Devoir surveillé de chimie n 2 - Correction

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Devoir surveillé de chimie n 2 - Correction"

Transcription

1 Devoir surveillé de chimie n 2 - Correction Problème 1 : Réduction du monoxyde d azote en monoxyde de diazote D après Ecole Polytechnique Filière MP - Session Configuration électronique à l état fondamental de l atome d azote : 1s 2 2s 2 2p 3 Configuration électronique à l état fondamental de l atome d oxygène : 1s 2 2s 2 2p 4 2. L électronégativité traduit la tendance d un atome A lié à un autre atome B à attirer vers lui les électrons du doublet liant A-B. Les deux échelles les plus utilisées sont l échelle de Mulliken et l échelle de Pauling. 3. Le noyau de l atome d oxygène comporte un proton de plus que le noyau de l atome d azote. Sa charge, positive, est donc plus élevée, il attire plus les électrons par interaction coulombienne, la distance électron-noyau étant similaire dans les deux cas par ailleurs. 4. D après la configuration électronique à l état fondamental proposée précédemment, l atome d azote comporte 5 électrons de valence, alors que l atome d oxygène en possède 6. La molécule considérée n étant pas globalement chargée, le nombre total d électrons de valence de la molécule est la somme des nombres d électrons de valence de chacun des atomes constitutifs, soit 11 électrons de valence, conduisant à 5 doublets et un électron célibataire. La structure de Lewis résultante est représentée figure 1. Figure 1 Structure de Lewis du monoxyde d azote L espèce obtenue est un radical, très réactif. L électron célibataire aura tendance à s apparier avec l électron célibataire d une molécule voisine pour stabiliser l ensemble, ce qui conduit à un dimère, comme indiqué figure 2. Figure 2 Dimérisation du monoxyde d azote 5. Par un raisonnement analogue à celui de la question précédente, 2 possède 16 électrons de valence, soit 8 doublets. Il est possible d écrire deux formes mésomères notablement contributives, l une avec une charge formelle moins sur l atome d azote terminal, l autre avec cette charge sur l atome d oxygène. Pour que les charges formelles soient en accord avec l électronégativité, la forme retenue est la deuxième, représentée en figure 3. L atome d azote central est de type AX 2 E 0 dans la modèle VSEPR, la géométrie est donc linéaire. L ensemble de la molécule est par conséquent linéaire. Tristan Ribeyre [ribeyre@cpge-brizeux.fr] 1/ 12

2 Figure 3 Forme mésomère la plus contributive du monoxyde de diazote Problème 2 : Autour de l élément chlore : Structures de l atome, du corps simple et de quelques composés chlorés D après CAPESA - Session Quelques définitions (a) L élément chlore appartient à la dix-septième colonne du tableau périodique (famille des halogènes), et à la troisième période. (b) Un corps simple comporte un seul type d atomes. Un corps composé en comporte plusieurs. 2. L atome (a) n note x l abondance naturelle en chlore 35. L abondance naturelle en chlore 37 est donc 1 x si seulement ces deux isotopes sont considérés. La masse molaire atomique du chlore naturel est la moyenne des masses molaires atomiques des isotopes pondérées par leur abondance relative. n a donc la relation : soit 35, 5 = x 35, 0 + (1 x) 37, 0 x = 37, 0 35, 5 37, 0 35, 0 = 3 4 Le chlore naturel est donc composé à 75% de chlore 35 et à 25% de chlore 37. (b) Configuration électronique à l état fondamental i. Pour établir la configuration électronique à l état fondamental de l atome de chlore on utilise tout d abord la règle de Klechkowski, qui stipule qu à l état fondamental les sous-couches sont remplies par ordre croissant d énergie. Il précise de plus que l énergie augmente lorsque (n+l) augmente, et qu à (n+l) constant, elle augmente quand n augmente. Pour savoir combien d électrons il peut y avoir au sein d une sous-couche on utilise le principe d exclusion de Pauli, qui stipule que deux électrons d un même atome (ou même ion monoatomique) ne peuvent pas être exactement dans le même état quantique, autrement dit, ils ne peuvent pas correspondre au même quadruplet (n, l, m l, m s ). La règle de und n est pas nécessaire ici. n en déduit la configuration électronique à l état fondamental suivante : 1s 2 2s 2 2p 6 3s 2 3p 5. ii. Les configurations électroniques stabilisées sont celles pour lesquelles les souscouches sont pleines ou à moitié pleines. n peut donc prévoir les degrés d oxydation suivants : -1, +2, +5, +7, correspondant aux configurations 1s 2 2s 2 2p 6 3s 2 3p 6, 1s 2 2s 2 2p 6 3s 2 3p 3, 1s 2 2s 2 2p 6 3s 2 3p 0, 1s 2 2s 2 2p 6 3s 0 3p 0. Expérimentalement, ce sont les degrés d oxydation 0, ±1, +3, +5, +7 les plus courants. 3. La molécule de dichlore Tristan Ribeyre [ribeyre@cpge-brizeux.fr] 2/ 12

3 (a) Les orbitales de valence d un atome de chlore sont celles des sous-couches 3s et 3p. (b) Si le dichlore apparaît d une couleur verte, c est qu il absorbe la couleur complémentaire, c est-à-dire le rouge. La longueur d onde correspondante est d environ 750 nm. 4. Étude de quelques composés contenant l élément chlore (a) Les formules de Lewis sont les suivantes : S I S (a) (b) (c) (b) Dans le cas de l édifice (a), l atome de soufre est entouré de trois atomes et d un doublet non liant, il est donc de type AX 3 E 1 dans la théorie VSEPR. La géométrie est donc pyramidale à base triangulaire. Pour l édifice (b), l atome de soufre est entouré de quatre atomes, sans doublet non liant ni électron célibataire, il est de type AX 4 E 0 dans la théorie VSEPR, ce qui entraîne une géométrie tétraédrique. En ce qui concerne l édifice (c), l atome d iode central est entouré de trois atomes et de deux doublets non liants, il est donc de type AX 3 E 2. La molécule est donc triangulaire, en forme de T. (c) Dans l édifice (c), on ne peut pas remplacer l atome d iode par un atome de fluor car les éléments de la seconde période ne peuvent être hypervalents, ce qui est le cas de l atome d iode dans cet édifice. (d) Formes mésomères i. L ion chlorite est composé de deux atomes d oxygène, apportant chacun 6 électrons de valence, et d un atome de chlore, qui en possède 7, ce qui conduit à 19 électrons de valence. Comme il possède de plus une charge globale moins, il y a un électron excédentaire, ce qui porte à 20 le nombre d électrons de valence. Il faut donc répartir 10 doublets. Les formes mésomères les plus contributives sont représentées figure 4. Figure 4 Formes mésomères les plus contributives de l ion chlorite Pour l ion chlorate, il y a un atome d oxygène supplémentaire, soit 6 électrons Tristan Ribeyre [ribeyre@cpge-brizeux.fr] 3/ 12

