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1 2012 une nouvelle base de données documentaire pour l APSN Rapport d Activités Année 2011 Associations Prévention Spécialisée Nord Centre de Ressources Départemental de la Prévention Spécialisée 112 rue d Arras - BP IE Cedex secretariat@apsn-prev.fr 20 1

2 SOMMAIRE CONCUSION et PERSPECTIVES Page 3 4 à 7 8/9 Avant Propos du Président Animer et Représenter le Réseau Départemental de la Prévention Spécialisée du Nord e pôle Pratiques Educatives es enjeux pour la jeunesse de nos territoires sont importants et doivent être portés par l ensemble des acteurs. A ce titre, l APSN milite pour le décloisonnement et la complémentarité pour construire une intervention pluridisciplinaire et créative auprès de la jeunesse et prendra toute sa place dans ce Projet Educatif Global impulsé par le Département du Nord. «a politique éducative départementale, ambitionne de fédérer les initiatives de tous les acteurs éducatifs autour d un objectif commun : tenir compte, globalement, de tous les besoins du jeune pour construire une offre éducative qui lui est propre et mobiliser tous les leviers existants à sa réussite et son épanouissement.» Extrait du Projet Educatif Global du CG59 10/11 12/13 14 à 17 18/19 e pôle Appui, Conseils et Accompagnements e pôle Formations e pôle Etudes et Recherche Conclusion et Perspectives 2012 sera une année importante qui s inscrira dans la continuité des travaux conduits en 2011, dans la consolidation et le développement de nos partenariats. Il sera toujours et encore question de soutenir les associations dans le développement de réponses innovantes auprès de la jeunesse de nos territoires. Des perspectives de travail aussi riches que nombreuses s annoncent déjà pour l année à venir : a production et diffusion du guide départemental d évaluation interne ; a mise en place d une GEAP (Groupe d Echanges et d Analyse de Pratiques) sur «les nouvelles technologies en prévention spécialisée» ; a diffusion des travaux réalisés à partir des recommandations produites lors de la journée d étude «Parole de Jeunes, Questions d Educs!» ; e développement des formations en direction des acteurs de la prévention spécialisée et auprès des écoles de formation des travailleurs sociaux ; a consolidation des différents projets avec nos partenaires ; accompagnement d une Action- Recherche sur la mobilité des jeunes avec le STPSS (Solidarité Territoriale Prévention Spécialisée du Sud) ; Notre participation au 5 ème congrès de l AIFRIS (Association Internationale pour la Formation, la Recherche et l Intervention Sociale) ; a participation aux journées Prévention Spécialisée de la CNAPE (Convention Nationale des Associations de Protection de l Enfance) et bien d autres projets encore qui nécessiteront l implication et la mobilisation du réseau qu ensemble nous formons! 2 19

3 CONCUSION et PERSPECTIVES M erci aux jeunes pour leur spontanéité et leurs conseils recueillis lors de la Recherche-Action «Paroles de jeunes, Questions d éducs». Propos mobilisés et mis en débat lors de la Journée d Etude par 120 acteurs de la prévention spécialisée et partenaires. Merci aux membres du GEAP pour leur engagement, leur endurance et leur bonne humeur. Merci à Jean Blairon pour son accompagnement et ses éclairages critiques. Merci aux animateurs d ateliers pour leur disponibilité et leur soutien. M erci aux associations de la prévention spécialisée du Nord pour leur contribution à l élaboration du volet enfance famille du schéma d organisation sociale et médicosociale 2012/2014 au cœur de l évaluation et de la construction de la politique Enfance Famille menée sur notre département. M erci aux professionnels et bénévoles du réseau mobilisés dans la réalisation d un guide départemental d évaluation interne pour la prévention spécialisée. a vivacité et la qualité des échanges et débats ont permis la création d outils adaptés à l analyse et à la valorisation de l intervention de prévention et de la complémentarité des modes d action mobilisés. M erci aux représentants des associations de prévention spécialisée du nord, administrateurs de l APSN, pour la rédaction et la diffusion du texte politique de la rentrée 2011 «Indignons-nous! Un autre monde est possible», contribution au cœur des enjeux politiques de demain pour la jeunesse. a parole des jeunes, des professionnels et représentants associatifs a été capitalisée, étudiée, analysée en Elle doit continuer à être portée, relayée et discutée auprès de nos partenaires politiques en 2012! «a reconnaissance de la parole et de l agir collectif dans le processus de réinsertion des personnes désaffiliées, constitue un vecteur pour le travail social, mais, comme le rappelait Jean Blairon lors de notre dernière journée d étude... es nombreuses recommandations écoute, la compréhension de la parole, issues des travaux 2011, doivent donc sa traduction en questions collectives n ont de sens trouver un écho dans la construction des que si elles débouchent sur des tentatives d actions politiques publiques de demain en pour changer les situations concernées.» faveur de la jeunesse. Jean Blairon - 17 janvier 2012 A ce titre, le Conseil Général du Nord qui souhaite «préparer un meilleur avenir à sa jeunesse», nous invite à apporter notre concours à ce projet. Avec son réseau, l APSN aura à cœur, comme elle le fait maintenant depuis plusieurs années, à ne pas manquer à l appel! 18 AVANT PROPOS C ette présentation de notre rapport d activités 2011, vous permettra cette année encore de prendre connaissance de façon lisible des faits marquants, qui au travers des missions confiées par le Département du Nord et par nos adhérents, démontrent le dynamisme de l APSN. Adopter son fonctionnement et ses modes d intervention aux évolutions des besoins de la prévention spécialisée, a été et reste notre priorité. Certains développements impulsés en 2010, ont été poursuivis, de nouveaux projets enrichis en croisement de rencontres, de partenariats, de nouvelles disciplines ont été mobilisés. Je voudrais exprimer ici mes chaleureux remerciements à l ensemble de l équipe sous la direction de Florence Bobot et à l ensemble de mes collègues élus, du bureau et du conseil d administration. Etre à la hauteur des enjeux nous demande d être à la fois experts, manager et leader. En effet, assurer une responsabilité et celle de dirigeant associatif en est une respectable, avec la nécessité de savoir partager une vision, des valeurs, des directions, des méthodes, des savoirs Cet engagement qui doit être équilibré est essentiel en cette période où s entremêle la conviction qu une époque prend fin avec un regard inquiet devant les temps à venir et une grande confiance dans les possibilités d intervention qu ils nous offrent. Au sein de l APSN, nous savons que dans le sillon à creuser pour la jeunesse, les nouvelles réponses à trouver par nos associations, nous ne nous suffisons pas à nous-mêmes. Nous avons besoin des autres, de coopération, de partage de nos pratiques, d échanges pour mieux comprendre le monde, travailler à l émancipation et l autonomie des jeunes les plus en difficultés. C est cet effort d intelligence collective qu une nouvelle ambition politique je l espère portera en Merci à tous. Patrick BANNEUX Président de l APSN 3

