VOYAGE DE PRESSE. A DECOUVRIR EN NORMANDIE LE MARDI 26 AVRIL 2016 (dépt. Eure)

Transcription

1 INVITATION PROGRAMME VOYAGE DE PRESSE EN AVANT-PREMIERE DES RENCONTRES MADE IN VIANDE 2016 A DECOUVRIR EN NORMANDIE LE MARDI 26 AVRIL 2016 (dépt. Eure) Partez à la rencontre des professionnels de la filière élevage et viande et visitez leurs lieux de travail lors de portes ouvertes inédites JOURNEE DU MARDI 26 AVRIL PROGRAMME DES VISITES 1. 7h30 ABATTOIR ET ATELIER DE TRANSFORMATION, SOCOPA AU PROGRAMME : Rencontre et échanges avec G. Lechevalier, directeur du site Les moyens mis en œuvre pour assurer la traçabilité et la sécurité sanitaire des viandes La formation du personnel aux différents métiers de la viande illustrée par le témoignage des salariés Petit-déjeuner tête de veau/tripes ADRESSE : SOCOPA le Neubourg, Rue Saint-Paul, Le Neubourg 2. 9h30 LYCEE PROFESSIONNEL AGRICOLE GILBERT MARTIN AU PROGRAMME : Présentation des formations et débouchés Rencontre et échanges avec B. Dieltiens, proviseur du lycée. Visite de l exploitation du lycée ADRESSE : 3 Rue Pierre Corneille, Le Neubourg CONTACT PRESSE Agence VFC RP INTERBEV NORMANDIE Charlotte JORCIN cjorcin@vfcrp.fr / anne-sabine.depanthou@cirviande.asso.fr

2 3. 11h45 CENTRE DE FORMATION D APPRENTIS AU PROGRAMME : 11h45 à 12h30 : présentation des formations et débouchés 12h30 : déjeuner au restaurant d application du CFA où les jeunes apprentis sont mis en condition réelle de service pour parfaire leur formation 14h30 : visite du laboratoire - Apprentis bouchers en pratique et intervention de l enseignant de la formation boucherie INFORMATIONS PRATIQUES DEPART RDV à 7h15 à l abattoir SOCOPA, rue Saint Paul, Le Neubourg Possibilité de covoiturer sur place pour se rendre au CFA du Val-de-Reuil Déjeuner prévu sur place au CFA à 12h30 RETOUR Retour vers 16h au Neubourg CONTACT PRESSE Agence VFC RP INTERBEV NORMANDIE Charlotte JORCIN cjorcin@vfcrp.fr / anne-sabine.depanthou@cirviande.asso.fr

3 SOCOPA VIANDES LE NEUBOURG Achat, abattage, transformation et commercialisation des viandes des espèces bovines, porcines et ovines PRESENTATION DE L ENTREPRISE L abattoir SOCOPA Viandes du Neubourg abat chaque semaine en moyenne 650 bovins, 400 ovins et 840 porcs. SOCOPA Le Neubourg possède un portefeuille client très diversifié : boucheries charcuteries artisanales, restauration collective (RHD), grandes et moyennes surfaces (GMS) et grossistes. Le site fournit aussi des carcasses pour les usines du groupe. Le site est également spécialisé dans la gestion de filières courtes : les filières locales avec des éleveurs et des points de vente, abattage et dépiéçage de bovins en prestation de service pour le compte d éleveurs ou dans le cadre de partenariats locaux pour la fourniture de viandes locales. Le site du Neubourg est habilité pour l abattage de vaches et bœufs engagés dans diverses démarches qualités telles qu Ozone, Blason Prestige, etc. Tonnage/ an : T Commercialisation : T FORME JURIDIQUE : Abattoir privé appartenant au groupe Bigard LIEU : Le Neubourg, DATE DE CREATION : Créé en 1910 et repris par SOCOPA en 1997 NOMBRE DE SALARIES Groupe Bigard : SOCOPA Viandes le Neubourg : 300 en CDI et 20 en CDD (formation alternante ou de professionnalisation). Nos métiers : acheteurs d animaux vivants ; chauffeurs d animaux vivants ; abattage ; découpe et transformation des viandes ; techniciens de maintenance ; nettoyage industriel ; responsable qualité ; sécurité environnement ; ressources humaines ; télévendeurs ; commerciaux ; responsables logistique ; chauffeurs livreurs ; secrétariat commercial ; mécanique poids lourds ; informaticiens ; marketing ; auditeurs externes ; vétérinaires ; techniciens vétérinaires EQUIPEMENT SPECIFIQUE - FORCE DE LA STRUCTURE Ergonomie des postes Mécanisation des process Maîtrise de l hygiène tout au long de la chaine d abattage/découpe A DECOUVRIR L atelier de découpe et de tranchage des viandes La ligne d habillage/déshabillage Les moyens mis en œuvre pour assurer la traçabilité des viandes et la sécurité du personnel

