les Recherches agronomiques de Gembloux 2dos sier D E L E T E Environnement Natura 2000 et Agriculture p.6

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "les Recherches agronomiques de Gembloux 2dos sier D E L E T E Environnement Natura 2000 et Agriculture p.6"

Transcription

1 27 3 e tri mes tre 20 nou vel les les Ministère de la Région wal lon ne Direction géné ra le de l Agriculture Une publi ca tion tri mes triel le de la direc tion géné ra le de l Agriculture de la Région wal lon ne Environnement Natura 2000 et Agriculture p.6 D E L E T E 2Le Centre de 2dos sier Recherches agronomiques de Gembloux Aides à l agriculture Agenda administratif, 1 er août - 31 décembre p.19 Espace Remembrement et protection de l environnement p.22 Bur. dep. Brux. X

2 focus Faire jouer nos atouts 2 Au cours des prochains mois, l agriculture wallonne va aborder des tournants décisifs. Elle va être confrontée aux décisions prises dans le cadre de la révision de la Politique Agricole Commune. Des discussions périlleuses sur le volets agricole de l Organisation Mondiale du Commerce (OMC) se profilent à l horizon. J ai déjà eu l occasion d évoquer mon point de vue sur la proposition du Commissaire FISCHLER. J exprime toujours de vives préoccupations quant aux effets d un découplage total des aides en matière d installation des jeunes, d accès au foncier, d impact sur la production suite à l abandon des instruments de gestion de l offre, de concurrence entre secteurs, De même, les propositions de la Commission dans les secteurs du lait et des céréales pourraient avoir des impacts très négatifs sur l agriculture wallonne. Il importe donc d être très attentif aux intérêts de notre agriculture dans l évolution de ces dossiers difficiles. Contrairement aux pronostics pessimistes de certains, la Belgique exprime dans ces dossiers une position claire, fondée sur les intérêts des Régions. Des contacts étroits et systématiques sont noués à ce propos entre les Régions et avec les autorités fédérales. Une concertation régulière est également instaurée avec le monde agricole et ses représentants. Le fait régional belge est progressivement assimilé, y compris dans les sphères européennes. Je me réjouis tout particulièrement de la compétence et de l expertise des agents de l administration régionale impliqués, à des niveaux divers, dans les processus de décision européens en matière d agriculture. Il me semble qu ainsi nous disposons d atouts importants pour qu ensemble, profession et pouvoirs publics, nous puissions tracer des perspectives afin de garantir l avenir de notre agriculture wallonne. LE MINISTRE WALLON DE L AGRICULTURE ET DE LA RURALITÉ

3 «Nous voulons soutenir le développement durable d une agriculture compétitive, orientée vers la qualité ; nous voulons contribuer au dynamisme du monde rural» Tels sont les mots que nous avons choisis pour synthétiser l action de notre direction générale dans les années qui viennent. Ces quelques mots ne rendent certes pas justice à l activité multiforme de l administration régionale en charge de l agriculture, activité que nous essayons de vous décrire et de vous expliquer petit à petit, au fil des numéros des Nouvelles. Mais il est important de faire comprendre l orientation générale que nous voulons imprimer à notre action, le sens positif que nous donnons à notre travail de «fonctionnaire», parce que, s il est relativement facile pour l agriculteur de percevoir le sens et l intérêt de son activité, il n en va pas toujours de même pour les agents des services publics. Alors, encore un slogan, direz-vous! Oui, sans doute. Mais nous faisons tout pour que ce ne soit pas un slogan creux. Un travail de fond est en cours pour mieux préciser notre rôle et nos objectifs et pour traduire ces objectifs en initiatives concrètes, dont les répercussions positives doivent être sensibles à la fois pour les agriculteurs et nos autres partenaires, pour les responsables politiques et pour les fonctionnaires eux-mêmes. Nous souhaitons bien sûr être soutenus dans notre démarche. Nous souhaitons aussi que les moyens nécessaires à notre action tout spécialement les moyens humains soient mis à notre disposition pour relever les défis futurs. Une part importante de ce numéro des Nouvelles est consacrée au centre de Recherches agronomiques de Gembloux (CRA). Même s il n est pas intégré dans la direction générale de l Agriculture, il s agit d un «paquet» de compétences agricoles important, qui a aussi été récemment transféré de la sphère fédérale vers la Région wallonne. Le CRA est un établissement scientifique bien connu du monde agricole, actif dans de nombreux domaines touchant de près les agriculteurs. Si le statut d organisme d Intérêt public dont le centre devrait bientôt disposer est à même de lui assurer l autonomie qui est indispensable pour la gestion de ses activités de recherche et de services, il n est nullement, à lui seul, une garantie d excellence. Il importe maintenant de donner à l organisme d Intérêt public la structure adéquate et les moyens nécessaires pour lui permettre d être un partenaire dynamique, de haut niveau scientifique et reconnu comme tel par les universités et centres de recherche au niveau belge, européen et international. Pour notre part, nous souhaitons évidemment que les liens entre le centre de Recherches agronomiques de Gembloux et la direction générale de l Agriculture restent forts et qu une coordination étroite des activités soit mise en place, en assurant la nécessaire complémentarité édito entre les recherches du centre et les recherches menées dans les universités grâce aux subventions de la Région. Ici aussi, une définition plus précise des objectifs et un renforcement des pôles d excellence s imposent. Dans le domaine des aides à l agriculture, nous mettons évidemment tout en œuvre pour que le versement des primes dues aux agriculteurs puisse se faire aux échéances prévues, comme cela a été le cas en 20. L agenda qui figure dans ce numéro sera sans doute un rappel utile des dates à respecter pour introduire les demandes. Notre souhait est évidemment que tous les producteurs respectent scrupuleusement ces dates de façon à éviter à l administration le devoir désagréable d imposer les pénalités prévues par les règlements européens. JEAN RENAULT, DIRECTEUR GÉNÉRAL, A.I. S O M M A I R E Billet d humeur : La sécurité alimentaire: assurer et rassurer p 4 CAWA : Une Wallonie active et solidaire sur la voie du développement durable p 5 Environnement : Natura 2000 et Agriculture p 6 Dossier : Le CRA-Gembloux pour une meilleure symbiose agriculture & société p 8 Gestion : EcoFerme : un logiciel d évaluation environnementale de l exploitation agricole p 14 Bio : Une législation plus wallonne pour le bio p 16 Aides à l agriculture : Agenda administratif, 1 er août - 31 décembre p 19 Développement : Les produits agricoles à la rescousse de notre santé : l exemple des aliments fonctionnels.... p 20 Espace : Remembrement et protection de l environnement p 22 Apaq-w : «La ferme au fil des saisons» p 23 Chronique de Droit agricole p 24 3

4 4 La sécurité alimentaire : assurer et rassurer billet d humeur C est un sujet très sensible parce qu il touche autant notre fragilité que notre force. Et pourtant lorsque l on évoque la qualité de notre production alimentaire en Wallonie, on a coutume de dire que nous comptons parmi les plus hauts niveaux européens. Le prix à payer pour cette réputation est malheureusement devenu exorbitant pour ceux qui sont à la base de sa production, les agriculteurs. Que ce soit dans l agriculture traditionnelle ou dans les filières nouvelles, les exigences en matières sanitaires en découragent parfois plus qu on ne se l imagine. Il faut assurer, mais il faut surtout rassurer le consommateur et donc le distributeur. Suivez mon regard les grandes surfaces doivent aujourd hui contrer cette image de gros brasseurs de volumes alimentaires pour satisfaire la masse de leurs clients autant que leurs exigences de plus en plus particulières. L européanisation, la mondialisation imposées par l économie de marché trouvent leur complément d objet direct dans la régionalisation et la politique de la grande distribution à se rapprocher de l esprit des «petits producteurs» de la région dans laquelle elle s est implantée. La faute à qui? La faute à l évolution exponentielle de notre société d abondance. Le panier de la ménagère a pris de moins en moins de place dans le budget familial, mais il faut qu il soit d aspect irréprochable, de qualité totale et en même temps de prix imbattable. La faute aux médias qui ont compris combien la matière est sensible. Alors, ils ont créé des crises en cascades. Si aujourd hui on alignait tous les maux qui nous guettent lorsque nous avalons quelque chose que l on croit bon, il ne nous resterait plus qu à nous alimenter de produits de base en cachets issus des analyses pharmaceutiques assurant les besoins basiques de notre corps. La vie est une survie permanente et on aimerait bien la transformer en certitude. Qui nous dira dans quelques temps combien d aliments qu aujourd hui nous avalons sans nous poser la moindre question seront à bannir de nos habitudes? On a été amenés à éviter le bœuf, puis le porc, puis la volaille on se tournait alors vers le poisson, jusqu à ce que l on apprenne qu il est tout aussi incertain, avec la pollution des mers et les farines animales utilisées dans les élevages industriels. On glorifiait les méthodes «naturelles» du bio lorsque les rayons des grandes surfaces se vidaient des produits suspects. Aujourd hui que nos inquiétudes se portent loin de chez nous, vers l Asie et l Amérique du Nord, nous retournons à nos bonnes vieilles habitudes et commençons à oublier le bio, au grand dam de ceux qui ont misé sur les nouvelles opportunités des méthodes dites «naturelles» et ont investi sans réfléchir aux possibles retours de manivelles des consommateurs. Trop chères les productions bio! Qu il est difficile d être dirigeant aujourd hui dans les matières de production et de sécurité alimentaire. Car si tout se passe bien, c est que tout est normal. Par contre, si un nouveau grain de sable devait venir encrasser les rouages de la production alimentaire, il serait le premier vers lequel tous les regards désapprobateurs se tourneraient. Producteurs compris. Alors qu on ne cesse d interpeller le pouvoir public pour lui demander des garanties de qualité, de goût, de fraîcheur, de saveur, de santé,, il doit à la fois assurer et rassurer. Dès lors, il faut prendre des mesures spectaculaires. Un cas suspect dans un élevage et c est l abattage en masse. Et qui reste exsangue, sur la paille le maillon faible bien sûr, l agriculteur, celui qui dépend de tout : du vent, de la pluie, de l économie internationale, des modes, des goûts et des couleurs, des autorités régionales, fédérales, européennes, mondiales On lui demande tout en même temps: de l imagination, de l audace, de l esprit d entreprise, du courage, des connaissances administratives, pour produire notre lait, notre beurre, notre fromage, notre viande, nos légumes, notre pain, nos céréales, en suffisance et sans surplus. On exige tout cela dans des normes sanitaires optimales pour une qualité totale et différenciée. Pour qui? Pour nous! Moi, je leur tire mon chapeau, même quand il pleut Parce que si l on demandait aux producteurs de tabac et d alcool pour ne parler que d eux - de garantir la santé et la qualité totale de leurs productions et épargner ainsi ne fut-ce qu un millionième de leurs victimes annuelles pourraient-ils tenir le coup, eux? PHILIPPE SOREIL

5 Une Wallonie active et solidaire sur la voie du développement cawa durable Mis en chantier en 1999 par le Gouvernement wallon, le Contrat d avenir pour la Wallonie définit les axes de l action politique de la Région. Soumis à évaluation, il a fait l objet d une actualisation en début d année. Au chapitre Agriculture, la régionalisation de compétences fédérales était, à cette occasion, un fait marquant du travail de mise à jour des lignes directrices du programme et des objectifs déterminés. En septembre 1999, le Gouvernement wallon a adopté son projet de Contrat d avenir pour la Wallonie (CAW). Il s agit d un projet de gouvernement, marqué par une approche innovante du développement régional. Il se fonde sur une approche en termes d objectifs et de résultats à atteindre et insiste sur la nécessité de faire évoluer les pratiques et les outils de la gestion publique et privée s inspirant ainsi des principes de bonne gouvernance. Au travers de ce contrat, le Gouvernement wallon s est assigné des objectifs ambitieux comme rehausser le PIB, relever le taux d emploi, Ceci fait l objet d un suivi permanent, devant permettre au Gouvernement de s auto-évaluer et d apporter des modifications si nécessaire. A mi-législature, était prévue une évaluation plus formelle. Celle-ci a été réalisée par le bureau Deloitte et Touche. Entretemps, des faits nouveaux sont intervenus, notamment, le transfert de nouvelles compétences aux Communautés et aux Régions, dont l agriculture. Pour tenir compte des résultats de cette évaluation et de ses nouvelles compétences, le Gouvernement a mis à jour son Contrat d avenir ; on parle maintenant du Contrat d avenir actualisé. Ce nouveau contrat fixe vingt mesures prioritaires. Une de celles-ci concerne l agriculture et la ruralité. Elle s intitule Stimuler une production et une transformation agricole wallonne de qualité et promouvoir la ruralité et la biodiversité. Le Gouvernement constate que l agriculture reste une activité liée au développement wallon et reconnue pour sa qualité. Pour la consolider, il entend favoriser l agriculture liée au sol, familiale, raisonnée, biologique et les produits de qualité identifiée. Une série d objectifs bien précis ont été fixés qui devront concrétiser les intentions exprimées. Cette mesure, comme les dix-neuf autres, fera l objet d une évaluation permanente sur base d indicateurs qui seront collectés par le service des Etudes et de la Statistique du ministère de la Région wallonne qui assume la gestion du suivi du Contrat d avenir actualisé. ANNE DETHY, DIRECTRICE, A.I. DIRECTION DE LA POLITIQUE AGRICOLE RÉGIONALE 5 Agriculture et ruralité, dix objectifs poursuivis par le Gouvernement au travers du Contrat d avenir actualisé Concernant la production Favoriser l aide à la production en reconnaissant quatre cahiers des charges Qualité différenciée pour les filières porcs et volailles et en finalisant, pour les autres secteurs, vingt dossiers bénéficiant d une aide majorée qualité, accompagner l émergence de la production issue de l agriculture biologique et raisonnée (doubler la surface agricole utile wallonne en production biologique pour atteindre 4 %), moduler les aides directes en conformité avec la législation européenne en prenant en compte des critères d emploi, d environnement et de conservation du milieu naturel. Concernant la transformation et la commercialisation Favoriser la transformation des produits de qualité différenciée via un régime d aide spécifique existant (finaliser dix dossiers qualité dans le régime d aide spécifique), soutenir le démarrage de dix groupements de producteurs ou circuits de commercialisation de produits de qualité différenciée. Concernant la promotion Mettre en place une base juridique adéquate précisant les modalités de reconnaissance et de contrôle des cahiers des charges et les modalités de reconnaissance des conseils de filière, agréer trois filières de qualité différenciée, dont une au moins en production végétale, créer une marque collective de qualité différenciée, assurer la promotion de cette production de qualité différenciée. Un dernier objectif concerne la promotion de la ruralité et de la biodiversité par le biais de la conclusion de nouveaux contrats de rivière et de plans communaux de développement de la nature. Plus d information Division de la Politique agricole Direction de la Politique agricole régionale Anne Dethy, Directrice, a.i. 1, square Masson 5000 Namur T. : 1 / F. : 1 / : a.dethy@mrw.wallonie.be