4 Animer et représenter le réseau départemental a vie associative S eptembre 2011, face au contexte politique, économique et social de la rentrée, les administrateurs de l APSN se mobilisent. a vocation politique légitime des associations étant aussi d influer sur les décisions des élus et l élaboration des politiques sociales, ils votent l écriture et la diffusion d une résolution. Ce document intitulé «Indignons-nous! Un autre monde est possible» a été transmis à l ensemble des professionnels du réseau départemental de prévention et diffusé largement aux élus : maires, sénateurs, conseillers généraux. a Prévention Spécialisée du Nord lance un travail de réflexion en vue de peser sur les prochains débats qui vont précéder l élection présidentielle. enjeu est clair, notre société a besoin de solidarité. a défense du rôle et de la place du travail social, de l importance du lien social est un enjeu politique majeur, il nous concerne tous, il est au cœur de l avenir de notre cohésion sociale. Retrouvez-le dans son intégralité sur Etudes et Recherche... essentiel de la journée a été organisé sous forme de 7 ateliers d une vingtaine de participants, animés par 3 conseillers technique de l APSN et 3 partenaires mobilisés préalablement dans l analyse et l interprétation des bandes son : Frédérique DEJOU, socio-anthropologue à Bruxelles, Philippe DUHAYON, conseiller technique à l ADDAP 13 à Marseille et Cédric AUDOUARD, Secrétaire Général du GPAS Bretagne. es participants ont ainsi été invités à partir de l écoute des 3 bandes-son «a rencontre et la relation d aide», «a relation d aide et la relation de confiance» et «Conseils de jeunes», à analyser et à débattre de leurs pratiques. A partir de l écoute de cette parole enregistrée, il était demandé dans un premier temps aux participants de souligner les propos et paroles qui les avaient marqués, étonnés ou surpris. Puis dans un second temps, ils ont débattu et analysé ensemble les réflexions que suscitaient ces propos sur leurs pratiques, le travail social en général, les jeunes et leurs attentes. Ces échanges ont dans un troisième temps donné lieu à la production et au vote (au sein de chaque atelier) de recommandations et pistes d amélioration de leur intervention tant d un point de vue éducatif, que formatif, éthique, institutionnel ou politique. A l issue de ce processus d élaboration qui a mobilisé une grande partie des participants jusque dans la soirée, la question de clôture proposée à Jean Blairon était la suivante : «Comment recueillir, comprendre et transformer la parole des usagers (les jeunes et leurs familles) en dynamique collective?». a question était assortie de ce commentaire «a reconnaissance de la parole et de l'agir collectif dans le processus de réinsertion des personnes désaffiliées constitue un vecteur pour le travail social en général». a proposition de réponse de Jean Blairon s'appuie sur les travaux en ateliers qui se sont déroulés pendant la journée, sur la lecture des recommandations qui en ont émané, sur la «bande son» reprenant des paroles de jeunes à propos de la question «A ton avis, pourquoi les travailleurs sociaux ont choisi ce métier?» et aussi sur un certain nombre d'expériences et de travaux en cours, notamment sur une analyse qu il a effectuée à propos des thèmes tourainiens : l'adversaire, l'enjeu, l'acteur. e partenariat «Au niveau départemental» l APSN siège au sein du CDCDS (Conseil Départemental Consultatif de Développement Social). Instance de réflexion, de concertation et de propositions sur les thématiques liées à l action sociale, le CDCDS associe les acteurs associatifs à l élaboration et au suivi des orientations des politiques de solidarité et de santé départementale. APSN est ainsi conviée, par le CDCDS, à représenter la prévention spécialisée dans le département du Nord, à témoigner du travail mené avec les associations de son réseau et à partager l expertise de ses professionnels pour enrichir la réflexion conduite sur les politiques d aide à la jeunesse dans notre département.» APSN siège également à l Observatoire Départemental de la Protection de l Enfance, institué par la loi de 2007, et ayant pour mission de collecter toutes les informations relatives à l Enfance en Danger, de les analyser et d adapter en 4 conséquence les actions de prévention et de protection mises en place sur le département. Au niveau national, l APSN est membre de la commission permanente du CTPS (Conseil Technique des Clubs et Equipe de Prévention Spécialisée), sur nomination de la DGAS. arrêté du 11 mars 1986 a institué le CTPS auprès du ministre chargé des affaires sociales afin d être l organe de référence sur les questions liées à ce secteur de l action sociale. Il nous propose ainsi une réponse en six parties : «Recueillir et comprendre Transformer la parole en une connaissance du monde social Faire durer la parole et la faire vivre Inscrire la parole dans une dynamique publique Balayer devant sa porte Tenter de se connecter à un agir collectif.» autant d enjeux et de leviers pour le collectif de professionnels que nous représentons. Parce que la légitimité des associations repose sur les compétences des professionnels et sur la politique des associations, mais aussi sur la capacité de celles-ci à s unir, coopérer, se fédérer, l APSN est adhérente du CNAPS, de la CNAPE, de l URIOPSS et du CREAI. 17 Perspectives es recommandations formulées lors de cette journée d étude donneront lieu à un article courant 2012 qui sera diffusé auprès des membres du réseau, et des partenaires politiques et institutionnels de la prévention spécialisée.

