Républiq u e tchèqu e

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1 Républiq u e tchèqu e Capitale : Prague Population : PIB/habitant : $ Devise : Couronne tchèque (CZK) Fuseau horaire : UTC + 1 Dernière mise à jour : Economie L'économie de la République tchèque est l'une des plus développées et ouverte sur l'extérieur d'europe Centrale et Orientale. La croissance du pays est fortement influencée par la demande en exportations et les flux entrants des investissements étrangers. Points forts Forte intégration à la chaîne de production internationale Destination privilégiée des investissements directs étrangers en Europe centrale Déficits courants, dette extérieure, endettement en devises et progression du crédit contenus Points faibles Forte dépendance envers la demande européenne. Les exportations représentent 84% du PIB, dont 67 % vers l'ue Population vieillissante Pénurie de compétences L'économie tchèque est clairement retombée en récession en 2012 (-1.2%) avec quatre trimestres de contraction du PIB et un niveau historique de défaillances d'entreprises et une situation difficile dans la zone euro. Les principaux partenaires économiques sont l'allemagne (28.5%), la Pologne (7.63%), la Slovaquie

2 (7.5%) et les Pays-Bas (5.75%). La Belgique est le 18ème client de la République tchèque. Nos exportations ont chuté de 4% en 2012 après une augmentation de 10% en Par contre, nos importations restent positives à 0.6% en 2012 après 22% en La reprise de l'économie tchèque en 2011 (+ 1.7%) avait été tirée par les exportations, ventes de véhicules, de machines et d'équipements en tête. Malgré la bonne performance du secteur de l'équipement automobile (20% des exportations en 2011), celui-ci devrait être particulièrement touché par la contraction de la demande externe liée fortement à la crise de la zone euro et notamment de l'allemagne, principal partenaire commercial du pays. La production d'équipements informatiques et électroniques, ainsi que de produits pharmaceutiques orientés à l'exportation, devrait également se réduire. L'investissement direct étranger, qui a joué un rôleclé dans le dynamisme de l'économie tchèque avant la crise, demeurera atone. Toutefois, l'investissement domestique, notamment dans le secteur de l'équipement informatique, restera soutenu par le crédit bancaire, convenablement réglementé et qui dispose d'une large base de dépôts. Le secteur bancaire est, en effet, resté solvable et liquide pendant la crise. Par ailleurs, la consommation des ménages, qui bénéficiera d'une baisse du taux de chômage à moins de 9%, restera contrainte par le durcissement des mesures d'austérité budgétaire. En effet, les ménages devront supporter des dépenses supplémentaires en matière de santé et d'éducation, sans compter le relèvement du taux de TVA unique, qui devrait entrer en vigueur en Le Gouvernement, rappelé à l'ordre fin 2009 (croissance à -4.9%) par la Commission européenne, doit ramener le déficit budgétaire à 3% d'ici à fin 2013 contre 5% en Après d'âpres discussions au sein de la coalition, le Gouvernement a approuvé une série de réformes budgétaires (santé, retraites et système fiscal) afin de réduire le déficit et de limiter l'augmentation du stock de dette publique. Les réformes les plus importantes concernent la baisse des avantages fiscaux sur l'épargne logement et le durcissement des conditions d'obtention des indemnités chômage. En outre, la mise en place du taux de TVA unique permettra de gonfler les recettes publiques. Par ailleurs, le déficit courant demeurera contenu, n'étant grevé que par la contraction de la demande européenne. Les industries automobiles et électriques/électroniques apparaissent solides. Par contre, certains secteurs demeurent fragiles, à savoir : le commerce de gros et de détails, l'agroalimentaire et le textile. L'industrie automobile est un secteur porteur du point de vue de son importance dans le PIB et dans l'emploi. La République Tchèque est l'un des trois plus anciens fabricants de véhicules au monde. Le secteur automobile emploie directement personnes dont quelques dizaines de milliers dans les équipements dont Skoda mais aussi Toyota et Peugeot installés de puis Les constructeurs automobiles et les équipementiers représentent près de 27 % de l'emploi total du pays. Le secteur fournisseur représente 57 % de la production du secteur automobile et 49, 4 % des exportations. En ce qui concerne les investissements dans la recherche et le développement, le République tchèque est la 4ème destination mondiale la plus attractive du secteur automobile. Cette position privilégiée est favorisée par le haut niveau d'instruction technique et sa renommée mondiale.

