revue trimestrielle de votre mutuelle page 10 Prévention / Santé Perturbateurs endocriniens

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1 revue trimestrielle de votre mutuelle n 64 janvier 2014 «Cela semble toujours impossible, jusqu à ce qu on le fasse» Nelson Mandela Dossier Engagements citoyens les formes nouvelles de solidarité page 3 Nos mutuelles en colère Journées de refus à Paris page 10 Prévention / Santé Perturbateurs endocriniens page 12 Ta santé t appartient Adolescence et dépression Retrouvez toutes les actualités mutuelles de vos régions en pages 6 à 9 P. 11 JEU-CONCOURS JOUEZ & GAGNEZ UN IPAD2 WIFI

2 l édito Yannick Beaumont Président de la SAMIR Chers adhérents, bonne année À peine tournée la page d une année 2013, émaillée de joies trop brèves et de difficultés trop fréquentes, que les fêtes terminées, il faut se remettre à l ouvrage pour avancer en Votre journal Bonne Santé Mutualiste se penche dans son dossier sur la Solidarité. Dans cette période tourmentée où intolérance, individualisme, racisme se banalisent, il nous paraissait important de traiter ce sujet, et tenter de re-définir cette belle valeur. En effet, face à la difficulté, l incertitude d un lendemain, on observe trop souvent le repli sur soi, le rejet de l autre accompagné de raisonnements à courts termes. Ces fréquentes attitudes n apportent guère de solution durable aux enjeux globaux qui nécessitent des réponses collectives de long terme empreintes de valeurs humanistes. Vos mutuelles n échappent pas à ces bouleversements, avec l adaptation d un nouveau cadre réglementaire, l évolution pour certaines de leur système informatique, la réalisation d une nouvelle construction mutualiste organisant les solidarités entre elles. L année 2014 sera riche en activités, et stratégique pour le devenir de vos mutuelles. Vos élus sont combatifs et mobilisés pour maintenir cet espace de solidarité organisé au sein de votre mutuelle afin de favoriser l accès aux soins. Nous vous souhaitons tous nos voeux de bonheur et de santé pour cette nouvelle année et comptons sur votre investissement et vigilance pour animer les solidarités mutualistes et participer aux actions entreprises pour préserver et renforcer notre système de protection sociale. Non à la mort annoncée des Mutuelles et de la Sécurité Sociale programmée par le gouvernement! A u-delà de ses conséquences en matière d assouplissement des procédures de licenciement, de flexibilité du marché du travail et du recul des droits sociaux individuels et collectifs, l Accord national Interprofessionnel (ANI) s inscrit dans la continuité des politiques d austérité mises en place en Europe et porte une grave atteinte à notre système de protection sociale. Généraliser la mise en place des contrats collectifs a comme unique but de rendre acceptable les désengagements progressifs de notre protection sociale obligatoire en solvabilisant l offre notamment sur les dépassements d honoraires. La Sécurité Sociale doit rester la base de notre système de protection sociale en garantissant la solidarité et l universalité de notre système. Nous ne pouvons accepter que comme À l appel de l Unam, les mutuelles d Entis se sont levées et ont protesté unanimement devant le Sénat le 12 novembre et l Assemblée Nationale, le 26 novembre contre le démantèlement de la Sécurité Sociale. Paru dans les pages de Marianne, de Libération et de l Humanité, l appel de l Unam est ici reproduit. aux États-Unis, un pan essentiel de notre protection sociale soit attaché à un contrat de travail, rendue de plus en plus précaire par les incertitudes économiques et le libéralisme. Bien entendu, cela réclame un financement de notre protection sociale par une nouvelle répartition des richesses entre le capital et le travail. La mise en place de cet accord déstructure notre protection sociale obligatoire et favorise grâce aux accords de branche les institutions de prévoyance et les compagnies d assurance qui sont liées au Medef, et ce au détriment des mutuelles. Il s agit d un nouveau défi et nous mettrons tout en oeuvre pour combattre politiquement cet accord. Signez la pétition en ligne sur le site : pour demander le retrait de cette loi. Ma santé n est pas une marchandise! BONNE SANTÉ MUTUALISTE

3 Santé publique Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) Le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2014 a été adopté le 3 décembre par l Assemblée nationale. Quelles en sont les mesures phares? Comment et qui impactent-elles? Complémentaires santé des salariés Un nouvel article du code de la sécurité sociale remplace les clauses de désignation par des clauses de recommandation. Le Conseil constitutionnel a de plus invalidé les pénalités financières prévues dans le cas du choix d un organisme autre que celui recommandé. Que sont ces clauses de recommandation? La possibilité de recommander un ou plusieurs organismes assureurs (institution de prévoyance, mutuelle ou société d assurance) dans le cadre des accords de branche. La recommandation devait être précédée «d une procédure de mise en concurrence des organismes concernés, dans des conditions de transparence, d impartialité et d égalité de traitement entre les candidats». En outre, le conseil constitutionnel a censuré les dispositions qui prévoyaient une majoration du taux du forfait social pour les entreprises ne suivant pas les recommandations. Cette censure partielle est une victoire pour tous les défenseurs de la mutualité de proximité. Contrats responsables et non responsables Alors que la mutualité réclamait la suppression des taxes qui alourdissent la cotisation santé, le PLFSS augmente celles-ci, notamment pour les contrats dits non responsables. Le PLFSS prévoit d inscrire les contrats de complémentaire santé dans un cadre plus responsable, en excluant les pratiques contribuant à solvabiliser des soins pratiqués à un tarif excessif. Ainsi, le niveau de prise en charge des dépassements d honoraires par les contrats responsables sera plafonné, notamment pour le dentaire et l optique. Ces nouvelles dispositions entraineront, en cas de non respect, la suppression des exonérations de cotisations attachée à la mise en place des complémentaires santé. Par ailleurs le taux de la taxe spéciale applicable aux contrats complémentaire santé considérés comme non responsables passe de 9 à 14 %. Nouveaux modes de rémunération des médecins Les organismes complémentaires vont participer au financement d un forfait pour les médecins traitants. Il est prévu la participation des organismes complémentaires au développement de nouveaux modes de rémunération des médecins (150 millions en 2014 et 2015). Cette participation financera un forfait annuel destiné aux médecins traitants. Calculé par adhérent et par ayant droit ayant consulté au moins une fois dans l année son médecin traitant, ce forfait sera versé à la Caisse nationale d assurance maladie (Cnam), qui rétribuera les praticiens concernés. Aide à l acquisition d une complémentaire santé (ACS) Restriction des organismes et alignement sur les dispositifs d encadrement des tarifs réservés jusqu ici aux bénéficiaires de la CMU. Un appel d offres national va être lancé pour sélectionner les contrats proposés aux bénéficiaires de l aide à l acquisition d une complémentaire santé (ACS). Cette mesure fermera, en facto, le choix des organismes pour les bénéficiaires de l ACS. Par ailleurs, le dispositif d encadrement des tarifs d optique va être étendu aux les bénéficiaires de l ACS. Les partenaires conventionnels fixeront les tarifs maxima applicables. Le 12 novembre devant le Sénat. Le 26 novembre à l Assemblée Nationale Novembre 2013, temps fort de mobilisation des mutuelles d Entis à l appel de l UNAM. Par deux fois à Paris aux pieds du Parlement et du Sénat, les élus, responsables et personnels des mutuelles de proximité, ont clairement exprimé leur refus et leur colère face à la marchandisation de la santé et au démantèlement de la Sécurité Sociale. EN COLÈ RE VOS MUTUELLES 2 3

