RAPPORT DE LA MISSION D EVALUATION RAPIDE DE LA SITUATON HUMANITAIRE DES PERSONNES DEPLACEES INTERNES DE «ACT Forum MALI» Mars 2013 Version finale

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1 RAPPORT DE LA MISSION D EVALUATION RAPIDE DE LA SITUATON HUMANITAIRE DES PERSONNES DEPLACEES INTERNES DE «ACT Forum MALI» Mars 2013 Version finale Source : OIM, Point de suivi des flux des populations, Février 2013

2 2 Table des matières SIGLES & ABREVIATIONS :... 3 CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS DE L EVALUATION :... 4 I. CONTEXTE ET JUSTIFICATION DE LA MISSION : II. OBJECTIFS ET RESULTATS ATTENDUS DE LA MISSION III. APPROCHE METHODOLOGIE : IV. RESULTATS DE L ETUDE DE BASE : Analyse des données secondaires : nombre, profil des personnes vulnérables et mouvement des populations Nombre et profil des personnes déplacées internes Mouvements des populations Résultats de l évaluation rapide de la situation humanitaire des PDI par secteur Résultats de l évaluation rapide pour le secteur des Abris Résultats de l évaluation rapide pour le secteur de l Education Résultats de l évaluation rapide pour le secteur de l Eau Hygiène Assainissement Résultats de l évaluation rapide pour le secteur de la Nutrition Résultats de l évaluation rapide pour le secteur de la Santé Résultats de l évaluation rapide pour le secteur de la Protection Résultats de l évaluation rapide pour le secteur de la Sécurité Alimentaire Recommandations de l évaluation par secteur Recommandations d ordre général Recommandations pour le secteur des Abris Recommandations pour le secteur de l Education Recommandations pour le secteur de l Eau Hygiène Assainissement Recommandations pour le secteur de la Nutrition Recommandations pour le secteur de la Santé Recommandations pour le secteur de la Protection Recommandations pour le secteur de la Sécurité Alimentaire ANNEXES Annexe 1 : TDR de la mission d évaluation rapide... 40

3 3 SIGLES & ABREVIATIONS : ACF : ASaCo : CMP : CSCom : CSRéf : EHA : OIM : ONG : PDI : TDR : ONG Action Contre la Faim Associations de Santé Communautaires Commission Mouvement de Populations Centre de Santé Communautaire Centre de santé de Référence Eau - Hygiène et Assainissement Organisation Internationale pour les Migrations Organisation Non Gouvernementale Personnes Déplacées Internes Termes de Référence

4 4 CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS DE L EVALUATION : Les principales conclusions de l évaluation sont les suivantes : Les résultats des entretiens prouvent que les PDI font face à plusieurs préoccupations en matière d abris dont les principales sont : 1. Surpeuplement des abris (Bamako, Koulikoro, Ségou, Mopti et Gao) ; 2. L insuffisance ou et le manque d abris (Tombouctou et Kidal) ; 3. Les difficultés pour payer les frais de location des maisons ou appartements (Bamako et Tombouctou ; 4. L insuffisance des équipements pour abris à Bamako et Gao (bâches, matelas, nattes, couvertures, etc.) ; 5. Les domiciles endommagés à Gao ; 6. Les difficultés pour réparer les domiciles endommagés surtout à Gao. La principale contrainte reste le surpeuplement des abris des PDI. Dans le secteur de l éducation, quasiment tous les enfants déplacés (75 à 100%) qui étaient scolarisés dans leurs lieux d origine ont pu reprendre les cours à Bamako, Ségou ville et Mopti ville. Une majorité d entre eux (50 à 75%) ont pu le faire à Banamba (Koulikoro), Niono (Ségou), Sévaré, Bandiagara et Konna (Mopti) et à Gao ville (après le départ des Djihadistes). Cependant, c est une minorité (25 à 50%) qui fréquente les écoles à Nara (Koulikoro) et dans le cercle de Ménaka. Enfin, les écoles étaient toujours fermées lors de nos enquêtes dans les localités de résidence des PDI à Tombouctou et Kidal. Les principaux besoins ou contraintes évoqués par les informateurs clés liés à la continuité des activités éducatives par les enfants déplacés se résument à des (au) : 1. Manque de matériels d apprentissage pour les élèves (Ségou, Mopti, Tombouctou et Gao) ; 2. Manque d enseignants dans les trois régions du Nord ; 3. Manque d équipements à Koulikoro et Ségou ; 4. Difficultés à payer les frais de scolarité des enfants, surtout à Bamako ; 5. Manque de matériels pédagogiques à Gao. Pour le secteur de l EHA, l évaluation a permis d enregistrer trois principales sources d approvisionnement des PDI en eau de boisson. Il s agit de (d ) : 1. Adduction d eau potable (SOMAGEP SA ou communautaire) à Bamako, Koulikoro, Mopti, Tombouctou, Gao et Kidal ; 2. Puits busés à Ségou, Mopti, Gao et Kidal ; 3. Pompes à motricité humaine à Ségou et Tombouctou. Les ménages de PDI ont facilement accès à l eau potable dans le District de Bamako, à Ségou, Mopti, Gao et Kidal ville grâce au réseau de distribution d eau de la SOMAGEP SA. Dans les autres localités, ils rencontrent plus de difficultés pour s approvisionner en eau potable à travers le réseau de SOMAGEP SA, les adductions d eau communautaire et les puits améliorés. A part le District de Bamako et la ville de Kidal, les ménages n ont pas suffisamment accès à des latrines. Pour faute de moyens financiers, très peu de ménages de PDI, sauf ceux de Bamako, Mopti et Kidal, utilisent le savon pour leur hygiène. L évaluation confirme l existence de programme de lutte contre la malnutrition dans les centres de santé (CSCom et CSRéf) de toutes les régions couvertes par l évaluation, excepté celle de Gao. Toutefois, l insuffisance ou l absence d intrants nutritionnels dans ces centres de santé, empêche la prise en charge des cas de malnutrition, surtout au niveau des régions du Nord. La plupart des CSCom et CSRéf des régions du Sud et du Centre disposent de personnel qualifié pour la prise en charge de la malnutrition. Ce qui n est pas le cas dans les cercles de Niono (Ségou), Ménaka (Gao) et dans certaines localités de la région de Kidal. Il existe des centres de santé fonctionnels dans toutes les localités prises en compte par l évaluation, sauf au niveau de la région de Gao. Ces centres disposent aussi de personnel qualifié pour délivrer le Paquet Minimum d Activités (PMA). La zone de desserte des centres de santé est inférieure à 10 km pour toutes les localités prises en compte, sauf à Niono (Ségou) et Ménaka (Gao). Ce qui confirme un accès facile des PDI aux centres de santé fonctionnels.

