Archéologie préventive sur la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique
|
|
- Florentin Rancourt
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Archéologie préventive sur la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique
2 L archéologie préventive marque le démarrage des travaux EditoEDITO Sommaire Les grands travaux d infrastructure représentent une véritable chance pour l approfondissement de la connaissance du patrimoine, car ils sont l occasion de recherches archéologiques sur un très long linéaire. Pour le projet de ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique (SEA) entre Tours et Bordeaux, les diagnostics archéologiques vont débuter au mois de septembre C est une phase spectaculaire qui durera près de deux ans, et qui pourra être suivie de travaux de fouilles, si la présence de vestiges est révélée. En tant que maître d ouvrage d un projet ferroviaire de 300 kilomètres de long traversant six départements à cheval sur trois régions administratives, RFF est conscient de sa responsabilité dans l aménagement et le développement des territoires. Après le temps des études et de la concertation, voici venu le temps de l archéologie préventive qui constitue une phase préparatoire essentielle avant le démarrage effectif des travaux. RFF se félicite de la contribution de tous les acteurs, et en premier lieu de l Inrap, qui ont permis de lancer cette opération dans un délai maîtrisé, et souhaite un plein succès aux archéologues qui vont maintenant se déployer sur le terrain. Une mission de service public Pierre-Denis COUX Directeur du projet LGV SEA Edito p.3 Un enjeu de sauvegarde de notre patrimoine archéologique p.4 Les étapes de l archéologie préventive p.5 Les effets des travaux d archéologie préventive p.8 La valorisation des découvertes p.10 Le patrimoine archéologique de nos régions p.11 Chiffres clés p.12 L archéologie préventive, définie dans le code du patrimoine, a pour objet «d'assurer, à terre et sous les eaux, dans les délais appropriés, la détection, la conservation ou la sauvegarde par l'étude scientifique des éléments du patrimoine archéologique affectés ou susceptibles d'être affectés par les travaux publics ou privés concourant à l'aménagement. Elle a également pour objet l'interprétation et la diffusion des résultats obtenus». A ce titre, le ministère de la culture et de la communication prescrit et contrôle l ensemble des opérations d archéologie préventive, via ses services en région placés sous l autorité du préfet, les directions régionales des affaires culturelles (DRAC). Les opérations d'archéologie préventive sont de deux types. D abord les diagnostics, opérations limitées de reconnaissance qui visent à caractériser un site archéologique. Ensuite, les fouilles qui peuvent alors révéler des découvertes remarquables. L'archéologie préventive, qui s est développée au fur et à mesure de l'urbanisation et des grands travaux, doit concilier le développement économique et social, la conservation du patrimoine et la recherche scientifique. Elle permet la prise en compte de l'archéologie sans bloquer le développement des villes et les grands projets d'aménagement du territoire. Jacques BUISSON-CATIL Conservateur régional de l archéologie (DRAC Poitou-Charentes) Nous fouillons, c est votre histoire Principal opérateur d archéologie préventive sur le territoire français, l Inrap, établissement public de recherche, collabore chaque année avec plus de aménageurs privés et publics, dont Réseau ferré de France avec qui l institut a déjà conduit plusieurs chantiers d envergure comme celui de la ligne à grande vitesse Est européenne. Le chantier de la LGV SEA offrira une nouvelle occasion de mettre en commun le savoir-faire et les connaissances des équipes de RFF et de l Inrap. En étudiant les «archives du sol», l archéologie préventive permet un développement économique raisonné qui évite la destruction aveugle des traces du passé. Elle est au cœur de l aménagement du territoire, en l accompagnant sans le freiner et participe ainsi à une politique de développement durable en préservant pour les générations futures la connaissance de notre patrimoine et de notre histoire. Nicole POT Directrice générale de l Inrap p.2 p.3
3 Un enjeu de sauvegarde de notre patrimoine historique Les étapes de l archéologie préventive Ala suite de l instruction des dossiers par les services régionaux de l archéologie (SRA), les préfets de régions Aquitaine, Poitou-Charentes et Centre prescrivent des diagnostics. Les arrêtés de prescription sont notifiés à l autorité compétente (mairie, direction départementale de l équipement...), à RFF, ainsi qu'aux collectivités territoriales concernées par le projet. Le diagnostic La loi sur l archéologie préventive du 17 janvier 2001 prévoit l intervention des archéologues en préalable aux chantiers afin d «assurer [ ] la détection, la conservation ou la sauvegarde par l étude scientifique des éléments du patrimoine archéologique affectés ou susceptibles de l être par les travaux publics ou privés concourant à l aménagement». Protéger et diffuser sont les maîtres mots de la réglementation française en matière d'archéologie. Sauvegarder les «archives du sol» L archéologie préventive, en étudiant environ 10% des surfaces touchées par les travaux carrières, terrassements, routes et voies ferrées, bâtiments privés et publics permet de sauvegarder par l étude les «archives du sol», avant leur destruction. RFF s inscrit pleinement dans cette volonté de protection et de sauvegarde du patrimoine. Les travaux d archéologie en amont de la construction de la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique sont engagés avant la désignation du concessionnaire. L Inrap, institut de recherches et principal opérateur français d archéologie, est le partenaire scientifique de RFF pour les diagnostics. «Source de mémoire collective permettant de retracer le développement de l histoire de l Humanité et sa relation avec l environnement naturel» : c est ainsi que la Convention européenne de Malte, s appliquant en France depuis 1996, définit le patrimoine archéologique. La propriété universelle de ce patrimoine est ainsi consacrée. Cette convention introduit les notions de «conciliation des besoins respectifs de l archéologie et de l aménagement» et de mise à disposition de «temps et de moyens suffisants aux archéologues pour effectuer une étude scientifique». Une discipline citoyenne L archéologie préventive ne cherche pas des chefs-d œuvre ou des monuments remarquables, elle vise à connaître les territoires et les sociétés du passé à travers les innombrables «documents» conservés par le sol, depuis les premières traces de présence humaine au Paléolithique, au moins ans avant notre ère, jusqu à nos jours. Le piquetage La réalisation des diagnostics est une prérogative publique confiée à l Inrap et aux services archéologiques des collectivités territoriales agréés pour leur territoire spécifique. L Inrap intervient systématiquement si ces services décident de ne pas mener les diagnostics. Avant que ne débutent les travaux de la LGV Sud Europe Atlantique, l Inrap réalisera les diagnostics qui permettront de vérifier si un terrain recèle des traces d occupation humaine, détectant et caractérisant d éventuels vestiges en sondant une partie de la surface du projet d aménagement. Si aucune fouille n est ensuite réalisée, c est la seule information qui restera sur le patrimoine archéologique du site. Les diagnostics en amont du projet de la LGV Sud Europe Atlantique dureront de 16 à 24 mois, en fonction de la nature des terrains traversés et des découvertes opérées. Pendant cette période, se