LES BONS COUPS DE BILI-NÉAIRE THE KID POUR AMÉLIORER TON EUCLIDIENNE ATTITUDE

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "LES BONS COUPS DE BILI-NÉAIRE THE KID POUR AMÉLIORER TON EUCLIDIENNE ATTITUDE"

Transcription

1 J.F.C. Eve p. 1 LES BONS COUPS DE BILI-NÉAIRE THE KID POUR AMÉLIORER TON EUCLIDIENNE ATTITUDE Dans la suite, sauf mention du contraire, <.,. > est un produit scalaire sur le R-espace vectoriel E et. est la norme associée. Niveau 1 C 1 E = R n. Si x = (x 1, x,..., x n ) et y = (y 1, y,..., y n ) sont deux éléments de R n, on pose : < x, y >= x k y k. <.,. > est un produit scalaire sur R n. C est le produit scalaire canonique de R n. C E = M n,1 (R). Si X = x 1 x.. et Y = y 1 y.. sont deux éléments de M n,1(r), on pose : x n y n < X, Y >= x k y k = t XY = t Y X. <.,. > est un produit scalaire sur M n,1 (R). C est le produit scalaire canonique de M n,1 (R). C 3 E = M n,p (R). Si A = (a ij ) et B = (b ij ) sont deux éléments de E, on pose : < A, B >= a ij b ij = tr( t A B). i=1 j=1 <.,. > est un produit scalaire sur E. C est le produit scalaire canonique de M n,p (R). C 4 E = R n [X]. Si P = a k X k et Q = b k X k sont deux éléments de R n [X], on pose : k=0 k=0 < P, Q >= a k b k. <.,. > est un produit scalaire sur R n [X]. C est le produit scalaire canonique de R n [X]. k=0 C 5 p et q sont deux éléments de N. (x i ) 1 i p et (y j ) 1 j q sont deux familles d éléments de E. (λ i ) 1 i p et (µ j ) 1 j q sont deux familles d éléments de R. Alors : q q < λ i x i, µ j y j >= λ i µ j < x i, y j >. i=1 j=1 i=1 j=1

2 J.F.C. Eve p. C 6 Inégalité de Cauchy-Schwarz x et y sont deux éléments de E. 1. < x, y > x y et (< x, y >) x y.. < x, y > = x y si et seulement si (x, y) est liée. C 7 Inégalité de Cauchy-Schwarz dans R n x = (x 1, x,..., x n ) et y = (y 1, y,..., y n ) sont deux éléments de R n. C 8 x k y k n x k n yk. Inégalité de Cauchy-Schwarz dans C([a, b], R) ( n ) x k y k Soit f et g deux fonctions numériques continues sur [a, b]. b b b f(t)g(t) dt f (t) dt g (t) dt. C 9 x E, x = 0 x = 0 E. x E, λ R, λx = λ x. a a ( b ) b f(t)g(t) dt f (t) dt a a a b a g (t) dt. n x k yk. (x, y) E, x + y x + y (inégalité de Minkovski). C 10 x et y sont deux éléments de E. 1. x + y = x + y si et seulement si x = 0 E ou λ R +, y = λ x.. x + y = x + y si et seulement si y = 0 E ou λ R +, x = λ y. C 11 (x, y) E, x y x + y x + y. (x, y) E, x y x y x + y. C 1 1. Si x est un vecteur non nul de E, 1 x est un vecteur unitaire de E. x. Un droite vectorielle de E contient exactement deux vecteurs unitaires qui sont opposés. C 13 Identités remarquables x et y sont deux éléments de E. x + y = x + < x, y > + y. x y = x < x, y > + y. < x + y, x y >= x y. C 14 Identités remarquables x 1, x,..., x p sont p éléments de E. x 1 + x + + x p = x i + < x i, x j > i=1 1 i<j p

3 J.F.C. Eve p. 3 C 15 Identités de polarisation x et y sont deux éléments de E. < x, y >= 1 [ x + y x y ]. < x, y >= 1 [ x + y x y ]. < x, y >= 1 4 [ x + y x y ]. C 16 Identités du parrallélogramme x et y sont deux éléments de E. x + y + x y = x + y. C 17 Théorème de Pythagore. x et y sont deux éléments de E. x et y sont orthogonaux si et seulement si x + y = x + y. C 18 Si (x 1, x,..., x n ) est une famille d éléments de E deux à deux orthogonaux : x 1 + x + + x n = x 1 + x + + x n. C E = {0 E }. Autrement dit un vecteur de E est nul si et seulement il appartient à E.. {0 E } = E. C 0 Soient F et G deux sous-espaces vectoriels de E. F est un sous-espace vectoriel de E. F F = {0 E }. F F. F G donne G F. Si F et G sont orthogonaux alors F G = {0 E }. F et G sont orthogonaux F G G F. C 1 F et G sont deux sous-espaces vectoriels de E respectivement engendrés par (u 1, u,..., u p ) et (v 1, v,..., v q ). P 1. F = {x E i [[1, p], < x, u i >= 0}. P. F et G sont orthogonaux si et seulement si : (i, j) [[1, p] [[1, q ], < u i, v j >= 0. C F et G sont deux sous-espaces d un espace préhilbertien réel E. (F + G) = F G et F + G (F G). Si E est de dimension finie : F + G = (F G). C 3 Soit F un sous-espace vectoriel d un espace vectoriel euclidien E. E = F F et F = F. F est l unique supplémentaire de F orthogonal à F.

4 J.F.C. Eve p. 4 G est un sous-espace vectoriel de E. G = F si et seulement G est un (ou le...) supplémentaire de F dans E orthogonal à F. C 4 L ensembles des matrices symétriques de M n (K) est un sous-espace vectoriel de M n (K) de dimension n(n + 1) L ensembles des matrices antisymétriques de M n (K) est un sous-espace vectoriel de M n (K) de dimension si n 1. n(n 1) Le sous-espace vectoriel des matrices symétriques de M n (K) et le sous-espace vectoriel des matrices antisymétriques de M n (K) sont supplémentaires dans M n (K). Notons que si A M n (R), A = 1 ( A + t A ) + 1 ( A t A ) 1 (, A + t A ) est une matrice symérique de M n (K) et 1 ( A t A ) est une matrice antisymérique de M n (K). C 5 Dans M n (R), pour le produit scalaire canonique, l orthogonale du sous-espace vectoriel S n (R) des matrices symétriques de M n (R) est le sous-espace vectoriel A n (R) des matrices antisymétriques de M n (R). Donc le sous-espace vectoriel des matrices symétriques de M n (R) et le sous-espace vectoriel des matrices antisymétriques de M n (R) sont supplémentaires et orthogonaux dans M n (R) muni du produit scalaire canonique. M n (R) = S n (R) An (R). C 6 1. Toute famille orthogonale constituée de vecteurs non nuls est libre.. Toute famille orthonormée est libre. C 7 Tout espace vectoriel euclidien possède une base orthonormée. C 8 Soit B = (e 1, e,..., e n ) une base orthonormée de E. Soit x un élément de E. x = < x, e k > e k. C 9 Soit B = (e 1, e,..., e n ) une base orthonormée de E. Soient x et y deux vecteurs de E de coordonnées respectives (x 1, x,..., x n ) et (y 1, y,..., y n ) dans cette base. Soient X et Y les matrices de x et y dans B. < x, y >= x k y k = t XY =< X, Y >. x = n x k = t XX = X. C 30 B = (e 1, e,..., e n ) est une base d un espace vectoriel réel E. 1. Il existe un produit scalaire <.,. > sur E et un seul qui rend la base B = (e 1, e,..., e n ) orthonormée.. x = x k e k E, y = y k e k E, < x, y >= x k y k. 3. Dans les espaces vectoriels réels usuels, le produit scalaire canonique est celui qui rend la base canonique orthonormée. C 31 Matrice d un endomorphisme dans une base orthonormée

