URBANISME - AMÉNAGEMENT ENFANCE - ÉDUCATION SPORTS - CULTURE - LOISIRS SANTÉ - SOLIDARITÉS

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2 Sommaire Éditorial VIE PUBLIQUE 5 Représentation politique : Conseils Budgets : Communauté urbaine et Ville Effectifs agents : Communauté urbaine et Ville Territoires : Communauté urbaine, Ville, Unité urbaine, Aire urbaine CADRE DE VIE 13 Topographie Climat Hydrographie POPULATIONS 21 Historique Mouvements naturels Pyramide des âges Effectifs par tranche d âge URBANISME - AMÉNAGEMENT Opérations publiques ZAC et PAE Grands projets Construction neuve Politique de la Ville et Amélioration de l habitat Patrimoine communautaire et communal ENFANCE - ÉDUCATION Petite enfance Effectifs scolarisés Primaire : écoles maternelles et élémentaires Accueils de loisirs et accueils jeunes Secondaire : collèges et lycées Enseignement supérieur SPORTS - CULTURE - LOISIRS Équipements sportifs et Bases de loisirs Bibliothèques - Bibliobus, Médiathèques Espaces culturels : Musées, Théâtres Conservatoire ÉCONOMIE - EMPLOI ET RAYONNEMENT INTERNATIONNAL Actifs et salariés, les effectifs Sites, Grands comptes, Pôles de compétitivité Les grandes catégories à la loupe : cadres et fonctions supérieures, emploi précaire, retraités Chômage Grande distribution et commerce Économie agricole Affaires européennes et coopération internationale Tourisme MOBILITÉ - DÉPLACEMENTS Transports en commun en site propre : Métro-Tramway-Bus Liaisons ferroviaires : TER et SNCF Liaisons aériennes Autoroutes et périphérique Voirie urbaine Stationnement Itinéraires cyclables Plateau piétonnier Accidentologie HABITAT - LOGEMENT 31 SANTÉ - SOLIDARITÉS 67 ENVIRONNEMENT 107 Caractéristiques du parc et évolution Âge et taille des logements Logements sociaux Logements étudiants Rotation - Mobilité résidentielle - Les flux Office de la tranquillité, le vivre ensemble Plate forme de soins : hôpitaux et cliniques, médecine de proximité Vieillissement et dépendance, populations et structures d accueil Service communal d hygiène et de santé (SCHS) Charge familiale Indicateurs de précarité et prestations sociales Patrimoine naturel : Trame verte, Espaces verts publics Qualité environnement : Air, Eau Gestion des impacts : Eau - Assainissement, Gestion des déchets - Propreté, Consommation énergétique - Énergies renouvelables MONOGRAPHIES 117 Les Communes de la CUGT Les 22 Quartiers Démocratie Locale de la ville de Toulouse

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6 Source : CUGT VIE PUBLIQUE CONSEIL COMMUNAUTAIRE SIÈGE DE LA COMMUNAUTÉ URBAINE Organisation politique Nombre de communes : 37 Nombre de Délégués : 123, dont : - Président... - Vice-Présidents (dont 2 Présidents délégués)... - Autres membres du Bureau... - Autres Délégués Mandats : - Durée ans Siège de la Communauté Urbaine (Place de la Légion d Honneur - Marengo). HISTORIQUE Les Élus de Toulouse Métropole (Communauté Urbaine). Fonctionnement Juin 2001 : Création de la Communauté d'agglomération du Grand Toulouse par transformation du District (21 communes) : 4 communes rejoignent la Communauté d Agglomération : Fonbeauzard, Gagnac-sur-Garonne, Launaguet et Pin-Balma. 1 er janvier 2009 : La Communauté d Agglomération devient la Communauté Urbaine du Grand Toulouse (CUGT, aujourd hui Toulouse Métropole). Elle se dote de nouvelles compétences (eau, gestion des déchets, urbanisme, voirie ). 1 er janvier 2011 : 12 communes supplémentaires sont intégrées à la CUGT. La Communauté Urbaine est administrée par le Conseil de Communauté, composé de conseillers municipaux désignés par les conseils des communes membres. Les missions des délégués s'exercent au sein de onze commissions réparties en compétences : Finances, Développement économique et emploi, Urbanisme et projets urbains, Aménagement et politique foncière, Transports et déplacements, Habitat et cohésion sociale, Environnement et développement durable, Eau et assainissement, Voirie et propreté, Déchets urbains, Culture, sports et bases de loisirs. Ces commissions comprennent un président, deux vice-présidents, un secrétaire et regroupent entre 19 et 44 membres. 6

7 VIE PUBLIQUE Source : VdT CONSEIL MUNICIPAL Organisation politique Nombre de Conseillers municipaux : 69, dont : - Maire Adjoints... - Conseillers municipaux délégués Conseillers municipaux HÔTEL DE VILLE : LE CAPITOLE Mandats : - Durée... - Suffrage universel direct - Scrutin de liste majoritaire 6 ans Fonctionnement Le Conseil Municipal est l'autorité délibérante de la commune. Il règle par ses décisions, appelées délibérations, les affaires de la commune (budget, taux des impôts locaux, décisions d'urbanisme, de planification, de construction, affaires scolaires, sociales, culturelles, sportives, économiques, etc.). L'exécution des délibérations est confiée au Maire. Le Conseil Municipal se réunit au minimum une fois par trimestre dans la salle dite "du Conseil" (au Capitole) à l'initiative du Maire ou sur demande motivée de la moitié au moins des conseillers ou du Préfet. Ses séances sont publiques. ÉLECTEURS Année Nombre total d inscrits Le Capitole Siège du pouvoir municipal depuis 1190 Sa façade actuelle date de Conçue par l'architecte Cammas, elle est ornée de huit colonnes de marbre rose qui symbolisent les huit Capitouls (magistrats municipaux) et de dix statues. Autour de la cour intérieure, appelée Cour Henri IV, s'organisent des bureaux, les Galeries, la Salle du Conseil Municipal ainsi que le Théâtre du Capitole. La Salle du Conseil Municipal, aux murs décorés d'œuvres de peintres toulousains et de dix bustes de figures historiques de la ville, abrite deux plaques de marbre rose sur lesquelles sont inscrits les noms des maires de la ville depuis Salle du Conseil Municipal 7

8 Source : CUGT VIE PUBLIQUE BUDGET PRINCIPAL COMMUNAUTE URBAINE : 1 016,6 millions d euros Nombre d agents Toulouse Métropole 2011 Nombre d agents

9 VIE PUBLIQUE Source : VdT BUDGET PRINCIPAL VILLE DE TOULOUSE : 724,6 millions d euros Nombre d agents Ville de Toulouse 2011 Nombre d agents

