Méthodes de recensement de l avifaune & Applications à la Biologie de la conservation

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Méthodes de recensement de l avifaune & Applications à la Biologie de la conservation"

Transcription

1 Méthodes de recensement de l avifaune & Applications à la Biologie de la conservation Sébastien Dugravot bat 25 4ème étage «La biodiversité est l une des plus grandes richesse de la planète, et pourtant la moins reconnue comme telle» (EO Wilson, Biodiversity, 1992)

2 Plan du TD Pourquoi recenser les oiseaux?? Conditions de mise en place d une méthode Les méthodes de recensements des vertébrés Choix d une méthode de terrain Les méthodes utilisées pour recenser l avifaune 1- Cartog raphie des territoires 2- Méthode des Points d écoute - IPA 3- Transect en ligne - IKA 4- Comptage des oiseaux coloniaux 5- Comptage hors période de reproduction 6- Comptage des migrateurs 7- La technique de capture 8- La repasse 9- Comptage des leks 10- L individualisation vocale Introduction à la Biologie de la Conservation Des mesures de protection efficaces

3 Pourquoi recenser les oiseaux?? Information de base sur l écologie d une espèce = acquisition de connaissances sur l éco-ethologie de l animal Information de base sur une zone naturelle = mise en place de mesures de protection Évolution de la population au cours du temps = Dynamique des Populations et/ou Biologie de la conservation

4 Conditions de mise en place d une méthode Le choix d une méthode dépend des objectifs à atteindre!! Estimation d une abondance relative ou absolue?? Comment déterminer la zone d étude?? - Doit-on couvrir toute la zone d intérêt ou faire un échantillonnage?? - Dans le cadre d un échantillonnage, comment sélectionner les sites d étude?? - Quelle est l unité géographique de l échantillonnage, une grille quadrillé? Un bloc forestier? Un champ? Un étang? Quelle méthode de terrain utiliser?? Recensement mono- ou polyspécifique, individus, mâles chanteurs, nids, territoires A quoi et comment seront utilisés les résultats??

5 Les méthodes de recensements des Vertébrés 1- Méthodes absolues ou directes Recenser directement l ensemble des individus de la population = comptage direct faune visible, espèces de grande taille, pop limitées naturellement Pb : grands effectifs, double comptage, milieux inaccessibles 2- Méthodes relatives ou indirectes - Indice de présence (IPP) - Capture par unité d effort (CPUE) - Épuisement des stocks - Capture marquage recapture - Surface échantillon = quadrats - Itinéraire échantillon = transect

6 Choix d une méthode de terrain Survey design Survey objectives Sampling strategy Field method D après Gregory et al Saison et heure de la journée Taille de la zone d étude Nombre de visites nécessaires dans la zone Protocole de comptage (vitesse de déplacement, durée d écoute ) Paramètres à prendre en compte (âge, sexes, nids, chants, cris )

7 Les méthodes utilisées pour recenser l avifaune 1- Cartographie des territoires 2- Transect en ligne - Indice Kilométrique d Abondance (IKA) 3- Points d écoute Indice Ponctuel d Abondance (IPA) 4- Comptage des oiseaux coloniaux 5- Comptage des groupes hors période de reproduction 6- Comptage des migrateurs 7- Les techniques de capture 8- La repasse 9- Comptage des leks 10- L individualisation vocale Plusieurs méthodes peuvent être combinées pour une même étude!!

8 1- Cartographie des territoires Principe de la méthode En période de nidification : - Zones de faibles tailles occupées - Défense active du territoire - Présence importante à proximité du nid Suffisamment de visites = permet de regrouper sur une carte les différentes observations et ainsi estimer le nombre de couples et/ou de territoires occupés pour chaque espèce présente. Nécessité d utiliser des codes pour décrire les comportements des oiseaux observés et/ou entendus Analyse post-expérience permet alors de définir approximativement les frontières entre les territoires adjacents

9 1- Cartographie des territoires Avantages de la méthode : Production d une carte détaillée de la distribution et de la taille des territoires + mise en relation possible de la distribution des oiseaux en fonction des habitats (aménagements des habitats pour une réserve naturelle) Désavantages de la méthode : - Nécessite l élaboration d une carte très précise de la zone d étude - Étude longue (un minimum d une dizaine de sortie) - Utilisable pour des zones de faible taille (< 4 km 2 ) - Nécessité de compétences ornitho importantes - Interprétation des résultats difficile et subjective - Pas utilisable pour espèces non territoriales, semi-coloniales - Moins utilisable sous les tropiques (période de nidification - synchrone + comportements sociaux complexes)

10 1- Cartographie des territoires Un exemple concret : la station de Paimpont

11 1- Cartographie des territoires Notation sur la carte T Présence Male chanteur Déplacement Affrontement au chant Couple Bagarre Nid Jeunes hors du nid

12 1- Cartographie des territoires Un exemple concret : la station de Paimpont

13 1- Cartographie des territoires Un exemple concret : la station de Paimpont Validité d 1 territoire (en théorie) 3 contacts + 1 affrontement

14 2- Méthode des Points d écoute - IPA Méthode reposant sur le principe des points transect Les points d écoute forment un réseau permettant de couvrir toute la zone échantillonnée

15 2- Méthode des Points d écoute - IPA Méthodologie Observateur demeure pendant une période fixée (5-20 min) au niveau d un point échantillonnage et note tous les individus qu il détecte (voit et/ou entend) Mode opératoire peut être complété en incluant la distance et la direction de la localisation de l animal ainsi qu 1 certain nb d infos écologiques (male, femelle, chant alimentation) Minimum de 2 visites par zone à échantillonner : - 1 visite avant l arrivée des espèces migratrices - 1 visite après l installation des migrateurs En France, entre le 15 avril et le 15 mai

16 2- Méthode des Points d écoute - IPA Méthodologie En fin de saison, le chiffre le plus élevé parmi les 2 IPA simples (ou IPA unité) est retenu comme valeur pour une espèce donnée La liste complète des IPA unités permet de calculer un IPA moyen par espèce et par milieu et d effectuer des comparaisons intra- et intermilieux Précautions à prendre - Relevés le matin (max. d activité) par temps calme - Distance mini de 200m entre les stations (= éviter les doublons) - Nb de stations dépend du degré de précision et de justesse recherché Utilisée en France pour le programme STOC et atlas nationaux et régionaux

17 2- Méthode des Points d écoute - IPA Le programme STOC EPS en France Suivi Temporel des Oiseaux Communs - Echantillonnages Ponctuels Simples Objectif & Méthodes Évaluer les variations spatiales et temporelles de l abondance des populations nicheuses d oiseaux communs (coordination F. Jiguet MNHN - CRBPO) Sélection des sites avec plan d échantillonnage, basé sur un tirage aléatoire = représentativité maximale des différents habitats et résultats généralisables à l ensemble des populations nationales Attribution d un carré de 2km/2km avec 10 points de comptage répartis de manière homogène et proportionnellement aux habitats présents 2 relevés de 5 min chaque printemps, à au moins 4 semaines d intervalle, avant et après la date charnière du 8 mai Tous les oiseaux vus et entendus sont notés + relevé d habitat Fonctionnement du réseau national sur la base de coordinations locales assurant une liaison entre la coordination nationale et les observateurs

18 2- Méthode des Points d écoute - IPA Le programme STOC EPS en France Localisation des 1524 carrés suivis au moins une fois entre 2001 et 2007

19 2- Méthode des Points d écoute - IPA Le programme STOC EPS en France Pouillot fitis - 52% de 1989 à 2007, déclin

20 2- Méthode des Points d écoute - IPA Le programme STOC EPS en France Production d indicateurs de spécialistes d habitats

21 3- Transect en ligne - IKA Principe de la méthode Échantillons Itinéraires (= transect en milieu homogène) Détermination d un tracé type Le tracé est parcouru à pied à une vitesse fixée (1km/h) et détection des oiseaux des deux cotés du chemin Estimation de la distance des oiseaux perpendiculairement au chemin = nécessaire pour estimation des densités aviennes Donne des indices d abondance proportionnels à la densité

22 3- Transect en ligne - IKA Avantage de la méthode Moins d effet de saturation qu avec les IPA Inconvénients de la méthode Nécessite la présence d un chemin existant d où une utilisation très difficile dans des milieux d accès difficile Ex : milieu montagnard ou garrigue méditerranéenne Problèmes de détectabilité identiques aux autres méthodes Ex: Un Bruant fou sera beaucoup plus difficile à détecter qu une Bouscarle de cetti ou un Troglodyte mignon Utilisée au RU pour le «breeding bird survey»

23 3- Transect en ligne - IKA

24 Comment choisir : IPA Vs IKA? D après Gregory et al In Bird Ecology & Conservation

25 4- Comptage des oiseaux coloniaux Oiseaux coloniaux = 15 % des espèces Falaises, arbres, sol, grottes, terriers Comptage généralement facile car les colonies sont très visibles Colonie de Fou de bassan - Bass Rock, Écosse

26 4- Comptage des oiseaux coloniaux Comptage généralement facile car les colonies sont très visibles Mais quelques problèmes peuvent se poser! Oiseaux coloniaux = 15 % des espèces Falaises, arbres, sol, grottes, terriers - Très grand nombre d oiseaux rendant le comptage difficile d où échantillonnage puis extrapolation - Cas de nidification asynchrone, tous les oiseaux n étant alors pas présents au même moment - Présence de non reproducteurs nécessitant le comptage des nids - Cas difficile des oiseaux à reproduction hypogée

27 4- Comptage des oiseaux coloniaux Exemple de la réserve naturelle des 7-iles (Cotes d Armor) Macareux moine Puffin des anglais Océanite tempête

28 4- Comptage des oiseaux coloniaux La station LPO Ile- Grande associée à la RN des 7-iles a chaque année besoin de bénévoles pour son centre de soin ou animation nature Avis aux amateurs!!