5 Etudes et Recherche... Considérant la demande récurrente des éducateurs de faire une part plus significative aux débats et aux pratiques (sans pour autant renoncer à la vocation d une journée d étude), notre parti pris a été cette année, qu il était possible de «remplacer» en partie les interventions externes coutumières, par la parole de jeunes, parole enregistrée à partir d entretiens courts et multiples, objet dans un second temps de montages audio thématiques (Voir Focus GEAP page 9). Q ue nous disent les jeunes de nos missions et pratiques? Comment entendre et interpréter leur parole? Quelle valeur conférer à leur expression? idée défendue lors de cette journée d étude est qu il est possible à partir des représentations et attentes des jeunes de faire évoluer notre intervention. Après un mot d accueil de Jean-Pierre GUFFROY directeur de l IRTS et de Patrick BANNEUX président de l APSN, la journée a été introduite par Jean BAIRON, directeur de l asbl RTA de Namur ( et à partir d une première bande son «A quoi sert le travail social?». «'APSN nous convoque aujourd'hui autour de trois questions : Pourquoi donner la parole aux jeunes sur des questions d'éducs? Et puis qu'en faire? Et comment? [ ] a réponse apparemment la plus simple est la suivante : donner la parole aux jeunes sur le travail socio-éducatif, c'est tenter de se reconnecter à une des utopies réalistes du courant institutionnaliste, l'utopie d'un travail social défini par ses bénéficiaires eux-mêmes.[ ] a responsabilité de l'élaboration d'une hypothèse politique sur la situation (d'une «réponse») ne peut pas être reportée sur les groupes concernés sans autre forme de procès.[ ] Nous avons donc voulu, en introduction à cette journée de travail sur la parole de bénéficiaires qui ont été mis en situation d'élaboration et de confrontation collective dans le cours du processus de récolte de leurs avis, donner un exemple de ce que cette parole exige : un travail de traduction, de répondant dans notre réalité professionnelle, appelant lui-même un travail de traduction seconde, à l'intention de ceux qui, en position de pouvoir, sont en mesure d'en déterminer l'orientation et l'usage.» Retrouvez l intégralité de l intervention de Jean Blairon «Donner la parole aux jeunes pour quoi faire?» de la Prévention Spécialisée du Nord 2011, année de consolidation partenariale pour l APSN Journée régionale de l IREV «Quel avenir pour les quartiers?». Institut Régional de la Ville Nouvelle convention de coopération avec le CNAPS Comité National de iaison des Associations de Prévention Spécialisée APSN et le CNAPS ont souhaité renforcer leur partenariat dans l optique de concourir à la valorisation et au développement du secteur de la prévention spécialisée. Afin d entrer dans une réflexion prospective face aux enjeux à venir, les deux partenaires veulent s associer au-delà de coopérations ponctuelles (formations, journées d étude ). Une nouvelle convention de coopération sera finalisée en 2012 avec notre partenaire national. Invitée à témoigner de la capacité des acteurs de prévention spécialisée à adapter en permanence des réponses aux besoins des jeunes en évitant le seul recours aux réponses standards des dispositifs existants, l APSN à réaffirmé la pertinence de la plasticité, de la souplesse et de la réactivité que permet l intervention de la prévention spécialisée. Cette collaboration a également été l occasion de valoriser, auprès de plus de 300 professionnels engagés en faveur de la jeunesse sur les territoires, le projet PEX, initié par l association AZIMUT sur la ville de Mons-en-Barœul. Ce projet illustre la capacité de la prévention spécialisée à mobiliser un partenariat local sur des réponses éducatives innovantes pour un public jeune qualifié «d incasable». Une plus grande proximité avec l IRTS de oos Institut Régional du Travail Social Une année productive du partenariat avec le Département du Nord En témoignent les différents chantiers conduits ensemble : la rédaction du guide départemental d évaluation interne propre à la prévention spécialisée, la participation de l APSN à l animation de la journée départementale auprès des Postes de Prévention Jeunesse (PPJ) ou encore la contribution de l APSN et de son réseau au futur schéma départemental Enfance et Famille. Cette dernière a également donné lieu à un partenariat avec la CNAPE dans la contribution inter-associative à ce même schéma. APSN a intégré le groupe RH de l IRTS dans un travail prospectif sur les enjeux de formation pour le secteur médico-social, ainsi que le comité d organisation du futur congrès de l AIFRIS (Association Internationale pour la Formation, la Recherche et l Intervention Sociale) en Au cours de l année, l APSN a également été sollicitée dans l animation de modules de formation spécifique sur la prévention spécialisée et sur le suivi de mémoires d étudiants. Un Clic! Plusieurs ressources... Depuis 2011, le nouveau site internet de la prévention spécialisée du Nord est accessible à tous. Au-delà d être un outil de communication pour l APSN, ce site a été créé pour les acteurs de la prévention spécialisée du Nord, appelés à l enrichir régulièrement de leur actualité ou projets institutionnels. APSN a en effet le souci d outiller son réseau dans l objectif d une mutualisation grandissante entre ses acteurs. Sur le dernier trimestre 2011, l APSN a également travaillé à la mise en place d une base de données documentaire. Celle-ci compte plus de références qui seront accessibles à tous courant d année 2012 via un catalogue informatisé