10 Source : INSEE VIE PUBLIQUE COMMUNAUTÉ URBAINE La ville de Toulouse représente le noyau dur de la Communauté urbaine, comptant les 2/3 de la population du territoire. Aire urbaine = ensemble de communes, d un seul tenant et sans enclave, constitué par un pôle urbain, et par des communes rurales ou unités urbaines (couronne périurbaine) dont au moins 40% de la population résidente ayant un emploi travaille dans le pôle ou dans des communes attirées par celui-ci. Nouveau périmètre depuis 2010 Superficie : ha Nombre de communes : 73 Population : hab. Densité : hab./ha Poids démographique de Toulouse : % Superficie : ha Nombre de communes : 37 Population municipale de la CU (2009) : habitants Avec le double compte : hab. Densité : 15,3 hab./ha Poids démographique de Toulouse : 63% Superficie : ha Nombre de communes : 453 (périmètre 2010) 342 (périmètre 1999) Population : hab. Densité : 2,2 hab./ha Poids démographique de Toulouse : 36,6% Les 15 premières aires urbaines françaises Rang 2009 Rang 1999 Aire urbaine Nombre de communes Population 1999 Population Paris Lyon Marseille Aix-en-Provence Toulouse Lille Bordeaux Nice Nantes Strasbourg Grenoble Rennes Rouen Toulon Douai-Lens Montpellier Les données population détaillées pour l ensemble des communes de la CU figurent en page 23. Les communautés urbaines Unité urbaine = ensemble d une ou plusieurs communes ( 2000 hab.) présentant une continuité du bâti (coupure 200 mètres). Nom Date de création Nombre de communes Population 2009 Grand Lyon Lille Métropole Communauté urbaine (LMCU) Marseille Provence Métropole (MPM) Communauté urbaine de Bordeaux (CUB) Toulouse Métropole Nantes Métropole Communauté urbaine Nice Côte d'azur (NCA) Communauté urbaine de Strasbourg (CUS) Communauté urbaine du Grand Nancy (CUGN) Brest métropole océane Dunkerque Grand Littoral Le Mans Métropole Communauté urbaine d'arras Communauté urbaine Creusot-Montceau Communauté urbaine de Cherbourg (CUC) Communauté urbaine d'alençon (CUA) Les 15 premières unités urbaines françaises Rang 2009 Rang 1999 Unité urbaine Nombre de communes Population 1999 Population 2009 Superficie : ha Nombre de communes : 73 Population : hab. Densité : 10,6 hab./ha Poids démographique de Toulouse : 50,9 % 1 1 Paris Marseille Aix-en-Provence Lyon Lille (partie française) Nice Toulouse Bordeaux Nantes Toulon Douai-Lens Grenoble Rouen Strasbourg (partie française) Avignon Montpellier

11 VIE PUBLIQUE Source : INSEE COMMUNE DE TOULOUSE DEPARTEMENT VILLE-CENTRE Nom Population 2009 ÉVOLUTION DE LA POPULATION Ville * Évolution Paris ,1 % Marseille ,7 % Lyon ,8 % Toulouse ,8 % Nice ,7 % Nantes ,3 % Strasbourg ,9 % Montpellier ,1 % Bordeaux ,9 % Lille ,7 % Nom En % du dép En % du dép Évolution Paris Paris = Bouches-du-R Marseille 43,4 43,2 = Rhône Lyon 28,2 28,1 = Haute-Garonne Toulouse 37,3 35,8 Alpes-Maritimes Nice 33,7 31,6 Loire-Atlantique Nantes 23,7 22,3 Bas-Rhin Strasbourg 25,7 24,8 Hérault Montpellier 25,0 24,7 = Gironde Bordeaux 16,7 16,5 = Nord Lille 8,3 8,8 Superficie : ha Population : hab. (2009) Densité brute : 37,2 hab./ha Dimensions : - Périmètre : 71 km - Longueur nord-sud : 16 km - Longueur est-ouest : 12,5 km Ordre de comparaison : Superficie Paris intra-muros : ha Superficie Arles, plus grande commune de France : ha * Les populations légales millésimées 2009 sont entrées en vigueur le 1er janvier 2012 Population - Superficie - Densité : éléments de comparaison (2009) Superficie (ha) Marseille Toulouse Paris Strasbourg Nice Nantes Montpellier Bordeaux Lyon Lille Population (Nb. hab.) Paris Marseille Lyon Toulouse Nice Nantes Strasbourg Montpellier Bordeaux Lille Densité (Hab./ha) Paris 212 Lyon 100 Lille 65 Bordeaux 48 Nice 47 Montpellier 45 Nantes 43 Toulouse 37 Marseille 35 Strasbourg DENSITÉ BRUTE ET DENSITÉS NETTES : Superficie (ha) Marseille Paris Nice Montpellier Lyon Population (Nb.hab.) Paris Lyon Nice Strasbourg Bordeaux D ensit é ( hab./ ha) Paris Lille Nice Nantes M arseille L apparente faiblesse du score de densité brute enregistré par Toulouse doit être rapprochée de la valeur obtenue par Marseille ou Strasbourg (encore plus faible), due à la grande dimension de leur territoire communal. Toulouse comme Marseille sont en effet à la fois le centre et une partie du péricentre de l agglomération à laquelle elles ont donné leur nom, à la différence des communes de Paris ou même de Lyon qui ne correspondent qu au noyau central. Une approche par le biais de densités nettes donne une image plus réelle de la densité toulousaine. En retirant simplement du calcul les superficies occupées par le lit de la Garonne, les espaces boisés classés (EBC) et les zones naturelles (zone N et NL du Plan Local d Urbanisme), la valeur grimpe déjà à 46,7 hab./ha. Un ciblage plus précis sur les superficies aménagées (y compris voiries, zones économiques, etc.) accroît encore le score : 53,7 hab./ha. 11

