STRATÉGIES MUTUALISTES

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "STRATÉGIES MUTUALISTES"

Transcription

1 STRATÉGIES MUTUALISTES 15 MOIS AVANT SOLVABILITÉ II ET L ANI COMPTE-RENDU DES DÉBATS Saint-Malo, les 13 et 14 novembre 2014

2 Quinzièmes Rencontres de MutRé Stratégies mutualistes 15 mois avant Solvabilité II et l ANI Sommaire Propos d accueil Actualités de MutRé 1 Patrick BROTHIER Président, MutRé SA Les grands chantiers de la Mutualité 2 Emmanuel ROUX Directeur général, Mutualité Française LES MUTATIONS DE L ENVIRONNEMENT DES MUTUELLES Table-ronde : les contraintes du marché collectif, les défis de l ANI 3 Les évolutions du marché : négociations collectives, contrat responsable, ANI 7 Anne MARION Présidente, Actuarielles LA PREPARATION A SOLVABILITE II : ETAT DES LIEUX Cartographie et appétence aux risques 9 Vincent REGNIER Directeur Technique, Financier et des Risques, MutRé Table-ronde : Les synergies et partenariats pour affronter Solvabilité II 10 LES OUTILS DE MAITRISE DES RISQUES SOUS SOLVABILITE II Solvabilité II : ce qui reste à trancher 13 Arnaud CHNEIWEISS Secrétaire général, GEMA De l allocation au contrôle : nécessité du respect de la chaîne de gestion d actifs 14 Kim NGUYEN Directeur général, Forward Finance La réassurance : outil de gestion des fonds propres 16 Franck PINETTE Directeur Vie, Guy Carpenter Saint-Malo, les 13 et 14 novembre 2014

3 Big Data : les travaux de l Institut des Actuaires 17 Florence PICARD Présidente de la Commission Scientifique, Institut des Actuaires LE DEVELOPPEMENT ET L INNOVATION DANS CE CONTEXTE L innovation en assurance 19 Cyrille CHARTIER-KASTLER Président Fondateur, Facts & Figures Table-ronde : les nouveaux canaux de distribution et leur financement via la réassurance 21 Retour d expérience sur les rapprochements entre assureurs de l économie sociale 25 Propos conclusifs 29 Jacques HORNEZ Président, MutRé Union Saint-Malo, les 13 et 14 novembre 2014

4 Les Rencontres sont animées par, rédacteur en chef, News Assurances Pro. Propos d accueil Actualités de MutRé Patrick BROTHIER Président, MutRé SA Nous sommes à la veille d un big bang sur l activité santé, avec le déploiement de l ANI. Les mutuelles devront traiter d enjeux ambivalents : la conquête de nouveaux marchés ; la maîtrise des coûts. Un cycle de concentration est à venir. Dans cette configuration, qui n est pas propice au maintien de l équilibre technique des garanties, MutRé a un rôle à jouer, notamment pour accompagner les mutuelles à développer les surcomplémentaires ou se positionner par rapport à l appel d offres ASC. Les mutuelles seront en outre amenées à chercher d autres relais de croissance au-delà de la santé, en s appuyant sur l évolution des processus de consommation. Le développement en prévoyance constitue l autre activité significative de MutRé sur lequel les mutuelles peuvent être accompagnées. Le troisième enjeu substantiel concerne l implémentation de Solvabilité II. Le niveau de préparation est relativement élevé dans le tissu mutualiste mais des questions lourdes demeurent sur lesquelles MutRé peut épauler les différents organismes. Je rappelle pour terminer que MutRé s est vu confirmer dans sa notation par l agence Fitch. Didier LEGRAND Je vous rappelle que le Comité de direction de MutRé a été complété récemment, après la nomination de Marc Tremblay comme directeur de la souscription. Un nouveau souscripteur a été recruté pour le remplacer. Saint-Malo, les 13 et 14 novembre

5 Les grands chantiers de la Mutualité Emmanuel ROUX Directeur général, Mutualité Française I. Les évènements des années récentes Trois chocs majeurs ont affecté le paysage de la complémentaire et de la prévoyance, de manière cumulative et en un temps relativement court : un choc fiscal ; un choc de marché ; un choc réglementaire. Au moment où les pouvoirs publics souhaitent bâtir un élément structurant pour l accès aux soins, la méthode utilisée conduit à fragiliser les acteurs du marché. Une menace porte sur le modèle traditionnel mutualiste, à la fois en termes économiques et de gouvernance. La mutuelle risque de devenir une forme de distribution de la complémentaire santé, dont la valeur ajoutée disparaîtra sans une stratégie collective de réaffirmation et de reconstruction du modèle mutualiste. Les partenariats et les adossements des organismes complémentaires s accélèrent actuellement, au-delà des frontières traditionnelles, ce qui constitue, selon moi, une reconnaissance de la forme mutualiste. II. Les défis du mouvement mutualiste Les mutuelles et les groupements mutualistes doivent à la fois devenir des acteurs globaux de santé, par une stratégie de prévention, d assurance et d offre de soins et détenir l ambition de jouer un rôle dans le système de santé. Jouer un rôle et non posséder une place dans le paysage doit se construire en partenariat avec l assurance maladie obligatoire mais plus encore entre acteurs mutualistes et avec les différentes familles de complémentaires. Pour être un acteur global de santé, différents axes doivent être investis : les nouvelles formes de solidarité et de mutualisation ; le développement des réseaux pour contribuer à la diminution des restes à charges ; la valorisation des atouts mutualistes dans l accompagnement des adhérents ; la refondation du modèle d entreprendre et d entreprise des acteurs mutualistes. Ces différents axes ne peuvent toutefois qu accompagner les efforts des entreprises mutualistes en matière de performance économique et sociale. Pour apporter les réponses les plus concrètes à ses adhérents, le mouvement mutualiste doit développer sa capacité à investir, valoriser son ancrage local, développer sa capacité à s engager collectivement, conclure un pacte solidaire avec les pouvoirs publics et mieux accompagner les adhérents face à l appétence de nouveaux acteurs. Saint-Malo, les 13 et 14 novembre

6 L un des enjeux de congrès de Nantes en 2015 sera de faire émerger un projet mutualiste de développement, qui s inscrive dans une vision solidaire et responsable du système de protection sociale. Les mutations de l environnement des mutuelles Table-ronde : les contraintes du marché collectif, les défis de l ANI Participaient à la table-ronde : Bruno HUSS, Directeur général, Mutuelle de France Plus Catherine ROUCHON, Présidente du Directoire, Mutex Pascale SOYEUX, Directrice des assurances collectives, Membre du Comité exécutif, La Mutuelle Générale Léonora TREHEL, Présidente, Mutuelle Familiale et UGM Umanens Comment la Mutuelle Générale s est-elle organisée pour s orienter dès 2012 vers le marché du petit collectif? Pascale SOYEUX La Mutuelle Générale est présente sur le marché du collectif depuis une dizaine d années. Après un premier pilote en 2012, elle s attelle depuis 2013 à la commercialisation de garanties auprès des TPE avec des ingénieurs d affaires volontaires. Quid de la place du courtage? Pascale SOYEUX Le modèle de développement de la Mutuelle Générale est basé sur le courtage et le réseau. Ces deux marchés arrivent à cohabiter en communiquant et en définissant bien les règles de fonctionnement. Saint-Malo, les 13 et 14 novembre

7 Léonora Tréhel, quelles sont pour vous les contraintes? Léonora TREHEL La généralisation des contrats collectifs dans les branches pose un problème existentiel pour les mutuelles de taille moyenne, c est-à-dire des PME qui ont fait preuve d une efficacité réelle pour leurs adhérents, problème existentiel notamment en raison du transfert prévisible des contrats individuels vers le collectif (réduction des portefeuilles, baisse du chiffre d affaires, donc augmentation des coûts). Il faut ajouter à cela les contraintes nouvelles liées à ce type de développement qui nécessitent de nouvelles professionnalités. Considérant que les concentrations ne pouvaient constituer le seul chemin d avenir pour des mutuelles de taille moyenne et en bonne santé, nous avons décidé, à plusieurs mutuelles, de penser et de co-construire une alternative qui envisage et rende possible notre pérennisation et celle des activités qui vont au-delà de la complémentaire, notamment la prévention, l accompagnement. Très clairement, nous avons imaginé des articulations et des outils qui nous permettent de travailler ensemble pour rendre possible le développement de chacune : faire du développement de l ensemble la condition du développement de chacune. Sans volonté de domination de qui que ce soit, la coopération et les stratégies s organisent à travers une UGM UMANENS mais aussi une SA, UMANENS S.A. où chaque mutuelle participe de la même façon au capital ; avec la SA nous pourrons répondre aux appels d offres mais aussi permettre un retour en terme de chiffres d affaires, et d adhérents pour chaque mutuelle, par des dispositifs, notamment de co-assurance et de réassurance, mais aussi en fonction de l apport de chacune au développement de l ensemble. Quid de l expérience de Mutex? Catherine ROUCHON Mutex est l un des exemples d anticipation et d adaptation de la mutualité puisque depuis plusieurs années, il se mobilise pour obtenir des réponses à la fois sur le collectif et la prévoyance. Avec l arrivée de l ANI, Mutex devient un réel outil stratégique opérationnel, permettant d accompagner les mutuelles dans ces transformations. L un des défis de l année consiste à conserver une identité mutualiste dans un marché qui n est pas celui d origine. Saint-Malo, les 13 et 14 novembre