6 Animer et représenter le réseau départemental Etudes et Recherche... Contribution de la Prévention Spécialisée à l élaboration du volet enfance famille du schéma d organisation sociale et médico-sociale D ébut 2011, le Conseil Général du Nord a sollicité une réflexion partenariale pour l élaboration du schéma enfance et famille APSN a participé au comité «bilan et perspectives», chargé de l évaluation du schéma et de l élaboration des axes du futur schéma. 11 associations sur 19 se sont mobilisées au sein de l APSN pour élaborer cette contribution. Celle-ci reprend les constats réalisés sur le terrain puis retrace l évolution des moyens alloués à la prévention spécialisée sur la période , enfin, elle formule des préconisations. e spectre d intervention s est élargi, il commence maintenant dès 11 ans. absentéisme est inquiétant avec une tendance à se développer, tant au collège qu'au lycée et devient préoccupant en primaire. On observe un décrochage significatif lors du passage de la 5 ème à la 4 ème, vers 14 ans, au moment de l adolescence. a formation, champ devenu concurrentiel, met l accent sur les résultats de mise à l emploi. es ateliers et chantiers d insertion font également l objet d une demande de résultats en terme de sorties dynamiques (Etat, Plie) qui pénalise les publics fragiles auprès desquels la prévention spécialisée intervient. es équipes éducatives sont confrontées aux jeunes en errance aux situations complexes ; l errance peut être brutale et faire suite à une rupture familiale consommée ou à l aboutissement d un chemin personnel douloureux dont la seule issue possible semble être la fuite. Une partie de ces jeunes n est pas toujours résidente du territoire d agrément. Dans certains cas, notamment en centre-ville, cela nécessite de repenser les modes d intervention. accès au logement des jeunes en difficulté d insertion se complexifie dans un contexte socioéconomique tendu. a précarité des jeunes augmentent, ils cumulent très souvent des difficultés sociales, scolaires, d insertion professionnelle, et ont de fait des parcours chaotiques : décohabitation précoce, manque de formation, difficultés d apprentissage de l autonomie financière et résidentielle. es éducateurs qui accompagnent les jeunes en situation de grande précarité sont très souvent confrontés à une souffrance psychique qui peut prendre la forme de troubles qui vont jusqu à des états psychotiques. Ces jeunes "naviguent" entre des périodes d'hospitalisation, des périodes d'incarcération et des périodes dans la rue. a prostitution des mineurs augmente significativement. Elle ne recouvre pas une réalité homogène. es trajectoires individuelles et la culture tout autant que les territoires sur lesquels elle s exerce sont déterminants. Certaines formes d activités prostitutionnelles (internet, téléphone mobile, salons de massage, prostitution transfrontalière) s ajoutent à la forme «classique» sur les trottoirs de la métropole lilloise. Une majorité des jeunes prostitué(es) est issue de l ASE et en rupture de lien avec cette institution. a prise en charge des jeunes sous main de justice se complexifie, les lois évoluent sans cesse, le personnel judiciaire connait un turn-over important et les délais d exécution des jugements et de transmission des dossiers au SPIP (6 mois) viennent souvent freiner la motivation du jeune et la construction d un projet réaliste. es délais de jugement amènent parfois des jeunes en reconstruction à se confronter à des histoires déjà trop anciennes. Adosser le partenariat à une animation territoriale est l une des dimensions difficiles mais indispensables à la mise en place de coopérations et à la recherche de synergie pour un public qui nécessite des réponses collectives. EVAUATION DE IMPACT DES ASES DANS E CADRE DE A UTTE CONTRE E DECROCHAGE SCOAIRE e rapport d activité 2010 s est fait l écho de cette étude d impact lancée fin avril 2010, mobilisant les associations ITINERAIRES et l AAE, la Mission Prévention Jeunesse au sein de la Direction Enfance Famille, le cabinet CRESS et l APSN, centre ressource associé. a phase de saisie et de traitement des données s est déroulée jusqu en juin 2011, les restitutions de l étude en comité de pilotage, puis auprès des communautés éducatives de l ensemble des collèges et enfin aux ASES ont eu lieu au dernier trimestre Quelques commentaires et quelques éléments de synthèse de l étude : a notion de «décrochage scolaire», sans définition officielle, s est au fil de ces dernières années «naturalisée» dans les propos des différents professionnels et acteurs mobilisés par cette question. On s accorde sur le fait que le décrochage scolaire est un processus de déscolarisation aux ressorts multiples. es limites de la méthode imposée a méthode expérimentale, par tirage aléatoire, (méthode imposée par l appel à projet) pour constituer et comparer groupe test (10 collèges avec ASES) et groupe témoin (10 collèges sans ASES) n a ni permis d établir un lien direct entre l action des ASES et la «résolution» de ce processus de déscolarisation, ni permis de l infirmer ou de le démentir. En effet, et pour ne citer que ces deux aspects, les dynamiques sociales propres à chaque collège et leurs environnements institutionnels et politiques, constituent des systèmes d action à chaque fois singularisés qui compromettent les comparaisons. es apports des ASES attestés par l étude d impact Dans les situations complexes, ils représentent une ressource supplémentaire. Ils se mobilisent au besoin dans des recherches de stage difficiles pour certains. 15 Ils peuvent adopter une posture non-institutionnelle avec les collégiens et leurs parents, posture intenable par les membres du collège et faciliter des résolutions de crise. Ils constituent un recours pour développer des alternatives à la rupture et permettent à la relation éducative de perdurer dans le quartier. es ASES et leur réseau augmentent la capacité des établissements à mobiliser d autres ressources hors collège et participent à sa dynamique éducative en réintroduisant la perception du jeune dans sa globalité, au-delà de son statut de collégien et de son univers scolaire. Quelques conditions pour maintenir la pertinence des postes ASES : Préserver l ancrage de l ASES sur le quartier et dans l équipe éducative pour garder le lien dedans/dehors ; assurer le flux d informations à destination des partenaires externes sur un mode contractualisé ; conserver le caractère volontaire de l engagement du collège et préserver les espaces de réflexion entre CG/ associations/collège pour la régulation et la stimulation créative. Au-delà de l étude d impact, un intérêt grandissant pour cette initiative APSN est plus sollicitée qu auparavant pour la présenter en formation initiale des travailleurs sociaux (IRTS), en formation continue (Formation de la CNAPE) mais aussi hors région par des associations de Prévention Spécialisée et des Conseils Généraux. Une communication devrait être organisée en coopération avec le CG du Nord auprès de l Association des Départements de France (ADF).