6 Développement et vulgarisation. Développement rural. Expertise et conseil Un réseau de services de proximité, couvrant toute la Région wallonne, a été mis en place afin d assurer un encadrement efficace des agriculteurs, des horticulteurs et des éleveurs et de dga permettre la gestion locale des dossiers liés à la territorialité de l agriculture. Ce réseau s appuie sur l expertise de ses membres dans les matières technico-économiques ou dans les domaines de la préservation de l environnement, la gestion de l espace rural, le développement rural, Voici les coordonnées actuelles des personnes de votre région qui peuvent vous informer sur ces différentes matières : Services extérieurs de la direction du Développement et de la Vulgarisation Ath 28, bd. Winston Churchill, 7000 Mons, Christian 6 Papeians, Attaché, T. : 5 / F. : 5 / : c.papeians@mrw.wallonie.be Ciney 12, rue des Champs Elysées, 5590 Ciney, F. : 3 / Charles Delmotte, Attaché, T. : 3 / : charles.delmotte@cmlag.fgov.be Joseph Famerée, Assistant technique ppal, T. : 3 / : joseph.fameree@cmlag.fgov.be Huy 73, bd de la Sauvenière, 4000 Liège, F. : / Serge Paduart, 1 er Attaché, T. : / serge.paduart@cmlag.fgov.be Ath 28, Bd Winston Churchill, 7000 Mons, F. : 5 / François Otten, Attaché, T. : 5 / : F.Otten@mrw.wallonie.be Jean-Pierre Delsart, Assistant, T. : 5 / : JP.Delsart@mrw.wallonie.be Ciney 1, allée du Stade, 5100 Jambes, F. : 1 / Edgard Gabriel, Attaché, T. : 1 / : E.Gabriel@mrw.wallonie.be Marie-Christine Claes, Attachée, T. : 1 / : MC.Claes@mrw.wallonie.be Michel Valange, Assistant, T. : 1 / Libramont 2, rue des Genêts, 6800 Libramont, F. : 1 / Bénédicte Frankard, 1 re Attachée, T. : 1 / : B.Frankard@mrw.wallonie.be 5/22, rue des Urbanistes, 4000 Liège, F. : / Liliane Doyen, Assistante technique, T. : / : liliane.doyen@cmlag.fgov.be Libramont 2, rue des Genêts, 6800 Libramont, F. : 1 / Emmanuel Winance, Attaché, T. : 1 / : e.winance@mrw.wallonie.be Pascal Pochet, Assistant technique, T. : 1 / : p.pochet@mrw.wallonie.be Malmédy 13, av des Alliés, 4960 Malmédy, F. : 0 / Benoît Georges, Attaché, T. : 0 / : benoit.georges@cmlag.fgov.be Services extérieurs de la direction de l Espace rural Comines-Warneton Patrick Van Der Smissen, Attaché, T. : 1 / : P.Vandersmissen@mrw.wallonie.be Rita Plainchamp, Adjointe principale, T. : 1 / : R.Plainchamp@mrw.wallonie.be Huy 39, Chée de Liège, 4500 Huy, F. : 5 / Françoise Rahier, Attachée, T. : 5 / : F.Rahier@mrw.wallonie.be Luc Van Der Vieren, Assistant, T. : 5 / Jean-Pol Rock, Assistant ppal, T. : 5 / : JP.Rock@mrw.wallonie.be Malmédy 32, av. Legros, 4960 Malmédy, F. : 0 / Bernard Dubourg, 1 er Attaché, T.: 0 / B.Dubourg@mrw.wallonie.be Ralph Pip, Assistant technique, T. : 0 / : ralph.pip@cmlag.fgov.be Thuin 2, av. du Berceau, 6530 Thuin Grégoire de Munck, Attaché, F. : 1 / , T. : 1 / : g.demunck@mrw.wallonie.be Wavre 22, chée de Namur, 50 Gembloux, F. : 1 / Philippe Nihoul, Attaché, T. : 1 / : philippe.nihoul@cmlag.fgov.be Etienne Plasman, Assistant technique, T. : 1 / Pierre Meiers, Attaché, T. : 0 / : P.Meiers@mrw.wallonie.be Marc Mewissen, Assistant ppal, T. : 0 / : M.Mewissen@mrw.wallonie.be Thuin 28, bd Winston Churchill, 7000 Mons, F. : 5 / Jean-Claude Delvaux, 1 er Attaché, T. : 5 / : JC.Delvaux@mrw.wallonie.be Louis Nicodème, Attaché, T. : 5 / : L.Nicodeme@mrw.wallonie.be Brigitte Coddens, Assistante, T. : 5 / : B.Coddens@mrw.wallonie.be Wavre 1, allée du Stade, 5100 Jambes, F : 1 / Xavier Dubois, Attaché, T. : 1 / : X.Dubois@mrw.wallonie.be Patrick Leroy, Gradué, T. : 1 / : P.Leroy@mrw.wallonie.be Mont -de Mont Fexhe-le-haut-Clocher Visé -l'enclus -Saint- Thimister-Clermont Beauvechain St-Nicolas Rixensart Guibert Beyne-Heusay Flobecq Braine Grez- Donceel Crisnée Bassenge le-château Doiceau Hélécine Waremme Mouscron Awans Kelmis La Hulpe Jodoigne Celles Ellezelles Lincent Oupeye Dalhem Plombières Lessines Waterloo Wavre Oreye Juprelle Berloz Aubel Pecq Frasneslez-Anvaing Enghien Incourt Orp-Jauche Estaimpuis Tubize Lontzen Remicourt Braine Lasne Ottignies Herstal Blegny Chaumont- Raeren Rebecq l'alleud LLN Hannut Ans Silly Gistoux Geer Herve Welkenraedt Ath Ittre Court Perwez Ramillies Faimes Grâce-Hollogne Liège Soumagne Eupen -Saint- Walhain Tournai Braine-le- Braives Verlaine Dison Leuze-en- Brugelette Etienne Wasseiges Flémalle Fléron Limbourg Comte Nivelles Hainaut Genappe Villers-le( St Olne Verviers Chastre Bouillet Seraing Eghezée Burdinne Georges Chaudfontaine Baelen Villers-la Trooz Pépinster Antoing Chièvres Lens Soignies Ecaussines Rumes Ville Gembloux Wanze Engis Fernelmont Seneffe Les Bons Villers Héron Amay Neupré Beloeil La Bruyère Sprimont Jalhay Brunehaut Péruwelz Jurbise Sombreffe Nandrin Esneux Theux Waimes Saint- Le Roeulx Pontà-Celles Huy Modave Manage Comblain Ghislain Jemeppe- Andenne Anthisnes Bernissart Tinlot au Spa Butgenbach Fleurus sur- La Louvière Courcelles Pont Marchin Aywaille Quaregnon Mons Sambre Namur Ouffet Morlanwelz Sambreville Malmedy Hensies Charleroi Farciennes Floreffe Gesves Ohey Hamoir Boussu Binche Fontaine Aiseau- Ferrières Bullingen l'evêque Presles Clavier Stoumont Stavelot Quiévrain Dour Estinnes Anderlues Montigny Châtelet Fosses-la-Ville Assesse le-tilleul Profondeville Trois-Ponts Honnelles Havelange Durbuy Amel Quévy Lobbes Ham- Gerpinnes Hamois Thuin sur- Mettet Colfontaine Anhée Yvoir Lierneux Erquelinnes Heure Vielsalm Frameries Somme-Leuze Erezée Saint-Vith Ciney Hotton Manhay Chapelle-lez- Walcourt Onhaye Dinant Herlaimont Florennes Marche-en Merbes-le-Château Beaumont -Famenne Rendeux Burg-Reuland Gouvy Hastière Sivry- Cerfontaine Houyet Philippeville La Roche Rance Rochefort -en-ardenne Froidchapelle Doische Nassogne Houffalize Momignies Chimay Couvin Viroinval Gedinne Beauraing Daverdisse Bièvre Wellin Paliseul Tellin Libin Saint -Hubert Libramont -Chevigny Tenneville Sainte -Ode Bertogne Vaux -sur- Sûre Bastogne Fauvillers Natura Le réseau Natura 2000 ou la protection des espèces menacées à l échelle européenne. Pour atteindre cet objectif pancommunautaire, des partenariats avec le privé sont à mettre en œuvre. En RW, les contrats de gestion n impliqueront généralement pas de remise en question des pratiques agricoles usuelles sur les terrains concernés. Des aides sont en tout cas prévues, cofinancées par l Europe. Depuis la moitié du siècle passé, on constate un déclin généralisé d espèces animales et végétales. Ce constat est quasi uniforme à l échelle de l Europe. L appauvrissement de la flore et de la faune est, notamment, dû à la disparition, à la dégradation et au morcellement des territoires vitaux de ces espèces. Il est aujourd hui bien connu que des populations végétales et animales ne peuvent se maintenir si elles passent sous un seuil critique, variable d une espèce à l autre. Ce constat montre aussi qu assurer l avenir de la faune et de la flore dans des espaces petits, peu nombreux (même s ils sont très protégés comme dans les réserves naturelles) était une utopie. L Union européenne a pris une première initiative en 1979 en adoptant la directive Oiseaux qui vise bien sûr à protéger certaines espèces de l avifaune mais surtout à assurer des habitats de nidification, de migration et d hivernage en quantité et qualité suffisantes, habitats judicieusement répartis sur tout le territoire de l Union. Il est symbolique que le caractère «sans frontière» des déplacements des oiseaux ait motivé une première initiative réglementaire de l Europe en matière de conservation de la nature. En Wallonie, c est en 1987 et 1989 que des Vresse- sur- Semois Bouillon Bertrix Neufchâteau Léglise Herbeumont Martelange Florenville Chiny Habay Attert Tintigny Etalle Arlon St Léger Messancy Meix-devant-Virton Aubange Virton Musson Rouvroy

7 2000 et Agriculture environnement territoires répondant aux critères de l article 4 de la directive 79/409/CEE ont été proposés, ce sont les zones de protection spéciales (ZPS). En 1992, la Commission proposait une nouvelle avancée en assurant la protection d habitats et d espèces (animales et végétales) autres que les oiseaux (directive 92/43/ CEE dite Habitats). Il appartient aux états membres (en Belgique, les Régions sont seules compétentes en matière de conservation de la nature) d assurer la protection des espèces et de leurs milieux de vie (zones spéciales de conservation ou ZSC). A terme, l organisation des ZPS et ZSC devait, par une mise en réseau des territoires identifiés le réseau Natura 2000 infléchir les processus de déclin voire assurer un redéploiement de la biodiversité. En Wallonie, après une très longue période d hésitation (de 1992 à 1999), le Gouvernement a proposé au Parlement un projet de décret qui transposait les directives en droit wallon, ce qui fut fait le 6 décembre 20. Parallèlement, le Gouvernement a mis en chantier l évaluation de ses territoires et a décidé, le 26 septembre 20, de proposer 231 sites candidats au réseau Natura 2000 (environ hectares). On est entré de plain-pied dans une stratégie de développement de la biodiversité sur de vastes territoires où l activité humaine est encouragée et participe à la gestion des milieux, une stratégie de «nature humains admis». Environ hectares de zones agricoles sont concernés par Natura Il s agit le plus souvent de fonds de vallées, de prairies humides ou très humides où l activité agricole est peu intensive. Pour la mise en œuvre du réseau, la Région s appuie sur les propriétaires, occupants, utilisateurs de l espace rural. La gestion des sites est essentiellement basée sur les pratiques qui ont prévalu jusqu à aujourd hui et, pour la plupart d entre elles, ont engendré la biodiversité reconnue par le statut Natura Bien sûr, la gestion impliquera quelques contraintes dans les activités (une prairie humide ne pourra pas être drainée, une pelouse sèche ne pourra pas être inondée,...). Ces contraintes seront identifiées dans les arrêtés du Gouvernement wallon désignant les sites. La Région wallonne souhaite assurer une gestion «en bon père de famille» par l intermédiaire de contrats de gestion active signés, pour une durée de 10 ans, par les propriétaires, les occupants et la Région. Des aides sont prévues, dès à présent, pour assurer une bonne gestion des sites Natura Les modalités pratiques d octroi de ces aides seront très prochainement organisées par un arrêté du Gouvernement wallon. Par ailleurs au travers des programmes Life-Nature, l Europe participe à l effort budgétaire consenti par la Région wallonne en matière de conservation de la nature. Ce cofinancement européen est déjà utilisé dans des zones Natura 2000 concernées par l agriculture (dans le bassin de la Haine, par exemple). Aujourd hui, un groupe d experts européens travaille sur un projet d organisation efficace des aides à la gestion et de la mise en cohérence des axes de cofinancement. Hier, Natura 2000 a pu faire peur et fait peut-être encore peur aujourd hui. A cet égard, beaucoup de contre-vérités ont circulé. Demain Natura 2000 pourra constituer une chance de développer un partenariat entre tous les acteurs du monde rural. JEAN-PIERRE VERHAEGEN, DOCTEUR EN BIOLOGIE Pour en savoir plus : Coordonnées des cinq centres Natura 2000 asbl «Société royale des Naturalistes de Mons et du Borinage» Mme Ethel Dupont 7, rue des Gailliers 7000 Mons T. : 5 / F. : 5 / : natura2000.mons.dgrne@mrw.wallonie.be asbl «Orée» Mme Joëlle Generet, M. Michel Franck 69, Domaine de Tribomont 4860 Wegnez T. : 7 / F. : 7 / : OREEasbl@hotmail.com asbl «IDEF»-Bambois Mme Patricia Nélis 47, rue de Stierlinsart 50 Fosse-la-Ville T. : 1 / F. : 1 / : idef-bamboi@skynet.be asbl «Ardenne et Gaume» M. Benoît André, M. Tommy Tchatchou s/c DNF Cantonnement DNF (3 ème étage) 16, rue Sauvenière 5580 Rochefort T. et F. : 1 / GSM : 95 / : tchatchou.t@fsagx.ac.be asbl «ARCHETAL» M. Michael Baudry 20, rue du Moulin 6740 Etalle T. et F. : 3 / : natura2000etalle@hotmail.com 7

8 8 CRA Le Centre de Recherches agronomiques pour une meilleure symbiose agriculture & société dossier REPORTAGE PHOTOS : GENEVIÈVE MINNE ET ANNE-SOPHIE MONJOIE Centre de Recherches agronomiques, Gembloux Fondé en 1872 Statut : Etablissement scientifique Sous obédience nationale, puis fédérale jusqu au 1 er octobre 20, date de sa régionalisation Statut d organime d Intérêt public pour la Région wallonne en cours d obtention Ressources humaines : 450 personnes dont 120 scientifiques, docteurs en Sciences agronomiques, ingénieurs agronomes ou ingénieurs chimistes Implantation : trois sites occupés, Gembloux, Libramont et Mussy-la-Ville 300 hectares de vergers et de champs d expérimentaux Le 1 er octobre 20, le Centre de Recherches agronomiques de Gembloux(CRA) a été régionalisé en même temps qu un grand nombre de services de l ancien Ministère fédéral des Classes moyennes et de l Agriculture. Il est appelé dans un proche avenir à se structurer en un Organisme d Intérêt public (OIP) de la Région wallonne. Quelles seront les implications de ces différents changements sur les services du CRA aux agriculteurs? Quelle sera la continuité dans les différents thèmes de recherches? Comment la recherche de base et appliquée va-t-elle garder sa place dans une structure nous apportant une telle autonomie?

