PoRTRAIT DéMogRAPHIQUE DE L AggLoMéRATIoN DE LA RoCHELLE

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1 Nº1 DéCEMBRE 214 PoRTRAIT DéMogRAPHIQUE DE L AggLoMéRATIoN DE LA RoCHELLE Situation au 1 er janvier 211 et évolutions récentes 1. DéCEMBRE 214 DéMogRAPHIE

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3 p 3 Cahiers de l Observatoire de l Agglomération de La Rochelle Sommaire Méthodologie Introduction POPULATION La première intercommunalité régionale L agglomération la plus dense de Charente-Maritime Une agglomération dynamique ces 3 dernières années mais un ralentissement démographique sur la dernière période Le solde migratoire, principal moteur de la croissance démographique Le rattrapage des décès sur les naissances MIGRATIONS RÉSIDENTIELLES Une population plus mobile Une réponse différenciée des territoires selon le type de mobilités Des dynamiques de mobilité différentes selon les âges et les territoires STRUCTURE PAR ÂGE Un vieillissement accru de la population Une accélération du vieillissement sur la période récente Une population âgée qui progresse sur tout le territoire Une perte de population en âge de travailler PROJECTIONS DE POPULATION Une population qui devrait continuer de croître et de vieillir MÉNAGES Des ménages en moyenne plus petits et en baisse Les personnes seules et les couples sans enfant sont «la norme» Une augmentation des ménages composés d une personne seule Une diminution du nombre de familles avec enfant(s) SYNTHÈSE

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5 p 5 Cahiers de l Observatoire de l Agglomération de La Rochelle Méthodologie Périmètre d étude et Référentiel Le périmètre d étude de ce document est celui de la Communauté l agglomération de la Rochelle (CA La Rochelle). Il s agit donc de l agglomération au sens administratif du terme. Ce périmètre est composé de 28 communes depuis le 1 er janvier 214. Deux échelles de comparaison sont utilisées : - l une permet d appréhender l agglomération de La Rochelle dans son contexte local et de comparer sa situation et ses évolutions par rapport à celles observées aux niveaux départemental, régional et national (France métropolitaine), - l autre s appuie sur un référentiel «Atlantique» développé par l INSEE dans le cadre d une étude partenariale réalisée en 212 («Maintenir le dynamisme rochelais face aux enjeux de la périurbanisation», collection Décimal). Ce référentiel est construit sur le périmètre des aires urbaines. Pour les besoins de l étude, ce zonage géographique a été réduit et recentré sur les périmètres des communautés d agglomération (au sens administratif). Six intercommunalités font partie de ce référentiel : Saint-Brieuc Agglomération Baie d Armor (CA Saint- Brieuc), Quimper Agglomération (CA Quimper), Lorient Agglomération (CA Lorient), Vannes Agglo Golfe du Morbihan (CA Vannes), Communauté d agglomération de la Région Nazairienne et de l Estuaire (CA Saint-Nazaire), Agglomération Côte basque Adour (CA Côte basque). Sources de données Les données exploitées dans ce document sont issues du recensement rénové de la population de l INSEE, majoritairement les millésimes 26 et 211. La nouvelle formule du recensement de l INSEE permet désormais de disposer de données annuelles, plus adaptées pour rendre compte des évolutions rapides du territoire. En raison de la méthode d enquête utilisée (enquête annuelle par sondage pour les communes de plus de 1 habitants ; enquête exhaustive tous les 5 ans pour les communes de moins de 1 habitants), les résultats du recensement ne peuvent être comparés qu en respectant un pas de temps minimum de 5 ans. En complément des données du recensement, ce document présente les résultats de projections de population, réalisées grâce au modèle Omphale développé par l INSEE. Cartographies Au vu des importants écarts de population entre les communes de l agglomération rochelaise ou les intercommunalités régionales, l interprétation des taux, qui figurent en aplats de couleur, doit être faite avec précaution dans les plus petites communes. Pour cette raison, ces taux seront le plus souvent accompagnés de cercles proportionnels représentant les valeurs absolues (volumes).