5 J.F.C. Eve p. 5 B = (e 1, e,..., e n ) est une base orthonormée de l espace vectoriel euclidien (E, <.,. >) et f est un endomorphisme de E. (E 1, E,..., E n ) est la base canonique de M n,1 (R). La matrice de f dans la base B est ( < e i, f(e j ) > ). C 3 Matrice orthogonale P est une matrice de M n (R). Les assertions suivantes sont équivalentes : i) P orthogonale. i ) P vérifie P t P = t P P = I n. ii) P vérifie P t P = I n. iii) P vérifie t P P = I n. iv) P est inversible et son inverse est sa transposée. v) X M n,1 (R), P X = X (. est la norme euclidienne de M n (R)). vi) Les colonnes de P constituent une famille orthonormée de M n,1 (R) muni du produit scalaire canonique. vii) Les colones de P constituent une base orthonormée de M n,1 (R) muni du produit scalaire canonique. viii) Les lignes de P constituent une famille orthonormée de M 1,n (R) muni du produit scalaire canonique. ix) Les lignes de P constituent une base orthonormée de M 1,n (R) muni du produit scalaire canonique. C 33 Soit B = (e 1, e,..., e n ) et B = (e 1, e,..., e n) deux bases orthonormées de E. La matrice de passage P de B à B est orthogonale. C 34 E. Soit B = (e 1, e,..., e n ) une base orthonormée de E. Soit B = (e 1, e,..., e n) une famille d éléments de Soit P la matrice de la famille B dans la base B. B est une base orthonormée de E si et seulement si P est une matrice orthogonale. C Le produit de deux matrices orthogonales de M n (R) est une matrice orthogonale de M n (R).. L inverse d une matrice orthogonale de M n (R) est une matrice orthogonale de M n (R). C 36 Les seules valeurs propres possibles dans R d une matrice orthogonale de M n (R) sont 1 et 1. C 37 F est un sous-espace vectoriel de l espace vectoriel euclidien E distinct de {0 E } et E. Si B est une base orthonormée de F et B est une base orthonormée de F alors B B est une base orthonormée de E. C 38 F est un sous-espace vectoriel de l espace vectoriel euclidien E distinct de {0 E } et de E. Soit (e 1, e,..., e p ) une base orthonormée de F. 1. (e 1, e,..., e p ) se complète en une base orthonormée (e 1, e,..., e n ) de E.. F est le sous-espace vectoriel de E engendré par (e p+1, e p+,..., e n ). Mieux (e p+1, e p+,..., e n ) est une base orthonormée de F. C 39 B = (e 1, e,..., e n ) est une base orthonormée de E. a 1, a,..., a n sont n réels non tous nuls.

6 J.F.C. Eve p L orthogonal de la droite vectorielle engendrée par a 1 e 1 + a e + + a n e n est l hyperplan d équation a 1 x 1 + a x + + a n x n = 0 dans B.. L orthogonal de l hyperplan d équation a 1 x 1 + a x + + a n x n = 0 dans B est la droite vectorielle engendrée par a 1 e 1 + a e + + a n e n. C 40 Aspect théorique de l orthonormalisation de Schmidt Soit (u 1, u,..., u n ) une base quelconque de E. Il existe une base orthonormée de E et une seule (w 1, w,..., w n ) telle que pour tout k appartenant à [[1, n]] : 1. Vect(w 1, w,..., w k ) = Vect(u 1, u,..., u k ).. < w k, u k > est strictement positif. (w 1, w,..., w n ) est LA base orthonormée déduite de (u 1, u,..., u n ) par le procédé d orthonormalisation de Schmidt. C 41 Aspect pratique de l orthonormalisation de Schmidt Soit (u 1, u,..., u n ) une base quelconque de E. Pour construire cette base orthogonale (v 1, v,..., v n ) à partir de (u 1, u,..., u n ) on procède de la manière suivante. On pose v 1 = u 1. Supposons que l on ait construit (v 1, v,..., v k 1 ) famille orthogonale de E telle que : Vect(v 1, v,..., v k 1 ) = Vect(u 1, u,..., u k 1 ) (k [[1, n 1]]). On construit alors v k. Pour cela on pose v k = u k + λ 1 v 1 + λ v + + λ k 1 v k 1. En écrivant que v k est orthogonal à v i on calcule λ i pour tout i dans [[1, k 1]]. k 1 On obtient alors v k = u k i=1 k 1 < u k, v i > < v i, v i > v i = u k i=1 < u k, v i > v i v i. On pose k [[1, n]], w k = 1 v k v k. (w 1, w,..., w n ) est l unique base orthonormée de E telle que : 1. Vect(w 1, w,..., w k ) = Vect(u 1, u,..., u k ).. < w k, u k > est strictement positif. C 4 F est un sous-espace vectoriel de l espace vectoriel euclidien E. p F est la projection orthogonale sur F. Si x et y sont deux éléments de E : p F (x) = y { y F x y F { y F z F, < x y, z >= 0 C 43 F est un sous-espace vectoriel de E et (u 1, u,..., u p ) est une base orthonormée de F. p F est la projection orthogonale sur F. Pour tout élément x de E : p F (x) = < x, u k > u k C 44 E est un espace vectoriel euclidien et B est une base orthonormée de E. F est un sous-espace vectoriel de E et (u 1, u,..., u p ) est une base orthonormée de F.

7 Pour tout k dans [[1, p]], U k est la matrice de u k dans la base B. p F est la projection orthogonale sur F. Alors la matrice de p F dans la base B est C est un + du programme 014. U t k U k, donc M B (p F ) = U t k U k. C 45 D est une droite vectorielle de E et p D est la projection orthogonale sur D. Si u est un vecteur unitaire de D, pour tout élément x de E : p D (x) = < x, u > u. Si u est un vecteur non nul de D, pour tout élément x de E : p D (x) = < x, u > u u. J.F.C. Eve p. 7 C 46 E est un espace vectoriel euclidien de dimension n supérieure ou égale à. H est un hyperplan de E et p H est la projection orthogonale sur H. Si u est un vecteur unitaire orthogonal à H, pour tout élément x de E : p H (x) = x < x, u > u. Si u est un vecteur non nul orthogonal à H, pour tout élément x de E : p H (x) = x < x, u > u u. C 47 D est une droite vectorielle de E et s D est la symétrie vectorielle orthogonale par rapport à D. Si u est un vecteur unitaire de D, pour tout élément x de E : s D (x) = < x, u > u x. C 48 E est un espace vectoriel euclidien de dimension n supérieure ou égale à. H est un hyperplan de E et s H est la symétrie vectorielle orthogonale par rapport à H. Si u est un vecteur unitaire orthogonal à H, pour tout élément x de E : s H (x) = x < x, u > u. C 49 Recherche pratique d une projection orthogonale (E, <.,. >) est un espace vectoriel euclidien (ou un préhilbertien...). F est un sous-espace vectoriel de E et p F est la projection orthogonale sur F. (u 1, u,..., u p ) est une base quelconque de F. x est un élément de E. Pour trouver p F (x) on peut : M1 Utiliser p F (x) F et x p F (x) F (resp. p F (x) F et z F, < x p F (x), z >= 0). M Construire une base orthonormée (w 1, w,..., w p ) de F et utiliser : p F (x) = < x, w k > w k. M3 Poser p F (x) = p x k u k. On cherche alors (x 1, x,..., x p ) en écrivant que x p F (x) est orthogonal à F donc à tous les éléments de la base (u 1, u,..., u p ) de F. On obtient rapidement : i [[1, p], < x, u i >=< p F (x), u i >= < u k, u i > x k = < u i, u k > x k. Ceci donne un système linéaire de p équations à p inconnues que l on résout. x 1 < x, u 1 > x Ce système s écrit matriciellement AX = B où A = (< u i, u j >), X =. et B = < x, u >.. x p < x, u p > A est une matrice inversible de M p (R) (A est la matrice de la restriction du produit scalaire à F dans la base (u 1, u,..., u p )). Le système admet donc une solution et une seule (ce qui n est pas un scoop...).

8 J.F.C. Eve p. 8 Ne pas oublier de regarder au préalable si F est un hyperplan. Dans ce cas on détermine p F vectorielle...) et on utilise p F = Id E p F. (F est une droite C 50 Théorème de meilleure approximation Soit F un sous-espace vectoriel de l espace vectoriel euclidien E et p F (resp. p F ) la projection orthogonale sur F (resp. F ). Soit x un élément de E. 1. z F, x p F (x) x z. Si t est un élément de F tel que : z F, x t x z alors t = p F (x).. Autrement dit Min z F x z existe et vaut x p F (x). De plus p F (x) est l unique élément de F qui réalise ce minimum. p F (x) est donc l unique élément de F tel que d(x, F ) = x p F (x). La projection orthogonale de x sur F est la meilleure approximation de x par un élément de F. 3. d (x, F ) = x p F (x) = x p F (x) = x < x, p F (x) >= p F (x). C 51 La formulation du programme... Caractérisation de la projection orthogonale par minimisation de la norme. Soit F un sous-espace vectoriel de l espace vectoriel euclidien E et p F la projection orthogonale sur F. x et y sont deux éléments de E. y = p F (x) y F et x y = Inf x z ou y = p F (x) y F et x y = Min x z. z F z F C 5 Méthode des moindres carrés. A est un élément de M n,p (R) et B un élément de M n,1 (R). On suppose que le rang de A est p.. est la norme de M n,1 (R) associée au produit scalaire canonique. 1. Min AX B existe. X M p,1(r). Il existe un unique élément X 0 de M p,1 (R) tel que AX 0 B = Min AX B. X M p,1 (R) 3. t AA est inversible. 4. X 0 = ( t AA) 1 ( t AB) ou t AAX 0 = t AB. C 53 Caractérisations des matrices symétriques Soit A une matrice de M n (R). <.,. > est le produit scalaire de M n,1 (R). 1. X M n,1 (R), Y M n,1 (R), < AX, Y >=< X, t AY >.. Les assertions suivantes sont équivalentes. i) A est symétrique. ii) X M n,1 (R), Y M n,1 (R), < AX, Y >=< X, AY >. iii) X M n,1 (R), Y M n,1 (R), t Y AX = t XAY.