4 de valence, ou encore 3 doublets, à inclure sur les formes mésomères. Les formes les plus contributives sont représentées figure 5. Figure 5 Formes mésomères les plus contributives de l ion chlorate ii. Dans les deux formes mésomères représentées de l ion chlorite, il y a un atome d oxygène entouré de trois doublets non liants et d une liaison simple avec l atome de chlore, un atome d oxygène entouré de deux doublets non liants et d une liaison double avec l atome de chlore et l atome de chlore identique dans les deux cas. L énergie des deux formes est donc égale, elles possèdent par conséquent le même poids dans l hybride de résonance. Chacun des liaisons chlore-oxygène est simple dans une forme mésomère, et double dans l autre. Elles présentent donc globalement les mêmes caractéristiques, dont leur longueur. Le même raisonnement s applique pour l ion chlorate, malgré qu il y ait trois formes mésomères. iii. Si on veut raffiner ces conclusions, dans le cas du chlorite si on s intéresse à une liaison chlore-oxygène, elle est simple dans 50% des cas, et double dans 50% des cas, ce qui conduit a une multiplicité moyenne de 1,5. Pour le chlorate, elle est simple dans un tiers des cas, et double dans deux tiers, ce qui conduit à une multiplicité moyenne de , soit 5 3. La multiplicité moyenne est donc plus élevée dans le cas du chlorate, la distance d 2 est donc plus faible que d 1. Problème 3 : assification périodique et propriétés chimiques Energie d ionisation au sein de la troisième période D après Mines-Ponts Filière PSI - Session 2003 L énergie de première ionisation pour un atome A est l énergie minimale qu il faut lui fournir pour lui arracher un électron, réactif et produits étant à l état gazeux. Autrement dit, il s agit de l énergie nécessaire pour effectuer la transformation A (g) A + (g) + e, A et A + étant à l état fondamental. L énergie d ionisation croit de la gauche vers la droite d une période, car les électrons de valence sont de plus en plus retenus par le noyau, dont la charge augmente. Tristan Ribeyre [ribeyre@cpge-brizeux.fr] 4/ 12

5 Deux irrégularités sont toutefois à noter : les valeurs pour l aluminium et le soufre sont inférieures à celles prévues. Pour le comprendre, écrivons les configurations électroniques à l état fondamental des réactifs et des produits : Al(1s 2 2s 2 2p 6 3s 1 3p 1 ) Al + (1s 2 2s 2 2p 6 3s 1 3p 0 ) + e S(1s 2 2s 2 2p 6 3s 1 3p 4 ) S + (1s 2 2s 2 2p 6 3s 1 3p 3 ) + e Les configurations électroniques à l état fondamental des ions Al + et S + présentent une stabilisation particulière due au fait que les sous-couches de valence sont pleines ou à moitié pleines. Les ions sont donc stabilisés, il faut fournir moins d énergie pour former le monocation qu en absence de stabilisation, l énergie d ionisation est donc plus faible. Pouvoir oxydant des dihalogènes 1. Les halogènes ont pour configuration électronique de valence ns 2 np Pour respecter la règle de l octet ils ont donc tendance à former une liaison covalente simple, la molécule simple qu ils forment est donc celle de dihalogène X 2. La structure de Lewis correspondante est indiquée figure 6. X X Figure 6 Structure de Lewis des dihalogènes 3. L heptane a la formule topologique représentée figure 7. Figure 7 Formule topologique de l heptane 4. Même en ne négligeant pas la polarisation des liaisons carbone-hydrogène, la libre rotation autour des liaisons simples entraîne un moment dipolaire nul en moyenne. 5. L eau est un solvant polaire : le barycentre des charges partielles positives, au milieu du segment formé par les deux atomes d hydrogène, ne coïncide pas avec le barycentre des charges partielles négatives, confondu avec l atome d oxygène. Le moment dipolaire a pour direction l intersection du plan de la molécule et du plan bissecteur de celle-ci. 6. L heptane est un solvant apolaire, l eau est un solvant polaire. Une molécule d eau préfèrera s entourer de molécules d eau plutôt que de molécules d heptane, et vice-versa. Les deux solvants sont donc non miscibles. 7. Il peut être difficile de distinguer du dibrome et du diiode en solution aqueuse du fait de leurs couleurs proches. En revanche, ces deux composés présentent des couleurs très différentes lorsqu ils sont en solution dans l heptane (l un est violet, l autre est orange). Rajouter de l heptane permet donc d identifier avec plus de certitude le dihalogène présent en phase aqueuse. 8. La technique mise en jeu ici est l extraction. C est une technique qui peut également être utilisée pour retirer une impureté d un mélange. Tristan Ribeyre [ribeyre@cpge-brizeux.fr] 5/ 12

6 9. Les demi-équations d oxydoréduction associées aux couples X 2 /X sont du type X e = 2 X soit : e = 2 Br e = 2 Br I e = 2 I 10. Les équations de réaction susceptibles de se produire sont : = (1) Br = 2 + Br 2 (2) I = 2 + I 2 (3) Br = 2 Br + 2 (4) Br Br = 2 Br + Br 2 (5) Br I = 2 Br + I 2 (6) I = 2 I + 2 (7) I Br = 2 I + Br 2 (8) I I = 2 I + I 2 (9) n remarque que les réactions (1), (5) et (9) laissent le milieu invariant. n remarque également que les réactions (2) et (4) sont inverses l une de l autre, tout comme les réactions (3) et (7), ainsi que (6) et (8). 11. D après les remarques précédentes, il est impossible de conclure pour les réactions (1), (5) et (9), et parmi les couples suivants une seule réaction peut se produire réellement parmi les deux. Celles qui se produisent réellement sont les réactions (2), (3) et (6). En effet, si on mélange de l eau de chlore et du bromure de potassium, il y a deux possibilités : Soit la réaction (2) se produit, consommant le dichlore et formant du dibrome. La coloration de l heptane doit alors être orange, puisque seul le dibrome est extrait de la phase aqueuse, le dichlore ayant été consommé. Soit la réaction(2) ne se produit pas, il reste alors du dichlore et il n y a pas de dibrome formé, le composé extrait est donc le dichlore, et l heptane est vert. Le tableau récapitulatif indique une coloration orange de l heptane, on en déduit donc que la réaction (2) se produit réellement. n raisonne de la même manière pour les autres réactions. 12. De ces constatations, on déduit que le dichlore est le meilleur oxydant (il oxyde les ions bromure ainsi que les ions iodure), puis vient le dibrome (qui n oxyde que les ions iodure). Le diiode est donc le moins bon oxydant. Par un raisonnement analogue, l iodure est le meilleur réducteur, puis vient le bromure, et enfin le chlorure. 13. Un dihalogène est donc d autant plus oxydant que son élément constitutif est électronégatif. Un halogénure est d autant plus réducteur que l halogène est peu électronégatif. Cela est cohérent avec le fait qu un bon réducteur cède facilement un électron. 14. Le difluor est donc en toute logique le meilleur oxydant parmi les dihalogènes. Tristan Ribeyre [ribeyre@cpge-brizeux.fr] 6/ 12