5 5 A l exception du cercle de Niono (Ségou), les formations sanitaires des régions du Sud et du centre sont bien préparées à répondre aux épidémies et aux maladies prioritaires (voir les trois graphiques en page suivante). Tel n est pas le cas dans les trois régions du Nord. A l exception du cercle de Niono (Ségou), les formations sanitaires des régions du Sud et du centre sont bien préparées à répondre aux épidémies et aux maladies prioritaires. Tel n est pas le cas dans les trois régions du Nord. Pour le secteur de la protection des personnes, les résultats ont montré qu il existe un sérieux problème dans toutes les communautés de PDI, lié à un sentiment d extrême détresse à l exception de celles de Banamba (Koulikoro) et Mopti ville. La typologie des problèmes de sécurité évoqués se présente comme suit : 1. Vol et vol organisé (Bamako, Tombouctou et Gao) ; 2. Présence de mines et de restes d engins explosifs (Konna et dans les trois régions du Nord) ; 3. Exécution ou autres meurtres à Gao ; 4. Violence contre les filles et les femmes ou violence basée sur le genre (Bamako, Koulikoro, Mopti, Tombouctou et Gao) ; 5. Disparition forcée ou involontaire à Konna ; 6. Conflits intercommunautaires à Konna et Tombouctou. Les situations évoquées de risque accru de violence ou de harcèlement des femmes et enfants sont les suivantes : 1. Au niveau des points d eau (fontaines publiques, forages, puits, etc.) à Bamako, Mopti, Tombouctou et Gao ; 2. Dans les endroits de baignade à Koulikoro et Gao ; 3. Pendant le déplacement dans la zone à Mopti et Gao ; 4. Dans les camps / sites à Tombouctou ; 5. Durant la distribution de l assistance alimentaire ou autre à Tombouctou. Excepté les cas des communautés de PDI de Nara, Diabaly et Ménaka, il n existe pas d enfants non pris en charge par un adulte dans les autres communautés de PDI. Cependant, il existe dans toutes les régions, sauf à Bamako, des enfants non pris en charge par les parents ou tuteurs habituels. Il s agit, surtout dans les régions du Nord d élèves coraniques (Talibés) qui ne sont plus avec leurs maîtres. Enfin, pour le secteur de la sécurité alimentaire, les résultats des enquêtes auprès des ménages de PDI montrent que les denrées alimentaires se trouvent en quantités suffisantes sur les marchés de Bamako, Koulikoro et Ségou. Cependant, il n existe pas suffisamment de denrées alimentaires sur les marchés de Mopti et ceux des trois régions du Nord. Les principales raisons évoquées par les ménages de PDI pour justifier la faiblesse de l offre sur les marchés portent sur : 1. Les difficultés d approvisionnement de marchés, surtout à Mopti, Tombouctou et Gao ; 2. Les ruptures de stock surtout à Kidal et dans une moindre mesure (sur certains marchés) dans toutes les autres régions sauf à Bamako ; 3. La fermeture des marchés à Mopti, Gao et surtout à Kidal ; 4. Enfin, aux achats massifs de certains groupes à Nara et dans les trois régions du Nord. La grande majorité des 561 ménages enquêtés affirment faire face de nos jours à des difficultés pour garantir la consommation alimentaire de leurs membres (problème d accessibilité à la nourriture). Les trois principales raisons évoquées pour étayer cette affirmation sont : 1. Faiblesse du stock familial ; 2. Prix élevé des denrées alimentaires sur les marchés ; 3. Insuffisance / absence de revenus pour acheter les denrées alimentaires. Durant les derniers jours qui ont précédé nos enquêtes, la principale source d acquisition de la nourriture par les ménages de PDI était l assistance alimentaire. Les sources secondaires évoquées ont été les suivantes : 1. Propres production ; 2. Dons des familles d accueil ; 3. Achats sur les marchés ; 4. Emprunt à crédit ; 5. Travaux payés en nature (Vivres Contre Travail).

6 6 Cependant, au début de la crise, l assistance alimentaire n a pas été la principale source d acquisition de la nourriture par les PDI. Les sources d acquisition comme la propre production, les dons des familles d accueil et les emprunts à crédit avaient beaucoup plus d importance à cette période. A la lumière de tous ces besoins et contraintes des PDI identifiés par secteur, nous recommandons : Secteur Abris : Pour le District de Bamako et les régions de Koulikoro, Ségou et Mopti : 1. Mettre en place un mécanisme de désengorgement des abris des PDI ; 2. Procéder à des transferts d argent au profit des PDI qui n arrivent pas à payer leur loyer surtout à Bamako ; 3. Procéder à des distributions d équipements pour abris (bâches, matelas, nattes, couvertures, moustiquaires, etc.). Pour les trois régions du Nord : 1. Loger les PDI qui manquent d abris ou qui se retrouvent entasser dans le peu d abris qui existent surtout dans les trois régions ; 2. Appuyer la reconstruction des abris surtout à Gao grâce à des transferts d argent et/ou la dotation des PDI à matériaux de construction ; 3. Procéder à des transferts d argent au profit des PDI qui n arrivent pas à payer leur loyer à Tombouctou ; 4. Procéder à des distributions d équipements pour abris (bâches, matelas, nattes, couvertures, moustiquaires, etc.). Secteur Education : Dans les régions Sud du pays : 1. Distribuer des kits scolaires dans les écoles fréquentées par les élèves déplacés (toutes les régions du Sud) ; 2. Mettre en place un mécanisme d équipement des écoles qui accueillent les enfants déplacés en table banc, livres scolaires et autres matériels pédagogiques ; 3. Approvisionner en denrées alimentaires les écoles à cantines pour la reprise de la distribution de repas chauds aux élèves, surtout à Koulikoro et Mopti ; 4. Procéder à des transferts d argent aux parents qui n arrivent pas à payer les frais de scolarité de leurs enfants ; 5. Appuyer l organisation de sessions de rattrapage pour les enfants déplacés ; 6. Assurer une formation psychosociale pour les élèves déplacés et les enseignants ; 7. Organiser des campagnes de promotion du droit d accès des enfants à l école. Dans les trois régions du Nord : 1. Faire du plaidoyer pour le déminage des établissements scolaires qui ont été identifiés comme des zones à risque à cause des restes d engins explosifs ; 2. Appuyer (financièrement et sur le plan matériel), la réouverture des écoles dans le Nord ; 3. Appuyer financièrement, le retour des enseignants dans les régions du Nord ; 4. Appuyer l administration pour la mise en œuvre d une campagne de retour à l'école pour les élèves et les enseignants dans les régions du Nord ; 5. Distribuer des kits scolaires dans les écoles ré-ouvertes ; 6. Approvisionner en denrées alimentaires les écoles à cantines pour la reprise de la distribution de repas chauds aux élèves ; 7. Appuyer l administration scolaire dans la mise en œuvre d actions de réajustement du programme dans les écoles qui ont subi l arrêt des cours ; 8. Assurer une formation psychosociale pour les élèves et les enseignants ; 9. Organiser des campagnes de promotion du droit d accès des enfants à l école. Secteur EHA : Pour le sous-secteur de l eau potable : 1. Mettre en place un dispositif d urgence pour la réhabilitation des points d eau non fonctionnels à Nara, Niono, Konna et dans les trois régions du Nord ; 2. Distribuer des équipements pour le stockage de l eau aux ménages de PDI à Niono, Konna, Tombouctou et Gao ; 3. Appuyer en carburant les dispositifs d adduction d eau des régions du Nord.