29 4- Comptage des oiseaux coloniaux Exemple de la réserve naturelle des 7-iles (Cotes d Armor) Toutes les méthodes utilisées sont standardisées à l échelle internationale permettant un suivi à long terme des populations Cas des espèces à reproduction hypogée - SAO (sites apparemment occupés) = définis par la présence d'oiseaux adultes (individuel ou paire) avec des attitudes d'oiseaux reproducteurs (parade nuptiale, défense du territoire, couveur...) + Présence d'un nid fraîchement construit avec ou sans oeuf(s) ou jeune(s). -TAO (terriers apparemment occupés) = définis par la présence d'indices d'occupation du terrier par un oiseau, Ex : traces de creusement, fientes...

30 4- Comptage des oiseaux coloniaux Exemple de la réserve naturelle des 7-iles (Cotes d Armor) Cas des espèces à reproduction hypogée Complexité accentuée par l'occupation des terriers par les macareux, les puffins des Anglais, les océanites ou les lapins 1- Le Macareux moine ( TAO en 2008 sur les 7-îles) Recensement des reproducteurs dans les derniers jours de mai, période située peu après le pic d'éclosion Terriers sont préalablement marqués (piquet) et cartographiés Traces d'occupation (oeufs, adultes, terrassement, plumes) sont relevés permettant la détermination non pas d une reproduction certaine ou probable mais d un taux d'occupation apparent

31 4- Comptage des oiseaux coloniaux Exemple de la réserve naturelle des 7-iles (Cotes d Armor) Cas des espèces à reproduction hypogée Complexité accentuée par l'occupation des terriers par les macareux, les puffins des Anglais, les océanites ou les lapins 2- L Océanite tempête (48-51 SAO en 2008 sur les 7- îles) L'oiseau marin le plus difficile à recenser, par ses moeurs nocturnes, sa reproduction souterraine et la présence de non-reproducteurs sur les colonies. Recherche visuelle à la lampe torche des adultes et/ou des jeunes sous les rochers, dans les terriers... Des indices olfactifs peuvent aussi indiquer la présence de l'espèce. Réalisée de jour dans la deuxième moitié de la période d'élevage, soit dans les premiers jours de juillet.

32 5- Comptage hors période de reproduction Le comptage des groupes d oiseaux hors période de reproduction pose le même type de problème que pour les colonies mais en plus : - Les perturbations peuvent provoquer un déplacement définitif - Les distances entre oiseaux sont très réduites d où un comptage difficile - Possibilité de groupes poly-spécifiques - Cas des agrégations temporelles généralement tardives = dortoirs Rassemblement d Oies des neiges et d Oies de Ross Merced, Californie, USA

33 5- Comptage hors période de reproduction Wetlands international : dénombrer les hivernants Programme de protection des oiseaux d eau : Comptage simultané le même weekend des oiseaux d eau présents sur le continent européen En France coordination des dénombrements depuis 1967 concernant à l origine les foulques et les anatidés. Maintenant 150 espèces concernées sur 1500 sites

34 6- Comptage des migrateurs Comptage des grands migrateurs diurnes tels que les rapaces, les grues et les cigognes lors de leur passage migratoire sur des sites traditionnels Méthode plus facile et plus efficace que les recensement en période de reproduction ou ils sont dispersés. Nécessite plusieurs observateurs particulièrement bien coordonnés Comptage année après année sur les sites traditionnels de passage peut donner des informations sur l évolution des effectifs Camp de migration Organbidexka, France

35 7- Les techniques de capture Certaines espèces vivants dans les broussailles denses ou la canopée des forets ne permettent pas d être vues ou entendues d où mise en place de méthodes alternatives pour leur recensement consistant à les capturer à l aide de filets 2 méthodes différentes : - Capture marquage recapture - Capture par unité d effort

36 7- Les techniques de capture Méthodes de capture nécessitent compétences pour manipuler les oiseaux, Le respect de la santé des oiseaux étant primordial En France : Géré par le Muséum d Histoire Naturelle CRBPO Programme STOC capture Méthodes fournissant d importantes infos sur les paramètres démographiques = survie des adultes + succès reproducteur des oiseaux mais également sur les déplacements des individus Cap Fréhel, Cotes d Armor Marais de Sougéal, Ille et Vilaine

37 7-1 Capture - marquage - recapture Principe Les ratios de capture entre oiseaux individuellement marqués et oiseaux non marqués permettent d estimer la taille de la population. Ex : le 1 er jour de capture, 100 oiseaux sont capturés, marqués puis libérer 1 semaine + tard, 50 oiseaux sont capturés dont 25 ont été marqués le 1 er jour En supposant la pop fermée et un mélange des oiseaux marqués avec les non marqués durant la semaine on peut alors estimer la pop d oiseaux sur le site à 200 P = n1n2/m2 (100x50)/25 = 200 Avec n1 : nb d oiseaux marqués le 1 er jour n2 : nb d oiseaux capturés ds un 2 ème temps m2 : nb d oiseaux marqués et recapturés En pratique, la 2 ème capture n est pas forcément nécessaire, les bagues étant visibles à distance, la proportion d oiseaux marqués Vs oiseaux non marqués peut être déterminée

38 Principe 7-2 Capture Par Unité d Effort (CPUE) L évolution de la densité des populations d oiseaux peut être estimée de façon fiable si l effort de capture est constant à la même saison chaque année Plusieurs programmes sont en cours : - RU : «Constant Effort Sites scheme of the British Trust for Ornithology - USA : «The Monitoring Avian Productivity and Survival» Ces programmes permettent d estimer : La dynamique des populations basée sur le nombre de captures Le succès reproducteur de la saison avec le ratio de juvéniles Vs adultes en fin de saison Le taux de survie des adultes d une année sur l autre Technique particulièrement adaptée aux oiseaux discrets vivants en milieu dense telle que les roselières

39 7- Les techniques de capture En France, ces dernières années le baguage a permis de montrer : - Le très fort déclin des populations nicheuses de Pouillot fitis - Les jeunes cigognes blanches mourraient fréquemment électrocutées lors de leur migration vers les quartiers d hiver (plus de 300 Cigognes baguées ont été retrouvées sous des lignes électriques en France entre 1990 et 1999 sur un total de 500 reprises) - Qu il existait une forte corrélation entre la période de migration postnuptiale et le lieu de nidification chez le phragmite des joncs Sources MNHN - CRBPO

40 8- La technique de la repasse Principe Basée sur le comportement territorial des oiseaux Utilisation de bande son avec chant ou cris d un oiseau et attente de la réponse Précautions à prendre pour ne pas perturber le comportement des oiseaux Permet de déterminer la présence d un oiseau dans un habitat et même produire des estimations de la densité de la population Ex du Puffin des anglais sur la réserve des 7-iles ( TAO en 2008 sur les 7îles) Devant chaque terrier, diffusion du chant de l espèce une réponse signifie que le terrier est occupé

41 8- La technique de la repasse Exemple de l enquête Chevêche d Athéna en Bretagne 2 passages à effectuer entre 1er mars & 15 avril - Toujours en début de nuit avec météo calme - 1 km de distance entre les points Le fichier son : 15" de chants, puis 1 mn de blanc total (pour l'écoute), puis 30" de chants, puis 1 mn de blanc, puis 1 mn de chants, puis 2'15 de blanc, puis une dernière minute de chants (= 7 mn)

42 8- La technique de la repasse Exemple de l enquête Chevêche d Athéna en Bretagne

43 9- Comptage des leks Période de rassemblement des mâles où ils entrent en compétition pour l accès aux femelles Un très grand nombre de mâles peut donc être détecté sur quelques sites traditionnels de rassemblement Les comptage de leks peuvent donc fournir une bonne approximation de la densité de mâles présents sur une zone Combattants varié males en lek

44 10- L individualisation vocale Principe Les sons produits sont propres à chaque oiseau qui peut donc être ainsi individualisé à l aide d enregistrement et de sonagramme Utilisé pour les oiseaux difficile à marquer ou très sensible au dérangement Ex Râle des genets, Butor étoilé A permis de déterminer les taux de survie et produire un modèle de viabilité de la population britannique Gilbert et al. (2002) Local annual survival of booming male Great Bittern in Britain, in the period Ibis 144, 51-61

