorale impliquant les queues amino-terminales des histones riches en résidus lysine et arginine. Les modifications post-traductionnelles de ces résidus (méthylation, acétylation, phosphorylation, ubiquitination, etc.) modulent les interactions des protéines histones avec l ADN ainsi qu avec les facteurs spécifiques et généraux de transcription. L'ensemble de ces modifications et de leurs conséquences biologiques est appelé code histone (4). L acétylation des histones est la plus étudiée de ces modifications post-traductionnelles. Elle implique deux types d activités enzymatiques antagonistes : les histone acétyl-transférases (HAT) et les HDAC (figure). L acétylation des histones par les HAT favorise le relâchement de la fibre chromatinienne et la transcription des gènes cibles, qui comprennent notamment des gènes du cycle cellulaire (P15, P21/WAF) [5], des voies apoptotiques et des voies de différenciation. Il est important de noter que les HAT ont également comme substrat certains facteurs de transcription clés comme P53, E2F1 ou GATA1. À l inverse, les HDAC catalysent la réaction de déacétylation des histones, favorisant ainsi la condensation de la chromatine et la répression de la transcription. Comme les HAT, les HDAC ont d autres substrats que les histones et régulent le taux d acétylation de facteurs de transcription (P53, GATA1, STAT3, NF-κB), mais également d autres protéines comme les protéines de stress (HSP90) ou la tubuline. Ces modifications des protéines non histones entraînent des altérations de la fonction, du recyclage ou de la demi-vie de ces protéines. Il existe quatre classes d HDAC (tableau I, p. 174), dont la localisation subcellulaire (nucléaires pour les HDAC de classe I, nucléaires et cytoplasmiques pour les HDAC de classe II), la fonction et la sensibilité aux inhibiteurs varient. HAT/HDAC ET HÉMOPATHIES En onco-hématologie, plusieurs preuves de l implication des HAT/HDAC sont actuellement disponibles (6). Les leucémies aiguës myéloïdes promyélocytaires [t(15;17)] et les leucémies aiguës myéloblastiques (LAM) avec anomalies du core binding factor [t(8;21) et inversion(16)] sont associées à l expression des protéines de fusion secondaires aux translocations qui vont recruter des complexes répresseurs comportant des HDAC. Ces complexes bloquent le cycle cellulaire et la différenciation, et favorisent la leucémogenèse. Dans les lymphomes B à grandes cellules, la protéine oncogénique BCL-6 va également recruter des HDAC et bloquer l expression de gènes de régulation. 173

3 Tableau I. Les HDAC et leurs différentes classes. LES INHIBITEURS DES HISTONE DÉACÉTYLASES Structure La structure des HDAC se caractérise par un site catalytique conservé comprenant, pour les HDAC de classe I et II, une poche avec site de liaison au zinc qui est essentielle pour son activité catalytique et pour l action des inhibiteurs des HDAC (7). Il existe plusieurs classes d inhibiteurs des HDAC, de structures différentes, tous conservant cette liaison au zinc et entraînant une compétition avec les substrats ou créant une liaison covalente inactivant l enzyme. Le valproate de sodium, détourné de ses applications neurologiques, en est le chef de file historique. Le tableau II détaille les principaux composés et l état de leur développement clinique. Il est important de noter que la plupart des composés sont disponibles non seulement sous forme intraveineuse, mais également sous forme orale avec des demi-vies relativement courtes requérant une ou deux prises journalières selon les molécules et les protocoles. tivités biologiques In vitro, les inhibiteurs des HDAC bloquent la prolifération et induisent différenciation et apoptose à la fois dans des lignées cellulaires et dans des cellules primaires. Ces effets biologiques varient Classe HDAC Localisation 1 1, 2, 3 Noyau 2 4, 5, 6, 7, 9, 10 Noyau et cytosol 3 Sirtuines : SIRT 1-7 Noyau, cytosol, mitochondrie 4 11 Noyau Tableau II. Les différents inhibiteurs des HDAC, leurs cibles et leur stade de développement clinique. Classe Composé Classes de HDAC ciblées Hydroxamate Vorinostat (SAHA) PXD 101, LBH 589 LAQ 824 Phase de développement 1, 2 I/II/III/IV I/II I Peptide cyclique FK 228 (depsipeptide) 1 I/II ide aliphatique ide valproïque 1, 2 I/II Benzamide MS 275 MGCD0103 1, 2, 3, 11 1, 2, 3, 11 I/II I/II d un type de tumeur à l autre ; la contribution des différents mécanismes impliqués peut également varier selon l inhibiteur. Deux types d effets principaux sont attendus : des effets transcriptionnels et des effets non transcriptionnels. Les inhibiteurs des HDAC entraînent un arrêt du cycle cellulaire en G1/S ou G2 en activant des protéines comme P21. D autre part, les inhibiteurs des HDAC activent les voies apoptotiques intrinsèque (activation mitochondriale et diminution de Bcl2) et extrinsèque (activation TNF/TRAIL), entraînent la production de radicaux libres et diminuent l action protectrice des HSP (Heat Shock Proteins) [8]. Plus récemment, une action antiangiogénique des inhibiteurs des HDAC a été démontrée, avec modulation de P53 et diminution de la production de cytokines proangiogéniques comme le VEGF ou le PDGF. L accumulation d histone acétylée est actuellement considérée comme un bon reflet biologique de l effet attendu de l inhibiteur, même si ce marqueur n est pas corrélé à une réponse tumorale objective. Enfin, les études pharmacologiques ont montré un effet potentialisant des inhibiteurs des HDAC sur l action de nombreux médicaments utilisés en hématologie (anthracyclines, inhibiteurs des topoïsomérases, bortézomib, fludarabine, ATRA, etc.) et sur la radiothérapie. La participation de chacun des mécanismes précités reste à préciser dans de futures études, de même que le schéma optimal d association, la séquence d administration des composés pouvant influer sur l efficacité de l association. LES INHIBITEURS DES HDAC EN CLINIQUE Plus de 100 essais cliniques (ClinicalTrials.gov) sont actuellement recensés : une cinquantaine sont en cours et une vingtaine déjà publiés dans le domaine des tumeurs solides ou en hématologie. En dehors des essais de phase I et de phase I/II avec recherche de dose optimale, on voit se développer de nombreuses études d associations avec des traitements de référence existants pour profiter de l effet synergique déjà décrit. Un profil de toxicité spécifique? Les études de phase I et II des différents composés ont permis de mieux cerner les effets indésirables de cette classe thérapeutique (tableau III). Les toxicités digestives et la fatigue restent les événements les plus fréquents et représentent les toxicités limitantes dans les études de phase I (9, 10). 174