8 Bruno HUSS Nous devons construire quatre types de réponse ensemble : apporter une réponse mutualiste unique aux appels d offres de branche ou d entreprise ; valoriser les réponses de proximité, en positionnant les mutuelles de territoire dans les appels d offres ; industrialiser les modes de fonctionnement des contrats collectifs ; améliorer la gestion du risque. Comment avez-vous répondu à la contrainte de la transformation des réseaux? Pascale SOYEUX L industrialisation doit permettre de réduire au maximum l intervention humaine, afin de maintenir un certain niveau de ROI, sachant que les contrats collectifs impliquent davantage de gestion et sont soumis à une guerre des prix. Léonora TREHEL La nouvelle forme de développement qu implique l ANI modifie les métiers mais peut aussi représenter une opportunité pour nos mutuelles et leurs salariés en terme d activité et de contenu de cette activité : négociateurs dans les branches mais aussi conseillers mutualistes en entreprise, distribution et gestion de proximité en lien avec des mutuelles locales tout en n excluant pas la mise en place d un réseau de courtiers respectant la charte d UMANENS. Une solution pourrait-elle être de diversifier les réseaux, en leur demandant de vendre à la fois de la santé et de la prévoyance? Catherine ROUCHON Dans un contexte de guerre des prix, il sera difficile de maintenir une distribution physique pour le petit segment. Nous réfléchissons donc à des alternatives pour préparer au maximum la vente sur Internet. Par ailleurs, la différence de cycle économique du collectif par rapport à l individuel doit être mieux appréhendée, afin d accompagner les redressements, quand ils sont nécessaires, sur plusieurs années. Saint-Malo, les 13 et 14 novembre

9 Bruno HUSS La reconfiguration des réseaux pose deux questions. La transformation des conseillers individuels en conseillers collectifs implique de la formation, des modes de rémunération et des moyens techniques différents. En outre, des plateformes doivent pouvoir assurer une partie du travail en back-office. Par ailleurs, il importe que les mutuelles trouvent d autres marges que celles dégagées par l ANI, dont la surcomplémentaire, appréciée de la base si elle est bien calibrée. Au-delà, les conseillers mutualistes doivent pouvoir proposer aux adhérents tous les services contribuant à leur sécurité face aux aléas de la vie. Ceci est indispensable pour fidéliser les portefeuilles, conquérir de nouveaux marchés et conserver les réseaux de proximité. Quel est, en un mot, le défi de l ANI pour l année prochaine? Catherine ROUCHON Rentabilité. Bruno HUSS Partenariat. Léonora TREHEL Coopération pour pérenniser les mutuelles. Pascal SOYEUX Rentabilité. Saint-Malo, les 13 et 14 novembre

10 Les évolutions du marché : négociations collectives, contrat responsable, ANI Anne MARION Présidente, Actuarielles Dans un contexte où plus de 95% des salariés bénéficient déjà d une complémentaire santé, je n ai pas compris qu en janvier 2013 soit signé un Accord National Interprofessionnel pour généraliser une couverture qui l était déjà. S il était question de mettre les employeurs à contribution, il aurait été préférable de généraliser, d abord, la couverture prévoyance ; notamment en invalidité. En effet, actuellement, 45% des salariés n ont pas de couverture invalidité. Or pour 50% du financement d un régime santé, il est possible de financer 100% d une couverture invalidité. En commençant par généraliser la prévoyance lourde, tous les acteurs de la protection sociale auraient été gagnants : - Les accords de branche en prévoyance se seraient développés avec une réelle mutualisation - Les clauses de désignation existeraient toujours - La couverture des salariés auraient été réellement améliorée Avant le 20 ème siècle, plus de trois quarts des décès étaient dus aux infections. La pénicilline a été découverte en 1928 et, en 1945, au moment de la création de la Sécurité sociale, ce médicament a, bien entendu, été pris en charge par le régime de base. Ce progrès majeur de la science est avec la vaccination une des origines du babyboom de 1945 qui, 70 ans plus tard, devient un papyboom. C est ce papyboom qui pose de sérieuses difficultés à la CNAV et, surtout, à la CNAM. On pourrait donc penser que le régime de base cherche une sorte de déversoir. Or, qu il s agisse du panier minimal de l ANI ou du contrat responsable, qui instaurent des prises en charge minimales, lesquelles obligent, de facto, à prendre en charge les désengagements (inévitables?) attenants à ces minimas. La bonne nouvelle (la seule?), est qu il est certain que le chiffre d'affaires des mutuelles augmentera, même avec une décroissance du nombre d adhérents. Pour autant, les mutuelles, en complémentaire santé, ne peuvent pas réellement se prévaloir d être de bons assureurs, contrairement à la Sécurité sociale. Les chiffres montrent, en effet, que les mutuelles remboursent mieux les prestations les moins chères et les maladies les moins graves. Ce phénomène est renforcé par l ANI, qui oblige les mutuelles à proposer des complémentaires santé à des salariés lesquels, dans un cas sur deux, ne bénéficient pas d une couverture d invalidité. Par ailleurs, aucun assureur n est soumis à la TVA, en l absence de valeur ajoutée de l activité. En effet, personne n a jamais «gagné» à être assuré car l assurance ne permet que de limiter la perte en cas de sinistre. L optique, qui n est pourtant pas de la matière assurable (rappelons que des lunettes achetées coûtent moins chères que des lunettes assurées) est la seule garantie donnant l illusion d une valeur ajoutée. Les adhérents disent d ailleurs «j ai droit à 300 par an, j ai une bonne mutuelle!». C est la raison pour laquelle cette garantie est toujours paradoxalement mise en avant Saint-Malo, les 13 et 14 novembre

11 C est cette absence «de valeur ajoutée», issue du principe d enrichissement sans cause, qui génère une insatisfaction client et ce sentiment se renforcera avec le panier minimal ANI. En outre, le marché est disparate et concerne essentiellement les TPE, qui ne sont équipées qu à 32 % ; marché coûteux à développer. Si les séries américaines donnent l impression qu une assurance santé est indispensable, il revient en réalité moins cher de financer sa santé soi-même. L un des enjeux majeurs des mutuelles sera de faire face à des adhérents qui se désengageront pour défaut de paiement. Le véritable enjeu portera sur la formation des équipes commerciales. Dans ce contexte, l innovation (qui n existe pas vraiment en assurance à cause de l inversion du cycle de production) sera, plus que jamais périlleuse ; d autant que les contrats collectifs devront être et responsables et solidaires et complémentaires au régime de base et rester contenus dans des tarifs acceptables (cf. limites fiscales et sociales). Par ailleurs, les opérateurs en complémentaires santé ont tout intérêt à envisager un lobbying pour revoir l article 4 de la loi EVIN. En effet, si le tarif du panier minimal pour des actifs est d environ 30, l article 4, interprété strictement, semblerait interdire de dépasser le tarif de 45 pour les anciens salariés. Or, le tarif du panier minimal ANI pour les retraités sort à 65 : il manquerait dont 20 par mois, sur une durée de vie moyenne de 25. Ce déficit cumulé serait-il interprété comme une provision pour risques croissants de l ordre 6000 par retraité? Le débat est ouvert Quant au calendrier de mise en conformité, il est purement et simplement incompréhensible. Comment envisager l avenir dans ce contexte? Les gammes futures comprendront une base minimale ANI et des options surcomplémentaires facultatives, pour lesquelles la créativité sera totale (donc périlleuse car anti sélective). Ainsi, pour assurer une bonne mutualisation des risques, les mutuelles auront tout intérêt à privilégier d emblée la vente de contrats moyen et haut de gamme plutôt que le panier ANI avec options. La conception des gammes pose des risques de tarification, de souscription, de conception, de diffusion et de communication. Dans ce contexte, les outils de tarification seront à revoir intégralement peut-être au profit de l art de la «pifométrie» mais, en réalité la vision stratégique quant aux prises de parts de marché sera déterminante. L assurance des risques graves (invalidité, dépendance, incapacité, décès, etc.) devra être privilégiée. Ainsi, les commerciaux seront tenus d équiper leurs clients en santé et devront, au risque de se mettre en défaut de conseil, évoquer les questions relatives à la prévoyance lourde ; notamment en invalidité. En conclusion, outre la question de la solvabilité des mutuelles, c est, bel et bien la solvabilité des assurés qui sera problématique dans les années à venir. Les désengagements récurrents et inévitables du régime de base se traduiront, comme toujours par une hausse des cotisations des mutuelles. Le panier minimal ANI, comme les planchers du contrat responsable, annoncent des certitudes de hausse de charges de sinistres. L avenir sera-t-il à l irresponsabilité? Saint-Malo, les 13 et 14 novembre

12 Et quand je dis irresponsable, je ne parle pas d aller au-delà des plafonds, je prédis que l on créera, notamment pour les retraités, des gammes qui iront en dessous des planchers. En effet, le contrat réellement responsable, c est-à-dire éthique et équitable prendra (seulement?) en charge l hospitalisation, les consultations, les soins dentaires et, peut-être la pharmacie à 65% (mais avec une franchise?). J espère me tromper car une question se pose : le marché est-il prêt? La préparation à Solvabilité II : état des lieux Cartographie et appétence aux risques Vincent REGNIER Directeur Technique, Financier et des Risques, MutRé Si le concept de gestion des risques est ancien, son intégration dans la gestion et le pilotage des entreprises date des années Il est venu s ajouter aux mesures de performance et à la gestion du capital. Le développement de Solvabilité II a en outre accéléré sa prise en compte. Ce système de gestion des risques correspond à un processus itératif qui s autoalimente en continu. La première phase correspond à la définition des objectifs stratégiques de l entreprise. La deuxième consiste à identifier et cartographier les risques de l entreprise. La troisième vise à définir l appétence aux risques. L étape finale du processus consiste à utiliser l ensemble du système de gestion des risques pour en faire un outil de décision. L appétence aux risques représente le niveau de risque qu une organisation est prête à accepter dans la poursuite de ses objectifs stratégiques. Le meilleur point de départ pour la définir consiste à interroger la mutuelle sur son niveau d excédent attendu ou le niveau de perte inacceptable pour le Conseil d'administration. Mettre en place un cadre d appétence aux risques présente plusieurs intérêts : assurer une clarté sur le niveau de risque que l entreprise est prête à prendre ; former la base d une communication commune entre toutes les parties prenantes de l entreprise ; s assurer que les risques sont considérés dans leur ensemble ; maintenir la cohérence entre les objectifs stratégiques de l entreprise et les risques à prendre en compte. Quatre grandes étapes permettent de concevoir un cadre d appétence aux risques : Saint-Malo, les 13 et 14 novembre