9 J.F.C. Eve p. 9 C 54 Caractérisation des endomorphismes symétriques E est de dimension n (n N ), B = (e 1, e,..., e n ) est une base de E et f un endomorphisme de E. f est symétrique si et seulement si : (i, j) [[1, n]], < f(e i ), e j >=< e i, f(e j ) >. C 55 Caractérisation fondamentale des endomorphismes symétriques E est de dimension n (n N ), B = (e 1, e,..., e n ) est une base orthonormée de E et f un endomorphisme de E. f est un endomorphisme symétrique de E si et seulement si sa matrice A dans la base B est symétrique ( t A = A). C 56 L ensemble des endomorphismes symétriques de E est un sous-espace vectoriel de L(E). Si E est de dimension n non nul, l ensemble des endomorphismes symétriques de E est un sous-espace vectoriel de L(E) de dimension C 57 de E. n (n + 1) Si f est un endomorphisme symétrique et bijectif de E, f 1 est un endomorphisme symétrique (et bijectif) C 58 f est un endomorphisme symétrique de E. Si F est un sous-espace vectoriel de E stable par f, F est stable par f. C 59 Soit f un endomorphisme symétrique de l espace préhilbertien E. Ker f et Im f sont orthogonaux. (Im f) = Ker f et Im f (Ker f). C 60 Soit f un endomorphisme symétrique d un espace vectoriel euclidien E. (Im f) = Ker f et Im f = (Ker f). Ker f et Im f sont supplémentaires et orthogonaux. C 61 Caractérisations des projections orthogonales again 1. p est une projection (ou un projecteur) de E. p est une projection orthogonale (ou un projecteur orthogonal) si et seulement p est un endomorphisme symétrique.. p est un endomorphisme de E (ou une application de E dans E...). p est une projection orthogonale de E si et seulement si p est un endomorphisme symétrique de E vérifiant p p = p. 3. A est une matrice de M n (R). A est la matrice d une projection orthogonale si et seulement si A est symétrique et vérifie A = A. C est un + du programme 014. C 6 Soit f un endomorphisme symétrique de E. 1. Les sous-espaces propres de f sont deux à deux orthogonaux.. Si (u k ) 1 k p est une famille de vecteurs propres de f associés à des valeurs propres deux à deux distinctes alors la famille (u k ) 1 k p est une famille orthogonale de E.

10 J.F.C. Eve p. 10 C 63 Le théorème fondamental sur la réduction des endomorphismes symétriques. Soit f un endomorphisme symétrique de E espace vectoriel euclidien de dimension finie non nulle. 1. f est diagonalisable.. Mieux, il existe une base orthonormée de E constituée de vecteurs propres de f (donc f se diagonalise dans une base orthonormée). C 64 A est une matrice symétrique de M n (R) 1. Les valeurs propres de A sont réelles (Sp R A = Sp C A).. Les sous-espaces propres de A sont deux à deux orthogonaux. 3. Si (X k ) 1 k p est une famille de vecteurs propres de A associés à des valeurs propres deux à deux distinctes alors la famille (X k ) 1 k p est une famille orthogonale M n,1 (R). C 65 Le théorème fondamental sur la réduction des matrices symétriques de M n (R). A est une matrice symétrique de M n (R). 1. A est diagonalisable.. Mieux, il existe une base orthonormée de M n,1 (R) constituée de vecteurs propres de A. 3. Il existe une matrice orthogonale P de M n (R), telle que P 1 AP = t P AP soit diagonale. C 66 L aspect pratique de la réduction des endomorphismes symétriques f est un endomorphisme symétrique d un espace vectoriel euclidien E de dimension n non nulle. On obtient une base orthonormée de E constituée de vecteurs propres de f en concatenant une base orthonormée de chacun des sous-espaces propres de f. C 67 L aspect pratique de la réduction des matrices symétriques Soit A une matrice symétrique de M n (R). 1. On obtient une base orthonormée de M n,1 (R) constituée de vecteurs propres de A en concatenant une base orthonormée de chacun des sous-espaces propres de A.. Si B est une base orthonormée de M n,1 (R) constituée de vecteurs propres de A respectivement associés aux valeurs propres α 1, α,..., α n et si P est la matrice de passage de la base canonique de M n,1 (R) à la base B alors : P est une matrice orthogonale. t P AP = P 1 AP est la matrice diagonale Diag(α 1, α,..., α n ). C 68 Soit A une matrice symétrique de M n (R). Soit (X 1, X,..., X n ) une base orthonormée de M n,1 (R) constituée de vecteurs propres de A respectivement associés aux valeurs propres α 1, α,..., α n. A = n α k X k t X k C Soit A une matrice symétrique de M n (R). Ainsi il existe une matrice orthogonale P de M n (R) et une matrice diagonale D = Diag(α 1, α,..., α n ) telle que t P AP = P 1 AP = D.

11 J.F.C. Eve p. 11 On note, pour tout j élément de [[1, n]], C j la jème colonne de P. Alors (C 1, C,..., C n ) est une base orthonormée de M n,1 (R) constituée de vecteurs propres de A respectivement associés aux valeurs propres α 1, α,..., α n.. Variante D = Diag(α 1, α,..., α n ) est une matrice diagonale de M n (R) et P est une matrice orthogonale de M n (R). On pose A = P D t P. A est une matrice symétrique de M n (R) et les colonnes de P constituent une base othonormée B de M n,1 (R), de vecteurs propres de A associés aux valeurs propres (α 1, α,..., α n ). P est la matrice de passage de la base canonique de M n,1 (R) à B. C 70 Décomposition spectrale d une matrice symétrique. S est une matrice symétrique de M n (R). λ 1, λ,..., λ p sont ses valeurs propres distinctes. Pour tout élément k de [[1, p]] on note P k la matrice, dans la base canonique de M n,1 (R), de la projection orthogonale f k de M n,1 (R) sur le sous-espace propre SEP (S, λ k ) de S associé à la valeur propre λ k. Montrer que P k = I n et que S = λ k P k. C 71 Matrice symétrique positive Soit S une matrice symétrique de M n (R). Les propriétés suivantes sont équivalentes. i) X M n,1 (R), t XSX 0. ii) Les valeurs propres de S sont positives ou nulles. C 7 Matrice symétrique définie positive Soit une matrice symétrique de M n (R). Les propriétés suivantes sont équivalentes. i) X M n,1 (R), X 0 Mn,1 (R) t XSX > 0. ii) Les valeurs propres de S sont strictement positives. Niveau C 73 Encadrement de Rayleigh Soit S une matrice symétrique de M n (R). Soit α sa plus petite valeur propre et soit β sa plus grande valeur propre. X M n,1 (R), α X t XSX =< SX, X > β X ou X M n,1 (R) {0 Mn,1(R)}, α t XSX t XX β. Mieux : Min X M n,1(r) {0 Mn,1 (R)} t XSX t XX t XSX = α et Max X M t n,1(r) {0 Mn,1 (R)} XX = β. Si X un élément de M n,1 (R), α X = t XSX =< SX, X > X SEP (A, α). Si X un élément de M n,1 (R), t XSX =< SX, X >= β X X SEP (A, β). C 74 Matrice symétrique positive again