4 Les inhibiteurs des histone déacétylases en onco-hématologie Tableau III. Profil de toxicité des inhibiteurs des HDAC. Les cotations sont établies d après les critères CTCAE et les fréquences de survenue sont celles référencées dans les essais publiés. Effets indésirables Grade I-II Grade III-IV Fatigue (%) Nausées/vomissements (%) Diarrhées (%) Anorexie (%) Neutropénie* (%) Infection (%) Thrombopénie* (%) Hypocalcémie (%) Hypoalbuminémie (%) * Les toxicités hématologiques pour les hémopathies myéloïdes sont cotées selon le score CTCAE adapté. Tableau IV. Principaux essais thérapeutiques publiés dans les hémopathies myéloïdes. Étude Schéma n ORR (%) HI + MLFS (%) CR + CRi (%) Garcia Manero, Blood 2008 Gojo, Blood 2005* Garcia Manero, Blood 2008 Kuentgen, Cancer 2006 Soriano, Blood 2007 Silverman, ASCO 2008 Vorinostat phase I monothérapie MS-275 phase I monothérapie MGCD0103 phase I monothérapie Lénalidomide ± ATRA 5-AZA + ATRA + lénalidomide NE AZA + vorinostat * L étude de Gojo et al. n a pas utilisé les critères IWG 2006 pour qualifier les réponses ; les HI et MLFS ne sont donc pas évaluées. Abréviations. ORR : taux de réponse globale ; HI : amélioration hématologique (plaquettaire, érythrocytaire, leucocytaire ou combinée) ; MLFS : clairance des blastes médullaires ; RP : réponse partielle ; RC : réponse complète ; RCi : réponse complète sans récupération hématologique complète ; NE : non évalué. Une toxicité hématologique est également notée (thrombopénie et neutropénie). Elle est principalement constatée chez les patients suivis pour des hémopathies avancées. Enfin, il faut signaler, d une part, les possibles troubles de conduction avec allongement du QT qui doivent être surveillés durant le traitement (et faire rechercher les interactions médicamenteuses potentiellement gênantes) et, d autre part, les troubles neurologiques (confusion, somnolence), variables selon les classes d inhibiteurs (fréquents avec l acide valproïque et le MS-275). Inhibiteurs des HDAC dans les lymphopathies Le lymphome T cutané est la première pathologie pour laquelle la Food and Drug Administration (FDA) a donné son agrément à un inhibiteur des HDAC (11). Le Zolinza (vorinostat, 400 mg/j) a permis d obtenir des taux de réponse globale de 24 % (36 % dans le syndrome de Sézary) pour une durée médiane de réponse de 30 semaines chez des patients déjà traités par au moins deux lignes de traitement. Il faut noter dans cette indication un délai de réponse relativement long, de l ordre de 10 à 12 semaines. Plus récemment, le depsipeptide (FK-228) et le panobinostat (LBH- 589) ont également démontré, pour le même type de population, des taux de réponse similaires à ceux du vorinostat dans des essais de phase II (12). Des essais de phase II, le plus souvent en monothérapie, sont en cours dans le domaine des leucémies lymphoïdes chroniques, des maladies de Hodgkin, des lymphomes T et des lymphomes B en rechute (étude GELA). Inhibiteurs des HDAC dans le myélome Des essais de phase I et I/II, principalement avec le vorinostat, sont en cours en monothérapie et en combinaison avec le bortézomib, le lénalidomide ou la chimiothérapie. La phase I du vorinostat en monothérapie retrouvait des stabilisations des maladies chez 9 des 10 patients inclus et 1 réponse mineure. La phase I de l association vorinostat (de J4 à J11) + bortézomib (1,3 mg/m 2 à J1, J4, J8 et J11) a été présentée à l ASCO 2008 (13). La dose maximale tolérée est de 400 mg/j ; des réponses ont été constatées (2 très bonnes réponses partielles, 7 réponses partielles et 9 maladies stables sur 21 patients évaluables) même chez des patients réfractaires préalablement traités par bortézomib (3 PR sur 8 patients réfractaires à une ou deux lignes de traitement par bortézomib). Inhibiteurs des HDAC dans les hémopathies myéloïdes C est dans les LAM et les myélodysplasies de haut risque que les données sont actuellement les plus nombreuses et les plus avancées (10, 14-16) [tableau IV]. Les essais en monothérapie ont montré l activité clinique des composés, mais les taux de réponse restent limités avec 10 à 15 % de réponse (incluant des réponses incomplètes de type MLFS (Marrow-Leukemia-Free State) et amélioration hématologique) dans des populations de patients lourdement prétraités. Les essais d association de l acide valproïque avec les agents déméthylants (17) et/ou l ATRA (16) ont 175