7 Problème 4 : Test d identification de la propanone D après banque d épreuves G2E - Session Chaque atome d azote est entouré de 3 atomes et d un doublet non liant, et est ainsi de type AX 3 E 1 en théorie de Gillespie. La géométrie alors pyramidale à base triangulaire. Deux possibilités existent alors pour la géométrie VSEPR de l hydrazine : pyramides orientées dans le même sens ou pyramides orientées en sens contraire. La deuxième possibilité fait apparaître un centre de symétrie, qui entraîne un moment dipolaire nul. La géométrie retenue est donc la première, dessinée figure 8. Figure 8 Géométrie de l hydrazine 2. La propanone, ou acétone, a pour formule topologique celle représentée figure 9. Figure 9 Formule topologique de la propanone 3. C est une cétone. 4. Si la fonction carbonyle (double liaison carbone-oxygène) était sur un des deux autres atomes de carbone, le composé ne serait pas une cétone, mais un aldéhyde. Il s agirait du propanal. 5. La recristallisation permet de purifier l hydrazone, afin d avoir une valeur de température de fusion exploitable. 6. La recristallisation est une technique basée sur la différence de solubilité à chaud et à froid des composés. n ajoute le minimum de solvant au reflux afin de solubiliser l ensemble du composé à recristalliser, puis on laisse refroidir. Il se forme alors des cristaux purifiés, les impuretés restant solubles à froid. Cette étape est suivie d une filtration afin de séparer les cristaux, solides, de la solution contenant les impuretés, liquide. Problème 5 : Un exemple de réaction de chimie organique 1. L atome de carbone terminal, portant les trois atomes d hydrogène, est lié à quatre atomes, et ne possède pas de doublets non liants ou d électrons célibataires. Il est donc de type AX 4 E 0 en théorie VSEPR, qui prévoit alors une géométrie tétraédrique. L autre atome de carbone est lié à trois atomes, et n a ni doublets non liants, ni électrons célibataires, il est ainsi de type AX 3 E 0 en théorie VSEPR. La géométrie prédite est alors trigonale plane. Tristan Ribeyre [ribeyre@cpge-brizeux.fr] 7/ 12

8 2. Les structures de Lewis, les noms et les familles chimiques des composés étudiés sont fournis figure Acide éthanoïque Pentan-1-ol Ethanoate de pentyle Eau Acide carboxylique Alcool Ester / Figure 10 Structures de Lewis, noms et familles chimiques des réactifs et produits L acide éthanoïque, ou acide acétique, est présent dans le vinaigre. 3. Il s agit d une réaction d estérification, qui est limitée et lente. 4. La réaction étant limitée, il reste des réactifs, c est-à-dire du pentan-1-ol et de l acide éthanoïque, il y a également les deux produits, éthanoate de pentyle et eau, ainsi que le catalyseur, l acide sulfurique. 5. (a) Pour séparer deux liquides non miscibles, on utilise la technique de la décantation. n introduit le milieu biphasique dans une ampoule à décanter, puis on élimine (ou récupère) la phase inférieure par écoulement via le robinet. Figure 11 Méthode de la décantation Image tirée de (b) i. L ion carbonate a pour formule brute C 2 3. ii. Les formes mésomères sont indiquées figure 12. iii. Il s agit d une base, par les deux atomes d oxygène porteurs d une charge moins sur chacun des formes limites. Pour être plus précis, le carbonate est une dibase. iv. La forme doublement protonnée est 2 C 3, qui représente en fait 2 + C 2. Le dégagement gazeux est donc du dioxyde de carbone. Tristan Ribeyre [ribeyre@cpge-brizeux.fr] 8/ 12

9 Figure 12 Formes mésomères de l ion carbonate (c) v. Cette étape sert à éliminer les traces de catalyseur, acide, restantes. i. L ion sulfate a pour formule brute S 2 4. ii. Les formes mésomères sont indiquées figure 13. S S S S S S Figure 13 Formes mésomères de l ion sulfate iii. Cette étape, appelée séchage, permet d éliminer les traces d eau présentes dans la phase organique. iv. Pour ensuite obtenir le composé A il faut séparer la phase liquide de la phase solide nouvellement introduite. Pour cela, la technique de choix est la filtration. 6. Pour purifier le composé A, liquide, qui pourrait contenir des impuretés miscibles, liquides, on peut envisager une distillation fractionnée. Problème 6 : De la représentation des molécules D après Petites Mines - Session 1999 Tristan Ribeyre [ribeyre@cpge-brizeux.fr] 9/ 12

10 Figure 14 Formule topologique du 2-chloro-3-phénylbutane 1. La formule topologique est indiquée figure Représentation de Cram et projection de ewman 3. Soit une liaison covalente entre deux atomes A et B, A portant la charge partielle δ négative, et B portant la charge partielle δ + = δ positive. Le moment dipolaire p de la liaison A-B est par définition p = δ + AB. 4. Les électronégativités des deux atomes de carbone étant égales, il n apparaît pas de charge partielle pour une liaison carbone-carbone. Le moment dipolaire associé est donc nul. L atome de carbone étant plus électronégatif que l atome d hydrogène, la liaison carbonehydrogène est en revanche polarisée, on peut lui associer un moment dipolaire dirigé de l atome de carbone vers l atome d hydrogène. De la même manière, l atome de chlore étant plus électronégatif que l atome de carbone, on associe à la liaison carbone-chlore un moment dipolaire orienté de l atome de chlore vers l atome de carbone. 5. La différence d électronégativité étant plus élevée pour la liaison carbone-chlore (0,61) que pour la liaison carbone-hydrogène (0,35), les charges partielles sont plus importantes dans le premier cas. La liaison carbone-chlore (176 pm) étant de plus plus longue que la liaison carbone-hydrogène (114 pm), le moment dipolaire des liaisons carbone-hydrogène est négligeable devant celui de la liaison carbone-chlore. La liaison qui contribuera donc majoritairement au moment dipolaire global est donc la liaison carbone-chlore. 6. Le moment dipolaire est représenté figure 15. C 3 p C 3 Figure 15 Moment dipolaire du 2-chloro-3-phénylbutane Tristan Ribeyre [ribeyre@cpge-brizeux.fr] 10/ 12

11 Représentation de Cram C 3 Projection de ewman C 3 C 3 C 3 C 3 C 3 C 3 C 3 C 3 C 3 C 3 C 3 C 3 C 3 3 C C 3 Problème bonus : Des effets électroniques 1. Les effets électroniques peuvent être de type inductif ou mésomère. 2. Les effets électroniques pour chacun des cycles sont énumérés de la figure 16 à la figure 18. Figure 16 Formes mésomères du benzène (formes de Kekulé) ota : Par la suite on ne représente qu une seule possibilité de délocalisation sur le cycle, au lieu des deux précédentes. Tristan Ribeyre [ribeyre@cpge-brizeux.fr] 11/ 12

12 Figure 17 Formes mésomères du nitrobenzène Excepté sur la première forme mésomère, le cycle contient moins de 6 électrons délocalisés (c est-à-dire de liaison multiples ou de doublets non liants) : 4 par les deux doubles liaisons carbone-carbone, mais les deux électrons de la liaison double carbone-azote n appartiennent pas entièrement au cycle. Celui-ci est donc appauvri en électrons par rapport au cas du benzène. Figure 18 Formes mésomères de l aniline Excepté sur la première forme mésomère, le cycle contient plus de 6 électrons délocalisés : 4 par les deux doubles liaisons carbone-carbone, 2 du doublet non liant sur un des atomes de carbone, et une fraction des électrons de la double liaison carbone-azote. Le cycle est donc enrichi en électrons par rapport au cas du benzène. Pour le cas du toluène, le substituant méthyle se comporte comme s il avait un effet inductif donneur, le cycle est donc légèrement enrichi en électrons. Pour le flurobenzène, l atome de fluor entraîne un effet inductif attracteur, qui appauvri légèrement le cycle en électrons. Il ne donne pas un de ses doublets non liants par effet mésomère car il est trop électronégatif pour partager un doublet non liant. 3. Les cycles les plus nucléophiles sont les plus riches en électrons, c est-à-dire ceux de l aniline et ceux du toluène. Tristan Ribeyre [ribeyre@cpge-brizeux.fr] 12/ 12