45 Introduction à la Biologie de la Conservation Discipline de «gestion de crise» traitant des questions de perte, de maintien ou de restauration de la biodiversité Objectif : Identifier les populations en déclin et les espèces en danger : Déterminer les causes du déclin, Proposer, tester et valider des moyens de remédier à ce déclin Pourquoi? Actuellement perte des espèces à un rythme 1000 à fois supérieur à celui des temps géologiques

46 Introduction à la Biologie de la Conservation 2 composantes : Biologie et Conservation qui en font à la fois une science et un champ d application (avec choix des moyens, mais obligation de résultat) Une dimension théorique Biologie, Écologie, Éthologie : comprendre les causes, les modalités et les étapes du déclin de certaines espèces ou populations, ainsi que leurs probabilités et conditions de survie, de maintien ou de restauration. Évaluation de la population minimale viable (MVP ou Minimum Viable Population) Dépend du nombre d'individus et de leur capacité à se rencontrer et à se reproduire + conservation d une diversité génétique suffisante

47 Introduction à la Biologie de la Conservation 2 composantes : Biologie et Conservation qui en font à la fois une science et un champ d application (avec choix des moyens, mais obligation de résultat) Une dimension applicative concrète (aspect conservation) Inventaire et Évaluation des mesures de la dynamique d'une population et de son état génétique. Mise en place de gestion restauratoire ou conservatoire des habitats, réintroduction d espèces ou renforcement de population. Cette dimension inclut certains aspects de protection légale (réserve naturelle, parcs nationaux, réseau écologique, etc )

48 Introduction à la Biologie de la Conservation Principe - Inventaire biologique - Monitoring d espèces, d habitats ou de populations témoin Apportent les bases nécessaires pour évaluer l'état dynamique d'une population, et les menaces ou les risques d extinction Objectif Chercher à éviter que le nombre d'individus d'une population ne chute en dessous d'un seuil critique (aire de répartition, homogénéité génétique). Pour les vertébrés dont les oiseaux une loi générale est celle du seuil des 50/500 (Lodé & Peltier, 2005) : - 50 individus suffiraient à éviter la dépression consanguine suffiraient à conserver un potentiel évolutif Sous la barre d'un total de 500 individus, la population ne peut survivre dans la nature (sauf à bénéficier de mesures proactives de protection ex situ, avec par exemple reproduction en captivité ou en milieu protégé)

49 Introduction à la Biologie de la Conservation La liste rouge de l UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) ONG fondée en 48; 83 États, 114 agences gouvernementales, plus de 800 ONG et plus de experts et de scientifiques de plus de 180 pays Incite et Aide ainsi la communauté internationale à agir dans le sens de la réduction du taux d'extinction des espèces menacées La Liste rouge de l UICN créée en 63, constitue l'inventaire mondial le plus complet de l état de conservation global des espèces végétales et animales

50 A. Réduction de la taille de la population suivant les modèles suivants : 1. Réduction des effectifs 90 % constatée, estimée, déduite ou supposée, depuis 10 ans ou trois générations, selon la plus longue des deux périodes, lorsque les causes de la réduction sont clairement réversibles ET comprises ET ont cessé, en se basant sur l un des éléments suivants (à préciser) : a) l observation directe ; b) un indice d abondance adapté au taxon ; c) la réduction de la zone d occupation, de la zone d occurrence et/ou de la qualité de l habitat ; d) les niveaux d exploitation réels ou potentiels ; e) les effets de taxons introduits, de l hybridation, d agents pathogènes, de substances polluantes, d espèces concurrentes ou parasites. 2. Réduction des effectifs 80% constatée, estimée, déduite ou supposée, depuis 10 ans ou trois générations, selon la plus longue des deux périodes, lorsque la réduction ou ses causes n ont peut-être pas cessé OU ne sont peut-être pas comprises OU ne sont peut-être pas réversibles, en se basant sur l un des éléments a) à e) mentionnés sous A1 (à préciser). 3. Réduction des effectifs 80 % prévue ou supposée dans les 10 années ou trois générations prochaines, selon la période la plus longue (maximum de 100 ans), en se basant sur l un des éléments b) à e) mentionnés sous A1 (à préciser). 4. Réduction des effectifs 80 % constatée, estimée, déduite ou supposée, pendant n importe quelle période de 10 ans ou trois générations, selon la plus longue des deux périodes (maximum de 100 ans dans l avenir), la période de temps devant inclure à la fois le passé et l avenir, lorsque la réduction ou ses causes n ont peut-être pas cessé OU ne sont peut-être pas comprises OU ne sont peut-être pas réversibles, en se basant sur l un des éléments a) à e) mentionnés sous A1 (à préciser). B. Répartition géographique, qu il s agisse de B1 (zone d occurrence) OU B2 (zone d occupation) OU des deux : 1. Zone d occurrence estimée inférieure à 100 km2 et estimations indiquant au moins deux des possibilités a) à c) suivantes: a) Population gravement fragmentée ou présente dans une seule localité. b) Déclin continu, constaté, déduit ou prévu de l un des éléments suivants : i) zone d occurrence ; ii) zone d occupation ; iii) superficie, étendue et/ou qualité de l habitat ; iv) nombre de localités ou de sous-populations ; v) nombre d individus matures. c) Fluctuations extrêmes de l un des éléments suivants: i) zone d occurrence ; ii) zone d occupation ; iii) nombre de localités ou de sous-populations ; iv) nombre d individus matures. 2. Zone d occupation estimée à moins de 10 km², et estimations indiquant au moins deux des possibilités a) à c) suivantes: a) Population gravement fragmentée ou présente dans une seule localité. b) Déclin continu, constaté, déduit ou prévu de l un des éléments suivants: i) zone d occurrence ; ii) zone d occupation ; iii) superficie, étendue et/ou qualité de l habitat ; iv) nombre de localités ou de sous-populations ; v) nombre d individus matures ; c) Fluctuations extrêmes de l un des éléments suivants : i) zone d occurrence ii) zone d occupation ; iii) nombre de localités ou de sous-populations ; iv) nombre d individus matures. C. Population estimée à moins de 250 individus matures et présentant l un ou l autre des phénomènes suivants : 1. Un déclin continu estimé à 25 % au moins en trois ans ou une génération, selon la période la plus longue (maximum de 100 ans dans l avenir), OU 2. Un déclin continu, constaté, prévu ou déduit du nombre d individus matures ET l une au moins des caractéristiques (a, b) : a) Structure de la population se présentant sous l une des formes suivantes: i) aucune sous-population estimée à plus de 50 individus matures, OU ii) 90 % au moins des individus matures sont réunis en une seule souspopulation. b) Fluctuations extrêmes du nombre d individus matures. D. Population estimée à moins de 50 individus matures. E. Analyse quantitative montrant que la probabilité d extinction à l état sauvage s élève à 50 % au moins en l espace de 10 ans ou 3 générations, selon la période la plus longue (maximum de 100 ans).

51 Introduction à la Biologie de la Conservation La liste rouge de l UICN Exemples d espèces aviennes du WP menacées CR : Ibis chauve, Vanneau sociable, Puffin des baléares EN : Percnoptère d Égypte ; Erismature à tête blanche ; Faucon sacre ; Bernache à cou roux VU : Faucon crécerellette ; Vautour oricou ; Aigle ibérique ; Grande outarde ; Oie naine ; Phragmite aquatique NT : Busard pâle ; Milan royal ; F. kobez ; Râle des genets ; Barge à queue noire ; Fuligule nyroca, Outarde canepetière ; Puffin fuligineux ; Rollier d Europe ; Vautour moine Action sur la protection des habitats et sur la protection des espèces

52 Introduction à la Biologie de la Conservation Des accords internationaux en faveur de la protection des espèces Convention on Global Biodiversity (issue du «Sommet de la Terre», Rio 1992) Ratifiée par 183 pays, création de zones protégées, restauration d écosystèmes, lois de protection d espèces menacées Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d extinction (CITES; Washington 1973) Convention sur les zones humides d importance internationale : Convention de RAMSAR (1975); 1150 sites couvrant 97millions d ha ; ex grand lieu Convention de Bonn (1983) relative à la conservation des espèces migratrices Directive oiseaux du Conseil de l Europe (1981) relative à la conservation des oiseaux sauvages Directive habitats, faune, flore du Conseil de l Europe (1992) prévoit la création de zones protégées, Natura 2000 assurant le maintien ou le rétablissement des habitats des espèces concernées

53 Des mesures de protection efficaces Les rapaces et l exemple de l Aigle royal Début 70, les populations des rapaces étaient tombées au niveau le plus faible = tir, piégeage, empoisonnement En 72 tous les rapaces de France sont officiellement protégés (FIR)

54 Des mesures de protection efficaces La cigogne blanche Programme de réintroduction en Alsace, puis pose de plateforme sur la façade Atlantique En 20 ans le nombre de couple nicheur a été multiplié par 20