5 Remerciements Nous voudrions remercier le Dr Norbert Vey et le Pr Jean-Paul Borg pour la relecture critique de cette revue et leurs commentaires pertinents. montré des effets modérés en termes d amélioration de la réponse. Certaines études retiennent cependant une accélération de l obtention des réponses (qui peuvent nécessiter 4 à 6 cures de traitement pour la 5-azacytidine par exemple). Les résultats préliminaires sur les inhibiteurs les plus puissants (comme le vorinostat ou le MS-275) sont plus encourageants (18), avec une augmentation des taux de réponse (82 % de réponse globale dont 55 % de RC + RCi. Nous ne disposons pas actuellement d essais de phase III permettant de confirmer ces données de phase II. Des essais d association à la chimiothérapie conventionnelle (chimiothérapie intensive [MD Anderson CC] ; cytarabine faible dose dans les myélodysplasies de haut risque [Groupe francophone des myélodysplasies]) sont en cours. Dans le cadre des syndromes myéloprolifératifs (les LMC et les maladies JAK2 V617F mutées), des essais thérapeutiques sont ouverts ou prévus, sans que les données en soient pour l instant disponibles. PERSPECTIVES Nous sommes encore aux débuts de l évaluation de cette classe thérapeutique, et de nombreuses questions peuvent se poser. Quel inhibiteur des HDAC utiliser? Comme le montre le tableau IV, de nombreux composés sont utilisés ou vont l être en clinique. Seul le vorinostat bénéficie actuellement d un enregistrement de la FDA pour les lymphomes T cutanés. En pratique, peu de données in vivo et in vitro sont disponibles sur les comparaisons directes des différents composés en dehors de comparaisons avec le valproate de sodium, le plus souvent 10 à 100 fois moins puissant que les composés plus récemment développés. Les données disponibles in vitro montrent que les HDAC impliquées dans la cancérogenèse varient d une tumeur à l autre, ce qui plaide pour l utilisation de composés présentant la meilleure affinité pour les HDAC prédominantes (8). Monothérapie ou combinaison? Les données in vitro, les résultats des essais en monothérapie (limités en dehors du lymphome T cutané [CTCL]) et le profil de toxicité (limité également) orientent vers le développement de stratégies combinées. Les nombreux essais en cours de phase I et I/II permettront d apprécier si cette synergie démontrée in vitro est retrouvée et si elle ne se complique pas d une potentialisation des effets indésirables, hématologiques notamment. Quelle population cibler? Les premières études cliniques ont montré que le niveau global d acétylation (histone sur extrait de cellules mononucléées sanguines) n était pas corrélé à une réponse clinique. Par ailleurs, notre connaissance actuelle des thérapeutiques ciblées plaide pour l identification, au sein d un groupe pathologique, des individus pour lesquels l index thérapeutique de ces nouveaux composés sera le plus satisfaisant. Les études in vitro, incluant les études biologiques associées aux essais cliniques (répondeurs versus non répondeurs), essayent actuellement de répondre à cette question. Des données récentes (19) impliquent la sous-expression de certaines HDAC, clé de l action des inhibiteurs dans un type cellulaire donné (HDAC6 dans les LAM par exemple), ou encore l hyperactivation des protéines de réponse au stress comme HSP90. Néanmoins, aucun surrogate marker validé n est encore disponible. R ÉFÉRENCES 1. Esteller M. Epigenetics in cancer. N Engl J Med 2008;358(11): Claus R, Lubbert M. Epigenetic targets in hematopoietic malignancies. Oncogene 2003;22(42): Fabbri M, Garzon R, Andreeff M et al. MicroRNAs and noncoding RNAs in hematological malignancies: mo lecular, clinical and therapeutic implications. Leukemia 2008;22(6): Jenuwein T, Allis CD. Translating the histone code. Science 2001;293(5532): Richon VM, Sandhoff TW, Rifkind RA et al. Histone de acetylase inhibitor selectively induces p21waf1 expression and gene-associated histone acetylation. Proc Natl ad Sci USA 2000;97(18): Matsushita H, Scaglioni PP, Bhaumik M et al. In vivo analysis of the role of aberrant histone deacetylase recruitment and RAR alpha blockade in the pathogenesis of acute promyelocytic leukemia. J Exp Med 2006;203(4): Mehnert JM, Kelly WK. Histone deacetylase inhibitors: bi ology and mechanism of action. Cancer J 2007;13(1): Inoue S, Mai A, Dyer MJ et al. Inhibition of histone deacetylase class I but not class II is critical for the sensitization of leukemic cells to tumor necrosis factor-related apoptosis-inducing ligand-induced apoptosis. Cancer Res 2006;66(13): Retrouvez l intégralité des références bibliographiques sur 176

6 Suites des références bibliographiques de l article Les inhibiteurs des histone déacétylases en onco-hématoglogie 9. Kelly WK, O Connor OA, Krug LM et al. Phase I study of an oral histone deacetylase inhibitor, suberoylanilide hydroxamic acid, in patients with advanced cancer. J Clin Oncol 2005;23(17): Gojo I, Jiemjit A, Trepel JB et al. Phase I and pharmacologic study of MS-275, a histone deacetylase inhibitor, in adults with refractory and relapsed acute leukemias. Blood 2007;109(7): Duvic M, Talpur R, Ni X et al. Phase 2 trial of oral vorinostat (suberoylanilide hydroxamic acid [SAHA]) for refractory cutaneous T-cell lymphoma (CTCL). Blood 2007;109(1): O Connor OA. Targeting histones and proteasomes: new strategies for the treatment of lymphoma. J Clin Oncol 2005;23(26): Badros AP, Niesvizk R, Goloubeva O et al. Phase I trial of vorinostat plus bortezomib in relapsed/refractory multiple myeloma patients. J Clin Oncol 2008;26(Suppl.):abstr Garcia-Manero G, Assouline S, Cortes J et al. Phase I study of the oral isotype specific histone deacetylase inhibitor MGCD0103 in leukemia. Blood 2008;112(4): Garcia-Manero G, Yang H, Bueso-Ramos C et al. Phase I study of the histone deacetylase inhibitor vorinostat (suberoylanilide hydroxamic acid [SAHA]) in patients with advanced leukemias and myelodysplastic syndromes. Blood 2008;111(3): Kuendgen A, Gattermann N. Valproic acid for the treatment of myeloïd malignancies. Cancer 2007;110(5): Soriano AO, Yang H, Faderl S et al. Safety and clinical activity of the combination of 5-azacytidine, valproic acid, and all-trans retinoic acid in acute myeloïd leukemia and myelodysplastic syndrome. Blood 2007;110(7): Silverman LV, Odchimar-Reissig R, Cozza A et al. A phase I/II study of vorinostat, an oral histone deacetylase inhibitor, in combination with azacitidine in patients with the myelodysplastic syndrome (MDS) and acute myeloid leukemia (AML). Initial results of the phase I trial: A New York Cancer Consortium. J Clin Oncol 2008;26(Suppl.):abstr Fiskus W, Rao R, Fernandez P et al. Molecular and biologic characterization and drug-sensitivity of pan histone deacetylase inhibitor resistant acute myeloid leukemia cells. Blood 2008;112(7):