CHAPITRE 2 : Structure électronique des molécules

CHAPITRE 2 : Structure électronique des molécules CHAPITRE 2 : Structure électronique des molécules I. La liaison covalente 1) Formation d une liaison covalente Les molécules sont des assemblages d atomes liés par des liaisons chimiques résultant d interactions

Plus en détail

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS ACIDES BASES «Je ne crois pas que l on me conteste que l acide n ait des pointes Il ne faut que le goûter pour tomber dans ce sentiment car il fait des picotements sur la langue.» Notion d activité et

Plus en détail

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Objectifs : Exploiter un spectre infrarouge pour déterminer des groupes caractéristiques Relier un spectre

Plus en détail

Partie 1. Addition nucléophile suivie d élimination (A N + E) 1.1. Réactivité électrophile des acides carboxyliques et groupes dérivés

Partie 1. Addition nucléophile suivie d élimination (A N + E) 1.1. Réactivité électrophile des acides carboxyliques et groupes dérivés Molécules et matériaux organiques Partie 1. Addition nucléophile suivie d élimination (A N + E) 1.1. Réactivité électrophile des acides carboxyliques et groupes dérivés bjectifs du chapitre Notions à connaître

Plus en détail

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE 1. RAPPEL: L ATOME CONSTITUANT DE LA MATIERE Toute la matière de l univers, toute substance, vivante ou inerte, est constituée à partir de particules

Plus en détail

CHAPITRE VI : HYBRIDATION GEOMETRIE DES MOLECULES

CHAPITRE VI : HYBRIDATION GEOMETRIE DES MOLECULES CAPITRE VI : YBRIDATION GEOMETRIE DES MOLECULES VI.1 : YBRIDATION DES ORBITALES ATOMIQUES. VI.1.1 : Introduction. La théorie d hybridation a été développée au cours des années 1930, notamment par le chimiste

Plus en détail

Molécules et Liaison chimique

Molécules et Liaison chimique Molécules et liaison chimique Molécules et Liaison chimique La liaison dans La liaison dans Le point de vue classique: l approche l de deux atomes d hydrogd hydrogènes R -0,9-1 0 0,5 1 1,5,5 3 3,5 4 R

Plus en détail

BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1

BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 I. L ATOME NOTIONS EÉLEÉMENTAIRES DE CIMIE Les atomes sont des «petits grains de matière» qui constituent la matière. L atome est un système complexe que l on

Plus en détail

Enseignement secondaire

Enseignement secondaire Enseignement secondaire Classe de IIIe Chimie 3e classique F - Musique Nombre de leçons: 1.5 Nombre minimal de devoirs: 4 devoirs par an Langue véhiculaire: Français I. Objectifs généraux Le cours de chimie

Plus en détail

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur ht ANALYSE SPECTRALE Une espèce chimique est susceptible d interagir avec un rayonnement électromagnétique. L étude de l intensité du rayonnement (absorbé ou réémis) en fonction des longueurs d ode s appelle

Plus en détail

1.2 Coordinence. Notion de liaison de coordinence : Cas de NH 3. et NH 4+ , 3 liaisons covalentes + 1 liaison de coordinence.

1.2 Coordinence. Notion de liaison de coordinence : Cas de NH 3. et NH 4+ , 3 liaisons covalentes + 1 liaison de coordinence. Règle de l octet : tendance qu on les atomes à s entourer de 8 électrons dans l édifice moléculaire. Ce n est pas une règle générale. Composés respectant la règle de l octet Composés ne respectant pas

Plus en détail

EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points)

EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points) Bac S 2015 Antilles Guyane http://labolycee.org EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points) La benzocaïne (4-aminobenzoate d éthyle) est utilisée en médecine comme anesthésique local

Plus en détail

LES SUBSTITUTIONS NUCLÉOPHILES EN SÉRIE ALIPHATIQUE S N 1 ET S N 2

LES SUBSTITUTIONS NUCLÉOPHILES EN SÉRIE ALIPHATIQUE S N 1 ET S N 2 Pr atem BEN ROMDANE LES SUBSTITUTIONS NUCLÉOPILES EN SÉRIE ALIPATIQUE S N 1 ET S N 2 3 - LE MÉCANISME S N 2 a - Constatations expérimentales Cinétique : l'étude des réactions de substitution nucléophile

Plus en détail

Effets électroniques-acidité/basicité

Effets électroniques-acidité/basicité Université du Maine Faculté des Sciences Retour Révisions de cours Effets électroniquesacidité/basicité Il est très important dans un cours de himie organique de connaitre ces notions qui vont intervenir

Plus en détail

Physique Chimie. Utiliser les langages scientifiques à l écrit et à l oral pour interpréter les formules chimiques

Physique Chimie. Utiliser les langages scientifiques à l écrit et à l oral pour interpréter les formules chimiques C est Niveau la représentation 4 ème 2. Document du professeur 1/6 Physique Chimie LES ATOMES POUR COMPRENDRE LA TRANSFORMATION CHIMIQUE Programme Cette séance expérimentale illustre la partie de programme

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

TECHNIQUES: Principes de la chromatographie

TECHNIQUES: Principes de la chromatographie TECHNIQUES: Principes de la chromatographie 1 Définition La chromatographie est une méthode physique de séparation basée sur les différentes affinités d un ou plusieurs composés à l égard de deux phases

Plus en détail

Des molécules hydrophobes dans l eau

Des molécules hydrophobes dans l eau Des molécules hydrophobes dans l eau B. Cabane PMMH, ESPCI, Paris bcabane@pmmh.espci.fr Je remercie pour leurs contributions: D. Durand, B. Guillot, H. Lannibois-Drean, C. Pascal, C. Poncet-Legrand, A.

Plus en détail

Fiche professeur. L analyse spectrale : spectroscopies IR et RMN

Fiche professeur. L analyse spectrale : spectroscopies IR et RMN Fiche professeur L analyse spectrale : spectroscopies IR et RMN Thème : Observer, ondes et matières Analyse spectrale Type de ressource : Documents de formation en spectroscopies IR et RMN, pistes d activités

Plus en détail

TP : Suivi d'une réaction par spectrophotométrie

TP : Suivi d'une réaction par spectrophotométrie Nom : Prénom: n groupe: TP : Suivi d'une réaction par spectrophotométrie Consignes de sécurité de base: Porter une blouse en coton, pas de nu-pieds Porter des lunettes, des gants (en fonction des espèces

Plus en détail

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION)

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Terminale S CHIMIE TP n 2b (correction) 1 SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Objectifs : Déterminer l évolution de la vitesse de réaction par une méthode physique. Relier l absorbance

Plus en détail

Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier?

Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier? Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier? Les solutions techniques Principes et critères de choix Par Sébastien LIBOZ - Hydrogéologue Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier?

