RENFORCEMENT DES CAPACITES ET EMERGENCE ECONOMIQUE : PROBLEMES ET PERSPECTIVES

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1 Centre Africain de Formation et de Recherche Administratives pour le Développement (CAFRAD) Séminaire sur la réforme, l innovation et la modernisation de l Administration publique et des statuts généraux de la Fonction publique dans les pays d Afrique (Tanger/Maroc, 7-9 Octobre 2013) RENFORCEMENT DES CAPACITES ET EMERGENCE ECONOMIQUE : PROBLEMES ET PERSPECTIVES (Stratégies de valorisation des experts nationaux dans la réalisation des politiques nationales d émergence économique) Par : Dr Kitsoro Firmin KINZOUNZA Consultant international en Management Directeur Général du Groupe IHEM- ISTI-CIRPEC Secrétaire Permanent du Projet de Renforcement des Capacités de l Université Marien NGouabi (PRCU) Brazzaville,

2 1- Position du problème p.3 2- Diagnostic de l expertise en Afrique Sub-saharienne p.4 3- Les enjeux de l expertise nationale p La stratégie de valorisation de l expertise nationale p Eléments d un Plan de Renforcement des Capacités de l Expertise Nationale p.17 Références bibliographiques p.21 2

3 RENFORCEMENT DES CAPACITES ET EMERGENCE ECONOMIQUE EN AFRIQUE : PROBLEMES ET PERSPECTIVES 1. POSITION DU PROBLEME L émergence économique de tout pays repose sur la réalisation d objectifs quantitatifs et qualitatifs identifiés dans les différents secteurs de l économie. Ces objectifs ne peuvent être atteints que par un système de gouvernance efficace et la diversification du tissu économique par le biais de l exécution d études technico-économiques couvrant tous les secteurs de l activité économique exercée par les entreprises. L ensemble de ces activités d études en faveur de l émergence économique est réalisé par des compétences tant nationales qu étrangères connues sous le vocable "expertise". En 1983, le Commissariat Général du Plan (France) avait identifié dix (10) composantes essentielles de l expertise (ou potentiel technologique) comme suit : la Recherche- Développement, les études, le conseil, les logiciels (intelligence artificielle et systèmes experts), la formation, la prospection, la publication, la commercialisation (celle-ci se décompose en : Marketing, Communication, Vente et Frais de publicité), la qualité des produits et la présentation des produits. 3

4 Par son aspect multidimensionnel, l expertise est la base et le ciment du processus d émergence économique. Elle précède, accompagne et suit les actions à caractère micro-économique, sectoriel ou macro-économique. Pour ce faire, la maîtrise d une expertise nationale que l on peut définir comme le capital de savoir-faire professionnel acquis de l expérience scientifique et technologique détenu par les personnes physiques ou morales, correspond nécessairement à un début réel d exercice de souveraineté nationale. En effet, dans un contexte international caractérisé par une course effrénée à la domination économique et technologique, l expertise apparaît comme l arme la plus redoutable que puisse posséder un pays pour assurer le caractère auto-dynamique (ou auto-centré) de son processus d émergence économique. L évolution des pays en développement devrait être fondée principalement sur leur capacité à mettre en adéquation les actions et les potentialités intérieures avec les objectifs d émergence économique. Au cœur de cette capacité, l expertise nationale devrait apparaître comme le fondement de toute politique intégrée et adaptée d appropriation nationale des savoirs. Dans cette optique, la volonté affichée de doter chaque pays africain d une politique de renforcement des capacités des experts nationaux, constitue le point de départ de l exercice d une souveraineté nationale véritable. 2. DIAGNOSTIC DE L EXPERTISE EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE 2.1. Contexte 4

5 Les pays africains subsahariens ont tous adopté, à l aube de leur accession à l indépendance, une politique de formation des Cadres. Cette politique leur a permis de former des cadres dotés de connaissances scientifiques, techniques et professionnelles couvrant la plupart des domaines de l expertise. Cette dynamique a été soutenue, d une part, par la création au niveau national des universités et des Grandes Ecoles d ingénieurs ; d autre part, par le recours aux universités et autres Grandes Ecoles de formation des pays étrangers. Le potentiel d expertise dont dispose chaque pays africain constitue la résultante de tous ces efforts. Bien que disposant de cette expertise, chaque pays africain a recours le plus souvent à l expertise étrangère pour la réalisation des études entrant dans le cadre des objectifs d émergence économique. Cette situation a été renforcée par le principe de l aide liée, par lequel, les partenaires au développement cherchent à rentabiliser au maximum leurs aides. A cela s est ajouté un manque de perception sur les enjeux économiques et politiques de l expertise en tant que facteur d orientation et de maîtrise des plans, programmes et projets de développement Situation actuelle Situation de l expertise au plan national D une manière générale, l expertise nationale utilisée dans les différents secteurs de l économie pour l exécution des plans, programmes et projets de développement se présente sous deux formes principales : l expertise des entreprises et l expertise de l Administration publique (Fonction publique et Etablissements de l Enseignement supérieur). 5