7 7 Pour le sous-secteur Hygiène Assainissement : 1. Doter les PDI en Kits EHA et d articles non alimentaires, surtout dans les trois régions du Nord ; 2. Améliorer l hygiène/assainissement par le traitement des eaux de consommation surtout dans les trois régions du Nord ; 3. Mettre en place un mécanisme de dotation en urgence des ménages de PDI en latrines partout sauf dans le District de Bamako. Secteur Nutrition : Dans les régions de Koulikoro, Ségou et Mopti : 1. Appuyer les Associations de Santé Communautaires (ASaCo) pour la mise en œuvre d un programme de sensibilisation des populations en général et des PDI en particulier pour une meilleure fréquentation des centres de santé ; 2. Appuyer les ASaCo pour la réalisation d actions de prévention de la malnutrition en stratégies avancées (séances de causeries avec les femmes déplacées sur les sites d accueil) ; 3. Approvisionner les centres de santé qui sont en rupture d intrants nutritionnels. Dans les trois régions du Nord : 1. Appuyer les Associations de Santé Communautaires (ASaCo) pour la mise en œuvre d un programme de sensibilisation des populations en général et des PDI en particulier pour une meilleure fréquentation des centres de santé ; 2. Appuyer les ASaCo pour la réalisation d actions de prévention de la malnutrition en stratégies avancées (séances de causeries avec les femmes déplacées sur les sites d accueil) ; 3. Renforcer les capacités des équipes des centres de santé, surtout à Gao et Kidal, pour le dépistage et la prise en charge de la malnutrition ; 4. Approvisionner les centres de santé qui sont en rupture d intrants nutritionnels. Secteur Santé : Dans les régions du Sud et du Centre : 1. Réhabiliter, en priorité, les centres de santé du cercle de Niono pour leurs permettre de répondre aux épidémies et aux maladies prioritaires ; 2. Améliorer la disponibilité des intrants médicaux au niveau de tous les centres de santé, mais particulièrement à Niono : antipaludéens, kits de pansement, moustiquaires, etc. ; 3. Appuyer la reprise des activités des ASaCo pour une meilleure sensibilisation des populations à la fréquentation des centres de santé et la reprise des activités avancées ou itinérantes (surtout à Niono) ; 4. Favoriser la communication avec les PDI en mettant en place un cadre de concertation regroupant leurs leaders, les équipes des centres de santé et les structures d appui afin de faciliter l évaluation de leurs besoins sanitaires et surtout le suivi des patients en traitement ; 5. Assurer une prise en charge des frais d acquisition des médicaments en cas d incapacité des PDI. Dans les trois régions Nord : 1. Réhabiliter, en priorité, les centres de santé qui ne reçoivent actuellement aucun support des partenaires dans les trois régions : Réhabiliter les infrastructures (bâtiments, équipements EHA) ; rétablir la chaîne d approvisionnement en médicaments essentiels ; rétablir la chaîne du froid ; recruter/redéployer des personnels qualifiés ; Renforcer les ASaCo et redéployer les relais communautaires ; Assurer des stratégies mobiles au niveau des postes de santé ; Réhabiliter et rééquiper les structures de la Santé qui ont été pillées ; redéployer les personnels ; rétablir les capacités en termes de surveillance épidémiologique ; Restaurer une capacité de réponse aux épidémies (surveillance, formation des personnels, prépositionnement de stocks) ; Assurer la prise en charge intégrale des blessés de guerre. 2. Favoriser la communication avec les PDI en mettant en place un cadre de concertation regroupant leurs leaders, les équipes des centres de santé et les structures d appui afin de faciliter l évaluation de leurs besoins sanitaires et surtout le suivi des patients en traitement ;