Plus en détail

K W = [H 3 O + ] [OH - ] = 10-14 = K a K b à 25 C. [H 3 O + ] = [OH - ] = 10-7 M Solution neutre. [H 3 O + ] > [OH - ] Solution acide

K W = [H 3 O + ] [OH - ] = 10-14 = K a K b à 25 C. [H 3 O + ] = [OH - ] = 10-7 M Solution neutre. [H 3 O + ] > [OH - ] Solution acide La constante d autoprotolyse de l eau, K W, est égale au produit de K a par K b pour un couple acide/base donné : En passant en échelle logarithmique, on voit donc que la somme du pk a et du pk b d un

Plus en détail

Rappels sur les couples oxydantsréducteurs

Rappels sur les couples oxydantsréducteurs CHAPITRE 1 TRANSFORMATIONS LENTES ET RAPIDES 1 Rappels sur les couples oxydantsréducteurs 1. Oxydants et réducteurs Un réducteur est une espèce chimique capable de céder au moins un électron Demi-équation

Plus en détail

Fiche de révisions sur les acides et les bases

Fiche de révisions sur les acides et les bases Fiche de révisions sur les s et les s A Définitions : : espèce chimique capable de libérer un (ou plusieurs proton (s. : espèce chimique capable de capter un (ou plusieurs proton (s. Attention! Dans une

Plus en détail

Application à l astrophysique ACTIVITE

Application à l astrophysique ACTIVITE Application à l astrophysique Seconde ACTIVITE I ) But : Le but de l activité est de donner quelques exemples d'utilisations pratiques de l analyse spectrale permettant de connaître un peu mieux les étoiles.

Plus en détail

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples.

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples. Référentiel CAP Sciences Physiques Page 1/9 SCIENCES PHYSIQUES CERTIFICATS D APTITUDES PROFESSIONNELLES Le référentiel de sciences donne pour les différentes parties du programme de formation la liste

Plus en détail

Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet

Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet A Introduction : ) Définitions : Titre Alcalimétrique (T.A.) : F m / L T.A. T.A.C. Définition : C'est le volume d'acide (exprimé en ml) à 0,0 mol.l

Plus en détail

Vitesse d une réaction chimique

Vitesse d une réaction chimique Chimie chapitre itesse d une réaction chimique A. Avancement d un mobile et vitesse de déplacement Soit un mobile supposé ponctuel P se déplaçant le long d un axe x [Doc. ] : sa position instantanée est

Plus en détail

4 ème PHYSIQUE-CHIMIE TRIMESTRE 1. Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique. PROGRAMME 2008 (v2.4)

4 ème PHYSIQUE-CHIMIE TRIMESTRE 1. Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique. PROGRAMME 2008 (v2.4) PHYSIQUE-CHIMIE 4 ème TRIMESTRE 1 PROGRAMME 2008 (v2.4) Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique Les Cours Pi e-mail : lescourspi@cours-pi.com site : http://www.cours-pi.com

Plus en détail

Synthèse et propriétés des savons.

Synthèse et propriétés des savons. Synthèse et propriétés des savons. Objectifs: Réaliser la synthèse d'un savon mise en évidence de quelques propriétés des savons. I Introduction: 1. Présentation des savons: a) Composition des savons.

Plus en détail

CHIMIE ET ENVIRONNEMENT : LA «CHIMIE VERTE»

CHIMIE ET ENVIRONNEMENT : LA «CHIMIE VERTE» CHIMIE ET EVIEMET : LA «CHIMIE VETE» A.1. Liaison chimique et structure du monoxyde d azote A.1.1. Donner la configuration électronique de l atome d azote et de l atome d oxygène dans leur état fondamental

Plus en détail

Exemples d utilisation de G2D à l oral de Centrale

Exemples d utilisation de G2D à l oral de Centrale Exemples d utilisation de G2D à l oral de Centrale 1 Table des matières Page 1 : Binaire liquide-vapeur isotherme et isobare Page 2 : Page 3 : Page 4 : Page 5 : Page 6 : intéressant facile facile sauf

Plus en détail

Niveau 2 nde THEME : L UNIVERS. Programme : BO spécial n 4 du 29/04/10 L UNIVERS

Niveau 2 nde THEME : L UNIVERS. Programme : BO spécial n 4 du 29/04/10 L UNIVERS Document du professeur 1/7 Niveau 2 nde THEME : L UNIVERS Physique Chimie SPECTRES D ÉMISSION ET D ABSORPTION Programme : BO spécial n 4 du 29/04/10 L UNIVERS Les étoiles : l analyse de la lumière provenant

Plus en détail

Nouveau programme de première S (2011) : l essentiel du cours. www.physagreg.fr

Nouveau programme de première S (2011) : l essentiel du cours. www.physagreg.fr Nouveau programme de première S (2011) : l essentiel du cours www.physagreg.fr 22 avril 2012 Table des matières 1 Couleur, vision et image 3 1.1 Oeil réel et oeil réduit...................... 3 1.2 Lentille

Plus en détail

EXERCİCE N 1 : «Synthèse de l éthanamide» (7 pts)

EXERCİCE N 1 : «Synthèse de l éthanamide» (7 pts) Terminale S Lycée Massignon DEVİR MMUN N 4 Durée : 2h Les calculatrices sont autorisées. Il sera tenu compte de la qualité de la rédaction et de la cohérence des chiffres significatifs. EXERİE N 1 : «Synthèse

Plus en détail

Compétence 3-1 S EXPRIMER A L ECRIT Fiche professeur

Compétence 3-1 S EXPRIMER A L ECRIT Fiche professeur Compétence 3-1 S EXPRIMER A L ECRIT Fiche professeur Nature de l activité : Réaliser 3 types de productions écrites (réécriture de notes, production d une synthèse de documents, production d une argumentation)

Plus en détail

SPECTROSCOPIE D ABSORPTION DANS L UV- VISIBLE

SPECTROSCOPIE D ABSORPTION DANS L UV- VISIBLE 18 CHAPITRE III SPECTROSCOPIE D ABSORPTION DANS L UV- VISIBLE La spectroscopie d absorption dans l UV et le visible est une méthode très commune dans les laboratoires. Elle est basée sur la propriété des

Plus en détail

BAC BLANC SCIENCES PHYSIQUES. Durée : 3 heures 30

BAC BLANC SCIENCES PHYSIQUES. Durée : 3 heures 30 Terminales S1, S2, S3 2010 Vendredi 29 janvier BAC BLANC SCIENCES PHYSIQUES Durée : 3 heures 30 Toutes les réponses doivent être correctement rédigées et justifiées. Chaque exercice sera traité sur une

Plus en détail

LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage

LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage Un dosage (ou titrage) a pour but de déterminer la concentration molaire d une espèce (molécule ou ion) en solution (généralement aqueuse). Un réactif de concentration

Plus en détail

Suivi d une réaction lente par chromatographie

Suivi d une réaction lente par chromatographie TS Activité Chapitre 8 Cinétique chimique Suivi d une réaction lente par chromatographie Objectifs : Analyser un protocole expérimental de synthèse chimique Analyser un chromatogramme pour mettre en évidence

Plus en détail

- pellicule de fruits qui a un rôle de prévention contre l'évaporation, le développement de moisissures et l'infection par des parasites