9 Le statut d OIP du centre agronomique devra permettre de lui garantir son autonomie. Ses programmes de recherche seront soumis à un comité d évaluation et d orientation institué à la direction générale de l Agriculture. Comme par le passé, au même titre que les universités et les autres centres de recherche francophones du pays, le CRA sera un partenaire privilégié chargé de certaines missions spécifiques de recherche. Portant double label d établissement scientifique et de service public, le centre de Recherches agronomiques de Gembloux (CRA) oriente avant tout ses activités vers le développement durable de l agriculture et le maintien du niveau de vie des agriculteurs. Dans le contexte agricole qui est celui de la Région wallonne, la recherche agronomique menée par le CRA est consacrée au développement de la multifonctionnalité de l agriculture et à sa bonne intégration dans le milieu rural. L amélioration de la compétitivité des exploitations reste une des préoccupations majeures, de même que la valorisation de l image des agriculteurs et de leurs productions. Sept départements constituent l ossature du centre de recherches et couvrent les principaux domaines d intérêt dans les secteurs agricole, horticole et forestier, ainsi que dans les agro-industries et les sciences de l environnement. Mise en œuvre lors de l étude de problématiques globales, dites transversales, comme la traçabilité au sein des filières ou le caractère durable des systèmes de production, la collaboration de ses différents services constitue un apport de poids. D autres chantiers de cet ordre sont ouverts en permanence qui concernent la qualité et la sécurité alimentaire, les méthodes de mesure et de contrôle, la gestion de l environnement, le développement rural, Le CRA est une institution dont le niveau scientifique est comparable à celui des universités et instituts de recherche en Europe, avec lesquels il collabore étroitement. Sur le plan international, en matière de produits phyto-sanitaires, par exemple, le CRA participe à l élaboration des dossiers d homologation pour l Union européenne et les Etats-Unis. Le département concerné est par ailleurs reconnu comme centre collaborateur officiel de l organisation mondiale de la Santé pour le contrôle de la qualité des pesticides et de leur application. Autre exemple, celui de la désignation du CRA comme organisateur du ring-test qui se déroule cette année pour la détection des farines animales au sein de l UE par la direction générale (UE) Santé et Consommateur. Là aussi, le département concerné a été reconnu centre d excellence pour la détection des farines animales et, d une manière plus générale, pour la détection de tout ingrédient d origine animale. Ces activités, parmi de nombreuses autres, menées par le CRA au niveau régional, national et européen lui permettent l accès à des programmes d envergure européenne et constituent un avantage stratégique pour la Région. Le CRA mène des recherches de base pour l acquisition de nouvelles connaissances mais également des recherches Le CRA et l avenir appliquées, avec pour objectif de valoriser les connaissances, d évaluer et de promouvoir les innovations technologiques. Bon nombre de ces actions sont subventionnées par la DGA, via sa direction de la Recherche. En s appuyant sur une recherche performante, il entend aussi assurer des activités d expertise et de service. Il fournit, par exemple, aux autorités ou à des tiers, les moyens de remplir objectivement des missions qui leur sont attribuées. C est dans ce but que, depuis plusieurs années, le CRA s est impliqué dans une démarche qualité. Un Bureau Assurance Qualité (voir p. 10) est en place au CRA pour maintenir et élargir la reconnaissance officielle des compétences de ses laboratoires d essais et de recherche & développement, conformément aux normes européennes et internationales (accréditation ISO 175, certification BPL, ). L ensemble des compétences devra s inscrire dans une démarche de qualité totale, afin de vérifier leur adéquation avec les objectifs poursuivis et l amélioration continue de ceux-ci dans un esprit de service public. En tant qu organisme de recherche publique occupant une place spécifique, le CRA se doit d informer et de nourrir le débat public dans les différents secteurs traités. Prochainement, le centre de Recherches agronomiques de Gembloux prendra la forme d un organisme d Intérêt public (OIP) travaillant sous l autorité du Gouvernement de la Région wallonne. Cette structure lui conférera la souplesse organisationnelle, administrative et budgétaire nécessaire pour mener à bien ses missions et pour tisser des collaborations stables avec d autres institutions scientifiques. Le CRA continuera à réaliser des recherches destinées à acquérir des connaissances nouvelles, des recherches appliquées et des activités de service. En misant sur les atouts qui sont les siens et grâce à la place spécifique qu il occupe, le CRA entend maintenir son expertise au service du monde agricole, horticole, forestier et rural et, à travers lui, au profit de l ensemble de la société, relevant ainsi les défis qui s offrent à lui : anticiper le changement, développer le savoir-faire et le faire savoir. Le CRA doit donc être le maillon actif du développement d une agriculture productive, multifonctionnelle, durable au service de sa Région. Contact : Directeur du centre, a.i. : Patrick Meeùs Directeur administratif et budgétaire : Roger Piscaglia Service Communication : Geneviève Minne 9, rue de Liroux 50 : cra@cra.wallonie.be 9

10 dossier 10 Une approche pluridisciplinaire Les sept départements du centre de Recherches présentent des compétences complémentaires et constituent un ensemble de recherches pluridisciplinaires qui couvrent les principaux domaines d intérêt dans les secteurs agricole, horticole ou forestier ainsi que dans les agro-industries et les sciences de l environnement. Que cela soit au niveau de la biotechnologie, des productions végétales et animales, de l amélioration des plantes et de la protection des cultures, du génie rural ou de la qualité des produits, tous les départements travaillent de façon coordonnée pour optimiser les productions en quantité et en qualité par la réduction des intrants (création de variétés tolérantes, agriculture de précision, gestion raisonnée de la fumure et de la protection phytosanitaire, ) ou par la création de produits à valeur ajoutée ou à qualité différenciée tout en prenant en compte les attentes de la société. Les contacts spécifiques avec des entreprises belges et étrangères sont nombreux, prestations ponctuelles (consultations, analyses de routine, ), activités de conseil (guidance scientifique de plus ou moins longue durée) ou projets de recherche et développement. Les potentialités du CRA en matière de mesures et d analyses sont considérables et totalisent plus de 300 types de déterminations différentes sur une multitude de produits. Les interventions les plus fréquentes concernent notamment les problèmes liés aux engrais et amendements, aux produits phytopharmaceutiques, à la protection de l environnement (sol, eau, plante), à la multiplication in vitro des plantes tempérées et tropicales, à la qualité des produits agro-alimentaires (SPIR FTIR, développement d équations de calibration, gestion de réseaux de qualité, ), à la sécurité alimentaire (mycotoxines) et à l utilisation énergétique et industrielle de la biomasse. Bureau Assurance Qualité Le Bureau Assurance Qualité (BAQ) du CRA a pour mission de développer et d assurer le suivi des systèmes qualité dans tous les départements du CRA, en vue d obtenir ou de maintenir l accréditation des essais ou études de laboratoires, ou d assurer la qualité des expérimentations de terrain. L organisation du BAQ est fondée sur une coordination qualité en liaison directe avec la direction du CRA, appuyée par des correspondants qualité et des cellules qualité dans chaque département. Concrètement, les démarches d assurance qualité couvrent actuellement plusieurs compétences existant dans les différents départements du CRA : études relatives aux formulations, aux résidus et à l écotoxicologie des produits phytopharmaceutiques (certificat BPL obtenu depuis 1994), analyses de micropolluants (PCB s dans les graisses animales et résidus de pesticides dans les fruits, légumes et substrats traités) (accrédité ISO 175 depuis 20), analyse des céréales, fourrages et autres aliments du bétail, analyse des denrées alimentaires, notamment les produits laitiers, identifications virologiques, bactériologiques, mycologiques et entomologiques, en relation avec la santé des plantes cultivées et des vergers, détermination de la teneur en azote minéral dans le sol et la plante, contrôle du matériel de pulvérisation, détermination des caractéristiques physiques des engrais, caractérisation de la biomasse en vue de son utilisation énergétique ou industrielle,... Contact : Dominique Vrebos, Blandine Gaurois (Coordinatrices Assurance Qualité) Secrétariat : Carine Brunelli T. : 1 / F. : 1 / : baq@cra.wallonie.be

11 Les sept départements du CRA, en quelques mots Département Biotechnologie (D1) Ce département conduit des recherches autour de deux axes forts : les techniques modernes de multiplication végétative des végétaux (qui incluent bien sûr les cultures de tissus), d une part, et la biologie moléculaire des plantes et des micro-organismes associés, d autre part. Ces travaux permettent l intégration des biotechnologies à la réalité agricole en servant de support technique pour les professionnels des filières céréalières en particulier, horticoles et forestières. Département Production végétale (D2) La mission générale dévolue au département consiste à entreprendre des recherches sur les systèmes de cultures pour le développement d une agriculture durable. La section Sol et Fertilisation réalise des recherches sur la physique et la chimie du sol en relation avec la fertilisation et particulièrement avec la dynamique de l azote. La section Phytotechnie étudie les facteurs de production des plantes de grandes cultures et la diversification des cultures. La section Obtentions végétales effectue des recherches en vue de l admission des nouvelles variétés aux catalogues belge et européen et établit des listes de variétés recommandées en céréales. Département Lutte biologique et Ressources phytogénétiques (D3) Ce département est actif dans la mise au point de méthodes de lutte biologique et intégrée contre les maladies et les ravageurs en vue de gérer de façon durable la biodiversité des écosystèmes, principalement en céréaliculture, en arboriculture fruitière, dans les pépinières ornementales et forestières et sur les berges des cours d eau. Les ressources phytogénétiques sont utilisées pour produire des variétés à résistance partielle durable, base de tout système de production à faibles intrants. Protection des plantes, gestion de la biodiversité et création variétale sont donc les trois axes de recherche de ce département au profit d une politique de diversification de produits de qualité et d une meilleure protection de l environnement, sans oublier la rentabilité des exploitations agricoles. Département Phytopharmacie (D4) Les grands thèmes de recherche de ce département intègrent les aspects agronomiques, économiques et environnementaux de la phytopharmacie. La phytopharmacie moderne ne se limite pas à connaître l efficacité des produits de protection des cultures mais vise tout autant à déterminer la pertinence de leur utilisation, à définir les conditions de sa rentabilité et à évaluer les conséquences pour le consommateur et l environnement (écosystèmes). La complémentarité entre chimistes et biologistes au sein du département permet des travaux visant à la compréhension profonde des phénomènes impliquant les produits de protection des plantes. Département Génie rural (D5) Le département Génie rural réalise, au travers de l activité de ses deux sections, l analyse techno-économique du fonctionnement des machines agricoles et des techniques de valorisation énergétique et industrielle de la biomasse. Une attention particulière est portée en outre sur l impact environnemental et socio-économique soulevé par le machinisme agricole et l utilisation de la biomasse, ainsi que sur le développement professionnel des techniques et leur transfert dans d autres régions du monde (Europe centrale et orientale, Afrique, Asie, Amérique latine). Département Productions et Nutrition animales (D6) Pour diverses espèces (bovin, porcin, ovin, volaille) et spéculations (lait, viande, ), le département Productions et Nutrition animales entreprend des recherches sur la valorisation des ressources locales (céréales, lupin, pois, ) en alimentation animale, ainsi que sur les paramètres susceptibles d améliorer la qualité des produits finis et de diminuer les rejets dans l environnement (notamment azote et phosphore). En parallèle, il développe des modes de production répondant aux exigences sociétales en matière d agriculture durable, de bien-être animal et de qualifications nouvelles des produits, dont l impact sur la santé. Le département collabore de façon très étroite avec les organismes professionnels et mobilise le concept de recherche-action (compromis entre le projet scientifique et l attente des acteurs de terrain - agriculteurs - fabricants d aliment transformateurs, ). 11

12 dossier Une institution ouverte aux professionnels 12 Département Qualité des Productions agricoles (D7) La qualité des productions agricoles est une préoccupation majeure du monde agricole. Pour assurer cette qualité, des techniques d analyse sont mises au point, des méthodes de référence et des méthodes de dosage rapides (SPIR, ) sont développées au département Qualité des Productions agricoles. La qualité chimique, hygiénique, nutritionnelle et technologique des produits végétaux et animaux, qu il s agisse de produits primaires ou transformés, est contrôlée par des techniques traditionnelles et alternatives. Direction Services généraux (D8) Section Biométrie, Gestion des données et Agrométéorologie La mission de la section est organisée autour d activités de recherches et de support dans les domaines de la statistique et de l informatique appliquées à la recherche agronomique. Ses travaux visent à développer et à promouvoir l utilisation de méthodes originales en biométrie et la conception de modèles mathématiques ou statistiques pour représenter des systèmes agro-environnementaux à composantes spatio-temporelles. Section Systèmes agricoles, pâturages, productions fourragères et autres cultures du sud-est Cette section conduit des recherches sur les systèmes intégrés d exploitation des ressources herbagères et des productions agricoles régionales. La filière de production de la pomme de terre et les modes de production du matériel de base en fruiticulture font également l objet de recherches. Le centre de Recherches agronomiques de Gembloux veille de longue date à ce que la mesure de son action soit prise non pas dans le seul cénacle de la recherche mais aussi au travers des services qu il est à même de rendre aux professionnels de l agriculture et de l horticulture, notamment en collaboration avec le service de Développement et de Vulgarisation de la DGA. Du fait de son statut et grâce à l intervention des pouvoirs publics, les informations données aux exploitants et les expertises réalisées ont l avantage de la fiabilité et du moindre coût. Les services aux agriculteurs et horticulteurs qui sont assurés par le CRA sont particulièrement nombreux. Parce qu il faut bien choisir un angle d attaque, on peut évoquer les aides dispensées par le CRA au niveau de la filière de la pomme de terre. Outre l investissement de certains départements dans l action Terra Nostra (label pour la promotion de la pomme de terre wallonne), de l asbl FIWAP (filière wallonne de la Pomme de terre) et des différents conseils de fertilisation, la section Systèmes agricoles réalise un grand nombre d analyses sur ce matériel végétal. La conformité variétale des tubercules, la qualité technologique et culinaire de la pomme de terre de consommation, la qualité virologique des lots de plants sont analysées en routine en collaboration avec la direction du Développement et de la Vulgarisation de la DGA. Un avertissement mildiou est également diffusé auprès des agriculteurs et particuliers demandeurs. Outre la fertilisation, des conseils phytotechniques comme l irrigation, les recommandations variétales, l utilisation raisonnée des produits phytosanitaires, l identification des maladies et des ravageurs peuvent également être demandées. Pour ce qui concerne l horticulture, le département Biotechnologie assure entre autres un encadrement technique des producteurs de fraises de Wallonie et développe un système de culture d asperges en conteneurs. Le département Lutte