succéderont sur le tracé des entreprises de travaux publics et des archéologues de l Inrap. Au cours du diagnostic, des fenêtres de reconnaissance seront ouvertes à l aide de pelles mécaniques, guidées par des archéologues. Ces ouvertures couvriront environ 10 % de la surface de l emprise, tout le long du tracé. Une fois le diagnostic achevé, les résultats scientifiques seront réunis dans un rapport transmis au préfet de région qui l adressera à l aménageur et, le cas échéant, au propriétaire du terrain. Si le diagnostic confirme la présence de vestiges significatifs sur le plan scientifique ou patrimonial, le préfet de région peut prescrire la réalisation d une fouille ou Cette opération matérialise les emprises à l intérieur desquelles se dérouleront les diagnostics. À travers champs et forêts, des géomètres déterminent l emplacement de piquets. Pour marquer l emprise du terrain, les géomètres implantent des jalons d au moins 1,50 m de hauteur. Les jalons sont espacés de 30 m maximum en zone boisée et de 100 m en zone découverte, sur l ensemble des 300 km de ligne nouvelle, et les raccordements au réseau ferré existant. Les géomètres veillent à ce que les piquets contigus soient visibles les uns par rapport aux autres. Ce sont donc plus de piquets qui seront disposés à travers les territoires traversés. demander la modification du projet d aménagement afin de réduire l impact des travaux sur le patrimoine archéologique. p.4 p.5
4 Après la fouille... Les étapes de l archéologie préventive Après l achèvement de la fouille, l exploitation des données scientifiques se poursuit dans les centres de recherches archéologiques et des laboratoires spécialisés. Cette troisième étape permet aux archéologues d exploiter et d interpréter les données de terrain : mise au net des plans, coupes et relevés, inventaire de la documentation, description et classement du mobilier archéologique, étude des plans et vestiges L ensemble des données est rassemblé dans le rapport final d opération (RFO). La fouille vise à recueillir, à analyser et à interpréter l ensemble des données d un site. À la différence du diagnostic, elle explore toute la surface du terrain et permet ainsi de comprendre l évolution du site dans sa globalité. L arrêté de prescription du préfet de région est accompagné d un cahier des charges qui définit les objectifs scientifiques, les principes méthodologiques de l intervention, les études à réaliser, et précise les qualifications du responsable scientifique de l opération. La fouille Les fouilles sont réalisées par un opérateur d archéologie qui peut être l Inrap ou un service agréé de collectivité territoriale ou encore une entreprise privée agréée que choisit l aménageur, maître d ouvrage de la fouille. Celui-ci en assure également le financement. Un contrat est signé entre l aménageur et l opérateur. Il définit le projet scientifique d intervention et les conditions de mise en œuvre sur la base du cahier des charges scientifiques. L aménageur transmet le contrat ou le marché signé au préfet de région qui dispose d un délai de deux mois pour délivrer l autorisation de fouille. Une fois l autorisation délivrée, l aménageur met le terrain à la disposition de l opérateur pour que la fouille puisse débuter. L aménageur doit remettre le terrain à l opérateur dans des conditions permettant la réalisation de la fouille. Il doit notamment assurer la sécurité du site (clôture du terrain, opérations éventuelles de dépollution...), conduire les opérations de localisation précise du site et procéder à un marquage au sol. L opérateur est, quant à lui, tenu de réaliser la fouille conformément à la prescription et au cahier des charges scientifiques dans les délais fixés contractuellement avec l aménageur. À l issue de la fouille, qui se conclut par la signature du procès-verbal de fin de chantier, l aménageur peut démarrer le chantier. Dans le prolongement de ses activités de recherche, la loi a donné à l Inrap une mission de diffusion des résultats des opérations d archéologie auprès de la communauté scientifique et du public. Pour mettre en œuvre ces initiatives, l institut travaille en partenariat avec les aménageurs, les collectivités territoriales, les SRA, les institutions de recherche, les musées La valorisation des recherches archéologiques Parmi les nombreuses opérations de valorisation, l exposition ans sous les rails, présentant les découvertes faites sur le tracé de la ligne à grande vitesse Est européenne, a été accueillie dans 4 musées durant 2 ans. Elle a reçu en tout plus de visiteurs. «Nos ancêtres les barbares», organisée en partenariat avec la ville de Saint-Dizier en 2008, est également un bon exemple d une collaboration réussie qui a reçu le label «exposition d intérêt national» du ministère de la culture et de la communication. Enfin, en novembre 2008, ce sont plus de visiteurs qui ont participé aux animations sur le stand de l'inrap au Grand Palais lors de la Fête de la Science. À qui appartient le mobilier archéologique? Le mobilier archéologique découvert lors de la fouille est confié à la garde de l opérateur d archéologie pendant deux ans maximum, à compter de la date de délivrance du certificat de fin de travaux. Ce délai lui permet de réaliser l ensemble des études de mobilier, le cas échéant après avoir procédé aux travaux de consolidation et de stabilisation du mobilier le plus sensible, et d en avoir dressé un inventaire. À la remise du rapport et, au plus tard, à l expiration d un délai de deux ans, le mobilier et la documentation scientifique sont remis par l opérateur au SRA qui transmet l inventaire exhaustif du mobilier au propriétaire du terrain. Ce dernier dispose alors d un an pour faire valoir son droit de propriété sur la moitié du mobilier inventorié. S il ne fait pas valoir ses droits dans le délai imparti, le mobilier est intégralement restitué à l État. Comment évalue-t-on la sensibilité archéologique des zones concernées? Les SRA sont chargés d établir la carte archéologique nationale, avec le concours des opérateurs d archéologie. Cet inventaire, constamment actualisé, est un outil scientifique et patrimonial, et un instrument permettant de déterminer la sensibilité archéologique des terrains. Les zones définies dans la carte archéologique par le préfet de région (arrêtés de zonage) sont déterminées en fonction des informations scientifiques qui laissent présager la présence de vestiges. Ces arrêtés sont à la disposition du public et font l objet d une publication dans les recueils administratifs des préfectures et d un affichage dans les mairies concernées. La carte archéologique peut être consultée au SRA de chaque région. Toutefois cette carte est lacunaire par nature et ne comporte que les sites déjà identifiés. p.6 p.7
