L'Inventaire du patrimoine culturel : recenser, étudier et faire connaître

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1 L'Inventaire du patrimoine culturel : recenser, étudier et faire connaître 1. Missions et objectifs Créé en 1964, et sous la compétence du Conseil Régional de Bretagne depuis 2007, le service de l Inventaire du patrimoine culturel de Bretagne a pour but de recenser, étudier et faire connaître le patrimoine breton. Depuis 2009, une méthodologie d étude adaptée est appliquée afin de répondre à des objectifs précis : apporter conseils et expertise aux collectivités et acteurs locaux, mettre en cohérence le travail de l Inventaire avec l aménagement du territoire et les autres politiques locales, inscrire l action de l Inventaire dans un objectif de développement durable. Langoat, le bourg : ancien presbytère aujourd'hui mairie et logements 2. Condition d'enquête et problématique L opération d'inventaire du patrimoine réalisée sur la commune de Langoat entre juillet et novembre 2013 s insère dans le cadre d une étude plus large à l échelle du Schéma de cohérence Territoriale (SCoT) du Trégor, débutée en juillet L étude sur ce territoire s achèvera à la fin de l'année A l issue de cette enquête, une synthèse générale sera produite, constituant l aboutissement de six années d étude. 3. Méthodologie adoptée et sources exploitées Le recensement exhaustif de l ensemble du bâti antérieur à 1950 (avec prise en compte jusqu en 1980 d éléments majeurs de l architecture) permet d avoir une vision globale de chaque commune, puis du territoire. Ce travail préliminaire permet l identification et l étude des éléments représentatifs ou remarquables. Ainsi, ce sont 400 éléments (édifices bâtis ou édicules), recensés sans distinction de genre sur le territoire de la commune de Langoat. Ces éléments sont géolocalisés, photographiés et font l'objet d'une évaluation. La critériologie mise en place lors du recensement est la suivante : - degré d authenticité : possibilité d'une lecture architecturale ; évolutions du bâti ; transformations irréversibles? - intérêt patrimonial de l'élément bâti : rareté ; histoire du site et du bâti ; élément marqueur dans le paysage... - abords de l élément bâti : par exemple, la présence des dépendances pour une ferme... ou la qualité de l'environnement immédiat. Les résultats des enquêtes d'inventaire réalisées antérieurement ont été intégrés : les fonds photographiques anciens sont ainsi exploités et valorisés. Un travail de recherche documentaire aux archives départementales des Côtes d Armor est réalisé parallèlement à l enquête sur le terrain. Il se limite aux ouvrages généraux, à quelques ouvrages spécialisés (articles publiés par les associations et les érudits locaux) et à la consultation de quelques séries aux archives départementales ainsi que des sondages ciblés dans des bases de données ("Généarmor" ; "Recensement de population" ; fonds de cartes postales anciennes). Le document qui suit constitue un état des lieux du patrimoine sur la commune de Langoat. Des dossiers d études monographiques ou d ensembles représentatifs sur le territoire sont accessibles sur "Glad, le portail des patrimoines de Bretagne".

2 L'espace agricole Le territoire de la commune de Langoat peut être défini comme un paysage de bocage à mailles élargies : il se caractérise par un habitat dispersé en une quarantaine de hameaux ou écarts et un réseau de voirie (chemins et routes) très dense. Près de 80 % des éléments bâtis recensés sont des architectures agricoles (192 fermes) et domestiques (118 maisons, 8 manoirs). L'activité agricole est dominante dans l'économie locale : trente-trois exploitations agricoles professionnelles sont encore en activité. L'élevage prédomine : production laitière ; élevages porcins, avicoles et bovins. D'anciennes fermes ou moulins (soit dans le logis soit dans d'anciennes dépendances) accueillent des gîtes, chambres d'hôtes ou locations meublées. Langoat, à proximité de Convenant Lucas : vue du paysage vers le nord-est (droite) Langoat, au sud-ouest de Kerhuel : le paysage vers le nord-ouest. Au premier plan : le maïs vient d'être récolté (gauche) Langoat : la ferme de Coat Mahé depuis l'ouest. Au premier plan : un champ de choux