Implication des modifications épigénétiques dans les cancers : développement de nouvelles approches thérapeutiques

Implication des modifications épigénétiques dans les cancers : développement de nouvelles approches thérapeutiques B A S E Biotechnol. Agron. Soc. Environ. 2008 12(2), 211-218 Le Point sur : Implication des modifications épigénétiques dans les cancers : développement de nouvelles approches thérapeutiques Fabian Vandermeers,

Plus en détail

ALK et cancers broncho-pulmonaires. Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse

ALK et cancers broncho-pulmonaires. Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse ALK et cancers broncho-pulmonaires Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse Toulouse, le 19 Février 2013 Adénocarcinomes : Lung Cancer Mutation Consortium Identification

Plus en détail

LEUCEMIE MYELOÏDE CHRONIQUE (LMC)

LEUCEMIE MYELOÏDE CHRONIQUE (LMC) LEUCEMIE MYELOÏDE CHRONIQUE (LMC) La leucémie myéloïde chronique (LMC) est une hémopathie maligne appartenant au groupe des syndromes myéloprolifératifs. Elle est caractérisée par la présence d un marqueur

Plus en détail

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER Dr Michael Hummelsberger, Pr Jean-Gabriel Fuzibet, Service de Médecine Interne, Hôpital l Archet, CHU Nice 1. ANEMIE L étiologie de l anémie

Plus en détail

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Marqueur prédictif - Définition Un marqueur prédictif est un marqueur qui prédit le bénéfice

Plus en détail

Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire

Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire Sylvie CHABAUD Direction de la Recherche Clinique et de l Innovation : Centre Léon Bérard - Lyon Unité de Biostatistique

Plus en détail

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 17 èmes Journées des Statisticiens des Centres de Lutte contre le Cancer 4 ème Conférence Francophone d Epidémiologie Clinique Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 Q Picat, N

Plus en détail

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS Pr. Alessandra Bura-Rivière, Service de Médecine Vasculaire Hôpital Rangueil, 1 avenue Jean Poulhès, 31059 Toulouse cedex 9 INTRODUCTION Depuis plus de cinquante ans, les héparines

Plus en détail

Biomarqueurs en Cancérologie

Biomarqueurs en Cancérologie Biomarqueurs en Cancérologie Définition, détermination, usage Biomarqueurs et Cancer: définition Anomalie(s) quantitative(s) ou qualitative(s) Indicative(s) ou caractéristique(s) d un cancer ou de certaines

Plus en détail

Innovations thérapeutiques en transplantation

Innovations thérapeutiques en transplantation Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010

Plus en détail

Nouveautés et perspectives thérapeutiques dans les lymphomes cutanés

Nouveautés et perspectives thérapeutiques dans les lymphomes cutanés Nouveautés et perspectives thérapeutiques dans les lymphomes cutanés 5 ème Journée Corrézienne de Dermatologie Samedi 23 juin 2012 Michel D Incan, Clermont-Ferrand CARYOLYSINE CAELYX CARMUSTINE Physiopathologie

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 mai 2007 SUTENT 12,5 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 265-0) SUTENT 25 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 266-7) SUTENT 50 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 267-3)

Plus en détail

Chapitre 7 : Structure de la cellule Le noyau cellulaire

Chapitre 7 : Structure de la cellule Le noyau cellulaire UE2 : Structure générale de la cellule Chapitre 7 : Structure de la cellule Le noyau cellulaire Professeur Michel SEVE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

cytogénétiques 11 8-10, 12, 13, ainsi qu à des travaux moléculaires 14, 15 16, les questions posées par l équipe

cytogénétiques 11 8-10, 12, 13, ainsi qu à des travaux moléculaires 14, 15 16, les questions posées par l équipe LES LYMPHOMES B DE LA ZONE MARGINALE: un nouveau modèle d oncogenèse lymphoïde? Depuis de nombreuses années, l équipe de recherche «Pathologie de Cellules Lymphoïdes» au sein de l UMR5239, en collaboration

Plus en détail

CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES

CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES CHAITRE 3 LA SYNTHESE DES ROTEINES On sait qu un gène détient dans sa séquence nucléotidique, l information permettant la synthèse d un polypeptide. Ce dernier caractérisé par sa séquence d acides aminés

Plus en détail

Vue d ensemble : Office of Cellular, Tissue and Gene Therapies

Vue d ensemble : Office of Cellular, Tissue and Gene Therapies Vue d ensemble : Office of Cellular, Tissue and Gene Therapies DIAPOSITIVE 1 Cette présentation fournit une vue d ensemble de l Office of Cellular, Tissue, and Gene Therapies (bureau des thérapies cellulaires,

Plus en détail

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Service Régional Universitaires des Maladies Infectieuses et du Voyageur, Hôpital Gustave Dron 59208 TOURCOING

Plus en détail

Les plateformes de génétique

Les plateformes de génétique Thérapies ciblées : de l anatomopathologie th l à la biothérapie i Les plateformes de génétique moléculaire PO Schischmanoff UF Génétique moléculaire et oncogénétique CHU Avicenne ACP FHF 29 mars 2012

Plus en détail

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires.

