Dr Philippe Ducreux Porto Vecchio 2016

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1 Dr Philippe Ducreux Porto Vecchio 2016

2 ARTHROSE VS ARTHRITE ARTHROSE DES DOIGTS RHIZARTHROSE COXARTHROSE GONARTHROSE CHONDROCALCINOSE

3 ARTHROSE VS ARTHRITE Pourquoi faut-il les distinguer? Maladie chronique ou maladie aiguë? Les anglo-saxons englobent les 2 termes avec arthritis. Ne font pas la distinction pourtant significative tant cliniquement que en terme de santé publique.

4 ARTHROSE VS ARTHRITE 25% de personnes sont atteintes de douleurs articulaires. Douleurs considérées inévitables car liées au vieillissement des cellules du cartilage. L arthrose touche en France 17% de la population.

5 ARTHROSE VS ARTHRITE L arthrose est une maladie chronique qui, une fois enclenchée, poursuit inexorablement son évolution. Son ttt reste aujourd hui symptomatique.

6 ARTHROSE VS ARTHRITE L arthrite regroupe un ensemble de maladies inflammatoires plus rares. La plus fréquente touche 0,4% de la population. Elles sont plus intenses et plus graves, touchent des patients plus jeunes. Peuvent être mortelles.

7 ARTHROSE VS ARTHRITE L arthrite a bénéficié de progrès thérapeutiques significatifs au cours des dix dernières années. Ces progrès permettent de ralentir voire même de prévenir son évolution et de sauver des vies.

8 ARTHROSE VS ARTHRITE Les rhumatologues français ont établi une différence entre ces deux maladies de l articulation dans les années 1930 sur la base des symptômes et de l évolution essentiels dans un diagnostic différentiel. Peu d examens complémentaires sont nécessaires : ni scanner ni IRM ne donnent d information pertinente et sont par ailleurs coûteux.

9 ARTHROSE VS ARTHRITE Des douleurs dans les doigts des 2 mains, chez une femme plutôt jeune, la réveillant la nuit, au long dérouillage matinal, oriente déjà le médecin vers une polyarthrite.

10 ARTHROSE VS ARTHRITE A l opposé, des douleurs présentes unilatéralement, chez un patient de plus de 50 ans, s aggravant à l utilisation de l articulation, oriente plutôt vers l arthrose.

11 ARTHROSE VS ARTHRITE Une radiographie simple des seules articulations douloureuses peut révéler : - un pincement articulaire, - des modifications de la structure osseuse traduisant des signes d arthrose.

12 ARTHROSE VS ARTHRITE En cas de difficultés de diagnostic différentiel, un bilan biologique pourra être prescrit pour identifier des facteurs d inflammation : - C-Réactive Protéine, - facteur rhumatoïde, - divers anti-corps présents en cas d arthrite.

13 ARTHROSE VS ARTHRITE Pour orienter le diagnostic, la ponction du liquide synovial (genou gonflé) puis le comptage des cellules au microscope pourra même être suffisante : Arthrose : petit nombre de cellules synoviales et de lymphocytes. Arthrite : nombre polynucléaires signalant arthrite inflammatoire ou septique.

14 ARTHROSE VS ARTHRITE - Dégénérescence du cartilage articulaire. - Disparition de son rôle d amortisseur (souplesse et mobilité). - Douleur, raideur et risque de déformation osseuse par frottement des os. - Inflammation dans la membrane synoviale tapissant l intérieur de l articulation. - Gonflement de la membrane par hypersécrétion de liquide synovial. - Destruction du cartilage par libération enzymatique.

15 ARTHROSE : les mécanismes Fig. I : les mécanismes de dégradation du cartilage Fig. II : action des cellules de la synoviale

16 ARTHROSE VS ARTHRITE Dans l arthrose, l inflammation est de bas grade, évoluant sur des dizaines d années, permettant une prise en charge par des ttt moins lourds d où l intérêt de la mésothérapie.