6 (a) L expertise des entreprises Elle se présente sous différentes structures (bureaux, cabinets, conseils, agences) et sous des formes juridiques également variées (entreprises individuelles ou sociétés unipersonnelles ; sociétés anonymes ; ONG ; etc.). Basées essentiellement dans les capitales politiques et économiques, les entreprises d expertise, exercent leurs activités d études et de consultation dans des domaines variés allant de l économie au technique en passant par le social. Elles constituent, de ce fait, des acteurs importants du processus d émergence économique. (b) L expertise de l Administration publique Elle est constituée par les agents de l Etat, essentiellement ceux des catégories supérieures (Fonction publique, collectivités territoriales, établissements publics à but lucratif ou non). Ils ont tous des compétences techniques et une expérience professionnelle dans les différents domaines de l économie. Les fonctions publiques et les établissements de l Enseignement supérieur (Universités, Ecoles d ingénieurs, Instituts supérieurs de management, etc.) constituent incontestablement à eux seuls une source importante d expertise salariée. Des travaux d expertise ou de consultation de qualité scientifique incontestable ont été souvent réalisés par ces agents. Jusqu à une période récente, l élaboration, l exécution et le suivi des plans, programmes et projets de développement étaient assurés presqu exclusivement par l expertise étrangère sous forme d assistance technique. De nos jours, certains plans, programmes et projets de 6

7 développement sont assurés de la conception à l évaluation par des agents de l Administration publique (Fonction publique et Enseignement supérieur) Situation de l expertise au plan international A l échelon international, s affirme de plus en plus l importance stratégique des services de consultation dans le processus d émergence économique des pays. Ces services jouent en effet un rôle considérable tant ils aident à atteindre ou à maintenir un optimum de productivité, d efficacité et de compétitivité. Les activités de ces services de consultation et d expertise constituent un marché de plusieurs milliards de dollars par an dominé par les grandes entreprises ayant leur siège dans les pays industrialisés. Il est établi que pour un seul projet d investissement, l éventail des prestations nécessaires est souvent très vaste ; en effet, le projet fait souvent appel à des connaissances en matière d ingénierie, d économie, de sociologie, de finances et de technologie spécialisée. Les grandes entreprises multidisciplinaires ont de ce fait un très net avantage sur les autres. Dans les pays en développement, la présence des entreprises multinationales d expertise est beaucoup plus marquée. Elles y jouent un rôle prépondérant dans l orientation et l élaboration des projets dans l industrie, l agriculture, les infrastructures, les Technologies de l Information et de la Communication, etc Les contraintes Les contraintes qui portent entrave à l épanouissement de l expertise nationale sont nombreuses ; elles peuvent être classées en quatre grandes catégories comme suit : les contraintes institutionnelles et administratives ; les contraintes financières ; les contraintes techniques ; 7

8 les contraintes psychologiques et sociologiques ; et les contraintes sociologiques Les contraintes institutionnelles et administratives Au sein des agences internationales et des pays développés, on observe une tendance à l utilisation quasi-exclusive des compétences issues des pays donateurs afin de mieux rentabiliser l aide au profit de ces derniers. A ce sujet, l on note une forte intégration de l expertise étrangère aux rouages des institutions internationales d aide au développement. D aucuns évoquent l existence de groupes de pression puissants dans ce domaine. Il est souhaitable, dans l intérêt même des partenaires au développement, que l expertise nationale travaille à sa propre crédibilité. L expertise nationale souffre d une insuffisance de normes professionnelles telles que le code de conduite et les procédures ; cette situation ne garantit pas toujours la qualité du travail et n instaure pas une concurrence loyale entre consultants. Les structures d expertise nationale rencontrent d énormes difficultés pour accéder aux marchés des prestations intellectuelles ; les consultations des bureaux d études se font suivant des conditions de consultation qui leur sont défavorables (inscriptions sur des short-lists, formulaires à remplir, etc.). De même, la majorité des appels d offres et des procédures de sélection accordent une grande valeur au nombre d années d expérience professionnelle. Si le bien-fondé d une telle pratique est indéniable, il convient de reconnaître qu elle constitue un sérieux handicap pour les consultants junior. Ajoutées à tout cela, les conditions administratives et fiscales locales qui ne permettent pas 8