4 Dossier /// Engagements citoyens les formes nouvelles de la solidarité Une exposition de tableaux pour sensibiliser au dépistage du cancer du sein? Une pièce de théâtre sur la situation des proches de malades Alzheimer? Des concerts pour promouvoir la recherche? Quelques exemples d engagement et de générosité initiés par des acteurs inhabituels, qui mélangent les genres : prévention santé, art, citoyenneté et qui mobilisent de plus en plus! Le regard des Français sur la notion de solidarité a beaucoup évolué au cours des dernières années. Selon un sondage CSA, la solidarité est de plus en plus associée à l entraide (61 %, +18 points par rapport à 2004) et à la générosité (30 %, +5 points) et de moins en moins à la protection sociale (32 %, -10 points). Dans le même sens, pour agir efficacement face aux difficultés, les Français font d abord confiance aux associations (67 %) et aux initiatives de citoyens (61 %), puis aux mutuelles (42 %), avant les pouvoirs publics (39 %). Pourquoi cette confiance dans les associations? Pour leur connaissance du terrain, répondent les sondés, parce qu elles ne recherchent pas le profit, parce qu elles sont le fruit de l implication personnelle de leurs membres, parce que leurs actions sont motivées par l humanité. Des réponses qui expliquent un double phénomène qui tend à s amplifier : la multiplication des initiatives et le succès qu elles rencontrent. Ainsi, l association Odissea, qui organise des courses à Nantes, Paris, Chambéry, Dijon, St Jean de Luz, Brest, Cannes et La Réunion, a collecté depuis dix ans plus de 3 millions d euros au profit de la recherche, de l accompagnement des patientes et de leur famille ou de l information sur le dépistage précoce du cancer du sein. Ce genre d opération, à la différence des appels aux dons classiques, implique autrement les donneurs : ce sont des citoyens qui donnent à la fois une participation et de leur temps. Ils sont acteurs. Sortir d un système médico-centré Le système de santé français est un système très médico-centré, du soignant vers le malade, du sachant vers le patient, sur la base d une perception uniquement médicale de la santé. Le citoyen est considéré dans sa dimension de malade, d ex-malade, de futur malade, voire de malade qui s ignore. C est un système de soins qui part de la maladie et qui n a jamais été repensé dans sa globalité ni autour des besoins. Précisément, les actions menées sur l initiative d acteurs de la société civile ont ce dénominateur commun : partir au contraire de l individu, de ses besoins non pas en tant que malade, mais comme personne, certes malade, mais avant tout une personne. C est justement pour rester ce qu elle est qu Eugénie Cahoreau a décidé de créer une Zumba rose. Jusqu à l annonce de son cancer, en 2009, cette jeune préparatrice en pharmacie et maman d une fillette de 6 ans dansait huit heures par semaine. Elle organise désormais des sessions de zumba accessibles à tous pour 15 euros de l heure et son association reverse les fonds à la Ligne contre le cancer. Ces journées zumba réunissent jusqu à 300 personnes! «Je profite de la fête pour sensibiliser les femmes au dépistage du cancer du sein. On en parle peu avant 40 ans. Or, j avais 28 ans lorsque cela m est arrivé.» Céline Lis-Raoux, journaliste à l Express, a quant à elle décidé de créer le magazine dont elle aurait rêvé quand, malade, elle courrait après des réponses pour traverser sa vie chamboulée. Le magazine Rose (distribué gratuitement dans les centres Unicancer et les hôpitaux publics) ressemble à s y méprendre à un hebdomadaire féminin : il est beau, mais surtout, ce sont des femmes concernées qui parlent à des femmes concernées. Ces deux exemples, parmi tant d autres, montrent la volonté de s exprimer sur des questions de santé en tant qu individu : ce sont des moyens de reprendre la main, le contrôle. Ces citoyens qui s emparent des questions de santé publique D autant qu aujourd hui, grâce à Internet, les associations peuvent se mobiliser et s organiser en réseau, en proposant que les citoyens eux-mêmes s engagent et agissent, indépendamment des structures classiques. Ces actions citoyennes peuvent avoir un succès retentissant sur Internet, être relayées par les médias régionaux, voire nationaux, et même parfois faire changer les choses en termes de politique de santé. Le pouvoir n appartient pas qu aux instances autorisées mais aussi aux citoyens de la vie civile, par leurs actions de consommation, de participation à la vie civile, aux associations, ou tout simplement à des groupes sur Facebook Ces engagements spontanés manifestent d ailleurs un certain ras-le-bol des modes de fonctionnement du système et la volonté de lutter contre la confiscation de l expertise par les seuls professionnels du médical, du médico social ou de l économie de la santé. Quand la créativité rencontre la prévention Or, en s emparant des questions de santé publique, les citoyens se sont aussi réapproprié les moyens d action en inventant des événements qui sont aussi en même temps source de plaisir et d échange. Ainsi BONNE SANTÉ MUTUALISTE

5 Pour la solidarité % des Français font d abord confiance aux associations 61 % aux initiatives de citoyens 42 % aux mutuelles 39 % aux pouvoirs publics La réciprocité, jalon de la solidarité! Dans l Essai sur le don, Marcel Mauss décrit le don comme un principe générateur de solidarité entre les hommes. Le père de l anthropologie française y étudie notamment le système d échanges de cadeaux des sociétés mélanésiennes et polynésiennes et demande : pourquoi dans ces sociétés le présent reçu est obligatoirement rendu? Quelle force y a-t-il dans la chose qu on donne qui fait que le donataire la rend? Sa réponse : l obligation de rendre. Le don dans ces sociétés non-marchandes prend la forme d un système de circulation de dons et contre-dons qui obligent ceux ont qui reçu à rendre au bout d une certaine période, ce qu ils ont reçu. Par cette nécessaire réciprocité, le don est au cœur des relations sociales : obligation de donner ; obligation de recevoir ; obligation de rendre. Grâce à cette découverte, Mauss rompt avec l idée d un don unilatéral et gratuit. C est bel et bien le processus à l œuvre aujourd hui dans ces actions solidaires où celui qui donne reçoit en échange une expo, un spectacle ou un joli moment de partage publique, et ajoute une dimension sociale en organisant des ateliers d art plastique pour des femmes de quartiers défavorisés. Une occasion de parler dans un contexte atypique de la maladie, de la féminité, de l importance de prendre soin de soi. Les 111 des Arts, créé par Paul Lévy, grand père d un petit garçon atteint d un cancer, organisent chaque année à Paris, Lyon et Toulouse, fin novembre, le rendez-vous incontournable de l art contemporain et de la recherche. L association sollicite 111 artistes qui réalisent pour l occasion des tableaux sous un format unique qui seront exposés et vendus 111 euros. Tous les bénéfices de cette manifestation