5 Les effets des travaux d archéologie préventive Les acquisitions foncières En application du code du patrimoine, RFF est tenu de mettre à disposition de l opérateur archéologique les terrains constituant l emprise du diagnostic. Ces terrains sont acquis au préalable par RFF et indemnisés sur la base de protocoles établis avec les services des Domaines et les organismes agricoles. Lorsque RFF n est pas propriétaire au moment de la réalisation des diagnostics, la mise à disposition des terrains intervient par le biais d une convention d occupation temporaire. En contrepartie de cette autorisation, RFF indemnise l exploitant lorsque la culture en place ne peut pas être récoltée avant la date d entrée sur les terrains. À défaut de culture en place, une indemnité d occupation temporaire spécifique est versée à l occupant. Pour les terrains boisés, une indemnisation du peuplement en place est versée par RFF. Elle prend en compte, sur la base d une expertise forestière, la perte financière engendrée par la coupe prématurée des bois (calcul de la valeur d avenir du peuplement). La phase de diagnostic archéologique est la première phase de travaux majeurs. Opérateurs fonciers Pour mener à bien cette mission d acquisition foncière, RFF s est adjoint les compétences de quatre cabinets fonciers : Afacor, FIT Conseils, Scet et Segat qui, le moment venu, prendront contact avec l ensemble des occupants. Les ouvertures pratiquées lors des diagnostics, même si elles modifient temporairement le paysage, sont ensuite rebouchées dans les meilleurs délais en respectant la structure des sols (ordre des différentes couches). L'exploitation des terres par les agriculteurs peut ensuite redémarrer. Après la délimitation des zones de recherche, l aménageur prépare le terrain permettant la réalisation de la fouille. Des travaux de déboisement, de dépollution, ou encore de démolition de bâtiments peuvent être effectués. Concernant le déboisement, toutes les études nécessaires sont menées afin que ces travaux interviennent dans les meilleures conditions. Il s agit : de choisir les périodes les plus propices, notamment en fonction des migrations animales ou des périodes de nidifications ; de ménager des couloirs naturels pour permettre les déplacements d animaux. Conscient des impacts potentiels de ces actions, RFF engage l ensemble des mesures nécessaires pour protéger la faune et la flore locales : en respectant des périodes d intervention, en isolant des sites sensibles pour les préserver du chantier ou en mettant en œuvre des mesures de déplacement d espèces ou de compensation. La contribution à l activité économique des territoires Le respect des territoires traversés Les métiers nécessaires à la conduite des différents travaux de construction de la LGV participent à l économie locale. De la phase de déboisement à la fin des fouilles, le chantier voit se succéder des experts forestiers, des bûcherons, des conducteurs d engins forestiers et d engins de chantiers, des géomètres, des photographes, des dessinateurs, des archéologues La connaissance des sociétés anciennes Les archéologues, grâce à leurs recherches, apportent de nouvelles connaissances sur l histoire et le peuplement du territoire traversé par la ligne à grande vitesse, mais également sur l évolution de l environnement et des modes de vie. L Inrap travaille à partir d'un corpus de données en accroissement régulier issues de tout le territoire national. p.8 p.9
6 La valorisation des découvertes RFF soutient la valorisation des recherches archéologiques et s implique fortement dans les actions de restitution des résultats au public : journées «portes ouvertes», conférences, visites scolaires, réalisation de documentaires audiovisuels, publications, etc. La mise au jour d'une somme suffisante de vestiges peut permettre la réalisation d'exposition : une récompense pour les équipes de fouilles ans sous les rails La construction de la LGV Est européenne a été l occasion d organiser une exposition archéologique qui a suivi l avancée de la ligne. Née d un partenariat entre l Inrap, RFF et le ministère de la culture et de la communication, l exposition itinérante a été présentée au musée des Beaux-arts et d Archéologie de Châlons-en-Champagne puis au Musée Lorrain à Nancy, au musée départemental de préhistoire d Île-de-France à Nemours et enfin au musée d Archéologie nationale à Saint- Germain-en-Laye. Les expositions ont été complétées par des conférences. Cette exposition résulte du travail d une équipe de 295 archéologues pendant 5 ans, sur une distance de 300 km. Autant dire que les résultats couvrent toutes les époques, du Paléolithique au XX e siècle. Parmi les découvertes, on recense un atelier de taille mésolithique (Lhéry), des nécropoles de l âge du Fer (Lacroix-sur- Meuse et Val-de-Vesle), un habitat gaulois (Ronchères), un établissement agraire antique (Cuperly), un ensemble exceptionnel d habitats ruraux et leur nécropole (Prény) La "Dame aux Perles" de Prény Parmi les découvertes qui ont frappé les visiteurs figure une aristocrate mérovingienne appelée la Dame aux Perles. S il ne reste que ses os, les objets exhumés avec elle illustrent ce que pouvait être le mode de vie des plus fortunés de cette époque : perles en pâte de verre, poteries et peigne en bois de cerf Le patrimoine archéologique de nos régions En amont du projet de construction de maisons individuelles à Pons en 2009, des fouilles archéologiques préventives ont été prescrites par l Etat. L objectif de ces recherches est de comprendre la construction et l évolution du rempart de l oppidum de Pons entre -200 et -50 avant notre ère. Pons est l un des rares sites de la Gaule celtique où des fouilles récentes mettent en évidence autant d informations sur la construction et l évolution d un tel rempart : parements interne et externe en pierres enserrant un massif d argile et de pierres retenu par un poutrage de bois horizontal. Cette fortification, doublée à l extérieur d un fossé de 10 m de large et de près de 3 m de profondeur, mesurait dans son état initial 6,50 m d épaisseur. Les découvertes de Pons viennent enrichir de manière significative le débat sur la nature et la fonction des remparts des oppida de la Gaule celtique avant la conquête romaine. G. Landreau, Inrap : Vue du parement arrière du rempart de l Oppidum de Pons A l Houmeau sur le site de Monsidun (17), agglomération de La Rochelle A Pons (17), le rempart gaulois de l oppidum En préalable à l aménagement de deux projets immobiliers, les vestiges mis au jour sur 5 ha témoignent d un millénaire d occupation depuis l époque gallo-romaine jusqu autour de l an mil. Outre un ensemble artisanal constitué d aires de foulage de raisin et de bassins attestant une activité viticole dès le II e siècle de notre ère, un ensemble sépulcral a livré entre autres, une tombe monumentale. Celle-ci demeure à ce jour, en Gaule romaine, un témoignage unique d une sépulture multiple richement dotée ; les différents dépôts de vases en céramique ou/et verre accompagnent l inhumation de trois individus entre les II e et IV e siècles. Enfin, le site a livré près de 120 sépultures datées du VI e au X e siècle inhumées par lots au sein d'un habitat. T. Cornec, Inrap : Sépulture antique accompagnée de ses offrandes alimentaires contenues dans des récipients de verre et de céramique. A Bordeaux (33), entre le cours Clémenceau et la rue du Palais Gallien Les fouilles réalisées avant la construction d un auditorium et d un parking souterrain ont révélé l histoire d un quartier de la ville du Haut-Empire et l évolution de ses aménagements jusqu au Bas-Empire. La première urbanisation dans ce secteur, datée du I er siècle de notre ère, est caractérisée par de petites constructions en matériaux périssables (terre et bois) qui s organisent notamment autour du travail de la forge, en bordure d une chaussée de galets. Suite à un incendie, des maisons plus vastes leur succèdent à la fin du I er siècle, associant la pierre dans le mode de construction. Elles accueillent des activités domestiques et artisanales. Et, vraisemblablement au III e siècle de notre ère, pour la première fois en Aquitaine, deux ateliers secondaires de verriers sont implantés contre la rue. Inrap : Four de verrier p.10 p.11
