Market monitor. Focus sur les performances et les perspectives du secteur agroalimentaire. atradiusmarketmonitor. Décembre 2013

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1 Market monitor Focus sur les performances et les perspectives du secteur agroalimentaire Décembre

2 Dans ce numéro Introduction Du grain à moudre 3 Belgique Des marges toujours sous pression en cause la hausse des prix des matières premières 4 Brésil Bons résultats attendus pour la vente de produits alimentaires 6 France Déclin des marges brutes 8 Pays-Bas Les ventes domestiques sont sous pression 12 Espagne L'agroalimentaire est l'un des principaux moteurs économiques 15 Etats-Unis Les ventes de produits alimentaires bio sont soutenus par la sensibilisation à la santé 18 Performances du marché en un coup d œil 21 Danemark Les deux tiers de la production agroalimentaire sont exportés 21 Pologne La croissance prévue de la consommation laisse entrevoir de bonnes perspectives 23 Vue d ensemble Les performances sectorielles par pays 24 Performances sectorielles Les changements depuis octobre Dans les pages suivantes, nous indiquons les perspectives générales pour chaque marché et secteur décrits en utilisant des symboles météorologiques. Excellent Bon Correct Sombre Mauvais 2

3 Du grain à moudre Si certains faits évoqués dans les articles sur le secteur agroalimentaire de cette édition du Market Monitor peuvent renforcer les perceptions certains diraient: les stéréotypes nationaux d'autres pourraient surprendre. Ainsi, la France jouit d'une réputation méritée pour l'excellence de ses vins et de ses fromages, reflétée par le succès des exportations de ces produits. Toutefois, si les États-Unis sont souvent décrits un peu sèchement comme les inventeurs des restaurants "fast food", ils peuvent aujourd'hui revendiquer la success story de leur secteur agroalimentaire biologique, et notamment des fruits et légumes bio. Pour les pays sur lesquels nous nous penchons, il est évident que les exportations jouent un rôle essentiel dans la profitabilité de leur secteur agroalimentaire. Parfois, elles compensent les résultats moins brillants obtenus sur le marché domestique, comme en Espagne, par exemple. Mais les excellentes performances espagnoles à l'exportation ne sont pas une nouveauté: parvenir à se tailler un avantage compétitif à l'exportation de produits alimentaires a été un processus à long terme, puisque ces exportations augmentent régulièrement depuis les années La croissance des exportations est souvent tirée principalement par la demande de régions extérieures à l'europe. Les brasseurs néerlandais ont enregistré leurs meilleures performances à l'exportation en Afrique, en Amérique latine et dans la région Asie-Pacifique. Et même si la majeure partie des exportations polonaises de produits alimentaires partent toujours vers des États membres de l'union, elles profitent elles aussi de la croissance soutenue de marchés comme la Chine et l'arabie saoudite. De même, la Chine est désormais un marché d'exportation clé pour le Danemark également. Le Brésil connaît cependant certains problèmes à l'exportation dus à l'embargo actuel décrété par plusieurs pays non européens sur ses produits à base de viande. Les exportations de la Belgique continuent à être destinées principalement à ses voisins immédiats, mais le pays découvre que les vraies opportunités de croissance se trouvent au-delà, aux États-Unis, au Japon et chez les nations BRIC, où les ventes de chocolat et de bières belges ont le vent en poupe. 3

4 Belgique - Des marges toujours sous pression à cause de la hausse des prix des matières premières - Retards de paiement et faillites plus nombreux - Certains marchés étrangers offrent des opportunités de croissance Le secteur agroalimentaire belge qui emploie plus de personnes a enregistré une modeste croissance de 1,8% de son chiffre d'affaires, à EUR 46,6 milliards, une hausse tirée principalement par les exportations. Ces dernières prennent en effet de plus en plus d'importance pour le secteur, puisqu'elles représentent 5% de la croissance et 52% du chiffre d'affaires total, alors que le chiffre d'affaires domestique décroît. Les principaux sous-secteurs sont la viande, les produits laitiers, le chocolat, le sucre, les fruits et légumes et les boissons. La région de Flandre s'adjuge 75% du chiffre d'affaires, 81% des investissements nationaux, et représente 72% des emplois et 65% des entreprises du secteur. Les exportations restent majoritairement destinées à l'union européenne et principalement aux voisins immédiats de la Belgique: les Pays-Bas, la France et l'allemagne. Les exportations (chocolat et boissons alcoolisées principalement) vers des marchés lointains comme les États-Unis, le Japon et les "BRIC" se développent: c'est surtout vers ces marchés d'exportation éloignés que la Belgique peut trouver des opportunités de croissance. Pour les entreprises agroalimentaires belges, le défi le plus important consiste à faire face aux tendances volatiles et haussières des prix des intrants. L'indice agrégé des trois principaux intrants (matières premières, énergie et salaires) a grimpé plus vite que les prix de vente que les producteurs de denrées alimentaires peuvent appliquer à leurs distributeurs. Il s'ensuit que la compétitivité des producteurs agroalimentaires belges, tant en Belgique que sur les marchés étrangers, reste sous pression. Toutefois, les investissements garantissent que le secteur peut s'adapter à cette pression croissante des prix. En 2012, les investissements dans le secteur agroalimentaire ont augmenté de 12,4%, après une hausse déjà forte de 16,3% en Les marges sont sous pression car les prix des intrants augmentent beaucoup plus vite que les prix de vente des producteurs Source: Fevia 4