sont versés au profit de la recherche sur les cancers et maladies graves de l enfant. Mais ces manifestations ont aussi pour objectif la sensibilisation du public à la culture et à la création artistique. Enfin et surtout, chacun donne : les acheteurs et les artistes. «Je suis engagé auprès de diverses associations depuis 30 ans» explique l artiste Jérôme Mesnager, parrain de l association : «les artistes sont souvent sollicités, mais ils sont rarement reconnus comme donateurs, ce qui est davantage le cas avec Les 111 des Arts. Du coup, tout le monde est content et c est d autant plus facile d être partie prenante. Et puis, on ne peut que se sentir concerné quand c est pour des enfants malades...» Un peu plus récent, le Projet Venus récolte depuis 3 ans des fonds et sensibilise au dépistage du cancer du sein avec un cycle d exposition à Lyon et des ventes aux enchères au profit d Europa Donna, association de coalition européenne qui lutte contre le cancer du sein. Chaque année une quinzaine d artistes internationaux se prêtent au jeu de la customisation d un support. Le Projet Vénus se définit comme une véritable passerelle entre l art et la santé «Ce sont des citoyens qui donnent à la fois une participation et de leur temps. Ils sont acteurs...» Un phénomène qui essaime Le plus intéressant est que ce genre de démarche donne davantage de résonnance aux initiatives parfois déjà mises en place de longues dates par les acteurs habituels de la prévention santé : des séances de cinéma à l hôpital, de la musique pour les nourrissons en soins intensifs, des représentations théâtrales en gérontologie Des incursions dans le milieu médical qui sont le plus souvent le fait d associations, mais qui requièrent aussi le concours des institutions hospitalières. Ainsi, le CHU de Toulouse, par exemple, s implique dans une série d événements culturels, comme un concert du Quatuor Toulouse Accordéon au bénéfice des séniors donné hors de l hôpital, à l Église de Lasbordes. Bref, les frontières bougent... Reste que ces démarches comblent des vides institutionnels et se substituent à des financements qui devraient en toute logique être publics et relever de la solidarité nationale. Scandalisées du peu de moyens mis à disposition de la recherche, du bien être des patients, de la prévention, combien d associations se sont-elles créées et se créent encore? Beaucoup. On compte environ associations en lien avec la santé en France. 4 5

6 Les 24h de l Unam Stop, à la marchandisation de la santé! Des débats ouverts sur 3 questions de fond une assemblée attentive et réactive. «Forte du succès de l an passé à Valence, l Unam organisait en Avignon ce 2 octobre, à la veille de son Assemblée Générale ses 24h pour une alternative mutualiste. Accueillis par Nathalie Hiraux, Présidente de l Unam et leur hôte, Roland Blanc, Président de Ma Nouvelle Mutuelle et co-fondateur de l Unam, les quelques 130 participants, venus de toute la France, ont pu se pencher sur le thème central des débats : «Ma santé n est pas une marchandise!» Cette journée de réflexion et de propositions s articulait en trois table rondes distinctes. Merci pour leurs interventions : Bernard Tepper, économiste Christophe Prudhomme, médecin urgentiste Michèle Dessenne, porte-parole du MPEP Julien Peron, militant mutualiste Patrick Bourdillon, secrétaire UD CGT du Vaucluse Michel Katchadourian, commission santé du PCF Sylvie Dubois, Présidente de l Union des Mutuelles Familiales... et à tous les participants M a santé n est pas une marchandise!» était le thème central de cette journée de réflexions et de propositions, articulée en trois tables rondes distinctes. De nombreux intervenants s y sont succédés, face à l auditoire passionné pour dénoncer, témoigner, démontrer, proposer. «Vers un système de soins à 3 vitesses», première table ronde de la journée, a pu montrer les conséquences de la généralisation des accords de branches et la remise en cause de l universalité de notre protection sociale. Le deuxième débat sur «Les conséquences des contraintes européennes et de la marchandisation de la santé sur l accès aux soins des populations» a fait le constat que notre système de santé est devenu la cible des pouvoirs de l argent, et les pouvoirs politiques même actuels sont complices et acteurs de ce saccage. La table ronde de clôture, portait sur «quels rôles pour les Comités d Action Mutualiste» ou comment les mutuelles peuvent-elles par l action de terrain perturber la froide logique du profit, comment et pourquoi l éducation populaire peut sauver notre système de soins pour tous. Avec de nombreux exemples provenant de militants mutualistes, l action locale et ciblée des Cams montre de vraies perspectives de résistance. «Passer du dire au faire», les Cams en sont l illustration, les actions de terrain permettent le rayonnement des idées mutualistes Bernard Tepper, économiste, lors du débat sur les conséquences des contraintes européeennes et de la marchandisation de la santé. auprès des populations. Au nombre d une dizaine à ce jour, les Cams sont appelés à éclore là où les mutuelles se battent pour la défense de la santé... pour tous. LA COMPAGNIE NAJE La compagnie de théâtre NAJE (Nous n Abandonneront Jamais l Espoir) est une compagnie de théâtre qui œuvre pour la transformation sociale. Elle pratique le théâtre forum* (une technique de la méthode du Théâtre de l opprimé). Grâce à des acteurs militants, engagés, professionnels, la Cie Naje permet à une assemblée de travailler sur la réalité d une thématique (santé, hôpital, logement), grâce à de courtes scènes. Celles-ci sont rejouées dans un deuxième temps, pour permettre à un spectateur passif de devenir un acteur actif : il remplace un des membres de la Cie pour apporter sa vision de la problématique, son point de vue, ses idées. Un débat vivant s installe, les idées fusent, les comédiens s adaptent, les différentes phases d un problème sont abordées selon la sensibilité, la connaissance de chacun. * Le théâtre forum est une démarche citoyenne qui permet grâce à ces échanges d apporter une meilleure connaissance d un sujet, d un enjeu pour élaborer des stratégies concrètes et préparer un avenir meilleur, sans perdre l espoir. 7 e Assemblée Générale de l Unam C est sous le signe de l offensive que l Unam et les nombreux délégués présents ont tenu, dans le cadre des 24 heures pour une Alternative Mutualiste leur Assemblée Générale. Bonne Santé Mutualiste reprend ici les grandes lignes du rapport moral présenté et lu par la Présidente de l Unam, Nathalie Hiraux. Après être revenue sur les causes des inégalités, et la politique outrancière du gouvernement à l égard des assurés sociaux, la présidente de l Unam a exposé l aberration d un tel chemin. «Il est donc difficile de croire aux objectifs affichés du gouvernement de combattre les inégalités d accès aux soins quand il considère la santé comme une simple variable d ajustement» et de poursuivre «que les mesures d économies du PLFSS 2014 frappant les retraités, les familles ou pesant sur les hôpitaux reviennent à infliger une double peine aux assurés sociaux déjà victimes de la crise économique». Puis dénonçant la finance mondialisée et la spéculation, «les portes ont été ouvertes au capital et la Sécurité Sociale se vide peu à peu de sa substance. Nous assistons à l organisation de la privatisation de notre système de santé, la rentabilité financière prenant le pas sur la santé des populations qui devient une marchandise comme une autre. Bien