13 biologique et Ressources phytogénétiques est connu pour ses différents services de consultations en mycologie, entomologie, virologie mais également pour son important travail de sauvegarde et de valorisation des ressources génétiques fruitières (plus de introductions principalement en pommiers, poiriers, pruniers). La diffusion et la promotion de dix-sept sélections d anciennes variétés fruitières sont assurées par un réseau de pépiniéristes professionnels. On peut également citer, mais en regrettant d omettre volontairement toutes les analyses et dosages physico-chimiques sur matériel minéral, végétal et animal, la gestion journalière du contrôle obligatoire des pulvérisateurs, assurée par le département Génie rural, l expertise en matière d alimentation et de conduite d élevages, dont le porc plein air, par le département Productions et Nutrition animales, l évaluation des dossiers biologiques introduits lors d une demande d agréation d un produit phytopharmaceutique en Belgique par le département Phytopharmacie, l accompagnement scientifique des organismes interprofessionnels chargés de la détermination officielle de la composition et de la qualité du lait pour le paiement des fournitures laitières par le département Qualité des Productions agricoles. Les services à la profession (agriculteurs et horticulteurs) sont tellement nombreux que nous ne pouvons pas tous les énumérer ici. Pour plus d informations, nous vous invitons à prendre contact avec nous. En plus des thèmes de recherches, le rapport d activité pourra déjà vous éclairer sur les activités du centre de Recherches agronomiques en relation directe avec le monde agricole. Nous vous conseillons également la lecture de l ouvrage Les démarches et outils qualité dans les filières agricoles et agro-alimentaires disponible gratuitement au CRA. Exemples concrets de valorisation de la recherche Le CRA a mis en place de nombreux partenariats avec des asbl wallonnes consacrées à des actions de développement et de services dans le domaine de l agriculture. Le CRA apporte son expertise, sous forme d un appui scientifique et technique, à la réalisation des tâches confiées à ces associations. Comme pour ce qui concerne les services à la profession, les nombreux partenariats du CRA avec les asbl wallonnes ne peuvent être relayés ici. Plus haut, il a été question du travail réalisé avec la filière wallonne de la Pomme de terre. Ici, le choix s est porté sur trois asbl touchant des secteurs d activités différents. Réquasud est un réseau de laboratoires de mesure de la qualité, ValBiom développe des filières pour la valorisation de la biomasse et le Cadco diffuse notamment des avertissements pour la culture des céréales. L asbl Réquasud (Réseau Qualité Sud) est un réseau de laboratoires de mesure de la qualité des produits agricoles et agro-alimentaires et de la qualité du milieu, qui fonctionne depuis 1989 grâce au soutien de la Région wallonne. Elle offre à l agriculteur la possibilité d acquérir une meilleure connaissance des produits livrés et permet une gestion raisonnée de l exploitation, ceci à travers un service d analyse et de conseils adaptés, fiables, rapides, performants et à la pointe du progrès scientifique. Les différents laboratoires du réseau génèrent un très grand volume de résultats analytiques dans des domaines aussi variés que les céréales, les fourrages, les sols, l eau, les denrées alimentaires, Depuis 1994, ces résultats sont compilés dans une base de données qui en compte donc actuellement plus de Elle est régulièrement exploitée de manière à transmettre un maximum d informations utiles aux acteurs des filières agricoles et agro-alimentaires. Le réseau Réquasud regroupe différentes institutions dont le centre de Recherches agronomiques, la Faculté universitaire des Sciences agronomiques de Gembloux, l Université catholique de Louvain, ainsi que des associations interprofessionnelles. Les départements Qualité des Productions agricoles et Production végétale du CRA sont deux de ses laboratoires de référence, respectivement pour la chaîne infra-rouge et la chaîne nitrates. L asbl ValBiom est issue de la fusion, en janvier 20, de l asbl Belbiom et de l asbl Valonal. ValBiom représente un large éventail d acteurs des filières non alimentaires : l association compte actuellement quarante membres parmi lesquels des sociétés, des instituts de recherche (dont le CRA), des associations liées au monde rural et des particuliers. Ses activités actuelles couvrent les secteurs de la biomasse énergie et des matières premières renouvelables. Elle est active depuis l amont les cultures agricoles non alimentaires, la forêt, les résidus organiques, jusqu à l aval, via des filières telles que les biolubrifiants, les bioplastiques, les détergents à base végétale, l électricité et la chaleur verte, les biocarburants, le biogaz, L asbl Cadco (centre agricole céréales) a pour mission de faciliter l accès aux résultats des recherches, des essais et des observations, par la coordination de certains travaux d expérimentation et la diffusion efficace de leurs résultats. Soulignons parmi ses actions, les avertissements qui diffusent aux agriculteurs l avis de la recherche quant aux interventions à mener dans les céréales. Ces avertissements constituent un élargissement des communiqués Actualités-céréales- Gembloux assurés par le CRA. 13

14 14 gestion L objectif poursuivi par les initiateurs de ce logiciel est de donner aux agriculteurs un outil d auto-évaluation environnementale peu coûteux et le plus objectif possible. Les résultats de ces évaluations appartiennent à l agriculteur et à lui seul. Comme tous les secteurs économiques, l agriculture est invitée à évaluer ses impacts sur l environnement et, éventuellement, à les améliorer. Cette évaluation est incontestablement plus difficile à faire pour ce qui concerne l agriculture que l industrie. La diversité et la complexité des processus de productions agricoles, leur caractère aléatoire et la très grande surface de contact que l exploitation agricole a inévitablement avec son environnement, rendent inatteignable la connaissance exacte des impacts de ce type d activité sur celui-ci. De ce fait, les mises en cause des responsabilités environnementales de l agriculture relèvent souvent de présomptions, voire d idées toutes faites, dénuées de fondement scientifique ou technique. A titre d exemple, la quantité de nitrate migrant d un parcelle cultivée vers une nappe d eau souterraine est une grandeur que personne ne connaîtra jamais, parce qu elle ne peut se mesurer. Il en est de même pour la quantité de méthane émise vers l atmosphère par les animaux d une exploitation agricole. Pourtant, ce sont là deux éléments essentiels, parmi d autres, de l impact de l agriculture sur l environnement. Convaincue de ces difficultés, mais aussi de la nécessité, toujours plus grande, de doter l agriculture de moyens d évaluation environnementale, la Faculté universitaire EcoFerme : un log environnementale agricole Compartiments de l exploitation agricole et de son environnement et valeurs estimées des flux d azote entre ceux-ci, exprimées en kg ha -1 an -1 Prod. vég. Engrais Marché Exploitation Sol profond et eaux souterraines des Sciences agronomiques de Gembloux, soutenue par la direction générale de l Agriculture, a entrepris la mise au point de modèles mathématiques et d un logiciel, appelé EcoFerme, qui permet l évaluation environnementale de l exploitation par la méthode de l écobilan. Cette méthode consiste à identifier et à quantifier, par la mesure directe ou la modélisation mathématique, tous les flux de matières et d énergies qui entrent ou qui sortent de l exploitation. Ces matières sont évidemment très diverses. Elles peuvent être des engrais, du gasoil, des semences, de l électricité, des produits phytos, des graines de céréales, des racines de betteraves, de l herbe, du lait, du beurre, des œufs, des animaux, etc. A partir de ces flux de matières, sont calculés les flux des éléments suivants : Atmosphère Cultures Sol cultivé Animaux agricole 87? Eaux de surface Prod. anim. Alim. Marché azote, phosphore, potassium, calcium, magnésium, carbone, eau et énergie. Ces flux d éléments permettent ensuite d analyser le cycle de ces éléments dans l exploitation et d estimer des flux de substances polluantes comme par exemple les immiscions ou émissions de dioxyde de carbone, de nitrates, d ammoniac, de méthane, d oxyde d azote, etc. Le logiciel EcoFerme permet dès lors à un agriculteur de procéder à l évaluation environnementale de son exploitation, en utilisant toutes les données qu il connaît normalement sur celle-ci, sans devoir procéder à des mesures ou analyses particulières. Il peut ainsi estimer les quantités de substances polluantes que son exploitation prélève dans l environnement (CO 2 par exemple) ou émet vers l environnement (N0 3 par exemple).

15 iciel d évaluation de l exploitation gestion Ce logiciel permet également de faire le bilan des quantités d énergie non renouvelable utilisées par l exploitation, sous diverses formes (gasoil, électricité, énergie utilisée par la fabrication de l engrais minéral, etc.) et de l énergie contenue dans les produits végétaux et animaux issus de son exploitation. Les risques environnementaux associés aux différents pesticides utilisés par l exploitation sont également estimés. Pour mieux comprendre la constitution de ces flux de matières et d énergies et en contrôler l exactitude, l exploitation est fractionnée en trois compartiments : le sol cultivé, les cultures et les animaux. Quant à l environnement de l exploitation, il est partagé en quatre compartiments : l atmosphère, les eaux de surface, le sous-sol, comprenant les eaux souterraines, et les entreprises avec lesquelles l exploitation agricole échange des matières (fournisseurs Echanges annuels avec les tiers (entrées sorties) et clients). Le fonctionnement de ce «compartimentage» de l exploitation et de son environnement est représenté dans le schéma p. 14 qui illustre aussi un des résultats fournis par l écobilan, les flux d azote passant entre les différents compartiments et exprimés en kg ha -1 an -1. De très nombreux résultats sont fournis par ce logiciel, tels que par exemple tous les flux de tous les éléments entre tous les compartiments de l exploitation et de l environnement. De plus, ces résultats peuvent être diversement exprimés en valeur totale pour l exploitation ou par hectare ou encore par unité gros bétail (UGB) ou par rapport à la valeur de la production de l exploitation. Cela permet d analyser de manière détaillée le fonctionnement de l exploitation et d évaluer l influence que pourrait avoir sur tous ces paramètres environnementaux telle ou telle modification du Quelques résultats d un écobilan comparés aux résultats moyens d autres exploitations semblables valeurs estimées Exploitation évaluée azote (kg N / ha SAU) 62,2 70,7 phosphore (kg P / ha SAU) -11,7 2,5 potassium (kg K / ha SAU) -5,2 29,9 énergie (GigaJoule 1 / ha SAU) -86,2-97,4 Echanges annuels avec l environnement (un nombre positif correspond à une émission vers l environnement) gaz carbonique avec l atmosphère (t CO 2 / ha SAU) -9,1-10,4 méthane vers l atmosphère (kg CH 4 / ha SAU) 62,5 33,1 ammoniac vers l atmosphère (kg N-NH 3 / ha SAU) 27,8 28,8 nitrates vers les eaux (kg N-NO 3 / ha SAU) 14,3 34,9 Rendements azote des productions animales (%) 21 13,6 azote des productions végétales (%) 81 88,1 azote de l exploitation (%) 59 67,7 énergie des productions animales (%) 8 4,8 énergie des productions végétales (%) ,3 énergie de l exploitation (%) ,2 Moyenne de 43 exploitations 1 Le GigaJoule (GJ) est une unité de mesure de la quantité d énergie. Elle correspond approximativement à l énergie contenue dans 26 litres de gasoil. plan de culture, du cheptel, de la fumure, de la couverture phytosanitaire, etc. Pour faciliter l interprétation de ces résultats, chacun d entre eux peut être comparé, comme c est le cas dans la simulation ci-dessous, à la moyenne des résultats homologues obtenus par un ensemble d autres exploitations de la même orientation technico-économique (OTE). Le tableau ci-contre indique, par exemple, que cette exploitation a acquis, sous diverses formes (engrais, aliments pour le bétail, etc.) 62,2 kg d azote par hectare de plus que ce qu elle a vendu ou cédé à des tiers, également sous diverses formes (produits végétaux, produits animaux, effluents d élevages, etc.). La mise en œuvre de ce logiciel prend normalement entre une et quatre heures de travail en fonction de la diversité des spéculations présentes dans l exploitation et de la facilité avec laquelle l exploitant peut retrouver ses informations (assolement des cultures et inventaire du cheptel, nature et quantité des intrants et des productions, etc.). Ces renseignements sont collectés à l échelle de l exploitation et pour une période d une année. Un rapport d évaluation détaillé est remis à l exploitant. PROFESSEUR CHARLES DEBOUCHE, FUSAGX Grâce au soutien de la direction générale de l Agriculture, cette évaluation environnementale peut être faite gratuitement, sur simple demande T. : 1 / Contacts Faculté universitaire des Sciences agronomiques de Gembloux Prof. Ch. Debouche et Ir. J. Lambin 2, passage des Déportés 50 Gembloux T. : 1 / : lambin.j@fsagx.ac.be 15