3 La République tchèque est l'un des premiers centres européens dans le design automobile et pour les activités en RT. L'industrie électrotechnique emploie près de 15 % de la population active. Ce secteur représente environ 30 % du volume total des investissements étrangers et se place ainsi en deuxième place juste après l'industrie automobile. Le secteur de la haute tension représente 44 % de la production totale de l'industrie électrotechnique, 24 % de l'informatique, 21 % des pièces et sous-ensembles électroniques et 11 % des machines et automatisation. De nombreux investissements étrangers ont permis à l'industrie tchèque de bénéficier de nouvelles technologies. La branche profite également d'importants investissements dans l'industrie automobile et électrotechnique. La production de machines d'usinage et de façonnage est principalement assurée par une quarantaine d'entreprises. Les produits de l'industrie mécanique les plus exportés sont principalement des machines, dont : les machines à énergie mécanique les machines universelles les machines spéciales les machines-outils et à façonnage L'industrie agroalimentaire en République tchèque est dominée par des entreprises de petite taille. Cette industrie conserve, avec 8,6 %, un poids économique important dans l'ensemble de l'industrie de transformation. Un grand nombre de producteurs exerce des activités commerciales et artisanales. Les capitaux étrangers ont une part importante dans certains secteurs de production. Le secteur agricole génère plus de 2 % du PIB. Les principaux produits agricoles sont la betterave, le blé,l'orge et les pommes de terre. Le secteur agroalimentaire en République tchèque commence à connaître une hausse du prix des produits finaux (produits laitiers, viandes, boulangerie), cette tendance est due à l'augmentation du prix des matières premières suite à une forte pression sur le marché international. Les branches principales du secteur : les boissons les viandes et produits à base de viande les produits laitiers Autre secteur porteur à ne pas négliger : l'aéronautique. Durant des décennies, l'industrie aéronautique tchèque, a été classée parmi les plus compétitives sur le plan mondial et son passé professionnel est impressionnant :

4 Plus de avions de formation de type «Chasseur» conçus, fabriqués et vendus à travers le monde Quelques avions de chasse «MIG», produits sous Licence Environ avions destinés aux vols intérieurs développés, fabriqués et vendus dans le monde entier. Depuis le début des années 90, le secteur aéronautique tchèque, a subi une profonde mutation liée à la perte de ses marchés traditionnels. La plupart des sociétés ont été privatisées et acquises par des groupes étrangers. L'industrie aéronautique est principalement composée de PME. La plupart étant localisées en Bohême Centrale aux alentours de Prague. Le secteur évolue progressivement d'une activité de production d'avions à des activités de maintenance, de sous-traitance et de services associés, lesquelles représentent une part croissante dans la valeur ajoutée. Le secteur du tourisme est en plein boum avec Prague comme phare touristique européen. Système politique La République tchèque a connu des changements importants au cours des 2 dernières décennies, sur le plan politique : La révolution de Velours de novembre 1989 a entraîné un changement radical de mode de direction du pays, la Tchécoslovaquie ayant ensuite été séparée en deux entités distinctes le 1er janvier Un régime parlementaire démocratique Election d'un président au suffrage universel L'histoire, la politique et l'économie de la République tchèque se sont confondues jusqu'au 31 décembre 1992 avec celles de la Tchécoslovaquie. Depuis le 1er janvier 1993, à la suite d'un vote du Parlement tchécoslovaque, la République Fédérative Tchèque et Slovaque n'existe plus. Deux pays distincts sont créés la République tchèque et la Slovaquie. L'intégration de la République tchèque dans les organisations occidentales conforte sa stabilité et la continuité dans les choix politiques et économiques. Les élections législatives de 2010 ont donné une claire majorité aux partis de Centre-Droit. La coalition qui en est issue, composée du Parti Démocratique Civique (DOS), du TOP 09 et des Affaires publiques (VV), dispose de 115 sièges sur 120 à l'assemblée Nationale. Celle-ci se montre très engagée dans la réduction du déficit et l'accélération des réformes des finances publiques. Toutefois, une série de scandales de corruption et une faible adhésion populaire aux réformes gouvernementales ont fragilisé la cohésion au sein de la coalition au pouvoir. Dans ce contexte, le parti d'opposition socio-démocrate (CSSO), est en bonne position pour remporter la prochaine élection présidentielle de 2013.

5 Données générales Population (en millions): 10,54 [2013] Superficie: km² Langue(s): Tchèque Rang d'exportation pour Bruxelles: 14 [2012] Rang d'exportation pour la Belgique: 20 [2012] Taux de change (monnaie locale pour 1 Euro): 22,50 [2013] PIB par habitant (en USD-PPA): [2013] Taux de croissance du PIB (à prix constants): 2007: 6,17 % 2008: 2,48 % 2009: -4,15 % 2010: 2,31 % 2011: 2,04 % 2012: % 2013: % 2014: 2,23 %

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