que le gouvernement le réfute, le PLFSS 2014 s inscrit dans une logique de rigueur ou d austérité voulue par la politique européenne et les marchés». Reprenant ensuite les controverses sur les promesses du président de la République sur la complémentaire santé pour tous, alors que 4 millions de personnes en sont dépourvues, Nathalie Hiraux fustige le cynisme ambiant. «On impose des directives réactionnaires et des lois détruisant ouvertement l universalité et la solidarité et en même temps on célèbre la mémoire d Ambroise Croizat, créateur de la Sécurité Sociale dans un colloque à Paris.» Elle rappelle à l assemblée le moteur de la lutte de l Union Nationale Alternative Mutualiste. «Nous avons choisi la bataille, celle de la santé. Nous avons choisi, nous, les mutuelles de l UNAM, de ne pas nous cantonner à un rôle de payeur aveugle. Nous devons nous mobiliser, agir et lutter. Nous, les mutuelles d Alternative Mutualiste, qui restons attachées à nos valeurs d échange, d entraide, de réciprocité, de solidarité, de démocratie, de partage et d action, nous devons imposer des alternatives au modèle libéral...» BONNE SANTÉ MUTUALISTE

7 3 questions à Michel Katchadourian Militant mutualiste, responsable des questions de santé (PCF) Quels sont les signes de l accélération de la dégradation de notre système de protection sociale? On constate une dégradation progressive ces dernières années de l accès aux soins et de la santé des populations, et pas seulement pour les plus précaires, mais aussi pour les classes intermédiaires, avec une accentuation des inégalités de santé géographiques et sociales... Il faut insister sur les causes de ce recul pour traiter de façon efficace ce problème récurent depuis des décennies qui s aggrave : déremboursements de la Sécurité Sociale, manque de démocratie sanitaire et sociale, recul des services publics, fermetures des services et hôpitaux de proximité. Pas de reforme de progrès en profondeur du financement de notre système de protection sociale, la baisse du coût du travail a été l objectif des gouvernements successifs. Ce cap libéral emmène tout droit vers l Iceberg, notre système solidaire construit en 1945 sur le socle du CNR (Conseil National de la Résistance) avec le mouvement mutualiste comme matrice en France. Notre système de soins est devenu une cible des pouvoirs de l argent, pourquoi? Le marché, le système capitaliste est en crise. L obsession de la classe dirigeante est celle de la rentabilité maximale et la santé comme d autres terrains qui lui échappaient, l éducation, la sécurité, la culture, sont de vastes territoires nouveaux à conquérir. La santé des clients n est la priorité que si elle rapporte aux actionnaires, aux assurances, aux fonds de pensions anglo-saxons et autres aujourd hui. C est dramatique... L affaire du Médiator n en est qu une récente et tragique illustration. Sanofi annonce, en même temps que des bénéfices records, un plan de 2 milliards d économies sur la période , avec notamment la suppression de 900 emplois d ici 2015, alors que près de postes ont déjà été supprimés ces trois dernières années. Santé et business capitalistiques sont incompatibles pour les salariés et pour les malades. Ces 24h de l Unam montrent bien la volonté des mutuelles alternatives à agir. Leur mobilisation est exemplaire, en quoi montrentelles la voie? Je suis un militant de la sécu à 100%, ce qui était l objectif d Ambroise Croizat lorsqu il a créé la Sécurité Sociale en 1945! Sur ce point même comme militant mutualiste je n ai jamais lâché l affaire...tout en sachant que des étapes seront inévitables, mais des étapes qui vont vers cette direction, pas comme ces fausses bonnes solutions type CMU et complémentaires pour tous qui nous dirigent sur des fausses pistes... Disons que j ai eu une bonne surprise à la fête de l Humanité, quand j ai vu les dirigeantes et les militantes de l Unam faire signer des pétitions contre l ANI. Enfin un collectif mutualiste qui mettait en cohérence un discours solidaire avec une action revendicative très importante. J ai souhaité par ma présence au 24h de l Unam contribuer de façon modeste à cet acte courageux et lucide. Le mouvement mutualiste ne peut pas continuer à servir de porteur de grains aux moulins de contre réformes... ou en s associant avec les grands groupes d assurances. La contradiction va être intenable et mortifère à terme pour ce mouvement social historique. Il me semble que les mutuelles adhérentes de l UNAM ont bien compris les enjeux... Le combat va être difficile mais : «Seules sont perdues d avance les batailles qu on ne livre pas». «Région : Rhône-Alpes Assemblée Générale d Entis L Assemblée générale Entis s est tenue le 7 novembre dernier à Valence. L occasion de faire le point sur les actions engagées et les défis à venir. Lorsque nous avons créé Entis, nous ne nous attendions pas à un tel succès» a resitué Lucien Carette, président de l Union de groupe réunie à Valence avec une belle participation de 150 personnes déléguées des mutuelles adhérentes. Et en effet, ce qui a été construit est une belle réussite ; l Union est aujourd hui bien identifiée et reconnue dans le paysage mutualiste. Le président tient à saluer le travail réalisé. D autant que l année a été chargée, avec les contrôles de l APC (devenue depuis ACPR) qui ont mobilisé de nombreux services et pour lesquels le personnel concerné n a pas ménagé sa peine. «L autorité de contrôle a reconnu notre sérieux, notre compétence ainsi que notre réactivité» souligne Lucien Carette, «et nous avons partagé nos expériences avec les nombreuses mutuelles qui ont été contrôlées à ce jour». L Union de groupe a par ailleurs été très active et ces actions dépassent le champ des services habituellement apportés par une telle structure. Citons le séminaire de Valence pour réfléchir à l évolution de nos structures, qui doit sa réussite tant à la forme de travail en atelier qu à la préparation technique des dossiers par les équipes de l Union et à la participation des 150 représentants de 53 groupements. «Ce travail se poursuit aujourd hui notamment autour de la création d une UMG (Union Ouverture d une consultation ophtalmologique à Meythet Depuis le 8 Octobre, les adhérents de l Union des Mutuelles de France Mont- Blanc et le public bénéficient de l accès à une consultation ophtalmologique dans le cadre de son centre de santé de Meythet. Lors de l inauguration du lieu, le 29 novembre, en présence de Mr le Maire de Meythet, personnalités locales, délégués et personnel mutualistes et fournisseurs, Bernard Desaire et Sébastien Pommaret (respectivement Président et Directeur de l UMFMB) ont rappelé dans leurs allocutions les enjeux d un système de soins accessible pour tous, et le rôle des mutuelles de proximité auprès de la population. De bons résultats qui ne sont pas dus au hasard mais au travail réalisé par les conseillers entreprises à une patiente politique d offres et des réponses adaptées aux problématiques de couverture complémentaire vers le Mutualiste de Groupe), élément essentiel lors des appels d offres et complémentaire de notre UGM.» Citons aussi l organisation mise en place avec l Ani ou encore le dossier difficile de l informatique qui, après les désagréments de la première migration, trouve désormais une issue positive. Citons encore les services de l Union de groupe, très appréciés par ses adhérents, comme en atteste la dernière enquête de satisfaction. «À nous de continuer d affirmer nos principes et de les faire