3 Les vallées et vallons, les cours d'eau Les cours d'eau (la rivière du Guindy au nord ; la rivière du Jaudy à l'est ; le ruisseau du Stéren au sud-ouest) supportent le maillage végétal du territoire. 5,5% des éléments bâtis recensés sont liés à l'eau. Si le cadastre de 1836 mentionne 16 moulins à eau sur le territoire communal, on ne dénombre plus aujourd'hui que 11 moulins à eau. On citera notamment : Milin Coz, le Moulin du Pré, Traou Rout et le Grand Moulin (dont l'état sanitaire est très préoccupant). Trois routoirs (bassins destinés au rouissage du lin) comme à Traou Lan et plusieurs teillages (anciens moulins à farine comme Milin Coz appartenant à François Henry) ont pu être repérés, ce patrimoine témoigne de la culture du lin dans le Trégor. En 1836, Langoat comptait cinquante-deux routoirs. Tableau d'assemblage du cadastre de 1836 (Archives départementales des Côtes-d'Armor) (droite) Langoat, Traou Lan : ancien routoir à lin, vue générale depuis le sud (gauche) Langoat : quai du Moulin de la Flèche (Milin Saezh) sur la rive occidentale du Jaudy, vue de situation. Il a été aménagé en 1853

4 Langoat, Milin Coz. État en Ce moulin à eau dépendait probablement de la seigneurie de Lézéven (Lezeven) ; il est attesté dès le 15e siècle à cet emplacement sur le Jaudy. Moulin à farine jusqu'en 1923 et teillage de lin de 1902 aux années 1950 Extrait du cadastre de 1836 : moulin à eau de Milin Coz et son bief

5 (droite) Langoat, le bourg : presbytère aujourd'hui mairie et église paroissiale Sainte-Pompée, vue de situation depuis le sud (gauche) Langoat : vue aérienne oblique du bourg vers le nord-nord-est, carte postale (collection particulière) Une agglomération principale et trois écarts secondaires Le bourg historique, de morphologie en étoile, correspond à un carrefour d'anciens chemins ; il est centré autour de l'église paroissiale et du presbytère, aujourd'hui mairie. Les éléments bâtis les plus remarquables sur le plan historique et architectural sont l'église paroissiale ( ) et son cimetière, le calvaire (1849), le monument aux Morts réalisé par Yves Hernot en 1920, l'ancien presbytère (1786), les écoles et les chapelles Notre-Dame-du-Bois (1592) et Saint-Pierre (19e siècle). L'architecture commerciale représente 5,5 % des éléments bâtis recensés (22 éléments). Quatre éléments bâtis recensés sont de l'architecture scolaire : hors du bourg, on citera l'ancienne école de Lézeven. Le bourg est excentré vers le nord-est. Au nord immédiat du bourg se dressent la fontaine Sainte-Pompée et l'ancien lavoir communal. L'étalement urbain est très marqué. L'agglomération a en effet connu un rapide développement dans les années 1980 : - vers l'ouest (Saint-Pierre, après l ancienne ferme de Coat Croas / Koad Kroaz) ; - vers l'est (Chapelle du Bois / Chapel ar C'hoad) ; - vers le sud (en direction de Kerlider) ; - dernièrement vers l'ouest-nord-ouest (au sud de la ligne Kergaric Le Launay). Plus on avance dans le temps, plus ces lotissements regroupent un nombre important de maisons. Près de 58 % des éléments bâtis recensés du bourg ont connu une ou plusieurs interventions architecturales majeures après De 1990 à 2013, la construction de plus de 160 logements neufs a été autorisée. Les activités de loisirs (notamment le terrain de foot) sont situées au nord immédiat de l'église. On distingue également trois agglomérations secondaires : l'écart de Chef du Pont Saint-Yves ; L'écart de Coz Caradec [Coscaradec] et l'écart des Quatre Vents Lézeven.

6 (De droite à gauche et de haut en bas) Langoat, le bourg (ouest) : vue générale de l'église paroissiale et du presbytère aujourd'hui mairie depuis l'ouest-nord-ouest ; vues de la Place de l'église vers le nord, alignement d'anciens magasins de commerce et boutiques ; Porzou : fontaine de dévotion Sainte-Pompée (Sant Koupaïa) ; chapelle SaintPierre, vue depuis le sud-est ; chapelle Notre-Dame-du-Bois, vue générale depuis le sud-ouest. Au centre : export cartographique issu de la critériologie mise en place lors du recensement ; en rouge et en orange : les éléments bâtis remarquables sur le plan historique et architectural