7 Chiffres clés RFF 3 régions 6 départements 126 communes 302 km de lignes 200 archéologues mobilisés sur l ensemble du projet Une surface de ha ans d histoire En tant qu aménageur, Réseau ferré de France finance les opérations d archéologie par le biais d une redevance calculée sur la base de la surface de l emprise du projet. Cette redevance est versée à l État ; elle finance la réalisation des diagnostics et de la recherche. RFF met à disposition les terrains pour que les opérations d archéologie se déroulent dans de bonnes conditions et en toute sécurité. > document téléchargeable SRA Les services régionaux de l archéologie au sein des DRAC (directions régionales des affaires culturelles), sous l autorité des préfets de région, instruisent les dossiers, rédigent les prescriptions des diagnostics, puis des fouilles et en assurent le contrôle scientifique. > Inrap Avec collaborateurs et chercheurs, l Inrap est la plus importante structure de recherche archéologique française et l une des toutes premières en Europe. Institut national de recherche, il réalise l essentiel des diagnostics archéologiques et des fouilles en partenariat avec les aménageurs privés et publics : soit plus de chantiers par an, en France métropolitaine et dans les DOM. Ses missions s étendent à l exploitation scientifique des résultats et à la diffusion de la connaissance archéologique auprès du public. > Conception : Parménion / Rédaction : RFF, Inrap, Parménion / Photos : RFF, Inrap / Août 2009 / Impression respectueuse du cahier des charges Imprim Vert / Papier 100 % recyclé Contact RFF - Direction de projet LGV Sud Europe Atlantique Le Guyenne 7A - Terrasse Front du Médoc BORDEAUX CEDEX Réseau ferré de France : Sébastien Joly Chargé des procédures d archéologie préventive LGV SEA
Inrap / Les étapes de l archéologie préventive
Les étapes de l archéologie préventive LE DIAGNOSTIC Lorsque l on aménage un terrain à des fins publiques ou privées (pour construire une route ou un immeuble par exemple), le sol est remanié. Bien avant
Plus en détailL archéologie préventive
L archéologie préventive Le code du patrimoine (livre V) : définit le patrimoine archéologique et l archéologie préventive, répartit les compétences entre les différents acteurs, décrit la mise en œuvre
Plus en détailAfi n de permettre aux aménageurs d intégrer l archéologie
Afi n de permettre aux aménageurs d intégrer l archéologie préventive en amont de leurs projets, l article L.522-4 du Code du patrimoine prévoit une alternative à la prescription de diagnostic qui consiste
Plus en détailLes compensations écologiques sur la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique
Les compensations écologiques sur la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique Conception, rédaction, réalisation : Parménion/RFF - Crédit photos : Biotope, CREN Poitou-Charentes, Ecosphère, RFF Impression
Plus en détailDossier de Presse pour la signature de la convention de partenariat
Dossier de Presse pour la signature de la convention de partenariat entre RFF et la Safer Aquitaine Atlantique le 29 janvier 2013 à Saint Pierre du Mont entre RFF et la Safer Garonne Périgord le 8 mars
Plus en détailInrap / Procédures réglementaires
Procédures réglementaires DIAGNOSTIC Étape 1 Prescription Sont présumés faire l objet de prescriptions archéologiques préalablement à leur réalisation tous les projets d aménagements affectant ou susceptibles
Plus en détailMusées et paysages culturels
La Charte de Sienne Musées et paysages culturels Proposée par l ICOM Italie le 7 juillet 2014 à la Conférence internationale de Sienne 1. Le paysage italien Le paysage italien est le pays que nous habitons,
Plus en détailGuide pratique de l archéologie préventive à l usage de l aménageur en Alsace
Guide pratique de l archéologie préventive à l usage de l aménageur en Alsace L archéologie préventive pas à pas... Le document d urbanisme Les diagnostics Les fouilles Les financements La médiation culturelle
Plus en détailLGV SEA : Un projet pas comme les autres. Par Aurélien NEAU LE MAGAZINE D INFORMATION NUMERO 1 / MAI 2013. Environnement Page 8.
LE MAGAZINE D INFORMATION NUMERO 1 / MAI 2013 LGV SEA : Un projet pas comme les autres Par Aurélien NEAU Environnement Page 8 Emploi Page 5 Travaux Page 10 SOMMAIRE Le magazine d information de la LGV
Plus en détailCommission Permanente du 9 octobre 2006
Commission Permanente du 9 octobre 2006 I La Région axe la formation professionnelle sur la qualité et la pérennisation des parcours professionnels ainsi que la recherche en matière de santé - Mise en
Plus en détailDossier de Presse La communauté de communes de Mimizan participe au Salon PROVEMPLOI, à Paris, le 15 octobre 2013.
Dossier de Presse La communauté de communes de Mimizan participe au Salon PROVEMPLOI, à Paris, le 15 octobre 2013. Contact presse : Julie LECOEUR Responsable Communication 05 47 81 70 14 communication@cc-mimizan.fr
Plus en détailLES CONSTRUCTIONS EN ZONE AGRICOLE
Direction départementale des territoires PRÉFET DES HAUTES-ALPES Service d'appui territorial Application du droit des sols LES CONSTRUCTIONS EN ZONE AGRICOLE D'une manière générale, les zones naturelles
Plus en détailwww.u-bordeaux3.fr Master professionnel Urbanisme : stratégie, projets, maîtrise d ouvrage (USPMO)
www.u-bordeaux3.fr Master professionnel Urbanisme : stratégie, projets, maîtrise d ouvrage (USPMO) Former des urbanistes Le master Urbanisme : stratégie, projets, maîtrise d ouvrage (USPMO) s appuie sur
Plus en détailCompte rendu de la journée technique du mardi 23 septembre organisée par ODIT France à la Maison du Tourisme 75014 Paris
Compte rendu de la journée technique du mardi 23 septembre organisée par ODIT France à la Maison du Tourisme 75014 Paris Thème : Commercialiser la campagne : les questions de base posées aux territoires
Plus en détailFoncia. Votre référence habitat. Le groupe FONCIA
Foncia. Votre référence habitat Le groupe FONCIA Foncia. Votre référence habitat Le groupe Foncia allie la proximité avec le client et la force d un grand groupe expérimenté et performant. Photo DR Foncia,
Plus en détailDomaine. à Bayonne. Une nouvelle vie pour un nouveau quartier
Domaine du Moulin à Bayonne Une nouvelle vie pour un nouveau quartier ** * Ceci n est pas un label. Cet immeuble fera l objet d une demande de label BBC-effinergie, Bâtiment Basse Consommation, auprès
Plus en détailFiche technique CONSTRUCTION D UNE LAVOGNE SUR LA COMMUNE DE COLLIAS
Fiche technique CONSTRUCTION D UNE LAVOGNE SUR LA COMMUNE DE COLLIAS Lavogne : abreuvoir pour les troupeaux établi sur une couche d'argile imperméable. Naturelles à l'origine, elles sont souvent empierrées
Plus en détailCAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES
CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES Élaboration du volet «éolien» du schéma régional du climat, de l air et de l énergie DREAL Nord Pas de Calais Service ECLAT CCTP volet éolien du SRCAE page 1
Plus en détailL essentiel de la réforme des autorisations d urbanisme
L essentiel de la réforme des autorisations d urbanisme Entrée en vigueur le 1 er octobre 2007 Toute demande d autorisation déposée le 1 er octobre sera soumise au nouveau dispositif. Tout dépôt de déclaration
Plus en détailDiplômes. Expériences professionnelles en Archéologie Préventive
COUSIN Colin 30, rue Burdeau 69001 LYON 0673185568 cousin.colin@icloud.com Diplômes 2012 : Master 2 Professionnel - «Archéologie de l objet, du site et du bâti», Université Lumière Lyon (69) 2011: Master
Plus en détailLa réforme du permis de construire et des autorisations d urbanisme
La réforme du permis de construire et des autorisations d urbanisme 1 PREAMBULE Quelques dates pour situer la réforme du permis de construire 2 Le permis de construire en quelques dates 1852 : décret relatif
Plus en détailSommaire INTRODUCTION... 2. 1/ Le contexte général de la commune...3. 2/ L état des réseaux...3. 3/ Le diagnostic des ouvrages d épuration...