vivre au quotidien» insiste Lucien Carette : «J ai confiance, même si la période est difficile, dans notre capacité à nous organiser et à travailler collectivement.» Les délégués ont d ailleurs décidé à l issu de cette AG d appeler leurs adhérents à participer aux actions pour la défense de la Sécurité Sociale et des mutuelles de proximité. La Samir développe son audience, auprès des entreprises... Bien ancrée dans les bassins valentinois et romanais, la SAMIR renforce l effectif de ses adhérents grâce à ses offres sur les contrats groupes. Les représentants des mutuelles adhérentes du groupe Entis ont largement débattu sur les questions soulevées lors de cette assemblée. La consultation est ouverte à tous, sur rendez-vous au personnel des entreprises de la région. Ainsi, après les adhésions récentes des Hôpitaux Nord Drôme, de la Ceralep à St Vallier, et de la Teppe à Tain-l Hermitage, deux nouvelles entreprises emblématiques de la Drôme soit près de 560 familles seront couvertes dès le 1 er Janvier par la Samir. Le personnel de La SFS Intec, internationalement réputée pour la fabrication de vis spéciales aux industries automobiles et aéronautiques, et celui de l entreprise St-Jean dont les ravioles et quenelles font la joie des gourmets, bénéficieront des services et de l écoute de leur mutuelle de proximité sur un contrat groupe facultatif. À noter également que l ensemble de ces adhésions correspond à une progression globale des effectifs de la mutuelle de l ordre d environ 12%. De l avis de Yannick Beaumont, Président de la Samir : «2013 est aussi une très belle année en développement et vient récompenser le travail de proximité important au service des populations et entreprises locales. Les efforts conjugués de nos conseillers entreprises Jean-Philippe Cathalinat et Christophe Delacroix portent leurs fruits, merci pour leur investissement». 6 7

8 Région : Rhône-Alpes Les 20 ans de la MFTI La Mutuelle Familiale des Travailleurs Indépendants a accueilli, le 18 octobre, à l Espace Rencontre d Annecy-le-Vieux, ses mutualistes pour les 20 ans de la mutuelle. Quelques 160 personnes ont pu, dans un esprit convivial et commémoratif, partager ce grand moment pour la MFTI. Face à un patère attentif et amical composé d adhérents de la MFTI (mais trop peu nombreux) d administrateurs, de salariés de mutuelles associées et de Présidents, la Présidente Chantal Rubin a retracé dans son discours le parcours de la mutuelle. Elle a rappelé également la difficulté croissante, face à une concurrence démesurée avec les différentes lois de la mutualité entre autre l ANI et dans un contexte défavorable, nuisible au mutualisme, de se maintenir. Chantal Rubin désignant les facteurs provoquant le recul des acquis sociaux,une pauvreté galopante, les inégalités, l intolérance, l ultra-libéralisme, a stigmatisé un gouvernement docile et complice. Finissant son allocution par un appel à l action pour une santé de qualité pour tous, la Présidente, applaudie, a rappelé les valeurs mutualistes. Elle a alors remis les médailles de la Mutualité à Mrs Roland Glière et Gaston Meynet (excusé) pour 50 ans de fidélité, ainsi que pour 40 ans à Mrs Jean-Pierre Brolin et Jacques Bétaz (excusé), puis Mrs Alain Magliocco et Pierre Dussoliet pour 35 ans. Chantal Rubin s est vue remettre par Mr Lucien Carette la médaille des 35 ans, en retraçant son activité, grand moment d émotion pour tous, et a rendu hommage au nouveau Directeur, Mr David Conand. Après la cérémonie et un excellent repas, c est dans la bonne humeur que les invités ont pu apprécier les rythmes des 22 danseuses des Be Myx, les 4 chanteurs des rues, Petit-Louis magicien et accordéoniste, et Philippe à la Sono jusqu à tard dans la nuit. Merci pour leur active participation. Mais la lutte continue, il faut, avec nos valeurs, défendre la santé accessible à tous. Région : Picardie /// Mutuelle Générale de l Oise Hardi, les gars! Mardi 26 novembre 2013, manifestation devant l Assemblée Nationale, pour la défense des Mutuelles. EN COLÈ RE VOS MUTUELLES Devant l Assemblée c est vite dit! Parce que les élus du Peuple, ceux là même que le Peuple a mis dans l hémicycle, se sont barricadés, entourés, encadrés par des haies doubles, triples même, de CRS, de Garde Mobile, de Gendarmes... tenant les manifestants à distance de leurs chastes oreilles, loin, bien loin du bruit du peuple, si vulgaire. Vulgarité oui, mais quelle vulgarité? Celle du peuple qui demande son droit, le droit à une vraie santé, ou celle d élus, qui ne daigne même plus écouter, pour ne pas dire entendre les manifestants, qu on repousse le plus loin possible, pour oublier que des citoyens luttent encore pour le droit qu a chacun de se soigner Non décidément, ces élus sont bien loin de 1789, bien loin du Conseil National de la Résistance, bien loin des droits garantis par la Déclaration des Droits de l Homme, en un mot... bien loin de toute Humanité... Mais bien protégés, bien entourés, bien emmurés. Allez courage, les gars... Bonne retraite, Mr le Directeur!... L e Jeudi 28 Novembre 2013, l ensemble des amis et collègues de Dominique Maugez, la Présidente et le Conseil d Administration de la Mutuelle Générale de l Oise, et les Mutuelles amies telles que la Mutuelle Familiale de France de Lorient, la Mutuelle Familiale du Loiret, Mut Seine, la Mutuelle de la Santé, la Mutuelle Centre Auvergne, Mutuale, et le Groupe Entis, lui ont fait la surprise d une réception amicale en l honneur de son départ en retraite prévu le 31 Décembre Après de nombreuses années au service du syndicalisme et des Mutualistes, le Directeur de la Mutuelle Générale de l Oise, Dominique Maugez, prend une retraite comme on le dit si souvent, bien méritée. Il a participé activement à la vie de cette Mutuelle et je rappelle là que toutes ces dernières années il en a été un vrai pilier par sa rigueur, sa compétence avec pour objectif les adhérents dans leur Mutuelle de proximité. Ce n est qu un départ, car ce n est pas le tout de laisser sa place à la nouvelle génération, pleine de promesses, mais il y a encore des dossiers à terminer sur lesquels il y aura encore besoin de quelques conseils. C est au nom du Conseil d administration, du personnel de la Mutuelle, des adhérents, collègues des différentes instances mutualistes que l on te souhaite beaucoup de réussite pour ce nouveau départ qu est la vie de retraité, bien entouré de ta famille et c est avec un petit pincement que l on te remercie. Une page se tourne, part riche d amitié et de souvenirs. La Présidente, Geneviève Maraval BONNE SANTÉ MUTUALISTE