7 Saint-Yves - Chef du Pont ("Penn ar Pont" en breton) Kerverder et Coat Guigour Il s'agit d'un écart historique aux constructions très denses, situé à l'extrémité de l'estuaire du Jaudy au pied de La Roche Derrien. Il fut longtemps considéré comme un "faubourg" de La Roche Derrien. C'est le point de franchissement du cours d'eau par un pont reconstruit au 19e siècle. Cet écart concentrait anciennement l'activité des chiffonniers ou "pilhoueriens" ; une signalétique sur ce thème a été mise en place (La communauté des chiffonniers). C'est un ancien pôle d attractivité où l'on trouve : maisons de négociants, hôtels, débits de boisson, restaurants... établissements malheureusement quasiment tous fermés. A la fin du 20e siècle, l'urbanisation linéaire court vers le sud, le long de la route vers Crec'h Gaillard, et remplit les "dents creuses" ; elle semble aujourd'hui stabilisée. Langoat : l'écart de Saint Yves - Chef du Pont le long du Jaudy depuis La Roche Derrien (La Villeneuve), vue générale vers l'ouest Langoat, écart de Saint Yves - Chef du Pont : le manoir de Kerverder depuis La Roche Derrien, vue de situation depuis le nord-est. Au premier plan : le Jaudy. L'édifice originel est datable du 16e siècle comme le suggère l'analyse architecturale et stylistique ainsi que la mise en œuvre. Il a vraisemblablement été modifié au 17e siècle, en 1779 (millésime sur le linteau de la fenêtre à l'est) et au 19e siècle. Ce manoir est aujourd'hui un "Gîtes de France"

8 (de droite à gauche) Langoat, Coat Mahé : ferme, élévation antérieure orientée vers le sud. La clé de la porte porte le millésime 1827 ; Coat Croas (Koad Kroaz) : logis de ferme, élévation antérieure orientée vers le sud-est ; logis de ferme ouest, pièce ouest avec l'oculus et sa cheminée monumentale Maisons et fermes Les logis anciens (16e-17e siècle) montrent une forte adaptation du bâti à la morphologie du terrain et aux limites cadastrales anciennes. La mise en œuvre, la forme des ouvertures ou des cheminées, la distribution intérieure (asymétrique ou régulière), l'escalier (extérieur ou intérieur, en vis ou rampe sur rampe, en pierre ou en bois), la présence d'équipements de confort (saloir mural, vaisselier, évier, fenêtre à coussièges ou latrines), l'éventuelle ornementation, permettent de dater ces bâtiments. L activité linière des 16e et 17e qui coïncide avec ce que l on a appelé «l âge d or breton» a cependant laissé peu de traces dans l espace rural à Langoat, à la différence d autres territoires bretons. A partir de la fin du 18e siècle et surtout au 19e siècle ( ) sont élevés de grands logis de ferme de type ternaire (à trois ou cinq tracées). Ces logis sont structurés autour d'une cour close par un mur et cernée par d'importantes dépendances agricoles : étables, écuries, granges, fournils, soues à cochon et remises, aujourd'hui souvent désaffectées. Souvent proches de leur état initial, ces logis ou ces dépendances nous amènent à nous interroger sur les nouveaux usages de ces bâtiments. Le nombre très important de fermes reconstruites entre 1780 et 1830 atteste d un enrichissement précoce de la paysannerie, antérieur à la révolution agricole de la seconde moitié du 19e siècle qui accélère la normalisation de l'habitat. Plus de 70 % des éléments bâtis recensés (édifices ou édicules) datent du 19e siècle.

9 Langoat, au nord-ouest de l'écart de Saint Yves / Chef du Pont : maison de négociant en vin. L'édifice est datable de la 2e moitié du 19e siècle ; en mauvais état, il est désaffecté L'évolution du bâti au fil du temps La très grande majorité des fermes (92 % des fermes recensées sur le terrain) ont été transformées en maisons d habitation, entraînant une modification des espaces intérieurs : transformation des ouvertures (élargissement pour un apport supplémentaire de lumière) ou aménagement des combles en niveau habitable. Des dépendances comme les étables, souvent proches du logis, ont été transformées en espace habitable de plain-pied. Langoat, Camblec : ancien moulin à eau de Camblec ("Milin Gambleg") sur le Ruisseau du Stéren, vue générale depuis l'ouest. Ce moulin à farine a été exploité en teillage par la famille Lebrun jusqu'aux années Rénové et reconstruit en , c'est aujourd'hui un des Gîtes de France