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires. Produits de thérapie cellulaire DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires. DIAPOSITIVE 2 La fabrication des thérapies cellulaires est examinée par la Division

Plus en détail

NAVELBINE voie orale

NAVELBINE voie orale DENOMINATION DU MEDICAMENT & FORME PHARMACEUTIQUE NAVELBINE voie orale CARACTERISTIQUES Dénomination commune : vinorelbine Composition qualitative et quantitative : Statut : A.M.M. A.T.U. Classe ATC :

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Les grandes voies de transmission du signal en cancérologie : où en sommes-nous?

Les grandes voies de transmission du signal en cancérologie : où en sommes-nous? Les grandes voies de transmission du signal en cancérologie : où en sommes-nous? Dynamique des réseaux de signalisation et réponse aux thérapies ciblées Pascal GAUDUCHON Unité "Biologie et Thérapies Innovantes

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

THERANOSTIC. Pr. C. BOHUON Conférence CORATA Namur 08 juin 2011

THERANOSTIC. Pr. C. BOHUON Conférence CORATA Namur 08 juin 2011 THERANOSTIC Pr. C. BOHUON Conférence CORATA Namur 08 juin 2011 THERANOSTIC Therapy + Diagnostic Nouveau mot reliant le choix d un médicament à la détection d une anomalie génétique (mutation ). Ex.: Cancers

Plus en détail

DON DE SANG. Label Don de Soi

DON DE SANG. Label Don de Soi DON DE SANG Label Don de Soi 2015 SOMMAIRE Les différents types de dons p.3 Le don de sang total Le don de plasma Le don de plaquettes Le don de moelle osseuse Que soigne-t-on avec un don de sang? p.7

Plus en détail

Service d Hématologie clinique et Thérapie cellulaire Bâtiment Médico-Chirurgical - 3 ème et 4 ème étages

Service d Hématologie clinique et Thérapie cellulaire Bâtiment Médico-Chirurgical - 3 ème et 4 ème étages Centre Hospitalier Pontoise Service d Hématologie clinique et Thérapie cellulaire Bâtiment Médico-Chirurgical - 3 ème et 4 ème étages Chef de service : Dr Hugo GONZALEZ Accueil secrétariat 01 30 75 49

Plus en détail

QUELLES SONT LES OPTIONS DU TRAITEMENT DE LA LMC?

QUELLES SONT LES OPTIONS DU TRAITEMENT DE LA LMC? QUELLES SONT LES OPTIONS DU TRAITEMENT DE LA LMC? On vous a diagnostiqué une leucémie myéloïde chronique (LMC) et il se peut que vous ayez déjà débuté un traitement. Le traitement de la LMC dépend largement

Plus en détail

TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES

TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES Classement NABM : non inscrit code : non codé DÉCEMBRE 2006 Service évaluation des actes professionnels

Plus en détail

Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa

Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa Au titre de son initiative de transparence, le CEPMB publie les résultats des examens des prix des nouveaux médicaments brevetés effectués par les membres

Plus en détail

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper Pourquoi proposer un TTT adjuvant? Probabilité de survie à 10 ans en fonction

Plus en détail

Procédure normalisée de fonctionnement du RCBT Demande d informations additionnelles. 2.1.003 Version

Procédure normalisée de fonctionnement du RCBT Demande d informations additionnelles. 2.1.003 Version Numéro de PNF: Remplace: Objet: Procédure normalisée de fonctionnement du RCBT Demande d informations additionnelles 2.1.003 Version Demande d informations additionnelles Date d entrée en vigueur Catégorie

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques

Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques UE7 Cours n 9 C. LAMAZE 24.11.11 Elise GODEAU (partie1) Guillaume MERGENTHALER (partie2) Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques SOMMAIRE : I. L endocytose à récepteurs : la voie des clathrines

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique

La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique 2 èmes Assises de l Innovation Thérapeutique Paris, 05-11-2014 La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique Pr. Jean-François DHAINAUT Président du Groupement Inter-régional de la Recherche Clinique

Plus en détail

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

L EMEA accepte d évaluer la demande d autorisation de mise sur le marché de la LENALIDOMIDE

L EMEA accepte d évaluer la demande d autorisation de mise sur le marché de la LENALIDOMIDE L EMEA accepte d évaluer la demande d autorisation de mise sur le marché de la LENALIDOMIDE NEUCHATEL, Suisse, 7 avril/prnewswire/ -- - LA LENALIDOMIDE est évaluée par l EMEA comme thérapie orale pour

Plus en détail

Programme AcSé. Accès Sécurisé aux Innovations Thérapeutiques Deux études pilotes : AcSé - crizotinib et AcSé - vémurafenib

Programme AcSé. Accès Sécurisé aux Innovations Thérapeutiques Deux études pilotes : AcSé - crizotinib et AcSé - vémurafenib Programme AcSé Accès Sécurisé aux Innovations Thérapeutiques Deux études pilotes : AcSé - crizotinib et AcSé - vémurafenib G. Vassal, J.Y. Blay, C. Cailliot, N. Hoog-Labouret, F. Denjean, M. Jimenez, A.L.

Plus en détail

Cancer du rein métastatique Nouvelles approches thérapeutiques. Sophie Abadie-Lacourtoisie 20 mai 2006

Cancer du rein métastatique Nouvelles approches thérapeutiques. Sophie Abadie-Lacourtoisie 20 mai 2006 Cancer du rein métastatique Nouvelles approches thérapeutiques Sophie Abadie-Lacourtoisie 20 mai 2006 Cancer du rein à cellules claires métastatique (CRM) Plus de 30 % des CR deviendront métastatiques

Plus en détail

{ Introduction. Proposition GIHP 05/12/2014

{ Introduction. Proposition GIHP 05/12/2014 Etude descriptive des accidents hémorragiques sous Nouveaux Anticoagulants Oraux au Service d Accueil des Urgences du CHU de Besançon entre janvier 2012 et janvier 2014 { Dr Claire KANY SAMU Besançon KEPKA

Plus en détail

Les syndromes myélodysplasiques: Information aux patients

Les syndromes myélodysplasiques: Information aux patients Les syndromes myélodysplasiques: Information aux patients the myelodysplastic syndromes foundation, inc. Publié par le Groupe Francophone des Myélodysplasies, la Société Française d Hématologie et la Myelodysplastic