9 toujours aux bureaux d études locaux d accéder aux appels d offres alors que les bureaux d études étrangers ne sont pas astreints aux mêmes règles (production d attestation fiscale, affiliation à la caisse nationale de sécurité sociale, contraintes de la direction du travail et des lois sociales). Les bureaux d études étrangers ne sont souvent soumis qu à la production d une attestation de non faillite. De même, la rigidité du Statut de la Fonction publique ne favorise pas l accès des Cadres de la Fonction publique au marché de la consultation Les contraintes financières Les contraintes financières découlent du fait que pour se développer, l expertise nationale recourt à de nombreux et coûteux investissements (matériel roulant, bureautique, informatique, séminaires de recyclage, etc.) pendant que les bailleurs de fonds imposent des honoraires qui sont de loin inférieurs à ceux affichés pour l expertise étrangère et qui ne permettent pas de couvrir les coûts réels des prestations. Par exemple, un consultant national coûte 3000$/mois contre $ pour un consultant international, soit un rapport de 1 à 5. D autres contraintes financières sont constatées à travers : les conditions de payement des contrats (20 à 30% au démarrage pour 80 à 90% des charges ; procédures de règlement jusqu à 90 jours ; contrainte de délai sous peine de pénalités de retard) ; le non-financement des structures d expertise par le secteur bancaire ; cela entraîne des tensions de trésorerie. 9

10 Les contraintes techniques Les principales contraintes techniques se résument comme suit : le manque de structures d information et de documentation ou leur inaccessibilité ; les difficultés de professionnalisation dues à une trop grande mobilité du personnel de l expertise nationale du fait de la non régularité des salaires et des débauchages ; le faible niveau de développement technologique (moyens limités de communication, de documentation, de collecte, de traitement et d analyse des données). La déficience technologique jointe à la faible expérience conduit l expertise nationale à présenter généralement des offres non compétitives au plan méthodologique et du point de vue financier (sous-estimation ou surestimation). 2. Les contraintes psychologiques et sociologiques Le manque de confiance vis-à-vis des experts nationaux constitue l un des principaux facteurs limitatifs au développement de l expertise nationale. Ce manque de confiance explique, en partie, le recours à l expertise étrangère dont la qualité du travail n a pas toujours répondu aux attentes. Pourtant nos partenaires au développement reconnaissent la qualité de l expertise nationale. A ce niveau, on relève une tendance à donner plus facilement les informations à un expert étranger qu à un expert national. Il est en effet, plus difficile pour un expert national de collecter les informations nécessaires à son travail qu à un expert étranger. L Administration publique porte la plus grande responsabilité dans cette situation. 10

11 L absence ou la faiblesse des relations de solidarité et de partenariat entre, les experts nationaux, les experts étrangers et les structures d expertise des autres pays africains sont des facteurs défavorables à une éclosion de ce secteur. Dans le contexte actuel du fonctionnement du marché de l expertise en Afrique subsaharienne, il apparaît que les experts nationaux, du fait des contraintes ci-dessus, sont défavorisés dans la compétition vis-à-vis de l expertise étrangère Les atouts Malgré les nombreuses contraintes qui entravent l épanouissement de l expertise nationale, plusieurs atouts existent et dont la prise en compte aurait un impact sensible sur la promotion et le développement de la profession. Les principaux atouts sont : Une meilleure connaissance de l environnement socioéconomique par les consultants nationaux ; cet avantage permet d assurer une conception des projets mieux adaptée aux réalités locales ; Une présence et une disponibilité permanentes des consultants nationaux durant toutes les étapes des projets, facilitant ainsi leur suivi ; La rémunération des structures locales d études et de conseils permet leur renforcement organisationnel, matériel, humain et financier susceptible d ouvrir de bonnes perspectives dans le marché de l emploi ; L élargissement du marché de l expertise du fait de la formation des grands ensembles économiques (UEMOA, CEDEAO, CEMAC, CEAC, etc.) ; Le changement d option de certaines institutions visant à accorder leurs préférences aux experts nationaux ; 11