13 déterminer le profil de risque de l entreprise ; assurer la cohérence de l appétence aux risques avec le profil de risques ; calibrer les limites de risques ; bâtir le reporting des risques en cohérence avec l appétence validée par le Conseil d'administration et les limites de risques. L une des étapes cruciales est l identification des risques et leur cartographie, que plusieurs méthodes permettent de déterminer. La formulation de l appétence aux risques consiste à définir, en une ou plusieurs phrases l appétence de la mutuelle pour le risque, en utilisant différentes métriques : résultat ; ratio de solvabilité ; valeur de l entreprise ; notation. Trois acteurs sont majeurs dans cette définition : le Conseil d'administration ; le Comité de direction ; la fonction gestion des risques. Table-ronde : Les synergies et partenariats pour affronter Solvabilité II Participaient à la table-ronde : Vincent BOO, Président, MNPAF Christophe OLLIVIER, Directeur, Système Fédéral de Garantie, Responsable du pôle d accompagnement des entreprises mutualistes, Mutualité Française Christelle SAINATO, Directeur Maîtrise des Risques, Harmonie Mutuelle Stéphane ZNATY, DGA Finances, Groupe MGEN. Christelle Sainato, selon vous, il importe, pour pouvoir affronter Solvabilité II, d identifier ses enjeux pour la santé et de faire appel aux moyens adéquats. Christelle SAINATO Solvabilité II prévoit un nouveau calcul de solvabilité pour les organismes d assurance, avec des risques très élargis mais il introduit également des mesures de richesse des organismes différentes. Si l approche est beaucoup plus intéressante intellectuellement, elle est plus volatile et rend nécessaire la mise en place de partenariats et de synergies. Un assureur santé est caractérisé par des provisions techniques faibles et des engagements d actifs limités. Il est donc moins exposé à la volatilité des marchés financiers qu un assureur vie. Créer un partenariat avec un assureur santé peut donc intéresser un certain nombre d acteurs portant des risques longs. Cet élément incite à la mise en place de partenariats stratégiques. Saint-Malo, les 13 et 14 novembre

14 Solvabilité II est également un moyen de partager avec d autres structures des moyens, des outils et des compétences. La complexité de Solvabilité II a-t-elle poussé la MGEN à initier des mutualisations? Stéphane ZNATY Solvabilité II est intellectuellement passionnant mais très complexe à gérer. Des synergies et des partenariats ont été menés pour affronter cette complexité, notamment avec notre société de gestion d actifs pour la mise en commun d outils. Vincent BOO.Dans une structure de taille moyenne, introduire une nouvelle réglementation ne se justifie pas, si ce n est par la volonté de quelques technocrates de prendre la main sur des institutions à caractère démocratique, qui fonctionnent correctement en l état. Christophe OLLIVIER Les mutations touchent également la fédération. Je suis responsable du nouveau pôle d accompagnement des entreprises mutualistes, dont la vocation est de fédérer l ensemble des mutuelles pour résoudre un certain nombre de problématiques partagées. La fédération cherche à trouver des réponses d accompagnement satisfaisant à la fois les petites et grandes mutuelles : mutualisation des outils (Vega) ; soutien des organismes dans l évolution des modèles de gouvernance. Une mutuelle de taille moyenne peut-elle aujourd'hui gérer Solvabilité II seule? Vincent BOO Nous nous faisons accompagner dans notre démarche Solvabilité II par un cabinet. Stéphane ZNATY Une mutuelle de taille moyenne peut gérer Solvabilité II, moyennant un coût très élevé. Christelle SAINATO L adossement à un groupe permet de mutualiser les coûts. Saint-Malo, les 13 et 14 novembre

15 Stéphane ZNATY L industrialisation des processus de gestion de Solvabilité II constitue selon moi le principal défi des années à venir. Les mutuelles sont-elles prêtes à affronter Solvabilité II en termes de gouvernance? Christophe OLLIVIER Quelles que soient les familles, des disparités existent entre les organismes en termes d appropriation. Le rôle de la fédération est de rendre familier, notamment à travers la formation, un dispositif qui paraît technique et inutile. Les exigences de capitaux (pilier I) poussent-elles encore aujourd'hui à des regroupements? Vincent BOO Non. Une restructuration fondamentale des opérateurs d assurance n est toutefois pas à exclure, remettant cette question à l ordre du jour. D où la nécessité d adopter une vision stratégique à long terme. Stéphane ZNATY Un contexte beaucoup plus large pousse aux regroupements actuels. Christophe OLLIVIER Le vrai catalyseur des regroupements est l ANI. Patrick BROTHIER Comment les UMG anticipent-elles les évolutions en cours? Stéphane ZNATY Des discussions sont actuellement en cours avec le Trésor à propos des UMG prudentielles mais la réglementation reste à ce stade méconnue. Saint-Malo, les 13 et 14 novembre

16 Les outils de maîtrise des risques sous Solvabilité II Solvabilité II : ce qui reste à trancher Arnaud CHNEIWEISS Secrétaire général, GEMA Au niveau français, les travaux de transposition de la directive Solvabilité II sont en cours, coordonnés par la Direction du Trésor du Ministère des Finances. Les discussions se sont beaucoup focalisées sur les questions de gouvernance. Qui est un dirigeant effectif? Qu est-ce qu un Groupe prudentiel? La directive donne bien sûr des définitions, mais elle est le fruit d un compromis entre 28 Etats membres et sa transposition se heurte aux spécificités du droit français. I. Le dirigeant effectif S agissant de la notion de dirigeant effectif, l Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) indiquait, il y a quelques mois, qu un président de mutuelle santé pouvait être considéré comme un dirigeant effectif alors qu un président de mutuelle d assurance ne le pouvait pas. Absurde! Nous nous sommes battus contre cette définition. Nous avons demandé à pouvoir désigner librement les dirigeants effectifs de nos Maisons. L ACPR est finalement revenue sur sa position, en affirmant qu un président du conseil d administration pourrait être considéré comme un dirigeant effectif à condition de prouver qu il «dirige effectivement». Cette nouvelle position ne manque pas, là aussi, de faire débat. Quoi qu il en soit, la loi qui sera adoptée d ici au 31 mars devrait rester vague sur le sujet. Le danger est que dans un second temps, l ACPR adopte une position qui viendrait restreindre la notion de dirigeant effectif. L ACPR dispose d un pouvoir d opposition sur les dirigeants effectifs, comme sur les quatre fonctions clés (gestion des risques, fonction actuarielle, conformité, audit interne). Elle considère que, dès lors qu on lui notifie ces personnes, elle peut s opposer à leur désignation. Elle voulait également pouvoir s opposer à la désignation du président du conseil d administration, même si celui-ci n était pas désigné en tant que dirigeant effectif. Sur ce point, nous avons finalement obtenu gain de cause puisque l ACPR a fait machine arrière. Il n en reste pas moins que ce pouvoir d opposition constitue une intrusion dans la vie des entreprises. Ainsi, l ACPR aura bien la capacité de s opposer à la désignation de responsables aux fonctions clés. 21 politiques écrites vont devoir être formellement approuvées par le conseil d administration. Il en résulte que les administrateurs devront endosser des responsabilités bien plus importantes qu aujourd hui. Il leur sera demandé d approuver des rapports et des politiques de manière bien plus active, ce qui pose aussi la question de leur formation. Saint-Malo, les 13 et 14 novembre

17 II. Le groupe prudentiel L ACPR souhaite que la société de groupe d assurance mutuelle (SGAM), qui est aujourd hui un outil à géométrie variable, plus ou moins intégré, soit désormais un groupe prudentiel. Par voie de conséquence, les contraintes associées à une SGAM seront renforcées, en termes de centralisation du contrôle et de circulation des fonds propres, afin que le concept d influence dominante soit clairement exprimé. Dans le même temps, pour ceux qui ne souhaitent pas s orienter vers la SGAM comme outil intégrateur, un nouvel outil juridique plus souple sera créé, sous la forme d un groupement d assurance mutuelle (GAM). Il ne sera plus possible d appartenir à deux SGAM simultanément. En revanche, l appartenance à plusieurs GAM sera autorisée. Ces évolutions ont été plutôt saluées comme allant dans le bon sens, mais elles ne répondent pas aux attentes de tous nos adhérents. En effet, certains d entre eux souhaitent pouvoir disposer d une SGAM de tête, intégratrice, tout en conservant des sous-ensembles, dans un schéma de type «SGAM de SGAM». A ce stade, l ACPR est plutôt réfractaire à cette mesure qui serait selon elle incompatible avec Solvabilité II et source d opacité. Pour notre part, nous maintenons notre demande sur ce sujet et le Trésor est plus ouvert. La directive entrera en vigueur au 1 er janvier Toutefois, il reste à déterminer si les entreprises disposeront d un délai pour s adapter à la nouvelle réglementation et choisir leur mode de gouvernance. S agissant du contrôle exercé par l ACPR, il ne portera plus uniquement sur l équipe de Direction, mais aussi sur tout ou partie des administrateurs. Ces derniers doivent donc se préparer à un rôle plus engageant et à être éventuellement interrogé par l autorité de contrôle. De l allocation au contrôle : nécessité du respect de la chaîne de gestion d actifs Kim NGUYEN Directeur général, Forward Finance Solvabilité II place le risque au cœur de la réforme. Toutefois, en matière de finance, si le risque est inhérent à la gestion d un portefeuille, il est en revanche impossible à définir simplement ou à résumer en un chiffre. Selon nous, les risques inhérents à la gestion d un portefeuille financier s appréhendent avant tout à travers un processus, celui de la chaîne de gestion d actif. C est ce processus qu il faut cartographier, formaliser et contrôler pour maîtriser le risque. I. Cartographier le risque 1. Un enchaînement d étapes avec un sens et un ordre Gérer un portefeuille financier suppose de respecter trois grandes étapes : une allocation stratégique, une allocation tactique et la sélection de supports. L allocation stratégique est décidée par le conseil Saint-Malo, les 13 et 14 novembre