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14 CADRE DE VIE Source : IGN RELIEF Une plaine fluviale bordée de coteaux à l est et au sud La morphologie toulousaine est assez lisible dans ses structures apparentes, caractérisée par l'absence de grands reliefs importants et la prépondérance des surfaces planes. La Garonne, qui traverse le territoire du sud au nord, sépare deux plaines de niveaux différents : - l'une, rive droite, se présente sous la forme d'un léger bombement atteignant 143 m dans le secteur Esquirol / Rouaix / Salin. - l'autre, rive gauche, plus basse (entre 138 et 140 m) s'étend de la courbe du fleuve à l'est jusqu'au rebord de la basse terrasse de la Garonne à l'ouest dont les altitudes se situent entre 150 et 160 m. La dénivellation qui les sépare, court de Saint-Simon à Ancely, interrompue par la vallée du Touch et, plus au sud, par celle de la Saudrune. À l'est et au sud, des lignes de côteaux molassiques s'élèvent, avec parfois assez de vigueur, fractionnées en blocs par les vallées de l'hers, de la Saune, de la Marcaissone et de la Sausse. Sur Toulouse : - à l'est, la butte du Calvinet (de Jolimont à Montaudran) au relief adouci, et qui culmine à 204 m, rue Julia. - au sud, la butte de Pech-David, au relief plus marqué et plus abrupt, qui atteint 260 m au chemin des Côtes de Pech-David, point culminant de la commune. Amont de la Garonne (Confluence, sud de Toulouse, proche Pech David) 14 Représentation des courbes de niveau au sud de l île du Ramier

15 Source : IGN CADRE DE VIE RELIEF Altitude sur la CU Altitude sur Toulouse Point le plus haut : 260 m NGF Chemin des Côtes de Pech David Point le plus bas : 119 m NGF Rive droite aval de la Garonne au sortir de la commune de Toulouse Pouvourville Place de l'eglise St Simon Place Sauvegrain à Lardenne Rond point de la Cépière Place Docteur Baylac à Purpan Place Tel Aviv à Bellefontaine Place Bertier à St Martin du Touch Place Abbal à Reynerie Grand Rond Place Esquirol Place Wilson Place du Capitole Place St Sernin Place de la Patte d'oie Place du Marché aux Cochons aux Minimes Place intérieure St Cyprien Stadium Place de la Daurade Confluent du Touch 235 m 160 m 155 m 153 m 150 m 147 m 146 m 144 m 144 m 143 m 142 m 141 m 141 m 138 m 137 m 136 m 136 m 132 m 124 m Rive gauche : 138 mètres d altitude - Saint Cyprien 15

16 CADRE DE VIE Source : Météo France CLIMAT Un climat de transition entre influence atlantique et méditerranéenne Le climat de Toulouse est un climat de transition entre le régime océanique et le régime méditerranéen. Ces régimes dominants n'excluent pas des influences continentales se traduisant par des températures extrêmes, aussi bien en hiver qu'en été. Les températures sont caractérisées par la forte chaleur estivale, surtout en Juillet. Les maximales, qualifiées de caniculaires, sont parmi les plus élevées de France. Toulouse détient le second record historique de chaleur pour la France : 44 C enregistrés le 08/08/1923 à Francazal, battu seulement lors de la canicule de 2003 (12/08/2003) d un dixième de degré par Conqueyrac (Gard) avec 44,1 C. En hiver, les températures demeurent modérées et les moyennes restent positives. Cependant, il peut se produire de courtes périodes de froid très vif avec des gelées fréquentes. Les précipitations sont essentiellement liées aux flux océaniques qui amènent de nombreuses perturbations pluvieuses : 150 à 170 jours de pluie par an. Les plus abondantes ont lieu au printemps et, dans une moindre mesure, en hiver, alors que les étés sont généralement secs. Une dernière caractéristique du climat toulousain : un brouillard froid et lent à se dissiper, qui couvre la vallée de la Garonne surtout en automne et en hiver. Moyennes mensuelles des températures et des précipitations à Toulouse (1978 à 2008) Mois Températures Précipitations Janv. 5,1 52,4 Févr. 6,5 46,3 Mars 9,2 51,6 Avril 11,7 63,9 Mai 15,2 73,3 Juin 18,9 60,2 Juil. 21,3 40,8 Août 21,3 48,3 Sept. 18,5 53,5 Oct ,2 Nov. 8,9 52,2 Déc. 5,9 55,4 Année 13,0 650,1 P.m.(mm) = précipitations moyennes mensuelles en millimètres T.m. ( c) = températures moyennes mensuelles en degrés centigrades Cartes comparatives des données climatiques de Toulouse P.m (mm) Diagramme climatique - Station de Toulouse ( ) T.m ( C) J F M A M J J A S O N D 0 16

17 Source : Météo France CADRE DE VIE LES VENTS Toulouse, 68 jours qualifiés «sans vent» Autan noir Il arrive du sud-est et traverse le Portugal et le nord de l Espagne, avant de contourner la chaîne des Pyrénées par le sud. Il passe ensuite au-dessus de la Méditerranée où il se charge d eau avant de foncer entre montagne Noire et Pyrénées pour déverser son humidité sur la plaine toulousaine. Chaud et lourd, sa vitesse moyenne est comprise entre 30 et 40 km/h mais il peut atteindre les 100 km/h ou plus en rafales. Autan blanc Venu de massif central, ce vent d est et de nordest emprunte ensuite le même parcours que l Autan noir. Il est en revanche associé à un temps plutôt sec et dégagé. Vent d ouest Autre vent dominant, frais, qui s accompagne généralement de pluie. Fréquences moyennes des vents à Toulouse CARACTERISTIQUES ET RECORDS Les records enregistrés à la station météorologique de Toulouse-Blagnac : Février 1956 : Mois le plus froid avec -19,2 C le 15. Mars 1961 : Mois le plus sec tous mois confondus avec 0.1 mm. Avril 1949 : Très supérieur aux normales saisonnières (30 relevés et dix jours de pleine chaleur). Avril 1977 : Six centimètres de neige. 1 er Mai 1960 : C est ce jour-là qu à été relevée la dernière gelée. Mois de Mai : Mois où les pluies sont les plus abondantes. Juin 1992 : Record de pluviométrie avec 263 mm, l équivalent de 4 mois de pluie. 8 Août 1923 : 44 C à l ombre (record de France jusqu en 2003). Septembre 1993 : Précipitation journalière la plus élevée avec 123 mm. Mois d Octobre : Mois où le vent d Autan est le plus fréquent. Novembre 1948 : Mois avec le plus de brouillard (20 jours en tout). Décembre 1967 : Mois le moins ensoleillé avec 27 heures au total. Année 1993 : 993 mm de précipitations : année la plus pluvieuse. Année 1967 : 377 mm de précipitations : année la plus sèche. Le vent d Autan, le vent qui rend fou? Dictons et récits témoignent d une mémoire collective très marquée par la violence du vent (on évoque le train renversé en gare de Revel en 1916) et ses effets sur l humeur de la population lors de ces épisodes. 28 O Vitesses maximales : 36 N S 2 16 Fréquences en % E km/h de secteur sud-est : 26 Février km/h de secteur ouest : 7 Août km/h de secteur sud-est : 1 er Août 1994 Mois Record de froid Record de chaleur Janv. -18,6 C 23,3 C Févr. -19,2 C 24,8 C Mars -8,4 C 28,3 C Avril -4,3 C 30 C Mai -0,8 C 33,9 C Juin 4 C 39,8 C Juil. 7 C 40,5 C Août 5,5 C 44 C Sept. 0 C 37,5 C Oct. -3 C 35,4 C Nov. -8,3 C 27 C Déc. -12 C 26,9 C Extremum -19,2 C 44 C 17