9 Région : Bretagne /// Mutuelle Familiale de France NON à la mort annoncée des mutuelles par le Gouvernement! C est derrière ce slogan que de nombreux mutualistes de la région du Morbihan ce sont déplacés pour manifester leur refus du démantèlement programmé de la Sécurité Sociale. Il a fallu s organiser très vite, car le projet de loi de financement de la Sécurité Sociale, notamment l article 12 ter sur les clauses de désignation dans les accords de branches, était en cours de vote à l Assemblée Nationale les 25 et 26 novembre Ce projet de loi de financement de la Sécurité Sociale, rejeté par le Sénat, réintroduit les clauses de désignation dans les accords de branches, avec une mise en place de clauses dites de recommandations devant l Assemblée Nationale! Ce qui veut dire : fini la liberté de choix de votre complémentaire santé! Les membres du personnel, du Conseil d Administration, la Direction, des Mutualistes, de votre mutuelle sont montés à l Assemblée Nationale le 26 novembre dernier, avec les Mutuelles de l Unam (Alternative Mutualiste) pour dire : EN COLÈ RE VOS MUTUELLES NON à la mort annoncée des mutuelles par le Gouvernement! NON aux taxes! Monsieur Hollande n a pas respecté ses engagements ; rappelez-vous, il nous avait promis l annulation de la taxe de 3,5 % sur le montant de vos cotisations. Non seulement elle n est pas annulée, mais il en rajoute une sur certains contrats qui passeraient de 9 % à 14 %. Notre Mutuelle réitère sa totale opposition sur le texte de projet de loi de financement de la Sécurité Sociale et demande au Gouvernement de mettre fin à sa politique de démantèlement de notre protection sociale, qui doit rester une protection sociale de haut niveau et pour tous! Bonne et heureuse année 2014 Toute l équipe de la Mutuelle Familiale de France : Le Conseil d Administration, La Direction, Les membres du personnel, vous présentent leurs meilleurs vœux : de bonne santé, de bonheur, joies, de pleine réussite dans tous vos projets de solidarité, de paix, et aussi de luttes pour reconquérir notre Sécurité Sociale Que cette nouvelle année soit l année de toutes vos espérances! Région : Auvergne /// Mutuelle Familiale Centre Auvergne La MFCA à Paris devant l Assemblée Nationale EN COLÈ RE VOS MUTUELLES Au lieu d aller dans le sens d une protection sociale de haut niveau pour tous comme le prouve le PLFSS 2014, le fossé des inégalités entre les assurés sociaux se creuse encore un peu plus. François Hollande s était engagé lors de sa campagne à ramener la taxe sur les mutuelles à 3,5%. Depuis il a été annoncé qu elle serait maintenue à 7%, ce qui participe à freiner un accès aux soins de qualité pour tous. Cet abandon nous choque et nous indigne car nous, mutualistes, avons le sentiment d avoir été floués. Nous ne voulons pas d un système de soins à plusieurs vitesses, faisant de la santé une marchandise comme les autres. Les nouvelles recommandations contraintes incluses dans le volet ANI du PLFSS 2014 bafouaient l avis initial du Conseil Constitutionnel et mettaient en péril, à très court terme, l avenir même de nos mutuelles de proximité. Comment prétendre défendre l emploi et prendre parallèlement des mesures qui enverront directement à Pôle Emploi des milliers de salariés? C est pourquoi au mois de novembre, les mutualistes étaient des centaines devant le Sénat le 12. Ils étaient encore plus nombreux devant l Assemblée Nationale le 26, dont les élus de la Mutuelle Familiale Centre Auvergne et de la Mutuelle Inter Région des Fonctionnaires Territoriaux, le personnel de nos accueils. Ils protestaient contre l ANI, mais aussi contre le projet de labellisation de l ACS; ils demandaient la suppression des taxes, qui, si nous l obtenions ferait baisser de fait les cotisations. Ils se sont mobilisés à l initiative de l Union Nationale Alternative Mutualiste qui fédère mutualistes. Tous se sont retrouvés pour défendre nos valeurs, notre système solidaire, et par conséquent pour vous défendre. À ce jour, le Conseil Constitutionnel nous a donné raison en supprimant la surtaxe fiscale pour les entreprises préférant garder une mutuelle de proximité plutôt que suivre les recommandations nationales. C est une première victoire. Prévention diabète avec la MFCA Nous l avons toujours dit : les mutuelles santé ne devraient pas exister en tant que complémentaires. Nous n avons pas vocation à remplacer la Sécurité Sociale, mais plutôt à intervenir dans le domaine de la prévention et des œuvres sociales ou à défaut de l action sociale. Dans cet esprit, la Mutuelle Familiale Centre Auvergne organise chaque année une campagne de vaccination antigrippale pour les ans. C est aussi tout à fait normalement que la MFCA s est inscrite dans les actions menées dans le cadre de la journée mondiale d action contre le diabète. À l initiative de Guy Roudaire, administrateur, contact a été pris avec l Association Française d Aide aux Diabétiques du Bourbonnais. C est ainsi que nous avons tenu un stand dans une galerie marchande à Domérat, dans la périphérie de Montluçon le 16 novembre Sous l égide de cette association, et assistés d un médecin et d élèves de l école d infirmières, les bénévoles présents ont mené une action de sensibilisation à cette maladie qui frappe près de personnes en Auvergne. Sur l ensemble de la journée, il a été procédé à plus d une centaine de contrôles de glycémie. Devant le succès de cette opération, il a été décidé de renouveler cette expérience en 2014 sur d autres villes du département. Rappelons que les conséquences d un diabète non identifié et non soigné peuvent être dramatiques. Aujourd hui, en France, plus de malades sont amputés chaque année suite aux complications : «il est important de faire prendre conscience de cette pathologie aux diabétiques qui s ignorent, en parlant de la maladie ou en organisant des dépistages» rappelle l AFD sur son site. 8 9

10 Prévention / Santé Donner son sang entre amis Français du Sang (EFS) a inventé le don en application. Objectif : encourager le don L Etablissement chez les jeunes. Cette nouvelle application Facebook «Je donne, nous donnons» permet en quelques clics de créer un événement de don de sang entre amis. Le principe : proposer à ses connaissances d aller donner son sang et de prolonger avec une sortie, cinéma, expo, restaurant. Avec l application, on choisit le lieu de collecte, la date, l heure et on peut même sélectionner une des activités proposées à proximité du lieu de collecte. On poste ensuite sur Facebook pour partager ce geste solidaire qui permet chaque année de soigner 1 million de malades. Un rapport publié en 2012 par l OMS et le Programme des Nations Unies pour l environnement (PNUE) montre que l exposition in utero de ces molécules, à doses très faibles, accroit le risque de survenue de cancer hormono-dépendants, c est-à-dire les cancers du sein, de l utérus, de la prostate et des testicules. Les perturbateurs endocriniens (PE) sont aussi suspectés d avoir un impact sur l obésité, les troubles neurocomportementaux, la fertilité. Ces substances peuvent interférer avec la production, la sécrétion, le transport, le métabolisme, la liaison, l action ou l élimination des hormones naturelles. Que perturbent ces substances? Les PE peuvent agir de différentes façons : en imitant l action d une hormone naturelle ; en se fixant sur les récepteurs des hormones naturelles ; en gênant ou en bloquant le mécanisme de production ou de régulation En bref & en chiffres 4% des adultes souffrent d un trouble déficit C est de l attention avec hyperactivité (TDCA), avec les mêmes symptômes que chez les enfants : incapacité à se concentrer, très grande distraction, agitation, impulsivité. 80 % des cas étant génétiques, c est souvent à l occasion du diagnostic chez leur propre enfant que ces adultes consultent pour eux-mêmes. 