12 J.F.C. Eve p. 1 Soit S une matrice symétrique de M n (R). Les propriétés suivantes sont équivalentes. i) X M n,1 (R), t XSX 0. ii) Les valeurs propres de S sont positives ou nulles. iii) Il existe une matrice A de M n (R) telle que S = t AA. C 75 Matrice symétrique définie positive again Soit une matrice symétrique de M n (R). Les propriétés suivantes sont équivalentes. i) X M n,1 (R), X 0 Mn,1 (R) t XSX > 0. ii) Les valeurs propres de S sont strictement positives. iii) Il existe une matrice inversible A de M n (R) telle que S = t AA. C 76 Adjoint d un endomorphisme B = (e 1, e,..., e n ) est une base orthonormée de l espace vectoriel euclidien E et f est un endomorphisme de E de matrice A dans B. f est l endomorphisme de E de matrice t A dans B. 1. f est l unique endomorphisme de E vérifiant (x, y) E, < f(x), y >=< x, f (y) >. f est l adjoint de f.. Soit F un sous-espace vectoriel de E. F est stable par f si et seulement si F est stable par f. 3. Ker f = (Im f) et Im f = (Ker f). 4. (f ) = f = f. 5. Si f est un automorphisme, f est également un automorphisme et (f ) 1 = (f 1 ). 6. Si g est un second endomorphisme de E : (λf) = λ f, (f + g) = f + g et (f g) = g f. 7. Sp f = Sp f. λ Sp f, dim SEP (f, λ) = dim SEP (f, λ). f et f sont simultanément diagonalisables. 8. Ker(f f) = Ker f et Im(f f ) = Im f. 9. f f (resp. f f) est un endomorphisme symétrique dont les valeurs propres sont positives. C 77 Endomorphisme orthogonal f est un endomorphisme d un espace préhilbertien E. f est un endomorphisme orthogonal si (x, y) E, < f(x), f(y) >=< x, y > autrement dit si f conserve le produit scalaire. f est une application d un espace préhilbertien E dans lui même. Les assertions suivantes sont équivalentes. 1. f est un endomorphisme orthogonal.. f est un endomorphisme vérifinant (x, y) E, < f(x), f(y) >=< x, y >. 3. f vérifie (x, y) E, < f(x), f(y) >=< x, y >. Notons que 3. donne la linéarité de f. f est un endomorphisme d un espace préhilbertien E. f est un endomorphisme orthogonal si et seulement si (x, y) E, f(x) = x autrement dit si et seulement si f conserve la norme.

13 J.F.C. Eve p. 13 f est un endomorphisme orthogonal d un espace préhilbertien E. 1. f est injectif (mais pas nécessairement surjectif).. Si F est un sous espace vectoriel de E stable par f, F est stable par f. 3. Si g est un second endomorphisme orthogonal de E, g f est un endomorphisme orthogonal de E. 4. Les seules valeurs propres (réelles!!) possibles de f sont 1 et 1. f est un endomorphisme orthogonal d un espace vectoriel euclidien E. f est un automorphisme de E et f 1 est un automorphisme orthogonal de E. f est un endomorphisme d un espace vectoriel euclidien E de de dimension n appartenant à N. Les assertions suivantes sont équivalentes. i) f est un endomorphisme orthogonal. ii) Il existe une base orthonormée de E qui se transforme par f en une base orthonormée de E. iii) Toute base orthonormée de E se transforme par f est une base orthonormée de E. f est un endomorphisme d un espace vectoriel euclidien E et A est la matrice de f dans une base orthonormée de E. f est un endomorphisme orthogonal si et seulement si A est une matrice orthogonale. On note B = (e 1,..., e n ) une base orthonormée de E et on considère un endomorphisme f orthogonal dont la matrice dans la base B est notée A. On pose A = (a i,j ) 1 i,j n. (i, j) [[1, n]], a i,j [ 1, 1] et i=1 j=1 a i,j n et n n i=1 j=1 a i,j n n. C 78 Racine carrée symétrique et positive (resp. définie positive) d une matrice symétrique et positive (resp. définie positive) de M n (R) Si S est une matrice symétrique de M n (R) dont les valeurs propres sont positives ou nulles (resp. strictement positives), il existe une matrice symétrique T de M n (R) dont les valeurs propres sont positives ou nulles (resp. strictement positives) et une seule telle que T = S. C 79 Matrice d un produit scalaire Soit B = (e 1, e,..., e n ) et B = (e 1, e,..., e n) deux bases d un espace vectoriel euclidien E. La matrice A = (< e i, e j >) de M n (R) est la matrice du produit scalaire <.,. >. Si x et y sont deux éléments de E de matrices X et Y dans B, < x, y >= t XAY. A est une matrice symétrique dont les valeurs propres sont strictement positives. Si A est la matrice de <.,. > dans B et si P est la matrice de passage de B à B : A = t P AP. Une matrice C de M n (R) est la matrice d un produit scalaire si et seulement si elle est symétrique à valeurs propres strictement positives. C 80 Caractérisation des projections orthogonales again. Soit p une projection (ou un projecteur) de E. Les assertions suivantes sont équivalentes. i) p est une projection orthogonale.

14 J.F.C. Eve p. 14 ii) x E, p(x) x. C 81 Base orthonormée de R n [X] déduite de la base canonique (1, X,..., X n ) de R n [X] par le procédé d orthonormalisation de Schmidt. n est un élément de N. <.,. > est un produit scalaire sur R n [X]. 1. a) Pour tout élément k de [[1, n]], il existe un polynôme normalisé (le coefficient du terme de plus haut degré est 1) P k et un seul appartenant à R k [X] et orthogonal à R k 1 [X].. On pose P 0 = 1. a) Pour tout élément k de [[0, n]], P k est de degré k. b) (P 0, P 1,..., P n ) est une base orthogonale de R n [X]. 3. On pose k [[0, n]], Q k = 1 P k P k. a) (Q 0, Q 1,..., Q n ) est une base orthonormée de R n [X]. b) Mieux, (Q 0, Q 1,..., Q n ) est la base orthonormée de R n [X] déduite de la base canonique (1, X,..., X n ) de R n [X] par le procédé d orthonormalisation de Schmidt. C 8 Réalisation de la distance d un vecteur à un sous-espace dans un espace préhilbertien E est un espace préhilbertien et F un sous-espace vectoriel de E. x est un élément de E et y un élément de F. 1. Il existe au plus un élément de y de F tel que : x y = Inf x z. z F. Soit y un élément de F. x y = Inf x z si et seulement si x y est orthogonale à F. z F C 83 Décomposition polaire d une matrice inversible de M n (R). A est une matrice quelconque de M n (R). 1. Il existe une matrice orthogonale U de M n (R) et une matrice symétrique S à valeurs propres positives ou nulles de M n (R) telles que A = US.. On suppose A inversible. Il existe une unique matrice orthogonale U de M n (R) et une unique matrice symétrique S à valeurs propres strictement positives de M n (R) telles que A = US. C est la décomposition polaire de A. C 84 Décomposition d Iwasawa d une matrice inversible de M n (R). A est une matrice inversible de M n (R). Il existe une matrice orthogonale Q de M n (R) et une matrice triangulaire supérieure R de M n (R) à coefficients diagonaux strictement positifs telles que A = QR. C 85 Décomposition de Cholesky d une matrice symétrique définie positive. A est une matrice symétrique de M n (R) dont les valeurs propres sont strictement positives (A est définie positive). Il existe une matrice R, de M n (R), triangulaire supérieure à diagonale strictement positive et une seule telle que A = t RR. C 86 Théorème de Courant-Fischer. A est une matrice symétrique de M n (R). (E 1, E,..., E n) est une base orthonormée de M n,1 (R) constituée de vecteurs propres de A respectivement associés aux valeurs propres λ 1, λ,..., λ n avec λ 1 λ λ n.

15 k est un élément de [[1, n]] et F k est l ensemble des sous-espaces vectoriels de M n,1 (R) de dimension k. t XAX Min Sup F F k X F t XX = λ k et Max F F n+1 k X 0 Inf X F X 0 t XAX t XX = λ k. J.F.C. Eve p. 15 C 87 Endomorphisme antisymétrique. (E, <, >) est un espace vectoriel euclidien de dimension non nulle n. f est un endomorphisme de E. B = (e 1, e,..., e n ) est une base orthonormée de E et A = (a ij ) est la matrice de f dans B. On dit que f est un endomorphisme antisymétrique si (x, y) E, < f(x), y >= < x, f(y) >. 1. a) f est antisymétrique si et seulement si (i, j) [[1, n]], < f(e i ), e j >= < e i, f(e j ) >. b) f est antisymétrique si et seulement si A est symétrique autrement dit si et seulement si t A = A.. f est antisymétrique si et seulement si x E, < x, f(x) >= 0. Dans la suite f est un endomorphisme antisymétrique de E. 3 a) Ker f = (Im f). b) Sp f {0} et Sp R (A) {0}. c) Sp C (A) ir. d) f f est un endomorphisme symétrique dont les valeurs propres sont négatives ou nulles. e) Si F est un sous-espace vectoriel stable par f, F est également stable par f. 4. Il existe une base orthonormé de E telle que la matrice de f dans cette base soit : 0 a 1 a (O) 0 a p a p 0 (O) à quelques abus près... C 88 Une caractérisation des normes euclidiennes Une norme sur un espace vectoriel réel est la norme d un produit scalaire si et seulement si elle vérifie l identité du parallélogramme.