18 CADRE DE VIE Sources : CUGT, VdT, DDT 31 LA GARONNE La Garonne à Toulouse : un fleuve capricieux et un élément majeur du paysage Le territoire de la Commune de Toulouse est situé au tiers de la course de la Garonne entre les Pyrénées et l'océan Atlantique. Le cours du fleuve change ici d'orientation, passant de la direction nord-est à la direction nord-ouest vers Bordeaux. La Garonne traverse Toulouse sur une longueur de 16,3 km et reçoit 2 affluents, tous de la rive gauche : la Saudrune au sud et le Touch à l'ouest. La largeur de son lit est de l'ordre de 120 m en moyenne, portée à 350 m à la hauteur de la chaussée du Bazacle (du latin vadaculum, signifiant «petit gué», autorisant jadis une traversée du fleuve aux basses eaux). A une centaine de kilomètres des Pyrénées, le fleuve conserve un régime torrentiel parfois redoutable. La Garonne peut atteindre des niveaux exceptionnels au moment de la fonte des neiges couplées à des pluies abondantes durant le printemps. Dans les mémoires, la crue de 1875 marque une longue période d abandon du fleuve par les toulousains. Le lit et les zones submersibles La Garonne : un axe structurant Depuis plusieurs années, le fleuve est à nouveau réinvesti par les toulousains et l affluence ne manque pas sur les berges lors des journées ensoleillées. Sa remise en valeur en tant qu axe structurant est en cours au travers du Grand Projet Garonne mené par la CU depuis Carte hydraulique de la Garonne Longueur dans la traversée de Tlse : 16,3 km Superficie occupée sur Tlse : 260 ha Nb d îles dans la traversée de Tlse : 8 Nombre de km de digues : 16 km 18

19 Sources : CUGT, VdT CADRE DE VIE LA GARONNE Grandes crues historiques Débits mensuels moyens 8 m 7,60 m (7 500 m 3 /s) Crue de type 1875 Plus hautes eaux connues 6,83 m (5 600 m 3 /s) 09/05/1810 6,35 m (5 200 m 3 /s) 30/05/1835 6,10 m (5 000 m 3 /s) 02/06/1855 5,90 m (4 700 m 3 /s) 21/05/1827 5,60 m (5 000 m 3 /s) Crue centenale Portet / Garonne Verdun / Garonne Janv Févr Mars Avril Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Année 182,5 228, Débits moyens mensuels (m3/s) Portet / Garonne Verdun / Garonne Janv. Févr. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. 4,77 m (4 350 m 3 /s) 02/02/1952 4,38 m (3 850 m 3 /s) 11/06/2000 4,24 m (3 750 m 3 /s) 07/05/1905 4,00 m (3 500 m 3 /s) 05/06/1900 3,64 m (2 470 m 3 /s) 24/09/1993 Portet-sur-Garonne : bassin versant de km², correspondant à la Garonne à l'amont de Toulouse, après le confluent Garonne-Ariège. Verdun-sur-Garonne : à l'aval de Toulouse, bassin de km² correspondant aux apports latéraux du Touch, de l'hers et de la Save. Plus fort débit moyen mensuel : 780 m 3 /s en juin 1910 Plus faible débit mensuel : 40 m 3 /s en août ,30 m Mise en place de la Cellule de crise 1,50 m Inondation du Port de la Daurade 0,80 m Niveau moyen 0 m Échelle du Pont-Neuf dont le point 0 correspond à l'altitude 131,95 m NGF Carte de la crue de En bleue, la partie submergée. En rouge, les maisons effondrées La Garonne en période d étiage à hauteur du Bazacle 19

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22 POPULATIONS Sources : Archives municipales, INSEE HISTORIQUE Une croissance par paliers Très touchée les guerres de religion puis les grandes épidémies de peste (1628 à 1642 ainsi que 1652 et 1653) Toulouse ne retrouve et dépasse le nombre de habitants qu elle avait atteint au milieu du XVIème siècle (au plus fort du dynamisme de l économie du pastel) qu à la fin du XVIIIème siècle. La croissance se poursuit au XIXème siècle, soutenue par la prospérité agricole, le brillant essor des Foires aux Draps et de certaines entreprises industrielles en plein développement (céramique, métallurgie, ). A la suite de mouvements de populations dus aux conflits et à l accueil des réfugiés (Espagne) qui ont alternativement gonflé et diminué les effectifs de la ville, les principales poussées se notent aux recensements de 1962 et 1968, fruit de l afflux de population rapatriée d Afrique du Nord et de main-d œuvre immigrée absorbée par les secteurs du bâtiment et de la construction aéronautique. Une poussée continue depuis 1982 Après l épisode de la croissance urbaine en périphérie ( ), responsable du creux observé sur la ville centre, partagé par la plupart des autres grandes villes, la progression ne s est plus démentie depuis Le nombre de Toulousains de 1790 à Année Nombre d'habitants Cœur historique De 1971 à 1980 Jusqu en 1945 De 1981 à 1998 De 1946 à 1970 De 1999 à 2010 Un troupeau de moutons sur le parc de la prairie des filtres au début du 20 ème siècle