8 8 3. Assurer une prise en charge des frais d acquisition des médicaments en cas d incapacité des PDI. Secteur Protection : De façon générale : 1. Assurer la protection des populations civiles pouvant être victimes de représailles / vengeance parmi les PDI et les populations étant restées au Nord (faire un suivi des exactions commises, sensibiliser les populations et forces armées aux droits de l Homme) ; 2. Organiser des campagnes de sensibilisation des populations pour la réconciliation et le retour de la paix dans le pays. De façon spécifique : Dans les régions du Sud et du centre : 1. Mettre en œuvre un programme d aide psychologique d urgence en faveur des PDI pour leur permettre de mieux accepter leur situation et surtout d envisager un nouveau départ dans la vie ; 2. Accorder une assistance (notamment médicale et psychosociale) aux femmes/filles et enfants déplacés scolarisés, victimes de violences basées sur le genre ; 3. Procéder au déminage et à la dépollution des localités de Mopti qui étaient sous occupation (Konna, Douentza) ; 4. Sensibiliser et former la population sur les risques d explosion de mines et la cohabitation avec les restes d engins explosifs et de guerre dans les zones affectées par les opérations militaires à Mopti ; 5. Mettre en place un service de protection de base pour la prise en charge des enfants dans les communautés de PDI qui ne sont pas avec leurs parents et tuteurs habituels. Dans les trois régions du Nord : 1. Mettre en œuvre un programme d aide psychologique d urgence en faveur des PDI pour leur permettre de mieux accepter leur situation et surtout d envisager un nouveau départ dans la vie ; 2. Accorder une assistance (notamment médicale et psychosociale) aux femmes/filles et enfants déplacés scolarisés, victimes de violences basées sur le genre ; 3. Procéder au déminage et à la dépollution des localités des trois régions qui étaient sous occupation ; 4. Sensibiliser et former la population sur les risques d explosion de mines et la cohabitation avec les restes d engins explosifs et de guerre dans les zones affectées par les opérations militaires ; 5. Mettre en place un service de protection de base pour la prise en charge des enfants dans les communautés de PDI (Talibés) qui ne sont pas avec leurs parents et tuteurs habituels. Secteur Sécurité alimentaire : Pour les régions du Sud et du Centre : 1. Apporter une assistance alimentaire couplé avec un transfert de cash pour satisfaire les besoins monétaires vitaux des PDI de Bamako et des régions de Koulikoro, Ségou et Mopti. Il s agira d accorder aux PDI des rations familiales mensuelles (céréales, huile, légumineuses) qui tiendront compte de leurs besoins caloriques. Les transferts de cash seront envisagés dans la mesure du possible (en zones urbaine et semi-urbaine) à travers le réseau bancaire et/ou d autres mécanismes comme «Orange Money» ; 2. Procéder à l évaluation des besoins actuels des PDI en articles non alimentaires destinés à la cuisine et satisfaire les besoins identifiés ; 3. Approvisionner les banques de céréales opérationnelles ; 4. Permettre dans la mesure du possible aux PDI de réaliser des travaux d intérêt communautaire (aménagement de périmètres maraîchers, de pistes rurales, etc.) qui seront rémunérés en nature et en cash (Activités de cash/vivres contre travail) ; 5. Faire du plaidoyer pour l ouverture des voies d approvisionnement des marchés de Mopti. Pour les trois régions du Nord : 1. Apporter une assistance alimentaire couplé avec un transfert de cash pour satisfaire les besoins monétaires vitaux des PDI dans les trois régions du Nord. Il s agira d accorder aux PDI des rations familiales mensuelles (céréales, huile, légumineuses) qui tiendront compte de leurs besoins caloriques. Compte tenu des problèmes de sécurité, le transfert de cash doit être envisagé au Nord à travers des coupons de biens de premières nécessité (vouchers). Ce qui nécessitera l implication des boutiquiers dans les différentes localités ;

9 9 2. Procéder à l évaluation des besoins actuels des PDI en articles non alimentaires destinés à la cuisine et satisfaire les besoins identifiés ; 3. Approvisionner les banques de céréales opérationnelles ; 4. Permettre dans la mesure du possible aux PDI de réaliser des travaux d intérêt communautaire (aménagement de périmètres maraîchers, de pistes rurales, etc.) qui seront rémunérés en nature et en cash (Activités de cash/vivres contre travail). Ces activités pourraient concerner les personnes retournées sur leurs lieux d origine dans les régions du Nord ; 5. Faire du plaidoyer pour l ouverture des voies d approvisionnement des marchés des trois régions.

10 10 I. CONTEXTE ET JUSTIFICATION DE LA MISSION : Suite à l offensive lancée par les groupes rebelles djihadistes vers le Sud du Mali, suivie de la prise de la ville de Konna le 10 janvier 2013, les autorités maliennes ont sollicité et obtenu l aide militaire de la France. Les forces françaises ont ainsi procédé à des frappes aériennes dans les parties occupées de la région de Mopti et dans les trois régions du Nord (Gao, Tombouctou et Kidal). Ces frappes aériennes ont été suivies par des opérations terrestres en compagnie de l armée malienne. Ce regain de tension dans le conflit d occupation des régions du Nord du pays a exacerbé la crise alimentaire et nutritionnelle qui sévissait dans le pays, en provoquant d autres mouvements de populations fuyant les zones de combats, toutes choses qui occasionnent de nouveaux besoins humanitaires. Fort de ce constat et dans l optique d apporter sa contribution pour la prise en charge des nouveaux besoins humanitaires des populations déplacées et celles vivant dans les zones de conflits, le Consortium d ONG Internationales «ACT Forum Mali» sous la coordination de Christian Aid a commandité cette mission d évaluation rapide de la situation actuelle des PDI dans les régions de Koulikoro, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao, Kidal et dans le District de Bamako avec l appui du Bureau d Expertises en Développement Rural (BEDR Sarl) qui a réalisé les enquêtes dans le District de Bamako et procédé à l élaboration de ce rapport provisoire sur la base des synthèses des enquêtes produites par les ONG nationales partenaires du Consortium au niveau des régions de Koulikoro, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao et Kidal. II. OBJECTIFS ET RESULTATS ATTENDUS DE LA MISSION Le but de la mission était d évaluer rapidement les nouveaux besoins des populations en zones de conflits et celles des déplacés internes sur le plan de la protection des personnes, les abris, la sécurité alimentaire, la nutrition, l Eau-Hygiène et Assainissement (EHA), la santé et l éducation en tenant compte des actions en cours. Selon les Termes de Référence (TDR), les objectifs spécifiques de la mission se définissent comme suit : 1. Identifier les populations les plus vulnérables, les besoins non couverts, les intervenants et les actions en cours ; 2. Evaluer les conditions sécuritaires et logistiques d une assistance humanitaire en fonction des évolutions possibles de la situation ; 3. Discuter les questions de collaboration civile militaire ; 4. Proposer des recommandations pour les relations avec les autorités et les groupes armées ; 5. Faire des recommandations sur les actions concrètes d assistance, les mécanismes de responsabilisation, de participation et de plaintes des populations locales. III. APPROCHE METHODOLOGIE : Tenant compte de la méthodologie de l évaluation rapide multisectorielle au niveau communautaire proposée par ACT Forum Mali, les étapes suivantes ont été suivies pour la conduite de la mission : La phase préliminaire consista en une séance de travail avec l équipe de ACT Forum Mali, à travers laquelle nous avions obtenu plus d éclaircissements sur le but de la mission, ses objectifs et les résultats attendus. Cette phase préliminaire nous a permis aussi d obtenir toute la documentation utile pour la bonne conduite de la mission. Il s agissait, entre autres, des documents suivants :