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7 p 7 Cahiers de l Observatoire de l Agglomération de La Rochelle Introduction À l issue de la seconde guerre mondiale et dans la période qui a précédé le premier choc pétrolier, le territoire de l agglomération de La Rochelle a enregistré un développement régulier, tant économique que démographique, marqué dans les années 6 par des difficultés conjoncturelles, comme le départ des troupes américaines, mais également par une politique nationale volontariste d implantation industrielle. C est à cette époque (en 1964) que l intercommunalité rochelaise est créée avec pour objectif de favoriser l aménagement et le développement des 9 communes qui la composent alors. Durant les 2 années suivant le milieu des années 7, une succession de crises, notamment celle de la pêche ou l échec de la greffe industrielle, conduit à un très fort ralentissement de la croissance démographique. La Rochelle, ville centre de l agglomération, perd alors de la population tandis qu apparaissent les premiers phénomènes de périurbanisation. Les années 9 marquent le début d un nouvel essor. Modernisations d infrastructures et création de l Université conjuguées au phénomène national d attractivité littorale accompagnent le développement démographique de l agglomération qui va rester important jusqu au milieu des années 2. Victime de son succès, l agglomération subit alors un certain nombre de pressions, dont une inflation du coût du foncier, doublé d un contexte de crise économique, entrainant un ralentissement de sa croissance démographique. Dans le même temps, l intercommunalité rochelaise s affirme en prenant, en 1999, le statut de Communauté d agglomération, après avoir intégré 9 communes supplémentaires deux ans auparavant. Depuis le 1 er janvier 214, elle connait sa plus importante évolution en élargissant son périmètre à 28 communes et plus de 16 habitants. Ce balayage historique permet de comprendre que les dynamiques démographiques sont multifactorielles. Elles peuvent être tributaires de la situation économique et sociale d un territoire, et aussi de la capacité du parc de logements à répondre aux besoins de la population locale ou migrante. Elles sont également démographiques, approche retenue pour ce 1 er numéro des Cahiers de l Observatoire qui propose de dresser le portrait démographique de l agglomération de la Rochelle dans ses évolutions récentes.

8 p 8 POPULATION La première intercommunalité régionale Avec habitants, l agglomération de La Rochelle se classe au 1 er rang des intercommunalités de la région Poitou-Charentes. Avec elle, trois autres intercommunalités dépassent les 1 habitants : Poitiers, Niort et Angoulême. Ces quatre agglomérations ont chacune pour ville-centre le chef-lieu de leur département. Parmi les 28 communes composant l Agglomération, La Rochelle fait figure d exception avec habitants, concentrant à elle seule près d un habitant de l agglomération rochelaise sur deux (46%). Les 27 autres communes comptent moins de 1 habitants chacune : 7 communes de 5 à 9 habitants, situées en 1 ère couronne de la ville-centre et sur le littoral, concentrent 28% de la population totale de l agglomération, 2 communes de moins de 5 habitants (dont 1 comptent moins de 2 habitants) accueillent le quart restant de la population. Montroy, avec 657 habitants, est la plus petite commune de l agglomération. Classement des intercommunalités régionales selon leur population municipale 1 CA de La Rochelle CA Grand Poitiers CA du Niortais CA du Grand Angoulême CA Royan Atlantique CC du Pays Sud Gâtine CC du Val de Boutonne CC d'horte et Lavalette CC du Val d'egray CC du Pays d'aigre Source : INSEE, recensement de la population 211 Population municipale des communes de l agglomération en 211 Esnandes Marsilly Nieul-sur-Mer Saint-Xandre L Houmeau Vérines Lagord Puilboreau Sainte-Soulle Dompierre -sur-mer La Rochelle Bourgneuf Périgny Saint-Médard-d Aunis Aytré Saint- Montroy Rogatien Clavette Saint-Christophe La Jarne La Jarrie Angoulins Nombre d habitants Salles-sur-Mer Croix-Chapeau km Saint-Vivien Thairé Châtellaillon -Plage 5,5 km Yves Source : INSEE, recensement de la population 211 Population municipale des intercommunalités picto-charentaises en 211 Source : INSEE, recensement de la population 211 Classement des communes de l Agglomération selon leur population municipale 1 La Rochelle Aytré Périgny Lagord Châtelaillon-Plage Nieul-sur-Mer Puilboreau Dompierre-sur-Mer Saint-Xandre Angoulins Sainte-Soulle La Jarrie Marsilly L'Houmeau La Jarne Vérines Esnandes Salles-sur-Mer Saint-Rogatien Saint-Médard-d'Aunis Thairé Yves Saint-Christophe Clavette Croix-Chapeau Saint-Vivien Bourgneuf Montroy 657 CA Poitiers Source : INSEE, recensement de la population 211 CA Niort CA La Rochelle CA Angoulême Nombre d habitants Population municipale La population municipale comprend les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune. Le concept de population municipale est utilisé usuellement en statistique, car il ne comporte pas de doubles comptes.