23 Source : INSEE POPULATIONS ÉVOLUTION DE LA POPULATION DE 1999 à 2008 Moyenne nationale : + 6,3% Avec une progression de plus de habitants entre 1999 et 2008 (dont sur la seule villecentre), le territoire du Grand Toulouse a enregistré une forte croissance démographique. Les progressions les plus nettes sont généralement le fait : De grands axes partant de la ville centre à la rencontre avec les communes de première couronne ; c est le cas au Nord (Borderouge, Lalande et Gramont jusqu à Aucamville et Launaguet) ; sur l Ouest, depuis l Avenue de Grande-Bretagne jusqu à Colomiers (En Jacca) en passant par St Martin du Touch, mêlant urbanisation nouvelle et renouvellement urbain ; au Sud enfin, à la fois sur le campus universitaire de Rangueil, mais également à St Simon et Cugnaux (Agora). De l arc Nord-Ouest des communes les plus éloignées, de Mondonville à Bruguières. Quant aux progressions les plus faibles (voire les reculs) : en dehors des unités pour lesquelles l activité est prédominante, elles sont majoritairement le fait de l Est toulousain, Commune Population 2008 Gain population Taux d augmentation (en %) Ecart/valeur moyenne Aigrefeuille ,6 42,4 Aucamville ,3 28,0 Aussonne ,3 27,0 Balma ,4-4,8 Beaupuy ,8 6,5 Beauzelle ,2-18,4 Blagnac ,7-8,6 Brax ,9 6,6 Bruguières ,9 14,6 Castelginest ,9-2,4 Colomiers ,3 3,1 Cornebarrieu ,1 6,8 Cugnaux ,7 9,4 Drémil-Lafage ,2-13,0 Fenouillet ,6 13,3 Flourens ,6-14,8 Fonbeauzard ,2-5,1 Gagnac-sur-Garonne ,3 66,1 Gratentour ,5 6,3 Launaguet ,7 23,5 Lespinasse ,3 18,0 Mondonville ,1 69,8 Mondouzil ,0-8,2 Mons ,3 17,0 Montrabé ,2-8,1 Pibrac ,5-5,8 Pin-Balma ,4 28,1 Quint-Fonsegrives ,3-10,9 Saint-Alban ,9-5,3 Saint-Jean ,2 5,9 Saint-Jory ,6 10,3 Saint-Orens-de-Gameville ,8-15,0 Seilh ,2 29,9 Toulouse ,6-0,6 Tournefeuille ,4-0,8 L Union ,5-12,8 Villeneuve-Tolosane ,1-13,2 IRIS - Les plus fortes progressions IRIS - Les plus faibles progressions Commune Nom de l IRIS Progression Toulouse Aerospatiale 654,0% Toulouse Borderouge 171,5% Toulouse Lalande 118,9% Colomiers En Jacca 112,9% Toulouse Fleurance 93,6% Mondonville Mondonville 83,1% Toulouse Latecoere 80,6% Gagnac Gagnac-sur-Garonne 79,3% Cugnaux Quartier Peripherique 74,3% Toulouse La Salade 72,5% Commune Nom de l IRIS Progression Toulouse Lestang -27,7% Toulouse Morvan -25,2% L'Union ZA Montredon -22,8% Toulouse Poulenc -22,3% Toulouse Les Vergers -21,0% Toulouse Loire -19,6% Toulouse Bordelongue -16,6% Blagnac Aeroport -16,4% Saint-Orens Fondargent-Corail -15,7% Toulouse Belfort -15,2% 23

24 POPULATIONS Source : INSEE LES MOUVEMENTS NATURELS Solde naturel de 2000 à 2009 Sur la ville de Toulouse, le solde naturel globalement s accroît avec quelques inflexions en début de décennie en raison des fluctuations du nombre de décès. En revanche, progression quasi continue du nombre de naissances depuis 10 ans, qui dépassent désormais les 6000/an. Evolution des mouvements naturels (Toulouse) Année Naissances Décès Solde naturel Dissymétrie importante au regard du solde naturel entre l est toulousain (en dessous de la valeur moyenne) et le nord/ouest qui affiche globalement les scores les plus élevés. Le bilan naturel représente à soi seul une progression de population de 15 à 20% par rapport à 1999 pour des communes comme Mondonville, Aucamville ou Lespinasse. Communes Solde naturel Gain population Depuis RGP 1999 Écart/valeur moyenne Aigrefeuille 57 +9,9% 2,4 Aucamville ,0% 6,5 Aussonne ,0% 3,5 Balma ,0% -3,5 Beaupuy 69 +6,4% -1,1 Beauzelle ,3% -2,2 Blagnac ,8% -1,7 Brax ,1% -2,4 Bruguières ,2% -1,3 Castelginest ,8% -1,7 Colomiers ,8% 0,3 Cornebarrieu ,5% 1,0 Cugnaux ,8% 3,3 Drémil-Lafage ,1% -2,4 Fenouillet ,1% 1,6 Flourens -44-2,5% -9,9 Fonbeauzard ,4% -1,1 Gagnac-sur-Garonne ,4% 8,9 Gratentour ,9% 0,5 24 Communes Solde naturel Gain population Depuis RGP 1999 Écart/valeur moyenne Launaguet ,6% 3,1 Lespinasse ,9% 7,4 Mondonville ,9% 11,4 Mondouzil 10 +4,6% -2,9 Mons 90 +8,3% 0,8 Montrabé ,9% -1,6 Pibrac 80 +1,1% -6,4 Pin-Balma -31-4,7% -12,2 Quint-Fonsegrives ,6% -4,9 Saint-Alban ,8% -0,7 Saint-Jean ,4% -0,1 Saint-Jory ,8% 2,3 Saint-Orens-de-Gameville 95 +0,9% -6,6 Seilh ,5% 5,0 Toulouse ,0% 0,6 Tournefeuille ,8% 0,3 L Union 8 +0,1% -7,4 Villeneuve-Tolosane ,6% -3,9 Moyenne nationale : + 4,5 % depuis le RGP Évolution du solde naturel (Toulouse)

25 Source : INSEE POPULATIONS LES NAISSANCES Naissances domiciliées cumulées 2000 à 2009 L activité en matière de naissances cumulées est plus prononcée sur la ville centre et un arc nord, où la situation remarquable de quelques communes (Mondonville, Aucamville, Lespinasse, Gagnac) est à mettre en relation avec le fort apport de population de jeunes actifs dont elles ont fait l objet ces dernières années. Communes Naissances Gain population Depuis RGP 1999 Ecart à la moyenne Communes Naissances Gain population Depuis RGP 1999 Ecart à la moyenne Aigrefeuille ,9% -0,4 Aucamville ,2% 5,9 Aussonne ,0% 2,7 Balma ,6% -3,6 Beaupuy ,0% -3,3 Beauzelle ,7% -4,5 Blagnac ,3% -1,0 Brax ,2% -4,0 Bruguières ,4% 0,2 Castelginest ,6% -1,6 Colomiers ,5% 0,3 Cornebarrieu ,2% -1,0 Cugnaux ,5% 2,2 Drémil-Lafage ,6% -5,6 Fenouillet ,6% 1,4 Flourens ,8% -4,5 Fonbeauzard ,3% -3,0 Gagnac-sur-Garonne ,3% 9,0 Gratentour ,2% -2,0 Launaguet ,1% 3,8 Lespinasse ,3% 6,1 Mondonville ,8% 9,6 Mondouzil ,1% -4,2 Mons ,7% -2,5 Montrabé ,9% -4,3 Pibrac ,0% -5,2 Pin-Balma 65 +9,9% -4,3 Quint-Fonsegrives ,5% -5,8 Saint-Alban ,9% -2,4 Saint-Jean ,2% -1,0 Saint-Jory ,8% 1,5 Saint-Orens-de-Gameville ,3% -6,0 Seilh ,2% 3,0 Toulouse ,0% 0,8 Tournefeuille ,5% -1,7 L'Union ,3% -6,0 Villeneuve-Tolosane ,5% -2,7 Moyenne nationale : +13,4% Les prénoms les plus donnés en Haute-Garonne par décennie Garçons Année Filles Jean 1950 Marie Jean 1960 Martine Laurent 1970 Nathalie Nicolas 1980 Emilie Thomas 1990 Marion Thomas 2000 Léa Lucas 2010 Chloé 25