55 Des mesures de protection efficaces Un exemple de réintroduction réussie : Le Gypaète barbu Disparu des Alpes au début du XXème Programmes internationaux de réintroduction dans les Alpes depuis 70 1ère réintroduction en 86 à partir d animaux nés en captivité dans un zoo autrichien. Depuis 86, 137 gypaètes barbus ont été réintroduits avec formation d une 20aine de couples. Depuis 27 jeunes sont nés ainsi et se sont envolés. Aujourd hui une population autonome et naturelle de Gypaètes barbus peuple l'ensemble des Alpes

56 Des mesures de protection efficaces oui mais!! Ex du Râle des genets et de l Outarde canepetière En 30 ans les pop ont été réduites de dix fois Perte et dégradation des milieux agricoles avec intensification des pratiques

57 Pour en savoir plus W. Sutherland, I Newton, R.E. Green (2004) Bird Ecology and Conservation, a Handbook of technique. Oxford University Press 385 pp. Muséum National d Histoire Naturelle Centre de Recherche sur la Biologie des Populations d Oiseaux (MNHN - CRBPO) www2.mnhn.fr/crbpo Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) International Union for Conservation of Nature (IUCN) Birdlife International Site de suivi de la migration en France et/ou en Europe Assoces bretonnes

58 5- Comptage hors période de reproduction Wetlands international : dénombrer les hivernants - Coordonner les protocoles de suivi et d'évaluation - Revoir les priorités de conservation, initier des projets de protection des espèces menacées, de gestion rationnelle des zones humides et des oiseaux d'eau - Promouvoir et apporter une assistance technique aux conventions internationales de Ramsar et de Bonn - Diffuser les connaissances à travers des publications et des conférences pour la vulgarisation des résultats des comptages

Les compensations écologiques sur la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique

Les compensations écologiques sur la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique Les compensations écologiques sur la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique Conception, rédaction, réalisation : Parménion/RFF - Crédit photos : Biotope, CREN Poitou-Charentes, Ecosphère, RFF Impression

Plus en détail

Cahier d enquête. Suspect N 5. Reproduction interdite

Cahier d enquête. Suspect N 5. Reproduction interdite Cahier d enquête Suspect N 5 Reproduction interdite 1ère étape : dé découvrez votre suspect Le Gypaè Gypaète barbu À l aide du plan, trouvez le Gypaète barbu dans les expositions. Le Gypaète barbu est

Plus en détail

Résultats du monitoring de la grippe aviaire au cours de l année 2014

Résultats du monitoring de la grippe aviaire au cours de l année 2014 Résultats du monitoring de la grippe aviaire au cours de l année 2014 Monitoring actif dans l avifaune sauvage En 2014, dans le cadre du monitoring actif, 3.036 oiseaux sauvages ont été échantillonnés.

Plus en détail

Résultats du monitoring de la grippe aviaire au cours de l année 2013

Résultats du monitoring de la grippe aviaire au cours de l année 2013 Résultats du monitoring de la grippe aviaire au cours de l année 2013 Monitoring actif dans l avifaune sauvage En 2013, dans le cadre du monitoring actif, 3.181 oiseaux sauvages ont été échantillonnés.

Plus en détail

Compléments et commentaires liés à l outil d initiation à la biodiversité à destination du secteur privé

Compléments et commentaires liés à l outil d initiation à la biodiversité à destination du secteur privé Compléments et commentaires liés à l outil d initiation à la biodiversité à destination du secteur privé Afin de parfaire la présentation «Initiation à la biodiversité à destination du secteur privé»,

Plus en détail

EXAMEN DES PROPOSITIONS D'AMENDEMENT DES ANNEXES I ET II. Autres propositions

EXAMEN DES PROPOSITIONS D'AMENDEMENT DES ANNEXES I ET II. Autres propositions Prop. 11.33 EXAMEN DES PROPOSITIONS D'AMENDEMENT DES ANNEXES I ET II Autres propositions A. Proposition Transférer Eunymphicus cornutus cornutus de l'annexe II à l'annexe I. La perruche de la chaîne a

Plus en détail

Redéploiement et conservation des Antilopes Sahélo-Sahariennes en Tunisie Atelier technique, Douz, 18 et 19 avril 2004

Redéploiement et conservation des Antilopes Sahélo-Sahariennes en Tunisie Atelier technique, Douz, 18 et 19 avril 2004 Redéploiement et conservation des Antilopes Sahélo-Sahariennes en Tunisie Atelier technique, Douz, 18 et 19 avril 2004 Atelier technique tenu à l invitation de la Direction Générale des Forêts de Tunisie,

Plus en détail

Protocoles pour le suivi des pontes de tortues marines dans le cadre de Protomac. Professeur Marc Girondot

Protocoles pour le suivi des pontes de tortues marines dans le cadre de Protomac. Professeur Marc Girondot Muséum National d'histoire Naturelle de Paris Département de Systématique et Evolution Laboratoire des Reptiles et Amphibiens 25 rue Cuvier 75005 Paris & Laboratoire Ecologie, Systématique et Evolution

Plus en détail

CORRIGES Plan de la séance

CORRIGES Plan de la séance CORRIGES Plan de la séance 1. Corriges Compréhension écrite 2. Corriges Compréhension orale 3. Corriges Syntaxe 4. Corriges Vocabulaire 5. Corriges Conjugaison 6. Corriges Lecture d'élargissement 7. Corriges

Plus en détail

LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE. Hervé LETHIER, EMC2I

LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE. Hervé LETHIER, EMC2I LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE Hervé LETHIER, EMC2I INTRODUCTION OBJECTIFS L INSTRUMENT LES INDICATEURS UN PREMIER BILAN INTRODUCTION OBJECTIF De simples inventaires spécialisés et ciblés Combler

Plus en détail

Baguage au marais de Kervijen, Baie de Douarnenez : Etude de la migration postnuptiale des passereaux paludicoles du 29 août au 01 septembre 2007

Baguage au marais de Kervijen, Baie de Douarnenez : Etude de la migration postnuptiale des passereaux paludicoles du 29 août au 01 septembre 2007 Baguage au marais de Kervijen, Baie de Douarnenez : Etude de la migration postnuptiale des passereaux paludicoles du 29 août au 01 septembre 2007 David HEMERY & Christine BLAIZE Grumpy Nature Novembre

Plus en détail

Lignes directrices pour de meilleures pratiques en matière d inventaire et de suivi des populations de grands singes

Lignes directrices pour de meilleures pratiques en matière d inventaire et de suivi des populations de grands singes Lignes directrices pour de meilleures pratiques en matière d inventaire et de suivi des populations de grands singes H. Kühl, F. Maisels, M. Ancrenaz & E.A. Williamson Série éditée par E.A. Williamson

Plus en détail

Constitution d'un réseau écologique sur la commune de Muttersholtz

Constitution d'un réseau écologique sur la commune de Muttersholtz Identité du territoire Structure porteuse de l'action : Ligue pour la Protection des Oiseau Alsace Entrée Thématique Agriculture Espèces et habitats naturels Milieu aquatiques et humides Localisation :

Plus en détail

Pays Rhin-Vignoble -Grand Ballon

Pays Rhin-Vignoble -Grand Ballon Pays Rhin-Vignoble -Grand Ballon Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE) Réunion commission EauBiodiversité-Déchets 22 janvier 2015 DGALN - Direction de l'eau et de la Biodiversité 1 Ordre du jour

Plus en détail

DES FORÊTS POUR LE GRAND TÉTRAS GUIDE DE SYLVICULTURE

DES FORÊTS POUR LE GRAND TÉTRAS GUIDE DE SYLVICULTURE DES FORÊTS POUR LE GRAND TÉTRAS GUIDE DE SYLVICULTURE 2 ÉDITO C R C - M C Daniel BEGUIN Jean-Marie HARAUX Jean-Pierre RENAUD Henri PLAUCHE GILLON 3 SOMMAIRE PRÉAMBULE 5 PARTIE 1 : DESCRIPTION DE L ESPÈCE

Plus en détail

Le Plan stratégique de l AEWA 2009-2017. L Accord sur la Conservation des Oiseaux d Eau Migrateurs d Afrique-Eurasie (AEWA)

Le Plan stratégique de l AEWA 2009-2017. L Accord sur la Conservation des Oiseaux d Eau Migrateurs d Afrique-Eurasie (AEWA) Le Plan stratégique de l AEWA 2009-2017 L Accord sur la Conservation des Oiseaux d Eau Migrateurs d Afrique-Eurasie (AEWA) Accord sur la conservation des oiseaux d eau migrateurs d Afrique-Eurasie (AEWA)

Plus en détail

UTILISER LES DONNÉES NATURALISTES DANS LA GESTION FORESTIÈRE

UTILISER LES DONNÉES NATURALISTES DANS LA GESTION FORESTIÈRE Fiche technique n o 12 BiodiVErsité UTILISER LES DONNÉES NATURALISTES DANS LA GESTION FORESTIÈRE ContEXtE général Le droit d accès aux informations environnementales publiques, introduit lors du Sommet