24 % des donneurs en 2011 avaient entre 18 et 24 ans (soit donneurs sur un total de de donneurs en France) 53 % des nouveaux donneurs ont entre 18 et 24 ans. Les perturbateurs endocriniens Des substances diverses, plastifiants, cosmétiques, pesticides, interfèrent avec le système hormonal. Le bisphénol A, par exemple, sera définitivement interdit en 2015 dans les conditionnements alimentaires. Quels sont ces perturbateurs endocriniens? Que risque-t-on? des hormones ou des récepteurs, modifiant ainsi les concentrations d hormones présentes dans l organisme. Certains PE se fixent sur le tissu adipeux et peuvent facilement s accumuler dans les graisses de différentes espèces et ainsi contaminer une grande partie de la chaîne alimentaire. Ainsi, on les dose dans le sang, le tissu adipeux, le lait maternel, le liquide amniotique, le sang du cordon ou les urines. Où les trouve-t-on? Un millier de substances pourraient être des perturbateurs endocriniens (PE). L eau et l alimentation (en raison des migrations depuis l emballage, des contaminations des sols de cultures, des résidus hormonaux dans la viande), mais également l air et les cosmétiques, sont les principales sources d exposition de la population générale aux PE selon l Afsset (2006) et l Inserm (2008). On peut aussi noter leur présence dans les médicaments. Rappelons que les hormones de synthèses sont produites intentionnellement pour leur effet hormonal (contraceptifs, traitement de la stérilité). On en trouve aussi dans les pesticides et les herbicides (ce qui explique leur présence dans l alimentation et dans l eau). Notons aussi qu une grande variété de plantes contient naturellement des PE. En cosmétiques, les +20% le chiffre de l augmentation du cancer du sein depuis Le nouveau rapport de l OMS sur la recherche sur le cancer vient d éditer ce chiffre alarmant. C est dans les pays en voie de développement que la progression est la plus sensible. Le cancer du sein reste encore la cause la plus fréquente de décès chez la femme. Suivent les cancers du poumon (19,4 %) du foie (9,1 %) et de l estomac (8,8 %). Actuellement 6,3 millions de femmes vivent avec un cancer du sein. PE les plus présents sont les parabènes, les phtalates et le cyclopentasiloxane. Pour les contenants alimentaires, c est surtout le bisphénol A, déjà interdit dans les biberons depuis 2011 en Europe et dans tous les contenants destinés aux enfants de 0 à 3 ans en France depuis janvier % des produits hygiène-beauté en contiennent Selon une enquête réalisée sur quinze mille produits de beauté-hygiène par Noteo Institut, en partenariat avec le Réseau environnement santé (RES), les vernis à ongles arrivent en tête (74 % d entre eux contiennent au moins un PE) devant les fonds de teint (71 %), les produits de maquillage pour les yeux (51 %), les démaquillants (43 %), les rouges à lèvres (40 %), les soins du visage (38 %), les déodorants (36 %), les dentifrices (30 %) et les shampoings (24 %). Notons que seuls 1,3 % des produits labellisés bio contenaient un PE. Pour voir l évaluation de vos produits quotidiens en termes d impact sur la santé, consultez Info ou intox? Une étude publiée dans le Journal of Medical Internet Research a passé au crible les contenus concernant la santé sur les sites alimentés par des contributeurs anonymes. Résultat : sur Wikipédia, 6 e site web le plus consulté dans le monde, 44 % des informations sont partiellement fiables et 28 % ne le sont pas du tout feu vert... Pour la commercialisation d auto-tests de détection du VIH. La fiabilité de ces tests a été évalué en 93 et 98,5 % BONNE SANTÉ MUTUALISTE

11 Les inégalités de santé commencent... au CM2! Une étude commandée par le ministère de la santé montre que les inégalités sociales de santé persistent et que celles-ci sont patentes dès l enfance. Pour preuve les statistiques en matière de surpoids et de santé dentaire... En France, moins d un élève de CM2 sur cinq est en surcharge pondérale et 4% d entre eux sont obèses. Une proportion acceptable si ce n est que le surpoids concerne deux fois plus les enfants d ouvriers que ceux dont l un des parents est cadre. L obésité concerne 1% chez les enfants de cadres et près de 7 % pour les enfants d ouvriers. Même constat pour la santé bucco-dentaire : la proportion d élèves sans aucune dent cariée a «augmenté plus fortement chez les enfants de cadres», passant de 65% à 74% (+ 14 %) entre 2002 et 2008, alors qu elle n a progressé que de 42% à 47% (+ 12%) chez les enfants d ouvriers. Des chiffres à mettre en perspective avec des études précédentes qui montrent que le phénomène s observe bien avant le CM2 et se poursuit à l adolescence. En grande section de maternelle, plus d un enfant d ouvrier sur sept (13,9%) est en surcharge pondérale, contre 8,6 % de ceux dont le père est cadre. À 6 ans, 30 % des enfants d ouvriers ont déjà eu au moins une carie, contre seulement 8 % des enfants de cadres. On retrouve le même écart chez les élèves de troisième (58 % contre 34%). JOUEZ & GAGNEZ UN IPAD 2 WIFI Le gagnant du jeu du numéro 63 est M. Roger Leroy adhérent de la Mutuelle Générale de l Oise. Nom : L arthrose n est pas une fatalité Très douloureuse, l arthrose se définit comme une maladie rhumatologique provoquée par une dégradation du cartilage recouvrant les os aux articulations. de protection aux extrémités osseuses facilitent la mise contact. Les os se touchent, surviennent des raideurs, voire des blocages et, lancinante et continue...la L absence douleur. L arthrose est très fréquente chez les personnes âgées, mais tend à frapper des populations plus jeunes, avec la mise en cause directe de la sédentarité, de la position assise, de l obésité. Cependant l arthrose véhicule des idées reçues... éclairage! «Avec l âge, c est normal d avoir mal» Pensée humaine très fréquente que vieillir n est que synonyme de douleur. Dès les premiers signes d arthrose, la consultation médicale s impose. Il est possible aujourd hui de traiter avec de bons résultats la maladie, en juguler la douleur et ralentir sa propagation. Un rapide et précoce diagnostic favorise l efficacité des traitements et évalue l irréversibilité de la maladie. «C est une maladie du troisième âge» Erreur! Même si l arthrose touche principalement à partir de 40/50 ans (ce qui n est pas vieux), elle peut se révéler à tout âge. L arthrose cervicale n est pas si rare chez les jeunes, dont les postures sur écran entraînent des lésions cartilagineuses. Chez une personne jeune la cicatrisation se fera plus aisément que chez une personne âgée où les capacités de réparation sont moindres. «Le sport, pour moi, c est fini!» Eh bien, non. C est même le contraire. Si la mise au repos de l articulation, pendant une poussée inflammatoire est obligatoire, il est vivement conseillé de bouger activement dès que possible. Les mouvements articulaires grâce à leurs apports en éléments nutritifs dans le cartilage favorisent la cicatrisation. Et même si une douleur (supportable) reste présente quelque temps, l activité régulière permet le maintien d une tonicité musculaire et des ligaments péri-articulaires. L exercice physique améliore également la diffusion nutritive vers les cellules du cartilage, entretenant ainsi leur nécessaire renouvellement. La marche, la danse, la natation, le taï chi, le cyclisme sont préférables aux sports qui sollicitent les appuis comme le football, squash ou tennis. «L arthrose va me rendre invalide» De nos jours une articulation détruite se remplace par une prothèse. Ce cas extrême n intervient qu après une évolution qui parfois s étend sur quelques décennies. Gênante, handicapante et douloureuse, elle doit être prise en charge, mais la maladie est très souvent limitée à une articulation ou un type d articulation. Il arrive que le malade atteint d arthrose doive changer d activité professionnelle. Avez-vous bien lu votre magazine? «La douleur est toujours là» Les antalgiques, les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont efficaces contre la douleur. Le paracétamol, surtout lui, reste l arme de base contre la douleur lors d une poussée inflammatoire. Les patchs et les traitements médicamenteux externes comme les gels ou crèmes luttent localement avec succès contre la douleur. «L arthrose arrive brusquement» Non. L hérédité, les blessures anciennes, les mauvaises postures, la sédentarité, l obésité sont des facteurs bien reconnus de la maladie. Alors une bonne conscience de ces risques et leur évitement par une hygiène de vie adaptée permet dans bien des cas de retarder, voir d éviter cette pathologie. La diététique, un bon équilibre alimentaire, des exercices physiques réguliers et doux, de bonnes postures sont conseillés. JEU CONCOURS BONNE SANTÉ 64 Répondez à ce questionnaire pour le vérifier. Un tirage au sort parmi les bonnes réponses vous fera peut-être remporter un IPAD 2 WIFI! Pour participer, retournez le coupon avant 15 Février 2014 inclus à l adresse suivante: Jeu concours Bonne Santé Mutualiste n 64 Groupe Entis Mutuelles, 39 rue du Jourdil Cran-Gevrier CS Annecy Cedex 9 Un tirage au sort sera effectué parmi les bonnes réponses. L arthrose est une maladie douloureuse qui ne concerne pas seulement les personnes agées. 