26 POPULATIONS Source : INSEE PYRAMIDE DES ÂGES FRANCE TOULOUSE ans et ans ans ans ans 0-14 ans Valeurs pour la ville de Toulouse Années Répartition des tranches d âge sur Toulouse en ans ans ans ans ans 10% 75 ans et + 7% 0-14 ans 14% ans ans et L allure de la pyramide des âges de Toulouse diffère de manière très sensible du profil national avec un gonflement de la tranche des 15/29 ans, surreprésentés en raison notamment de l attractivité de la ville en matière universitaire. Les populations en âge d activité sont très présentes principalement sur la gamme 30/44. La dynamique démographique et le profil de la ville de Toulouse sont largement affectés par l attractivité estudiantine et la vigueur du pôle d emplois ans 16% ans 32% A l inverse, les populations en âge de retraite sont moins présentes (remarquable stabilité des effectifs 60/74 depuis 1990), la progression se faisant surtout sentir sur le grand âge (+ de 75 ans - cf. chapitre «Santé-Solidarités») ans 21% 26

27 Source : INSEE POPULATIONS TYPOLOGIE Effectifs de population 0-2 ans Communes Effectif 0-2 ans Population 2008 Proportion (en %) Aigrefeuille ,1 Aucamville ,6 Aussonne ,4 Balma ,5 Beaupuy ,5 Beauzelle ,8 Blagnac ,3 Brax ,4 Bruguières ,6 Castelginest ,2 Colomiers ,9 Cornebarrieu ,9 Cugnaux ,5 Drémil-Lafage ,8 Fenouillet ,5 Flourens ,1 Fonbeauzard ,2 Gagnac-sur-Garonne ,7 Gratentour ,8 Effectifs de population 3-10 ans Communes Effectif 0-2 ans Population 2008 Proportion (en %) Launaguet ,8 Lespinasse ,5 Mondonville ,4 Mondouzil ,7 Mons ,6 Montrabé ,7 Pibrac ,4 Pin-Balma ,0 Quint-Fonsegrives ,6 Saint-Alban ,6 Saint-Jean ,6 Saint-Jory ,3 Saint-Orens-de-Gameville ,9 Seilh ,8 Toulouse ,4 Tournefeuille ,6 L Union ,3 Villeneuve-Tolosane ,8 Moyenne nationale : 3,7% La dispersion des proportions de jeunes enfants varie très sensiblement entre les plus bas âges et les tranches scolarisées. Jusqu à deux ans, les concentrations les plus élevées se trouvent majoritairement sur la commune de Toulouse, à la fois au sein des grands ensembles et sur les quartiers d urbanisation nouvelle. La donne change pour la tranche des 3-10 ans, avec des concentrations plus marquées en périphérie. Au-delà d un effet générationnel, il semble bien que ce fait soit la résultante de trajectoires résidentielles et d un desserrement des familles depuis la ville-centre vers la couronne (cf. effectifs scolarisés au chapitre «enfance/éducation»). Communes Effectif 3-10 ans Population 2008 Proportion (en %) Aigrefeuille ,5 Aucamville ,6 Aussonne ,3 Balma ,1 Beaupuy ,8 Beauzelle ,4 Blagnac ,5 Brax ,5 Bruguières ,8 Castelginest ,3 Colomiers ,6 Cornebarrieu ,6 Cugnaux ,1 Drémil-Lafage ,1 Fenouillet ,5 Flourens ,0 Fonbeauzard ,5 Gagnac-sur-Garonne ,7 Gratentour ,6 Communes Effectif 3-10 ans Population 2008 Proportion (en %) Launaguet ,1 Lespinasse ,0 Mondonville ,7 Mondouzil ,8 Mons ,1 Montrabé ,6 Pibrac ,0 Pin-Balma ,1 Quint-Fonsegrives ,3 Saint-Alban ,9 Saint-Jean ,5 Saint-Jory ,8 Saint-Orens-de-Gameville ,4 Seilh ,3 Toulouse ,2 Tournefeuille ,2 L Union ,2 Villeneuve-Tolosane ,2 Moyenne nationale : 9,9% 27

28 POPULATIONS Source : INSEE TYPOLOGIE Effectifs de population ans Communes Effectif ans Population 2008 Proportion (en %) Aigrefeuille ,5 Aucamville ,3 Aussonne ,1 Balma ,1 Beaupuy ,8 Beauzelle ,4 Blagnac ,4 Brax ,1 Bruguières ,5 Castelginest ,1 Colomiers ,1 Cornebarrieu ,4 Cugnaux ,8 Drémil-Lafage ,4 Fenouillet ,5 Flourens ,4 Fonbeauzard ,3 Gagnac-sur-Garonne ,4 Gratentour ,5 Effectifs de population ans Communes Effectif ans Population 2008 Proportion (en %) Launaguet ,6 Lespinasse ,1 Mondonville ,9 Mondouzil ,5 Mons ,1 Montrabé ,4 Pibrac ,2 Pin-Balma ,8 Quint-Fonsegrives ,9 Saint-Alban ,3 Saint-Jean ,9 Saint-Jory ,6 Saint-Orens-de-Gameville ,0 Seilh ,0 Toulouse ,1 Tournefeuille ,6 L'Union ,3 Villeneuve-Tolosane ,8 Moyenne nationale : 8,6% Un phénomène de repolarisation sur la ville centre s observe tout particulièrement pour les tranches d âges post-baccalauréat, en raison de l afflux et de la concentration sur la ville de Toulouse des populations estudiantines (proportion de ans à Toulouse plus de 10 points au dessus de la moyenne nationale). 28 Communes Effectif ans Population 2008 Proportion (en %) Aigrefeuille ,3 Aucamville ,6 Aussonne ,6 Balma ,3 Beaupuy ,2 Beauzelle ,0 Blagnac ,9 Brax ,0 Bruguières ,4 Castelginest ,4 Colomiers ,2 Cornebarrieu ,8 Cugnaux ,1 Drémil-Lafage ,3 Fenouillet ,2 Flourens ,7 Fonbeauzard ,3 Gagnac-sur-Garonne ,8 Gratentour ,7 Communes Effectif ans Population 2008 Proportion (en %) Launaguet ,8 Lespinasse ,5 Mondonville ,6 Mondouzil ,4 Mons ,2 Montrabé ,3 Pibrac ,4 Pin-Balma ,6 Quint-Fonsegrives ,1 Saint-Alban ,8 Saint-Jean ,5 Saint-Jory ,3 Saint-Orens-de-Gameville ,2 Seilh ,7 Toulouse ,0 Tournefeuille ,1 L'Union ,2 Villeneuve-Tolosane ,0 Moyenne nationale : 8,9%