5 À l'instar de la situation de 2009, le secteur agroalimentaire devrait connaître une année 2013 très difficile. La croissance du chiffre d'affaires a considérablement ralenti au deuxième semestre 2012 et nous avons constaté un déclin inquiétant de la consommation intérieure. On ne peut que s'interroger sur une éventuelle reprise de la consommation domestique, car depuis mars 2013 une vague d'annonces de fermetures d'entreprises a entraîné une forte chute de la confiance des consommateurs, et le pessimisme à l'égard du chômage est au plus haut depuis trois ans. La très faible confiance des entrepreneurs persiste également. Nous recevons actuellement un nombre élevé de notifications de non-paiement dans ce secteur. L'agroalimentaire est également confronté à la hausse des défauts de paiement, une tendance déjà manifeste en 2012 et qui s'est renforcée en 2013, 230 affaires de faillites ayant été enregistrées entre janvier et octobre 2013, contre 170 cas pour la même période en Globalement, nous nous attendons à une hausse de 9% des faillites d'entreprises belges en 2013, puis à une stabilisation en Considérant les problèmes actuels, notre politique de couverture du secteur de l'agroalimentaire belge reste prudente, surtout pour les sous-secteurs des produits surgelés, des fruits et légumes et de la viande. Nous recherchons les informations financières disponibles les plus récentes sur les entreprises acheteuses et, si possible, des états intermédiaires, et nous surveillons étroitement les niveaux des stocks, les créanciers, les dettes, le chiffre d'affaires, les marges, les retards de paiement et le paiement des cotisations sociales. Nous sommes également attentifs à la tendance des prix des matières premières, qui pourraient augmenter à cause des intempéries. L'éventualité d'incidents d'infection et de contamination affectant le secteur comme l'esb (maladie de la vache folle), ou la présence de salmonelles ou de dioxines dans les denrées alimentaires a aussi son importance. La plupart des sous-secteurs agroalimentaires sont concernés par des effets de saisonnalité, ce qui permet à Atradius de gérer le risque crédit en accordant des couvertures à durée limitée. Malgré cette approche globalement prudente, nous essayons toujours de trouver des moyens d'accorder une couverture, par exemple en obtenant des informations supplémentaires telles que de bons historiques de paiement ou des garanties offertes par une société mère solide. Secteur agroalimentaire belge FORCES Situation géographique au centre de l'europe occidentale Produits alimentaires de qualité FAIBLESSES Manque de grands acteurs Coûts élevés des intrants Demande intérieure modérée 5

6 Brésil Bons résultats attendus pour la vente au détail de produits alimentaires Soutien financier du gouvernement Les détaillants s'adaptent à l'évolution des comportements de consommation Avec une croissance réelle de la consommation des ménages d'à peine 2,1% en glissement annuel au premier trimestre 2013, et la persistance de vents contraires forte inflation et hausse des taux d'intérêt à l'horizon la consommation des ménages au Brésil a crû plus lentement que prévu en 2013: 1,8% au lieu des 2,2% attendus au début de l'année. Cela étant dit, les ventes au détail de denrées alimentaires devraient surperformer d'autres biens de grande consommation et les principales entreprises du secteur affichent dans l'ensemble une croissance des ventes soutenue. En outre, la modération des prix des intrants (céréales) pourrait contribuer à l'amélioration des marges et faciliter le redressement des entreprises dans les prochains mois. La persistance d'une inflation élevée érode le pouvoir d'achat des familles de la classe moyenne, mais cela n'aura un impact que sur les importations et les biens non primaires. Viande Le Brésil est un important producteur et exportateur de divers types de viande. Le secteur s'est considérablement développé grâce à l'amélioration de la qualité moyennant la recherche génétique dans le cas du porc et à l'attention portée à des prescriptions religieuses comme les poulets certifiés halal. Toutefois, la confiance devra être restaurée dans le sous-secteur du bœuf après un cas unique allégué de "maladie de la vache folle" survenu en décembre 2012, qui a nui aux exportations. Bien qu'une déclaration officielle ait précisé qu'il n'y avait pas de menace pour la santé, le Japon, la Chine, la Corée du Sud, le Pérou, l'afrique du Sud, l'arabie saoudite et Taïwan ont interdit toute importation de viande en provenance de toutes les régions du Brésil. Cette affaire ne devrait pas avoir de graves conséquences pour le Brésil, qui en a appelé à l'omc, car les arguments de ces pays n'ont guère de poids et, à l'exception de l'arabie saoudite, ils ne représentent qu'une part modeste du total des exportations de viande du Brésil. Un facteur potentiellement préjudiciable pourrait être une augmentation qui pourrait aller jusqu'à 60% des coûts des transports frigorifiques. Mais le ministère de l'agriculture a annoncé des mesures de soutien au secteur, notamment des subventions et l'ouverture de lignes de crédit supplémentaires. Fruits et légumes Le Brésil, où le climat permet de récolter toutes sortes de fruits, tropicaux, subtropicaux et de climat tempéré, est le troisième producteur mondial de fruits. La production a augmenté de 24% en volume au cours des dix dernières années, alors que les zones cultivées ont diminué, ce qui prouve que la productivité et la durabilité ont été renforcées grâce à l'amélioration des techniques agricoles. Actuellement, le Brésil produit 43 millions de tonnes d'une grande variété de fruits, notamment des oranges, des mangues, des papayes, du raisin, des pommes et des melons. Il a exporté tonnes de fruits frais en 2012, pour une valeur de USD 619 millions, et l'union européenne reste la principale destination de ces exportations. Le Brésil est également un gros producteur et exportateur de sucre, de café (30% du marché), et de jus d'orange. Il occupe le deuxième rang mondial (derrière les États-Unis) pour le soja, le troisième (derrière les États-Unis et la Chine) pour le maïs et le sixième pour le cacao (après la Côte d Ivoire, le Ghana, l'indonésie, le Cameroun et le Nigeria). Comme presque tous les grands pays agricoles, le Brésil est partagé entre des unités géantes à haute productivité et de petites fermes inefficientes. La moitié des 5 millions d'exploitations du pays gagnent moins de reals par an et produisent à peine 7% de la production agricole totale, tandis que ses 1,6 million de grandes unités commerciales fournissent 76% de la production. 6