7 Etudes et Recherche... de la Prévention Spécialisée du Nord Ce pôle est appelé à réaliser (ou à participer à) des travaux aussi divers que des études sociodémographiques, des actions-recherches sur les usages des jeunes et leurs transformations, des diagnostics socio-organisationnels, l identification de nouvelles pratiques sociales et de mutations de la professionnalité en prévention spécialisée ainsi que dans son environnement proche, l évolution des politiques publiques qui impactent ce secteur. Il est également destiné à rechercher des productions, à mobiliser des ressources propres à abonder la réflexivité des professionnels et à consolider l élaboration de leurs projets. Il est mobilisé par les professionnels en formation pour des appuis d ordre méthodologique et bibliographique, pour des conduites de mémoires ou de recherches. Il a pour nouvelle mission, à partir de 2011, de produire une analyse des données consolidées à l échelle départementale (base de données commune). a vocation du pôle «études, recherche» Axer la prise en charge des plus jeunes de manière interinstitutionnelle sur des projets visant à réduire l échec scolaire Développer les réponses pour les publics 16/20 ans, permettant la réconciliation avec les apprentissages scolaires, une remise à niveau des moyens de la lutte contre l illettrisme, une première expérience professionnelle. Faciliter l'accès des jeunes aux dispositifs de formation et d'insertion par l aide d urgence. Anticiper les sorties de prises en charge spécifiques (ex : foyer mère enfant, ASE..) dans le cadre de partenariats. Envisager la question du logement de concert avec l insertion socio-professionnelle. Penser des petites structures d accueil destinées aux jeunes ; accueil sur la base d un projet d insertion sociale et professionnelle et en partenariat avec les bailleurs, les UTPAS, etc. Obtenir des organismes HM un contingent réservé "public jeunes", avec la signature d une convention et un loyer adapté. Ouvrir un lieu d hébergement spécifique aux jeunes en errance. Conjuguer l intervention sociale et médicale en développant l accompagnement concerté avec les services psychiatriques. Intégrer la question prostitutionnelle des mineurs dans les thématiques prioritaires abordées dans le cadre de l Observatoire Départemental de la Protection de l Enfance. Encourager l initiative associative locale dans le champ de l animation socio-culturelle, sportive, périscolaire, en direction de nos publics, en partenariat et avec le soutien de la prévention spécialisée (DS). Créer des passerelles opérationnelles entre les associations de prévention spécialisée et les services d animation jeunesse des collectivités territoriales, pour une intégration adaptée des publics suivis en prévention spécialisée. En perspectives : Participation au 5 ième Congrès de l Association Internationale pour la Formation, la Recherche et l Intervention Sociale, (AIFRIS) en partenariat avec l IRTS : «Construction, transformation et transmission des savoirs». Projet de réalisation d un atlas «Socio démographie et équipements des quartiers de Prévention Spécialisée du Nord» avec le «aboratoire Territoire Ville Environnement Société» de l UFR de Géographie et Aménagement de ille I». (Recherche de financements). Accompagnement méthodologique d une enquête sur la mobilité des jeunes accompagnés par la prévention spécialisée, à l initiative du STPSS. Cette contribution a reçu un accueil attentif de nos partenaires institutionnels et a été intégrée à celle de la CNAPE. a contribution est disponible sur : 14 7

8 Pratiques Educatives Formations... es rencontres trimestrielles ASES Deux séances de travail en 2011 ont été consacrées aux résultats de l étude relative à l impact des ASES sur le décrochage scolaire. e rapport de cette étude (menée dans des collèges dunkerquois et lillois) est disponible sur notre site internet. es participants ont également travaillé un projet de grille de saisie propre aux ASES et au public collégien pour la base de données commune des clubs. a troisième séance a été consacrée à la présentation et à la mise en débat de deux projets alternatifs de lutte contre le décrochage scolaire. e dispositif «vivre au collège» présenté et coordonné par Mme IESER coordinatrice RRS au collège Villars de Denain et le projet «ETAPE» (Ecris Ton Avenir Par l Ecole) mené par le CAPEP qui concerne les collèges de Beuvrages, Anzin et Bruay-sur-l Escaut. ETAPE propose la prise en charge scolaire et éducative des collégiens en situation d exclusion temporaire ou définitive pour faciliter la reprise de leur scolarité. (Pour plus d infos contacter le CAPEP). es PPJ ont pour vocation d être affectés sur des territoires où les risques de marginalisation des jeunes sont patents mais qui ne nécessitent par pour autant, en fonction du caractère non massif des difficultés ou de par la taille du territoire touché, l implantation d un club de prévention spécialisée. es PPJ, dans un rôle d accompagnement social, mettent en œuvre des actions pour les jeunes de 11 à 25 ans en difficultés. eurs modes d intervention et leurs missions rejoignent celles des éducateurs de prévention spécialisée. es postes peuvent être confiés à des associations ou à des communes. e Département a réuni une quarantaine de PPJ le jeudi 24 novembre 2011 à la Direction Territoriale de ille Métropole pour une journée de qualification. Après une présentation en grand groupe de la politique jeunesse départementale par les services du Conseil Général le matin, les participants ont été invités l après-midi à a journée de qualification des Postes Prévention Jeunesse - PPJ s inscrire dans l un des ateliers animés par les conseillers techniques de l APSN : l observation sociale, le