[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 30 avril 2015 Enoncés 1

[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 30 avril 2015 Enoncés 1 [http://mpcpgedupuydelomefr] édité le 3 avril 215 Enoncés 1 Exercice 1 [ 265 ] [correction] On note V l ensemble des matrices à coefficients entiers du type a b c d d a b c c d a b b c d a et G l ensemble

Plus en détail

Exo7. Matrice d une application linéaire. Corrections d Arnaud Bodin.

Exo7. Matrice d une application linéaire. Corrections d Arnaud Bodin. Exo7 Matrice d une application linéaire Corrections d Arnaud odin. Exercice Soit R muni de la base canonique = ( i, j). Soit f : R R la projection sur l axe des abscisses R i parallèlement à R( i + j).

Plus en détail

Programmes des classes préparatoires aux Grandes Ecoles

Programmes des classes préparatoires aux Grandes Ecoles Programmes des classes préparatoires aux Grandes Ecoles Filière : scientifique Voie : Biologie, chimie, physique et sciences de la Terre (BCPST) Discipline : Mathématiques Seconde année Préambule Programme

Plus en détail

Calcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes.

Calcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes. 1 Définitions, notations Calcul matriciel Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes. On utilise aussi la notation m n pour le

Plus en détail

Formes quadratiques. 1 Formes quadratiques et formes polaires associées. Imen BHOURI. 1.1 Définitions

Formes quadratiques. 1 Formes quadratiques et formes polaires associées. Imen BHOURI. 1.1 Définitions Formes quadratiques Imen BHOURI 1 Ce cours s adresse aux étudiants de niveau deuxième année de Licence et à ceux qui préparent le capes. Il combine d une façon indissociable l étude des concepts bilinéaires

Plus en détail

Un K-espace vectoriel est un ensemble non vide E muni : d une loi de composition interne, c est-à-dire d une application de E E dans E : E E E

Un K-espace vectoriel est un ensemble non vide E muni : d une loi de composition interne, c est-à-dire d une application de E E dans E : E E E Exo7 Espaces vectoriels Vidéo partie 1. Espace vectoriel (début Vidéo partie 2. Espace vectoriel (fin Vidéo partie 3. Sous-espace vectoriel (début Vidéo partie 4. Sous-espace vectoriel (milieu Vidéo partie

Plus en détail

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que Introduction. On suppose connus les ensembles N (des entiers naturels), Z des entiers relatifs et Q (des nombres rationnels). On s est rendu compte, depuis l antiquité, que l on ne peut pas tout mesurer

Plus en détail

I. Polynômes de Tchebychev

I. Polynômes de Tchebychev Première épreuve CCP filière MP I. Polynômes de Tchebychev ( ) 1.a) Tout réel θ vérifie cos(nθ) = Re ((cos θ + i sin θ) n ) = Re Cn k (cos θ) n k i k (sin θ) k Or i k est réel quand k est pair et imaginaire

Plus en détail

3 Approximation de solutions d équations

3 Approximation de solutions d équations 3 Approximation de solutions d équations Une équation scalaire a la forme générale f(x) =0où f est une fonction de IR dans IR. Un système de n équations à n inconnues peut aussi se mettre sous une telle

Plus en détail

Cours d analyse numérique SMI-S4

Cours d analyse numérique SMI-S4 ours d analyse numérique SMI-S4 Introduction L objet de l analyse numérique est de concevoir et d étudier des méthodes de résolution de certains problèmes mathématiques, en général issus de problèmes réels,

Plus en détail

Résolution de systèmes linéaires par des méthodes directes

Résolution de systèmes linéaires par des méthodes directes Résolution de systèmes linéaires par des méthodes directes J. Erhel Janvier 2014 1 Inverse d une matrice carrée et systèmes linéaires Ce paragraphe a pour objet les matrices carrées et les systèmes linéaires.

Plus en détail

Capes 2002 - Première épreuve

Capes 2002 - Première épreuve Cette correction a été rédigée par Frédéric Bayart. Si vous avez des remarques à faire, ou pour signaler des erreurs, n hésitez pas à écrire à : mathweb@free.fr Mots-clés : équation fonctionnelle, série

Plus en détail

Structures algébriques

Structures algébriques Structures algébriques 1. Lois de composition s Soit E un ensemble. Une loi de composition interne sur E est une application de E E dans E. Soient E et F deux ensembles. Une loi de composition externe

Plus en détail

1 Complément sur la projection du nuage des individus

1 Complément sur la projection du nuage des individus TP 0 : Analyse en composantes principales (II) Le but de ce TP est d approfondir nos connaissances concernant l analyse en composantes principales (ACP). Pour cela, on reprend les notations du précédent

Plus en détail

Première partie. Préliminaires : noyaux itérés. MPSI B 6 juin 2015

Première partie. Préliminaires : noyaux itérés. MPSI B 6 juin 2015 Énoncé Soit V un espace vectoriel réel. L espace vectoriel des endomorphismes de V est désigné par L(V ). Lorsque f L(V ) et k N, on désigne par f 0 = Id V, f k = f k f la composée de f avec lui même k

Plus en détail

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES Théorème - Définition Soit un cercle (O,R) et un point. Une droite passant par coupe le cercle en deux points A et

Plus en détail

L ANALYSE EN COMPOSANTES PRINCIPALES (A.C.P.) Pierre-Louis GONZALEZ

L ANALYSE EN COMPOSANTES PRINCIPALES (A.C.P.) Pierre-Louis GONZALEZ L ANALYSE EN COMPOSANTES PRINCIPALES (A.C.P.) Pierre-Louis GONZALEZ INTRODUCTION Données : n individus observés sur p variables quantitatives. L A.C.P. permet d eplorer les liaisons entre variables et

Plus en détail

Simulation de variables aléatoires

Simulation de variables aléatoires Chapter 1 Simulation de variables aléatoires Références: [F] Fishman, A first course in Monte Carlo, chap 3. [B] Bouleau, Probabilités de l ingénieur, chap 4. [R] Rubinstein, Simulation and Monte Carlo

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme

Plus en détail

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer Pour commencer Exercice 1 - Ensembles de définition - Première année - 1. Le logarithme est défini si x + y > 0. On trouve donc le demi-plan supérieur délimité par la droite d équation x + y = 0.. 1 xy

Plus en détail

Résolution d équations non linéaires

Résolution d équations non linéaires Analyse Numérique Résolution d équations non linéaires Said EL HAJJI et Touria GHEMIRES Université Mohammed V - Agdal. Faculté des Sciences Département de Mathématiques. Laboratoire de Mathématiques, Informatique

Plus en détail

CHAPITRE V SYSTEMES DIFFERENTIELS LINEAIRES A COEFFICIENTS CONSTANTS DU PREMIER ORDRE. EQUATIONS DIFFERENTIELLES.