16 bio Une législation plus wallonne 16 En Belgique, les aides à l agriculture biologique sont dorénavant administrées par les régions. En novembre 20, le Gouvernement wallon approuvait le projet d arrêté organisant le régime d aides 20 à l agriculture bio. De nettes modifications, allant dans le sens d une adaptation au contexte wallon, ont été prévues. L engagement de nouveaux producteurs au sein du régime bio fédéral instauré par l arrêté ministériel du 30 mars 1995 n est plus possible à partir de 20. Ceci ne signifie pas qu à l avenir la production biologique ne sera plus soutenue en Wallonie. Bien au contraire, la Déclaration de politique régionale actualisée (DPRA) et le Contrat d avenir pour la Wallonie actualisé (CAWA) pour la période rendent compte de la volonté de la Région wallonne de soutenir le maintien et la conversion d exploitations agricoles wallonnes vers le mode de production biologique. Un des objectifs du CAWA est en effet d accompagner l émergence de la production issue de l agriculture biologique et raisonnée et de doubler la surface agricole utile en production biologique pour atteindre 4 % de la surface agricole utile wallonne à l horizon 20. Dans ce contexte, en novembre 20, le Gouvernement wallon a adopté, en première lecture, un projet d arrêté instaurant un nouveau régime d aides à l agriculture biologique, applicable à partir de l année 20. Toutefois, le régime bio étant un régime cofinancé par le FEOGA, cet arrêté doit obtenir l agrément officiel des instances européennes avant que la procédure d adoption définitive du texte ne puisse se faire par le Gouvernement wallon. Dans ce projet d arrêté, il est en particulier question de promouvoir le développement de l agriculture biologique wallonne, pour le bio notamment dans le domaine des grandes cultures, en reconsidérant les niveaux de primes accordées à ces spéculations et ceci de manière à diversifier davantage la production biologique wallonne. Autre objectif, celui de valoriser la maind œuvre disponible sur l exploitation en allouant les aides en fonction du nombre d unités de travail présentes sur celle-ci. L arrêté en projet prévoit aussi une modulation des aides en fonction de la surface engagée dans chaque catégorie de cultures. Dans l attente de l adoption définitive et de la publication de ce texte, les producteurs intéressés à s engager dans un tel régime sont invités à se manifester en prenant contact avec la division des Aides à l agriculture (voir cadre page 18). Contexte réglementaire L agriculture biologique connaît depuis quelques années un certain essor lié, entre autres, à l intérêt de nouveaux consommateurs pour la qualité des produits qu elle peut offrir. Les différentes crises qui ont secoué le secteur agricole depuis le début des années 90 ne sont également pas étrangères à ce phénomène. Certains groupes alimentaires ont étoffé leur gamme de production en se tournant vers les produits de l agriculture biologique et les grandes surface de commercialisation ont suivi le mouvement en présentant dans leurs rayons une gamme plus large de produits bio. Depuis le début des années 90, la production, la transformation et la commercialisation des produits biologiques sont réglementées au niveau européen. Ainsi, le règlement (CEE) n 2092/91 concernant le mode de production biologique de produits agricoles et sa présentation sur les produits agricoles et les denrées alimentaires instaure officiellement, à dater de 1991, le cahier de charges relatif à la production, la transformation et la commercialisation de produits issus de l agriculture biologique. Pour ce qui concerne le soutien financier à la production biologique, les mesures d accompagnement de la réforme de la Politique agricole commune (PAC) prévoient, dès 1992, au travers du règlement (CEE) n 28/92, un soutien financier aux producteurs qui s engagent à développer des méthodes de production agricole compatibles avec les exigences de la protection de l environnement ainsi que de l entretien de l espace naturel. Les aides à l agriculture biologique s inscrivent dans ce contexte. Le règlement (CE) n 1257/1999 concernant le soutien au développement rural par le fonds européen d Orientation et de Garantie agricole (FEOGA) intègre en un seul règlement les mesures de développement rural au titre desquelles figurent les mesures agri-environnementales. Ce règlement entre en vigueur le 1 er janvier 2000 et abroge le règlement (CEE) n 28/92. Le règlement (CE) n 445/20 en définit actuellement les modalités d application. Au niveau belge, l arrêté ministériel du 30 mars 1995, modifié par les arrêtés ministériels des 31 mai 2000 et 21 décembre 20,

17 instaure un régime d aides fédéral à destination des producteurs qui s engagent à introduire ou à maintenir des méthodes de l agriculture biologique. Le régime prévoit un engagement de 5 ans au cours desquels le producteur doit exploiter tout ou partie de son exploitation conformément au cahier des charges de l agriculture biologique. Le contrôle du respect du cahier des charges de l agriculture biologique est confié à un organisme de contrôle privé agréé (Blik ou Ecocert) qui rend compte de ses activités de contrôle à l administration chargée de liquider les aides (lorsque toutes les conditions d éligibilité sont rencontrées par le producteur). Dans le cadre de la régionalisation de l agriculture, la gestion du régime d aides bio est devenue une compétence régionale confiée à la division des Aides à l agriculture. Les aides régionales au bio Tout producteur biologique doit, au préalable, répondre à un certain nombre de conditions pour pouvoir prétendre à l aide bio, il lui faut notamment : exercer la profession d agriculteur à titre principal, avoir notifié ses activités en tant que producteur bio auprès d un des deux organismes de contrôle privés agréés (Blik ou Ecocert) chargés de contrôler l application du cahier des charges de l agriculture biologique au sein de son exploitation. Cette notification est officialisée au travers d un contrat de prestations conclu entre l organisme de contrôle choisi et le producteur, s engager, pour une durée de 5 ans, à pratiquer les méthodes de l agriculture biologique sur tout ou partie de son exploitation, être identifié comme producteur auprès de la division des Aides à l agriculture de la direction générale de l Agriculture. Nombre de demandes introduites au titre du régime bio fédéral de 1994 à 20, Régions wallonne et flamande Répartition géographique Nombre de demandes par campagne Région wallonne Région flamande Total général Nombre de demandes introduites Superficies engagées dans le régime bio fédéral de 1994 à 20 Répartition géographique Superficies ayant fait l objet d une aide bio (en milliers d ha) Région wallonne 1,81 2,23 3,13 5,48 11,11 13,46 15,49 13,45 16,78 Région flamande 0,41 0,48 0,54 0,62 0,89 1,10 1,90 1,58 2,82 Total général 2,22 2,71 3,67 6,10 12,00 14,56 17,39 15, 19,60 Superficies (ha) Région wallonne Région flamande Région wallonne Région flamande

18 Superficies primées dans le régime bio de 1999 à 20 en Région wallonne, par province bio Dans le cas de la conversion partielle ou totale d une exploitation conventionnelle à l agriculture biologique, les deux premières années sont considérées comme des années de conversion à l agriculture biologique. A partir de la troisième année d application du cahier des charges de l agriculture biologique, les parcelles concernées bénéficient du statut bio. Les primes octroyées pour les parcelles en conversion sont supérieures à celles octroyées aux parcelles qui bénéficient déjà du statut bio dans la mesure où durant la période de conversion, le producteur ne peut commercialiser le produit de ces parcelles comme produits de l agriculture biologique. La surprime octroyée durant la conversion vise à compenser le manque à gagner engendré par l impossibilité de valoriser les produits sous le label bio durant cette période. Chaque demande d aides doit être introduite, chaque année, auprès du bureau de la direction du Service extérieur de la division des Aides à l agriculture dont le producteur dépend et ce, au plus tard le 30 avril de l année pour laquelle l aide est demandée. La direction du Service extérieur procède à l instruction du dossier et à sa vérification complète. Des contrôles croisés sont notamment réalisés entre les données déclarées par le producteur dans sa demande bio et : les autres demandes d aides qu il a introduites, au cours de la même campagne, au titre d autres régimes d aides (aides pour certaines cultures arables, aides pour bovins ou ovins, communément appelées «aides PAC», ), 1 Les pénalités prévues par le système intégré de Gestion et de Contrôle (Sigec) instauré par le règlement (CEE) n 35/92 sont d application conformément aux prescriptions réglementaires européennes en matière de soutien au développement rural par le FEOGA (règlement (CE) n 445/20). Superficies primées (ha) les données que le producteur a renseignées auprès de l organisme de contrôle privé agréé, le cas échéant, les données issues d un contrôle sur place effectué, en cours de campagne, par la direction du Contrôle de la division des Aides à l agriculture. Adresses de contact : En cas de différences constatées entre ces différentes sources de données, des pénalités sont prévues 1. Sauf dans les cas dûment justifiés, le paiement de l aide est prévu pour le 30 avril de l année qui suit celle pour laquelle elle est demandée. Régime d aides à l agriculture biologique Direction générale de l Agriculture Division des Aides à l agriculture Direction du Secteur végétal Jean-Pierre Godfrin, Ingénieur, WTC III, 7 e étage 30, bd Simon Bolivar 1000 : JP.Godfrin@mrw.wallonie.be Cahier des charges de la production biologique Direction générale de l Agriculture Division de la Recherche, du Développement et de la Qualité Direction de la Qualité des produits D. Winandy, Directeur, a.i. 4, rue du Moulin de Meuse Bâtiment B, 2 e étage 5000 : d.winandy@mrw.wallonie.be Organismes de contrôle privés agréés Ecocert Belgium, sprl 1, chemin de la Haute Baudecet 1347 Walhain Blik 164a, Statiestraat 2600 Berchem Hainaut Luxembourg Liège Namur Brabant wallon

19 Aides à l agriculture Agenda administratif, 1 er août - 31 décembre aides Dans les 7 jours de l événement Avant la fin du mois Du 1 er janvier au 31 décembre Du 1 er avril au 30 novembre Renvoyer les volets de marquage Sanitel à l Association régionale de Santé et d Identification animales (ARSIA) pour : les naissances, les pertes de bétail, décès, les entrées et sorties de bovins, ventes, clos d équarrissage, les changements entre deux troupeaux, les changements d unité de production en cas de troupeau partagé Pour les producteurs laitiers commercialisant en ventes directes : renvoyer la déclaration mensuelle de ventes relative au mois précédent (Se) 1 Prime aux bovins mâles (taureaux ou bœufs) : les demandes de primes taureaux et des primes bœufs peuvent être envoyées durant toute l année (Se) Prime à l abattage (bovins adultes) : lorsqu il s agit d un nouveau producteur (reprise, ) ou s il y a un changement de participation, une déclaration de participation au régime de prime à l abattage de bovins adultes doit être introduite au plus tard à la date d abattage (Se). Le producteur qui a déjà introduit une déclaration de participation lors de la campagne précédente ne doit plus introduire une nouvelle demande (le cas est différent si le producteur fait faire l abattage dans un autre état membre de l Union européenne ou en cas d exportation vers un pays tiers) Prime à l abattage (veaux) : la demande de prime doit être introduite endéans les 6 mois après la date d abattage indiquée et au plus tard le 28 février de l année qui suit (Se) Subventions agri-environnementales : les demandes de primes peuvent être introduites durant toute l année (Se) Fonds des quotas laitiers : les demandes de libération de quotas livraisons au fonds des quotas peuvent être envoyées durant toute la période (Ac) 2 Mobilités des quotas laitiers : les demandes de reprises totales ou partielles de quotas laitiers avec reprises de terres peuvent être envoyées durant toute la période (Se) Leasing des quotas laitiers : les demandes de locations de quotas laitiers peuvent être envoyées durant toute la période (Ac) 1 er /5-30/9 Prime à la vache allaitante : les demandes de prime sont à introduire durant cette période (Se) 30 août Prime aux bovins mâles : date limite d introduction des demandes de prime pour le paiement d une avance 15 septembre Lin et chanvre : date limite d introduction des contrats (achat vente + travail à façon + engagement transformation) (Se) 20 septembre Lin et chanvre : date limite d introduction des demandes d aide (Se) 30 septembre Prime à la vache allaitante : date limite d introduction des demandes de prime (Se) Lin et chanvre : date limite d introduction comptabilité matière période 3 mois (1/5/20 31/8/20) (Se) 1 er /10 30/11 Pour les producteurs laitiers : les demandes de réallocation de quota laitier livraison via le fonds des quotas peuvent être envoyées durant toute la période (Ac) Rmq : Publication sous réserve d erreurs éventuelles. 15 octobre Cultures non alimentaires sur jachère (non-food) : pour les collecteurs et premiers transformateurs, date limite pour la communication des quantités de matières premières livrées par les producteurs-demandeurs d aide ayant conclu un contrat (Se) 31 octobre Transfert quotas brebis : date limite pour la remise du formulaire relatif à la demande de transfert temporaire ou définitif du quota brebis (Se) Cultures non alimentaires de colza sur jachère (non-food) : pour le producteur-demandeur d aide, date limite de la rentrée de la déclaration de récolte (quantité totale récoltée et livrée pour chaque espèce et type de culture ainsi que l identité de celui auquel il l a livrée) (Se) Houblon : date ultime de rentrée des demandes d aides (Se) 20 novembre Tabac : paiement des avances pour campagne en cours 30 novembre Lin textile : date limite pour l introduction de la déclaration de récolte et des demandes d aide (Se) Fonds des quotas laitiers : date limite d introduction des demandes de libération au fonds des quotas et de réallocation (Ac) Mobilités des quotas laitiers : date limite d introduction des demandes de reprises totales ou partielles de quotas laitiers avec reprises de terres (Se) Leasing des quotas laitiers : date limite d introduction des demandes de locations (transferts temporaires) de quotas laitiers (Ac) Tabac : paiement solde des aides (valeur quota) Cultures non alimentaires de maïs sur jachère (non-food) : pour le producteur-demandeur d aide, date limite de la rentrée de la déclaration de récolte (modalités, v. 31 octobre) (Se) Cultures arables : 1 er paiement des aides à la surface 16/12 15/1 Prime à la brebis : les demandes de primes peuvent être introduites durant cette période (Se) 20 décembre Cultures arables : 2 e paiement des aides à la surface 31 décembre Cultures non alimentaires sur jachère (non-food) de betteraves sucrières, topinambours et racines chicorées : pour le producteur-demandeur d aide, date limite de la rentrée de la déclaration de récolte (modalités v. au 31 octobre) (Se) Prime aux bovins mâles (taureaux ou bœufs) : date limite d introduction des demandes de primes taureaux et des primes bœufs pour l année finissante. Elles peuvent être introduites toute l année (Se) Lin et chanvre : date limite d introduction du contrat achat-vente pour la transformation à façon (Se) Tabac : date ultime d achat de quotas (Se) Houblon : date butoir pour le paiement de l aide 1 Se : demande ou déclaration à adresser aux directions des Services extérieurs de la division des Aides à l agriculture de la direction générale de l Agriculture, MRW 2 Ac : demande ou déclaration à renvoyer à la division des Aides à l agriculture de la direction générale de l Agriculture, MRW, 30, bd Simon Bolivar, 7 e étage, 1000 Bxl