18 d administration et représente 70 % de la performance finale. L allocation tactique est décidée par le comité financier et représente 20 % de la performance finale. La sélection de supports est assurée par les opérationnels et représente 10% de la performance finale. Chaque étape est conduite par un intervenant précis et génère un risque proportionnel. 2. L allocation stratégique L allocation stratégique est l étape fondamentale. A cette occasion, le conseil d administration valide une allocation entre grandes classes d actifs cohérente avec le passif de la structure, un objectif de performance, un objectif de budget de risque (SCR cible, benchmark, etc.) et les marges de manœuvre accordées à l allocation tactique (borne, SCR maximum, tracking error, etc.). Cette étape présente des risques majeurs : une inadéquation de l allocation, du benchmark, un budget de risque inexistant ou inapproprié. 3. L allocation tactique Le comité financier optimise à court terme le portefeuille dans le cadre des limites de risque déléguées par le conseil d administration (bornes d allocations, budget de SCR, VAR, etc.) en fonction des conditions de marché et de ses convictions. Il précise l allocation par sous-classes d actif, détermine les sur et sous-expositions et gère de façon dynamique le budget de risque. Cette étape présente un risque secondaire qui est l utilisation non optimale du budget de risque. 4. La sélection et l arbitrage de supports Les opérationnels mettent en œuvre la politique dans le cadre des limites tactiques et des risques résiduels non pris en compte dans le budget de risque financier. A cette étape, les risques ne sont pas nuls mais ils demeurent résiduels : risque d image, risque d inadéquation des moyens, etc. 5. L encadrement du risque Cette grille de lecture permet d identifier les risques, de les ordonner et les hiérarchiser, et de concilier la gestion des risques et la gestion financière. La gestion du risque consiste alors à respecter l enchaînement de la logique globale de la procédure et les limites à chaque étape. II. Formaliser et contrôler 1. Une charte construite La chaîne sert de plan à la rédaction d une charte ou d une procédure. A chaque grande étape (allocation stratégique, allocation tactique, sélection de supports), il convient de préciser les participants (conseil d administration, comité financier, opérationnels/gérants), la cyclicité (annuelle, trimestrielle, permanente), les contraintes et les rendus. Saint-Malo, les 13 et 14 novembre

19 2. Des outils de suivi et de contrôle Il convient de se doter d outils de suivi et de contrôle. Le back / middle office fournit les tableaux de suivi et de support de décision et le contrôle vérifie la transmission d information et le suivi des limites. Conclusion Quelques points à retenir : Il faut partir de l existant en formalisant les procédures des étapes de gestion dont certaines comprennent déjà une composante risque Il convient d aborder le problème du risque en amont Enfin, il faut utiliser le SCR comme outil de budget de risque En définitive, l approche du risque par la chaîne de gestion d actifs permet de choisir le risque plutôt que de le subir. La réassurance : outil de gestion des fonds propres Franck PINETTE Directeur Vie, Guy Carpenter La réassurance peut devenir un outil de gestion du ratio de solvabilité. En effet, pour mémoire, le ratio de solvabilité se définit par le rapport entre la richesse disponible (capital «réel», dette hybride/subordonnée et valeur de portefeuille) et la richesse contrainte c'est-à-dire le besoin de fonds propres (SCR). Or, le SCR peut être réduit de façon significative par le biais de la réassurance. I. L impact de la réassurance sur le SCR : l exemple d une couverture Stop Loss Le Stop Loss est un dispositif destiné à protéger le ratio prestations/cotisations annuel contre une dérive de la sinistralité, quelle qu en soit la cause. Bien paramétrée, la couverture de réassurance Stop Loss permet de réduire le SCR Cat. Cela étant, cette mesure provoque deux effets non négligeables : le risque de contrepartie et le crédit de diversification. Saint-Malo, les 13 et 14 novembre

20 II. L impact de la réassurance sur le crédit de diversification La diversification entre branche d activités est un axe privilégié d optimisation du besoin de fonds propre. La réassurance permet d ajuster les poids relatifs de chaque activité au bilan prudentiel et ainsi d optimiser le crédit de diversification. Concrètement, elle permet à la fois de diminuer les SCR très importants à travers des cessions et d accepter des risques sur lesquels la mutuelle (ou compagnie d assurance-vie) est peu présente. III. Options de réassurance : un outil pour gérer la volatilité Sous Solvabilité II, la volatilité du ratio de solvabilité pose problème, davantage que le montant exigible. En effet, il nécessite de de maintenir un niveau de capital disponible plus important que nécessaire. Une des solutions offertes par la réassurance est l achat d option. A travers le contrat de réassurance, une option d achat est contractualisée. Elle permettra éventuellement au directeur financier d acheter la couverture et de réduire le SCR de façon encore plus significative en cas de besoin. IV. L impact de la réassurance sur la richesse disponible Les traités de financement «classiques» sont inopérants sous Solvabilité II car les profits futurs des portefeuilles sont mesurés et reconnus comme éléments de fonds propres éligibles. Toutefois, il peut être envisagé de dépasser la vision run-off de Solvabilité II et d accroitre la richesse disponible en couverture des SCR via la monétisation d une partie de la valeur des renouvellements futurs du portefeuille existant. V. Conclusion La réassurance est un outil qui permet de réduire le capital exigible, d augmenter le crédit de diversification, de gérer la volatilité du ratio de solvabilité et d augmenter la richesse disponible. Big Data : les travaux de l Institut des Actuaires Florence PICARD Présidente de la Commission Scientifique, Institut des Actuaires La révolution du numérique et des Data est à la fois une révolution technologique (nouvelles architectures informatiques, énormes capacités de stockage, puissance des capacités de traitement, effondrement des coûts) et une révolution des usages (Internet, smartphones, objets connectés, réseaux sociaux, etc.). Saint-Malo, les 13 et 14 novembre

Quelques points de repère Facts & Figures sur l Innovation dans l Assurance et la Protection Sociale. Rencontres

Quelques points de repère Facts & Figures sur l Innovation dans l Assurance et la Protection Sociale. Rencontres Quelques points de repère Facts & Figures sur l Innovation dans l Assurance et la Protection Sociale 15 èmes Rencontres Saint-Malo les 13 et 14 novembre 2014 - V1.10 au 16 novembre 2014 - Facts & Figures

Plus en détail

LE RÉASSUREUR DES MUTUELLES

LE RÉASSUREUR DES MUTUELLES LE RÉASSUREUR DES MUTUELLES Mission : la des mutuelles MutRé a pour mission de conforter le développement des mutuelles et des acteurs de l économie sociale en leur proposant : des couvertures de réassurance

Plus en détail

Plan stratégique 2012-2016 Vision du marché

Plan stratégique 2012-2016 Vision du marché 2013 Plan stratégique 2012-2016 Vision du marché Table des matières 1 Actualisation de la vision du marché w p. 3 2 Impact de l ANI du 11 janvier 2013 pour le marché de la complémentaire p. 14 santé 2

Plus en détail

L ANI du 11 janvier 2013 : une petite révolution!

L ANI du 11 janvier 2013 : une petite révolution! L ANI du 11 janvier : une petite révolution! Que prévoit l accord? L article 1 er de l Accord National Interprofessionnel du 11 janvier, prévoit, dans le cadre de la sécurisation de l emploi, la généralisation

Plus en détail

ENTREPRISES EMPLOYEURS ET SALARIÉS TOUT SAVOIR SUR LA GÉNÉRALISATION DE LA COMPLÉMENTAIRE SANTÉ

ENTREPRISES EMPLOYEURS ET SALARIÉS TOUT SAVOIR SUR LA GÉNÉRALISATION DE LA COMPLÉMENTAIRE SANTÉ ENTREPRISES S ET SALARIÉS TOUT SAVOIR SUR LA GÉNÉRALISATION DE LA COMPLÉMENTAIRE SANTÉ ENTREPRISES S ET SALARIÉS SOMMAIRE BIEN COMPRENDRE LA RÉFORME 2016 Vous êtes chef d entreprise ou salarié, la loi

Plus en détail

Clément ALBRIEUX (69)

Clément ALBRIEUX (69) Pratique 20 : Une nouvelle identité entrepreneuriale 287 Le témoin : Clément ALBRIEUX (69) 30 collaborateurs Comment est définie et gérée l innovation dans votre cabinet? Les collaborateurs du cabinet

Plus en détail

Participation des employeurs publics au financement de la protection sociale complémentaire. L analyse de la MNT sur le projet de décret

Participation des employeurs publics au financement de la protection sociale complémentaire. L analyse de la MNT sur le projet de décret Participation des employeurs publics au financement de la protection sociale complémentaire L analyse de la MNT sur le projet de décret Patrick DOS Vice-Président de la MNT Participation des employeurs

Plus en détail

AG2R LA MONDIALE - RÉUNICA - VIASANTÉ 1 AG2R LA MONDIALE - RÉUNICA - VIASANTÉ

AG2R LA MONDIALE - RÉUNICA - VIASANTÉ 1 AG2R LA MONDIALE - RÉUNICA - VIASANTÉ 1 AG2R LA MONDIALE - - VIASANTÉ AG2R LA MONDIALE - - VIASANTÉ SOMMAIRE LE RAPPROCHEMENT 5 L union fait la force 6 Les grandes étapes 7 UN NOUVEL ENSEMBLE COMPLET 9 Un Groupe équilibré en retraite complémentaire

Plus en détail

Gender Directive Impacts opérationnels pour les assureurs

Gender Directive Impacts opérationnels pour les assureurs Gender Directive Impacts opérationnels pour les assureurs Conférence ActuariaCnam Présentation 3 1 / 0 5 / 2 0 1 2 Julien Chartier, Actuaire Manager AGENDA Introduction Partie 1 - L arrêt «Test-Achats»

Plus en détail

Comment piloter une entreprise d assurance IARD sous Solvabilité II?