CHAPITRE V SYSTEMES DIFFERENTIELS LINEAIRES A COEFFICIENTS CONSTANTS DU PREMIER ORDRE. EQUATIONS DIFFERENTIELLES. CHAPITRE V SYSTEMES DIFFERENTIELS LINEAIRES A COEFFICIENTS CONSTANTS DU PREMIER ORDRE EQUATIONS DIFFERENTIELLES Le but de ce chapitre est la résolution des deux types de systèmes différentiels linéaires

Plus en détail

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes Opérations sur les polynômes Exercice 1 - Carré - L1/Math Sup - Si P = Q est le carré d un polynôme, alors Q est nécessairement de degré, et son coefficient dominant est égal à 1. On peut donc écrire Q(X)

Plus en détail

Calcul différentiel sur R n Première partie

Calcul différentiel sur R n Première partie Calcul différentiel sur R n Première partie Université De Metz 2006-2007 1 Définitions générales On note L(R n, R m ) l espace vectoriel des applications linéaires de R n dans R m. Définition 1.1 (différentiabilité

Plus en détail

Correction de l examen de la première session

Correction de l examen de la première session de l examen de la première session Julian Tugaut, Franck Licini, Didier Vincent Si vous trouvez des erreurs de Français ou de mathématiques ou bien si vous avez des questions et/ou des suggestions, envoyez-moi

Plus en détail

Différentiabilité ; Fonctions de plusieurs variables réelles

Différentiabilité ; Fonctions de plusieurs variables réelles Différentiabilité ; Fonctions de plusieurs variables réelles Denis Vekemans R n est muni de l une des trois normes usuelles. 1,. 2 ou.. x 1 = i i n Toutes les normes de R n sont équivalentes. x i ; x 2

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Maths MP Exercices Fonctions de plusieurs variables Les indications ne sont ici que pour être consultées après le T (pour les exercices non traités). Avant et pendant le T, tenez bon et n allez pas les

Plus en détail

Chapitre 2. Matrices

Chapitre 2. Matrices Département de mathématiques et informatique L1S1, module A ou B Chapitre 2 Matrices Emmanuel Royer emmanuelroyer@mathuniv-bpclermontfr Ce texte mis gratuitement à votre disposition a été rédigé grâce

Plus en détail

Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale

Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale Chapitre 7 Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale Dans ce chapitre et le suivant, on montre deux applications importantes de la notion de différentiabilité : le théorème de l inversion

Plus en détail

NOTATIONS PRÉLIMINAIRES

NOTATIONS PRÉLIMINAIRES Pour le Jeudi 14 Octobre 2010 NOTATIONS Soit V un espace vectoriel réel ; l'espace vectoriel des endomorphismes de l'espace vectoriel V est désigné par L(V ). Soit f un endomorphisme de l'espace vectoriel

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples

Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples 45 Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples Les espaces vectoriels considérés sont réels, non réduits au vecteur nul et

Plus en détail

Calcul différentiel. Chapitre 1. 1.1 Différentiabilité

Calcul différentiel. Chapitre 1. 1.1 Différentiabilité Chapitre 1 Calcul différentiel L idée du calcul différentiel est d approcher au voisinage d un point une fonction f par une fonction plus simple (ou d approcher localement le graphe de f par un espace

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre IUFM du Limousin 2009-10 PLC1 Mathématiques S. Vinatier Rappels de cours Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre 1 Fonctions de plusieurs variables

Plus en détail

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables Cours d Analyse Fonctions de plusieurs variables Licence 1ère année 2007/2008 Nicolas Prioux Université de Marne-la-Vallée Table des matières 1 Notions de géométrie dans l espace et fonctions à deux variables........

Plus en détail

Exercices Corrigés Premières notions sur les espaces vectoriels

Exercices Corrigés Premières notions sur les espaces vectoriels Exercices Corrigés Premières notions sur les espaces vectoriels Exercice 1 On considére le sous-espace vectoriel F de R formé des solutions du système suivant : x1 x 2 x 3 + 2x = 0 E 1 x 1 + 2x 2 + x 3

Plus en détail

Programme de la classe de première année MPSI

Programme de la classe de première année MPSI Objectifs Programme de la classe de première année MPSI I - Introduction à l analyse L objectif de cette partie est d amener les étudiants vers des problèmes effectifs d analyse élémentaire, d introduire

Plus en détail

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications A. Optimisation sans contrainte.... Généralités.... Condition nécessaire et condition suffisante

Plus en détail

Journées Télécom-UPS «Le numérique pour tous» David A. Madore. david.madore@enst.fr. 29 mai 2015

Journées Télécom-UPS «Le numérique pour tous» David A. Madore. david.madore@enst.fr. 29 mai 2015 et et Journées Télécom-UPS «Le numérique pour tous» David A. Madore Télécom ParisTech david.madore@enst.fr 29 mai 2015 1/31 et 2/31 : définition Un réseau de R m est un sous-groupe (additif) discret L

Plus en détail

Programmation linéaire et Optimisation. Didier Smets

Programmation linéaire et Optimisation. Didier Smets Programmation linéaire et Optimisation Didier Smets Chapitre 1 Un problème d optimisation linéaire en dimension 2 On considère le cas d un fabricant d automobiles qui propose deux modèles à la vente, des

Plus en détail

Limites finies en un point

Limites finies en un point 8 Limites finies en un point Pour ce chapitre, sauf précision contraire, I désigne une partie non vide de R et f une fonction définie sur I et à valeurs réelles ou complees. Là encore, les fonctions usuelles,

Plus en détail

Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire

Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire Cours 02 : Problème général de la Programmation Linéaire. 5 . Introduction Un programme linéaire s'écrit sous la forme suivante. MinZ(ou maxw) =

Plus en détail

3. Conditionnement P (B)

3. Conditionnement P (B) Conditionnement 16 3. Conditionnement Dans cette section, nous allons rappeler un certain nombre de définitions et de propriétés liées au problème du conditionnement, c est à dire à la prise en compte

Plus en détail

Polynômes à plusieurs variables. Résultant

Polynômes à plusieurs variables. Résultant Polynômes à plusieurs variables. Résultant Christophe Ritzenthaler 1 Relations coefficients-racines. Polynômes symétriques Issu de [MS] et de [Goz]. Soit A un anneau intègre. Définition 1.1. Soit a A \

Plus en détail

Problème 1 : applications du plan affine

Problème 1 : applications du plan affine Problème 1 : applications du plan affine Notations On désigne par GL 2 (R) l ensemble des matrices 2 2 inversibles à coefficients réels. Soit un plan affine P muni d un repère (O, I, J). Les coordonnées

Plus en détail

Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques.

Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques. 14-3- 214 J.F.C. p. 1 I Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques. Exercice 1 Densité de probabilité. F { ln x si x ], 1] UN OVNI... On pose x R,

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables. Sébastien Tordeux

Fonctions de plusieurs variables. Sébastien Tordeux Fonctions de plusieurs variables Sébastien Tordeux 22 février 2009 Table des matières 1 Fonctions de plusieurs variables 3 1.1 Définition............................. 3 1.2 Limite et continuité.......................

Plus en détail

La programmation linéaire : une introduction. Qu est-ce qu un programme linéaire? Terminologie. Écriture mathématique

La programmation linéaire : une introduction. Qu est-ce qu un programme linéaire? Terminologie. Écriture mathématique La programmation linéaire : une introduction Qu est-ce qu un programme linéaire? Qu est-ce qu un programme linéaire? Exemples : allocation de ressources problème de recouvrement Hypothèses de la programmation

Plus en détail

Corrigé Problème. Partie I. I-A : Le sens direct et le cas n= 2

Corrigé Problème. Partie I. I-A : Le sens direct et le cas n= 2 33 Corrigé Corrigé Problème Théorème de Motzkin-Taussky Partie I I-A : Le sens direct et le cas n= 2 1-a Stabilité des sous-espaces propres Soit λ une valeur propre de v et E λ (v) le sous-espace propre

Plus en détail

Programmation linéaire

Programmation linéaire 1 Programmation linéaire 1. Le problème, un exemple. 2. Le cas b = 0 3. Théorème de dualité 4. L algorithme du simplexe 5. Problèmes équivalents 6. Complexité de l Algorithme 2 Position du problème Soit

Plus en détail

Cours de mathématiques

Cours de mathématiques DEUG MIAS premier niveau Cours de mathématiques année 2003/2004 Guillaume Legendre (version révisée du 3 avril 2015) Table des matières 1 Éléments de logique 1 1.1 Assertions...............................................

Plus en détail

C1 : Fonctions de plusieurs variables

C1 : Fonctions de plusieurs variables 1er semestre 2012/13 CPUMP 3 U 11 : Abrégé de cours Compléments Analyse 3 : fonctions analytiques Les notes suivantes, disponibles à l adresse http://www.iecn.u-nancy.fr/~bertram/, contiennent les définitions

Plus en détail

Souad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/

Souad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/ Recherche opérationnelle Les démonstrations et les exemples seront traités en cours Souad EL Bernoussi Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/ Table des matières 1 Programmation

Plus en détail

Dérivées d ordres supérieurs. Application à l étude d extrema.