7 Distribution Au Brésil, les ventes au détail de produits alimentaires préemballés ont atteint une valeur de USD 113,7 milliards en D'ici 2017, ce chiffre devrait atteindre USD 143,4 milliards, soit une croissance de plus de 26,1%. Ces prévisions sont basées sur l'actuelle stabilité économique du Brésil et sur ses programmes de bien-être social, comme la "bolsa familia", qui ont favorisé l'augmentation du pouvoir d'achat des consommateurs. Pour attirer davantage de clients, les détaillants ont également adopté de nouvelles solutions financières et de marketing, comme l'émission de leurs propres cartes de crédit, tandis que les consommateurs ont élargi leur choix en matière d'achats d'épicerie. Le modèle familial a également changé, les familles devenant moins nombreuses, ce qui a conduit à une évolution des comportements de consommation. Les supermarchés se multiplient, tandis que les hypermarchés sont consacrés à la vente en gros. Les consommateurs à la recherche d'un vaste choix de produits à bas prix se rendent dans les "atacarejos" l'équivalent brésilien des magasins "cash-and-carry". L'achat de produits alimentaires sur internet n'en est qu'aux balbutiements. Changer les habitudes culturelles des Brésiliens est un grand défi, ceux-ci continuant à préférer se rendre dans un magasin pour acheter des aliments et des boissons plutôt que de faire leurs emplettes en ligne. Il existe de nombreuses chaînes de distribution et, dans le secteur alimentaire notamment, leurs performances sont très bonnes. Cependant, si l'usage croissant des cartes de crédit a élargi l'accès instantané des consommateurs à de nombreux produits, la récente envolée de l'inflation s'avère constituer un frein à la consommation. Le marché brésilien de l'alimentation, dont la valeur actuelle s'élève à USD 329 milliards, devrait devenir le quatrième du monde d'ici 2016, à USD 468 milliards. Son importante population et sa classe moyenne montante font du secteur brésilien de l'alimentation au détail un marché attractif pour les investisseurs tant locaux qu'étrangers. En moyenne, les paiements dans le secteur agroalimentaire se font à 60 jours, et notre expérience du comportement de paiement du secteur au cours des deux dernières années est bonne. Le niveau des retards de paiement et des défauts est resté stable ces derniers mois et cette tendance devrait se poursuivre en Par mesure de prudence, quand nous couvrons un risque acheteur, nous contactons les acheteurs pour obtenir leurs derniers états financiers et nous tenons compte de l'expérience commerciale de nos clients assurés. Nous prenons également en considération tout facteur local pouvant affecter positivement les capacités financières d'un acheteur, en particulier son accès à des lignes de crédit qui offrent davantage de conditions favorables que les taux d'intérêts élevés appliqués par les banques. Secteur agroalimentaire brésilien FORCES Vaste marché domestique Forte position sur le marché international Plus de consommateurs FAIBLESSES Manque d'infrastructures Endettement élevé Conflits de partage des terres entre les éleveurs de bétail et les agriculteurs 7

8 France Déclin des marges brutes Pression accrue de la concurrence étrangère Augmentation des faillites dans le sous-secteur de la viande D'après l'association nationale des industries alimentaires (ANIA), le chiffre d'affaires de l'industrie agroalimentaire française a augmenté de 2,3% d'une année sur l'autre en 2012 pour atteindre EUR 160,9 milliards. Le secteur continue à bénéficier de la bonne réputation de produits comme les vins, le champagne et les fromages, et plusieurs grandes marques mondiales de produits alimentaires sont françaises, telles Pernod Ricard, Lactalis et Danone. Cependant, la plupart des entreprises françaises du secteur sont de petites entités: 75% d'entre elles emploient moins de 20 personnes. Le secteur s'est avéré résilient jusqu'ici, mais à l'heure actuelle plusieurs facteurs rendent plus difficiles les conditions du marché: les fluctuations des prix des matières premières; les relations tendues entre les entreprises productrices de denrées alimentaires et les grandes chaînes de distribution: les producteurs ont des difficultés à répercuter la hausse des coûts sur les détaillants; l'augmentation du taux de chômage a provoqué une chute de la consommation des ménages et pousse les consommateurs à tenir compte davantage des prix; les hausses des taxes, dans le sous-secteur des boissons, par exemple. Dans ce contexte économique défavorable, les volumes de production agroalimentaire n'ont augmenté que de 0,3% à peine en 2012, et emplois ont été perdus. Confrontées à la hausse des coûts de production, les entreprises ont vu leurs marges brutes décliner de 14,3 points depuis 2008 pour atteindre un creux de 22,4% l'an dernier, selon l'ania. Il s'ensuit que les entreprises agroalimentaires françaises se retrouvent souvent dans l'incapacité d'investir suffisamment, ce qui a un effet négatif sur leur compétitivité par rapport à d'autres producteurs européens du secteur et les empêche d'accroître leur présence à l'étranger. En 2012, la France a reculé d'un rang dans la liste des principaux exportateurs mondiaux de produits alimentaires et occupe maintenant la cinquième place derrière les États-Unis, l'allemagne, les Pays-Bas et le Brésil. Selon l'agreste (le ministère français de l'agriculture, de l agroalimentaire et de la forêt), la valeur des produits alimentaires exportés (hors agriculture) s'est élevée à EUR 43 milliards en 2012, générant un excédent commercial de EUR 7,9 milliards (contre EUR 6,9 milliards en 2011). Ce bon résultat est à mettre au compte, principalement, des exportations de produits laitiers et de boissons. L'excédent généré par les marchés européens a chuté, mais ce déclin a été en grande partie compensé par une demande soutenue de la part des États-Unis et de l'asie. Toutefois, il est important d'observer que, sans les boissons, la balance commerciale serait négative. Au cours des huit premiers mois de 2013, l'industrie agroalimentaire française a enregistré un excédent commercial inférieur EUR 4,3 milliards à celui engrangé pendant la même période de l'an dernier (EUR 5 milliards), tandis que les importations de produits laitiers s'affichaient à la hausse et les exportations de sucre à la baisse. La croissance du chiffre d'affaires va se stabiliser, ou n'augmentera que modestement (d'environ 1%) en Devant ces défis, le secteur est en train de déployer une stratégie de réorganisation et de concentration impliquant plusieurs fusions et partenariats, surtout dans les sous-secteurs du lait et de la viande. Les entreprises visent ainsi à atteindre une taille critique afin 8