12 La volonté politique largement affirmée par les pouvoirs publics de promouvoir l expertise nationale ; L existence de cadres de concertation des bureaux d études (Associations des bureaux d études et de conseils, Associations des consultants individuels, etc.) ; et L existence de compétences techniques locales valables et aptes à composer avec l expertise étrangère. 3. LES ENJEUX DE L EXPERTISE NATIONALE Les enjeux de l expertise nationale sont multiples. Ils sont à la fois économiques, politiques et sociaux. Dans le cas des pays où il existe une expertise nationale compétitive, sa valorisation doit être inscrite parmi les actions prioritaires Les fonctions économiques L expertise nationale, de par sa connaissance du milieu et du contexte social, est mieux indiquée pour concevoir et piloter les plans, les programmes et projets de développement. Son utilisation efficace permet : d augmenter l efficacité de l aide au développement ; de réduire le taux d échec des projets ; et d alléger le poids du service de la dette. En outre, au titre des incidences financières, l expertise nationale constitue un puissant moyen, non seulement de mobilisation des capitaux à travers la rémunération des marchés attribués et le transfert des ressources des Cadres placés dans les organismes internationaux, mais aussi, 12

13 d atténuation des frais des études, du fait des coûts relativement bas des honoraires Les fonctions politiques De tout temps, la souveraineté d une nation a toujours été fonction de sa force économique et technologique. On assiste donc à une lutte âpre pour la suprématie technologique et d expertise entre les Etats. Cela met en évidence l importance de l expertise nationale en tant qu expression de la souveraineté nationale. Il est alors difficilement acceptable de confier la conception et la conduite de ses projets d émergence économique à des partenaires extérieurs tout en prétendant être indépendant. L histoire économique récente nous montre que ce sont les Sud-coréens qui ont planifié l émergence économique de leur pays et non les Britanniques ou les Italiens. 3. Les fonctions sociales Les pays africains en voie de développement sont caractérisés par la prédominance d un secteur agricole arriéré et la faiblesse du secteur industriel. L inadéquation du système éducatif avec le contexte économique du pays crée un déséquilibre qui favorise le chômage des jeunes diplômés. Ainsi, l expertise peut constituer une véritable soupape d absorption de ces chômeurs. En effet, des études réalisées par de nombreux bureaux d études indépendants révèlent que sur une hypothèse de l attribution de 10% du marché aux nationaux, il pourrait être créé 2000 emplois directs de Cadres supérieurs dans le secteur de l expertise d entreprise. Lorsque l on y inclut le personnel de soutien dans le cadre du développement d une expertise d entreprise, ce chiffre pourrait être multiplié par trois. 13

14 On constate donc que le secteur de l expertise renferme un fort potentiel de création d emplois directs. 4. LA STRATEGIE DE VALORISATION DE L EXPERTISE NATIONALE 4.2. Les objectifs La valorisation de l expertise nationale doit aboutir à une inversion des tendances actuelles pour atteindre les résultats globaux suivants : l accroissement du recours à l expertise nationale dans des proportions reflétant sa disponibilité et ses performances ; la conquête des marchés extérieurs d expertise dans le cadre des grands ensembles économiques sous-régionaux ; et la réduction de l importation de l expertise étrangère. L atteinte de ces résultats pourrait reposer sur la mise en œuvre des objectifs spécifiques suivants : (i) la promotion et le développement de l expertise d entreprise en tant que profession à part entière ; (ii) l impulsion de la consultation individuelle, facteur de renforcement des compétences en matière de développement de la gestion publique ; (iii) la valorisation des compétences des Cadres de l Administration publique (Fonction publique et Enseignement supérieur essentiellement) et la mise en œuvre d une politique concrète et dynamique de 14

15 placement des Cadres africains dans les institutions et organismes internationaux ; et (iv) la valorisation et l exploitation de l expertise des retraités Les axes de la politique de renforcement des capacités de l expertise nationale La mondialisation de l économie présente un risque de marginalisation des pays qui ne sont pas en mesure de concevoir et d élaborer des stratégies d émergence économique efficaces, susceptibles de rendre leurs produits compétitifs. C est dans le cadre de la recherche de solutions préventives à un tel risque que s inscrit la Stratégie de valorisation de l expertise nationale dont le schéma opératoire se présente sous les formes suivantes : interventions globales et spécifiques et création de mécanismes de contrôle, d évaluation et recentrage Les axes d intervention globale Deux axes d intervention sont retenus. (a) Premier axe d intervention globale Mise en place d un dispositif réglementaire de promotion de l expertise nationale. Ce dispositif devrait permettre de : Définir clairement les notions de consultant, d expert et d expert national ; 15