Comment piloter une entreprise d assurance IARD sous Solvabilité II? Comment piloter une entreprise d assurance IARD sous Solvabilité II? Journées IARD de l Institut des Actuaires Les nouveaux défis de l assurance IARD liés à Solvabilité II 11 avri l 2012 Gildas Robert,

Plus en détail

LOI DE SÉCURISATION DE L EMPLOI N 2013 504 du 14 juin 2013

LOI DE SÉCURISATION DE L EMPLOI N 2013 504 du 14 juin 2013 LOI DE SÉCURISATION DE L EMPLOI N 2013 504 du 14 juin 2013 Les changements concernant la protection sociale complémentaire Les dates clés 11 janv. 2013 : Signature de l Accord National Interprofessionnel

Plus en détail

TECH COMPRENDRE LA NOTION DE GROUPE PRUDENTIEL INFOTECH # 33 INTRODUCTION RAPPEL : QUEL CONTOUR DU GROUPE D ASSURANCE AUJOURD HUI?

TECH COMPRENDRE LA NOTION DE GROUPE PRUDENTIEL INFOTECH # 33 INTRODUCTION RAPPEL : QUEL CONTOUR DU GROUPE D ASSURANCE AUJOURD HUI? COMPRENDRE LA NOTION DE GROUPE PRUDENTIEL INTRODUCTION Marie-Laure DREYFUSS ASSOCIÉE Responsable du Pôle Gouvernance Tel. : + 33 (0)4 72 18 58 58 E-mail : marie-laure.dreyfuss@actuaris.com En matière de

Plus en détail

OUTIL EXPLICATIF CCN 66. Mars 2015. Avenant 328 Complémentaire frais de santé. Cfdt-sante-sociaux.fr

OUTIL EXPLICATIF CCN 66. Mars 2015. Avenant 328 Complémentaire frais de santé. Cfdt-sante-sociaux.fr OUTIL EXPLICATIF CCN 66 Mars 2015 Avenant 328 Complémentaire frais de santé Cfdt-sante-sociaux.fr Généralisation de la complémentaire santé L accord national interprofessionnel (Ani) du 11 janvier 2013,

Plus en détail

Avenant 328 Complémentaire frais de santé

Avenant 328 Complémentaire frais de santé OUTIL EXPLICATIF CCN 66 Mars 2015 Lien pour télécharger le Guide Confédéral du négociateur sur la Généralisation de la complémentaire santé : http://www.cfdt.fr/upload/docs/application/pdf/2014802/guide_ps_23_01_2014_.pdf

Plus en détail

Présentation du métier d actuaire vie

Présentation du métier d actuaire vie 06 Octobre 2010 Frédéric Daeffler 14/10/2010 Agenda Assurance vie : Produits concernés Actuaire produit : Tarification et conception d un produit Actuaire financier : Pilotage des résultats, Gestion actif-passif,

Plus en détail

EOVI MANAGER À CHACUN SA PARTITION À CHACUN SES SOLUTIONS

EOVI MANAGER À CHACUN SA PARTITION À CHACUN SES SOLUTIONS EOVI MANAGER À CHACUN SA PARTITION À CHACUN SES SOLUTIONS SANTÉ PRÉVOYANCE ÉPARGNE RETRAITE la qui renouvelle la mutuelle Dirigeants et salariés de petites structures... Vous êtes déjà nombreux à nous

Plus en détail

EVOLUTION DE L'ÂGE DE LA RETRAITE : IMPACT SUR LES RÉGIMES PRÉVOYANCE (Régimes collectifs de salariés)

EVOLUTION DE L'ÂGE DE LA RETRAITE : IMPACT SUR LES RÉGIMES PRÉVOYANCE (Régimes collectifs de salariés) EVOLUTION DE L'ÂGE DE LA RETRAITE : IMPACT SUR LES RÉGIMES PRÉVOYANCE (Régimes collectifs de salariés) Journées d études de l Institut des Actuaires et du SACEI Deauville 20 septembre 2012 par Anne DECREUSEFOND

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DES FINANCES ET DES COMPTES PUBLICS Rapport au Président de la République relatif à l ordonnance n o 2015-378 du 2 avril 2015 transposant la directive

Plus en détail

rv de septembre - 09/09/2008 - XC

rv de septembre - 09/09/2008 - XC rv de septembre - 09/09/2008 - XC Rendez-vous de septembre 9 septembre 2008 - Monte Carlo LE TRANSFERT DE RISQUES DANS SOLVABILITÉ II Xavier Cognat Fédération Française des Sociétés d Assurances rv de

Plus en détail

Les assurances collectives Santé et Prévoyance

Les assurances collectives Santé et Prévoyance CAA P A C I F I C A P R E D I C A Les assurances collectives Santé et Prévoyance Dernières évolutions réglementaires et réponses du Crédit.Agricole Réunion Experts-Comptables du 10 juillet 2014 Page 1

Plus en détail

ANIMATION / Prévoyance

ANIMATION / Prévoyance ANIMATION / Prévoyance C5-012 Remplace C5-010 et C5-011 La mise en place de la complémentaire santé dans la branche Animation La loi du 14 juin 2013 de Sécurisation de l emploi a généralisé la couverture

Plus en détail

Bulletin Officiel de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes

Bulletin Officiel de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes Bulletin Officiel de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes N 2 bis du 2 avril 2009 C2008-77 / Lettre du ministre de l économie, de l industrie et de l emploi du 28 octobre

Plus en détail

COMPLEMENTAIRE SANTE OBLIGATOIRE

COMPLEMENTAIRE SANTE OBLIGATOIRE COMPLEMENTAIRE SANTE OBLIGATOIRE SOYEZ PRO ACTIF! Anticipez et transformez cette contrainte en opportunité SALON DES ENTREPRENEURS 2015 5 février 2015 LA GENERALISATION DE LA COMPLEMENTAIRE SANTE DANS

Plus en détail

Le Regroupement des Mutuelles

Le Regroupement des Mutuelles Congrès AISAM/ACME Bruges 20 octobre 2006 Intervention Jean-Claude Seys Le Regroupement des Mutuelles Version du 16 10 06 (version allégée) 1/12 Projeter slide n 1 et 2 Introduction : La première question

Plus en détail

AU CŒUR DU SYSTÈME DE SANTÉ FRANÇAIS

AU CŒUR DU SYSTÈME DE SANTÉ FRANÇAIS AU CŒUR DU SYSTÈME DE SANTÉ FRANÇAIS DES VALEURS défendues et partagées Les mutuelles poursuivent avant tout l objectif de permettre la prise en charge en matière de santé et la qualité des soins pour

Plus en détail

Comment appliquer l obligation d assurance santé en entreprise?

Comment appliquer l obligation d assurance santé en entreprise? L accord National Interprofessionnel (ANI) du 11 janvier 2013 La loi de sécurisation de l emploi du 14 juin 2013 Comment appliquer l obligation d assurance santé en entreprise? Le 1er janvier 2016 au

Plus en détail

2.8. État des lieux de la protection sociale complémentaire d entreprise

2.8. État des lieux de la protection sociale complémentaire d entreprise 2.8. État des lieux de la protection sociale complémentaire d entreprise La généralisation de la complémentaire santé d entreprise prévue par l accord national interprofessionnel (ANI) à compter du 1 er

Plus en détail

FÉDÉRATION FRANÇAISE DES SOCIÉTÉS D'ASSURANCES

FÉDÉRATION FRANÇAISE DES SOCIÉTÉS D'ASSURANCES FÉDÉRATION FRANÇAISE DES SOCIÉTÉS D'ASSURANCES 26, boulevard Haussmann 75311 Paris Cedex 09 Téléphone : 01 42 47 90 00 - Télécopie : 01 42 47 93 11 - Internet : http://www.ffsa.fr 12 juillet 2007 Observations

Plus en détail

Solvabilité II Les impacts sur la tarification et l offre produit

Solvabilité II Les impacts sur la tarification et l offre produit Solvabilité II Les impacts sur la tarification et l offre produit Colloque du CNAM 6 octobre 2011 Intervenants OPTIMIND Gildas Robert actuaire ERM, senior manager AGENDA Introduction Partie 1 Mesures de