9 de renforcer leur pouvoir de négociation face aux distributeurs, de développer leurs ventes à l'étranger et de se concentrer sur leur cœur de métier ou sur des segments moins nombreux. Viande Avec une part de 21% des ventes françaises de produits alimentaires et 28% des salariés du secteur, la viande est de loin le soussecteur le plus important. Cependant, comme c'est le cas pour l'ensemble du secteur, il est majoritairement composé de petites entreprises et même les groupes français sont très petits en comparaison de leurs concurrents étrangers. C'est aussi le sous-secteur qui a été le plus affecté par les problèmes généraux déjà mentionnés notamment la hausse des coûts des aliments pour animaux (prix des céréales), la difficulté de répercuter les coûts de production accrus sur les supermarchés, et une demande stable, voire en déclin. Les prix à la production ont atteint un niveau record en 2012, affectant tout le sous-secteur: éleveurs, abattoirs et transformateurs alimentaires. La hausse des prix des matières premières, combinée à l'insuffisance des investissements et aux coûts élevés de la main-d'œuvre, a rendu la viande française plus chère que celle de ses concurrents européens, notamment allemands et néerlandais. De ce fait, les importations continuent à croître et la situation de la balance commerciale, déjà dans le rouge depuis 2005, s'est aggravée en 2012 et s'est encore détériorée davantage en La production a diminué de 2,4% en 2012, puis de 2,1% encore au cours des sept premiers mois de 2013, surtout pour le bœuf et le porc. Le chiffre d'affaires a cependant crû de 5,3% en 2013 grâce à l'augmentation des prix, tandis que la baisse attendue des prix des céréales devrait permettre une diminution des coûts de production en Produits laitiers Le secteur des produits laitiers représente 17% des ventes totales. Deux groupes français du secteur, Lactalis et Danone, jouissent d'un statut mondial. La production est restée stable en 2012 (+0,5%) après deux années successives de croissance. Les ventes ont augmenté de 1,8% de janvier à juillet Après de très longues négociations avec les supermarchés et l'intervention du gouvernement français, le prix du lait a augmenté en France en En août, ce prix était 14% plus cher qu'en 2012, atteignant son niveau le plus haut depuis 2010, et ceci devrait perdurer en Globalement, la balance commerciale est restée positive en 2013, grâce à une demande stable des pays émergents. Le secteur a intensifié ses efforts de réorganisation et de nombreux partenariats et fusions sont en préparation pour la fin des quotas laitiers de l'ue en Fruits et légumes Le développement de ce sous-secteur dépend énormément des conditions climatiques, qui ont un impact sur les récoltes de fruits et légumes et un effet direct sur les prix d'achat et de vente. Les grossistes sont principalement de petites entreprises qui tendent à se regrouper pour accroître leur présence nationale et affichent généralement une faible capitalisation et des marges étroites. En fait, les marges brutes diminuent car ces entreprises ne peuvent répercuter la totalité de la hausse de leurs coûts sur les supermarchés ou les restaurateurs, d'autant que depuis 2000 la consommation reste stable. Le printemps pluvieux de 2013 a également affecté la production, la récolte médiocre entraînant une hausse des prix, surtout de ceux des fruits (+11%). Boissons Le sous-secteur des boissons représente 16% des ventes totales, les exportations représentant 30% de cette part. Globalement, les ventes de boissons se développent et les prix sont à la hausse. Soutenue par la forte demande en vins, champagne et spiritueux, surtout de la part des États-Unis et des marchés émergents, la balance commerciale positive a atteint un niveau record de EUR 10,6 milliards en D'après l'agreste, la production vinicole devrait croître de 7% en 2013 et celle de champagne de 40 à 50%. La production de bière a augmenté de 5,3% en 2012, surtout au deuxième semestre de l'année où le secteur a anticipé 9

10 l'augmentation de la taxe qui est entrée en vigueur en janvier De ce fait, la production a chuté en 2013: en juillet la diminution était de 6,7%. Dans l'ensemble, les entreprises agroalimentaires françaises dépendent fortement des financements bancaires, surtout le soussecteur des fruits et légumes, et de nombreuses entreprises ont un endettement à court terme élevé. Le comportement de paiement a été stable au cours des six derniers mois, mais nous nous attendons à une hausse des notifications de non-paiement pour les six prochains mois dans le secteur de la viande, notamment dans le segment de la production de volaille. La suspension, en juillet 2013, des restitutions sur les exportations de viande de volaille auront un impact sur les exportations françaises et pourraient menacer l'ensemble du secteur, en faisant peser des incertitudes sur le niveau futur de production. En outre, la chute des prix se répercute tout au long de la chaîne de production, ce qui pourrait déclencher davantage de faillites dans les prochains mois et contraindre ce sous-secteur à accélérer sa réorganisation ou à créer de nouveaux partenariats. Bien que le taux de faillite du secteur agroalimentaire reste encore inférieur à celui d'autres secteurs, la dégradation des conditions de marché a entraîné une hausse des défaillances dans l'agroalimentaire l'an dernier (cf. graphique ci-dessous). Les faillites dans le secteur agroalimentaire depuis 2006 Selon nous, ces défaillances devraient encore augmenter dans les prochains mois d'environ 5%, surtout dans le sous-secteur de la viande. Dans ce contexte, si notre politique de couverture de ce secteur reste généralement souple, nous surveillons de plus près les soussecteurs en difficulté, notamment celui de la viande. Nous contactons les acheteurs pour leur demander leurs derniers états financiers et leurs prévisions, et nous surveillons leurs besoins en fonds de roulement, la situation de leur trésorerie, le remboursement des dettes, les plans d'investissement et de financement, et nous évaluons le soutien qu'ils reçoivent de leurs partenaires financiers. Il est extrêmement utile que nos clients ne demandent pas à être couverts au-delà de leurs besoins, et aussi qu'ils nous indiquent si ces besoins sont temporaires comme c'est souvent le cas dans le sous-secteur des fruits légumes. Bien sûr, l'expérience commerciale que possèdent nos clients à l'égard de l'acheteur est précieuse, comme les indications dont ils disposent sur le solde actuel d'impayés, les ventes annuelles, le carnet de commandes fermes et l'historique de paiement. 10

11 Nous nous efforçons de satisfaire les demandes de nos clients chaque fois que c'est possible. En fait, lorsque notre évaluation de l'acheteur ou du sous-secteur est nettement positive, nous encourageons le client à offrir du crédit supplémentaire. Si la solidité financière de l'acheteur ne mérite pas pleinement la couverture demandée, nous essayons d'accorder une approbation partielle, par exemple en limitant la durée de l'approbation ou en exigeant une garantie de la société mère ou d'une banque. Quelle que soit notre décision, nous en expliquons toujours entièrement la logique au client et, en soi, ceci lui fournira un tableau précis de la solidité financière de l'acheteur.. Secteur agroalimentaire français FORCES 5e plus grand exportateur agroalimentaire mondial Résilience tout au long de la crise économique / secteur noncyclique Leadership en vins et spiritueux Présence de plusieurs leaders français mondiaux Secteur réputé pour ses produits de qualité FAIBLESSES Trop de petites entreprises: la concentration est nécessaire Étroitesse des marges et investissements insuffisants Forte dépendance à l'égard des prix des matières premières Secteur centré sur le marché domestique Coût élevé de la main-d'œuvre Règlementation française stricte du secteur agroalimentaire Manque de compétitivité à l'étranger 11