- pellicule de fruits qui a un rôle de prévention contre l'évaporation, le développement de moisissures et l'infection par des parasites LES LIPIDES Quelles Sont les Idées Clés? Les lipides sont les huiles et les graisses de la vie courante. Ils sont insolubles dans l eau. Pour les synthétiser, une réaction : l Estérification. Pour les

Plus en détail

SCIENCES PHYSIQUES. Durée : 3 heures. L usage d une calculatrice est interdit pour cette épreuve. CHIMIE

SCIENCES PHYSIQUES. Durée : 3 heures. L usage d une calculatrice est interdit pour cette épreuve. CHIMIE Banque «Agro-Véto» Technologie et Biologie AT - 0310 SCIECES PYSIQUES Durée : 3 heures L usage d une calculatrice est interdit pour cette épreuve. Si, au cours de l épreuve, un candidat repère ce qui lui

Plus en détail

contributions Les multiples de la chimie dans la conception des tablettes et des Smartphones Jean-Charles Flores

contributions Les multiples de la chimie dans la conception des tablettes et des Smartphones Jean-Charles Flores Les multiples contributions de la chimie dans la conception des tablettes et des Smartphones Jean-Charles Flores Jean-Charles Flores est spécialiste de l électronique organique au sein de la société BASF

Plus en détail

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points)

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) BAC S 2011 LIBAN http://labolycee.org EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) Les parties A et B sont indépendantes. A : Étude du fonctionnement d un spectrophotomètre

Plus en détail

TS1 TS2 02/02/2010 Enseignement obligatoire. DST N 4 - Durée 3h30 - Calculatrice autorisée

TS1 TS2 02/02/2010 Enseignement obligatoire. DST N 4 - Durée 3h30 - Calculatrice autorisée TS1 TS2 02/02/2010 Enseignement obligatoire DST N 4 - Durée 3h30 - Calculatrice autorisée EXERCICE I : PRINCIPE D UNE MINUTERIE (5,5 points) A. ÉTUDE THÉORIQUE D'UN DIPÔLE RC SOUMIS À UN ÉCHELON DE TENSION.

Plus en détail

Savoir écouter, assimiler : s approprier

Savoir écouter, assimiler : s approprier PCSI TP-DI Chimie organique INITIATION A LA CHIMIE ORGANIQUE Travail élève : savoirs et actions Compétences attendues Au début du TP, quelques explications orales sur le déroulement de la séance, sur le

Plus en détail

Contenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière

Contenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière Contenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière Algèbre 1 : (Volume horaire total : 63 heures) UE1 : Analyse et algèbre

Plus en détail

Plan du chapitre «Milieux diélectriques»

Plan du chapitre «Milieux diélectriques» Plan du chapitre «Milieux diélectriques» 1. Sources microscopiques de la polarisation en régime statique 2. Etude macroscopique de la polarisation en régime statique 3. Susceptibilité diélectrique 4. Polarisation

Plus en détail

TP N 3 La composition chimique du vivant

TP N 3 La composition chimique du vivant Thème 1 : La Terre dans l'univers, la vie et l'évolution du vivant : une planète habitée Chapitre II : La nature du vivant TP N 3 La composition chimique du vivant Les conditions qui règnent sur terre

Plus en détail

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN 21 Résonance Magnétique Nucléaire : RMN Salle de TP de Génie Analytique Ce document résume les principaux aspects de la RMN nécessaires à la réalisation des TP de Génie Analytique de 2ème année d IUT de

Plus en détail

Comment déterminer la structure des molécules organiques?

Comment déterminer la structure des molécules organiques? Comment déterminer la structure des molécules organiques? Quelques notions de Résonance Magnétique Nucléaire RMN du «proton» 1 H et d infrarouge IR. En accompagnement de la vidéo disponible sur le site

Plus en détail

CHROMATOGRAPHIE SUR COUCHE MINCE

CHROMATOGRAPHIE SUR COUCHE MINCE CHROMATOGRAPHIE SUR COUCHE MINCE I - PRINCIPE La chromatographie est une méthode physique de séparation de mélanges en leurs constituants; elle est basée sur les différences d affinité des substances à

Plus en détail

SECTEUR 4 - Métiers de la santé et de l hygiène

SECTEUR 4 - Métiers de la santé et de l hygiène SECTEUR 4 - Métiers de la santé et de l hygiène A lire attentivement par les candidats Sujet à traiter par tous les candidats inscrit au BEP Les candidats répondront sur la copie. Les annexes éventuelles

Plus en détail

Marine PEUCHMAUR. Chapitre 4 : Isomérie. Chimie Chimie Organique

Marine PEUCHMAUR. Chapitre 4 : Isomérie. Chimie Chimie Organique himie himie Organique hapitre 4 : Isomérie Marine PEUMAUR Année universitaire 200/20 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés. . Isomérie plane 2. Stéréoisomérie de configuration (chiralité)

Plus en détail

Transformations nucléaires

Transformations nucléaires Transformations nucléaires Stabilité et instabilité des noyaux : Le noyau d un atome associé à un élément est représenté par le symbole A : nombre de masse = nombre de nucléons (protons + neutrons) Z :

Plus en détail

SOLUTIONS TECHNOLOGIQUES D AVENIR

SOLUTIONS TECHNOLOGIQUES D AVENIR CPTF et CSC CYCLES COMBINES A GAZ (CCG) COGÉNÉRATION DÉVELOPPEMENT DES RENOUVELABLES SOLUTIONS DE STOCKAGE CPTF ET CSC Le parc thermique est un outil essentiel pour ajuster l offre et la demande, indispensable

Plus en détail

Physique Chimie. Réaliser les tests de reconnaissance des ions Cl -,

Physique Chimie. Réaliser les tests de reconnaissance des ions Cl -, Document du professeur 1/5 Niveau 3 ème Physique Chimie Programme A - La chimie, science de la transformation de la matière Connaissances Capacités Exemples d'activités Comment reconnaître la présence

Plus en détail

BACCALAURÉAT GÉNÉRAL PHYSIQUE-CHIMIE

BACCALAURÉAT GÉNÉRAL PHYSIQUE-CHIMIE BAALAURÉAT GÉNÉRAL SESSIN 2015 PYSIQUE-IMIE Série S Durée de l épreuve : 3 heures 30 oefficient : 6 L usage de la calculatrice est autorisé e sujet ne nécessite pas de feuille de papier millimétré Le sujet

Plus en détail

Exercices sur le thème II : Les savons

Exercices sur le thème II : Les savons Fiche d'exercices Elève pour la classe de Terminale SMS page 1 Exercices sur le thème : Les savons EXERCICE 1. 1. L oléine, composé le plus important de l huile d olive, est le triglycéride de l acide

Plus en détail

Chapitre 4 - Spectroscopie rotationnelle

Chapitre 4 - Spectroscopie rotationnelle Chapitre 4 - Spectroscopie rotationnelle 5.1 Classification Déterminer à quelle catégorie (sphérique, symétrique, asymétrique) appartiennent ces molécules : a) CH 4, b) CH 3 F, c) CH 3 D, d) SF 6, e) HCN,

Plus en détail

Compléments - Chapitre 5 Spectroscopie

Compléments - Chapitre 5 Spectroscopie ompléments - hapitre 5 Spectroscopie Spectroscopie par résonance magnétique nucléaire (RMN 13 ) Tandis que la spectroscopie RMN 1 H fournit des données sur la disposition des atomes d'hydrogène dans une