20 20 Dans nos régions, de plus en plus de consommateurs sont enclins à investir dans une alimentation-santé qui intègre les nouvelles recommandations nutritionnelles et qui fleure bon la nature, le terroir et la convivialité. Les aliments naturellement fonctionnels représentent une opportunité pour des agriculteurs et des opérateurs transformateurs et commerciaux qui s inscriraient au sein de filières oeuvrant pour une telle démarche de qualité différenciée. Alimentation et santé Depuis une dizaine d années environ, la perception du rapport entre l aliment et la santé a profondément changé. Selon différentes enquêtes, nous considérons aujourd hui que le risque alimentaire majeur se situe au niveau du déséquilibre nutritionnel, surtout en ce qui concerne la surcharge pondérale, les maladies cardio-vasculaires et l hypercholestérolémie, La hausse des coûts des soins de santé, liée notamment à l espérance de vie qui n a jamais été aussi longue et le souhait d améliorer sa forme, sa qualité de vie, de postposer les effets du vieillissement sans pour autant modifier drastiquement ses mauvaises habitudes alimentaires ont contribué au développement du concept et de produits aliment-santé. Les plus porteurs concernent le bon fonctionnement de la digestion, du système cardio-vasculaire et de l immunité. Que votre alimentation soit votre médecine et que la médecine vous alimente préconisait déjà Hippocrate quelque 400 ans avant J-C. Ainsi, le bon sens élémentaire consiste à concevoir son alimentation de manière variée, équilibrée, mais aussi personnalisée. Malgré les possibilités extraordinaires qu offre notre marché, la fréquence croissante, dans nos sociétés, de certaines pathologies pouvant avoir pour cause l alimentation (obésité, diabète, maladies cardio-vasculaires, certains cancers,...) est avant tout liée au non-respect de ces règles élémentaires. Les raisons en sont diverses : habitudes alimentaires de facilité (fast-food, ), matraquage publicitaire pour des produits pas très diététiques (chips, sucreries, ), facteurs socioculturels (frites, boissons alcoolisées, ). En outre, les variations possibles de la valeur nutritionnelle des aliments (selon le mode de production, de conservation, de préparation, ) et des besoins individuels liés à certaines caractéristiques d origine génétique, à des conditions de vie spécifiques (qualité de l environnement, stress, niveau d activité physique et psychique, ) et à certaines situations physiologiques (croissance, grossesse, vieillissement, pathologies, ), font que, parfois, même une alimentation variée ne suffit pas à couvrir tous les besoins. L intérêt des aliments-santé à rôles particuliers est donc bien réel. Les prod la rescous l exemple Un peu de vocabulaire Sous l appellation générique alimentsanté existe une foule de produits et de vocables pas toujours très clairs ni harmonisés, peu compris des consommateurs et souvent sujets à confusion. L aliment fonctionnel est un aliment normal faisant partie du menu habituel. Ses constituants sont exclusivement naturels (c-à-d pas de synthèse). Cependant, en plus de ses qualités nutritionnelles propres (énergie, protéines, fibres, ), il possède naturellement -ou par enrichissement- un ou plusieurs facteurs nutritionnels particuliers identifiés. Ce sont ceux-ci qui, de manière scientifiquement démontrée, concourent au bon fonctionnement de l organisme et ont des effets bénéfiques sur une ou plusieurs fonctions vitales soit dans le sens du bien-être de l individu, soit en réduisant (plutôt qu en prévenant) le risque de maladie. Lorsque, par contre, les principes actifs sont réputés avoir des vertus préventives ou curatives, qu ils sont extraits, concentrés et conditionnés sous une forme qui n est pas une denrée alimentaire courante (une gélule, par exemple, dans la forme la plus extrême) et que leur emploi se fait sur la base d une posologie, on parle alors de neutraceutiques ou d alicaments. Existent également les notions de produits diététiques qui sont des denrées alimentaires d usage non courant, permettant, pour une catégorie précise de consommateurs, d atténuer une pathologie diagnostiquée (produits hypocaloriques, par exemple) et de compléments alimentaires qui, ayant souvent un support végétal, sont destinés à pallier une insuffisance réelle ou supposée en certains apports journaliers. Comme aliments à part entière, les aliments fonctionnels présentent l avantage,

Licence de mise à disposition de données géographiques et biologiques numériques par le SPW

Licence de mise à disposition de données géographiques et biologiques numériques par le SPW Cadre réservé à l Administration Date de réception : Demande acceptée : OUI / NON (cachet du service) Licence n Licence de mise à disposition de données géographiques et biologiques numériques par le SPW

Plus en détail

ATLAS SOCIO-ECONOMIQUE de la région de Charleroi et du Sud Hainaut. www.hainaut-developpement.be www.igretec.com www.notreregion.

ATLAS SOCIO-ECONOMIQUE de la région de Charleroi et du Sud Hainaut. www.hainaut-developpement.be www.igretec.com www.notreregion. ATLAS SOCIO-ECONOMIQUE de la région de Charleroi et du Sud Hainaut www.hainaut-developpement.be www.igretec.com www.notreregion.be Editeur responsable Pierre ROMBAUX Intercommunale pour la Gestion et la

Plus en détail

La brique en chiffres

La brique en chiffres Direction générale Statistique et Information économique http://www.statbel.fgov.be La brique en chiffres Chiffres clés de la construction et de l immobilier 2013 Direction générale Statistique et Information

Plus en détail

0800 1 1901 Numéro vert de la Région wallonne

0800 1 1901 Numéro vert de la Région wallonne ADMINISTRATION DU LOGEMENT Rue des Brigades d Irlande 1 5100 Jambes Pour toute information complémentaire 0800 1 1901 Numéro vert de la Région wallonne http://www.wallonie.be Médiateur de la Région wallonne

Plus en détail

AVANT- PROJET DE DÉCRET DÉFINISSANT

AVANT- PROJET DE DÉCRET DÉFINISSANT AVANT- PROJET DE DÉCRET DÉFINISSANT LE PAYSAGE DE L ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET L ORGANISATION ACADÉMIQUE DES ÉTUDES Le Gouvernement de la Communauté française, Sur la proposition du Ministre de l Enseignement

Plus en détail

LIB DES 4 SAPINS WAVRE Avenue Moliere 19/7

LIB DES 4 SAPINS WAVRE Avenue Moliere 19/7 BUR.ACC. WAVRE Rue de l'ermitage 2 1300 WAVRE 08h00 à 12h00 08h00 à 12h00 08h00 à 12h00 08h00 à 12h00 VE:08h00 à 12h00 SUN 7 WAVRE WAVRE Chaussée De Bruxelles 43 1300 WAVRE 06h00 à 23h00 06h00 à 23h00

Plus en détail

Annexe 1 b : Description des actions de l opération 0412 Maîtrise de l énergie Programmation 2014 2020

Annexe 1 b : Description des actions de l opération 0412 Maîtrise de l énergie Programmation 2014 2020 Annexe 1 b : Description des actions de l opération 0412 Maîtrise de l énergie Programmation 2014 2020 CADRE REGLEMENTAIRE : FEADER, PROGRAMME DE DEVELOPPEMENT RURAL 2014 2020, REGION LIMOUSIN Cette annexe

Plus en détail

Contexte : Objectif : Expérimentation :

Contexte : Objectif : Expérimentation : Estimation de la valeur fertilisante de digestats issus de la biométhanisation. Résultat de 3 années d expérimentation en culture de maïs (2009 à 2011). (JFr. Oost 1, Marc De Toffoli 2 ) 1 Centre pilote

Plus en détail

AVIS. Complément d étude. Objet : Réf. : CWEDD/06/AV.1565. Liège, le 23 octobre 2006

AVIS. Complément d étude. Objet : Réf. : CWEDD/06/AV.1565. Liège, le 23 octobre 2006 AVIS Réf. : CWEDD/06/AV.1565 Liège, le 23 octobre 2006 Objet : Demande de permis unique relative à la régularisation d une porcherie d engraissement de 3.500 porcs et d une étable de 30 bovins à Kettenis

Plus en détail

Pour une mobilité accessible à tous bougeons tous, bougeons mieux. Locomobile, l air de rien. Je me déplace! www.servicelocomobile.

Pour une mobilité accessible à tous bougeons tous, bougeons mieux. Locomobile, l air de rien. Je me déplace! www.servicelocomobile. Pour une mobilité accessible à tous bougeons tous, bougeons mieux. Locomobile, l air de rien Je me déplace! www.servicelocomobile.be Luxembourg 2010 : un projet de territoire où la mobilité est un défi

Plus en détail

Témoignages de 4 ans de projets «Papy et Mamy surfeurs» par les Espaces publics numériques de Wallonie

Témoignages de 4 ans de projets «Papy et Mamy surfeurs» par les Espaces publics numériques de Wallonie Témoignages de 4 ans de projets «Papy et Mamy surfeurs» par les Espaces publics numériques de Wallonie 2 C réé pour la première fois en 2011 à l initiative de la Ministre de la Santé, de l Action sociale

Plus en détail

La Bio pour quoi faire? Une vision du monde de la Bio et quelques perspectives

La Bio pour quoi faire? Une vision du monde de la Bio et quelques perspectives La Bio pour quoi faire? Une vision du monde de la Bio et quelques perspectives Juin 2012 Lionel FRANCOIS Sommaire La Bio, pourquoi? La Bio c est quoi? La situation de la Bio Les acteurs du Bio Le paysan

Plus en détail

Une sélection de cours de langue pour tous

Une sélection de cours de langue pour tous LE NÉERLANDAIS NÉERLANDAIS À LA MÉDIATHÈQUE Une sélection de cours de langue pour tous Livret d aide pour l apprentissage du néerlandais LE NÉERLANDAIS Une sélection de cours de langue pour tous LE NÉERLANDAIS

Plus en détail

JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL

JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL XXVII e Édition Règlement n o 2014-02 : Règlement sur le développement des toits verts et l agriculture urbaine PRÉSENTATION Présenté par M. Charles Marois, membre du comité exécutif,

Plus en détail

LES OUTILS DÉVELOPPÉS EN WALLONIE POUR PROMOUVOIR DES MARCHÉS PUBLICS DURABLES

LES OUTILS DÉVELOPPÉS EN WALLONIE POUR PROMOUVOIR DES MARCHÉS PUBLICS DURABLES LES OUTILS DÉVELOPPÉS EN WALLONIE POUR PROMOUVOIR DES MARCHÉS PUBLICS DURABLES Colloque sur les achats publics durables 18 novembre 2014 LES OUTILS DÉVELOPPÉS EN WALLONIE POUR PROMOUVOIR DES MARCHÉS PUBLICS

Plus en détail

réglementation bio Partie générale bio, reconnaissable et contrôlé

réglementation bio Partie générale bio, reconnaissable et contrôlé réglementation bio Partie générale bio, reconnaissable et contrôlé Partie générale : bio, reconnaissable et contrôlé. L objectif de la partie générale de la brochure est de clarifier ce qu est exactement

Plus en détail

2011 Rapport d activités des conseils d administration aux assemblées générales du 20 juin 2012

2011 Rapport d activités des conseils d administration aux assemblées générales du 20 juin 2012 Rapport d activités 2011 2011 Rapport d activités des conseils d administration aux assemblées générales du 20 juin 2012 Mesdames, Messieurs, Conformément au décret et aux statuts, nous avons l honneur

Plus en détail

RAPPORT D ACTIVITES 2010 DE LA CHAMBRE REGIONALE DE LA COMMISSION ROYALE DES MONUMENTS, SITES ET FOUILLES

RAPPORT D ACTIVITES 2010 DE LA CHAMBRE REGIONALE DE LA COMMISSION ROYALE DES MONUMENTS, SITES ET FOUILLES RAPPORT D ACTIVITES 2010 DE LA CHAMBRE REGIONALE DE LA COMMISSION ROYALE DES MONUMENTS, SITES ET FOUILLES AVERTISSEMENT Afin de donner une idée précise des dossiers instruits et/ou délibérés en séance

Plus en détail

PAC. ce qui change. vraiment

PAC. ce qui change. vraiment PAC 2014 2020 ce qui change vraiment Dotée d un budget préservé de l ordre de 9,1 milliards par an, la nouvelle pac entrera pleinement en application en 2015 et sera le cadre commun de l agriculture européenne

Plus en détail

POLES DE COMPETITIVITE. et CENTRES D INNOVATION TECHNOLOGIQUES : OBJECTIF INNOVATION

POLES DE COMPETITIVITE. et CENTRES D INNOVATION TECHNOLOGIQUES : OBJECTIF INNOVATION POLES DE COMPETITIVITE et CENTRES D INNOVATION TECHNOLOGIQUES : OBJECTIF INNOVATION Plan - Qu est-ce qu un pôle de compétitivité? - Qu est-ce qu un centre d innovation technologique? - Zoom sur Valorial

Plus en détail

Présentation de la réforme de la PAC 2014-2020

Présentation de la réforme de la PAC 2014-2020 Brief: Les perspectives de la politique agricole N 5 / Décembre 2013 Présentation de la réforme de la PAC 2014-2020 SOMMAIRE 1. INTRODUCTION 2. DÉFIS ET OBJECTIFS 3. BUDGET DE LA PAC 4. ÉVOLUTION DE LA

Plus en détail

FAQ. Qu est-ce qu un état des lieux? Un contrat de bail, pourquoi?

FAQ. Qu est-ce qu un état des lieux? Un contrat de bail, pourquoi? FAQ FAQ 41 42 Un contrat de bail, pourquoi? Le bail est un contrat entre un bailleur (SLSP) et un locataire, qui fixe les droits et obligations de chaque partie. Il est obligatoire de conclure le contrat

Plus en détail

Je travaille au Grand-Duché de Luxembourg,

Je travaille au Grand-Duché de Luxembourg, F I C H E S I N F O S D U F R O N T A L I E R B E L G O - L U X E M B O U R G E O I S Je travaille au Grand-Duché de Luxembourg, Je perds mon emploi LE SYNDICAT N 1 AU LUXEMBOURG Vous travaillez au Grand-Duché

Plus en détail

«Cette femme réduit le grain en farine grâce à une pierre à moudre (metate) et un broyeur cylindrique (mano)». 1 LA PROBLEMATIQUE

«Cette femme réduit le grain en farine grâce à une pierre à moudre (metate) et un broyeur cylindrique (mano)». 1 LA PROBLEMATIQUE Proposition de réglementation spécifique de la production et de la commercialisation de produits agricoles et alimentaires traditionnels en Amérique latine ( ) - Propositions «Metate» - Marlen LEON GUZMAN

Plus en détail

Trimestriel N 69 - Avril 2015

Trimestriel N 69 - Avril 2015 Yannick Noah en concert gratuit au Château de Jehay Page 12 Théroigne de Méricourt «l Amazone rouge» en expo à la Bibliothèque Chiroux Page 14 Trimestriel N 69 - Avril 2015 www.provincedeliege.be ProvincedeLiegeTV

Plus en détail

la CeMathèque dossier thématique dossier thématique > Déplacements en milieu rural. Quelles alternatives?

la CeMathèque dossier thématique dossier thématique > Déplacements en milieu rural. Quelles alternatives? la CeMathèque dossier thématique dossier thématique > Déplacements en milieu rural. Quelles alternatives? > Quelques définitions et points de repère > Le transport en commun en milieu rural. Quelles alternatives?