17 ARTHROSE VS ARTHRITE Une activité physique régulière, qui favorise une activité anabolique dans le cartilage et une musculature tonique qui protège l articulation, prévient l apparition de l arthrose et son aggravation. 90% des cas d arthrose sont des personnes âgées de plus de 50 ans et/ou obèses.

18 L arsenal thérapeutique comprend : Les antalgiques Les AINS Les anti-arthrosiques lents Les corticoïdes locaux (infiltrations) Les injections intra-articulaires d Ac hyaluronique La kinésithérapie (rééducative et posturale, physiothérapie, balnéothérapie ) La mésothérapie qui mérite d être privilégiée La chirurgie

19 C est une excellente indication : Soulage et améliore le plan fonctionnel. Diminue voire supprime la prise de médicaments. Limite ainsi effets secondaires, dépendance et accoutumance. «Traitement bien suivi, à toxicité nulle» Ceci à un moindre coût

20 Ou Ou Lidocaïne à 1% Piroxicam Calcitonine 100 Lidocaïne à 1% Piroxicam Thiocolchicoside Lidocaïne à 1% Kétoprofene 2 cc 1 cc 1 cc 2 cc 1 cc 2 cc 4s cc 1 cc Techniques mixtes J0-J7-J15-J30

21 Procaïne 2 cc Procaïne 2 cc Conjonctyl 2 cc ou Maginj 2 cc Calcitonine cc Conjonctyl 2 cc Techniques mixtes Fréquence : J0-J15-J30±J45-J60±J90 Peut faire suite à une phase aiguë Entretien : à la demande ou 1 séance par trimestre

22 Techniques Mixtes +++ IED et IDS : Dermalgies étendues Zones hyperalgiques Zones péri-articulaires IED IDS 0 mm 1 mm 2 mm ÉPIDERME DERME SUPERFICIEL IDP : Points retrouvés à la palpation Points anatomiques IDP DHD 4 mm DERME PROFOND HYPODERME

23 Heberden > Bouchard. Femmes après 45 ans le + souvent. 1/3 des femmes âgées, 5% des hommes (formes familiales). Poussées successives douloureuses et déformantes. Plainte esthétique et pb de préhension.

24 Phase aiguë : Lidocaïne Etamsylate Piroxicam 2 cc 2 cc 1 cc Technique : IED et IDS large sur toutes les inter-phalangienne concernées IDP dans un pli cutané Fréquence : J0, J7, J14 ± J30

25

26 Phase Chronique : Procaïne 2 cc Procaïne 2 cc Maginj 2 cc Vit C 2 cc Conjonctyl 2 cc Calcitonine cc Technique : IED / IDS sur l ensemble des inter-phalangiennes des 2 mains (généralisation des lésions) Fréquence : J0, J15, J30 ± J45, J60 ± J90 puis à la demande ou trimestrielle.

27 Arthrose trapézo-métacarpienne. Fréquente. 90% femme de plus de 50 ans. Main dominante puis bilatérale. 3 fois sur 4 Très douloureuse et invalidante.

28 Phase aiguë : Lidocaïne 2 cc Etamsylate 2 cc ou Calcitonine 100 1cc Piroxicam 1 cc Technique : IED et IDS large sur la colonne du pouce et en péri-articulaire IDP dans un pli cutané Fréquence : J0, J7, J15±J30

29 Phase Chronique : Procaïne 2 cc Procaïne 2 cc Vit C 2 cc Vit C 2 cc Conjonctyl 2 cc Calcitonine cc Technique : IED / IDS sur l ensemble des deux colonnes des pouces (bilatéralité fréquente des lésions) Fréquence : J0-J15-J30±J45-J60±J90 puis à la demande ou trimestrielle

30

31 COXARTHROSE Articulation profonde. Mésothérapie classique peu efficace sur le plan antalgique et chondro protecteur. Intérêt de la mésoperfusion (visée antalgique). Plus adaptée pour cette articulation profonde et une mésothérapie classique. Mésothérapie lente, continue ou séquentielle, entre 4 et 12 mm de profondeur, avec un mésoperfuseur programmé, et permettant d'injecter 5 à 7,5ml, en 15 à 45 minutes, répartis en 4 sites différents.