Plus en détail

Article 1 : LA GÉNÉRALISATION DE LA COUVERTURE COMPLÉMENTAIRE SANTÉ

Article 1 : LA GÉNÉRALISATION DE LA COUVERTURE COMPLÉMENTAIRE SANTÉ ANI du 11 janvier 2013 pour un nouveau modèle économique et social au service de la compétitivité des entreprises et de la sécurisation de l'emploi et des parcours professionnels des salariés Etude des

Plus en détail

LES NOUVELLES ASSURANCES COLLECTIVES DU CRÉDIT AGRICOLE : UN LEVIER AU SERVICE DE VOTRE STRATÉGIE

LES NOUVELLES ASSURANCES COLLECTIVES DU CRÉDIT AGRICOLE : UN LEVIER AU SERVICE DE VOTRE STRATÉGIE SANTÉ ET PRÉVOYANCE LES NOUVELLES ASSURANCES COLLECTIVES DU CRÉDIT AGRICOLE : UN LEVIER AU SERVICE DE VOTRE STRATÉGIE CONÇUES POUR LA NOUVELLE RÉGLEMENTATION FAIRE DE LA PROTECTION SOCIALE UNE VRAIE OPPORTUNITÉ

Plus en détail

Une réponse au défi Création de richesses collectives durables

Une réponse au défi Création de richesses collectives durables 29 Une réponse au défi Création de richesses collectives durables La question de la propriété est au centre des valeurs qui animent l économie sociale. L économie est devenue guerrière lorsqu elle a mis

Plus en détail

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES Brochure n 3034 Convention collective nationale IDCC : 1090. SERVICES DE L AUTOMOBILE (Commerce

Plus en détail

GUIDE SPÉCIAL ASSURANCE VIE > TOUT SAVOIR SUR L ASSURANCE VIE

GUIDE SPÉCIAL ASSURANCE VIE > TOUT SAVOIR SUR L ASSURANCE VIE GUIDE SPÉCIAL ASSURANCE VIE > TOUT SAVOIR SUR L ASSURANCE VIE L objectif de ce guide est de vous donner des pistes pour mieux comprendre l assurance vie et son fonctionnement, et vous aider ainsi à faire

Plus en détail

Seul le prononcé fait foi. Monsieur le Président de la Mutualité française, cher Etienne CANIARD,

Seul le prononcé fait foi. Monsieur le Président de la Mutualité française, cher Etienne CANIARD, 1 Intervention de Marisol Touraine Ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes Congrès de la Mutualité Française Nantes Jeudi 11 juin 2015 Monsieur le Président de la Mutualité

Plus en détail

Rencontres. Propos d accueil. Animation des débats : Benoît MARTIN Rédacteur en chef News Assurances Pro. Didier LEGRAND Directeur général MutRé

Rencontres. Propos d accueil. Animation des débats : Benoît MARTIN Rédacteur en chef News Assurances Pro. Didier LEGRAND Directeur général MutRé Animation des débats : Benoît MARTIN Rédacteur en chef News Assurances Pro Propos d accueil Didier LEGRAND Directeur général MutRé 2013 Biarritz les 7 et 8 novembre MutRé RAPPEL DU PROGRAMME MutRé 2013

Plus en détail

LA MESURE DES PERFORMANCES DES COMPAGNIES D ASSURANCES

LA MESURE DES PERFORMANCES DES COMPAGNIES D ASSURANCES LA MESURE DES PERFORMANCES DES COMPAGNIES D ASSURANCES Séminaire - Atelier La mesure des performances des compagnies d assurances 1 ère communication Généralités sur les processus d évaluation des activités

Plus en détail

Accord National Interprofessionnel du 11 janvier 2013

Accord National Interprofessionnel du 11 janvier 2013 INVENTONS ENSEMBLE LA SANTÉ DE DEMAIN Accord National Interprofessionnel du 11 janvier 2013 Quels impacts anticiper sur le marché de l assurance de personnes? 21 février 2013 ANI 2013 Quels impacts prévisibles

Plus en détail

LES SOLUTIONS D AG2R LA MONDIALE

LES SOLUTIONS D AG2R LA MONDIALE DOSSIER DE PRESSE Paris, 20 mai 2015 NOUVELLE DONNE EN COMPLÉMENTAIRE SANTÉ : LES SOLUTIONS D AG2R LA MONDIALE - Un marché de la santé bousculé, plus particulièrement par l ANI Santé 2 - AG2R LA MONDIALE

Plus en détail

Contributions françaises à la problématique internationale de la protection sociale des travailleurs informels et de leurs familles.

Contributions françaises à la problématique internationale de la protection sociale des travailleurs informels et de leurs familles. Contributions françaises à la problématique internationale de la protection sociale des travailleurs informels et de leurs familles. Un groupe de travail se réunit sous la Présidence de Pierre BURBAN au

Plus en détail

Questions générales sur le Pacte

Questions générales sur le Pacte QUESTIONS-RÉPONSES Questions/réponses sur le pacte de responsabilité et de solidarité Questions générales sur le Pacte QUAND CES MESURES SERONT-ELLES TRADUITES DANS LA LOI? Certaines mesures entrent en

Plus en détail

Étude sur les taux de revalorisation des contrats individuels d assurance vie au titre de 2013 n 26 mai 2014

Étude sur les taux de revalorisation des contrats individuels d assurance vie au titre de 2013 n 26 mai 2014 n 26 mai 2014 Étude sur les taux de revalorisation des contrats individuels d assurance vie au titre de 2013 Sommaire 1.INTRODUCTION 4 2.LE MARCHÉ DE L ASSURANCE VIE INDIVIDUELLE 6 2.1.La bancassurance

Plus en détail

LES NOUVELLES ASSURANCES COLLECTIVES DU CRÉDIT AGRICOLE : UN LEVIER AU SERVICE DE VOTRE STRATÉGIE

LES NOUVELLES ASSURANCES COLLECTIVES DU CRÉDIT AGRICOLE : UN LEVIER AU SERVICE DE VOTRE STRATÉGIE SANTÉ ET PRÉVOYANCE LES NOUVELLES ASSURANCES COLLECTIVES DU CRÉDIT AGRICOLE : UN LEVIER AU SERVICE DE VOTRE STRATÉGIE CONÇUES POUR LA NOUVELLE RÉGLEMENTATION NOUS SOUHAITONS FAIRE DE LA PROTECTION SOCIALE

Plus en détail

LIVRe BLANC. www.menages-prevoyants.fr LA MUTUELLE QUI VA BIEN!

LIVRe BLANC. www.menages-prevoyants.fr LA MUTUELLE QUI VA BIEN! LIVRe BLANC www.menages-prevoyants.fr LA MUTUELLE QUI VA BIEN! MUTUELLE LMP LA COMPLÉMENTAIRE SANTÉ COLLECTIVE, UN ENJEU MAJEUR DÈS MAINTENANT. CONTRAT COLLECTIF ACCORD NATIONAL INTERPROFESSIONNEL DU 11

Plus en détail

Loi n 2013-504 du 14 juin 2013 relative à la sécurisation de l emploi

Loi n 2013-504 du 14 juin 2013 relative à la sécurisation de l emploi Loi n 2013-504 du 14 juin 2013 relative à la sécurisation de l emploi Généralisation de la complémentaire santé pour les salariés Portabilité des droits www.harmonie-mutuelle.fr L accès aux soins pour

Plus en détail

56 avenue de Wagram 75857 PARIS CEDEX 17

56 avenue de Wagram 75857 PARIS CEDEX 17 56 avenue de Wagram 75857 PARIS CEDEX 17 Labellisation par l UIMM de contrats d assurance groupe, ouverts à l adhésion des entreprises relevant de la branche de la métallurgie, dans le cadre de la généralisation

Plus en détail

Pour une vision dynamique de la protection sociale complémentaire. Vérités et contre-vérités.

Pour une vision dynamique de la protection sociale complémentaire. Vérités et contre-vérités. Pour une vision dynamique de la protection sociale complémentaire. Vérités et contre-vérités. Document de synthèse du 6 mars 2013 Commission des Assurances Collectives A. Préambule Les régimes de protection

Plus en détail

Guide de la mutuelle d entreprise 2014 : Loi ANI, nouvelles règles du jeu

Guide de la mutuelle d entreprise 2014 : Loi ANI, nouvelles règles du jeu Guide de la mutuelle d entreprise 2014 : Loi ANI, nouvelles règles du jeu Ce guide est destiné à tous les responsables d entreprise désireux de comprendre les principes et les modalités de mise en place

Plus en détail

EOVI ENTREPRENEUR Des solutions pour ne plus jouer

EOVI ENTREPRENEUR Des solutions pour ne plus jouer EOVI ENTREPRENEUR Des solutions pour ne plus jouer en SOLO SANTÉ PRÉVOYANCE ÉPARGNE RETRAITE dépendance la qui renouvelle la mutuelle ARTISANS, COMMerçANTS, professions LIBÉRAles, INDÉPENDANTS... Vous

Plus en détail

Centre d Analyse Stratégique

Centre d Analyse Stratégique Centre d Analyse Stratégique Choix d une complémentaire santé Le regard des Assurés et des Entreprises 7 juillet 2009 Centre d Analyse Stratégique Tristan KLEIN Perrine FREHAUT Contacts TNS Sofres Emmanuel

Plus en détail

Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export

Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export Depuis 2012, un ensemble d actions est engagé au service du renforcement

Plus en détail

Assemblée Générale 30 avril 2014 Rapport Moral du Président Ruben GARCIA

Assemblée Générale 30 avril 2014 Rapport Moral du Président Ruben GARCIA Assemblée Générale 30 avril 2014 Rapport Moral du Président Ruben GARCIA Bonjour à toutes et à tous, Merci d être présents nombreux pour cette 20 ème assemblée générale. Créée en 1994, par des militants