11 11 1. Les documents récents sur la situation, élaborés par la coordination de l action humanitaire (Rapport de situation de OCHA ; publications des différents clusters ; carte de qui fait quoi et où ; etc.) ; 2. La synthèse des précédentes évaluations rapides réalisées par d autres intervenants ; 3. Les documents sur les actions en cours des différents intervenants et surtout des membres de ACT Forum Mali. Tous les documents ci-dessus cités ont été exploités afin de mieux s imprégner de la situation passée et actuelle des populations sinistrées par le conflit. Ils nous ont permis aussi d identifier les localités où les enquêtes et entretiens ont été réalisées par les ONG partenaires de ACT Forum Mali ; et d obtenir des données secondaires qui ont été très utiles pour l élaboration de ce rapport de mission (données sur le nombre de personnes déplacées internes, de réfugiés dans les pays voisins, des données quantitatives sur les actions en cours, etc.). La démarche méthodologique d évaluation rapide multisectorielle au niveau communautaire développée par OCHA et ses partenaires a été utilisée pour la collecte des données sur le terrain qui impliqua tous les acteurs du processus à savoir : l équipe de coordination de la mission basée à Bamako composée du Consultant et de ses assistants ; les points focaux dans les différentes ONG membres de ACT Forum Mali et les ONG nationales partenaires au niveau des régions de Koulikoro, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao et Kidal. Les enquêtes dans le District de Bamako et la compilation des synthèses des enquêtes ont été réalisées par l équipe de Consultants de BEDR Sarl. Le 1 er volet du questionnaire a été administré auprès d informateurs clés (hommes & femmes) comme indiqué sur la 1 ère page du questionnaire : leaders de communauté, des représentants des comités de crise, du personnel de santé, des membres des ASACO, des enseignants/professeurs, et des populations directement affectées par la crise (ex. PDI, familles d accueil). Quant au 2 ème volet du questionnaire traitant de la sécurité alimentaire des ménages, il a fait l objet d enquêtes auprès de 30 ménages minimum dans les localités suivantes des régions concernées par l évaluation rapide : District de Bamako (Niamana & Niamakoro) ; Koulikoro (Banamba & Nara) ; Ségou (Ségou ville & Niono) ; Mopti (Mopti ville / Sévaré, Konna et Badiangara) ; Tombouctou (Goudam & Rharous) ; Gao (Gao ville, Ménaka & Bourem) ; Kidal (Kidal ville, Tinzaouaten & Tessalit). Les informations recueillies de l exploitation documentaire (données secondaires) et celles collectées lors des entretiens auprès des informateurs clés et les enquêtes auprès des ménages de PDI ont été utilisées pour élaborer des synthèses par localité dont la compilation a permis de produire ce rapport final de l évaluation.

12 12 IV. RESULTATS DE L ETUDE DE BASE : 4.1. Analyse des données secondaires : nombre, profil des personnes vulnérables et mouvement des populations Nombre et profil des personnes déplacées internes Dans son rapport du 21 février 2013, la Commission Mouvement de Populations (CMP), dont l'organisation Internationale pour les Migration (OIM) est le Chef de file, affirme que : individus déplacés ont été comptabilisés par les partenaires de la CMP, soit ménages déplacés en février 2013 ; individus ont été observés au 12 février 2013 sur les gares de Mopti, Ségou et Bamako en provenance des régions Nord depuis le 10 janvier 2013 ; individus dans les mêmes gares, ont indiqué un mouvement de retour. Le tableau en bas fournit les statistiques des déplacements (individus et ménages), les dates de mise à jour, les mouvements de populations Nord/Sud et Sud/Nord. Vers Déplacements (Individus) Déplacements (Ménages) Date mise à jour Mouvements Nord/Sud (12/01 10/02) Mouvements Sud/Nord (12/01 10/02) Bamako février Gao /12 & 08/ Kayes février Kidal octobre 12 Koulikoro février Mopti février Ségou février Sikasso février Tombouctou octobre TOTAL Source : Rapport sur les mouvements internes de population, CMP, Février 2013 Les ménages des PDI sont composés des différentes couches d âge de la population : enfants, jeunes, adultes et quelques vieillards. Les plus vulnérables restent les enfants de 0 à 59 mois, les femmes enceintes, les mères allaitant et les vieillards. En cas de crise humanitaire, ceux-ci sont les premières victimes de l insécurité alimentaire et de la malnutrition. En terme de groupes socio-professionnels, on y rencontre des enfants en âge scolaire qui étaient scolarisés ou non au niveau de leurs lieux d origine, des salariés de l Etat ou du secteur privé, des acteurs du secteur informel. Si certains salariés de l Etat ont pu maintenir leurs revenus grâce au redéploiement des agents, la plupart des salariés du secteur privé ont perdu leur emploi. Les élèves déplacés ont été réintégrés dans des établissements scolaires surtout au niveau des grandes villes où la fréquentation des écoles n a pas été perturbée (Bamako et Ségou surtout, Mopti dans une moindre mesure) Mouvements des populations Interrogés sur l estimation du temps de séjour des PDI sur leurs sites actuels, les informateurs clés ne savent pas (Bamako, Kidal et Mopti), ou bien, ils estiment à plus de 8 semaines le séjour des PDI sur leurs sites actuels (Koulikoro, Ségou, Tombouctou et Gao). Il faut noter que dans ces quatre régions, les avis sont partagés entre les deux réponses : «Ne sait pas» et «Plus de 8 semaines».