travail de rue et de proximité : aller vers les jeunes l accompagnement individuel et l accompagnement collectif : construire un parcours pour les jeunes le travail en réseau et la mobilisation du partenariat : construire des réponses adaptées pour les jeunes C est au regard de la participation de l APSN à l élaboration du référentiel mission PPJ et dans le cadre du partenariat avec le Département que celuici a sollicité notre appui pour l élaboration et l animation des ateliers. «les fonctions managériales du cadre intermédiaire en Prévention Spécialisée» e cadre intermédiaire est, dans une organisation, une incontournable cheville ouvrière du service. a nature du secteur d activité, la taille de la structure, la multiplicité et l hétérogénéité des missions, ainsi que les évolutions régulières de l environnement, en font une fonction complexe. a position d interface leurs confère une fonction spécifique de communication interne mais aussi, et particulièrement pour notre secteur d activité, un travail partenarial important et stratégique au sein des territoires. a formation, qui a donc été mise en place auprès de l équipe de cadres d une association du réseau, sur deux ans, s est montée au regard de 4 grands rôles du cadre intermédiaire à savoir celui de «eader», de «Chef de Projet», de «Veilleur» et de «Régulateur». es objectifs de cette formation ont été les suivants : Savoir analyser l environnement direct, l organisation, le cadre réglementaire pour avoir une vision stratégique de son activité ; Savoir construire un projet d intervention sur son territoire, pour et avec son équipe ; Renforcer les compétences d animation et de gestion d équipe, en insistant sur les relations interpersonnelles, les moyens de coopération dans une équipe et la résolution des conflits interpersonnels ; Identifier les responsabilités inhérentes à la fonction ; Développer les compétences de leadership ; Participer à la construction de références et d outils communs au sein de l équipe de cadres. e module de formation «Prévention Spécialisée», pour les éducateurs de deuxième année de l IRTS de oos. Conscients que la connaissance de notre secteur d activité et son développement dépendent aussi des contenus de formation que peuvent recevoir les étudiants travailleurs sociaux, l APSN a souhaité renforcer son partenariat avec les écoles à ce niveau. E n 2011, dans le cadre du partenariat mené avec l IRTS, l APSN s est alors vue confier la construction pédagogique et l enseignement du module de formation sur la prévention spécialisée aux étudiants de seconde année. Ce module de formation visait une connaissance spécifique de notre secteur d activité : histoire de la prévention spécialisée, connaissance de ses modes d intervention, sa place dans le champ des politiques publiques, le développement d actions spécifiques avec les postes ASES et enfin une approche internationale du travail de rue, au regard d expériences étrangères. Au cours de ces trois jours dédiés à la prévention spécialisée, l APSN a aussi tenu à garantir la participation active des étudiants, faisant appel à des supports pédagogiques variés, dont les bandes sons réalisées avec les membres du GEAP 2011, sur la parole des jeunes. En effet, l APSN souhaite que ces différents travaux menés avec les professionnels de notre secteur puissent devenir des supports innovants dans le cadre de formation de ce type. es évaluations faites à l issue des trois jours avec les étudiants, au-delà d une satisfaction générale sur ce temps de formation, font ressortir l intérêt d une analyse réflexive sur le travail développé auprès des jeunes et l aspect non normatif de la réponse apportée à ce public par la prévention spécialisée. Peut-être donc de futurs professionnels dans notre secteur! Conclusion du pôle e développement du pôle formation de l APSN dépend avant tout des besoins repérés et analysés avec les associations de prévention spécialisée. A ce titre, l APSN souhaite dans les années à venir renforcer ce travail de concertation avec les acteurs de son réseau. e développement des partenariats avec les écoles de formation restent également une partie importante de ce pôle d activité. Enfin, l ouverture à des réseaux extérieurs, permettant de faire connaître la prévention spécialisée à nos partenaires et se nourrir des expériences d autres champs professionnels, reste, à terme, une piste de développement incontournable. 8 13

9 Formations... Pratiques Educatives F orte de son expérience développée dans le secteur de la prévention spécialisée, l APSN a structuré au fur et à mesure des années une offre de formation spécifique à ce secteur d activité. En direction des acteurs de la prévention spécialisée, tout d abord, elle propose trois offres de formation possibles, à savoir : es formations «cœur de métier» en prévention spécialisée, animées par les professionnels de l APSN es formations «en intra» proposant des offres au plus près des besoins des structures es formations «en partenariat» permettant de mettre en contact les professionnels du réseau avec d autres travailleurs sociaux et de faire connaître la prévention spécialisée. En outre, l APSN a aussi axé le développement de son pôle formation sur la mise en place de partenariats avec les écoles de travailleurs sociaux, afin de concourir à la reconnaissance de son secteur d activité et à son développement. es formations cœur de métier «Avec cette formation, je mets plus de sens sur ma pratique, je pourrai y apporter les différents éléments vus pendant la formation.» E n 2011, comme chaque année, la formation «sensibilisation à la prévention spécialisée» a rassemblé un groupe interassociatif de 13 travailleurs sociaux, nouvellement arrivés en prévention