29 POPULATIONS Source : INSEE TYPOLOGIE Effectifs de population ans Communes Effectif ans Population 2008 Proportion (en %) Aigrefeuille ,7 Aucamville ,5 Aussonne ,2 Balma ,2 Beaupuy ,1 Beauzelle ,3 Blagnac ,1 Brax ,8 Bruguières ,9 Castelginest ,4 Colomiers ,5 Cornebarrieu ,3 Cugnaux ,2 Drémil-Lafage ,8 Fenouillet ,5 Flourens ,2 Fonbeauzard ,1 Gagnac-sur-Garonne ,3 Gratentour ,6 Effectifs de population ans Communes Effectif ans Population 2008 Proportion (en %) Launaguet ,7 Lespinasse ,0 Mondonville ,0 Mondouzil ,6 Mons ,0 Montrabé ,6 Pibrac ,7 Pin-Balma ,8 Quint-Fonsegrives ,6 Saint-Alban ,2 Saint-Jean ,0 Saint-Jory ,0 Saint-Orens-de-Gameville ,8 Seilh ,5 Toulouse ,8 Tournefeuille ,5 L'Union ,8 Villeneuve-Tolosane ,9 Moyenne nationale : 19,7% La concentration en population de jeunes actifs est majoritairement le fait de la ville centre, tout particulièrement sur les quartiers d urbanisation nouvelle. La distribution spatiale des populations plus âgées change, avec un desserrement sensible (notamment sur l Est) et une prédilection pour le pôle aéronautique et la proximité des grandes pénétrantes (D632, N124, D112). Communes Effectif ans Population 2008 Proportion (en %) Aigrefeuille ,9 Aucamville ,7 Aussonne ,3 Balma ,7 Beaupuy ,3 Beauzelle ,2 Blagnac ,0 Brax ,7 Bruguières ,2 Castelginest ,2 Colomiers ,1 Cornebarrieu ,8 Cugnaux ,8 Drémil-Lafage ,1 Fenouillet ,4 Flourens ,0 Fonbeauzard ,0 Gagnac-sur-Garonne ,0 Gratentour ,5 Communes Effectif ans Population 2008 Proportion (en %) Launaguet ,6 Lespinasse ,7 Mondonville ,5 Mondouzil ,4 Mons ,8 Montrabé ,9 Pibrac ,6 Pin-Balma ,0 Quint-Fonsegrives ,4 Saint-Alban ,1 Saint-Jean ,8 Saint-Jory ,2 Saint-Orens-de-Gameville ,9 Seilh ,9 Toulouse ,6 Tournefeuille ,3 L'Union ,3 Villeneuve-Tolosane ,1 Moyenne nationale : 32,7% 29

30 POPULATIONS Source : INSEE TYPOLOGIE Effectifs de population ans Communes Effectif ans Population 2008 Proportion (en %) Aigrefeuille ,3 Aucamville ,4 Aussonne ,6 Balma ,2 Beaupuy ,1 Beauzelle ,3 Blagnac ,2 Brax ,4 Bruguières ,0 Castelginest ,2 Colomiers ,9 Cornebarrieu ,0 Cugnaux ,2 Drémil-Lafage ,5 Fenouillet ,8 Flourens ,2 Fonbeauzard ,8 Gagnac-sur-Garonne ,8 Gratentour ,5 Effectifs de population + de 80 ans Communes Effectif ans Population 2008 Proportion (en %) Launaguet ,8 Lespinasse ,4 Mondonville ,9 Mondouzil ,0 Mons ,8 Montrabé ,5 Pibrac ,1 Pin-Balma ,4 Quint-Fonsegrives ,7 Saint-Alban ,0 Saint-Jean ,8 Saint-Jory ,4 Saint-Orens-de-Gameville ,1 Seilh ,8 Toulouse ,4 Tournefeuille ,3 L'Union ,9 Villeneuve-Tolosane ,2 Moyenne nationale : 11,6% Dissymétrie sensible Est/Ouest pour les populations aux âges compris entre 65 et 79 ans, avec également une concentration plus marquée sur les noyaux centraux des communes de première couronne. Pour le grand âge (+ 80 ans), présence de poches très localisées, toujours dans les directions signalées pour la tranche 65/79 ans, avec quelques occurrences plus ciblées à L Union, Pin-Balma, sur l ensemble des unités des secteurs de Busca et Cote Pavée, ou encore sur Papus, aux Amidonniers et dans le secteur de la Vache. 30 Communes Effectif 80 ans Population 2008 Proportion (en %) Aigrefeuille ,8 Aucamville ,3 Aussonne ,5 Balma ,8 Beaupuy ,3 Beauzelle ,6 Blagnac ,6 Brax ,9 Bruguières ,6 Castelginest ,1 Colomiers ,7 Cornebarrieu ,2 Cugnaux ,2 Drémil-Lafage ,0 Fenouillet ,6 Flourens ,2 Fonbeauzard ,0 Gagnac-sur-Garonne ,3 Gratentour ,8 Communes Effectif 80 ans Population 2008 Proportion (en %) Launaguet ,7 Lespinasse ,8 Mondonville ,9 Mondouzil ,4 Mons ,3 Montrabé ,0 Pibrac ,7 Pin-Balma ,3 Quint-Fonsegrives ,2 Saint-Alban ,2 Saint-Jean ,9 Saint-Jory ,4 Saint-Orens-de-Gameville ,9 Seilh ,1 Toulouse ,5 Tournefeuille ,5 L'Union ,0 Villeneuve-Tolosane ,0 Moyenne nationale : 5,0%