Plus en détail

Santé et Prévoyance. Les nouvelles assurances. un levier au service de votre stratégie. Conçue pour la nouvelle réglementation

Santé et Prévoyance. Les nouvelles assurances. un levier au service de votre stratégie. Conçue pour la nouvelle réglementation Santé et Prévoyance Les nouvelles assurances collectives du Crédit Agricole : un levier au service de votre stratégie Conçue pour la nouvelle réglementation 5 raisons de construire votre assurance d entreprise

Plus en détail

Association pour la Promotion de l Assurance Collective Clauses de désignation et de migration

Association pour la Promotion de l Assurance Collective Clauses de désignation et de migration Association pour la Promotion de l Assurance Collective Clauses de désignation et de migration 1 1/ Qu est ce qu un accord de branche? Un accord de branche est un acte juridique issu d'une négociation

Plus en détail

TARIFICATION EN ASSURANCE COMPLEMENTAIRE SANTE: il était une fois, un statisticien, un actuaire, un économiste de la santé

TARIFICATION EN ASSURANCE COMPLEMENTAIRE SANTE: il était une fois, un statisticien, un actuaire, un économiste de la santé TARIFICATION EN ASSURANCE COMPLEMENTAIRE SANTE: il était une fois, un statisticien, un actuaire, un économiste de la santé Plan de l intervention 1 2 3 Généralités sur le fonctionnement de l assurance

Plus en détail

Présentation du cabinet

Présentation du cabinet Présentation du cabinet Depuis 2005, Selenis intervient aux côtés d acteurs de référence de l assurance. Ce qui nous caractérise fait aussi notre différence : Conseil métier, nous sommes spécialistes de

Plus en détail

REFORME DU CREDIT A LA CONSOMMATION DECRET SUR LE REMBOURSEMENT MINIMAL DU CAPITAL POUR LES CREDITS RENOUVELABLES

REFORME DU CREDIT A LA CONSOMMATION DECRET SUR LE REMBOURSEMENT MINIMAL DU CAPITAL POUR LES CREDITS RENOUVELABLES REFORME DU CREDIT A LA CONSOMMATION DECRET SUR LE REMBOURSEMENT MINIMAL DU CAPITAL POUR LES CREDITS RENOUVELABLES DOSSIER DE PRESSE FICHE 1 Une réforme pour réduire le coût des crédits renouvelables et

Plus en détail

I. Les entreprises concernées et l opération

I. Les entreprises concernées et l opération RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Décision n 15-DCC-16 du 25 février 2015 relative à la création d une Société de Groupe d Assurance Mutuelle («SGAM») par le Groupe La Mutuelle Générale et le Groupe Malakoff Médéric

Plus en détail

Débats et Prospectives

Débats et Prospectives Débats et Prospectives CONSOLIDATION DE LA TVA : UNE PREMIERE ETAPE VERS LE «GROUPE TVA» Très tôt dans le droit communautaire de la TVA est apparue la notion de «groupe», consistant à considérer comme

Plus en détail

La protection sociale qui comprend les indépendants, je suis pour!

La protection sociale qui comprend les indépendants, je suis pour! SOLUTIONS ENTREPRENEUR La protection sociale qui comprend les indépendants, je suis pour! Sophie B. Commerçante prévoyance épargne retraite ARTISANS, COMMERÇANTS, PROFESSIONS LIBÉRALES, INDÉPENDANTS......

Plus en détail

PRÉSENTATION. Une mutuelle collective pour tous les salariés

PRÉSENTATION. Une mutuelle collective pour tous les salariés PRÉSENTATION Une mutuelle collective pour tous les salariés SOMMAIRE 1. Définition 2. Qui est concerné? 3. Quelles sont mes obligations? 4. Mise en œuvre au sein de la structure 5. Le contenu des contrats

Plus en détail

Au profit des apprentis du bâtiment et des travaux publics

Au profit des apprentis du bâtiment et des travaux publics DOSSIER DE PRESSE PARTENARIAT CCCA-BTP et PRO BTP Au profit des apprentis du bâtiment et des travaux publics Bernard Charpenel / CCCA-BTP Signature de la convention et point presse 10 mars 2010 0 SOMMAIRE

Plus en détail

Décision n 11-DCC-11 du 27 janvier 2011 relative au rapprochement du Groupe Aprionis et du Groupe Vauban Humanis

Décision n 11-DCC-11 du 27 janvier 2011 relative au rapprochement du Groupe Aprionis et du Groupe Vauban Humanis RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Décision n 11-DCC-11 du 27 janvier 2011 relative au rapprochement du Groupe Aprionis et du Groupe Vauban Humanis L Autorité de la concurrence, Vu le dossier de notification adressé

Plus en détail

SUR LES RETRAITES PAR REPARTITION DU SECTEUR PRIVE ET LES FONDS DE PENSION

SUR LES RETRAITES PAR REPARTITION DU SECTEUR PRIVE ET LES FONDS DE PENSION DOSSIER RETRAITES: MAI 2003 SUR LES RETRAITES PAR REPARTITION DU SECTEUR PRIVE ET LES FONDS DE PENSION 1. LE SYSTEME DE RETRAITES PAR REPARTITION 1.1. INTRODUCTION Les régimes de retraites des travailleurs

Plus en détail

Les régimes de retraite de la branche 26

Les régimes de retraite de la branche 26 CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 16 juin 2010-9 h 30 «L épargne retraite individuelle et collective» Document N 3 Document de travail, n engage pas le Conseil Les régimes de retraite

Plus en détail

Communiqué de presse CONFERENCES REGIONALES LOI SUR LA SECURISATION DE L EMPLOI:

Communiqué de presse CONFERENCES REGIONALES LOI SUR LA SECURISATION DE L EMPLOI: Communiqué de presse CONFERENCES REGIONALES LOI SUR LA SECURISATION DE L EMPLOI: METTRE EN EVIDENCE LES CONDITIONS DE REUSSITE DE LA GENERALISATION DE LA COMPLEMENTAIRE SANTE A L ENSEMBLE DES SALARIES,

Plus en détail

Le produit diversifié comme nouvelle solution d Epargne

Le produit diversifié comme nouvelle solution d Epargne Le produit diversifié comme nouvelle solution d Epargne Congrès Institut des Actuaires 2013 Jean-Pierre DIAZ, BNP Paribas Cardif Emmanuelle LAFERRERE, BNP Paribas Cardif Gildas ROBERT, Optimind Winter

Plus en détail

LES THÉMATIQUES - UE 35 RENNES -10 mars 2015 LES THÉMATIQUES UE 35 RENNES - 10 MARS 2015 - LA PROTECTION SOCIALE

LES THÉMATIQUES - UE 35 RENNES -10 mars 2015 LES THÉMATIQUES UE 35 RENNES - 10 MARS 2015 - LA PROTECTION SOCIALE LES THÉMATIQUES - UE 35 RENNES -10 mars 2015 Evolution des dépenses de santé IMPORTANCE DU RESTE A CHARGE DES MENAGES ET DES ORGANISMES COMPLEMENTAIRES - Déficit persistant du régime général - Augmentation

Plus en détail

Dossier de presse. Naissance du premier groupe de protection professionnel du monde de la santé et du social

Dossier de presse. Naissance du premier groupe de protection professionnel du monde de la santé et du social Dossier de presse Naissance du premier groupe de protection professionnel du monde de la santé et du social c o n f é r e n c e d e p r e s s e d u m a r d i 7 j u i l l e t 2015 pershing hall 49 rue pierre

Plus en détail

Mutuelle Obligatoire : attention à bien vérifier la conformité de votre contrat

Mutuelle Obligatoire : attention à bien vérifier la conformité de votre contrat N U M E R O 2 - M A R S 2 0 1 5 LEGISLATION Mutuelle Obligatoire : attention à bien vérifier la conformité de votre contrat Dans le cadre de l Accord National Interprofessionnel du 11 janvier 2013, les

Plus en détail

Solutions EMC Documentum pour les assurances

Solutions EMC Documentum pour les assurances Caractéristiques d EMC Documentum La famille de produits EMC Documentum aide les compagnies d assurance à gérer tous les types de contenu de plusieurs départements au sein d un seul référentiel. Grâce

Plus en détail

Mise en conformité de vos régimes santé, et prévoyance, êtes-vous prêts!

Mise en conformité de vos régimes santé, et prévoyance, êtes-vous prêts! GRAS SAVOYE I CONSEIL & COURTAGE EN ASSURANCES Mise en conformité de vos régimes santé, et prévoyance, êtes-vous prêts! Votre entreprise dispose d un régime complémentaire de protection sociale (frais

Plus en détail

La protection sociale obligatoire et complémentaire au cœur de notre bataille!

La protection sociale obligatoire et complémentaire au cœur de notre bataille! La protection sociale obligatoire et complémentaire au cœur de notre bataille! La protection sociale est un terme générique qui recouvre, la Sécurité Sociale (régime général obligatoire solidaire, géré

Plus en détail

Baromètre 2013 des Assurances Dommages

Baromètre 2013 des Assurances Dommages Baromètre 2013 des Assurances Dommages (3 ème édition) 2 Analyse stratégique du marché et Mise en perspective V1.01 au 31 juillet 2013 Facts & Figures 69 avenue André Morizet 92100 Boulogne Billancourt

Plus en détail

Prévoyance et complémentaire santé : les modifications de la loi relative à la sécurisation de l emploi

Prévoyance et complémentaire santé : les modifications de la loi relative à la sécurisation de l emploi Prévoyance et complémentaire santé : les modifications de la loi relative à la sécurisation de l emploi SYNTHESE D EXPERTS Juillet 2013 SOMMAIRE 1 Généralisation de la couverture complémentaire santé...