9 p 9 POPULATION L agglomération la plus dense de Charente-Maritime Avec 28 communes et 327 km², le territoire de l agglomération rochelaise concentre 25% des Charentais-maritimes et près de 1% des Picto-charentais alors qu il ne représente que 5% du territoire départemental et 1% du territoire régional. L agglomération de La Rochelle (498 hab./km²) a la plus forte densité de population des intercommunalités du département et se place en 3 e position au niveau régional derrière les agglomérations d Angoulême (547 hab./km²) et de Poitiers (56 hab./km²). L agglomération niortaise, avec un territoire très étendu, n atteint que 145 hab./km². Les densités de population des intercommunalités régionales révèlent des structurations urbaines anciennes construites autour de centres urbains reliés entre eux par des réseaux (fer et route) selon 3 axes : un axe La Rochelle-Niort-Poitiers, un axe littoral La Rochelle-Rochefort -Royan qui se poursuit vers Cognac- Saintes-Angoulême. Si la densité moyenne de population de l agglomération de La Rochelle est très largement supérieure aux moyennes départementales, régionales et nationales, les densités par commune sont hétérogènes. Les densités sont les plus importantes dans les communes à la structuration urbaine plus ancienne, le long du littoral et des principales voies de circulation. La densité de population, particulièrement élevée à La Rochelle (2 634 hab./km²), décroit très vite avec la distance à la ville-centre pour atteindre moins de 1 hab./km² aux franges de l agglomération. Densité de population en 211 Agglomérations du référentiel Atlantique Nombre d habitants au km hab./km 2 1 hab./km 2 5 hab./km 2 25 hab./km 2 1 hab./km 2 routes principales voies ferrées zones bâties Densité de population par commune en 211 Source : INSEE, recensement de la population 211 Densité de population des intercommunalités picto-charentaises en 211 Moyenne CA La Rochelle = 498 hab. /km² Charente-Maritime = 91 hab./km² Poitou-Charentes = 69 hab./km² France métropolitaine = 116 hab./km² 5,5 km CA Côte Basque CA La Rochelle CA Saint-Brieuc CA Saint-Nazaire CA Quimper CA Lorient CA Vannes 498 hab./km hab./km hab./km 2 3 hab./km hab./km 2 26 hab./km hab./km 2 Nombre d habitants au km 2 16 hab./km 2 12 hab./km 2 8 hab./km 2 4 hab./km 2 5 km Source : INSEE, recensement de la population 211