13 13 Selon l Organisation Internationale des Migrations (OIM) dans sa publication «Points de suivi des flux de populations», les mouvements de retours tels qu annoncés par les individus interrogés sur les trois gares de transports observées se présentent comme suit : 58% (1.334 individus) de ces mouvements sont à destinations de Gao et Tombouctou et 42% (962 individus) sont à destinations de Mopti (donc en provenance des régions plus au sud: principalement Ségou et Bamako), durant la période du 12 janvier au 10 février Ce phénomène risque de prendre de l ampleur dans les mois avenir si la situation sécuritaire s améliore davantage dans les lieux d origine des PDI et après l année scolaire en cours. Les parents des élèves déplacés qui ont pu reprendre les classes dans les lieux d accueil sont obligés d attendre la fermeture des classes pour retourner. Les principaux itinéraires recensés pour le moment sont : Bamako vers Mopti ; Mopti vers Tombouctou (par pinasse principalement) ; Mopti vers Gao.

14 Résultats de l évaluation rapide de la situation humanitaire des PDI par secteur Résultats de l évaluation rapide pour le secteur des Abris Les résultats de nos entretiens avec les informateurs clés montrent que les PDI utilisent quatre principaux types d abris à savoir : 1. Abris improvisés construits avec des matériaux de récupération (Ségou, Tombouctou, Gao et Kidal) ; 2. Maisons ou appartements loués ou obtenus gratuitement (Bamako, Koulikoro, Mopti, Tombouctou, Gao et Kidal) ; 3. Familles d accueil (Bamako, Ségou et Mopti) ; 4. Centres collectifs (Bamako à Niamana). Les abris improvisés sont surtout utilisés dans les trois régions du Nord et en zones rurales. Dans les zones urbaines, les PDI sont logés en général dans des maisons ou appartements loués ou obtenus gratuitement. Certains vivent aussi en ville dans des familles d accueil ou dans des centres collectifs comme à Bamako. Les statistiques du graphique indiquent que les PDI font face à plusieurs préoccupations en matière d abris. Les principales sont les suivantes : 7. Surpeuplement des abris (Bamako, Koulikoro, Ségou, Mopti et Gao) ; 8. L insuffisance ou et le manque d abris (Tombouctou et Kidal) ; 9. Les difficultés pour payer les frais de location des maisons ou appartements (Bamako et Tombouctou ; 10. L insuffisance des équipements pour abris à Bamako et Gao (bâches, matelas, nattes, couvertures, etc.) ; 11. Les domiciles endommagés à Gao ; 12. Les difficultés pour réparer les domiciles endommagés surtout à Gao. La principale contrainte reste le surpeuplement des abris des PDI. Elle a été évoquée par les informateurs clés dans cinq des sept régions couvertes par l évaluation. L insuffisance ou le manque

15 15 d abris est aussi une réalité dans les régions Nord. Dans les centres urbains, les PDI qui sont en location, font face à des difficultés pour honorer leurs engagements vis-à-vis de leurs bailleurs Résultats de l évaluation rapide pour le secteur de l Education De l avis des informateurs clés interviewés, quasiment tous les enfants déplacés (75 à 100%) qui étaient scolarisés dans leurs lieux d origine ont pu reprendre les cours à Bamako, Ségou ville et Mopti ville. Une majorité d entre eux (50 à 75%) ont pu le faire à Banamba (Koulikoro), Niono (Ségou), Sévaré, Bandiagara et Konna (Mopti) et à Gao ville (après le départ des Djihadistes). Cependant, c est une minorité (25 à 50%) qui fréquente les écoles à Nara (Koulikoro) et dans le cercle de Ménaka. Enfin, les écoles étaient toujours fermées lors de nos enquêtes dans les localités de résidence des PDI à Tombouctou et Kidal.

16 16 Le graphique confirme ces affirmations à travers le niveau de fonctionnement des écoles dans les différentes régions. L arrêt des cours est plus remarquable dans les trois régions du Nord où les écoles étaient occupées par les Djihadistes ou les ont endommagées. Des perturbations ont été constatées à Ségou et Mopti où dans certains cas, les écoles ont été occupées par les PDI comme abris. Les écoles ont continué de fonctionner à Koulikoro et à Bamako. Les principaux besoins ou contraintes évoqués par les informateurs clés liés à la continuité des activités éducatives par les enfants déplacés se résument à des (au) : 1. Manque de matériels d apprentissage pour les élèves (Ségou, Mopti, Tombouctou et Gao) ; 2. Manque d enseignants dans les trois régions du Nord ; 3. Manque d équipements à Koulikoro et Ségou ; 4. Difficultés à payer les frais de scolarité des enfants, surtout à Bamako ; 5. Manque de matériels pédagogiques à Gao.

17 17 Au-delà de ces principales contraintes, il faut noter aussi les difficultés suivantes : 1. L une des contraintes des élèves déplacés provient de l arrêt brusque des cours. Pour certains, cette rupture a durée plusieurs mois avant que les enfants déplacés ne reprennent les cours dans les localités d accueil. Ainsi, ils arrivent difficilement à suivre les cours dans les établissements d accueil. Ce phénomène est aggravé chez certains par le dépaysement et la barrière linguistique ; 2. Les élèves déplacés sont venus aggravés le phénomène d effectifs déjà pléthoriques, surtout dans les écoles publiques. Il est fréquent de voir des élèves assis à 4-5 sur des tables-bancs prévues pour 2 élèves ; 3. Les contraintes d ordre psychosocial : les élèves déplacés ont été stigmatisés et continus de l être dans certains cas. Ils restent le plus souvent à l écart des autres élèves ; 4. Les risques de présence de mines et d autres engins explosifs dans l enceinte des écoles des régions du Nord et le Nord de la région de Mopti Résultats de l évaluation rapide pour le secteur de l Eau Hygiène Assainissement Les entretiens avec les informateurs clés nous ont permis d enregistrer trois principales sources d approvisionnement des PDI en eau de boisson. Il s agit de (d ) : 4. Adduction d eau potable (SOMAGEP SA ou communautaire) à Bamako, Koulikoro, Mopti, Tombouctou, Gao et Kidal ; 5. Puits busés à Ségou, Mopti, Gao et Kidal ; 6. Pompes à motricité humaine à Ségou et Tombouctou. Les ménages de PDI ont facilement accès à l eau potable dans le District de Bamako, à Ségou, Mopti, Gao et Kidal ville grâce au réseau de distribution d eau de la SOMAGEP SA. Dans les autres localités, ils rencontrent plus de difficultés pour s approvisionner en eau potable à travers le réseau de SOMAGEP SA, les adductions d eau communautaire et les puits améliorés.