16 déterminer les conditions de procédure d agrément des experts nationaux et étrangers ; favoriser l émergence de structures nationales des prestations intellectuelles (SNPI) disposant des équipements de base nécessaires au rayonnement de leurs activités ; assurer une plus grande chance de sélection des candidatures des nationaux auprès des institutions et organismes internationaux. (b) Second axe d intervention globale Le second axe d intervention globale portera sur la création d une structure de gestion du dispositif de promotion de l expertise nationale. Cette structure pourrait être placée sous l autorité du Premier Ministre ou du Président de la République. Elle serait chargée de la gestion et du suivi du dispositif de promotion de l expertise nationale Les axes d intervention spécifiques Il s agira de définir et de mettre en œuvre des actions et des mesures spécifiques : aux entreprises d expertise ; aux consultants individuels ; aux Cadres supérieurs à la retraite ; 16

17 au placement des Cadres supérieurs dans les institutions et organismes internationaux. (a) Axe d intervention spécifique 1 : Les entreprises d expertise Les actions ci-après pourraient être menées : apporter un appui à l expertise d entreprise dans la mise en place d un mécanisme de financement des investissements et des prestations liées aux études, d une part ; apporter un soutien approprié à l expertise d entreprise dans ses actions de conquête des marchés extérieurs, d autre part. (b) Axe d intervention spécifique 2 : Les consultants individuels Cet axe d intervention pourrait comprendre les actions suivantes : codifier la consultation individuelle pour éviter l anarchie et mieux contrôler la qualité des interventions ; favoriser l accès des fonctionnaires à la consultation individuelle ; et encourager, par des incitations appropriées, l évolution des consultants individuels vers des formes sociétaires (expertise d entreprise). 17

18 (c) Axe d intervention spécifique 3 : Cadres supérieurs à la retraite Les actions ci-après pourraient être envisagées : ouvrir et gérer un fichier des compétences des Cadres supérieurs à la retraite ; promouvoir leur utilisation dans la consultation individuelle et d entreprise ; et offrir des opportunités de recyclage (sessions de formation courtes), voire de perfectionnement (sessions de formation longues sanctionnées par des diplômes). (d) Axe d intervention spécifique 4 : Le placement des cadres dans les institutions et organismes internationaux A ce niveau, il s agira de concevoir, d élaborer et de mettre en œuvre, dans le cadre de la stratégie nationale, une politique de placement des Cadres supérieurs, notamment dans les organismes internationaux, à travers : l appui politique et diplomatique conséquent aux candidatures nationales (ou sous-régionales) ; l élaboration et la mise à jour régulière d un fichier informatisé des compétences nationales par secteur des prestations intellectuelles ; la confection des répertoires des compétences nationales et leur diffusion dans le monde ; 18

19 l élaboration et la mise à jour régulière des fichiers informatisés des organismes internationaux, des postes vacants ou en voie de l être et des postes statutaires de chaque pays. Chaque pays africain dispose d une expertise nationale non encore quantifiée, en butte à de nombreuses difficultés, mais de valeur confirmée. La conjugaison des efforts de tous, à travers cette politique, devrait permettre à chaque pays de consolider davantage sa souveraineté et son rayonnement aux plans national et international. 5. ELEMENTS D UN PLAN DE RENFORCEMENT DES CAPACITES DE L EXPERTISE NATIONALE Ce plan vise la mise en œuvre de la stratégie par l exécution d activités coordonnées dans le cadre de l objectif global qui est la valorisation de l expertise nationale. Aussi, le plan rappelle les objectifs généraux et spécifiques et, identifie les activités subséquentes ainsi que les modalités de leur réalisation Rappel des objectifs Objectifs généraux L on peut retenir les 3 objectifs généraux ci-après : l accroissement du recours à l expertise nationale dans des proportions reflétant sa disponibilité et ses performances ; 19