12 Pays-Bas Les ventes domestiques sont sous pression Les consommateurs font de plus en plus leurs achats en ligne La fin des quotas laitiers de l'union européenne pourrait avoir un effet négatif Moral des consommateurs en berne, ménages limitant prudemment leurs achats face à la montée du chômage et aux mesures d'austérité gouvernementales: comme l'an dernier, les ventes domestiques du secteur agroalimentaire sont à la peine. En 2012, la consommation de produits alimentaires s'est élevée au total à EUR 56,6 milliards. La part de marché des services de restauration (hôtels, restaurants, cuisines collectives et restauration rapide) est tombée à 31,7%. Les aliments prêts-à-manger et les produits frais proposés par les supermarchés rencontrent un succès grandissant et leur part de marché s'est encore accrue à 49,8% aux dépens des magasins de spécialités. Les trois plus grandes centrales d'achat/grossistes Maxxam, Sligro et Supertrade qui s'adjugent 80% de part du marché, sont le principal débouché des denrées alimentaires comme les boissons, les en-cas légers et la confiserie. Le chiffre d'affaires des supermarchés devrait augmenter de 2,8% en 2013 et de 2% en 2014, grâce à la hausse des prix plutôt qu'au gonflement des volumes. Les ventes en ligne des supermarchés vont se développer, les consommateurs étant de plus en plus nombreux à adopter ce type de shopping. Pour les supermarchés, la variété du choix est également un important facteur de différenciation. Si les marges du sous-secteur des services de restauration sont plus fortes que celles des détaillants, elles restent sous pression du fait de l'augmentation des charges et de la sensibilité croissante des consommateurs à l'égard du prix. Boissons Les performances du secteur des boissons sont positives dans l'ensemble. Les deux tiers environ du total des exportations de produits alimentaires sont des boissons alcoolisées, la plus importante de celles-ci étant la bière. Les brasseurs ont vu leur chiffre d'affaires augmenter grâce à leurs exportations vers des pays tiers à l'union comme l'afrique, l'amérique latine et la région Asie-Pacifique, alors que la croissance a été nulle sur les marchés européens. Produits laitiers Le secteur des produits laitiers est l'un des secteurs agroalimentaires économiquement le plus important pour les Pays-Bas. En 2012, la valeur des exportations de produits laitiers s'est élevée à EUR 5,9 milliards, soit une hausse de 4,5% en glissement annuel. Avec un excédent commercial de EUR 3,6 milliards, le marché des produits laitiers représente 9% du total de l'excédent commercial néerlandais. Une part de 65% des exportations de produits laitiers est destinée à l'union européenne (Allemagne, Belgique et France), les principales destinations d'exportation en dehors de l'union étant la Russie, l'arabie saoudite et le Nigeria. Le fromage, qui implique la transformation de près de 56,3% de la production de lait, est de loin le produit laitier le plus important fabriqué aux Pays-Bas. Malgré tous ces points positifs, quelques problèmes pointent à l'horizon. En 2015, le système des quotas laitiers instauré par l'union arrivera à expiration. Cela signifie une augmentation de l'offre de lait, d'où une baisse des prix et peut-être des excédents de lait sur le marché. D'un autre côté, la bonne réputation des produits laitiers néerlandais conduira à une demande accrue de l'asie, où les questions d'hygiène liées aux produits alimentaires domestiques ont déjà induit une hausse 12

13 des importations. Toutefois, certains producteurs pourraient connaître des difficultés face à la hausse des prix de gros et de détail. D'après notre expérience, le comportement de paiement dans le secteur néerlandais des produits laitiers est satisfaisant, et nous n'avons reçu pour ce secteur qu'un nombre modeste de demandes d'indemnisation au titre d'une assurance-crédit. Aliments pour animaux L'industrie néerlandaise des aliments composés pour animaux produit annuellement environ 13,5 millions de tonnes d'aliments pour bétail. Elle opère dans des conditions difficiles et, moyennant des fusions-acquisitions, il s'agit d'un soussecteur concentré comprenant un petit nombre d'entreprises axées sur l'exportation et dont la part de marché et les marges sont très minces. Sur le marché domestique, le problème de cette industrie est que le développement du cheptel néerlandais est limité par la réglementation en matière de protection du bien-être animal et de l'environnement. Cela signifie que les volumes d'aliments pour animaux ne peuvent plus augmenter aux Pays-Bas. En outre, la demande mondiale augmente, ce qui tire les prix des matières premières agricoles à la hausse. Les coûts de l'alimentation représentant 55% à 75% du coût final de production, cette hausse a un impact considérable sur les résultats des éleveurs. Toutefois, au cours des 12 derniers mois nous n'avons reçu aucune demande de recouvrement liée à des acheteurs de ce secteur. Viande Les principaux segments du secteur de la viande sont le bœuf, le veau, le porc et la volaille. La consommation domestique totale de viande est restée stable en Les supermarchés ont vendu 59% de la production, le secteur de la restauration 35%, et les bouchers traditionnels 6%. La part de la viande préemballée sur le marché des particuliers s'est accrue, passant de 72,4% en 2000 à 92,5% l'an dernier. Poisson Ce secteur couvre toute la chaîne, de la capture à la vente du poisson aux consommateurs. Environ personnes travaillent dans ce secteur aux Pays-Bas et la flotte de chalutiers néerlandais compte parmi les plus modernes d'europe. La majeure partie de la capture 90% est destinée à l'exportation vers plus de 70 pays. Les principaux marchés d'exportation sont l'afrique occidentale, l'égypte, la Chine, les Philippines, le Japon et l'europe orientale. L'année 2012 a été bonne pour les pêcheries néerlandaises grâce aux prix élevés atteints par les poissons pélagiques (ceux vivant près de la surface en haute mer). La transformation du poisson implique une vaste gamme d'entreprises grossistes, transformateurs et manutentionnaires dont le nombre reste relativement stable. En 2012, le marché domestique du poisson et des produits à base de poisson s'est contracté, mais il devrait se ressaisir dans les années à venir, car le poisson véhicule une image saine, il est largement disponible, le choix est varié et les prix restent attractifs. Nous avons reçu peu de demandes d'indemnisation ou de notifications de non-paiement au cours des 12 derniers mois, bien que des litiges concernant des paiements surgissent parfois à propos de livraisons incorrectes ou de produits avariés. Dans l'ensemble, notre expérience du secteur de l'agroalimentaire néerlandais a été bonne au cours des deux années passées. Nous ne prévoyons pas d'augmentation des retards de paiements ou des défaillances dans les prochains mois et par conséquent notre politique de couverture reste souple. Toutefois, nous sommes plus prudents à l'égard du secteur de la viande, surtout en ce qui concerne les grossistes et les négociants. À l'heure actuelle, pour évaluer avec précision la solvabilité d'un acheteur, nous exigeons au minimum de prendre connaissance des bilans de Pour les demandes de limites de 13