Plus en détail

Introduction générale

Introduction générale Introduction générale Touchant près de 600 nouvelles personnes chaque année en France, la leucémie myéloïde chronique est une maladie affectant les cellules du sang et de la moelle osseuse (située au cœur

Plus en détail

Les tests génétiques à des fins médicales

Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Nous avons tous hérité d une combinaison unique de gènes de la part de nos parents. Cette constitution originale et l

Plus en détail

Hiver 2013. Paysages changeants, produits en voie de commercialisation et conséquences pour les promoteurs de régimes

Hiver 2013. Paysages changeants, produits en voie de commercialisation et conséquences pour les promoteurs de régimes Hiver 2013 Paysages changeants, produits en voie de commercialisation et conséquences pour les promoteurs de régimes Paysages changeants, produits en voie de commercialisation et conséquences pour les

Plus en détail

Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux

Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux Apixaban, Dabigatran, Rivaroxaban Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046 et CIC 9301 INSERM-CHRU, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

Les cytokines et leurs récepteurs. Laurence Guglielmi laurence.guglielmi@univ-montp1.frli

Les cytokines et leurs récepteurs. Laurence Guglielmi laurence.guglielmi@univ-montp1.frli Les cytokines et leurs récepteurs Laurence Guglielmi laurence.guglielmi@univ-montp1.frli l i@ i 1 Les cytokines et leurs récepteurs 2 mécanismes principaux d interactions cellulaires : - contact membranaire

Plus en détail

Traitement de l hépatite C: données récentes

Traitement de l hépatite C: données récentes Traitement de l hépatite C: données récentes J.-P. BRONOWICKI (Vandœuvre-lès-Nancy) Tirés à part : Jean-Pierre Bronowicki Service d Hépatogastroentérologie, CHU de Nancy, 54500 Vandœuvre-lès-Nancy. Le

Plus en détail

Sommeil et sport Dr. Arnaud PRIGENT (Pneumologue à St LAURENT) sport et sommeil 01/06/2010

Sommeil et sport Dr. Arnaud PRIGENT (Pneumologue à St LAURENT) sport et sommeil 01/06/2010 Sommeil et sport Structure du sommeil Au cours du sommeil, on repère 2 principaux types de sommeil : Le sommeil lent. Le sommeil paradoxal. Processus de régulation 3 processus: - circadienne (processus

Plus en détail

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 ACTUALITES THERAPEUTIQUES Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 Traitement de fond Objectifs: Réduire le nombre de poussées Arrêter ou freiner la progression du handicap Les traitements disponibles

Plus en détail

L INSUFFISANCE CARDIAQUE

L INSUFFISANCE CARDIAQUE L INSUFFISANCE CARDIAQUE EXISTE-T-IL DES TRAITEMENTS À BASE DE CELLULES SOUCHES POUR L INSUFFISANCE CARDIAQUE? Bien qu aucun traitement à base de cellules souches pour l insuffisance cardiaque n ait encore

Plus en détail

Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010

Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010 Parc d Innovation d Illkirch, France, le 10 mars 2010 Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010 Transgene (Euronext

Plus en détail

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer Information importante pour les personnes atteintes d un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic

Plus en détail

Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence

Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence On pose fréquemment le diagnostic de migraine sévère à l urgence. Bien que ce soit un diagnostic commun,

Plus en détail

Les marqueurs biologiques des tumeurs endocrines digestives

Les marqueurs biologiques des tumeurs endocrines digestives Les marqueurs biologiques des tumeurs endocrines digestives Michèle d Herbomez DIU de Chirurgie Endocrinienne Lille 2009 Bilan biologique participe au Diagnostic Pronostic Suivi Trois types de marqueurs:

Plus en détail

De la physico-chimie à la radiobiologie: nouveaux acquis (I)

De la physico-chimie à la radiobiologie: nouveaux acquis (I) De la physico-chimie à la radiobiologie: nouveaux acquis (I) Collaboration: - Laboratoire de Radiotoxicologie et Oncologie (L. Sabatier) CEA, DSV - Laboratoire de Génotoxicité et Modulation de l Expression

Plus en détail

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT ANAMACaP Association Nationale des Malades du Cancer de la Prostate 17, bis Avenue Poincaré. 57400 SARREBOURG Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT Place des nouvelles techniques d imagerie

Plus en détail

ULBI 101 Biologie Cellulaire L1. Le Système Membranaire Interne

ULBI 101 Biologie Cellulaire L1. Le Système Membranaire Interne ULBI 101 Biologie Cellulaire L1 Le Système Membranaire Interne De la nécessité d un SMI Le volume augmente comme le cube de la dimension linéaire, alors que la surface n'est augmentée que du carré Une

Plus en détail

Le grand écart de la recherche fondamentale vers l application biomédicale

Le grand écart de la recherche fondamentale vers l application biomédicale Le grand écart de la recherche fondamentale vers l application biomédicale Ludger Johannes «Chemical Biology of Membranes and Therapeutic Delivery» unit U1143 INSERM UMR3666 CNRS «Endocytic Trafficking

Plus en détail

Nouveaux Anticoagulants. Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV

Nouveaux Anticoagulants. Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV Nouveaux Anticoagulants Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV Plan Petit rappel d hémostase Anticoagulant oraux classiques Les nouveaux anticoagulants (NAC) Dosage? Comment passer de l'un à l'autre

Plus en détail

Mise en place d une solution automatique de stockage et de visualisation de données de capture des interactions chromatiniennes à l échelle génomique

Mise en place d une solution automatique de stockage et de visualisation de données de capture des interactions chromatiniennes à l échelle génomique Rapport de stage de deuxième année de DUT Génie Biologique option Bioinformatique Mise en place d une solution automatique de stockage et de visualisation de données de capture des interactions chromatiniennes