4 CENTRE DE FORMATION D APPRENTIS INTERCONSULAIRE DE L EURE (CFAIE) Formation aux métiers de bouche PRESENTATION DE L ENTREPRISE Le Centre de Formation d Apprentis (CFA) Interconsulaire de L Eure se situe, par sa taille, parmi les plus importants CFA de France apprentis et stagiaires sont accueillis chaque année. Le CFAIE propose 7 filières de formation en alternance, allant du CAP (Certificat d Aptitude Professionnelle) au BP (Brevet Professionnel), BTM (Brevet Technique des Métiers) et Bac Pro. Chaque année, plus de 80% des apprentis obtiennent leurs diplômes. Les filières Boucherie Charcuterie / Traiteur préparent au CAP Boucher, BP Boucher, CAP charcutier / Traiteur MC employé traiteur. L insertion professionnelle dans ce secteur est de 100% en BP Boucher, 80% en CAP Boucher, 50% en CAP Charcutier et 67% en MC employé traiteur (Chiffres de l Enquête à 7 mois des apprentis sortant 2014). La formation en apprentissage est accessible de 15 à 25 ans afin d apprendre le métier de boucher en alternant des périodes en entreprise et au Centre de Formation des Apprentis (1 semaine sur 3 en entreprise). La formation peut aussi s adapter aux adultes en reconversion puisque le CFAIE propose une formation CQP (Certificat de Qualification Professionnelle), qui propose une formation complète en une année. Le CFAIE est soutenu financièrement par le Conseil Régional de Normandie, la Chambre de Commerce et d Industrie et la Chambre de Métiers de l Artisanat de l Eure ainsi que par les entreprises qui versent la taxe d apprentissage. FORME JURIDIQUE Le CFAIE est une association de type loi Association Inter consulaire (Chambre du Commerce et de l Industrie, Chambre des Métiers) pour le développement de l Apprentissage. Son conseil d administration est composé de 14 membres issus des Chambres de Métiers et de Commerce et d Industrie ainsi que des représentants d organisations professionnelles. LIEU : Val de Reuil, DATE DE CREATION : 1976 NOMBRE DE SALARIES : 110 salariés EQUIPEMENT SPECIFIQUE - FORCE DE LA STRUCTURE Le CFA possède un Internat qui permet d accueillir 240 apprentis chaque semaine. Dans le pôle Boucherie, le labo est agréé CE depuis 1993 et possède sa propre démarche HACCP et son plan de maitrise sanitaire. A DECOUVRIR Présentation des formations et débouchés Visite du laboratoire Apprentis bouchers en pratique et intervention de l enseignant de la formation boucherie

5 LYCEE AGRICOLE GILBERT MARTIN Enseignement agricole PRESENTATION DE L ENTREPRISE Le lycée agricole Gilbert Martin, lycée agricole public du Ministère de l Agriculture, est situé au cœur du département de l Eure et propose un enseignement pédagogique répondant aux attentes du secteur de la production agricole : Des formations générales : - 3 e de l Enseignement Agricole - 2 nde générale et technologique (option Ecologie, Agronomie, Territoire et Développement Durable) - Baccalauréat Technologique STAV (Sciences et Techniques de l Agronomie du Vivant) Deux voies professionnelles : - Maintenance des matériels agricoles : de la 3 e au baccalauréat professionnel ainsi qu un BTS Génie des équipements agricoles - Grandes cultures : de la 3 e au baccalauréat professionnel. Les métiers à la clé sont divers : ouvrier en polyculture-élevage, chef d exploitation, chef de cultures, conducteur d engins agricoles, conseiller agricole etc. Le lycée accueille chaque année 230 élèves, de la troisième au BTSA auxquels s ajoutent sur le site environ 140 apprentis et 40 stagiaires adultes. Au total pour la session 2015, le lycée a présenté 137 candidats à un examen, et 129 ont été diplômés, ce qui représente un taux de réussite de l'ordre de 94%. 29 jeunes ont obtenu une mention. FORME JURIDIQUE : Etablissement Public Local d'enseignement et de Formation Professionnelle Agricole de l'eure. LIEU : Le Neubourg, DATE DE CREATION En 1885 Le conseil Municipal du Neubourg ouvre l école d Agriculture du Neubourg En 1993, le lycée s appelle le lycée Gilbert Martin, nom d un ancien président de la Chambre d Agriculture et député de l Eure NOMBRE DE SALARIES : 230 élèves, 140 apprentis, 40 stagiaires adultes Enseignement agricole à l échelle de la Normandie : on dénombre 38 établissements d enseignement public, 18 établissements privés, 52 maisons Familiales et Rurales (centre de formation, sous statut associatif et sous contrat avec l'etat ou les Régions) et 3 établissements de l éducation nationale d enseignement adapté. EQUIPEMENT SPECIFIQUE FORCES DE LA STRUCTURE Le lycée dispose d une exploitation agricole pour l enseignement pédagogique incluant 86 ha de grandes cultures, un atelier bovin lait de litres pour 68 vaches ainsi qu un atelier de vente directe de volailles et un parc à matériel complet. A DECOUVRIR Présentation des formations et débouchés Visite de l exploitation du lycée