14 crédit importantes, nous avons également besoin d'examiner l'historique des relations commerciales de notre client avec l'acheteur. Secteur agroalimentaire néerlandais FORCES Infrastructures modernes Production et commercialisation très efficientes FAIBLESSES Ralentissement de la demande domestique Vive concurrence dans la vente au détail 14

15 Espagne L'agroalimentaire est l'un des principaux moteurs économiques de l'espagne Le comportement de paiement et le taux de défaillances restent stables Des efforts supplémentaires sont nécessaires pour relever les défis de l'internationalisation Depuis le début des problèmes économiques de l'espagne, le secteur agroalimentaire du pays fait preuve de résilience, renforçant sa position de secteur stratégique pour l'économie nationale. Son importance est considérable et les exportations ne cessent de croître depuis le milieu des années 1990, ce qui prouve que la mondialisation est un processus continu et à long terme pour le secteur, et pas seulement une réaction aux effets récents de la récession sur la demande intérieure. La production du secteur agroalimentaire espagnol s'est élevée à EUR 86,3 milliards en 2012, ce qui représente environ 7,5% du PIB. Le secteur, qui compte quelque entreprises dont 96% sont de taille petite et moyenne, emploie directement un demi-million de personnes. Ceci représente 20% des emplois industriels et 2,5% du total des emplois en Espagne. Il faut souligner que le taux de chômage du secteur n'atteint que la moitié environ du taux de chômage global de l'espagne. Ces entreprises agroalimentaires jouent un rôle clé dans le succès des exportations espagnoles. En 2012, les exportations de produits alimentaires et de boissons ont augmenté de 9,4% d'une année sur l'autre, à EUR 22 milliards soit près de 10% du total des exportations du pays fournissant un excédent commercial de EUR 3 milliards. Et elles ont continué à progresser en 2013, d'environ 4% dans la période de janvier à août La croissance et la modernisation du secteur agroalimentaire espagnol ont permis aux entreprises (surtout les plus grandes) de se lancer dans la compétition internationale. Avec l'importance croissante des ventes à l'international, le secteur a été contraint de devenir plus efficient. Aujourd'hui, le secteur agroalimentaire espagnol peut revendiquer d'être plus compétitif que la moyenne européenne tout le long de la chaîne de valeur, de la production à la vente au détail. En outre, la nécessité d'être compétitif a aussi amené le secteur à devenir hautement innovant. Les revenus des produits nouveaux et améliorés a doublé au cours de la dernière décennie. Toutefois, sur le plan domestique le secteur montre des signes d'affaiblissement dus à la chute des revenus disponibles et, par suite, du pouvoir d'achat. À cela s'est ajoutée en septembre 2012 une augmentation de la TVA qui freine les dépenses en produits alimentaires. Dans l'ensemble, l'an dernier, les ventes domestiques de produits alimentaires ont diminué de 2,7% en glissement annuel. La part de la viande, des boissons alcoolisées et des produits laitiers dans la production agroalimentaire totale a été de 45%. Tous les sous-secteurs ont contribué à l'accroissement des exportations en 2012, notamment la viande (+18,6%) qui représente également 23% des emplois du secteur et 14% de l'ensemble des entreprises agroalimentaires. Le sous-secteur de la viande reste en effet un segment clé pour l'ensemble du secteur agroalimentaire. Alors que la situation domestique reste complexe à cause de la pression sur les marges et que les vendeurs cherchent à maintenir leurs chiffres de ventes dans un contexte de consommation déprimée, les ventes à l'exportation de toutes les catégories de viande se sont nettement améliorées, enregistrant un bond de 18% d'une année sur l'autre. Cependant, la hausse des prix des matières premières et de la facture énergétique continuent à éroder la profitabilité du secteur, les entreprises peu axées sur l'exportation étant les plus affectées. 15