10 p 1 POPULATION Une agglomération dynamique ces 3 dernières années Dans une région marquée par un double phénomène de périurbanisation et d attrait littoral, l agglomération de La Rochelle a connu une croissance démographique importante ces trente dernières années, gagnant près de 3 habitants entre 1982 et 211. Sa population a ainsi progressé de +,7% par an sur la période, hausse égale à celle de la Charente-Maritime, mais supérieure à celle de la région Poitou-Charentes (+,4%/an) et de la France métropolitaine (+,5%/an). Sur la période, l agglomération de La Rochelle combine excédents naturels et migratoires, dans un département où la croissance démographique Moyenne CA La Rochelle = +,7% Charente-Maritime = +,7% Poitou-Charentes = +,4% France métropolitaine = +,5% n est portée que par un fort excédent migratoire (le solde naturel étant déficitaire). La commune de La Rochelle présente un très léger déficit de population sur la période ( 96 hab.), son excédent naturel ne compensant pas son déficit migratoire. Angoulins, Châtelaillon-Plage, L Houmeau, Lagord et Puilboreau ne doivent leur dynamisme démographique qu à leur excédent migratoire, leur solde naturel étant déficitaire. Les autres communes de l agglomération combinent excédents naturel et migratoire. variation annuelle de la population entre 1982 et 211 par commune Solde naturel Le solde naturel est la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès enregistrés au cours d une période. Les mots «excédent» ou «accroissement» signifient que le nombre de naissances est supérieur à celui des décès. Solde migratoire Le solde migratoire est la différence entre le nombre de personnes qui sont entrées sur le territoire et le nombre de personnes qui en sont sorties au cours de l année. Le mot «excédent» signifie que le nombre d entrées sur le territoire est supérieur au nombre de sorties. par intercommunalité Taux de variation annuel moyen entre 1982 et 211 (en %) +3,% +2,% +1,% +,5% % -,5% 5,5 km 5 km Source : INSEE, recensements de la population, 1982 et 211 Source : INSEE, recensements de la population, 1982 et 211 +,8% +,7% +,6% +,5% +,4% +,3% +,2% +,1% % -,1% variation annuelle de la population entre 1982 et 211 +,7% +,4% +,3% +,3% +,3% +,5% +,1% -,5% ca la rochelle charente MAritiMe Poitou-chArenteS FrAnce MétroPolitAine dûe Au Solde naturel dûe Au Solde MigrAtoire Agglomérations du référentiel Atlantique CA Vannes CA La Rochelle CA Quimper CA Côte Basque CA Saint-Brieuc CA Lorient CA Saint-Nazaire +,7% +,5% +,5% +,4% +,3% +,2% +1,5%

11 p 11 POPULATION mais un ralentissement démographique sur la dernière période Sur la période récente , alors que la Charente-Maritime et la région Poitou-Charentes connaissent une accélération de leur croissance démographique (respectivement +,9% par an et +,6% par an), l agglomération de La Rochelle voit sa croissance ralentir à +,4% par an. Les agglomérations du référentiel Atlantique, tout comme les trois autres grandes agglomérations régionales (Poitiers, Niort, Angoulême) connaissent la même tendance. Le ralentissement de la croissance démographique (voire le déficit démographique pour la CA de Quimper) s accompagne d une perte de population dans la ville-centre alors que la population des communes périurbaines croit plus vite et plus loin, en dehors des limites actuelles des agglomérations. Ainsi, les deux communautés de communes de l Aunis, frontalières de l agglomération rochelaise, connaissent un accroissement de leur population supérieur à + 3% par an, avec pour chacune un gain d habitants proche de celui constaté sur l agglomération de La Rochelle alors qu elles en comptent 5 à 7 fois moins (CA La Rochelle : hab. ; CC Aunis Sud : hab. ; CC Aunis Atlantique : hab.). Variation annuelle de la population Agglomérations du référentiel Atlantique CA Vannes CA Saint-Brieuc CA La Rochelle CA Côte Basque CA Saint-Nazaire CA Lorient CA Quimper +,4% +,2% +,2% +,1% -,1% +,6% +1,% Variation de la population entre 26 et 211 (en volume) variation annuelle de la population entre 26 et 211 Évolution de la population (en base 1) Taux de variation annuel moyen entre 26 et 211 (en %) +3,% +2,% +1,% +,5% % -,5% par commune 5 km Source : INSEE, recensements de la population, 26 et 211 par intercommunalité Moyenne CA La Rochelle = +,4% Charente-Maritime = +,9% Poitou-Charentes = +,6% France métropolitaine = +,5% Variation de la population entre 26 et 211 (en volume) Taux de variation annuel moyen entre 26 et 211 (en %) +3,% +2,% +1,% +,5% % -,5% 5,5 km Source : INSEE, recensements de la population, 26 et 211 Indice base 1 Il permet de calculer et de comparer facilement les évolutions de plusieurs grandeurs entre deux périodes données, en rapportant à 1 leurs valeurs à une date donnée. ca la rochelle charente MAritiMe Poitou-chArenteS FrAnce MétroPolitAine