spécialisée. a richesse des débats, des contenus et outils pédagogiques mobilisés, font de cette semaine annuelle, un moment important dans l activité avec notre réseau. Par ailleurs, les évaluations rendues par les stagiaires en fin de formation, réaffirment chaque année, la pertinence de celle-ci dans l appropriation du poste d éducateur ou d éducatrice de rue par ces nouveaux professionnels en Prévention Spécialisée. «Bonne dynamique de groupe permettant des interactions constructives» «Rencontrer de nouveaux collègues permet de prendre du recul.» «Richesse au niveau des outils pédagogiques (films, jeux de rôle, documents, groupe projet) animation interactive.» e GEAP «Paroles de jeunes, questions d éducs» A nous qui nous faisons l écho de la parole des jeunes à divers endroits et à divers titres : quels échos les jeunes peuvent-ils nous renvoyer de nos pratiques et missions? Comment à partir de leurs représentations et de leurs attentes «manifestes», pouvons-nous réfléchir, penser, construire l intervention? Comment recueillir cette parole? Comment l interpréter? Qu en faire? Telles ont été les questions de départ de la Recherche Action menée par les membres du GEAP Donner de la légitimité à la parole des jeunes ce n est ni se cantonner à l expression d un ressenti, ni propulser leurs paroles au statut de vérité intangible. analyse de la parole du public nécessite du temps et nécessite de cheminer avec eux dans l analyse. Dans un premier temps, les participants ont sélectionné en février des items et des questions afin de structurer une trame d entretien. Qu est-ce que le travail social? A quoi sert-il? Peut-on faire confiance aux travailleurs sociaux? Pourquoi ont-ils choisi ce métier? Quels conseils leur donnerais-tu? Puis, après quelques apports méthodologiques et pratiques en mars concernant la réalisation d interviews audio, les participants du GEAP sont allés, micro à la main, à la rencontre de jeunes Dunkerquois, illois, Roubaisiens et Douaisiens, afin de recueillir leur parole sur les travailleurs sociaux et l aide qu ils leur proposent. Ce recueil s est fait par micro trottoir et par entretiens individuels et collectifs de mars à début mai. es réponses d une soixantaine de jeunes ont ainsi été enregistrées. Après écoute collective et mise en débat en juin, 7 bandes-son thématiques de 4 à 7 minutes ont été élaborées par «Itinéraires Vidéo» en septembre puis, diffusées et débattues entre les participants du GEAP. Moment fort du processus, le Samedi 1er Octobre a été l occasion d inviter les jeunes interviewés qui le souhaitaient à écouter le montage de leurs interviews et à débattre avec les professionnels du GEAP sur leurs contenus, dans les locaux de Mistral Gagnant. Cette journée a aussi permis de partager un moment convivial et ensoleillé autour d un barbecue. Ces bandes-son ont également été supports d échanges et de débats avec les étudiants ES de 2 ème année de l IRTS en novembre et les 120 participants de la journée d étude de l APSN qui a eu lieu le 17 janvier 2012 (Focus en page 16). Perspectives es bandes-son existent et peuvent être désormais mobilisées dans le cadre de formations et autres évènements, notamment lors du Festival Jeunesse de Valenciennes en es formations en intra Solidarité Territoriale Prévention Spécialisée du Sud U ne nouvelle fois en 2011, des associations de prévention spécialisée nous ont sollicité dans le cadre de formation en intra. es thématiques spécifiques de cette année ont été les risques psychosociaux et les fonctions managériales du cadre intermédiaire en prévention spécialisée. es intérêts de cette formule de formation restent multiples : Offrir la possibilité aux structures d utiliser la formation dans la perspective de qualifier de manière homogène l ensemble des professionnels ; Utiliser la formation comme un levier de changement et de production d intelligence collective ; Pouvoir prendre le temps de travailler des contenus ad hoc aux besoins des associations ; Des accompagnements possibles à l issue des séquences de formation pour opérationnaliser les apports. es chefs de service et les éducateurs des associations du STP2S (CAPEP, AEP, Tremplin Jeunes, Prév nir et l AJA) ont relancé une dynamique de rencontres régulières entre eux, depuis juillet Ce groupe composé d une trentaine de professionnels (éducateurs et chefs de service) a souhaité travailler sur deux thématiques : celle de «la mobilité» et celle «des perspectives et évolutions de la prévention spécialisée». e groupe a souhaité être appuyé par l APSN pour animer les séances. Dans un premier temps, les séances sur la question de la mobilité se sont déroulées sur le modèle des GEAP, soit une alternance entre échanges d expériences, apports formatifs et formalisation d une action-recherche par le groupe, qui entrera dans sa phase opérationnelle courant Dans un second temps, deux demijournées, articulant apports théoriques et échanges, ont été consacrées à la seconde thématique sur les perspectives et évolutions de la prévention spécialisée. ors de ces séquences les thèmes de la prévention de la délinquance, le secret professionnel et l articulation entre actions collectives et accompagnements individuels, ont pu être abordés. 12 9