1 Sommaire INTRODUCTION... 2 1/ Le contexte général de la commune...3 2/ L état des réseaux...3 3/ Le diagnostic des ouvrages d épuration...3 4/ Les solutions retenues par la commune...5 CONCLUSION Carte
Plus en détailFILIALE DE QUALITEL CEQUABAT. Des experts de l évaluation des bâtiments
FILIALE DE QUALITEL CEQUABAT Des experts de l évaluation des bâtiments 3 UNE GARANTIE DE QUALITÉ Les Maîtres d ouvrage et propriétaires immobiliers sont de plus en plus nombreux à relever le défi de la
Plus en détailZone d Aménagement Concerté et Lotissement
ZAC et Lotissement - Version 1 - Juin 2012 Zone d Aménagement Concerté et Lotissement Définition générale : Il existe deux procédures différentes permettant de réaliser une opération d aménagement : la
Plus en détailParc naturel urbain du champ de courses Réunion publique de présentation du programme. Lundi 8 décembre 2014 Stade Robert-Diochon
Parc naturel urbain du champ de courses Réunion publique de présentation du programme Lundi 8 décembre 2014 Stade Robert-Diochon Sommaire 1. Retour sur le processus de création du programme 2. Présentation
Plus en détailSIMI 2014 3 au 5 décembre
DOSSIER DE PRESSE Les acteurs de Saint-Brieuc présentent le projet urbain du quartier de la gare aux opérateurs de l immobilier professionnel SIMI 2014 3 au 5 décembre Salon de l immobilier d entreprise
Plus en détailLa réforme du permis de construire et des autorisations d urbanisme
1 La réforme du permis de construire et des autorisations d urbanisme Présentation générale de la réforme Information aux Maires Introduction Une réforme à la fois technique et politique Une réforme, fruit
Plus en détailMarché à procédure adaptée. Cahier des charges. Assurances
Marché à procédure adaptée Passé en application de l article 28 du code des marchés publics Cahier des charges Assurances Date limite de réception des offres Le 28 octobre 2011 à 12h00 Syndicat Mixte Interrégional
Plus en détailRécépissé de depôt d une demande de modification d un permis délivré en cours de validité
MINISTÈRE CHARGÉ DE L URBANISME Récépissé de depôt d une demande de modification d un permis délivré en cours de validité Madame, Monsieur, Vous avez déposé une demande de modification d un permis délivré
Plus en détailInformations et inscriptions : Pèlerin Grand prix Pèlerin du patrimoine - 18 rue Barbès - 92128 Montrouge CEDEX www.pelerin-patrimoine.
Informations et inscriptions : Pèlerin Grand prix Pèlerin du patrimoine - 18 rue Barbès - 92128 Montrouge CEDEX www.pelerin-patrimoine.com Le Grand prix Pèlerin du patrimoine a pour but de valoriser notre
Plus en détailLes mesures compensatoires des atteintes à la biodiversité en France
Les mesures compensatoires des atteintes à la biodiversité en France Paris, 22 septembre 2010 SIFEE Delphine MORANDEAU Chargée de mission biodiversité Ministère de l écologie, de l énergie, du développement
Plus en détailLcommunales. es archives
Lcommunales es archives rchives es archives communales Les archives sont l ensemble des documents quels que soient leur date, leur forme et leur support matériel, produits ou reçus par toute personne physique
Plus en détailCONTRAT DE PRESENCE POSTALE TERRITORIALE 2014-2016
Département Administration Paris, le 3 mars 2014 et Gestion Communales VP/AH/Note 11 Affaire suivie par Véronique PICARD CONTRAT DE PRESENCE POSTALE TERRITORIALE 2014-2016 La continuité - maintien du montant
Plus en détailN abandonnons pas notre héritage commun.
N abandonnons pas notre héritage commun. Chaque semaine, 200 fermes disparaissent en France. Disparition des surfaces agricoles, spéculation foncière : nous pouvons agir. Grâce à vous, Terre de liens acquiert
Plus en détailEnviron 200 personnes ont participé à cette réunion qui s est tenue à l auditorium de l Hôtel de Ville de Paris.
Compte-rendu de la réunion d information du 12 janvier 2015 Appel à manifestation d intérêt «Démonstrateurs de solutions pour le climat et la transition énergétique sur l espace public parisien» Environ
Plus en détailMESURES D ACCOMPAGNEMENT
LIVRET VI MESURES D ACCOMPAGNEMENT DE LA MISE EN ŒUVRE DU SCOT ET SUIVI DE L ANALYSE DE LA SITUATION 127 Sommaire I DES MESURES D ACCOMPAGNEMENT DE LA MISE EN ŒUVRE DU SCOT page 126 HABITAT EQUIPEMENTS
Plus en détail1. BESOINS DE LA SOCIETE SO.BA.MA.T
1. BESOINS DE LA SOCIETE SO.BA.MA.T 2. RECHERCHE DE SITES 2.1 Les objectifs 2.2 Les contraintes environnementales liés à l aménagement du territoire liées au transport liés aux documents d urbanisme 3.