2) Pour la solidarité, quel pourcentage accrédite les français aux pouvoirs publics? 22 % 39 % 61 % Prénom : Adresse : CP : Ville : Numéro d adhér ent : 1) À quelle date le PLFFS 2014 a t-il été adopté à l Assemblée nationale? Le 12 novembre Le 26 novembre Le 3 décembre 3) Quel anniversaire vient de fêter la Mutuelle Familiale des Travailleurs Indépendants? 15 ans 20 ans 40 ans 4) Quel thème central était au coeur des débats des 24h de l Unam? La santé d abord! Pour tous, la Santé! Ma santé, n est pas une marchandise! 5) Mondialement, quel le pourcentage d augmentation du cancer du sein, depuis 2008? 13,5 % 20 % 23 % 10 11

12 Dépression chez les adolescents Longtemps considérée, à tort, comme une manifestation due à leur âge, les adolescents sont sujets eux aussi à la dépression. Si les causes et les symptômes sont multiples et complexes, il est donc aussi important d en repérer les signes souvent masqués, et d éviter qu elle ne s aggrave. «Je restais prostrée pendant des heures et j évitais de croiser mon regard dans la glace, je ne voyais plus mes amies», «j avais besoin de boire pour être mieux», «je n entendais plus ma mère quand elle me parlait, je ne voulais qu une chose, être à mon clavier»... Les témoignages de souffrance des adolescents, les mots qu ils lâchent enfin, dans le cabinet des médecins spécialistes, sont autant de délivrance de l enfermement typique de la dépression. Si pour la plupart, les adolescents parviennent à vivre avec les troubles liés à leur âge, grâce à leurs amis, la scolarité, et leurs activités, et à affirmer pleinement leur personnalité, certains tombent dans les pièges de la dépression. Cet état peut amener aux addictions (drogue, alcool), à l irritabilité, à la violence, voire au suicide. Pensées morbides et suicidaires... Cependant, parmi cette liste figurent des marqueurs plus spécifiques à la dépression adolescente. Ainsi on caractérise l irritabilité, plus que la tristesse comme humeur prédominante. L hostilité, la frustration sont des signes régulièrement identifiés comme symptômes. De même les douleurs inexpliquées (maux de tête ou d estomac) peuvent signaler après examen physique une cause dépressive. Des signes à ne pas négliger... Souvent dissimulée parmi les manifestations normales de l adolescence (période de conflits, désir d indépendance, stress morphologique), la dépression de l adolescent se caractérise par des changements profonds et durables de l humeur et du comportement. Son entourage peut s inquiéter lorsqu on observe depuis longtemps ces principaux signes : Tristesse Hostilité, colère systématique, violence verbale Pleurs fréquents Isolement avec son entourage familier Désintérêt chronique Trouble alimentaire, rythme du sommeil Culpabilité, faible estime de soi Démotivation Atonie générale Indécision, manque de concentration La détérioration de la relation avec l entourage face aux critiques, un adolescent dépressif surmontera mal le rejet ou l échec. La distanciation avec certains amis de longues dates et des parents, le refus de socialisation, le désoeuvrement sont des sémaphores indiquant la souffrance de l adolescent.... et les problèmes qui en résultent. Dans ce passage bien délicat un adolescent dépressif peut rapidement choir dans des comportements à risque. Troubles alimentaires (anorexie, boulimie), automutilation, délinquance, imprudence, faible estime de soi sont les maux les plus fréquents. Sans omettre l abus de substances, dont les consommations nuisibles à la santé peuvent créer des séquelles irréversibles comme l alcool, médicaments (hypnotiques, anxiolytiques), drogues. Comment s alerter? L évaluation du degré des symptômes de la dépression ne peut être pratiquée que par un thérapeute spécialisé (psychiatre, pédopsychiatre...). Après diagnostic s ensuivra une prise en charge de suivi psychologique, voire un traitement médicamenteux. En tous les cas, la vigilance est de mise, et consulter ne doit pas être un frein, la santé d un adolescent nous appartient aussi... MOTS CLÉS /// ANOREXIE Symptôme qui correspond à une perte d appétit. Les causes peuvent être médicales ou mentales. IRRITABILITÉ Dans le cas d un épisode dépressif, propension aux réactions colériques pouvant aboutir à la violence. Le kiosque Big Pharma coordonné par Mikkel Borch-Jacobsen aux éditions les Arènes En réunissant 12 experts internationaux, lanceurs d alerte et journalistes, ce livre démontre la folie de l industrie du médicament et la corruption installée au coeur du système. Gangrenée par la seule logique du profit, dévoyant la science, manipulant l information, délaissant la formation, l industrie pharmaceutique joue avec notre santé. Un livre choc, révélateur et salutaire pour ne plus être les cobayes de Big Pharma et tenter de redonner à la médecine son visage humain. Le sport muscle aussi le cerveau Lorsque l on fait du sport, on observe une augmentation de nos globules rouges. Celle-ci améliore l oxygénation cellulaire, bénéfique non seulement pour l appareil cardio vasculaire mais aussi pour nos neurones. Ceci explique sans doute une étude récemment publiée dans le British Journal of Sports Medecine qui démontre que l activité physique régulière améliore les résultats scolaires chez les adolescents. Les chercheurs ont constaté une corrélation entre la quantité de sport et les notes. Selon une autre étude, «Be smart, exercice your heart : exercice effects on brain and cognition», l exercice physique active notre métabolisme et entraine une hausse des hormones de croissance et des neurotransmetteurs comme la dopamine, la sérotine, la mélatonine. Toutes ces substances consolident nos capacités cognitives, raisonnement, concentration, mémoire. Aussi le sport est-il recommandé pour lutter contre le vieillissement cognitif, pour maintenir notre plasticité cérébrale. Ceci dit, faire un jogging ne dispense pas de faire travailler sa tête Bonne Santé Mutualiste est la revue trimestrielle d Entis, les mutuelles de l Être - 39, rue du Jourdil - Cran-Gevrier - BP Annecy Cedex 9 Janvier 2014 n 64 Directeur de la publication : Lucien Carette Directeur de la rédaction : Damien Fortun Conseil éditorial : Didier Levallois Rédaction, conception et réalisation : Critères Dossier : Valérie Iniesta Photographies : Fabienne Limet, Kais Djella, Shutterstock et Critères Imprimé sur papier recyclé. Numéro de CPPAP : 0910 M 05566

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