Plus en détail

DM 10 : La fusion nucléaire, l énergie de l avenir? CORRECTION

DM 10 : La fusion nucléaire, l énergie de l avenir? CORRECTION Physique Chapitre 4 Masse, énergie, et transformations nucléaires DM 10 : La fusion nucléaire, l énergie de l avenir? CORRECTION Date :. Le 28 juin 2005, le site de Cadarache (dans les bouches du Rhône)

Plus en détail

Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission

Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1re B et C 11 Réactions nucléaires, radioactivité et fission 129 Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1. Définitions a) Nucléides (= noyaux atomiques) Les nucléides renferment les

Plus en détail

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière Seconde / P4 Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière 1/ EXPLORATION DE L UNIVERS Dans notre environnement quotidien, les dimensions, les distances sont à l échelle humaine : quelques mètres,

Plus en détail

a. Fusion et énergie de liaison des noyaux b. La barrière Coulombienne c. Effet tunnel & pic de Gamov

a. Fusion et énergie de liaison des noyaux b. La barrière Coulombienne c. Effet tunnel & pic de Gamov V. Les réactions r thermonucléaires 1. Principes a. Fusion et énergie de liaison des noyaux b. La barrière Coulombienne c. Effet tunnel & pic de Gamov 2. Taux de réactions r thermonucléaires a. Les sections

Plus en détail

SP. 3. Concentration molaire exercices. Savoir son cours. Concentrations : Classement. Concentration encore. Dilution :

SP. 3. Concentration molaire exercices. Savoir son cours. Concentrations : Classement. Concentration encore. Dilution : SP. 3 Concentration molaire exercices Savoir son cours Concentrations : Calculer les concentrations molaires en soluté apporté des solutions désinfectantes suivantes : a) Une solution de 2,0 L contenant

Plus en détail

Chapitre 6. Réactions nucléaires. 6.1 Généralités. 6.1.1 Définitions. 6.1.2 Lois de conservation

Chapitre 6. Réactions nucléaires. 6.1 Généralités. 6.1.1 Définitions. 6.1.2 Lois de conservation Chapitre 6 Réactions nucléaires 6.1 Généralités 6.1.1 Définitions Un atome est constitué d électrons et d un noyau, lui-même constitué de nucléons (protons et neutrons). Le nombre de masse, noté, est le

Plus en détail

PHYSIQUE CHIMIE. Notions de première indispensables. Table des matières. pour la Terminale S 1 LE PHOTON 2 LES SOLUTIONS COLORÉES

PHYSIQUE CHIMIE. Notions de première indispensables. Table des matières. pour la Terminale S 1 LE PHOTON 2 LES SOLUTIONS COLORÉES Table des matières 1 LE PTN 2 LES SLUTINS CLRÉES 3 AVANCEMENT D UNE RÉACTIN CIMIQUE 4 STRUCTURE DES MLÉCULES PYSIQUE 5 INTERACTINS FNDAMENTALES 6 RADIACTIVITÉ ET RÉACTINS NUCLÉAIRES 2 CIMIE 7 MATIÈRE ET

Plus en détail

LES ELEMENTS CHIMIQUES

LES ELEMENTS CHIMIQUES LES ELEMENTS CHIMIQUES.LA CLASSIFICATION PERIODIQUE DE MENDELEÏEV En 869, le chimisme russe Dimitri Ivanovitch Mendeleïev rangea les 63 éléments chimiques connus à son époque dans un tableau. Il les disposa

Plus en détail

1 ère Partie : Concepts de Base

1 ère Partie : Concepts de Base 1 ère Partie : Concepts de Base 7 8 J-89 COURS 2. Qu est ce que la Chimie? Ce chapitre ainsi que le suivant sont des rappels de concepts que vous êtes censés avoir appris en Terminale S. Néanmoins, il

Plus en détail

Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique

Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique Elisabeth Vangioni Institut d Astrophysique de Paris Fleurance, 8 Août 2005 Une calculatrice, une règle et du papier quadrillé sont nécessaires au bon fonctionnement

Plus en détail

Lycée Galilée Gennevilliers. chap. 6. JALLU Laurent. I. Introduction... 2 La source d énergie nucléaire... 2

Lycée Galilée Gennevilliers. chap. 6. JALLU Laurent. I. Introduction... 2 La source d énergie nucléaire... 2 Lycée Galilée Gennevilliers L'énergie nucléaire : fusion et fission chap. 6 JALLU Laurent I. Introduction... 2 La source d énergie nucléaire... 2 II. Équivalence masse-énergie... 3 Bilan de masse de la

Plus en détail

10 en agronomie. Domaine. Les engrais minéraux. Livret d autoformation ~ corrigés. technologique et professionnel

10 en agronomie. Domaine. Les engrais minéraux. Livret d autoformation ~ corrigés. technologique et professionnel 10 en agronomie Les engrais minéraux Livret d autoformation ~ corrigés 8 Domaine technologique et professionnel Collection dirigée par Madeleine ASDRUBAL Ingénieur d agronomie ENESAD Département des Sciences

Plus en détail

PHYSIQUE-CHIMIE DANS LA CUISINE Chapitre 3 : Chimie et lavage

PHYSIQUE-CHIMIE DANS LA CUISINE Chapitre 3 : Chimie et lavage PHYSIQUE-CHIMIE DANS LA CUISINE Chapitre 3 : Chimie et lavage I) Qu'est-ce qu'un savon et comment le fabrique-t-on? D'après épreuve BAC Liban 2005 Physique-Chimie dans la cuisine Chapitre 3 1/6 1- En vous

Plus en détail

Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX

Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX T ale S Introduction : Une réaction nucléaire est Une réaction nucléaire provoquée est L'unité de masse atomique est une unité permettant de manipuler aisément

Plus en détail

Correction ex feuille Etoiles-Spectres.

Correction ex feuille Etoiles-Spectres. Correction ex feuille Etoiles-Spectres. Exercice n 1 1 )Signification UV et IR UV : Ultraviolet (λ < 400 nm) IR : Infrarouge (λ > 800 nm) 2 )Domaines des longueurs d onde UV : 10 nm < λ < 400 nm IR : 800

Plus en détail

Épreuve collaborative

Épreuve collaborative Épreuve collaborative Épreuve collaborative 1. Faire une présentation de quelqu idé fort relativ au mix énergétique (ou bouquet énergétique). (Exposé de 5 minut maximum) 2. Faut-il encore brûler le charbon?

Plus en détail

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Spectrophotomètre à réseau

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Spectrophotomètre à réseau PHYSIQUE-CHIMIE L absorption des radiations lumineuses par la matière dans le domaine s étendant du proche ultraviolet au très proche infrarouge a beaucoup d applications en analyse chimique quantitative

Plus en détail

L École nationale des pompiers du Québec. Dans le cadre de son programme de formation Pompier I

L École nationale des pompiers du Québec. Dans le cadre de son programme de formation Pompier I L École nationale des pompiers du Québec Dans le cadre de son programme de formation Pompier I QUATRIÈME ÉDITION MANUEL DE LUTTE CONTRE L INCENDIE EXPOSÉ DU PROGRAMME D ÉTUDES POMPIER 1 SUJET 4 Énergie

Plus en détail

TECHNIQUES DE BASE EN CHIMIE ORGANIQUE

TECHNIQUES DE BASE EN CHIMIE ORGANIQUE TECHNIQUES DE BASE EN CHIMIE ORGANIQUE La synthèse organique suit en général le schéma suivant : Synthèse Séparation des produits Caractérisation du produit Pur? Oui Fin. Evaluation du rendement Non Purification

Plus en détail

Chap 1: Toujours plus vite... Introduction: Comment déterminer la vitesse d une voiture?