Plus en détail

TRAITEMENT DE L HÉPATITE B

TRAITEMENT DE L HÉPATITE B TRAITEMENT DE L HÉPATITE B P Mathurin Service d Hépatogastroentérologie Pr Paris Hôpital Claude Hurriez CHRU Lille CRITERES VIROLOGIQUES ET HISTOIRE NATURELLE 1 OBJECTIF THERAPEUTIQUE: Séroconversion HBe

Plus en détail

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines Juillet 2010 Mise à jour Septembre 2010 1 Le rapport complet

Plus en détail

MAB Solut. vos projets. MABLife Génopole Campus 1 5 rue Henri Desbruères 91030 Evry Cedex. www.mabsolut.com. intervient à chaque étape de

MAB Solut. vos projets. MABLife Génopole Campus 1 5 rue Henri Desbruères 91030 Evry Cedex. www.mabsolut.com. intervient à chaque étape de Mabsolut-DEF-HI:Mise en page 1 17/11/11 17:45 Page1 le département prestataire de services de MABLife de la conception à la validation MAB Solut intervient à chaque étape de vos projets Création d anticorps

Plus en détail

Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux

Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux Dr A.Lillo-Le Louët, Centre Régional de Pharmacovigilance (CRPV) Paris-HEGP Avec avec Dr P.Lainé, CRPV - Angers Préambule Directeur du Centre Régional

Plus en détail

Les syndromes myélodysplasiques

Les syndromes myélodysplasiques INFORMATION AUX PATIENTS Les syndromes myélodysplasiques Publiés par le Groupe Francophone des Myélodysplasies, la Société Française d Hématologie et la Myelodysplastic Syndromes Foundation (Fondation

Plus en détail

ESMO 14. L oncogériatrie d un coup d éventail! Dr Elisabeth Carola UCOG Picardie

ESMO 14. L oncogériatrie d un coup d éventail! Dr Elisabeth Carola UCOG Picardie ESMO 14 L oncogériatrie d un coup d éventail! Dr Elisabeth Carola UCOG Picardie Cancer du SEIN Taxotere hebdo pas mieux et plus toxique Perrone F et al Ann Oncol 2014 Phase III : CMF vs Taxotere hebdo

Plus en détail

Thérapies ciblées en Onco-Hématologie

Thérapies ciblées en Onco-Hématologie Thérapies ciblées en Onco-Hématologie 1 er au 4 avril 2014 salle de séminaire Institut Universitaire d Hématologie Hôpital Saint-Louis, Paris Coordination: Dr Guilhem Bousquet Comité scientifique: Philippe

Plus en détail

Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin

Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin Objectifs thérapeutiques Inhibition de la réplication virale Négativation

Plus en détail

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu id & Société L état des lieux d un pari Le Rapport Cordier 1 Biomarqueurs prédictifs 2 L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu & Société

Plus en détail

Radiofréquences et santé

Radiofréquences et santé Radiofréquences et santé Mise à jour de l expertise Avis de l Anses Rapport d expertise collective Octobre 2013 Édition scientifique Radiofréquences et santé Mise à jour de l expertise Avis de l Anses

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

Suivi Biologique des Nouveaux Anticoagulants

Suivi Biologique des Nouveaux Anticoagulants Suivi Biologique des Nouveaux Anticoagulants M.M. Samama, M-H. Horellou, C. Flaujac, J. Conard Groupe Hémostase-Thrombose Hôtel-Dieu L. Le Flem, C. Guinet, F. Depasse Biomnis - Ivry sur Seine TFPI TFPI

Plus en détail

Introduction : Essais de phase I

Introduction : Essais de phase I Schéma de recherche de dose dans les essais de phase I : comparaison par simulations dans un cadre temporel A Doussau 1,2, MC Le Deley 3, B Asselain 1, G Vassal 3, X Paoletti 1 1 - Institut Curie, 2 -

Plus en détail

Syndromes myélodysplasiques

Syndromes myélodysplasiques Syndromes myélodysplasiques LEUCÉMIE LY M P H O M E MYÉLOM E PS22 50M 3/08 Table des matières Introduction 2 Sang et moelle osseuse normaux 3 Syndromes myélodysplasiques 5 Incidence 6 Causes et facteurs

Plus en détail

Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims

Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims 12 2014 HEMATOPOIESE Progéniteurs puis précurseurs Stimulation par facteur : activation spécifique de leur récepteur Moelle

Plus en détail

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Le Diagnostic Objectif de la démarche diagnostique Diagnostic de SPONDYLARTHROPATHIE

Plus en détail

9. Les registres d essais cliniques

9. Les registres d essais cliniques 9. Les registres d essais cliniques Les registres d essais thérapeutiques sont des bases de données qui enregistrent les essais thérapeutiques planifiés, en cours de réalisation ou terminés, possédant

Plus en détail

IMI : Avantages et Inconvénients L exemple du projet COMBACTE

IMI : Avantages et Inconvénients L exemple du projet COMBACTE IMI : Avantages et Inconvénients L exemple du projet COMBACTE Bruno FRANÇOIS, CHU de Limoges IMI2, Demi-journée nationale d information 9 Septembre 2014, Paris Le projet COMBACTE Avantages du modèle IMI

Plus en détail

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes

Plus en détail

Traitement des hépatites virales B et C

Traitement des hépatites virales B et C Traitement des hépatites virales B et C GFMER Yaoundé 26 Novembre 2007 Dr José M Bengoa foie cirrhotique foie normal Vitesse de développement de la fibrose fibrose VHD VHB VHC années Indications au traitement

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 2 avril 2014 DERMOVAL, gel flacon de 20 ml (CIP : 34009 326 130 4 5) DERMOVAL 0,05 POUR CENT, crème tube de 10 g (CIP : 34009 320 432 9 3) Laboratoire GLAXOSMITHKLINE

Plus en détail

Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2011

Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2011 Mesure 21 SOINS ET VIE DES MALADES Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2011 COLLECTION Rapports & synthèses POUR UN ACCÈS AUX THÉRAPIES CIBLÉES : - LES PLATEFORMES