6 La filière élevage et viande en Normandie Une région d élevage Avec un peu plus de 2,2 millions de têtes en 2015, la Normandie est la 4e région française par l'importance de son troupeau total bovin (derrière l Auvergne-Rhône-Alpes, les Pays de la Loire et l'aquitaine-limousin-poitou-charentes). La Normandie compte exploitations, dont moyennes et grandes exploitations, soit 60%, détiennent un cheptel bovin au 31/12/13 2. Parmi les grandes et moyennes exploitations, seulement 7% ont pour orientation principale la production de bovins pour la viande. 35% sont spécialisées en bovin lait, 15 % en polycultureélevage et 7% en bovins lait/viande. 3 [1] En effet, la Normandie reste une région à vocation essentiellement laitière. En 2015, la région compte près de vaches laitières, soit 16 % du troupeau laitier français. La Manche est d ailleurs le 1 er département français par la taille de son troupeau de vaches laitières, devant l Ille et Vilaine. [1] Avec un effectif inférieur, l élevage allaitant est néanmoins bien présent sur le territoire. La Normandie compte vaches allaitantes, soit 6 % du troupeau allaitant français et est la 7 e grande région française en termes de troupeau allaitant (Poitou-Charentes-Limousin-Aquitaine étant la première). La répartition du troupeau est plus homogène que celle du troupeau laitier : l Orne, le Calvados, la Seine Maritime et la Manche regroupent chacun de 20 à 25% des effectifs et l Eure 11%. [2] Même si le bovin s inscrit comme l occupant leader du territoire, la Normandie possède un troupeau ovin de taille modeste ( têtes en 2013, soit 2,4 % du cheptel français). L élevage ovin est également une activité de complément : combinaison grandes cultures-élevage dans l Eure et, dans une moindre mesure, en Seine-Maritime ou encore combinaison avec des bovins dans le Calvados et La Manche. [2] La Normandie se distingue en matière d élevage par la présence d un important cheptel d équidés. Avec un cheptel de têtes (dans les exploitations et hors exploitations agricoles têtes détenues par exploitations, majoritairement dans l Orne, le Calvados et la Manche) ; la Normandie est de loin la 1ère région française pour l effectif équin, soit 20% de l effectif national. 1 Exploitations agricoles dont la production brute standard (PBS) est supérieure ou égale à euros. 2 A mettre en perspective avec le nombre important de petites exploitations qui détiennent un petit nombre de bovins. Les petites exploitations (PBS < ) représentent 44% des exploitations Normandes. 3 Orientation technico- économique de l exploitation (OTEX) classification par rapport aux productions dominantes de l exploitation