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32 HABITAT-LOGEMENT Source : INSEE ÉVOLUTION DU NOMBRE DE LOGEMENTS ENTRE 1999 ET 2008 IRIS - Les plus fortes progressions Commune Nom de l IRIS Progression (en %) Toulouse Aerospatiale + 699,8 Toulouse Ramier + 648,3 Toulouse Lalande + 153,1 Toulouse Borderouge + 145,4 Toulouse Fleurance + 133,9 Colomiers En Jacca + 123,1 Mondonville Mondonville + 112,6 Toulouse Paul Sabatier + 106,6 Gagnac-sur-G. Gagnac-sur-G ,5 Cugnaux Quartier Periph. + 92,9 IRIS - Les plus faibles progressions Effets statistiques : Aerospatiale = IRIS Activité Ramier : modification du décompte ( intégration logts Cité U) Commune Nom de l IRIS Progression (en %) Toulouse Lestang - 35,3 Toulouse Poulenc - 32,8 Toulouse ZA Sud - 28,0 Toulouse Morvan - 27,5 Toulouse Loire - 24,8 Blagnac Aeroport - 21,6 Toulouse Belfort - 19,5 Balma ZA Sud - 18,0 Toulouse Auriacombe - 17,3 Toulouse Milan - 16,7 Progression nette du parc notamment dans le voisinage immédiat du pôle aéronautique. Poussées marquées sur des communes périphériques (exemple de Mondonville et Gagnac dont le parc double sur la période). A une maille plus fine, il est intéressant de noter les forts scores sur Toulouse même : Borderouge et la corne Nord, St Martin, Pouvourville/Route de Narbonne, signe de la vitalité de la construction sur la ville centre. Communes Nb de log Nb de log Évolution (en %) Aigrefeuille ,3 Aucamville ,9 Aussonne ,0 Balma ,2 Beaupuy ,4 Beauzelle ,4 Blagnac ,0 Brax ,1 Bruguières ,9 Castelginest ,1 Colomiers ,5 Cornebarrieu ,5 Cugnaux ,6 Drémil-Lafage ,9 Fenouillet ,9 Flourens ,9 Fonbeauzard ,4 Gagnac-sur-Garonne ,5 Gratentour ,9 32 Communes Nb de log Nb de log Évolution (en %) Launaguet ,1 Lespinasse ,9 Mondonville ,6 Mondouzil ,2 Mons ,4 Montrabé ,8 Pibrac ,2 Pin-Balma ,2 Quint-Fonsegrives ,5 Saint-Alban ,1 Saint-Jean ,7 Saint-Jory ,3 Saint-Orens-de-Gameville ,7 Seilh ,7 Toulouse ,8 Tournefeuille ,8 L Union ,4 Villeneuve-Tolosane ,5 Moyenne nationale : + 11,1% Évolution de la population et du nombre de rés. principales Pop. totale Rés. principale Avec près de résidences principales gagnées entre 1999 et 2008, la courbe de progression du parc de logements à Toulouse suit celle de l évolution du nombre d habitants.

33 Source : INSEE HABITAT-LOGEMENT CARACTERISTIQUES DU PARC DE LOGEMENTS Nombre de résidences principales occupées par les propriétaires Le parc de logements, évolution, Ville de Toulouse Années Nombre de logements Nombre de résidences principales Nombre de résidences secondaires et logements occasionnels Avec guère plus de 42%, la proportion de propriétaires occupants au sein de la Communauté est sensiblement plus faible qu à l échelle nationale (57.5%). L écart se creuse encore à ne regarder que le cas de la ville centre (2/3 de locataires pour 1/3 de propriétaires occupants). Globalement, l ensemble des communes de l Est affichent des scores plus marqués ; à l inverse, apparaissent nettement sur la ville centre : les zones à logement étudiant prédominant (Ramier, Rangueil), les grands ensembles (locatif social) et les secteurs d urbanisation nouvelle. Nombre moyen de personnes par logement Années France CU Toulouse ,74 2,92 2, ,51 2,62 2, ,31 2,37 2, ,17 2,13 1, ,05 1,96 1, ,96 1,92 1,74 Communes Nb de RP 2008 Nb de RP occupées par prop. Ecart/ valeur moyenne Aigrefeuille ,1 Aucamville ,0 Aussonne ,1 Balma ,6 Beaupuy ,8 Beauzelle ,9 Blagnac ,8 Brax ,7 Bruguières ,3 Castelginest ,9 Colomiers ,5 Cornebarrieu ,8 Cugnaux ,2 Drémil-Lafage ,9 Fenouillet ,5 Flourens ,3 Fonbeauzard ,0 Gagnac-sur-Garonne ,6 Gratentour ,8 Communes Nb de RP 2008 Nb de RP occupées par prop. Ecart/ valeur moyenne Launaguet ,3 Lespinasse ,7 Mondonville ,5 Mondouzil ,4 Mons ,0 Montrabé ,7 Pibrac ,2 Pin-Balma ,0 Quint-Fonsegrives ,6 Saint-Alban ,2 Saint-Jean ,7 Saint-Jory ,6 Saint-Orens-de-Gameville ,3 Seilh ,6 Toulouse ,3 Tournefeuille ,9 L Union ,9 Villeneuve-Tolosane ,9 Moyenne nationale : 57,5% 33

34 HABITAT-LOGEMENT Source : INSEE TYPOLOGIE Logements individuels (sur parc total*) *Traitement sur la totalité des logements et non sur les seules résidences principales Communes Nb de logements Nb de log. indiv. Proportion (%) Aigrefeuille ,8 Aucamville ,9 Aussonne ,8 Balma ,2 Beaupuy ,2 Beauzelle ,7 Blagnac ,1 Brax ,9 Bruguières ,5 Castelginest ,8 Colomiers ,0 Cornebarrieu ,5 Cugnaux ,2 Drémil-Lafage ,5 Fenouillet ,4 Flourens ,9 Fonbeauzard ,2 Gagnac-sur-Garonne ,5 Gratentour ,2 Communes Nb de logements Nb de log. indiv. Proportion (%) Launaguet ,0 Lespinasse ,6 Mondonville ,3 Mondouzil ,1 Mons ,7 Montrabé ,1 Pibrac ,0 Pin-Balma ,7 Quint-Fonsegrives ,8 Saint-Alban ,5 Saint-Jean ,4 Saint-Jory ,0 Saint-Orens-de-Gameville ,5 Seilh ,7 Toulouse ,5 Tournefeuille ,4 L Union ,4 Villeneuve-Tolosane ,3 Moyenne nationale : 50,2% De manière assez attendue, la proportion de logements individuels varie de façon concentrique à la hausse plus on s éloigne de la ville centre, à l exception de quelques unités remarquables qui ont une proportion d habitat individuel assez élevée (St Simon, Côte Pavée, Lardenne). Résidences principales d une pièce Place universitaire, Toulouse affiche des proportions de résidences d une pièce nettement supérieures à la moyenne nationale. Leur concentration est logiquement forte au voisinage des grands sites de centre ville comme du Mirail ou de Rangueil. A noter également la situation particulière du voisinage immédiat du pôle aéronautique 34 Valeur nationale : 5,8% CU : 12,0%