18 18 Les statistiques du graphique indiquent que les ménages de PDI sont bien équipés en moyens de stockage d eau (bidons, seaux) à Bamako, Koulikoro, Ségou ville, Mopti ville, Sévaré et Bandiagara (Mopti), Rarhous (Tombouctou), Gao ville et à Kidal. Par contre, les ménages ne disposent pas de moyens suffisants pour stocker l eau à Niono (Ségou), Konna (Mopti), Goudam (Tombouctou) et dans le cercle de Ménaka à Gao. Dans les régions du Sud et du centre (Bamako, Koulikoro, Ségou et Mopti), les ménages de PDI ont accès à l eau de boisson bien traitée. Il en est de même pour ceux de Rarhous, Gao et Kidal ville. Par contre, l eau potable n est pas bien traitée dans les autres localités. En dehors du réseau de SOMAGEP SA et de l eau des forages, le traitement manuel se fait en général avec l eau de Javel.

19 19 A part le District de Bamako et la ville de Kidal, les ménages n ont pas suffisamment accès à des latrines. Pour faute de moyens financiers, très peu de ménages de PDI, sauf ceux de Bamako, Mopti et Kidal, utilisent le savon pour leur hygiène.

20 20 A ce stade de l assistance aux PDI, les besoins de ce secteur sont énormes. Il existe encore des lacunes dans l'assistance aux nouvelles personnes déplacées arrivées à Bamako. Depuis janvier 2013, le cluster EHA n a été informé de distributions de kits EHA qu à 300 ménages, faites par l'oim Résultats de l évaluation rapide pour le secteur de la Nutrition Le secteur de la nutrition concerne les couches les plus vulnérables des PDI à savoir les enfants de moins de cinq ans, les femmes (enceintes et allaitant) et les vieillards, susceptibles de présenter plus rapidement des signes de malnutrition en cas de crise alimentaire. Les résultats de nos enquêtes confirment l existence de programme de lutte contre la malnutrition dans les centres de santé (CSCom et CSRéf) de toutes les régions couvertes par l évaluation, excepté celle de Gao. De l avis des informateurs clés rencontrés à Gao, les programmes de nutrition sont arrêtés dans leurs centres de santé des cercles de Gao et Ménaka depuis juin Il faut signaler que ces programmes de nutrition sont mal connus par les populations, et encore moins par les PDI. Malgré l existence de programme de lutte contre la malnutrition dans la majorité des centres de santé des régions couvertes, il faut signaler que l insuffisance ou l absence d intrants nutritionnels dans ces centres de santé, empêche la prise en charge des cas de malnutrition, surtout au niveau des régions du Nord (Cf. graphique en page suivante). L existence de stock d intrants nutritionnels est une réalité seulement dans les centres de santé du District de Bamako et dans une moindre mesure à Koulikoro, Ségou et Mopti. Le CSCom de Yirimadjo «ASACOYIR» fréquenté par les PDI logés à Niamana (Banlieue de Bamako), dispose d une unité de prise en charge de la malnutrition aigüe modérée et sévère. Cette unité est animée par du personnel qualifié (un médecin ayant effectué un stage de qualification en nutrition au Canada et une sage-femme). Le CSCOM est en partenariat avec l ONG «Action Contre la Faim (ACF)» qui a doté son unité en intrants nutritionnels. A Koulikoro, Mopti et Tombouctou, les centres de santé disposent aussi de personnel qualifié pour la prise en charge de la malnutrition. Ce qui n est pas le cas dans les cercles de Niono (Ségou), Ménaka (Gao) et dans certaines localités de la région de Kidal.

21 Résultats de l évaluation rapide pour le secteur de la Santé A l instar du secteur de la nutrition, celui de la santé concerne les plus vulnérables parmi les PDI. Toutefois, certaines pathologies comme le paludisme, les maladies diarrhéiques sont développées par l ensemble du groupe. Selon le corps médical rencontré dans les différents centres de santé, les pathologies les plus fréquemment enregistrées chez les PDI sont : le paludisme, la fièvre typhoïde, les infections broncho-pulmonaires et les problèmes gastriques. Les résultats de nos sondages (voir les trois graphiques en page suivante) prouvent que la majorité des PDI a accès aux soins de santé primaire. Il existe des centres de santé fonctionnels dans toutes les localités prises en compte par l évaluation, sauf au niveau de la région de Gao. Ces centres disposent aussi de personnel qualifié pour délivrer le Paquet Minimum d Activités (PMA). Comme indiqué dans le chapitre précédent, plusieurs centres de santé de Gao ont été saccagés par les djihadistes lors de l occupation des régions du Nord. En plus de Gao, les résultats du sondage montrent un manque de personnel médical qualifié dans certains centres de santé de la région de Kidal.

22 22 La zone de desserte des centres de santé est inférieure à 10 km pour toutes les localités prises en compte, sauf à Niono (Ségou) et Ménaka (Gao). Ce qui confirme un accès facile des PDI aux centres de santé fonctionnels.

23 23 Les statistiques du graphique indiquent que les activités avancées ou itinérantes ne sont réalisées qu à Koulikoro, Ségou ville, Mopti ville, Sévaré, Bandiagara, Gao et Kidal ville. Ces activités des centres de santé sont quasiment inexistantes dans les autres localités. A l exception du cercle de Niono (Ségou), les formations sanitaires des régions du Sud et du centre sont bien préparées à répondre aux épidémies et aux maladies prioritaires (voir les trois graphiques en page suivante). Tel n est pas le cas dans les trois régions du Nord. L occupation de ces régions par les groupes rebelles a entraîné de graves disfonctionnements du système de santé pour les raisons suivantes : 1. Pillage des bâtiments et des équipements (ambulances, panneaux solaires) ; 2. Fuite des personnels de santé et des membres des Associations de Santé Communautaires (ASaCo) ; Rupture de la chaîne d approvisionnement en médicaments, intrants nutritionnels et carburant ; 3. Rupture de la chaîne du froid.

24 24 Le graphique illustre bien ce disfonctionnement du système de santé dans les régions du Nord. Il confirme l indisponibilité des vaccins et des médicaments essentiels dans les centres de santé de ces régions, à cause de la rupture de la chaîne de froid, du dispositif d approvisionnement et du pillage des stocks existants.