10 (de droite à gauche). Langoat, croix de chemin de Kervot vraisemblablement datable de la fin du Moyen Age ; ancien presbytère daté par sources écrites de 1786 ; Coat Croas (Koad Kroaz), porte de logis de ferme datable des années 1810 et porte de l'école Sainte-Pompée datée par millésime de 1865 Mise en œuvre des matériaux locaux : l'omniprésence du granite et du schiste Dans les constructions du 17e au 20e siècle, le granite est omniprésent sous la forme de blocs de moellons simplement équarris ou de pierres de taille utilisées en encadrement des ouvertures, chaînages d angle, souches de cheminées, bandeaux ou corniches... Sa couleur diffère selon qu'il s'agit de carrières littorales (granite rose ou roux) ou situées à l'intérieur des terres (granite clair, gris ou bleuté). Des affleurements de granite sont visibles en plusieurs points de la commune : on observe des traces de débit et de taille de pierre. De nombreux bâtiments de la 2e moitié du 19e siècle et du 20e siècle étaient enduits à la chaux. A partir des années du 19e siècle, on observe l arrivée de matériaux de construction standardisés, comme la brique utilisée en entourage des ouvertures ou, plus couramment, pour la reconstruction des souches de cheminée. A l'origine en chaume, les couvertures sont réalisées en ardoise à partir de la fin du 19e siècle (débit de palis de schiste sur place) ; la tuile en terre cuite anglaise, importée et utilisée comme lest dans les navires de commerce, permet de couvrir des logis ou des dépendances à moindre coût. Dans certains cas, le changement de pente du toit permet d'observer le passage de la toiture végétale (pente forte supérieure à 50 degrés) à une toiture minérale (pente à 45 degrés). Des lucarnes (le plus souvent à fronton triangulaire ou plus rarement curviligne) permettent l'accès aux greniers pour stocker les récoltes ; dans la 2e moitié du 20e siècle, elles serviront à éclairer les combles rendus habitables.

11 (droite) Langoat, Kerrogel : croix de chemin et ferme datable de la seconde moitié du 19e siècle. La croix a été réalisée en 2012 par Philippe Trémeur et Julien Le Floch ; sculpture de David Puech (atelier des Carrières Gad à La Clarté) ; le socle ancien est daté de 1816 ; (gauche) Langoat, Kerelo Bihan : ferme aujourd'hui désaffectée. Le logis porte le millésime 1885 (droite) Langoat, Convenant Bourhis : logis de ferme de type ternaire à 5 travées et ses dépendances (étable et grange). Ce logis est datable du 2e quart du 19e siècle. (gauche) Langoat, le bourg (sud), Convenant Bazile : ferme aujourd'hui maison et "Gîtes de France". Ce logis, de type ternaire à 5 travées, est daté par millésime de 1851

12 Une densité importante de résidences seigneuriales L'ensemble fortifié de Castel Du est classé au titre des Monuments Historiques et soumis aux dispositions de la loi de Le site se situe à 28 mètres au dessus du niveau de la mer et domine Chef de Pont (Penn ar Pont), lieu stratégique, sensible aux marées, qui permettait de franchir le Jaudy. Il s'agit d'une vaste enceinte en terre, de forme grossièrement triangulaire et aux angles arrondies. De par leur organisation spatiale spécifique (orientation du logis vers l'est ou le nord), leurs importants volumes extérieurs, la présence de tours (Trévenou, Kergaric) et quelquefois de colombiers (Lézeven), les anciennes résidences seigneuriales marquent toujours fortement le territoire rural. Dix manoirs ont ainsi été recensés à Langoat. Ils datent du 15e siècle (Trévenou et Kergaric), 16e siècle (Le Launay, Le Cosquer, Lezeven), voire du début du 17e siècle (Kerverder) ou sont reconstruits au 18e siècle (Kermouster). Langoat : enceinte médiévale de Kastell Du, partie intérieure mesurant 4500 m2 environ (de droite à gauche) Langoat, manoir de Kergaric (dessins de Henri Frotier de la Messelière, 1935). Il s'agit d'une a ncienne résidence seigneuriale vraisemblablement datable du 15e siècle, modifiée du 17e siècle au 19e siècle et à la fin du 20e siècle (restauration) ; Manoir de Le Cosquer aujourd'hui ferme et manoir de Trévenou reconstruit en 1610 (dessins de Henri Frotier de la Messelière, 1935)