Plus en détail

OUTIL 3 : MENER DES ÉVALUATIONS ÉVALUATION DES STAGIAIRES. Objectif des organisateurs et formateurs. Évaluation des stagiaires. Évaluation initiale

OUTIL 3 : MENER DES ÉVALUATIONS ÉVALUATION DES STAGIAIRES. Objectif des organisateurs et formateurs. Évaluation des stagiaires. Évaluation initiale OUTIL 3 : MENER DES ÉVALUATIONS L enseignement doit viser à ce que tous les stagiaires réussissent à acquérir de nouvelles connaissances et de nouvelles compétences. La réussite des stagiaires dépend en

Plus en détail

Régionalisation des régimes de perturbations et implications pour l aménagement dans un contexte de changement climatique

Régionalisation des régimes de perturbations et implications pour l aménagement dans un contexte de changement climatique Régionalisation des régimes de perturbations et implications pour l aménagement dans un contexte de changement climatique Sylvie Gauthier, Chercheuse scientifique, successions forestières RNCan-SCF-CFL

Plus en détail

Document d Objectifs des sites Natura 2000 FR 9110108 et FR 9101435 «Basse Plaine de l Aude» Table des Annexes

Document d Objectifs des sites Natura 2000 FR 9110108 et FR 9101435 «Basse Plaine de l Aude» Table des Annexes Table des Annexes Annexe I : Procédure de désignation des sites Natura 2000 (ZPS et SIC). Annexe II : Composition du comité de pilotage. Annexe III : Exemple de cahier de pâturage tournant Manade. Annexe

Plus en détail

Les oiseaux migrateurs en recherche

Les oiseaux migrateurs en recherche Les oiseaux migrateurs en recherche Formation des utilisateurs d animaux Dernière mise à jour : Avril 2008 Objectifs du module Fournir une introduction aux considérations juridiques, éthiques et de sécurité

Plus en détail

Les macroinvertébrés: des bioindicateurs incontournables pour le monitoring des cours d eau en CH

Les macroinvertébrés: des bioindicateurs incontournables pour le monitoring des cours d eau en CH Les macroinvertébrés: des bioindicateurs incontournables pour le monitoring des cours d eau en CH 4 e Rencontres de l eau 20 mars 2015, UNIL Nathalie Menétrey Hydrobiologiste Bureau d étude aquatique et

Plus en détail

«Poursuivre au-delà de BEEST : une approche fonctionnelle basée sur les traits de vie des espèces en relation avec l habitat».

«Poursuivre au-delà de BEEST : une approche fonctionnelle basée sur les traits de vie des espèces en relation avec l habitat». «Poursuivre au-delà de BEEST : une approche fonctionnelle basée sur les traits de vie des espèces en relation avec l habitat». Philippe USSEGLIO-POLATERA Université Paul Verlaine Metz UMR-CNRS 746 - LIEBE

Plus en détail

Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun. ou Phragmites australis

Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun. ou Phragmites australis Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun ou Phragmites australis Indigène vs exotique Il y a deux sous-espèces de Phragmites australis, L indigène: n envahit pas le milieu, cohabite avec les

Plus en détail

Jeu de l ingénierie écologique. mémo du joueur

Jeu de l ingénierie écologique. mémo du joueur Jeu de l ingénierie écologique mémo du joueur Contexte Qu est-ce que l ingénierie écologique? L ingénierie écologique peut être définie par une action par et/ou pour le vivant. Plus précisément, le vivant

Plus en détail

Inf.EUROBATS.StC9-AC19.9

Inf.EUROBATS.StC9-AC19.9 Inf.EUROBATS.StC9-AC19.9 Historique des versions du document Version Date Commentaire 1,0 24/01/2014 version consolidée, co rédigée par la DGPR et la DGALN 2 04/03/14 version consolidée, co rédigée par

Plus en détail

ESTIMATION DE LA TAILLE DES POPULATIONS D ANOURES DE LA FORET DE FONTAINEBLEAU (SEINE ET MARNE)

ESTIMATION DE LA TAILLE DES POPULATIONS D ANOURES DE LA FORET DE FONTAINEBLEAU (SEINE ET MARNE) ESTIMATION DE LA TAILLE DES POPULATIONS D ANOURES DE LA FORET DE FONTAINEBLEAU (SEINE ET MARNE) Philippe LUSTRAT 33 rue de la garenne 77760 VILLIERS SOUS GREZ Lustrat P. (1999) - Estimation de la taille

Plus en détail

Enjeux environnementaux prioritaires des forêts de Poitou-Charentes

Enjeux environnementaux prioritaires des forêts de Poitou-Charentes Annexe 3 Enjeux environnementaux prioritaires des forêts de Poitou-Charentes Cette annexe présente les enjeux environnementaux ayant été définis comme prioritaires en Poitou-Charentes. Une série de cartes

Plus en détail

Où sont les Hommes sur la Terre

Où sont les Hommes sur la Terre Où sont les Hommes sur la Terre Introduction : Notre planète est constituée de régions peuplées et d autres qui sont presque vides, ainsi 90% de la population vit dans l hémisphère nord. Dans certains

Plus en détail

MASTER (LMD) GESTION DE DONNEES ET SPATIALISATION EN ENVIRONNEMENT (GSE)

MASTER (LMD) GESTION DE DONNEES ET SPATIALISATION EN ENVIRONNEMENT (GSE) MASTER (LMD) GESTION DE DONNEES ET SPATIALISATION EN ENVIRONNEMENT (GSE) RÉSUMÉ DE LA FORMATION Type de diplôme : Master (LMD) Domaine ministériel : Sciences, Technologies, Santé Mention : STIC POUR L'ECOLOGIE

Plus en détail

Morcellement du paysage

Morcellement du paysage Morcellement du paysage L indicateur «Morcellement du paysage» montre comment le paysage en dessous de 100 mètres est morcelé par des barrières artificielles telles que des routes ou des zones d habitation.

Plus en détail

GUIDE CONSO-CITOYEN : LES ESPÈCES PROFONDES

GUIDE CONSO-CITOYEN : LES ESPÈCES PROFONDES GUIDE CONSO-CITOYEN : LES ESPÈCES PROFONDES CRIME EN EAUX PROFONDES LE MOBILE DU CRIME ET LE COMPLICE Parce qu on pêche trop, trop loin, trop profond, nos océans sont en train de mourir, tout spécialement

Plus en détail

Les mesures compensatoires des atteintes à la biodiversité en France

Les mesures compensatoires des atteintes à la biodiversité en France Les mesures compensatoires des atteintes à la biodiversité en France Paris, 22 septembre 2010 SIFEE Delphine MORANDEAU Chargée de mission biodiversité Ministère de l écologie, de l énergie, du développement

Plus en détail

Plan d action Gentianella germanica (Willd.) Börner

Plan d action Gentianella germanica (Willd.) Börner Plan d action Gentianella germanica (Willd.) Börner par Corinne Steinbach ERSA s. à r. l. Distribution géographique: Les populations de Gentianella germanica se limitent aux pelouses calcaires du centre-est

Plus en détail

SOMMAIRE CYCLE 1. Des jeux tout prêts. Des activités à préparer. Les solutions

SOMMAIRE CYCLE 1. Des jeux tout prêts. Des activités à préparer. Les solutions CYCLE 1 SOMMAIRE Des jeux tout prêts Colorie les animaux Le pelage des animaux Mères et petits Les modes de locomotion Animaux mélangés Plumes, poils et écailles Ranger les familles par ordre de taille

Plus en détail

Sarcelle d été. Anas querquedula

Sarcelle d été. Anas querquedula Sarcelle d été Anas querquedula Neil Fifer Sarcelles d été Hong Kong. R.P de Chine Principaux caractères spécifiques La sarcelle d été est un canard de petite taille, un peu plus massif que la sarcelle

Plus en détail

La gestion des données en écologie des communautés végétales : l exemple de Phytobase

La gestion des données en écologie des communautés végétales : l exemple de Phytobase Journée Bases de Données Besançon 21 mars 2013 La gestion des données en écologie des communautés végétales : l exemple de Phytobase François Gillet Université de Franche-Comté CNRS UMR 6249 Chrono-environnement

Plus en détail

Ressources pour l école élémentaire

Ressources pour l école élémentaire Ressources pour l école élémentaire éduscol Découverte du monde Progressions pour le cours préparatoire et le cours élémentaire première année Ces documents peuvent être utilisés et modifiés librement

Plus en détail

Quelle est l ampleur de la crise actuelle de biodiversité?