Plus en détail

Comprendre les produits structurés

Comprendre les produits structurés Comprendre les produits structurés Sommaire Page 3 Introduction Page 4 Qu est-ce qu un produit structuré? Quels sont les avantages des produits structurés? Comment est construit un produit structuré? Page

Plus en détail

Comité de Groupe du 20 juin 2014

Comité de Groupe du 20 juin 2014 Comité de Groupe du 20 juin 2014 La délégation CGT : Nadia MASSON Thierry DUVERNAY Renée Lise TALBOT Pour la Direction Générale Monsieur COLLIN PREAMBULE Le secrétaire du comité de Groupe procède à la

Plus en détail

L Info sociale réservée aux dirigeants d entreprise présentée par RV Assurance & Courtage

L Info sociale réservée aux dirigeants d entreprise présentée par RV Assurance & Courtage L Info sociale réservée aux dirigeants d entreprise présentée par RV Assurance & Courtage N 2 Edito Cher partenaire, La fin du premier semestre 2013 s achève dans une ambiance économique et sociale morose

Plus en détail

Oddo & Cie. La Loi Madelin. Avril 2013

Oddo & Cie. La Loi Madelin. Avril 2013 Oddo & Cie La Loi Madelin Sommaire Sections 1 Cadre juridique et fiscal des contrats d épargne retraite «Madelin» 3 2 Fipavenir TNS 13 2 3 Section 1 Cadre juridique et fiscal des contrats d épargne retraite

Plus en détail

Assurance et Protection sociale Les enjeux du Digital Commerce

Assurance et Protection sociale Les enjeux du Digital Commerce Assurance et Protection sociale Les enjeux du Digital Commerce Sortir des murs, démultiplier les contacts 2013 T A L E N T E D T O G E T H E R Unissons nos Talents 1 Introduction Entre discours incantatoires

Plus en détail

La Mutuelle. Réussir la mise la place au 1 er janvier 2016. Olivier SIMON Conseil en protection sociale

La Mutuelle. Réussir la mise la place au 1 er janvier 2016. Olivier SIMON Conseil en protection sociale La Mutuelle Réussir la mise la place au 1 er janvier 2016 Olivier SIMON Conseil en protection sociale Sommaire 2 1. Contexte 2. L ANI et la LSE 3. Les obligations pour les Entreprises 4. Fonctionnement

Plus en détail

L actuariat et les nouveaux horizons de l assurance en Afrique

L actuariat et les nouveaux horizons de l assurance en Afrique L actuariat et les nouveaux horizons de l assurance en Afrique Application à l assurance vie Février 2014, version 1.1 Aymric Kamega, Actuaire Directeur associé, PRIM ACT aymric.kamega@primact.fr www.primact.fr

Plus en détail

Compte rendu de la journée technique du mardi 23 septembre organisée par ODIT France à la Maison du Tourisme 75014 Paris

Compte rendu de la journée technique du mardi 23 septembre organisée par ODIT France à la Maison du Tourisme 75014 Paris Compte rendu de la journée technique du mardi 23 septembre organisée par ODIT France à la Maison du Tourisme 75014 Paris Thème : Commercialiser la campagne : les questions de base posées aux territoires

Plus en détail

RÉGIME de PRÉVOYANCE OBLIGATOIRE

RÉGIME de PRÉVOYANCE OBLIGATOIRE CONVENTION COLLECTIVE NATIONALE DES COMMERCES DE GROS RÉGIME de PRÉVOYANCE OBLIGATOIRE des salariés non cadres MALAKOFF MÉDÉRIC, VOTRE PARTENAIRE POUR LE RÉGIME DE PRÉVOYANCE DE VOS SALARIÉS NON CADRES*

Plus en détail

particuliers professionnels ENTREPRISES Face à face argumenté de vente

particuliers professionnels ENTREPRISES Face à face argumenté de vente particuliers professionnels ENTREPRISES Face à face argumenté de vente La prévoyance en France La prévoyance sociale obligatoire Les couvertures complémentaires Les prestations de base, complétées par

Plus en détail

La mesure et la gestion des risques bancaires : Bâle II et les nouvelles normes comptables

La mesure et la gestion des risques bancaires : Bâle II et les nouvelles normes comptables La mesure et la gestion des risques bancaires : Bâle II et les nouvelles normes comptables Cycle de Conférence à la Cour de Cassation 21 février 2005 Alain Duchâteau Directeur de la Surveillance Générale

Plus en détail

Complémentaire santé PQSR (Pas de Question Sans Réponse) Questions sur la négociation de l accord :

Complémentaire santé PQSR (Pas de Question Sans Réponse) Questions sur la négociation de l accord : Complémentaire santé PQSR (Pas de Question Sans Réponse) Date de création : 31/03/2014 Date de mise à jour : 25/09/2014 SOMMAIRE : Questions sur la négociation de l accord : LEGENDE : rouge : question

Plus en détail

ACTIVANCE ANI : SOLUTIONS MUTUELLE SANTÉ ET PRÉVOYANCE TPE/ PME. Une approche mutualiste responsable

ACTIVANCE ANI : SOLUTIONS MUTUELLE SANTÉ ET PRÉVOYANCE TPE/ PME. Une approche mutualiste responsable ACTIVANCE ANI : SOLUTIONS MUTUELLE SANTÉ ET PRÉVOYANCE TPE/ PME Une approche mutualiste responsable ACTIVANCE ANI Assurer efficacement les salariés de votre entreprise en santé et en prévoyance La généralisation

Plus en détail

Le comparateur des Mutuelles Solidaires et Ethiques! Sans actionnaires et sans stocks options!

Le comparateur des Mutuelles Solidaires et Ethiques! Sans actionnaires et sans stocks options! Le comparateur des Mutuelles Solidaires et Ethiques! Sans actionnaires et sans stocks options! Le comparateur Ethique et Solidaire des Complémentaires Santé Qualitatives, Engagées et Responsable Dossier

Plus en détail

L assurance d un partenaire expert

L assurance d un partenaire expert L assurance d un partenaire expert EDITO Les missions et raisons d'être de notre entreprise : l assurance du risque prévoyance individuel ou collectif et tous les risques liés aux personnes. La démarche

Plus en détail

Expert. en Protection Sociale Complémentaire

Expert. en Protection Sociale Complémentaire Expert en Protection Sociale Complémentaire Notre métier _Optimiser les régimes de protection sociale dans l intérêt mutuel des employeurs et des salariés. COLLECteam La force d un groupe Filiale du groupe

Plus en détail

complémentaire santé?

complémentaire santé? Comment conduire la complémentaire santé? L avenir se prépare aujourd hui Anne Marion Le 18 décembre 2013 Quiz introductif if Les questions à se poser La fiscalité Unéo s acquitte maintenant, comme toutes

Plus en détail

Observatoire des courtiers d assurance. Point 0 - Avril 2011

Observatoire des courtiers d assurance. Point 0 - Avril 2011 Observatoire des courtiers d assurance Point 0 - Avril 2011 APRIL Courtage Un réseau de 11 sociétés grossistes spécialistes. Une large gamme de plus de 140 produits sur tous les segments de marché et toutes

Plus en détail

Rapport sur la situation financière des institutions de prévoyance et des assureurs vie

Rapport sur la situation financière des institutions de prévoyance et des assureurs vie Rapport sur la situation financière des institutions de prévoyance et des assureurs vie Annexe 4 Enquête auprès des sociétés suisses d assurance sur la vie concernant l assurance collective dans la prévoyance

Plus en détail

LA PARTICIPATION FINANCIERE DES COLLECTIVITES A LA PROTECTION SOCIALE COMPLEMENTAIRE DE LEURS AGENTS

LA PARTICIPATION FINANCIERE DES COLLECTIVITES A LA PROTECTION SOCIALE COMPLEMENTAIRE DE LEURS AGENTS PROTECTION SOCIALE LA PARTICIPATION FINANCIERE DES COLLECTIVITES A LA PROTECTION SOCIALE COMPLEMENTAIRE DE LEURS AGENTS REFERENCES JURIDIQUES Loi n 84-53 du 26 janvier 1984 modifiée portant dispositions

Plus en détail

GUIDE DU BENEVOLE. Mai 2011

GUIDE DU BENEVOLE. Mai 2011 Mai 2011 GUIDE DU BENEVOLE Le présent document précise les engagements de tout adhérent 1 à Electriciens sans frontières. Ces engagements déclinent de manière opérationnelle les valeurs et principes énoncées

Plus en détail

Ce PDF est dynamique, vous pouvez naviguer en cliquant sur les boutons du sommaire. Les outils d informations

Ce PDF est dynamique, vous pouvez naviguer en cliquant sur les boutons du sommaire. Les outils d informations Ce PDF est dynamique, vous pouvez naviguer en cliquant sur les boutons du sommaire. L expertise ESEF International AVEC HUMANIS, VOTRE ENTREPRISE PROFITE D UNE COMPLÉMENTAIRE SANTÉ SIMPLE ET EFFICACE.

Plus en détail

SOLVENCY II: GOUVERNANCE ET NOUVELLE POLITIQUE DE EIFR 25.06.2014

SOLVENCY II: GOUVERNANCE ET NOUVELLE POLITIQUE DE EIFR 25.06.2014 SOLVENCY II: GOUVERNANCE ET NOUVELLE POLITIQUE DE RISQUE EIFR 25.06.2014 LA MUTUALITÉ FRANÇAISE La mutualité française en quelques chiffres 2 LES CHIFFRES CLÉS ET L ORGANISATION DE LA MUTUALITÉ Un acteur

Plus en détail