13 (de droite à gauche) Langoat, le bourg : église paroissiale ; tombeau de Sainte-Pompée ; châsse reliquaire située au-dessus du tombeau de Sainte-Pompée ; anciens fonts baptismaux (15e siècle :?) ; anciens fonts baptismaux (Décorés d'une tête d évêque et d'une tête de religieuse, ils portent l'inscription et le millésime suivants : "F. F, PAR Y. B. M. R. 1790") Un patrimoine religieux très riche en quantité et en qualité Le patrimoine religieux représente 5,25 % des éléments bâtis recensés. S'il est généralement bien identifié au niveau communal (tombeau de Sainte-Pompée daté de 1370 ou croix de chemin), il pourrait être mieux connu et mis en valeur. Treize croix sont réparties sur le territoire comme le calvaire réalisé par Hernot, les croix de chemin de Kervosquer, Le Cran et de Kervot (socle vraisemblablement datable du 15e siècle ou du début du 16e siècle ; croix du 17e siècle). L'église paroissiale, la sacristie et son grenier recèlent quelques trésors comme les anciens fonts baptismaux (dont l'un daté de 1790), des uniformes de Suisses d'église ou des statues anciennes. L'état sanitaire de la chapelle Notre-Dame-du-Bois, pourtant datée de 1592, est préoccupant. A Porz Ru, on peut admirer une statue de Saint-Yves enchâssée dans le mur d'un ancien logis. (de droite à gauche) Langoat, le bourg : grenier de la sacristie de l'église paroissiale et éléments mobiliers ; uniforme rouge de cérémonie de Suisses d'église ou bedeau ; portrait de Eugène Richard ; chapelle Notre-Dame-du-Bois, armoiries encadrées de deux anges et vue intérieure ; statue de Saint-Yves à Porz Ru

14 (de droite à gauche) Langoat, calvaire du bourg (1849), croix de chemin du Moulin du Pré (1938), de Kervoster (1810), de Coat Croas (fin du 16e siècle ou du début du 17e siècle) et du Cran (17e siècle) (de droite à gauche) Langoat, croix de chemin de Coscaradec (17e siècle) et de Kervot (socle vraisemblablement datable du 15e siècle ou du début du 16e siècle ; croix du 17e siècle) Pistes à développer Valoriser le patrimoine religieux de la commune et notamment le mobilier. L intégration de l habitat et des architectures contemporaines dans le tissu ancien est une préoccupation majeure. Face à la déprise agricole et aux mutations des systèmes d exploitation, la question de la conservation des parties constituantes ou des dépendances déclassées des fermes se pose.

15 Édifices étudiés (monographies), disponibles sur "Glad, le portail des patrimoines de Bretagne" Fontaine de dévotion Sainte Pompée (Sant Koupaïa) et lavoir communal Église paroissiale Sainte Pompée Tombeau de Sainte Pompée Calvaire du cimetière Croix de chemin de Kervot Croix de chemin de Coat Croas Croix de chemin de Kervosquer Croix de chemin du carrefour de Ty Poas Chapelle Notre-Dame-du-Bois Chapelle Saint-Pierre Chapelle Sainte-Aurélie Presbytère puis mairie et logements Monument aux morts École primaire privée Sainte Pompée Enceinte médiévale de Kastell Du Ancien logis de ferme : statue de Saint Yves à Porz Ru Manoir de Trévenou Manoir de Kergaric Manoir de Kerverder Manoir puis ferme du Cosquer Manoir puis ferme de Kermouster Manoir de Le Launay Vestiges du manoir et colombier de Lezeven Ferme de Coat Croas Puits de Convenant an Puns Routoir à lin de Traou Lan Moulin à eau puis teillage de Milin Coz Quai du Moulin de la Flèche ou «Milin Saezh» Transformateur électrique

16 Kartenn (Inventaire du patrimoine / recensement local) : GéoBretagne partager l'information géographique : Kartenn (Inventaire du patrimoine / recensement local) Région Bretagne / Rannvro Breizh Service de l inventaire du patrimoine culturel / Servij renablin ar glad sevenadurel Direction du Tourisme et du Patrimoine / Renerezh an Touristerezh hag ar Glad 283, avenue du Général Patton - CS / 283 bali ar Jeneral Patton - CS Rennes Cedex 7 / Roazhon Cedex 7 Contact : sinpa@region-bretagne.fr "Glad, le portail des patrimoines de Bretagne" : Le service de valorisation du patrimoine (SVAPA) accompagne également des projets dont l objectif est de protéger, conserver et valoriser le patrimoine culturel de Bretagne. Contact : valorisation.patrimoine@region-bretagne.fr Consulter la page web du SINPA et du SVAPA sur le site de la Région Bretagne : Langoat, Le Château : colombier de Lézeven, vue générale depuis le nord. Les v estiges du manoir et du colombier de Lézeven ont été révélés par l'inventaire du patrimoine de la commune de Langoat