Plus en détailDOSSIER DE PRESSE FAITES VOS JEUX! AV E C SAINT- H ONORÉ-LES-BAIN S. infos www.bibracte.fr. Exposition photographique jusqu au 1 er septembre 2010
AV E C FAITES VOS JEUX! SAINT- H ONORÉ-LES-BAIN S DOSSIER DE PRESSE Exposition photographique jusqu au 1 er septembre 2010 Rencontres autour de Bibracte du 15 juin au 24 août 2010 infos www.bibracte.fr
Plus en détailDOSSIER DE PRESSE. POSE DE LA 1 ERE PIERRE du bâtiment destiné à accueillir le POLE EMPLOI DE TULLE. Vendredi 19 avril 2013 à 15 h 00
DOSSIER DE PRESSE POSE DE LA 1 ERE PIERRE du bâtiment destiné à accueillir le POLE EMPLOI DE TULLE Vendredi 19 avril 2013 à 15 h 00 Rue du 9 juin 1944 (derrière l Hôtel d entreprises Initio) A TULLE OBJET
Plus en détailRèglement de la Bibliothèque municipale
VILLE DE LA CELLE SAINT-CLOUD DIRECTION DES AFFAIRES CULTURELLES BIBLIOTHEQUE MUNICIPALE CW/GC/règlement intérieur.doc Règlement de la Bibliothèque municipale Article 1 La Bibliothèque municipale est constituée
Plus en détailLES METIERS DES ARCHIVES
, Juillet 2011 LES METIERS DES ARCHIVES Un document réalisé par le SIOU Campus Croix-Rouge SIOU-BAIP - Rue Rilly-la-Montagne 51100 REIMS 03.26.91.87.55 mail : siou.campuscroixrouge@univ-reims.fr Sommaire
Plus en détailCertificat d urbanisme
MINISTÈRE CHARGÉ Demande de Certificat d urbanisme N 13410*02 1/4 Vous pouvez utiliser ce formulaire pour : Connaître le droit de l urbanisme applicable sur un terrain Savoir si l opération que vous projetez
Plus en détailRecours aux entreprises extérieures
RECOMMANDATION R429 Recommandations adoptées par le Comité technique national de la chimie, du caoutchouc et de la plasturgie le 21 novembre 2006. Cette recommandation annule et remplace la recommandation
Plus en détailI OBJECTIF PROFESSIONNEL DU CQPM
COMMISSION PARITAIRE NATIONALE DE L'EMPLOI DE LA METALLURGIE Qualification : 1997 03 42 69 0156 Catégorie : C* Dernière modification : 10/09/2009 REFERENTIEL DU CQPM TITRE DU CQPM : Chargé (e) de travaux
Plus en détailHôtel de Caumont. Centre d Art - Aix-en-Provence DOSSIER DE MÉCENAT
Hôtel de Caumont Centre d Art - Aix-en-Provence DOSSIER DE MÉCENAT Ouverture printemps 2015 Un nouveau centre d art au cœur du patrimoine aixois Aix-en-Provence, capitale culturelle de la Provence au rayonnement
Plus en détailOn the spot. Ecocertification et images satellites. Exploitation forestière tropicale au Cameroun
On the spot Ecocertification et images satellites Exploitation forestière tropicale au Cameroun Exploitation forestière tropicale au Cameroun Un nombre croissant d opérateurs forestiers s engagent dans
Plus en détailTITRE PREMIER De l urbanisme et de l habitat. CHAPITRE PREMIER Rôle du Ministère des travaux publics en matière d urbanisme et d habitat
DECRET N 63-192 DU 27 MARS 1963 FIXANT LE CODE DE L URBANISME ET DE L HABITAT (J.O. n 291 du 31.05.63, p. 1265), modifié par décret n 69-335 du 29 juillet 1969 (J.O. n 658 du 09.08.69, p. 1744) TITRE PREMIER
Plus en détailLa Charte. forestière. du Pilat. Un engagement collectif pour une gestion durable de la forêt
La Charte forestière du Pilat Un engagement collectif pour une gestion durable de la forêt Réalisation Jecom - RCS 493 898 043 - Avril 2011 - Imprimé sur papier issues de forêts françaises et belges gérées
Plus en détailAménagements de l avant-gare de Paris Montparnasse
Aménagements de l avant-gare de Paris Montparnasse préalables à l arrivée des lignes à grande vitesse Bretagne Pays de la Loire et Sud Europe Atlantique Pièce H Avis des Architectes des Bâtiments de France
Plus en détail1. Instruction des demandes de permis de construire et des demandes de dérogation aux règles constructives
ORDONNANCE N 2013-889 du 3 octobre 2013 relative au développement de la construction de logement FICHE N 6 : Instruction et motivation des demandes de dérogation 1. Instruction des demandes de permis de
Plus en détailJ.9. Annexe DOSSIER D ENQUÊTE PRÉALABLE À LA DÉCLARATION D UTILITÉ PUBLIQUE
LIGNE 16 : NOISY CHAMPS < > SAINT-DENIS PLEYEL (LIGNE ROUGE) LIGNE 17 : LE BOURGET RER < > SAINT-DENIS PLEYEL (LIGNE ROUGE) LIGNE 14 : MAIRIE DE SAINT-OUEN < > SAINT-DENIS PLEYEL (LIGNE BLEUE) DOSSIER
Plus en détailDe la fiche manuscrite à Internet : l informatisation des collections et de la documentation au musée du quai Branly
Séminaire «Muséologie, Muséographie et nouvelles formes d adresse au public» Paris, 28 mars 2007 De la fiche manuscrite à Internet : l informatisation des collections et de la documentation au musée du
Plus en détailLigne ferroviaire LGV Sud Europe Atlantique Surfaces supplémentaires à acquérir pour travaux déclarés d utilité publique
Commissaire enquêteur titulaire : Christian CHEVALIER Suppléant : Vincent-Emmanuel VALOIS Ligne ferroviaire LGV Sud Europe Atlantique Surfaces supplémentaires à acquérir pour travaux déclarés d utilité
Plus en détailLes communes de la Montagne et de Bouguenais
Contribution d'un groupe de citoyens et d'élus réunis le mercredi 1er avril 2015 Les communes de la Montagne et de Bouguenais Envoyé le 08/04/2015 Deux communes de l agglomération nantaise : LES AUTEURS
Plus en détailLe ministre de l'intérieur. La ministre des sports, de la jeunesse, de l éducation populaire et de la vie associative
MINISTERE DE L INTERIEUR MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE, DE L EDUCATION POPULAIRE ET DE LA VIE ASSOCIATIVE SECRETARIAT GENERAL DIRECTION DE LA MODERNISATION ET DE L ACTION TERRITORIALE SOUS-DIRECTION
Plus en détailL avenir de notre ville, parlons-en. publique. Projet de. hôtel de ville. Enquête
L avenir de notre ville, parlons-en Projet de > Enquête publique 5 MARS > 5 AVRIL 2012 hôtel de ville QU EST-CE QUE LE PLU? 2 3 AMÉNAGEMENT ET DÉVELOPPEMENT DURABLE LES OBJECTIFS DU PADD (Projet d aménagement
Plus en détailCadre légal des CLD. Au Canada le développement socioéconomique relève de la juridiction des provinces