Dérivées d ordres supérieurs. Application à l étude d extrema. Chapitre 5 Dérivées d ordres supérieurs. Application à l étude d extrema. On s intéresse dans ce chapitre aux dérivées d ordre ou plus d une fonction de plusieurs variables. Comme pour une fonction d une

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable Eo7 Fonctions de plusieurs variables Eercices de Jean-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-francefr * très facile ** facile *** difficulté moenne **** difficile ***** très difficile I

Plus en détail

Licence de Mathématiques 3

Licence de Mathématiques 3 Faculté des sciences et techniques Département de mathématiques 2004-2005 Licence de Mathématiques 3 M62 : Fonctions réelles de plusieurs variables Laurent Guillopé www.math.sciences.univ-nantes.fr/~guillope/m62/

Plus en détail

Approximations variationelles des EDP Notes du Cours de M2

Approximations variationelles des EDP Notes du Cours de M2 Approximations variationelles des EDP Notes du Cours de M2 Albert Cohen Dans ce cours, on s intéresse à l approximation numérique d équations aux dérivées partielles linéaires qui admettent une formulation

Plus en détail

Méthodes de quadrature. Polytech Paris-UPMC. - p. 1/48

Méthodes de quadrature. Polytech Paris-UPMC. - p. 1/48 Méthodes de Polytech Paris-UPMC - p. 1/48 Polynôme d interpolation de Preuve et polynôme de Calcul de l erreur d interpolation Étude de la formule d erreur Autres méthodes - p. 2/48 Polynôme d interpolation

Plus en détail

Optimisation des fonctions de plusieurs variables

Optimisation des fonctions de plusieurs variables Optimisation des fonctions de plusieurs variables Hervé Hocquard Université de Bordeaux, France 8 avril 2013 Extrema locaux et globaux Définition On étudie le comportement d une fonction de plusieurs variables

Plus en détail

Déterminants. Marc SAGE 9 août 2008. 2 Inverses et polynômes 3

Déterminants. Marc SAGE 9 août 2008. 2 Inverses et polynômes 3 Déterminants Marc SAGE 9 août 28 Table des matières Quid des formes n-linéaires alternées? 2 2 Inverses et polynômes 3 3 Formule de Miller pour calculer un déterminant (ou comment illustrer une idée géniale)

Plus en détail

Une introduction aux codes correcteurs quantiques

Une introduction aux codes correcteurs quantiques Une introduction aux codes correcteurs quantiques Jean-Pierre Tillich INRIA Rocquencourt, équipe-projet SECRET 20 mars 2008 1/38 De quoi est-il question ici? Code quantique : il est possible de corriger

Plus en détail

Représentation géométrique d un nombre complexe

Représentation géométrique d un nombre complexe CHAPITRE 1 NOMBRES COMPLEXES 1 Représentation géométrique d un nombre complexe 1. Ensemble des nombres complexes Soit i le nombre tel que i = 1 L ensemble des nombres complexes est l ensemble des nombres

Plus en détail

www.h-k.fr/publications/objectif-agregation

www.h-k.fr/publications/objectif-agregation «Sur C, tout est connexe!» www.h-k.fr/publications/objectif-agregation L idée de cette note est de montrer que, contrairement à ce qui se passe sur R, «sur C, tout est connexe». Cet abus de langage se

Plus en détail

NOMBRES COMPLEXES. Exercice 1 :

NOMBRES COMPLEXES. Exercice 1 : Exercice 1 : NOMBRES COMPLEXES On donne θ 0 un réel tel que : cos(θ 0 ) 5 et sin(θ 0 ) 1 5. Calculer le module et l'argument de chacun des nombres complexes suivants (en fonction de θ 0 ) : a i( )( )(1

Plus en détail

Mathématiques appliquées à l'économie et à la Gestion

Mathématiques appliquées à l'économie et à la Gestion Mathématiques appliquées à l'économie et à la Gestion Mr Makrem Ben Jeddou Mme Hababou Hella Université Virtuelle de Tunis 2008 Continuité et dérivation1 1- La continuité Théorème : On considère un intervalle

Plus en détail

INTRODUCTION À L ANALYSE FACTORIELLE DES CORRESPONDANCES

INTRODUCTION À L ANALYSE FACTORIELLE DES CORRESPONDANCES INTRODUCTION À L ANALYSE FACTORIELLE DES CORRESPONDANCES Dominique LAFFLY Maître de Conférences, Université de Pau Laboratoire Société Environnement Territoire UMR 5603 du CNRS et Université de Pau Domaine

Plus en détail

Résumé du cours d algèbre 1, 2013-2014. Sandra Rozensztajn. UMPA, ENS de Lyon, sandra.rozensztajn@ens-lyon.fr

Résumé du cours d algèbre 1, 2013-2014. Sandra Rozensztajn. UMPA, ENS de Lyon, sandra.rozensztajn@ens-lyon.fr Résumé du cours d algèbre 1, 2013-2014 Sandra Rozensztajn UMPA, ENS de Lyon, sandra.rozensztajn@ens-lyon.fr CHAPITRE 0 Relations d équivalence et classes d équivalence 1. Relation d équivalence Définition

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours Exo7 Continuité (étude globale). Diverses fonctions Exercices de Jean-Louis Rouget. Retrouver aussi cette fiche sur www.maths-france.fr * très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile *****

Plus en détail

Calcul Différentiel. I Fonctions différentiables 3

Calcul Différentiel. I Fonctions différentiables 3 Université de la Méditerranée Faculté des Sciences de Luminy Licence de Mathématiques, Semestre 5, année 2008-2009 Calcul Différentiel Support du cours de Glenn Merlet 1, version du 6 octobre 2008. Remarques

Plus en détail

a et b étant deux nombres relatifs donnés, une fonction affine est une fonction qui a un nombre x associe le nombre ax + b

a et b étant deux nombres relatifs donnés, une fonction affine est une fonction qui a un nombre x associe le nombre ax + b I Définition d une fonction affine Faire l activité 1 «une nouvelle fonction» 1. définition générale a et b étant deux nombres relatifs donnés, une fonction affine est une fonction qui a un nombre x associe

Plus en détail

AOT 13. et Application au Contrôle Géométrique

AOT 13. et Application au Contrôle Géométrique AOT 13 Géométrie Différentielle et Application au Contrôle Géométrique Frédéric Jean Notes de cours Édition 2011/2012 ii Table des matières 1 Variétés différentiables 1 1.1 Variétés différentiables............................

Plus en détail

Le produit semi-direct

Le produit semi-direct Le produit semi-direct Préparation à l agrégation de mathématiques Université de Nice - Sophia Antipolis Antoine Ducros Octobre 2007 Ce texte est consacré, comme son titre l indique, au produit semi-direct.

Plus en détail

Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables

Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables PC*2 2 septembre 2009 Avant-propos À part le théorème de Fubini qui sera démontré dans le cours sur les intégrales à paramètres et qui ne semble pas explicitement

Plus en détail

spé MP POLYCOPIÉ D EXERCICES 2015-2016

spé MP POLYCOPIÉ D EXERCICES 2015-2016 spé MP POLYCOPIÉ D EXERCICES 5-6 POLYNÔMES Soit n IN (a) Montrer qu il existe un polynôme P n tel que : θ IR : P n (cos θ) sin θ = sin(n + )θ On donnera une expression de P n (b) Calculer le degré, le

Plus en détail

Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues

Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues Département de Mathématiques École polytechnique Remise en forme mathématique 2013 Suite de Cauchy Soit (X, d) un espace métrique. Une suite

Plus en détail

Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 2007

Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 2007 Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 7 EXERCICE points. Le plan (P) a une pour équation cartésienne : x+y z+ =. Les coordonnées de H vérifient cette équation donc H appartient à (P) et A n

Plus en détail

Capacité d un canal Second Théorème de Shannon. Théorie de l information 1/34

Capacité d un canal Second Théorème de Shannon. Théorie de l information 1/34 Capacité d un canal Second Théorème de Shannon Théorie de l information 1/34 Plan du cours 1. Canaux discrets sans mémoire, exemples ; 2. Capacité ; 3. Canaux symétriques ; 4. Codage de canal ; 5. Second

Plus en détail

Chapitre 7. Statistique des échantillons gaussiens. 7.1 Projection de vecteurs gaussiens

Chapitre 7. Statistique des échantillons gaussiens. 7.1 Projection de vecteurs gaussiens Chapitre 7 Statistique des échantillons gaussiens Le théorème central limite met en évidence le rôle majeur tenu par la loi gaussienne en modélisation stochastique. De ce fait, les modèles statistiques

Plus en détail

Relation d ordre. Manipulation des relations d ordre. Lycée Pierre de Fermat 2012/2013 Feuille d exercices

Relation d ordre. Manipulation des relations d ordre. Lycée Pierre de Fermat 2012/2013 Feuille d exercices Lycée Pierre de Fermat 2012/2013 MPSI 1 Feuille d exercices Manipulation des relations d ordre. Relation d ordre Exercice 1. Soit E un ensemble fixé contenant au moins deux éléments. On considère la relation

