I. Définition II. But III. Indications IV. Matériel V. Technique VI. Risques et complications VII. Surveillance infirmière VIII.
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- Félix Breton
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2 I. Définition II. But III. Indications IV. Matériel V. Technique VI. Risques et complications VII. Surveillance infirmière VIII. Bibliographie
3 Prélèvement aseptique d un échantillon des crachats, par expectoration, par aspiration ou par fibroscopie bronchique afin d effectuer: q Une analyse cytologique ( recherche des cellules) q Une analyse bactériologique ( recherche des germes) Acte sur PM art R alinéa 38 ( Prélèvement et collecte de sécrétions et d excrétions)
4 L examen cytobactériologique d'un crachat (ECBC) peut aider à faire un diagnostic microbiologique d'infection respiratoire basse en isolant le (les) micro-organisme(s) responsable(s), en l (les) identifiant, en déterminant sa (leur) sensibilité aux anti-infectieux.
5 Il permet aussi : ü De différencier les bactéries commensales des bactéries pathogènes. ü De rechercher une colonisation ü De surveiller l épidémiologie. ü De participer au suivi thérapeutique.
6 Les principales indications de l'ecbc sont : - la recherche de bactéries particulières: Mycobactéries tuberculeuses et non tuberculeuses. - le diagnostic d'une tuberculose pulmonaire (on fait 3 prélèvements, 3 jours de suite à la recherche de bacille de Koch). - le diagnostic d'une pneumopathie à germe atypique (Legionella, Chlamydia, Coxiella, Mycoplasma).
7 - L'aide au diagnostic d'une pneumopathie à germes classiques, quand il n'est pas possible d'obtenir des prélèvements protégés. - En dehors de ces indications, cet examen est à proscrire car il est inutile et peut s avérer erroné.
8 q Pour les intubés, ventilés, trachéotomisés, on procède à une aspiration endotrachéale ou fibrobronchique. q Chez certains patients, en particulier immunodéprimés, d autres germes peuvent être responsables de pneumonies. Dans ce cas, il est préférable d effectuer un prélèvement sous fibroscopie.
9 v C est un examen de la trachée et des bronches réalisé à l aide d un fibroscope souple que l on introduit par la bouche ou par le nez; il permet de voir des lésions, l origine d une infection ou d un saignement; et de faire des prélèvements (par aspiration, ou par prélèvement d un fragment de muqueuse).
10 v C est un geste invasif qui consiste à introduire une sonde d aspiration reliée à une source de vide, dans l arbre trachéo-bronchique, afin d aspirer les sécrétions qui l encombrent et de maintenir la perméabilité des voies aériennes.
11 Pot stérile Haricot jetable
12 Une bouteille d eau stérile Gants jetables
13 Ø Mouchoirs Ø Masque de protection Ø Blouse Ø Champ stérile ou alèse Ø Etiquette du patient Ø Bon de laboratoire Ø Sachet de prélèvement
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15 v Vérifier la prescription et l identité du patient. v Le patient sera prévenu la veille, lui expliquer le but. v Le matin à jeun avant tout traitement antibiotique.
16 v Lavage des mains à l eau et au savon ou désinfection à la ( SHA) v Mettre le patient en position assise ou demi assise. v Faire pratiquer un lavage des dents et un rinçage abondant de la bouche avec de l eau stérile (en cas de besoin, effectuer un soin de bouche) v Prélever les expectorations après effort de toux. v Le prélèvement peut-être effectué après une séance de kinésithérapie si le patient à des difficultés à expectorer. v Recueillir les expectorations dans le pot stérile et fermer le pot tout de suite.
17 v Vérifier la présence de crachats et non de salive. v Eliminer les gants v Lavage des mains (SHA) v Réinstaller le patient v Identifier le prélèvement et le placer dans un sac en plastique v Remplir la fiche de demande d examen en précisant l orientation clinique de la demande et les germes spécifiques à rechercher v Ce pot est acheminé au laboratoire de suite pour éviter la prolifération des bactéries commensales aux dépens des bactéries fragiles. Les examens sont effectués dans l heure.
18 VOYONS LA DIFFERENCE ENTRE LE CRACHAT ET LA SALIVE
19 q La salive est un liquide sécrété par les glandes salivaires, destiné à humidifier les muqueuses de la bouche et à commencer la digestion des aliments. q Le crachat ou expectoration : est un amas de sécrétion provenant des bronches ou de la trachée et émis au cours d effort de toux.