Plus en détail

PLAN BIO MIDI-PYRENEES 2014-2020, UN PLAN SANS AMBITION

PLAN BIO MIDI-PYRENEES 2014-2020, UN PLAN SANS AMBITION PLAN BIO MIDI-PYRENEES 2014-2020, UN PLAN SANS AMBITION Pourquoi les élu-es EELV au Conseil Régional ne voteront pas le Plan Bio Midi-Pyrénées 2014-2020 en l état? Plan Bio Midi-Pyrénées, un plan sans

Plus en détail

De vraies perspectives d avenir Des dispositifs d accompagnement et de financements De multiples complémentarités

De vraies perspectives d avenir Des dispositifs d accompagnement et de financements De multiples complémentarités De vraies perspectives d avenir Des dispositifs d accompagnement et de financements De multiples complémentarités Organisateurs : Partenaires : Des outils d accompagnement Des outils de financement Zoom

Plus en détail

Gouvernement Wallon Séance du 15 novembre 2012 Ordre du jour

Gouvernement Wallon Séance du 15 novembre 2012 Ordre du jour Gouvernement Wallon Séance du 15 novembre 2012 Ordre du jour 1. Comité de concertation Gouvernement fédéral - Gouvernements des Communautés et des Régions. 2. Relations avec le Parlement wallon. 3. Informatique

Plus en détail

Agriculture et Finances

Agriculture et Finances Agriculture et Finances Quelles régulations pour une allocation optimale des capitaux? Cahier n 12 Présentation générale du Cahier Dans les systèmes d économie de marché des pays développés comme des pays

Plus en détail

Document d information 1. Principaux aspects de la proposition de la Commission COM (2000) 716 du point de vue de l alimentation animale

Document d information 1. Principaux aspects de la proposition de la Commission COM (2000) 716 du point de vue de l alimentation animale Proposition de la Commission COM (2000) 716 établissant les principes généraux et les prescriptions générales du droit alimentaire, instituant l Autorité Alimentaire Européenne et fixant des procédures

Plus en détail

Devenez point de chute d une ferme du réseau québécois d agriculture soutenue par la communauté (ASC)

Devenez point de chute d une ferme du réseau québécois d agriculture soutenue par la communauté (ASC) GUIDE À L INTENTION DES ORGANISATIONS Devenez point de chute d une ferme du réseau québécois d agriculture soutenue par la communauté (ASC) Pour des paniers de légumes locaux et sains, directement livrés

Plus en détail

ALEGrO : une interconnexion électrique entre la Belgique et l Allemagne au bénéfice de la collectivité

ALEGrO : une interconnexion électrique entre la Belgique et l Allemagne au bénéfice de la collectivité ALEGrO : une interconnexion électrique entre la Belgique et l Allemagne au bénéfice de la collectivité 02 ELIA GROUP Projet ALEGrO L Europe a fixé des objectifs ambitieux à l horizon 2020, connus sous

Plus en détail

Enjeux environnementaux prioritaires des forêts de Poitou-Charentes

Enjeux environnementaux prioritaires des forêts de Poitou-Charentes Annexe 3 Enjeux environnementaux prioritaires des forêts de Poitou-Charentes Cette annexe présente les enjeux environnementaux ayant été définis comme prioritaires en Poitou-Charentes. Une série de cartes

Plus en détail

CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE

CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE Exploiter le Potentiel de la Science, de la Technologie et de l Innovation dans les chaînes Agro-alimentaires en Afrique : Créer emplois et richesse

Plus en détail

La couverture des risques agricoles

La couverture des risques agricoles PACIFICA - ASSURANCES DOMMAGES La couverture des risques agricoles Patrick Degiovanni Directeur Général Adjoint Page 1 Marrakech, Jeudi 28 octobre 2010 Sommaire Le contexte Les risques du métier en Agriculture

Plus en détail

Demande d'intervention

Demande d'intervention N Awiph : Réservé à l Administration jaune Demande d'intervention en matière d Aide individuelle. IMPORTANT : Ce formulaire doit être introduit à l Agence avant l achat de matériel, l aménagement du logement

Plus en détail

AJUSTEUR-MECANICIEN/AJUSTEUSE-MECANICIENNE SPECIALISE-E TRAIN

AJUSTEUR-MECANICIEN/AJUSTEUSE-MECANICIENNE SPECIALISE-E TRAIN AJUSTEUR-MECANICIEN/AJUSTEUSE-MECANICIENNE SPECIALISE-E TRAIN Table des matières FORMATION SPECIFIQUE... 3 FORMATIONS UTILES... 3 ENSEIGNEMENT SECONDAIRE... 3 Electricien automaticien/électricienne automaticienne

Plus en détail

> 1923 > 2007 > 2008. 85 ans

> 1923 > 2007 > 2008. 85 ans > 1923 > 2007 > 2008 85 ans H I S T O R I Q U E Le Bureau Exécutif De g. à d. : M. Pol HEYSE (Directeur financier), M. Claude HUBIN (Directeur technique), M. Pierre STASSART (Administrateur, Echevin),

Plus en détail

LES FONDS EUROPÉENS EN NORD-PAS DE CALAIS 2014-2020

LES FONDS EUROPÉENS EN NORD-PAS DE CALAIS 2014-2020 LES FONDS EUROPÉENS EN NORD-PAS DE CALAIS 2014-2020 CONNAÎTRE les programmes européens Pour faire face à la crise et aux grands défis de l Union européenne, ses Etats membres ont adopté en 2010 la Stratégie

Plus en détail

NUISANCES SONORES ET INÉGALITÉS SOCIALES

NUISANCES SONORES ET INÉGALITÉS SOCIALES RÉSUMÉ INÉGALITÉS ÉCOLOGIQUES EN WALLONIE NUISANCES SONORES ET INÉGALITÉS SOCIALES AUTEURS : MARC LEJEUNE, ANNE THIBAUT COORDINATION : ANNE THIBAUT JANVIER 2007 1 RÉSUMÉ Table des matières Résumé... 3

Plus en détail

Lettre de rappel sur HODUFLU

Lettre de rappel sur HODUFLU Département fédéral de l économie, de la formation et de la recherche DEFR Office fédéral de l agriculture Secteur Paiements directs - Programmes Département fédéral de l environnement, des transports,

Plus en détail

PRECOMPTE PROFESSIONNEL. à partir du 1 janvier 2015. www.cgslb.be

PRECOMPTE PROFESSIONNEL. à partir du 1 janvier 2015. www.cgslb.be PRECOMPTE PROFESSIONNEL à partir du 1 janvier 2015 www.cgslb.be E.R. : Jan Vercamst Boulevard Poincaré 72-74 1070 Bruxelles 2015/02 Précompte professionnel à partir du 1er janvier 2015 Les barèmes du précompte

Plus en détail

«Cette action contribue au PNNS». À CHÂTEAU THIERRY

«Cette action contribue au PNNS». À CHÂTEAU THIERRY «Cette action contribue au PNNS». «IL FAIT BIO À CHÂTEAU THIERRY A Chateau Thierry, la Municipalité souhaite développer les produits BIO et issus de filières de proximité dans les menus de la restauration

Plus en détail

L INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE : LE PREMIER SECTEUR ECONOMIQUE FRANCAIS

L INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE : LE PREMIER SECTEUR ECONOMIQUE FRANCAIS 1 L INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE : LE PREMIER SECTEUR ECONOMIQUE FRANCAIS xz Sabrina TONNERRE Juriste Master II Droit des activités économiques Option Droit de l agroalimentaire Sous la direction de Maître

Plus en détail

DAIRYMAN aux Pays-Bas

DAIRYMAN aux Pays-Bas DAIRYMAN aux Pays-Bas Frans Aarts, Wageningen-UR 15 October 2013 Le secteur laitiers Néerlandais: Une place importante Une production intensive 65% des surfaces agricoles dédiées à la production laitière

Plus en détail

POINTS DE CONTACT. Arlon Ath. Mouscron. Nivelles. Verviers Seneffe. Tournai. La Louvière. Mons Sambreville. Namur. Huy

POINTS DE CONTACT. Arlon Ath. Mouscron. Nivelles. Verviers Seneffe. Tournai. La Louvière. Mons Sambreville. Namur. Huy Rapport d activités POINTS DE CONTACT Mouscron Wavre Tubize Comines Liège Hannut Petit-Rechain Nivelles Estaimpuis Ath Grâce-Hollogne Soignies Verviers Seneffe Tournai StrépyBracquegnies Ghlin Villers-le-Bouillet

Plus en détail

Projet de création d un site internet en appui à la vente de produits locaux de qualité.

Projet de création d un site internet en appui à la vente de produits locaux de qualité. Projet de création d un site internet en appui à la vente de produits locaux de qualité. Septembre 2011 Contact : Muriel LESAINT, chef de projet. muriel.lesaint@educagri.fr Tel : 03 84 87 21 06 Contenu

Plus en détail

6 NOVEMBRE 2003. - Arrêté du Gouvernement wallon relatif à l'octroi d'aides à l'agriculture Biologique

6 NOVEMBRE 2003. - Arrêté du Gouvernement wallon relatif à l'octroi d'aides à l'agriculture Biologique 6 NOVEMBRE 2003. - Arrêté du Gouvernement wallon relatif à l'octroi d'aides à l'agriculture Biologique Le Gouvernement wallon, Vu la loi du 28 mars 1975 relative au commerce des produits de l'agriculture,

Plus en détail

Ce calendrier vous servira toute l année, conservez-le! Illustrations. Alice Nisen. Commune de. Habay

Ce calendrier vous servira toute l année, conservez-le! Illustrations. Alice Nisen. Commune de. Habay Ce calendrier vous servira toute l année, conservez-le! Illustrations Alice Nisen Commune de Habay 2 ÉDITO Si vous avez l impression que vous êtes trop petit pour pouvoir changer quelque chose, essayez

Plus en détail

RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM 9ÈME DECLARATION FINALE

RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM 9ÈME DECLARATION FINALE 9ÈME RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM La Valette 27 septembre 2012 DECLARATION FINALE page 1 A l invitation de S.E. George Pullicino,

Plus en détail

Rapport sur l intérêt des producteurs maraîchers de la région de Montréal quant aux modèles associatifs de mise en marché en circuits courts

Rapport sur l intérêt des producteurs maraîchers de la région de Montréal quant aux modèles associatifs de mise en marché en circuits courts Rapport sur l intérêt des producteurs maraîchers de la région de Montréal quant aux modèles associatifs de mise en marché en circuits courts par Équiterre 30 novembre 2011 Objet de l étude Cette étude

Plus en détail

Liste des matières enseignées

Liste des matières enseignées Liste des matières enseignées Domaine : Sciences de la Nature et de la Vie Filière : Biologie Parcours : Tronc Commun Semestre1 VHG Coefficient Cours TD/TP Crédits/s. unité crédits U.E fondamental : 13

Plus en détail

Uniterres. Rapprocher l aide alimentaire et les producteurs locaux

Uniterres. Rapprocher l aide alimentaire et les producteurs locaux Le réseau des épiceries solidaires A.N.D.E.S. Uniterres Assurer la sécurité alimentaire des plus démunis et soutenir une agriculture durable et locale Rapprocher l aide alimentaire et les producteurs locaux

Plus en détail

LA FINANCIÈRE AGRICOLE DU QUÉBEC PLAN D ACTION DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2013-2015

LA FINANCIÈRE AGRICOLE DU QUÉBEC PLAN D ACTION DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2013-2015 LA FINANCIÈRE AGRICOLE DU QUÉBEC PLAN D ACTION DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2013-2015 Table des matières Message du président-directeur général 3 Orientation gouvernementale 1 : Informer, sensibiliser, éduquer,

Plus en détail

Le cheval de trait dans la gestion des espaces verts. Hannia Duvivier Coordinatrice du projet, Wallonie Bois

Le cheval de trait dans la gestion des espaces verts. Hannia Duvivier Coordinatrice du projet, Wallonie Bois Le cheval de trait dans la gestion des espaces verts Hannia Duvivier Coordinatrice du projet, Wallonie Bois Action intégrée dans un projet plus large :!! Le cheval de trait au service de la gestion forestière

Plus en détail

Les compensations écologiques sur la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique

Les compensations écologiques sur la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique Les compensations écologiques sur la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique Conception, rédaction, réalisation : Parménion/RFF - Crédit photos : Biotope, CREN Poitou-Charentes, Ecosphère, RFF Impression

Plus en détail

Investissements d avenir. Action : «Projets agricoles et agroalimentaires d avenir (P3A)»

Investissements d avenir. Action : «Projets agricoles et agroalimentaires d avenir (P3A)» Investissements d avenir Action : «Projets agricoles et agroalimentaires d avenir (P3A)» Appel à projets «Innovation et compétitivité des filières agricoles et agroalimentaires» Volet compétitif «Initiatives

Plus en détail

UN PEU D HISTOIRE(S) LES MISSIONS DE L IFAPME

UN PEU D HISTOIRE(S) LES MISSIONS DE L IFAPME UN PEU D HISTOIRE(S) L histoire commence en 1906. À cette époque, la structure même de la formation en alternance est établie : le patron reçoit durant trois ans une prime de 50 francs pour prendre en

Plus en détail

La simulation visuelle des projets à Gerpinnes

La simulation visuelle des projets à Gerpinnes Les fiches d aménagement rural La simulation visuelle des projets à Gerpinnes Quand développement rural rime avec aménagement du territoire, urbanisme, architecture et patrimoine! 6 Gerpinnes L hôtel communal

Plus en détail

Projet Fish & Catering Sector (Mise à jour du 13/10/08)

Projet Fish & Catering Sector (Mise à jour du 13/10/08) Projet Fish & Catering Sector (Mise à jour du 13/10/08) Une initiative conjointe de : En association avec : A. Introduction de la notion «d alimentation durable» en restauration collective. La notion «d

Plus en détail

Lambotte J.-M. Géographe-Urbaniste. Chercheur au Lepur ULg. Semaine Universitaire Luxembourgeoise de l'environnement - Libramont - 15-11-2011

Lambotte J.-M. Géographe-Urbaniste. Chercheur au Lepur ULg. Semaine Universitaire Luxembourgeoise de l'environnement - Libramont - 15-11-2011 Aménagement rural et développement durable Dépendance à la voiture en milieu rural : le cas de la Province du Luxembourg Constats, enjeux et pistes de solutions à moyen-long terme via l aménagement du

Plus en détail

Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable

Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable Marcel MAZOYER professeur à La Paz juillet 2 007 Contenu 1. Une situation agricole et alimentaire mondiale inacceptable 2. Développement

Plus en détail

La gouvernance foncière Agissons pour sa mise en œuvre!

La gouvernance foncière Agissons pour sa mise en œuvre! La gouvernance foncière Agissons pour sa mise en œuvre! Directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forêts dans le contexte de

Plus en détail

Moyens de production. Engrais

Moyens de production. Engrais Engrais Moyens de production Lors de la campagne 2012-2013, les tonnages d engrais livrés diminuent de près de 17% en et représentent à peine plus de 1% des livraisons françaises. Cette évolution est principalement

Plus en détail

J ai besoin d aide...