7 L élevage pour la viande est avant tout une activité de complément. C est le cas pour 6 exploitations normandes sur 10 ayant des vaches allaitantes. Le tiers du cheptel allaitant normand est élevé dans des exploitations qui associent cultures et élevage. L association bovins-lait/ bovins-viande est moins courante, elle représente le quart des exploitations allaitantes. La Basse-Normandie se caractérise par des systèmes à dominante herbagère (la surface toujours en herbe occupe 45 % de la Surface Agricole Utile (SAU) Bas Normande). En effet, l élevage s est maintenu dans le bocage, à l ouest de la région, car les terres ne se prêtent pas aux grandes cultures. A contrario, la Haute-Normandie dispose de surfaces nettement plus importantes consacrées à la polyculture (la surface toujours en herbe occupe 25 % de la SAU Haut Normande). [2] En Normandie, l engraissement des animaux de boucherie reste un système répandu : 73% des exploitations ayant des bovins engraissent des animaux nés sur leurs exploitations ; 16% sont uniquement naisseurs et 11 % sont exclusivement engraisseurs. [3] Une région productrice de viande La production de viande bovine est fortement liée à la production laitière. La Normandie produit annuellement gros bovins finis prêts à l abattage (dont le tiers sont des vaches de réforme). La Normandie, est la 2 e région pour la production de gros bovins, en nombre de tête comme en tonnage (derrière les Pays de La Loire) et alimente les grandes zones de consommation française. [3] La Normandie a produit veaux de boucherie en 2015 et se situe à la 6 e place derrière la Bretagne, les Pays de Loire, l Aquitaine-Limousin-Poitou Charentes, Auvergne-Rhône Alpes et Midi- Pyrénées-Languedoc-Roussillon. Ce type de production demeure dans la région une spécialité manchoise. La Normandie fait abattre ses animaux pour 47% dans les abattoirs normands. 31% sont à destination de la Bretagne et 12% à destination des Pays de Loire. La Normandie, qui compte 11 abattoirs, est la 5 e région concernant l abattage de bovins (à la fois pour les gros bovins et les veaux). [3] En 2015, elle a abattu Gros Bovins (et veaux). Les abattoirs normands s approvisionnent majoritairement en Normandie (pour 67% du nombre de têtes en Gros Bovins). Le reste ( Gros Bovins) provient des Pays de Loire (15%), de la région Nord-Picardie (9%) et de la Bretagne (4,8%). Ces flux d animaux s expliquent logiquement par la recherche de la meilleure adéquation produits/marchés sur le bassin du Grand Ouest (étendu au Nord-Pas-de-Calais-Picardie) et celle d une sécurité d approvisionnement (et de débouché) diversifiée pour les opérateurs, qui plus est, dans un contexte de spécialisation d un certain nombre d outils. La Normandie produit donc Tonnes de Gros Bovins alors qu elle n en abat que et en consomme Tonnes. En Normandie, plus de 500 établissements 4 concourent à la mise en valeur de la production de viande et emploient salariés, qui constituent l aval de la filière viande. 130 établissements 5 exercent leur activité dans le segment de l abattage et la transformation de viande, qui concentre les plus gros employeurs de l aval avec salariés, soit 71% des effectifs de la filière aval. L abattage et la transformation représentent 18 % des effectifs salariés employés par des industries agro-alimentaires de la Normandie (le reste correspondant à la filière laitière et à l activité de transformation de produits d importation, liée à l activité portuaire). Le commerce de gros, comprenant aussi bien les grossistes spécialisés dans l achat et la vente d animaux vivants destinés à l abattage, que les établissements spécialisés dans l achat et la vente de viande et de produits à base de viande, emploie 1100 salariés. La Normandie recense également 820 boucheries artisanales, inscrites au registre des métiers.

8 Les enjeux principaux L élevage est une spécificité en Normandie, génératrice d emplois et créatrice de valeur sur toutes les filières. La filière viande a de nombreux enjeux à défendre pour garder sa place dans notre économie et dans notre société, mais elle a également de nombreux atouts à faire valoir. Des enjeux sociétaux : l image de l élevage bovin et de la viande Rappeler l ensemble des services rendus par l élevage à l économie régionale (emploi, occupation du territoire, entretien des paysages et tourisme etc.) et valoriser les atouts des systèmes bovins viande, qui valorisent majoritairement les herbages. Des enjeux économiques : le maintien d une production attractive pour les éleveurs et le renouvellement des générations pour les producteurs et les transformateurs. Dans les prochaines années, la filière viande devra faire face au remplacement de près d un quart de ses salariés, ceux âgés de 50 ans ou plus en En effet, avec 85 salariés de moins de 30 ans pour 100 salariés de plus de 50 ans, la filière viande se caractérise par un déficit de jeunes salariés par rapport au nombre de seniors. Avec le besoin de maind œuvre constant, les entreprises vont donc devoir accroître leurs embauches pour compenser les départs. 4 Ce chiffre comprend : les activités liées à l élevage des animaux (fabrication d aliments pour animaux de ferme, activités vétérinaires, fabrication de machines pour l élevage, commerce de gros d animaux vivants) ; les activités de transformation de la viande et les activités d entreposage et de transport des matières premières et produits finis (frigorifique). Sont exclus les industries qui intègrent de la viande déjà transformée, les activités qui valorisent les parties non alimentaires des animaux (peaux, plumes, duvets) ainsi que le commerce de détail. 5 Activités liées à l abattage et à tous les stades de transformation de la viande, pour tout type de viande. SOURCES : [1] Mémento de la statistique agricole Normandie Edition Agreste, septembre Disponible sur : Données issues du recensement agricole [2] AGRESTE- Atlas agricole et rural- Normandie édition [3] C. Boniou et Al. INSEE Analyses- Normandie- la filière viande en Normandie, une part importante de l agriculture régionale et de nombreux emplois dans les territoires ruraux, N 3, février 2016