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21 v Les crachats revêtent plusieurs aspects : ü Blancs ou translucides : ils sont dits muqueux et correspondent à une simple réaction inflammatoire de la paroi des voies respiratoires. ü Jaunes ou verdâtres : on dit qu ils sont purulents. Ils témoignent toujours d une infection par une bactérie. ü Blancs avec des stries jaunâtres (muco-purulents) : ils correspondent au début d une surinfection par une bactérie, survenue à la suite d un épisode inflammatoire quelconque.
22 ü Blancs avec des stries rouges : ce sont des crachats hémoptoïques donc dus à la présence de sang. ü Rouges : ils deviennent franchement hémorragiques. Cela signifie que la muqueuse des voies respiratoires est en train de saigner. On parle dans ce cas d'hémoptysie. C est une urgence à priori. ü Noirs : c est peu fréquent et cela témoigne le plus souvent d un infarctus pulmonaire. Les crachats ont en plus une caractéristique : celle de sentir légèrement l ail. ü Blancs, mousseux, avec des reflets roses saumonés. Ils correspondent à une souffrance pulmonaire d'origine cardiaque : l œdème du poumon.
23 v Contamination lors du passage du crachat dans l oropharynx qui héberge naturellement des bactéries. v Risque de pollution par des germes de l environnement.
24 v L infirmière respecte les règles d hygiène afin d éviter les infections manu-portées ou aéroportées d un patient à un autre, et de fausser les résultats bactériologiques. v Lavage des mains avant, pendant et après le soin. v Port de gants à usage unique et masque si nécessaire.
25 v Utilisation de matériel à usage unique v Décontamination des surfaces de travail v Vérifier la présence de crachats et non de salive
26 Ø Pour être interprétable, le crachat doit être issu de l arbre respiratoire profond. Ø Il existe certaines constantes qui permettent de juger la qualité du prélèvement. Ø Seules les concentrations importantes supérieures à 107 germes/ml seront prises en compte.
27 Ø Les germes habituellement retrouvés dans les pneumonies sont le pneumocoque, l haemophilis influenzea, les streptocoques. Ces germes sont facilement mis en évidence lors des cultures. Ø Certains germes sont difficilement cultivables. Leur diagnostic doit être établi par des méthodes sérologiques
28 q Ce prélèvement nécessite une technique de recueil irréprochable pour que la contamination soit limitée et que le résultat soit interprétable.
29 Merci de votre écoute
30 %20Globaux/Pneumo/Cours%20Haller/ LE_RECUEIL_DES_EXPECTORATIONS.pdf guides/fcpri/ Prelevement_microbiologique/ PRELEV_Crachat.pdf %20etudiants/respi/pneumo/ 18_Pneumo_Examen_cyto_bacteriologique _des_crachats.pdf Promo free.fr/pneumo-ecbcaspi.doc
31 sa=x&es_sm=93&biw=668&bih=520&tbm=isch&tbnid=hlblioets89oem: &imgrefurl= flacons-plastique/&docid=7g4n-kjyhp28um&imgurl= x768/home/web/labover.com/htdocs/extranet/consommables/ flacons-plastique/tp53-004/0_tp% jpg %253F &w=768&h=768&ei=WBdSUozXKfJ0QWU7oGQCw&zoom=1&iact=hc&vpx=4&vpy=170&dur=187&hovh =226&hovw=226&tx=60&ty=243&page=1&tbnh=131&tbnw=131&start =0&ndsp=17&ved=1t:429,r:0,s:0,i:82 sa=x&es_sm=93&biw=1241&bih=545&tbm=isch&tbnid=2koau0yzjiori M:&imgrefurl= bassins-haricot-jetable-paquet-de-300.html&docid=vh_v53- s9syycm&itg=1&imgurl= bassins-haricot-jetable-paquetde _ml.jpg&w=270&h=270&ei=iw9suodyn6ou0qxnmy HoAg&zoom=1&iact=hc&vpx=469&vpy=176&dur=5950&hovh=217&h ovw=217&tx=143&ty=234&page=1&tbnh=130&tbnw=150&start=0&nds p=26&ved=1t:429,r:3,s:0,i:91
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