J ai besoin d aide... J ai besoin d aide... Si tu as besoin d aide. Parfois, les choses ne se passent pas comme nous l expliquons. En général, il y a moyen de réagir. Fais-toi aider. Une des premières personnes qui peut t aider

Plus en détail

Analyse des évolutions de l agriculture biologique par le biais de la veille documentaire et technologique

Analyse des évolutions de l agriculture biologique par le biais de la veille documentaire et technologique Analyse des évolutions de l agriculture biologique par le biais de la veille documentaire et technologique Auteurs : Sophie Valleix, responsable d ABioDoc et Esméralda Ribeiro, documentaliste à ABioDoc

Plus en détail

Je travaille au Grand-Duché de Luxembourg. Je suis malade LE SYNDICAT N 1 AU LUXEMBOURG

Je travaille au Grand-Duché de Luxembourg. Je suis malade LE SYNDICAT N 1 AU LUXEMBOURG F I C H E S I N F O S D U F R O N T A L I E R B E L G O - L U X E M B O U R G E O I S Je travaille au Grand-Duché de Luxembourg Je suis malade LE SYNDICAT N 1 AU LUXEMBOURG Vous êtes salarié au Grand-Duché

Plus en détail

La société de coopérative de fabrication de. chicouangue. A besoin de vous. présentation de la coopérative

La société de coopérative de fabrication de. chicouangue. A besoin de vous. présentation de la coopérative La société de coopérative de fabrication de chicouangue A besoin de vous présentation de la coopérative 1 2 La société de coopérative de fabrication de chicouangue A besoin de vous présentation de la coopérative

Plus en détail

Produits laitiers de ferme

Produits laitiers de ferme Produits laitiers de ferme Produits laitiers de ferme CRIOC, novembre 2008 Agenda 1. Objectifs 2. Méthodologie 3. Consommation de produits laitiers de ferme 4. Perception des produits laitiers de ferme

Plus en détail

Liste des diplômes français généralement comparables au niveau du Diplôme d études collégiales en formation technique

Liste des diplômes français généralement comparables au niveau du Diplôme d études collégiales en formation technique Liste des diplômes français généralement s au niveau du Diplôme en formation technique Ministère de l Immigration et des Communautés culturelles Service d évaluation comparative des études effectuées hors

Plus en détail

Enquête sur la mobilité Fête de la Pomme 2008 CRIE de Modave

Enquête sur la mobilité Fête de la Pomme 2008 CRIE de Modave Enquête sur la mobilité Fête de la Pomme 008 CRIE de Modave Dans le but de pousser plus loin notre réflexion en matière d impacts sur l environnement, nous avons décidé de mener une enquête sur la mobilité

Plus en détail

Pour la mise en place d une licence de conseil stratégique au service de l agroécologie

Pour la mise en place d une licence de conseil stratégique au service de l agroécologie Conférence de presse Arvalis, Cetiom, InVivo AgroSolutions Paris, le 25 octobre 2013 Pour la mise en place d une licence de conseil stratégique au service de l agroécologie 1- Pourquoi un partenariat?

Plus en détail

Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaîne Alimentaire

Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaîne Alimentaire Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaîne Alimentaire Circulaire relative aux conditions d exportation en vue d être conforme aux exigences spécifiques des pays tiers au niveau des limites maximales

Plus en détail

Ce calendrier vous servira toute l année, conservez-le! Illustrations. Alice Nisen. Commune de. Vielsalm

Ce calendrier vous servira toute l année, conservez-le! Illustrations. Alice Nisen. Commune de. Vielsalm Ce calendrier vous servira toute l année, conservez-le! Illustrations Alice Nisen Commune de Vielsalm 2 ÉDITO 2014 : 10 ans déjà Au début de l année 2004, les poubelles des Salmiens ont connu une mue :

Plus en détail

Permisd environnement. au sein des exploitationsagricoles wallonnes

Permisd environnement. au sein des exploitationsagricoles wallonnes Permisd environnement au sein des exploitationsagricoles wallonnes ñ Mot du Ministre Protéger et simplifier En juillet 2004, dès mon entrée en fonction, je me suis attaché à une réforme des permis d environnement.

Plus en détail

La Justice et vous. Les acteurs de la Justice. Les institutions. S informer. Justice pratique. L aide juridique : un meilleur accès à la justice

La Justice et vous. Les acteurs de la Justice. Les institutions. S informer. Justice pratique. L aide juridique : un meilleur accès à la justice La Justice et vous Les acteurs de la Justice Les institutions S informer Justice pratique L aide juridique : un meilleur accès à la justice Le premier conseil : un geste indispensable gratuit pour tous

Plus en détail

SOMMAIRE PARTIE 1 : POURQUOI «DONNER DU CREDIT AUX FEMMES RURALES»?... 3 PARTIE 2 : EPARGNE/CREDIT DU SYSTEME FINANCIER INFORMEL...

SOMMAIRE PARTIE 1 : POURQUOI «DONNER DU CREDIT AUX FEMMES RURALES»?... 3 PARTIE 2 : EPARGNE/CREDIT DU SYSTEME FINANCIER INFORMEL... Fédération Internationale des Producteurs Agricoles 1 «DONNER DU CREDIT AUX FEMMES RURALES» Ce document fut élaboré dans l objectif d apporter une information la plus complète possible sur le thème du

Plus en détail

Projet MERINOVA : Les risques météorologiques comme moteurs d innovation environnementale dans la gestion des agro-écosystèmes

Projet MERINOVA : Les risques météorologiques comme moteurs d innovation environnementale dans la gestion des agro-écosystèmes Projet MERINOVA : Les risques météorologiques comme moteurs d innovation environnementale dans la gestion des agro-écosystèmes Y. Curnel 1, F. Vanwindekens 1, A. Gobin 2, S. Zamani 3, H. Van de Vijver

Plus en détail

Place de Wallonie, 1 à 5100 Jambes Secrétariat : 081/33.44.84 Accompagnement.recherche@spw.wallonie.be. Guide pratique pour les études de faisabilité

Place de Wallonie, 1 à 5100 Jambes Secrétariat : 081/33.44.84 Accompagnement.recherche@spw.wallonie.be. Guide pratique pour les études de faisabilité Direction générale opérationnelle Économie, Emploi et Recherche Département du Développement technologique Direction de l Accompagnement de la Recherche Place de Wallonie, 1 à 5100 Jambes Secrétariat :

Plus en détail

PARLEMENT WALLON SESSION 2007-2008 4 DÉCEMBRE 2007 PROJET DE DÉCRET

PARLEMENT WALLON SESSION 2007-2008 4 DÉCEMBRE 2007 PROJET DE DÉCRET 681 (2007-2008) N 2 681 (2007-2008) N 2 PARLEMENT WALLON SESSION 2007-2008 4 DÉCEMBRE 2007 PROJET DE DÉCRET visant à instaurer un fonds budgétaire en matière de financement du Système intégré de gestion

Plus en détail

Expert International en Gestion des ressources en eau Coresponsable - Maroc

Expert International en Gestion des ressources en eau Coresponsable - Maroc Agence belge de développement, la CTB mobilise ses ressources et son expertise pour éliminer la pauvreté dans le monde. Contribuant aux efforts de la Communauté internationale, la CTB agit pour une société

Plus en détail

RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU RAD Synthèse 2011 - Exercice comptable 2010

RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU RAD Synthèse 2011 - Exercice comptable 2010 Les essentiels du Réseau agriculture durable RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU Synthèse 2011 - Exercice comptable 2010 Réseau d information comptable agricole du Ministère de l Agriculture,

Plus en détail

CONFÉRENCE. Grande culture biologique et semis direct. Les essais Rodale. Conférence présentée au cégep de Victoriaville, le 28 février 2013

CONFÉRENCE. Grande culture biologique et semis direct. Les essais Rodale. Conférence présentée au cégep de Victoriaville, le 28 février 2013 Club CDA CONFÉRENCE Grande culture biologique et semis direct Les essais Rodale Conférence présentée au cégep de Victoriaville, le 28 février 2013 Projet 12-INNO2-04 Jeff Moyer1, Denis La France 2, Fin

Plus en détail

www.munalux.be E-mail : info@munalux.be

www.munalux.be E-mail : info@munalux.be Minded 2010 Siège social de Namur Rue des Dames Blanches 24 5000 Namur Tél. +32 (0)81 25 07 60 Fax +32 (0)81 22 18 04 Siège du Luxembourg Rue de la Poste 6 6830 Bouillon Tél. +32 (0)61 46 50 00 Fax +32

Plus en détail

Programme international de formation

Programme international de formation Programme international de formation La science n a pas de patrie, car la connaissance appartient à l humanité, c est un flambeau qui illumine le monde. Louis Pasteur Le Réseau International des Instituts

Plus en détail

ÉDUCATION Côtes d Armor. Collèges publics. Charte de la restauration collective DIRECTION JEUNESSE PATRIMOINE IMMOBILIER

ÉDUCATION Côtes d Armor. Collèges publics. Charte de la restauration collective DIRECTION JEUNESSE PATRIMOINE IMMOBILIER ÉDUCATION Côtes d Armor Collèges publics DIRECTION ÉDUCATION JEUNESSE PATRIMOINE IMMOBILIER Charte de la restauration collective Préambule Dans le cadre de l article 82 de la loi du 13 août 2004, le Département

Plus en détail

Avantages & Services 100% Province de Liège SOLIDARIS. Depuis plus de 100 ans! www.solidaris-liege.be

Avantages & Services 100% Province de Liège SOLIDARIS. Depuis plus de 100 ans! www.solidaris-liege.be Avantages & Services Province de Liège 2013 100% SOLIDARIS Depuis plus de 100 ans! www.solidaris-liege.be Vos soins ÉDITO L accès aux soins pour tous! Plus qu une phrase pour Solidaris et son réseau de

Plus en détail

République de Côte d Ivoire NOTE D INFORMATION UN INSTRUMENT PROFESSIONNEL AU CŒUR DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DES FILIERES DE PRODUCTION

République de Côte d Ivoire NOTE D INFORMATION UN INSTRUMENT PROFESSIONNEL AU CŒUR DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DES FILIERES DE PRODUCTION République de Côte d Ivoire NOTE D INFORMATION UN INSTRUMENT PROFESSIONNEL AU CŒUR DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DES FILIERES DE PRODUCTION Investir pour le futur Anticiper - Innover 01 BP 3726 ABIDJAN

Plus en détail

NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis

NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis TITRE NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis Selon le règlement NOP de l USDA 205.406(a), un opérateur certifié doit transmettre chaque année à son

Plus en détail

AVANT-PROPOS. Directeur de la Division de la statistique de la FAO

AVANT-PROPOS. Directeur de la Division de la statistique de la FAO AVANT-PROPOS L Annuaire statistique de la FAO fournit une sélection d indicateurs par pays sur l alimentation et l agriculture. Les données proviennent de FAOSTAT, la base de données statistique de l Organisation

Plus en détail

PJ 28/12. 7 février 2012 Original : anglais. Comité des projets/ Conseil international du Café 5 8 mars 2012 Londres, Royaume Uni

PJ 28/12. 7 février 2012 Original : anglais. Comité des projets/ Conseil international du Café 5 8 mars 2012 Londres, Royaume Uni PJ 28/12 7 février 2012 Original : anglais F Comité des projets/ Conseil international du Café 5 8 mars 2012 Londres, Royaume Uni Encourager l intensification de la production caféière et vivrière au moyen

Plus en détail

Marc VARCHAVSKY Conseil National CER FRANCE Olivier BOUCHONNEAU Président de CER FRANCE 49

Marc VARCHAVSKY Conseil National CER FRANCE Olivier BOUCHONNEAU Président de CER FRANCE 49 Impact de la variabilité des prix des produits agricoles et des intrants sur les exploitations en France Marc VARCHAVSKY Conseil National CER FRANCE Olivier BOUCHONNEAU Président de CER FRANCE 49 Colloque

Plus en détail

Offrir plus que de meilleures performances

Offrir plus que de meilleures performances Pour plus d information, rendez-vous sur notre site www.hortimax.fr. Vous pouvez également prendre contact avec HortiMaX : +33 (0) 240 390 304 ou avec l un des distributeurs dans votre région. Offrir plus

Plus en détail

LE DON : UN MODELE DE MANAGEMENT AU SERVICE DE LA COOPERATION

LE DON : UN MODELE DE MANAGEMENT AU SERVICE DE LA COOPERATION LE DON : UN MODELE DE MANAGEMENT AU SERVICE DE LA COOPERATION Face à une rationalisation croissante du secteur social et médico-social, accentuée par les effets de crise, comment un directeur de structure

Plus en détail

Notre métier : Vous accompagner dans votre Projet

Notre métier : Vous accompagner dans votre Projet Notre métier : Vous accompagner dans votre Projet Formation initiale en alternance (scolaire ou apprentissage) Formation continue FORMATION INITIALE > Bac Pro Bio Industries de Transformation Accéder x

Plus en détail

Investissements d avenir. Initiative PME - Biodiversité

Investissements d avenir. Initiative PME - Biodiversité Investissements d avenir Initiative PME - Biodiversité Calendrier de l Initiative L Initiative est ouverte le 9 juillet 2015. Les relevés des projets sont effectués : 1 re clôture 2 nde clôture 5 octobre

Plus en détail

Autocontrôle et traçabilité dans la production primaire végétale

Autocontrôle et traçabilité dans la production primaire végétale Gisèle Fichefet Conseillère Vegaplan.be Le Standard GIQF : Autocontrôle et traçabilité dans la production primaire végétale Contenu Introduction Historique GIQF/Guide sectoriel Vegaplan.be Le Standard

Plus en détail

N abandonnons pas notre héritage commun.

N abandonnons pas notre héritage commun. N abandonnons pas notre héritage commun. Chaque semaine, 200 fermes disparaissent en France. Disparition des surfaces agricoles, spéculation foncière : nous pouvons agir. Grâce à vous, Terre de liens acquiert

Plus en détail

LEADER... LE PROJET DU PAYS DE SAINT-MALO : UN OBJECTIF FORT : LEADER ACCOMPAGNE : LES 4 THÉMATIQUES : POUR VOUS ACCOMPAGNER

LEADER... LE PROJET DU PAYS DE SAINT-MALO : UN OBJECTIF FORT : LEADER ACCOMPAGNE : LES 4 THÉMATIQUES : POUR VOUS ACCOMPAGNER LE DISPOSITIF DE FINANCEMENT EUROPÉEN LEADER AU SERVICE DE L ATTRACTIVITÉ TERRITORIALE LE PROJET DU PAYS DE SAINT-MALO : Le programme LEADER est un outil au service de la mise en œuvre du projet de territoire

Plus en détail