10 Accompagnements, appui, conseils Accompagnements, appui, conseils C e A l initiative des conseils d administrations, directions ou équipes, l APSN a accompagné en sont au total 12 accompagnements qui ont eu pour objet : accompagnement de projet associatif, projet de direction, projet de Service, projet d intervention e diagnostic de territoire accompagnement au partenariat es accompagnements s appuient sur des méthodes et principes communs : Une attention particulière au travail de la commande pour déterminer les enjeux, besoins, et construire une réponse toujours singulière ; Un apport de deux types : Méthodologique, construits à partir de notre expertise en matière de diagnostic, d évaluation et de mise en œuvre de projets de prévention, Réflexif, la distanciation permettant aux équipes et structures une prise de recul sur leurs activités. a garantie de la confidentialité des échanges dans les groupes de travail ; e travail de l ensemble de l équipe technique dans la construction des propositions d accompagnement, quand cela est utile, ainsi qu une mise en œuvre collective selon l ampleur de l accompagnement. a Base de Données Commune aux Associations de Prévention Spécialisée du Nord , fût l année de lancement de l outil, 2011, l année de son appropriation par les équipes de prévention spécialisée du département. A ce titre, toutes les associations auront pu bénéficier de la formation technique relative à son utilisation afin de pouvoir devenir un support à la rédaction des rapports d activités es ASES de notre réseau ont également mené un travail relatif au développement de cette ressource dans l évaluation du travail réalisé avec le public collégien. enjeu a donc été de réfléchir à un développement complémentaire de la base de données existante. e travail à ce niveau est en cours de réalisation et nécessite des aménagements techniques de la part du concepteur et une phase de test par les acteurs eux-mêmes. Enfin, l année 2011 représente une année importante, car elle permettra la consolidation de données globales à l échelle départementale, dans le cadre de la formalisation d un rapport des données consolidées. Ce rapport, à la charge de l APSN, établira une première analyse sur la prise en charge du public en prévention spécialisée sur le département du Nord. Ce document d analyse sera à destination des associations du réseau et des partenaires institutionnels de la prévention spécialisée, répondant ainsi à un enjeu de lisibilité de notre secteur d activité. année 2011 a été marquée par des demandes centrées sur l intervention éducative et le projet de territoire (séminaires d équipe, projet d intervention ) contrairement aux années précédentes où les commandes étaient plus institutionnelles ou réglementaires (projet de service, COT). es structures de prévention affirment un réel besoin d interroger, d actualiser, d évaluer leurs territoires, leurs projets et leurs pratiques. Ce travail, de plus en plus en lien avec l action quotidienne des équipes, nous conduit à mener une réflexion de fond sur : évaluation des pratiques et des projets (voir par ailleurs le travail mené autour du guide) ; Notre capacité à mener des analyses de pratiques singulières à la prévention spécialisée (travail de rue, actions collectives ) ; Des dynamiques permettant le recueil de la parole et la participation des jeunes et des familles à l élaboration du projet de prévention ; Des supports pédagogiques mettant l accent sur la participation des acteurs et la confrontation des points de vue. e Guide d évaluation interne en Prévention Spécialisée évaluation est vécue par les travailleurs sociaux souvent comme une épreuve, une obligation de rendre des comptes, un processus de contrôle et/ou de normalisation des pratiques éducatives. APSN a fait depuis longtemps déjà, à travers des accompagnements, des réflexions méthodologiques, le pari de croire que l évaluation était d abord une opportunité de réflexion tant sur les pratiques que sur les formes d organisation de l activité. En effet si le travail social repose sur la réflexivité, la confrontation de regards et de points de vue, l expression des publics les plus en difficulté, alors l évaluation doit pouvoir devenir un espace vecteur d innovation et de progrès. Nous avons souhaité permettre une réflexion collective sur l évaluation en prévention spécialisée, au-delà des exigences réglementaires de l évaluation interne. Outiller, apporter de la méthode et de la connaissance, faciliter l analyse des pratiques, favoriser l expression des publics et des partenaires, favoriser l amélioration et l évolution du projet de prévention, assurer une forme de cohérence dans les processus sont les objectifs du guide. Il n a pas vocation à normaliser la relation éducative mais plutôt à l interroger, il aide autant à se poser des questions que tente de proposer des réponses. e guide sera finalisé en septembre 2012 et testé durant un an dans le réseau départemental du Nord pour en avoir une version définitive en juin Au-delà de ces objectifs, c est le processus de construction du guide qui fonde sa singularité. Réunir les associations du réseau départemental à leurs différents niveaux hiérarchiques (conseils d administrations, cadres, acteurs de terrain), le Conseil Général du Nord, les conseillers techniques de l APSN, devait nous permettre de mettre en tension les attentes, les méthodes, les enjeux liés à l évaluation et donc de produire un guide faisant se rencontrer la commande publique, les réalités de terrain et une exigence méthodologique. Durant l année 2011, à travers un comité de pilotage, des groupes de travail thématiques et des groupes de relecture ce sont 92 professionnels de 18 associations qui se sont réunis, pour des travaux autant riches et fertiles que parfois houleux et complexes. Un autre des défis du guide était la recherche de supports pédagogiques et de formes les plus synthétiques possibles. e choix de renoncer à des formes narratives au profit de fiches pratiques et de supports informatisés didactiques, a imposé aux participants et rédacteurs la sélection de ce qui apparaît essentiel, même s il fait parfois l impasse sur des processus complexes.

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