32 MESOTHERAPIE IDP 2 points en regard de l articulation. IDS/IDP sur les muscles rétractés. IDS sur les syndromes myofasciaux présents. Procaïne 2cc Procaïne 2cc Thiocolchicoside 2cc et Piroxicam 2cc Maginj 2cc Calcitonine 100 1cc J0, J8, J15, J30.

33 Traitements associés Capitaux Kinésithérapie adaptée avec notamment prise en charge des rétractions musculaires. Traitement des lésions ostéopathiques du bassin et du rachis éventuellement. Rééquilibration posturale. Hygiène alimentaire et physique.

34 Chirurgie et non indication de la mésothérapie Attention la mésothérapie ne doit pas occulter une indication d arthroplastie. La mésothérapie se fera avant +++ et si besoin après. La mésothérapie n est pas indiquée en cas de coxarthrose destructive rapide.

35 GONARTHROSE La plus fréquente au membre inférieur (4 M) Facteurs de risques : femme de > 40 ans, obésité, instabilité chronique, lésions ménisque.. Arthrose fémoro-tibiale : moins fréquente et plus invalidante. Arthrose fémoro-patellaire : moins douloureuse mais gène importante en terrain accidenté.

36 GONARTHROSE Arthrose fémoro-tibiale Arthrose fémoro-tibiale externe droite + genu-valgum Arthrose fémoro-tibiale interne gauche

37 GONARTHROSE Arthrose fémoro-patellaire Arthrose fémoro-patellaire : pincement interligne fémoropatellaire (1) et ostéophytose rotulienne supérieure (2)

38 Ou Lidocaïne à 1% Piroxicam Calcitonine 100 Lidocaïne à 1% Piroxicam Etamsylate 3 cc 1 cc 1 cc 2 cc 1 cc 1 cc si genou gonflé Techniques mixtes J0-J7-J15-J30

39 Procaïne 2 cc Procaïne 2 cc Conjonctyl 2 cc ou Maginj 2 cc Calcitonine cc Conjonctyl 2 cc Ou Calcitonine 100 1cc Vit C +/- Vit E 2cc Conjonctyl 2cc Techniques mixtes Fréquence : J0-J15-J45-J90 Entretien : à la demande ou 1 séance par trimestre

40 GONARTHROSE Arthrose fémoro-patellaire Arthrose fémoro-tibiale

41 GONARTHROSE LA GONARTHROSE IDS large sur la zone œdèmatié Arthrose tibio-péronière supérieure

42 ARTHROPATHIES METABOLIQUES La Chondrocalcinose Dépôts intra-articulaires de cristaux de pyrophosphate de calcium. Crises pseudo-goutteuses mono ou polyarticulaires. Terrain familial certain. Traitement : Crise inflammatoire aiguë Arthropathie chronique arthropathie dégénérative fémoro-patellaire incrustation calcique du ménisque de face ligne parallèle au contour osseux

43 ARTHROPATHIES METABOLIQUES La Chondrocalcinose Phase aiguë : Lidocaïne à 1% Piroxicam 20 mg Thiocolchicoside 2 cc 1 cc 2 cc Technique : IED / IDS Fréquence : J0, J7, J15, J30

44 ARTHROPATHIES METABOLIQUES La Chondrocalcinose Phase chronique : Importance du traitement de fond per-os, du régime, de l alcalinisation des urines Conjonctyl 2 cc Procaïne 2 cc Calcitonine 100u 1 cc Technique Mixte : IDP et IED / IDS Fréquence : J0, J15, J30, J60 puis à la demande

45 CONCLUSION Affections très fréquemment traitées en cabinet. La Mésothérapie présente de nombreuses qualités : Active sur la douleur. Réduit la prise continue de médicaments, l usage des infiltrations cortisoniques. Freinerait certains mécanismes dégénératifs. Peu agressive et peu coûteuse. Le diagnostic bien dirigé (clinique +++) amène à un protocole de traitement maîtrisé et bien conduit.

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