12 p 12 POPULATION Le solde migratoire, principal moteur de la croissance démographique L excédent migratoire devient le principal moteur de la croissance démographique de l agglomération de La Rochelle. Sur la période récente, il contribue pour trois quarts à la progression de la population. Ce constat s inscrit dans un contexte régional où l excédent migratoire contribue majoritairement à la croissance démographique, et même exclusivement pour la Charente-Maritime. La situation du solde naturel est très contrastée : excédentaire dans les secteurs urbains et surtout périurbains des agglomérations, il est déficitaire dans un grand nombre de territoires ruraux et littoraux. détail de la variation annuelle de la population entre 26 et 211 CA La Rochelle CharenteMaritime PoitouCharentes France métropolitaine +,41% +,88% +,63% +,5% dûe au solde naturel +,9% -,9% +,5% +,4% dûe au solde migratoire +,32% +,97% +,58% +,1% Variation annuelle moyenne Variation annuelle de la population entre 26 et 211 due au solde migratoire Concernant l agglomération de La Rochelle, le solde naturel sur le territoire est à corréler avec la structure par âge de la population, plus jeune en moyenne à mesure que l on s éloigne du littoral. Le solde migratoire est dépendant de la capacité des communes à accueillir des populations nouvelles. due au solde naturel 5,5 km Source : INSEE, recensements de la population, 26 et 211 Taux de variation annuel moyen entre 26 et 211 (en %) +3,% +2,% +1,% +,5% % -,5% 5 km Source : INSEE, recensements de la population, 26 et 211 Variation annuelle de la population entre 26 et 211 Agglomérations du référentiel Atlantique CA Vannes +,35% CA Saint-Brieuc +,32% +,32% CA La Rochelle +,32% CA Côte Basque CA Saint-Nazaire +,9% +,31% -,11% -,13% CA Lorient CA Quimper -,19% dûe au solde migratoire +,28% +,7% +,7% +,13% dûe au solde naturel +,69% La croissance démographique des agglomérations de La Rochelle, Vannes, Saint-Brieuc et Lorient, tient à la combinaison d excédents migratoire et naturel. Alors que l agglomération Côte Basque-Adour ne doit sa croissance qu à son excédent migratoire. L agglomération de Saint-Nazaire connait le phénomène inverse avec une croissance de population portée uniquement par son excédent naturel. L agglomération de Quimper perd de la population sur la période, son excédent naturel ne permettant pas de compenser son déficit migratoire.

13 p 13 POPULATION Le rattrapage des décès sur les naissances Après le baby-boom des années 2-21, le volume des naissances domiciliées dans les communes de l agglomération n a cessé de diminuer alors que, dans le même temps, celui des décès n a cessé de progresser pour atteindre (en 29) puis dépasser (en 211) le niveau des naissances. En effet, malgré un indicateur conjoncturel de fécondité (nombre moyen d enfants par femme) qui n a cessé d augmenter au Volume de naissances ou décès en cours des années 2 sur le territoire métropolitain comme en Charente-Maritime, le nombre de naissances baisse sur le territoire de l agglomération. Cette diminution des naissances est à corréler avec l évolution de la pyramide des âges caractérisée par une diminution de plus de 2 femmes en âge de procréer (c est-à-dire âgées de 15 à 5 ans) entre 1999 et 211. Les dynamiques de naissance (nombre moyen de naissances pour 1 habitants) s élèvent à mesure que l on s éloigne de la ville-centre avec les taux les plus forts aux franges de l agglomération et dans l Aunis, territoires où l on retrouve des populations plus jeunes en moyenne. Dans le même temps, le nombre de décès augmente à partir de 23, année marquée par un pic de décès conséquence d une canicule estivale ayant entrainé une surmortalité dans la population française. Cette évolution se double d un phénomène national qui voit arriver aux âges avancés Évolution du nombre de naissances et de décès dans l agglomération de la rochelle de la vie les générations nées dans «l entre deux guerres». Les taux de mortalité les plus importants se concentrent sur les communes de l agglomération ayant des âges moyens élevés et un vieillissement plus prononcé de leur population. Au contraire des naissances, ces taux diminuent à mesure que l on s éloigne de la ville-centre et de sa première couronne naissances décès Source : INSEE, État civil 15 5 Nombre de naissances ou décès pour 1 habitants en 211 (en ) Naissances en 211 décès en 211 Source : INSEE, État civil Source : INSEE, État civil 5,5 km 5,5 km Naissances et décès domiciliés Le lieu du domicile est celui du domicile conjugal pour les mariages, du domicile de la mère pour les naissances et du domicile du défunt pour les décès. Les statistiques domiciliées sont dressées à partir des bulletins statistiques de l état civil.