Plus en détail

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Diplôme Universitaire Corrélations anatomo-physio-pathologiques en imagerie thoracique 25 mai 2011 Imagerie TEP et pathologie tumorale bronchique Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Détection en coincidence

Plus en détail

28 octobre. Session institutionnelle (10h00-10h30) Epidémiologie et Santé Publique (10h30-12h40)

28 octobre. Session institutionnelle (10h00-10h30) Epidémiologie et Santé Publique (10h30-12h40) 28 octobre Session institutionnelle (10h00-10h30) L Institut National du Cancer (en attente de réponse) Le Cancéropôle du Grand-Est - Pierre OUDET, Directeur Scientifique Epidémiologie et Santé Publique

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 4 novembre 2009

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 4 novembre 2009 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 4 novembre 2009 IRESSA 250 mg, comprimé pelliculé Boîte de 30 (CIP 395 950-7) ASTRAZENECA géfitinib Liste I Médicament soumis à prescription hospitalière. Prescription

Plus en détail

7- Les Antiépileptiques

7- Les Antiépileptiques 7- Les Antiépileptiques 1 Définition L épilepsie est un trouble neurologique chronique caractérisé par la survenue périodique et imprévisible de crises convulsives dues à l émission de décharges électriques

Plus en détail

Caisse Nationale de l'assurance Maladie des Travailleurs Salariés Sécurité Sociale

Caisse Nationale de l'assurance Maladie des Travailleurs Salariés Sécurité Sociale Caisse Nationale de l'assurance Maladie des Travailleurs Salariés Sécurité Sociale Circulaire CNAMTS MMES et MM les Directeurs Date : - des Caisses Régionales d'assurance Maladie 27/03/96 - des Caisses

Plus en détail

Nouveaux anticoagulants oraux : gestion des accidents hémorragiques

Nouveaux anticoagulants oraux : gestion des accidents hémorragiques Nouveaux anticoagulants oraux : gestion des accidents hémorragiques PY Cordier Service de Réanimation HIA Laveran - Marseille Février 2014 Introduction Anticoagulants oraux : historique Antivitamines K

Plus en détail

Le traitement conservateur des tumeurs malignes des membres a largement remplacé les amputations

Le traitement conservateur des tumeurs malignes des membres a largement remplacé les amputations FACE A FACE Péroné vascularisé / Péroné non vascularisé Reconstruction après résection tumorale Dr NOURI / Dr BEN MAITIGUE SOTCOT Juin 2012 Le traitement conservateur des tumeurs malignes des membres a

Plus en détail

Croissance et vieillissement cellulaires Docteur COSSON Pierre Nb réponses = 81 sur 87. Résultats des questions prédéfinies

Croissance et vieillissement cellulaires Docteur COSSON Pierre Nb réponses = 81 sur 87. Résultats des questions prédéfinies Docteur COSSON Pierre Nb réponses = 8 sur 87 A00 8/87 Indicateurs globaux Index global m.= m.=,9 s.=0,. Evaluation générale de cette unité m.=. Sciences médicales de base m.=,. Compétences cliniques m.=,7.

Plus en détail

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NACO) dans la maladie thrombo embolique veineuse INTRODUCTION Thrombose veineuse

Plus en détail

XVème Journées de Sénologie Interactive

XVème Journées de Sénologie Interactive XVème Journées de Sénologie Interactive Jeudi 20 et vendredi 21 septembre 2012 PARIS Symposium GSK Cancer du sein métastatique HER2+ Nouveaux challenges Hormonothérapie mécanisme de résistance Gérard MILANO

Plus en détail

Charges virales basses sous traitement: définition impact virologique. Laurence Bocket Virologie CHRU de Lille

Charges virales basses sous traitement: définition impact virologique. Laurence Bocket Virologie CHRU de Lille XVIIe Journée Régionale de Pathologie Infectieuse 12 octobre 2010 Charges virales basses sous traitement: définition impact virologique Laurence Bocket Virologie CHRU de Lille conflits d intérêts subventions,

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT QUELS RÉSULTATS POUR LE RECEVEUR? QUELS RISQUES POUR LE DONNEUR? DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT CONCERNER CHACUN /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

Guide de Mobilisation. de cellules souches pour mon. Autogreffe AVEC LE SOUTIEN DE. Carnet d informations et de suivi pour le patient et sa famille

Guide de Mobilisation. de cellules souches pour mon. Autogreffe AVEC LE SOUTIEN DE. Carnet d informations et de suivi pour le patient et sa famille Guide de Mobilisation de cellules souches pour mon Autogreffe Carnet d informations et de suivi Carnets pour d informations le patient et sa et famille de suivi pour le patient et sa famille AVEC LE SOUTIEN

Plus en détail

Nouveautés dans Asthme & MPOC

Nouveautés dans Asthme & MPOC Nouveautés dans Asthme & MPOC Dr Gilles Côté Pneumologue CSSSGatineau Pavillon de Hull 31 Janvier 2014 Conflit d intérêt Aucun 2 1 Objectifs A la fin de cette capsule, le participant pourra identifier

Plus en détail

Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques

Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques Dr Olfa BAHRI Laboratoire de Virologie Clinique Institut Pasteur de Tunis INTRODUCTION Plus de 300. 10 6 porteurs chroniques de VHB dans le monde Hépatite chronique

Plus en détail

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Dr Florence Parent Service de Pneumologie et Soins Intensifs de Pneumologie Hôpital Bicêtre, AP-HP Inserm U999. Université Paris-Sud Traitement anticoagulant

Plus en détail

Objectifs pédagogiques Lecture critique d article

Objectifs pédagogiques Lecture critique d article Objectifs pédagogiques Lecture critique d article groupe V Evaluer les applications cliniques Evaluer les applications cliniques 21 ) Discuter la ou les décisions médicales auxquelles peuvent conduire

Plus en détail

Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques?

Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques? Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques? L Fournier, D Balvay, CA Cuénod Service de radiologie, Hôpital Européen Georges Pompidou Laboratoire de Recherche en Imagerie, Equipe

Plus en détail