16 L'Espagne est le deuxième producteur européen de fruits et légumes derrière l'italie. L'un des principaux défis à relever pour les producteurs est d'augmenter la taille de leurs entreprises pour avoir davantage de pouvoir de négociation, non seulement face aux détaillants mais aussi face aux bailleurs de fonds. La tendance à la baisse du sous-secteur espagnol des boissons alcoolisées se poursuit. Ce déclin est dû à une demande domestique plus faible. Toutefois, les exportations ont augmenté de 15% en Depuis le début de la crise, le sous-secteur agroalimentaire qui tire le moins bien son épingle du jeu est celui des produits laitiers, qui a dû rationaliser drastiquement ses capacités et dont la production continue à diminuer. Les producteurs sont confrontés à deux problèmes majeurs: le "downtrading", c'est-à-dire que les consommateurs optent pour les marques de distributeurs qui sont moins chères, et la difficulté à répercuter la hausse des coûts. Dans l'ensemble du sous-secteur de la vente au détail le prix est en effet devenu le facteur clé de toute décision d'achat. L'augmentation de la TVA et la réduction du pouvoir d'achat des consommateurs expliquent cette nouvelle tendance qui se poursuivra probablement en Les supermarchés restent les canaux de ventes les plus importants et les plus puissants, aux dépens des hypermarchés. Les discounters bénéficient de la situation actuelle et s'adaptent à la nouvelle réalité en offrant une gamme élargie de produits, en vendant des marques locales et en ouvrant des magasins dans les centres-villes. Le secteur agroalimentaire espagnol doit relever les défis de l'économie mondialisée: ouverture des marchés, volatilité des prix des matières premières et changement de la demande mondiale dû à la croissance de la population et à l'évolution des habitudes alimentaires. Plusieurs questions stratégiques doivent être traitées en priorité afin de résoudre les problèmes du secteur pour le renforcer, le rendre plus compétitif et plus innovant, développer les exportations et lui donner la flexibilité nécessaire pour répercuter les coûts sur les consommateurs: augmenter la taille des entreprises et encourager l'intégration au sein de coopératives pour les moderniser, les internationaliser, et améliorer leurs capacités et leur compétitivité; il est clair que les petites entités ne disposent pas des puissantes structures commerciales nécessaires à des exportations dynamiques; améliorer l'efficacité de la chaîne d'approvisionnement pour augmenter la compétitivité; réduire les déséquilibres affectant les relations entre les différents opérateurs tout au long de la chaîne de valeur en renforçant la capacité des producteurs à gérer l'approvisionnement, à maîtriser la transformation de leurs produits et à rivaliser sur un pied d'égalité avec les opérateurs qui achètent leurs produits; améliorer la qualité de la gestion d'entreprise, notamment la planification stratégique, la gestion des coûts et la qualité du marketing. À l'exception de la production, les marges du secteur agroalimentaire sont très étroites. Le prix final se décompose comme suit: 46% pour la production, 21% pour la transformation, 11% pour la gestion de la chaîne d'approvisionnement et 22% pour la distribution. Les marges des détaillants restent quasiment inchangées depuis Les entreprises actives dans ce secteur présentent généralement des bilans satisfaisants, avec des ratios de solvabilité habituellement supérieurs à la moyenne. Comme d'autres entreprises espagnoles, les producteurs de l'agroalimentaire surtout les PME souffrent du manque de crédit et de liquidités qui affecte l'économie. Toutefois, leur dépendance à l'égard des financements bancaires est moindre que dans d'autres secteurs. 16

17 Les conditions de paiement restent inchangées par rapport à l'an dernier: environ 80 jours en moyenne. Elles sont un peu plus longues dans certains sous-secteurs, comme les fruits et légumes, où les paiements prennent de 100 à 120 jours. Contrairement à ce qui se passe dans de nombreux autres secteurs, en 2012 et 2013 le comportement de paiement, généralement bon, s'est maintenu et nous ne prévoyons pas de changement significatif dans les prochains mois. Il en va de même pour le taux de faillite dont le niveau est raisonnable et devrait le rester. Considérant la résilience du secteur et la tendance stable de notre expérience en matière de sinistres, nos arbitres sont généralement optimistes à l'égard de l'agroalimentaire. Toutefois, si l'on a constaté une nette amélioration de la transparence des acheteurs, nous restons prudents quand l'expérience commerciale positive de l'opérateur est minime ou que nous ne pouvons pas obtenir de données financières actualisées. Nous surveillons étroitement les sous-secteurs confrontés au déclin de la demande domestique et à l'étroitesse des marges, par exemple les secteurs des produits à base de viande, des boissons et des fruits de mer surgelés. Nous procédons également à des études spéciales des sous-secteurs confrontés au prix élevé des matières premières et qui n'ont pas de marge de manœuvre pour répercuter la hausse des coûts, par exemple les éleveurs de volaille, la minoterie et l'alimentation animale. Nous nous efforçons d'anticiper les risques en collectant des données financières et des états intermédiaires sur les entreprises les plus faibles et en entretenant des relations étroites avec les acheteurs, dans le cadre de réunions régulières en tête-à-tête. Cette méthode est précieuse pour nos clients, car elle permet de maintenir un niveau satisfaisant de couverture. Nous continuerons à prêter une attention particulière aux tendances sous-jacentes qui pourraient annoncer de futures difficultés potentielles, comme un endettement élevé, des performances négatives au regard du budget et une érosion des marges bénéficiaires. Secteur espagnol de l'agroalimentaire FORCES FAIBLESSES Secteur stratégique Résilience face à la crise actuelle Balance commerciale excédentaire Secteur très innovant Pression sur les marges Faible concentration. Volatilité des prix des intrants Limitations imposées par la réglementation 17

18 Etats-Unis Les ventes de produits alimentaires bio sont soutenues par la sensibilisation à la santé Les ventes de viande sont favorisées par un boom des exportations Production de lait: record prévu Fruits et légumes Sur le marché du frais, la volatilité des prix à la production font que l'agriculture protégée s'apparente de plus en plus à un marché de matières premières. Les grands producteurs, qui peuvent tirer parti des économies d'échelle, parviennent à survivre avec leurs marges toujours plus minces, mais un niveau élevé de risque existe toujours dans ce secteur. La hausse des coûts de production des produits frais et la volatilité des rendements qui affectent les producteurs ne travaillant pas dans un contexte protégé seront probablement la cause d'une réduction de la production traditionnelle de fruits et légumes. La hausse de la production de légumes devrait surpasser celle de la croissance démographique au cours de la prochaine décennie, l'importance donnée à la santé et à la nutrition ayant conduit à une augmentation de la demande des consommateurs. En outre, les produits bio ont gagné en popularité aux États-Unis, dans le sillage d'une conscientisation accrue de leurs avantages pour la santé, de la protection de l'environnement, de la sécurité alimentaire et des réformes concernant le bien-être animal. Même pendant la grave récession économique, le secteur de l'agriculture bio a affiché en 2009 une croissance de 5,1% d'une année sur l'autre, bien supérieure à celle de l'ensemble du secteur agroalimentaire. Au vu des tendances actuelles du marché et des prévisions, le secteur de l'agriculture bio devrait engranger un taux de croissance composé annuel de (TCAC) de 12% pour la période Des études montrent que les fruits et légumes seront le segment le plus important de l'agriculture bio aux États-Unis. Autres denrées agricoles Après les récents déclins, les prix du maïs, du blé, des oléagineux et de nombreuses autres cultures continuent à afficher les plus hauts niveaux historiques. La valeur des exportations agricoles et les recettes monétaires agricoles américaines devraient continuer à croître pendant tout le reste de la décennie. Les coûts de production devraient également augmenter après 2015, mais les revenus agricoles nets restent historiquement élevés. Viande La consommation de viande aux États-Unis a connu des fluctuations au cours de la dernière décennie; en revanche, le secteur a connu un boom des exportations. La production de viande rouge et de volaille a augmenté de 10% au cours des 10 dernières années et, même si la consommation par habitant aux États-Unis a diminué, selon les prévisions les exportations de ces produits devraient atteindre 7,3 millions de tonnes en 2014, contre à peine 4,4 millions de tonnes en Bien qu'il n'y ait pas de certitude quant à la demande domestique de bœuf, les prix élevés étant dissuasifs pour les consommateurs, la demande étrangère suffira à soutenir la production de bœuf dans les années à venir. En outre, les éleveurs peuvent compter sur une chute des prix du maïs, ce qui atténuera la lourde charge des coûts de l'alimentation animale qu'ils ont dû supporter tout au long des années de sécheresse. Prix mensuels du bœuf 1er choix au détail 18