Quelle est l ampleur de la crise actuelle de biodiversité? Quelle est l ampleur de la crise actuelle de biodiversité? Anne Teyssèdre, Département d Ecologie et de Gestion de la Biodiversité, MNHN Réduction et dégradation généralisée des habitats, changement global

Plus en détail

CENTRALES HYDRAULIQUES

CENTRALES HYDRAULIQUES CENTRALES HYDRAULIQUES FONCTIONNEMENT Les différentes centrales hydrauliques Les centrales hydrauliques utilisent la force de l eau en mouvement, autrement dit l énergie hydraulique des courants ou des

Plus en détail

Indicateur : population présente tout au long de l année dans les départements littoraux métropolitains

Indicateur : population présente tout au long de l année dans les départements littoraux métropolitains Indicateur : population présente tout au long de l année dans les départements littoraux métropolitains Contexte Les communes littorales métropolitaines hébergent plus de 6 millions d habitants et ont

Plus en détail

RESERVES DE BIODIVERSITE POUR SEPT TERRITOIRES ET DE RESERVE AQUATIQUE POUR UN TERRITOIRE DANS LA REGION ADMINISTRATIVE DE L ABITIBI-TEMISCAMINGUE

RESERVES DE BIODIVERSITE POUR SEPT TERRITOIRES ET DE RESERVE AQUATIQUE POUR UN TERRITOIRE DANS LA REGION ADMINISTRATIVE DE L ABITIBI-TEMISCAMINGUE MÉMOIRE DEPOSE AU BUREAU D AUDIENCES PUBLIQUES SUR L ENVIRONNEMENT (BAPE) DANS LE CADRE DES AUDIENCES PUBLIQUES POUR LES PROJETS DE RESERVES DE BIODIVERSITE POUR SEPT TERRITOIRES ET DE RESERVE AQUATIQUE

Plus en détail

VI/23. Espèces exotiques qui menacent des écosystèmes, des habitats ou des espèces

VI/23. Espèces exotiques qui menacent des écosystèmes, des habitats ou des espèces Page 265 VI/23. Espèces exotiques qui menacent des écosystèmes, des habitats ou des espèces La Conférence des Parties I. SITUATION ET TENDANCES 1. Prend note du rapport sur la situation, les impacts et

Plus en détail

4. Verdissement, une PAC plus verte

4. Verdissement, une PAC plus verte 4. Verdissement, une PAC plus verte Aides Couplées JA Verdissement Paiement redistributif DPB Trois obligations à respecter : 1. Diversification des assolements 2. Maintien des prairies permanentes 3.

Plus en détail

Mise en place d un réseau d Arboretums pour une valorisation coordonnée des ressources ligneuses ex situ

Mise en place d un réseau d Arboretums pour une valorisation coordonnée des ressources ligneuses ex situ ENGREF. Mise en place d un réseau d Arboretums pour une valorisation coordonnée des ressources ligneuses ex situ Stéphanie BRACHET Chargée des missions scientifiques ENGREF - Arboretum national des Barres

Plus en détail

Samuel Decout, Sandra Luque. Sandra.luque@cemagref.fr

Samuel Decout, Sandra Luque. Sandra.luque@cemagref.fr !""#$%&'()*+,-#,'((.'(&),#/#%&)0/1$*(.'("/+%&0(.2&/3)+/+('*(4/5'6#(.'(7/(%$**'%15)+,(8(( 9)7)'6:($65'#+0('+(9)7)'6:(4$#'01'#0( ( (!"#$%&#'"#(%#)*"+,-.(("#*,-&&"#"+#/&0*"# Samuel Decout, Sandra Luque Sandra.luque@cemagref.fr

Plus en détail

Tout savoir sur Mr.Goodfish

Tout savoir sur Mr.Goodfish Tout savoir sur Mr.Goodfish 1 BIENVENUE DANS LE PROGRAMME MR.GOODFISH Par votre adhésion au programme Mr.Goodfish, vous faites un geste important pour une consommation durable des produits de la Mer. Soyez

Plus en détail

LISTE DE PROTECTION DES ESPÉCES

LISTE DE PROTECTION DES ESPÉCES LISTE DE PROTECTION DES ESPÉCES Le caractère natif ou introduit des espèces a été défini à partir des considerations de Pascal et al (Pascal M, Lorvelec O, Vigne JD, Keith P, Clergeau P eds (2003) évolution

Plus en détail

INVENTAIRE DES BÂTIMENTS AGRICOLES DE LA MRC DE CHARLEVOIX-EST. Le positionnement des bâtiments

INVENTAIRE DES BÂTIMENTS AGRICOLES DE LA MRC DE CHARLEVOIX-EST. Le positionnement des bâtiments 23B Grange étable située au 18 21, rang des Lacs, Notre Dame des Monts. Patri Arch, 2011 INVENTAIRE DES BÂTIMENTS AGRICOLES DE LA MRC DE CHARLEVOIX-EST Le positionnement des bâtiments Décembre 2011 Le

Plus en détail

SAVAIS-TU QUE DANS MA COUR D ÉCOLE...

SAVAIS-TU QUE DANS MA COUR D ÉCOLE... SAVAIS-TU QUE DANS MA COUR D ÉCOLE... Éditions Mariko Francoeur Miguel Hortega IL Y A DES ANIMAUX? 1 Mon école est à Montréal, rue Berri. C est une belle école primaire toute faite de briques. En temps

Plus en détail

Petit conservatoire dans un jardin des Collines du Paradis

Petit conservatoire dans un jardin des Collines du Paradis Petit conservatoire dans un jardin des Collines du Paradis L espace d un an suffit pour constater la richesse et la diversité des populations d insectes qui prospectent dans le moindre carré de jardin.

Plus en détail

Les Français et la nature

Les Français et la nature Les Français et la nature Contact Frédéric Micheau Directeur des études d opinion Directeur de département Tel : 01 78 94 90 00 fmicheau@opinion-way.com http://www.opinion-way.com Mars 2015 1 Méthodologie

Plus en détail

Cartes de l étendue des eaux libres liés aux inondations Guide des produits

Cartes de l étendue des eaux libres liés aux inondations Guide des produits Cartes de l étendue des eaux libres liés aux inondations Guide des produits Contexte Les crues ont parfois des effets dévastateurs sur la vie humaine, les infrastructures, l économie, les espèces sauvages

Plus en détail

BipBatlula, monitoring autonome en haute fréquence

BipBatlula, monitoring autonome en haute fréquence BipBatlula, monitoring autonome en haute fréquence Premiers essais 2009 Observateurs : Fabien Berhault Arnaud Le Houédec Chloé Thomas Rédacteur : Arnaud Le Houédec Présentation du matériel Le matériel

Plus en détail

LE RESEAU AFRICAIN D INFORMATION ENVIRONNEMENTALE

LE RESEAU AFRICAIN D INFORMATION ENVIRONNEMENTALE LE RESEAU AFRICAIN D INFORMATION ENVIRONNEMENTALE PREMIERE ETAPE : 2003 à 2004 Questionnaire DERNIER AVANT-PROJET, Version 2.1 RESEAU AFRICAIN D INFORMATION ENVIRONNEMENTALE - RAFINE EVALUATION DES CAPACITES

Plus en détail

ÉCOLE : cycle 3 (CM2) Sciences de la vie et de la Terre S INFORMER : organiser l information Classer, trier, assembler, grouper, distinguer

ÉCOLE : cycle 3 (CM2) Sciences de la vie et de la Terre S INFORMER : organiser l information Classer, trier, assembler, grouper, distinguer NIVEAU DISCIPLINE CAPACITÉ COMPÉTENCE MOTS CLÉS ÉCOLE : cycle 3 (CM2) Sciences de la vie et de la Terre S INFORMER : organiser l information Classer, trier, assembler, grouper, distinguer 1. TITRE : TRIER

Plus en détail

Rapport d étude SMIRIL - VG 342 décembre 2010. SUIVI ORNITHOLOGIQUE de l Espace Nature des Iles et Lônes du Rhône 1985-2010

Rapport d étude SMIRIL - VG 342 décembre 2010. SUIVI ORNITHOLOGIQUE de l Espace Nature des Iles et Lônes du Rhône 1985-2010 Rapport d étude SIRIL - VG 342 décembre 2010 SUIVI ORNITHOLOGIQUE de l Espace Nature des Iles et Lônes du Rhône 1985-2010 SUIVI ORNITHOLOGIQUE de l Espace Nature des Iles et Lônes du Rhône 1985-2010 Etude

Plus en détail

La fourmi. Biologie et protection

La fourmi. Biologie et protection Direction de l'aménagement, de l'environnement et des constructions DAEC Raumplanungs-, Umwelt- und Baudirektion RUBD Bureau de la protection de la nature et du paysage Büro für Natur- und Landschaftsschutz

Plus en détail

Plan de Prévention des Risques Naturels sur les Bas-Champs du Sud de la Baie de Somme Rencontre Nationale IFFORME Dimanche 23 octobre 2011

Plan de Prévention des Risques Naturels sur les Bas-Champs du Sud de la Baie de Somme Rencontre Nationale IFFORME Dimanche 23 octobre 2011 Plan de Prévention des Risques Naturels sur les Bas-Champs du Sud de la Baie de Somme Rencontre Nationale IFFORME Dimanche 23 octobre 2011 D.D.T.M de la Somme SOMMAIRE Les risques majeurs sur le littoral