Plus en détail

ENSAE - DAKAR BROCHURE D'INFORMATION SUR LE CONCOURS DE RECRUTEMENT D ÉLÈVES INGÉNIEURS STATISTICIENS ÉCONOMISTES (I S E) Option Mathématiques CAPESA

ENSAE - DAKAR BROCHURE D'INFORMATION SUR LE CONCOURS DE RECRUTEMENT D ÉLÈVES INGÉNIEURS STATISTICIENS ÉCONOMISTES (I S E) Option Mathématiques CAPESA ENSEA - ABIDJAN ENSAE - DAKAR ISSEA - YAOUNDÉ BROCHURE D'INFORMATION SUR LE CONCOURS DE RECRUTEMENT D ÉLÈVES INGÉNIEURS STATISTICIENS ÉCONOMISTES (I S E) Option Mathématiques CAPESA CENTRE D APPUI AUX

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables et applications pour l ingénieur

Fonctions de plusieurs variables et applications pour l ingénieur Service Commun de Formation Continue Année Universitaire 2006-2007 Fonctions de plusieurs variables et applications pour l ingénieur Polycopié de cours Rédigé par Yannick Privat Bureau 321 - Institut Élie

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables et changements de variables

Fonctions de plusieurs variables et changements de variables Notes du cours d'équations aux Dérivées Partielles de l'isima, première année http://wwwisimafr/leborgne Fonctions de plusieurs variables et changements de variables Gilles Leborgne juin 006 Table des

Plus en détail

Pour l épreuve d algèbre, les calculatrices sont interdites.

Pour l épreuve d algèbre, les calculatrices sont interdites. Les pages qui suivent comportent, à titre d exemples, les questions d algèbre depuis juillet 003 jusqu à juillet 015, avec leurs solutions. Pour l épreuve d algèbre, les calculatrices sont interdites.

Plus en détail

MATHÉMATIQUES EN PREMIER CYCLE PRÉSENTATION DU PROGRAMME

MATHÉMATIQUES EN PREMIER CYCLE PRÉSENTATION DU PROGRAMME Notre cadre de réflexion MATHÉMATIQUES EN PREMIER CYCLE PRÉSENTATION DU PROGRAMME La proposition de programme qui suit est bien sûr issue d une demande du Premier Cycle : demande de rénovation des contenus

Plus en détail

Analyse en Composantes Principales

Analyse en Composantes Principales Analyse en Composantes Principales Anne B Dufour Octobre 2013 Anne B Dufour () Analyse en Composantes Principales Octobre 2013 1 / 36 Introduction Introduction Soit X un tableau contenant p variables mesurées

Plus en détail

Texte Agrégation limitée par diffusion interne

Texte Agrégation limitée par diffusion interne Page n 1. Texte Agrégation limitée par diffusion interne 1 Le phénomène observé Un fût de déchets radioactifs est enterré secrètement dans le Cantal. Au bout de quelques années, il devient poreux et laisse

Plus en détail

Cours arithmétique et groupes. Licence première année, premier semestre

Cours arithmétique et groupes. Licence première année, premier semestre Cours arithmétique et groupes. Licence première année, premier semestre Raphaël Danchin, Rejeb Hadiji, Stéphane Jaffard, Eva Löcherbach, Jacques Printems, Stéphane Seuret Année 2006-2007 2 Table des matières

Plus en détail

Moments des variables aléatoires réelles

Moments des variables aléatoires réelles Chapter 6 Moments des variables aléatoires réelles Sommaire 6.1 Espérance des variables aléatoires réelles................................ 46 6.1.1 Définition et calcul........................................

Plus en détail

Quelques contrôle de Première S

Quelques contrôle de Première S Quelques contrôle de Première S Gilles Auriol auriolg@free.fr http ://auriolg.free.fr Voici l énoncé de 7 devoirs de Première S, intégralement corrigés. Malgré tout les devoirs et 5 nécessitent l usage

Plus en détail

Intégrales doubles et triples - M

Intégrales doubles et triples - M Intégrales s et - fournie@mip.ups-tlse.fr 1/27 - Intégrales (rappel) Rappels Approximation éfinition : Intégrale définie Soit f définie continue sur I = [a, b] telle que f (x) > 3 2.5 2 1.5 1.5.5 1 1.5

Plus en détail

Cours3. Applications continues et homéomorphismes. 1 Rappel sur les images réciproques

Cours3. Applications continues et homéomorphismes. 1 Rappel sur les images réciproques Université de Provence Topologie 2 Cours3. Applications continues et homéomorphismes 1 Rappel sur les images réciproques Soit une application f d un ensemble X vers un ensemble Y et soit une partie P de

Plus en détail

Le théorème de Perron-Frobenius, les chaines de Markov et un célèbre moteur de recherche

Le théorème de Perron-Frobenius, les chaines de Markov et un célèbre moteur de recherche Le théorème de Perron-Frobenius, les chaines de Markov et un célèbre moteur de recherche Bachir Bekka Février 2007 Le théorème de Perron-Frobenius a d importantes applications en probabilités (chaines

Plus en détail

Continuité d une fonction de plusieurs variables

Continuité d une fonction de plusieurs variables Chapitre 2 Continuité d une fonction de plusieurs variables Maintenant qu on a défini la notion de limite pour des suites dans R n, la notion de continuité s étend sans problème à des fonctions de plusieurs

Plus en détail

RO04/TI07 - Optimisation non-linéaire

RO04/TI07 - Optimisation non-linéaire RO04/TI07 - Optimisation non-linéaire Stéphane Mottelet Université de Technologie de Compiègne Printemps 2003 I Motivations et notions fondamentales 4 I1 Motivations 5 I2 Formes quadratiques 13 I3 Rappels

Plus en détail

Probabilités sur un univers fini

Probabilités sur un univers fini [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 7 août 204 Enoncés Probabilités sur un univers fini Evènements et langage ensembliste A quelle condition sur (a, b, c, d) ]0, [ 4 existe-t-il une probabilité P sur

Plus en détail

LE PRODUIT SCALAIRE ( En première S )

LE PRODUIT SCALAIRE ( En première S ) LE PRODUIT SCALAIRE ( En première S ) Dernière mise à jour : Jeudi 4 Janvier 007 Vincent OBATON, Enseignant au lycée Stendhal de Grenoble ( Année 006-007 ) 1 Table des matières 1 Grille d autoévaluation

Plus en détail

Coefficients binomiaux

Coefficients binomiaux Probabilités L2 Exercices Chapitre 2 Coefficients binomiaux 1 ( ) On appelle chemin une suite de segments de longueur 1, dirigés soit vers le haut, soit vers la droite 1 Dénombrer tous les chemins allant

Plus en détail

Extrait du poly de Stage de Grésillon 1, août 2010

Extrait du poly de Stage de Grésillon 1, août 2010 MINI-COURS SUR LES POLYNÔMES À UNE VARIABLE Extrait du poly de Stage de Grésillon 1, août 2010 Table des matières I Opérations sur les polynômes 3 II Division euclidienne et racines 5 1 Division euclidienne

Plus en détail

Analyse fonctionnelle Théorie des représentations du groupe quantique compact libre O(n) Teodor Banica Résumé - On trouve, pour chaque n 2, la classe

Analyse fonctionnelle Théorie des représentations du groupe quantique compact libre O(n) Teodor Banica Résumé - On trouve, pour chaque n 2, la classe Analyse fonctionnelle Théorie des représentations du groupe quantique compact libre O(n) Teodor Banica Résumé - On trouve, pour chaque n 2, la classe des n n groupes quantiques compacts qui ont la théorie

Plus en détail

Mathématiques Algèbre et géométrie

Mathématiques Algèbre et géométrie Daniel FREDON Myriam MAUMY-BERTRAND Frédéric BERTRAND Mathématiques Algèbre et géométrie en 30 fiches Daniel FREDON Myriam MAUMY-BERTRAND Frédéric BERTRAND Mathématiques Algèbre et géométrie en 30 fiches

Plus en détail

Licence Sciences de l Ingénieur et Licence Informatique. Niveau L2 (= 2ème année)

Licence Sciences de l Ingénieur et Licence Informatique. Niveau L2 (= 2ème année) Licence Sciences de l Ingénieur et Licence Informatique Niveau L2 (= 2ème année) Mathématiques : Résumé de ce qu il faut savoir en Algèbre linéaire (ou Calcul Matriciel) au sortir du L1, en préalable au

Plus en détail