Banque de terres Simon Ouellet Agent de développement rural Un outil pour le développement territorial CLD des Collines-de-l Outaouais Emmanuel Roy Agent de développement écologique Cadre légal des CLD
Plus en détailÉLECTROMÉCANIQUE. Électricité 4 4 Mécanique 4 4 T.P. Électricité 4 - T.P. Mécanique 4 - T.P. Électromécanique - 8 Total 16 16
SUITES AU 3 e ÉLECTROMÉCANIQUE 2 e degré Technique de Qualification Électricien(ne) automaticien(ne) Mécanicien(ne) automaticien(ne) Technicien(ne) en électronique Technicien(ne) en usinage Technicien(ne)
Plus en détailRÉFORME DES AUTORISATIONS D URBANISME
INFORMATIONS JURIDIQUES J 14 Mutuelle des architectes français assurances OCTOBRE 2007 ANNULE ET REMPLACE LA FICHE J 14 DE FÉVRIER 1998 RÉFORME DES AUTORISATIONS D URBANISME La réforme des autorisations
Plus en détailAtelier-débats Le jeudi 26 mars 2015, à 19h Mairie du 12 ème arrondissement
Atelier-débats Le jeudi 26 mars 2015, à 19h Mairie du 12 ème arrondissement 2 Catherine Baratti-Elbaz Maire du 12 e arrondissement 3 Christophe Najdovski Adjoint chargé des transports, de la voirie, des
Plus en détailIngénierie et action foncière. Janvier 2014
ANJOU PORTAGE FONCIER Ingénierie et action foncière dans la Politique Départementale de l Habitat Janvier 2014 Les outils d action foncière et td d urbanisme durable du PDH Une phase d étude préalable
Plus en détailCommune de BOURESSE. *** DELIBERATIONS du CONSEIL MUNICIPAL *** Séance du 24 février 2011 ***
Commune de BOURESSE DELIBERATIONS du CONSEIL MUNICIPAL Séance du 24 février 2011 L an deux mil onze, le vingt quatre février à dix huit heures trente, le Conseil Municipal de la commune de Bouresse, légalement
Plus en détailAPPEL A LA RECONNAISSANCE DU PATRIMOINE CULTUREL IMMATÉRIEL EN BRETAGNE
1 APPEL A LA RECONNAISSANCE DU PATRIMOINE CULTUREL IMMATÉRIEL EN BRETAGNE Nous, signataires, acteurs culturels en Bretagne, individuels et associations, demandons aux élus et institutionnels de soutenir
Plus en détailDemande d examen au cas par cas préalable à la réalisation d une étude d impact
Demande d examen au cas par cas préalable à la réalisation d une étude d impact Article R. 122-3 du code de l environnement N 14734*02 Ministère chargé de l'environnement Ce formulaire n est pas applicable
Plus en détailReximmo Patrimoine 2
G E S T I O N D E P A T R I M O I N E Reximmo Patrimoine 2 SCPI DE TYPE «MALRAUX» Un investissement indirect dans de l immobilier ancien au cœur des villes historiques Souscription ouverte jusqu au 20
Plus en détailFoire Internationale de Marseille
25 septembre > 5 octobre Foire Internationale de Marseille Outils de communication Devenez partenaire de la Foire! foiredemarseille.com * l endroit où il faut être! Foire Internationale de Marseille :
Plus en détailAtelier Environnement Préparatoire au Projet d Aménagement et de Développement Durable. S e p t e m b r e 2 0 0 8
Atelier Environnement Préparatoire au Projet d Aménagement et de Développement Durable S e p t e m b r e 2 0 0 8 Le PADD : un Projet Politique Le PADD : un Projet Politique L e S C O T, u n o u t i l a
Plus en détailLes dossiers de l enseignement scolaire. l Éducation nationale et la formation professionnelle en France
Les dossiers de l enseignement scolaire 2010 l Éducation nationale et la formation professionnelle en France ministère éducation nationale L Éducation nationale et la formation professionnelle en France
Plus en détailCarré Vélizy, Vélizy-Villacoublay (78)
Carré Vélizy, Vélizy-Villacoublay (78) Dossier de presse 1 er décembre 2009 Jacques BLANCHARD, MRM Président Directeur Général Olivier LEMAISTRE, CB Richard Ellis Investors Responsable du portefeuille
Plus en détailL ARCHÉOLOGIE EN QUESTIONS
L ARCHÉOLOGIE EN QUESTIONS Sommaire AVANT-PROPOS L ARCHEOLOGIE ET SES METHODES 1. Qu est-ce que l archéologie? 2. Comment procèdent les archéologues? 3. Comment connaître la richesse du sous-sol en vestiges
Plus en détailMARCHE PUBLIC DE PRESTATIONS INTELLECTUELLES
MARCHE PUBLIC DE PRESTATIONS INTELLECTUELLES RESTRUCTURATION PARTIELLE DU RESEAU CVC CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES EN APPLICATION DU CODE DES MARCHES PUBLICS DECRET N 2006-975 DU 1ER AOUT
Plus en détailLA BASE DE DONNÉES PATRIMOINE IMMOBILIER, MOBILIER ET
LA BASE DE DONNÉES PATRIMOINE IMMOBILIER, MOBILIER ET IMMATÉRIEL DU QUÉBEC ET LE RÉPERTOIRE DU PATRIMOINE CULTUREL DU QUÉBEC. ÉTAT DES LIEUX ET PERSPECTIVES POUR L INVENTAIRE DU PATRIMOINE IMMATÉRIEL.
Plus en détailRéforme relative au permis de construire et aux autorisations d urbanisme
Avril 2006 Note d information juridique Agence d Urbanisme du Territoire de Belfort Centre d Affaires des 4 As BP 107-90002 Belfort Cedex Tél : 03 84 46 51 51 - Fax : 03 84 46 51 50 Courriel : autb@autb.asso.fr
Plus en détailGuide du programme Transition vers l'après-secondaire
Guide du programme Juin 2008 Attributs du diplômé de la Colombie-Britannique Au cours de consultations qui se sont échelonnées sur toute une année dans l ensemble de la province, des milliers de citoyens
Plus en détailMAIRIE de SAINT-PIERRE d'autils 59 rue du Puits 27950 SAINT PIERRE D AUTILS
DÉPARTEMENT DE L'EURE - ARRONDISSEMENT D ÉVREUX - CANTON DE VERNON-NORD Tel : 02 32 52 22 17 Fax : 02 32 52 94 97 Email : mairie.saint-pierre.autils wanadoo.fr MAIRIE de SAINT-PIERRE d'autils 59 rue du
Plus en détailwww.u-bordeaux3.fr Master professionnel Communication des organisations Communication publique et politique
www.u-bordeaux3.fr Master professionnel Communication des organisations Communication publique et politique Un peu d histoire Cette formation qui existe depuis une quinzaine d années est devenue un master
Plus en détailVision stratégique du développement culturel, économique, environnemental et social du territoire
Vision stratégique du développement culturel, économique, environnemental et social du territoire PROJET D ÉNONCÉ DE VISION STRATÉGIQUE OCTOBRE 2014 TABLE DES MATIÈRES POURQUOI UN ÉNONCÉ DE VISION STRATÉGIQUE?...