19 Produits laitiers Le Département américain de l'agriculture (USDA) prévoit des niveaux record pour la production nationale de lait en 2013 et 2014, portés par la diminution des prix des aliments pour animaux. Cette année, la production de lait devrait atteindre 9,17 millions de tonnes, en hausse par rapport aux 9,09 millions de tonnes de 2012 et au 8,9 millions de tonnes de L'année prochaine, les prévisions tablent à nouveau sur une hausse de la production: 9,28 millions de tonnes. L'USDA prévoit que le prix du lait pour 2013 passera de USD 19,60 à USD 19,80 par hundredweight (cent livres, abréviation: cwt), et pour 2014, de USD 18,65 à USD 19,65/cwt. Vente au détail et en gros de produits alimentaires D'après la Private Label Manufacturers Association (PLMA), en 2012 les ventes de produits alimentaires portant une marque de distributeur ont dépassé USD 108 milliards. Au cours des deux dernières décennies, les ventes de ces marques de distributeur n'ont cessé de croître régulièrement et elles rivalisent souvent directement avec les marques nationales pour l'obtention de parts de marché. Dans les supermarchés, les ventes de marques de distributeur ont atteint un plus haut niveau historique de USD 59 milliards en 2012, malgré la faiblesse générale de la croissance de toutes les marques. De 2009 à 2012, les ventes de marques de distributeurs ont crû au rythme moyen annuel de 2,6%, contre une moyenne d'à peine 0,9% pour les marques nationales. En fait, les gains issus des ventes de marques de distributeurs ont représenté 40% de toutes les recettes des supermarchés pendant cette période, selon la PLMA. La plupart des distributeurs de denrées alimentaires ont enregistré une baisse de leur activité due à la hausse des prix des produits alimentaires et à la chute de la fréquentation des restaurants. Considérant la tendance haussière des prix de gros des denrées alimentaires aux États-Unis, le Food Institute prévoit également une hausse des prix de détail, mais modérée seulement. D'après le Food Institute, la hausse des prix de gros a été supérieure à celle des prix de détail pendant 13 mois jusqu'en mai Les indicateurs montrent que l'indice des prix de la nourriture cuisinée à la maison est à la hausse également, d'environ 1,0% à 1,5%. Il s'agit d'un taux d'inflation extrêmement modéré qui signifie que les épiciers américains vont devoir travailler plus dur pour accroître leurs chiffres de ventes par rapport à l'an dernier. 19

20 Presque tous les distributeurs offrent désormais des services à valeur ajoutée à leurs clients, mais dans l'ensemble le secteur continue à compter sur les produits pour assurer ses revenus. Les distributeurs vont augmenter leurs investissements dans l'amélioration de leurs procédés afin de réduire les coûts, améliorer la qualité et la satisfaction du client et accélérer le service. Comme les distributeurs grossissent en taille et élargissent leurs chaînes d'approvisionnement, l'informatique devient un aspect clé. Malgré l'incertitude économique actuelle, on prévoit que la situation tendue sur le marché américain et mondial d'approvisionnement en matières premières et les conditions de la demande dues principalement aux difficiles conditions de culture en 2012 maintiendront l'inflation des prix des denrées alimentaires aux États-Unis dans une fourchette de 1,5% à 2,5% tout au long de 2013 et légèrement supérieure (2,5% à 3,5%) en Ces chiffres se rapprocheraient de la norme historique. Toutefois, les pressions inflationnistes devraient être modérées, vu les perspectives en matière de prix des matières premières, les stocks de bétail et les tendances actuelles des exportations. Ces prévisions s'appuient sur l'hypothèse de conditions météorologiques normales, mais un retour de la sécheresse ou de graves intempéries dans les zones agricoles clés pourraient tirer les prix des produits alimentaires au-delà des prévisions actuelles. En moyenne, les paiements dans le secteur agroalimentaire américain se font à 30 jours. Les retards de paiement et les faillites ont augmenté au cours des six derniers mois, mais nous estimons que cette tendance va se stabiliser en Notre politique de couverture à l'égard de l'ensemble du secteur agroalimentaire est souple, mais nous prenons des précautions supplémentaires pour les sous-secteurs dont les coûts de production pourraient être affectés par l'impact des prix des matières premières, puisque cela déterminera le prix payé par les consommateurs et, par conséquent, le niveau de la demande. Nous tenons compte également d'événements exceptionnels comme une envolée des prix des aliments pour animaux qui affecterait les producteurs de viande, ou une marée noire dans le golfe du Mexique qui aurait un impact désastreux sur les producteurs de fruits de mer de cette région. Si nous disposons de nos propres sources fiables d'informations financières sur les entreprises privées du secteur agroalimentaire, nous encourageons également nos clients à partager leur expérience directe du secteur et leur historique de négociations commerciales. Quand nous contactons directement un acheteur pour obtenir des informations financières, il est également utile que notre client accepte d'être désigné comme le fournisseur assuré. Secteur agroalimentaire américain POINTS FORTS Bonnes perspectives de croissance à long terme Excellentes performances à l'exportation POINTS FAIBLES Pression sur les marges Volatilité des prix des matières premières Faible concentration et limitations réglementaires 20

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