Plus en détail

Les principaux thèmes liés à cette cause sont :

Les principaux thèmes liés à cette cause sont : S engager pour l environnement Les hommes sont dépendants de leur environnement : c est leur lieu de vie. C est pourquoi lutter contre la pollution et le gaspillage est important. La défense de l environnement,

Plus en détail

PLAN GÉNÉRAL D AMÉNAGEMENT FORESTIER SEIGNEURIE DE PERTHUIS RÉSUMÉ NOTE AU LECTEUR

PLAN GÉNÉRAL D AMÉNAGEMENT FORESTIER SEIGNEURIE DE PERTHUIS RÉSUMÉ NOTE AU LECTEUR NOTE AU LECTEUR Dans le cadre de notre certification forestière à la norme du Forest Stewardship Council de la Seigneurie de Perthuis, nous vous présentons un résumé du plan général d aménagement forestier

Plus en détail

SOCLE COMMUN: LA CULTURE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE. alain salvadori IA IPR Sciences de la vie et de la Terre 2009-2010 ALAIN SALVADORI IA-IPR SVT

SOCLE COMMUN: LA CULTURE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE. alain salvadori IA IPR Sciences de la vie et de la Terre 2009-2010 ALAIN SALVADORI IA-IPR SVT SOCLE COMMUN: LA CULTURE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE alain salvadori IA IPR Sciences de la vie et de la Terre 2009-2010 ALAIN SALVADORI IA-IPR SVT SOCLE COMMUN ET PROGRAMMES La référence pour la rédaction

Plus en détail

Que faire lorsqu on considère plusieurs variables en même temps?

Que faire lorsqu on considère plusieurs variables en même temps? Chapitre 3 Que faire lorsqu on considère plusieurs variables en même temps? On va la plupart du temps se limiter à l étude de couple de variables aléatoires, on peut bien sûr étendre les notions introduites

Plus en détail

L ombre commun dans le canton de Vaud

L ombre commun dans le canton de Vaud Centre de conservation de la faune et de la nature Inspection de la pêche Chemin du Marquisat 1 1025 St-Sulpice Service des forêts, de la faune et de la nature www.dse.vd. vd.ch T 021 557 86 30 F 021 557

Plus en détail

Pagaie rouge. Lieu de pratique Plan d eau calme ou piscine comprenant un parcours sur deux buts (terrain 36 mètres par 20 mètres).

Pagaie rouge. Lieu de pratique Plan d eau calme ou piscine comprenant un parcours sur deux buts (terrain 36 mètres par 20 mètres). Compétences Compétences générales Naviguer avec vitesse et précision (performance) en s engageant et en prenant des informations pertinentes dans un contexte très complexe et incertain de déplacement,

Plus en détail

Résumé du rapport final du Projet ECDD

Résumé du rapport final du Projet ECDD Résumé du rapport final du Projet ECDD Janvier 2010 avril 2013 A propos du projet ECDD Le projet ECDD a été mis en œuvre par la Bristol Conservation & Science Foundation (une unité opérationnelle de Bristol,

Plus en détail

Indexmed : Le big data en écologie? Pas encore disent certains. Pas si sûr! Avec IndexMed. Relevons ce challenge!

Indexmed : Le big data en écologie? Pas encore disent certains. Pas si sûr! Avec IndexMed. Relevons ce challenge! Indexmed : Le big data en écologie? Pas encore disent certains Pas si sûr! Avec IndexMed Relevons ce challenge! Origine du consortium L état des lieux (source : séminaire Allenvie, séminaire Indexmed1)

Plus en détail

SELLE Masse d'eau AR51

SELLE Masse d'eau AR51 SELLE Masse d'eau AR51 Présentation Générale : Superficie : 720 m² exutoire : Somme canalisée à Amiens longueur des cours d'eaux principaux : 63,27 km Population du bassin Versant 2006 : 28 211 hab Évolution

Plus en détail

Assurances de biens et de responsabilité

Assurances de biens et de responsabilité Enquête Juin 2011 Assurances de biens et de responsabilité Inondations du Var des 15 et 16 juin 2010 Bilan chiffré au 31 mai 2011 1 LES INONDATIONS DU VAR DES 15 ET 16 JUIN 2010 SYNTHESE Les conséquences

Plus en détail

VMWare Infrastructure 3

VMWare Infrastructure 3 Ingénieurs 2000 Filière Informatique et réseaux Université de Marne-la-Vallée VMWare Infrastructure 3 Exposé système et nouvelles technologies réseau. Christophe KELLER Sommaire Sommaire... 2 Introduction...

Plus en détail

Les méthodes de luttes : De la protection «systématique» à la Protection Intégrée (P.B.I.)

Les méthodes de luttes : De la protection «systématique» à la Protection Intégrée (P.B.I.) Les méthodes de luttes : De la protection «systématique» à la Protection Intégrée (P.B.I.) Protection Biologique Intégrée Lutte phytosanitaire De la lutte «systématique» à la lutte raisonnée La lutte «systématique»

Plus en détail

LES AIRES PROTÉGÉES MULTICLASSES ET LA CATÉGORIE VI DE L UICN. De nouvelles perspectives de conservation à l échelle régionale

LES AIRES PROTÉGÉES MULTICLASSES ET LA CATÉGORIE VI DE L UICN. De nouvelles perspectives de conservation à l échelle régionale LES AIRES PROTÉGÉES MULTICLASSES ET LA CATÉGORIE VI DE L UICN De nouvelles perspectives de conservation à l échelle régionale INTRODUCTION: Une petite perspective internationale CONVENTION SUR LA DIVERSITÉ

Plus en détail

Statistique : Résumé de cours et méthodes

Statistique : Résumé de cours et méthodes Statistique : Résumé de cours et méthodes 1 Vocabulaire : Population : c est l ensemble étudié. Individu : c est un élément de la population. Effectif total : c est le nombre total d individus. Caractère

Plus en détail

Présentation du SINP. DGALN/DEB/PEM4 mai 2014

Présentation du SINP. DGALN/DEB/PEM4 mai 2014 Présentation du SINP DGALN/DEB/PEM4 mai 2014 1 Sommaire Présentation du SINP, finalités et organisation Les points-clefs du nouveau protocole Les outils du SINP Les réalisations du SINP 2 Finalité du SINP

Plus en détail

Lutte contre l étalement urbain

Lutte contre l étalement urbain Lutte contre l étalement urbain L étalement urbain et la consommation d espace résultent de plusieurs causes cumulatives. Ces phénomènes s expliquent notamment par l insuffisance et l inadaptation de l

Plus en détail

UNIVERSITE D ANTANANARIVO FACULTE DES SCIENCES DEPARTEMENT DE BIOLOGIE ET ECOLOGIE VEGETALES

UNIVERSITE D ANTANANARIVO FACULTE DES SCIENCES DEPARTEMENT DE BIOLOGIE ET ECOLOGIE VEGETALES UNIVERSITE D ANTANANARIVO FACULTE DES SCIENCES DEPARTEMENT DE BIOLOGIE ET ECOLOGIE VEGETALES Mémoire pour l obtention de Diplôme d Etudes Approfondies (D.E.A.) en Biologie et Ecologie Végétales Option

Plus en détail

Définitions. Définitions sur le logement

Définitions. Définitions sur le logement Définitions sur le logement Logement Un logement est défini par son utilisation : c est un local séparé et indépendant utilisé pour l habitation. Il doit être séparé d autres locaux par des murs ou cloisons

Plus en détail

LISTE VERTE : standards techniques

LISTE VERTE : standards techniques LISTE VERTE : standards techniques STANDARDS INTERNATIONAUX PARTIE 1 : VALEUR, OBJECTIFS FIXES ET ATTEINTS ENJEU 1-1 : Valeur et importance Définition : les valeurs du site ont clairement été identifiées

Plus en détail

Déclaration du Capital naturel

Déclaration du Capital naturel Déclaration du Capital naturel Une déclaration du secteur financier démontrant notre engagement au sommet de Rio +20 pour tendre vers l intégration des considérations liées au capital naturel dans les

Plus en détail

Monitoring de surface de sites de stockage de CO 2 SENTINELLE. (Pilote CO2 de TOTAL Lacq-Rousse, France) Réf. : ANR-07-PCO2-007

Monitoring de surface de sites de stockage de CO 2 SENTINELLE. (Pilote CO2 de TOTAL Lacq-Rousse, France) Réf. : ANR-07-PCO2-007 Monitoring de surface de sites de stockage de CO 2 (Pilote CO2 de TOTAL Lacq-Rousse, France) SENTINELLE Réf. : ANR-07-PCO2-007 Ph. de DONATO (INPL-CNRS) (Coordonnateur) PARTENAIRES Durée : 3 ans + 7 mois

Plus en détail

LIDAR LAUSANNE 2012. Nouvelles données altimétriques sur l agglomération lausannoise par technologie laser aéroporté et ses produits dérivés

LIDAR LAUSANNE 2012. Nouvelles données altimétriques sur l agglomération lausannoise par technologie laser aéroporté et ses produits dérivés LIDAR LAUSANNE 2012 Nouvelles données altimétriques sur l agglomération lausannoise par technologie laser aéroporté et ses produits dérivés LIDAR 2012, nouveaux modèles altimétriques 1 Affaire 94022 /

Plus en détail

2. Les auxiliaires de culture

2. Les auxiliaires de culture III- Maîtriser les ravageurs et les adventices 2. Les auxiliaires de culture Insectes Le principe de la lutte biologique est la régulation des populations de ravageurs de culture par l utilisation de leurs

Plus en détail

Normes internationales pour les mesures phytosanitaires (NIMPs)

Normes internationales pour les mesures phytosanitaires (NIMPs) 105 Annexe 3 Normes internationales pour les mesures phytosanitaires (NIMPs) On trouvera ci-après une description succincte des NIMP adoptées. Le texte intégral des NIMP peut être consulté sur le Site

Plus en détail

Activités Bureau des Guides

Activités Bureau des Guides Activités Bureau des Guides au départ du CENTRE DE DEPAYSEMENT ET DE PLEIN AIR DE MARBEHAN 1 Table des Matières Introduction I. Faune II. Habitats III. Wildcraft & Orientation IV. Coin des Artistes V.