Plus en détailquartier.lamartinette@fonsorbes.fr
Composition du bureau : Présidente : Samira Didi Vice-Présidente : Sandrine Lemaistre Secrétaire : Laurence Frassetto Composition du bureau : Président : Philippe Serre Vice-Président : Gregory Montalban
Plus en détailjanvier 2010 Construire en zone agricole Ce qu il faut savoir PRÉFECTURE DU RHÔNE
janvier 2010 Construire en zone agricole Ce qu il faut savoir PRÉFECTURE DU RHÔNE Préambule Pourquoi ce guide? Avant propos Dans le département du Rhône, l étalement urbain grandissant et les grands projets
Plus en détailOpération d intérêt national Bordeaux Euratlantique. Point d étape
Opération d intérêt national Bordeaux Euratlantique Point d étape Une feuille de route initiale Un enjeu économique : - créer un centre d affaires européen (tertiaire supérieur) - faire un effet levier
Plus en détailDISPOSITIONS APPLICABLES A LA ZONE N
DISPOSITIONS APPLICABLES A LA ZONE N CARACTERE DE LA ZONE Zone faisant l objet d une protection en raison soit de la qualité des sites, des milieux naturels, des paysages et de leur intérêt notamment du
Plus en détailVieu X. à Vieux. Il y a bien longtemps... Il y a bien long. Il y a bien longtemps... Il y a bien longtemps... bien longtem.
Il y a bien longtemps... bien longtem. Il y a bien long Il y a bien longtemps... Il y a bien longtemps... Il y a bien longtemps... a bien longte Il y a bien lon longtemps... Il y a bien longtemps... Il
Plus en détailRepères. Gestion des défibrillateurs automatisés externes
Repères Gestion des défibrillateurs automatisés externes Juin 2014 Défibrillateurs automatisés externes grand public : Recommandations à suivre Vous êtes une entreprise, une structure accueillant du public
Plus en détailConditions de prêt pour l exposition d objets archéologiques
>> Agathe MULOT Gaëlle HAROUARD Régisseurs des collections 03 90 58 55 76 agathe.mulot@pair-archeologie.fr gaelle.harouard@pair-archeologie.fr Conditions de prêt pour l exposition d objets archéologiques
Plus en détailDossier de Presse 5 juin 2008 20. L Oeuvre de Vauban à Besançon
Dossier de Presse 5 juin 2008 20 L Oeuvre de Vauban à Besançon Dossier de Presse 5 juin 2008 21 Besançon : des défenses façonnées par un méandre dominé > 21 27 La citadelle Historique La position stratégique
Plus en détailPrésentation du GROUPE IF COACHING
Présentation du GROUPE IF COACHING IF COACHING Siège social : 1, rue François Mitterrand 33160 Saint Médard en Jalles Tél : 05 56 95 64 11 contact@if-coaching.com - www.if-coaching.com SOMMAIRE Présentation
Plus en détailZEBRA ENTREPRISES SÉCURITÉ SURVEILLANCE & GARDIENNAGE SOMMAIRE. Les secteurs d intervention de Zebra Entreprises Sécurité
SÉCUR ITÉ SOMMAIRE PAGE 3 : Les secteurs d intervention de Zebra Entreprises Sécurité PAGES 4 : Les solutions Zebra Entreprises Sécurité Nos principes & mode de fonctionnement PAGE 5 : Notre personnel
Plus en détailPROJET DE RESTAURATION DE L ANCIEN COUVENT DE LA VISITATION. Monument Historique. Place de la République 72000 LE MANS
PROJET DE RESTAURATION DE L ANCIEN COUVENT DE LA VISITATION Monument Historique Place de la République 72000 LE MANS 01 PRÉSENTATION DE LA VILLE Le Mans Paris Rennes Nantes Le Mans À seulement 50 minutes
Plus en détailau concept de «développement durable» Pour une éducation ouverte sur le monde
Fiche prolongement 6 Du lien entre environnement et développement au concept de «développement durable» Pour une éducation ouverte sur le monde 20% de la population mondiale consomme 87 % des ressources
Plus en détailSanté et sécurité des adjoints techniques territoriaux des établissements d enseignement (ATTEE)
Point réglementation N 1 Santé et sécurité des adjoints techniques territoriaux des établissements d enseignement (ATTEE) (anciennement TOS, exerçant dans les lycées et collèges) Mis à jour en septembre
Plus en détailDOSSIER DE PRESSE. Centre Beautour la biodiversité en Pays de la Loire Animateur de réseaux et catalyseur de projets de recherche
Centre Beautour la biodiversité en Pays de la Loire Animateur de réseaux et catalyseur de projets de recherche Inauguré en juin 2013, le centre régional pour la biodiversité Beautour redonne vie à l héritage
Plus en détail2.1 - Améliorer l offre de soins sur le Pays
Module 2 : Services à la population 2.1 - Améliorer l offre de soins sur le Pays réservée : 400 000 OBJECTIFS STRATÉGIQUES - Développer les solidarités locales et l'accessibilité de tous aux services (Axe
Plus en détailC.C.T.P. (Cahier des Clauses Techniques Particulières) Contrôle d accès
«Contrôle d accès» C.C.T.P. (Cahier des Clauses Techniques Particulières) Maître d ouvrage : Maître d œuvre : Marché : Objet : Mode de consultation : Date et heure limites de remise des offres : Observatoire
Plus en détailLIDO DU PETIT ET DU GRAND TRAVERS A MAUGUIO-CARNON
Prix 2013 «Infrastructures pour la Mobilité et Biodiversité» LIDO DU PETIT ET DU GRAND TRAVERS A MAUGUIO-CARNON Aménagement et renaturation d un site naturel remarquable Psammodrome d Edwards Une dégradation
Plus en détailLes mesures pour relancer la construction de logements
Les mesures pour relancer la construction de logements Janvier 2015 Le logement est devenu, pour la plupart des Français, cher et difficilement accessible. Le secteur de la construction traverse une grave
Plus en détailFormation. continue diplômante. Diplômes Bac à Bac +3/4 E-learning Formation mixte Validation des acquis de l expérience (VAE)
Formation continue diplômante Diplômes Bac à Bac +3/4 E-learning Formation mixte Validation des acquis de l expérience (VAE) www.ifpass.fr www.formations-assurance.fr www.emploi-assurance.com L environnement
Plus en détailLICENCE ARCHEOLOGIE. skin.:program_main_bloc_presentation_label. skin.:program_main_bloc_objectifs_label. Mention : Histoire de l'art et archéologie
LICENCE ARCHEOLOGIE Mention : Histoire de l'art et archéologie skin.:program_main_bloc_presentation_label L enseignement de la licence est fondé sur une spécialisation progressive au cours des trois années
Plus en détailLA FINANCIÈRE AGRICOLE DU QUÉBEC PLAN D ACTION DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2013-2015
LA FINANCIÈRE AGRICOLE DU QUÉBEC PLAN D ACTION DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2013-2015 Table des matières Message du président-directeur général 3 Orientation gouvernementale 1 : Informer, sensibiliser, éduquer,
Plus en détailRéforme des autorisations d Urbanisme
Réforme des autorisations d Urbanisme Entrée en vigueur le 1er octobre 2007 L essentiel de la réforme réside dans : - le regroupement des procédures fusionnées en 3 permis et une déclaration préalable
Plus en détail