Chap 1: Toujours plus vite... Introduction: Comment déterminer la vitesse d une voiture? Thème 2 La sécurité Chap 1: Toujours plus vite... Introduction: Comment déterminer la vitesse d une voiture?! Il faut deux informations Le temps écoulé La distance parcourue Vitesse= distance temps > Activité

Plus en détail

Le monde nano et ses perspectives très prometteuses.

Le monde nano et ses perspectives très prometteuses. Le monde nano et ses perspectives très prometteuses. I/ Présentation du monde nano. Vidéo «Science Suisse : Christian Schönenberger, nano-physicien», 12 min. «Christian Schönenberger conduit le Swiss Nanoscience

Plus en détail

Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie

Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie Connaissances et savoir-faire exigibles : () () (3) () (5) (6) (7) (8) Définir et calculer un défaut de masse et une énergie de liaison. Définir et calculer l énergie

Plus en détail

SVE 222 & PCL-442. Fascicule de Travaux Pratiques

SVE 222 & PCL-442. Fascicule de Travaux Pratiques SVE 222 & PCL-442 Fascicule de Travaux Pratiques 2014-2015 Institut Supérieur de l Education et de la Formation Continue Bassem Jamoussi & Radhouane Chakroun 1 Sommaire PCL 442/SVE222 - TP N 1 : Etude

Plus en détail

Energie Nucléaire. Principes, Applications & Enjeux. 6 ème - 2014/2015

Energie Nucléaire. Principes, Applications & Enjeux. 6 ème - 2014/2015 Energie Nucléaire Principes, Applications & Enjeux 6 ème - 2014/2015 Quelques constats Le belge consomme 3 fois plus d énergie que le terrien moyen; (0,56% de la consommation mondiale pour 0,17% de la

Plus en détail

4. Conditionnement et conservation de l échantillon

4. Conditionnement et conservation de l échantillon 1. Objet S-II-3V1 DOSAGE DU MERCURE DANS LES EXTRAITS D EAU RÉGALE Description du dosage du mercure par spectrométrie d absorption atomique de vapeur froide ou par spectrométrie de fluorescence atomique

Plus en détail

Défi 1 Qu est-ce que l électricité statique?

Défi 1 Qu est-ce que l électricité statique? Défi 1 Qu estce que l électricité statique? Frotte un ballon de baudruche contre la laine ou tes cheveux et approchele des morceaux de papier. Décris ce que tu constates : Fiche professeur Après avoir

Plus en détail

PROGRAMME DE PHYSIQUE - CHIMIE EN CLASSE DE SECONDE GÉNÉRALE ET TECHNOLOGIQUE

PROGRAMME DE PHYSIQUE - CHIMIE EN CLASSE DE SECONDE GÉNÉRALE ET TECHNOLOGIQUE PROGRAMME DE PHYSIQUE - CHIMIE EN CLASSE DE SECONDE GÉNÉRALE ET TECHNOLOGIQUE Préambule Objectifs La culture scientifique et technique acquise au collège doit permettre à l élève d avoir une première représentation

Plus en détail

Réduction des consommations d hydrocarbures par pré-traitement physique

Réduction des consommations d hydrocarbures par pré-traitement physique Réduction des consommations d hydrocarbures par pré-traitement physique Florent PERRIN Responsable région Rhône Alpes CleanTuesday Rhône-Alpes Juin 2010 CONTEXTE ENVIRONNEMENTAL Le GIEC a confirmé que

Plus en détail

Comment suivre l évolution d une transformation chimique? + S 2 O 8 = I 2 + 2 SO 4

Comment suivre l évolution d une transformation chimique? + S 2 O 8 = I 2 + 2 SO 4 Afin d optimiser leurs procédés, les industries chimiques doivent contrôler le bon déroulement de la réaction de synthèse menant aux espèces voulues. Comment suivre l évolution d une transformation chimique?

Plus en détail

Mise en pratique : Etude de spectres

Mise en pratique : Etude de spectres Mise en pratique : Etude de spectres Introduction La nouvelle génération de spectromètre à détecteur CCD permet de réaliser n importe quel spectre en temps réel sur toute la gamme de longueur d onde. La

Plus en détail

Sujet. calculatrice: autorisée durée: 4 heures

Sujet. calculatrice: autorisée durée: 4 heures DS SCIENCES PHYSIQUES MATHSPÉ calculatrice: autorisée durée: 4 heures Sujet Spectrophotomètre à réseau...2 I.Loi de Beer et Lambert... 2 II.Diffraction par une, puis par deux fentes rectangulaires... 3

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SOLIDARITÉS Arrêté du 11 janvier 2007 relatif aux limites et références de qualité des eaux brutes et des eaux destinées à la

Plus en détail

EXERCICES SUPPLÉMENTAIRES

EXERCICES SUPPLÉMENTAIRES Questionnaire EXERCICES SUPPLÉMENTAIRES SCP 4010-2 LE NUCLÉAIRE, DE L'ÉNERGIE DANS LA MATIÈRE /263 FORME C Version corrigée: Équipe sciences LeMoyne d'iberville, septembre 2006. QUESTION 1 (5 pts) 1. La

Plus en détail

TD 9 Problème à deux corps

TD 9 Problème à deux corps PH1ME2-C Université Paris 7 - Denis Diderot 2012-2013 TD 9 Problème à deux corps 1. Systèmes de deux particules : centre de masse et particule relative. Application à l étude des étoiles doubles Une étoile

Plus en détail

AIDE-MÉMOIRE LA THERMOCHIMIE TABLE DES MATIERES

AIDE-MÉMOIRE LA THERMOCHIMIE TABLE DES MATIERES Collège Voltaire, 2014-2015 AIDE-MÉMOIRE LA THERMOCHIMIE http://dcpe.net/poii/sites/default/files/cours%20et%20ex/cours-ch2-thermo.pdf TABLE DES MATIERES 3.A. Introduction...2 3.B. Chaleur...3 3.C. Variation

Plus en détail

FICHE DE DONNEES DE SECURITE

FICHE DE DONNEES DE SECURITE PAGE 1/7 DATE DE MISE A JOUR : 16/11/2011 1/ - IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIETE Identification du produit : Gaines, films, housses, et/ou sacs transparents et colorés en polyéthylène. Famille

Plus en détail

La physique nucléaire et ses applications

La physique nucléaire et ses applications La physique nucléaire et ses applications I. Rappels et compléments sur les noyaux. Sa constitution La représentation symbolique d'un noyau est, dans laquelle : o X est le symbole du noyau et par extension

Plus en détail

Energie nucléaire. Quelques éléments de physique

Energie nucléaire. Quelques éléments de physique Energie nucléaire Quelques éléments de physique Comment produire 1 GW électrique Nucléaire (rendement 33%) Thermique (38%) Hydraulique (85%) Solaire (10%) Vent : 27t d uranium par an : 170 t de fuel par

Plus en détail