25 25 Les discussions avec les informateurs clés nous ont permis de recenser d autres contraintes : Les kits fournis par les différents intervenants ne permettent pas souvent une prise en charge totale des besoins de santé des PDI (insuffisance de certains produits comme les antipaludéens, kits de pansement, moustiquaires, etc.) ; Il existe des problèmes de communication avec les PDI rendant difficile l évaluation de leurs besoins sanitaires et surtout le suivi des patients en traitement ; Dans la majorité des cas, les PDI ont des difficultés pour acheter les médicaments prescrits lors des consultations médicales Résultats de l évaluation rapide pour le secteur de la Protection Les résultats de nos sondages auprès des informateurs clés ont montré qu il existe un sérieux problème dans toutes les communautés de PDI, lié à un sentiment d extrême détresse à l exception de celles de Banamba (Koulikoro) et Mopti ville. Les problèmes évoqués sont : la colère suite à la perte de leurs sources de revenus et le déplacement imposé, l inquiétude sur le sort des parents restés sur place, la tristesse et surtout la peur pour leur devenir. La majorité des informateurs interrogés affirment qu il existe, en plus, des problèmes d insécurité dans les lieux de résidence actuelle des PDI, sauf à Banamba, dans la région de Ségou et à Mopti ville. Le graphique en page suivante donne des indications sur la typologie des problèmes de sécurité évoqués. Il s agit de : 7. Vol et vol organisé (Bamako, Tombouctou et Gao) ; 8. Présence de mines et de restes d engins explosifs (Konna et dans les trois régions du Nord) ; 9. Exécution ou autres meurtres à Gao ; 10. Violence contre les filles et les femmes ou violence basée sur le genre (Bamako, Koulikoro, Mopti, Tombouctou et Gao) ; 11. Disparition forcée ou involontaire à Konna ; 12. Conflits intercommunautaires à Konna et Tombouctou.

26 26

27 27 Comme signalé dans les paragraphes précédents, les femmes et les enfants déplacés sont victimes de violence (viols, agressions physiques et verbales) dans les régions de Koulikoro (Banamba et Nara), Mopti (Konna), Tombouctou (Goudam et Rharous) et Gao (Gao ville et Ménaka). Les situations évoquées de risque accru de violence ou de harcèlement des femmes et enfants sont les suivantes : 6. Au niveau des points d eau (fontaines publiques, forages, puits, etc.) à Bamako, Mopti, Tombouctou et Gao ; 7. Dans les endroits de baignade à Koulikoro et Gao ; 8. Pendant le déplacement dans la zone à Mopti et Gao ; 9. Dans les camps / sites à Tombouctou ; 10. Durant la distribution de l assistance alimentaire ou autre à Tombouctou. Excepté les cas des communautés de PDI de Nara, Diabaly et Ménaka, il n existe pas d enfants non pris en charge par un adulte dans les autres communautés de PDI. Cependant, il existe dans toutes les régions, sauf à Bamako, des enfants non pris en charge par les parents ou tuteurs habituels. Il s agit, surtout dans les régions du Nord d élèves coraniques (Talibés) qui ne sont plus avec leurs maîtres.

28 Résultats de l évaluation rapide pour le secteur de la Sécurité Alimentaire Comme le prévoit la méthodologie utilisée, les enquêtes pour le secteur de la sécurité alimentaire ont été réalisées auprès d un échantillon de ménages de PDI dans toutes les localités couvertes par l évaluation en plus des informateurs clés. Le tableau en bas indique le nombre de ménages de PDI enquêtés par région. Le total est de 561 ménages. REGIONS NOMBRE DE MENAGES DE PDI District de Bamako 45 Koulikoro 80 Ségou 86 Mopti 124 Tombouctou 60 Gao 100 Kidal 66 TOTAL 561 Source : Données de l enquête Les résultats des enquêtes ont permis d analyser surtout deux des quatre dimensions de la sécurité alimentaire des PDI à savoir : 1. La disponibilité de nourriture sur les marchés ; 2. L accessibilité des PDI à la nourriture. Les statistiques des graphiques en page suivante prouvent que les denrées alimentaires se trouvent en quantités suffisantes sur les marchés de Bamako, ceux de Koulikoro et Ségou. Cependant, il n existe pas suffisamment de denrées alimentaires sur les marchés de Mopti et ceux des trois régions du Nord. Les principales raisons évoquées par les ménages de PDI pour justifier la faiblesse de l offre sur les marchés portent sur : 5. Les difficultés d approvisionnement de marchés, surtout à Mopti, Tombouctou et Gao ; 6. Les ruptures de stock surtout à Kidal et dans une moindre mesure (sur certains marchés) dans toutes les autres régions sauf à Bamako ; 7. La fermeture des marchés à Mopti, Gao et surtout à Kidal ; 8. Enfin, aux achats massifs de certains groupes à Nara et dans les trois régions du Nord.

29 29 Malgré la disponibilité de denrées alimentaires sur les marchés du Sud et certains du centre du pays, la grande majorité des 561 ménages enquêtés affirment faire face de nos jours à des difficultés pour garantir la consommation alimentaire de leurs membres (problème d accessibilité à la nourriture). Le graphique en page suivante indique trois principales raisons pour étayer cette affirmation. Il s agit : 4. Faiblesse du stock familial ; 5. Prix élevé des denrées alimentaires sur les marchés ; 6. Insuffisance / absence de revenus pour acheter les denrées alimentaires.

30 30 Durant les derniers jours qui ont précédé nos enquêtes, la principale source d acquisition de la nourriture par les ménages de PDI était l assistance alimentaire. Les sources secondaires évoquées ont été les suivantes : 6. Propres production ; 7. Dons des familles d accueil ; 8. Achats sur les marchés ; 9. Emprunt à crédit ; 10. Travaux payés en nature (Vivres Contre Travail). Le graphique indique les sources d acquisition de la nourriture par les ménages tout juste après leur déplacement. Les statistiques montrent qu à cette époque, l assistance alimentaire n était pas la principale source d acquisition de la nourriture. Les sources d acquisition comme la propre production, les dons des familles d accueil et les emprunts à crédit avaient beaucoup plus d importance au début de la crise. Ce qui s explique aisément par l épuisement des stocks de nourriture propres aux PDI, ceux de leur famille d accueil et le manque d argent. La crise s étendant sur plusieurs mois, les PDI ont entièrement dépensé toutes leurs économies.

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