Plus en détail

ÉTUDE PRÉPARATOIRE - SECTION IV SCHÉMAS DIRECTEURS. EP4-SD-LI-02a «AN DER UECHT» PROJET D AMÉNAGEMENT GÉNÉRAL DE LA COMMUNE DE KÄERJENG

ÉTUDE PRÉPARATOIRE - SECTION IV SCHÉMAS DIRECTEURS. EP4-SD-LI-02a «AN DER UECHT» PROJET D AMÉNAGEMENT GÉNÉRAL DE LA COMMUNE DE KÄERJENG AMÉNAGEMENT GÉNÉRAL DE LA COMMUNE DE KÄERJENG SECTION IV - ÉTUDE PRÉPARATOIRE PROJET D AMÉNAGEMENT GÉNÉRAL DE LA COMMUNE DE KÄERJENG ÉTUDE PRÉPARATOIRE - SECTION IV SCHÉMAS DIRECTEURS EP4-SD-LI-02a «AN

Plus en détail

Atelier Environnement Préparatoire au Projet d Aménagement et de Développement Durable. S e p t e m b r e 2 0 0 8

Atelier Environnement Préparatoire au Projet d Aménagement et de Développement Durable. S e p t e m b r e 2 0 0 8 Atelier Environnement Préparatoire au Projet d Aménagement et de Développement Durable S e p t e m b r e 2 0 0 8 Le PADD : un Projet Politique Le PADD : un Projet Politique L e S C O T, u n o u t i l a

Plus en détail

1.2. REALISATION DES OPERATIONS DE PRELEVEMENTS ET D ANALYSES

1.2. REALISATION DES OPERATIONS DE PRELEVEMENTS ET D ANALYSES AVANT-PROPOS Le présent document a été réalisé par ASCONIT Consultants, pour le compte du Conseil Général de Haute-Savoie (CG74) dans le cadre du programme 2007-2008 du suivi de la qualité des eaux des

Plus en détail

4.6. LES MILIEUX NATURELS ET OBJETS CLASSES DE LA COMMUNE DE BERNEX ETAT DES CONNAISSANCES

4.6. LES MILIEUX NATURELS ET OBJETS CLASSES DE LA COMMUNE DE BERNEX ETAT DES CONNAISSANCES 4.6. LES MILIEUX NATURELS ET OBJETS CLASSES DE LA COMMUNE DE BERNEX ETAT DES CONNAISSANCES 4.6.1 Sources d'information 4.6.2 Généralités 4.6.3 Sites et objets naturels dignes d'intérêt de la commune de

Plus en détail

Data issues in species monitoring: where are the traps?

Data issues in species monitoring: where are the traps? Data issues in species monitoring: where are the traps? French breeding bird monitoring : Animations locales : - dealing with heterogenous data - working with multi-species multi-sites monitoring schemes

Plus en détail

Le programme FAME Quel apport pour les AMP? Réunion nationale de restitution et d échanges du programme FAME 20 février 2013 / Paris

Le programme FAME Quel apport pour les AMP? Réunion nationale de restitution et d échanges du programme FAME 20 février 2013 / Paris Le programme FAME Quel apport pour les AMP? Réunion nationale de restitution et d échanges du programme FAME 20 février 2013 / Paris Eléments de contexte sur les AMP Deux problématiques majeures: -Une

Plus en détail

Pl@ntNet Pierre Bonnet, INRA UMR AMAP Raffi Enficiaud, INRIA Équipe IMEDIA

Pl@ntNet Pierre Bonnet, INRA UMR AMAP Raffi Enficiaud, INRIA Équipe IMEDIA Pl@ntNet Un réseau collaboratif et une plate-forme informatique dédiés à la compilation et au partage d outils et de connaissances en Botanique Pierre Bonnet, INRA UMR AMAP Raffi Enficiaud, INRIA Équipe

Plus en détail

Christophe SANNIER christophe.sannier@sirs-fr.com

Christophe SANNIER christophe.sannier@sirs-fr.com Systèmes d Information à Référence Spatiale Utilisation d un Estimateur de Régression avec des Données Landsat pour l Estimation de l Etendu et des Changements du Couvert Forestier du Gabon de 1990 à 2010

Plus en détail

Les dimensions mentionnées sont pour la plupart reprises dans la réglementation (STS54, NBN EN 3509), RGPT, arrêté royal du 07/07/97)

Les dimensions mentionnées sont pour la plupart reprises dans la réglementation (STS54, NBN EN 3509), RGPT, arrêté royal du 07/07/97) Préliminaires Les dimensions mentionnées sont pour la plupart reprises dans la réglementation (STS54, NBN EN 3509), RGPT, arrêté royal du 07/07/97) Ces obligations assurent la sécurité dans les escaliers

Plus en détail

Jean Pierre THIBAULT / DREAL Aquitaine / Stratégie nationale

Jean Pierre THIBAULT / DREAL Aquitaine / Stratégie nationale Jean Pierre THIBAULT / DREAL Aquitaine / Stratégie nationale Stratégie nationale de gestion intégrée du trait de côte : vers la relocalisation des activités et des biens Ministère de l'écologie, du développement

Plus en détail

4. Résultats et discussion

4. Résultats et discussion 17 4. Résultats et discussion La signification statistique des gains et des pertes bruts annualisés pondérés de superficie forestière et du changement net de superficie forestière a été testée pour les

Plus en détail

«Suivi d un projet Livelihoods» Medan, Indonésie 7 au 11 octobre 2013

«Suivi d un projet Livelihoods» Medan, Indonésie 7 au 11 octobre 2013 «Suivi d un projet Livelihoods» Medan, Indonésie 7 au 11 octobre 2013 Mangroves, Sénégal Hellio-Vaningen En octobre 2013, dans le cadre d un partenariat entre la Convention de Ramsar et le Groupe Danone,

Plus en détail

COTE D IVOIRE. FICHE TECHNIQUE Ouest Côte d Ivoire. Monitoring d un projet cash : étapes, enjeux. Introduction. Les fondamentaux du monitoring

COTE D IVOIRE. FICHE TECHNIQUE Ouest Côte d Ivoire. Monitoring d un projet cash : étapes, enjeux. Introduction. Les fondamentaux du monitoring FICHE TECHNIQUE Ouest Côte d Ivoire Monitoring d un projet cash : étapes, enjeux Cadre de travail Avec le soutien d ECHO, ACF a publié au second semestre 2012 une série de fiches techniques pour aider

Plus en détail

Accessibilité ERP Guide des obligations liées à l accessibilité des personnes handicapées dans les bâtiments ERP existants.*

Accessibilité ERP Guide des obligations liées à l accessibilité des personnes handicapées dans les bâtiments ERP existants.* Accessibilité ERP Guide des obligations liées à l accessibilité des personnes handicapées dans les bâtiments ERP existants.* *Application de l arrêté du 21 mars 2007, de l arrêté du 1er août 2006 et de

Plus en détail

Indexmed : Le big data en écologie? Pas encore disent certains. Pas si sûr! Avec IndexMed. Relevons ce challenge!

Indexmed : Le big data en écologie? Pas encore disent certains. Pas si sûr! Avec IndexMed. Relevons ce challenge! Indexmed : Le big data en écologie? Pas encore disent certains Pas si sûr! Avec IndexMed Relevons ce challenge! Origine du consortium L état des lieux (source : séminaire Allenvie, séminaire Indexmed1)

Plus en détail

Modélisation multi-agents - Agents réactifs

Modélisation multi-agents - Agents réactifs Modélisation multi-agents - Agents réactifs Syma cursus CSI / SCIA Julien Saunier - julien.saunier@ifsttar.fr Sources www-lih.univlehavre.fr/~olivier/enseignement/masterrecherche/cours/ support/algofourmis.pdf

Plus en détail