20 la conquête des marchés extérieurs d expertise dans le cadre des grands ensembles économiques sousrégionaux ; et la réduction de l importation de l expertise étrangère Objectifs spécifiques Il y a lieu de retenir les objectifs spécifiques suivants : (i) (ii) (iii) (iv) la promotion et le développement de l expertise d entreprise dans les pays africains en tant que profession à part entière ; l impulsion de la consultation individuelle, facteur de renforcement des compétences en matière de développement et de gestion publique ; la valorisation des compétences des Cadres de la Fonction publique et des Universitaires ainsi que la mise en œuvre d une politique concrète et dynamique de placement des Cadres nationaux dans les institutions et organismes internationaux ; et la valorisation et l exploitation de l expertise des Cadres supérieurs à la retraite Les activités à mener L on peut retenir les activités ci-après : (i) Etude sur l identification des domaines prioritaires des prestations intellectuelles (Ex : Technologies de l Information et de la Communication ; Ingénierie financière 20

21 et bancaire ; Intelligence économique ; Commercialisation des résultats de la R-D) ; (ii) (iii) Etude sur le pourcentage des Sociétés Nationales des Prestations Intellectuelles (SNPI) intervenant dans les domaines prioritaires des prestations intellectuelles ; Etude sur les obstacles à la création et à la croissance des SNPI (contraintes administratives, techniques, financières et sociologiques) ; (iv) Elaboration et adoption des textes législatifs et réglementaires (propositions de lois ; projets de lois ; projets de décrets ; projets d arrêtés d application ; etc.) Exemples : Décret portant organisation et promotion de l expertise nationale ; Décret portant création d une Agence chargée de l organisation et de la promotion de l expertise ; elle pourrait être placée sous l autorité du Premier Ministre ou du Président de la République ; Constituer les fichiers informatisés des experts nationaux ; Texte législatif ou réglementaire réservant 30% des marchés publics des prestations intellectuelles aux établissements publics et privés de l Enseignement supérieur ; Arrêté faisant obligation aux établissements publics et privés de l Enseignement supérieur de créer des SNPI 21

22 (bureaux d études ; cabinets de formation et de conseil ; etc.) ; Décret faisant obligation aux structures étrangères des prestations intellectuelles d exécuter leurs marchés en partenariat avec les SNPI ; Révision du statut juridique des SNPI (NB : Dans la plupart des pays africains sub-sahariens, les SNPI et les consultants individuels/indépendants sont enregistrés comme des "Commerçants".) ; Décret introduisant dans le Code des Investissements des dispositions relatives aux facilités à accorder aux SNPI sur une période de 5 à 10 ans, en fonction de la complexité des domaines des prestations intellectuelles ; et Texte de loi relatif à la création d un Fonds d Appui et de Garantie en faveur des SNPI. (v) (vi) Création des incubateurs des SNPI à partir des porteurs des projets économiques des Facultés des Sciences, des Ecoles d ingénieurs (Agronomie, Foresterie, Génie mécanique, Technologies alimentaires, etc.) et des Instituts supérieurs de management ; Appui à la création des Associations des SNPI par spécialité (Ex : Marketing ; Management ; Ingénierie financière et bancaire ; Etudes technico-économiques ; etc.) ; (vii) Sélection et Coaching des dirigeants d un Noyau de SNPI (5 au maximum) destinées à servir de moteurs et de modèles de référence dans les différents secteurs prioritaires des prestations intellectuelles. 22

23 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 1. Décret N 98_377/PRES/PM/MFPD du 15 septembre 1998 portant Document-cadre de Stratégie de valorisation de l expertise nationale, OUAGADOUGOU (Burkina-Faso), Dr Kitsoro Firmin KINZOUNZA «Gouvernance et progrès socio-économique en Occident et en Asie : quels enseignements pour l Afrique subsaharienne?» Société AFRIQUE CONSEIL (Cabinet de recherche s, d études, de Conseil et de Formation en Marketing et en Management), Cotonou, Novembre 2005 «Le plan de carrière du Consultant/Formateur au Cabinet AFRIQUE CONSEIL», Société AFRIQUE CONSEIL (Cabinet de recherche s, d études, de Conseil et de Formation en Marketing et en Management), Cotonou, Août 2005 «Le renforcement des capacités : un jeu gagnantperdant?» Société AFRIQUE CONSEIL, Cotonou, Août J.F. MAKAYA-KOKOLO : «Le développement endogène des technologies» Communication au «Séminaire national sur les problèmes d accumulation au Congo», Ecole Nationale d Administration et de Magistrature, Brazzaville, Mars

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