14 p 14 Migrations résidentielles Une population plus mobile la question «Où habitiez-vous à un an auparavant?», 15% de la population de l agglomération de La Rochelle (soit 24 6 habitants) ont répondu «un autre logement». Ce taux est le plus élevé des intercommunalités de Charente-Maritime. L agglomération rochelaise partage cette singularité avec celle de Poitiers où plus d un habitant sur cinq résidait dans un autre logement un an auparavant. Ces deux agglomérations ont pour point commun d être dotées d un système d enseignement supérieur dont la population «jeune» est en moyenne plus mobile que les autres. Si ces taux de mobilité ne peuvent se résumer qu à cette seule part de la population, celle-ci vient amplifier le phénomène. En général, les taux de mobilité en Poitou-Charentes sont plus élevés dans les territoires urbains et pour certains, comme celui de La Rochelle, dans les couronnes périurbaines. Autre singularité de l agglomération rochelaise : parmi les 24 6 personnes qui ont changé de logement au cours de l année précédente, une sur trois résidait en dehors de la région Poitou-Charentes (dans une autre région de France métropolitaine, dans un DOM ou à l étranger). Au niveau communal, les taux de mobilité sont à corréler avec la structure du parc de logements des communes et à son évolution récente. en 211, POPULATION D UN AN OU PLUS RESIDANT DANS UN AUTRE LOGEMENT UN AN AUPARAVANT 15% 13% Parmi les agglomérations de référence, 11% 9% l agglomération rochelaise est celle qui affiche le plus fort taux de mobilité. 5 km Source : INSEE, recensement de la population 211 origines des mobilités comparées - part de la Population d 1 an ou plus habitant 1 an auparavant Part de la population résidant dans un autre logement 1 an auparavant Agglomérations du référentiel CA La Rochelle 4,3% 5,2%,9% 4,3%,6% Atlantique Charente-Maritime Poitou-Charentes Un autre logement de la même commune 3,3% 3,4% Une autre commune du même département Volume de la population concernée (en hab.) 13 Moyenne CA La Rochelle = 15,3% Charente-Maritime = 13,1% Poitou-Charentes = 12,6% France métropolitaine = 11,6% 5,4% 5,% 15% 13% 11% 9% France métropolitaine 3,9% 4,% 1,2% 2,%,5% % 2% 4% 6% 8% 1% 12% 14% 16% Part de la population concernée sur la population totale (en %) Volume de la population concernée (en hab.) Part de la population concernée sur la population totale (en %),7%,9% Un autre département de la même région CA La Rochelle 5,5 km Source : INSEE, recensement de la population 211 2,8% 3,4%,4%,4% Une autre région de la métropole Hors métropole CA Vannes CA Côte Basque CA Quimper CA Saint-Brieuc CA Lorient CA Saint-Nazaire 15,3% 15,% 14,2% 13,5% 13,2% 12,2% 12,1%

15 p 15 Migrations résidentielles Une réponse différenciée des territoires selon le type de mobilités en 211, population d un an ou plus résidant un an auparavant...*... dans un autre logement de la même commune Mobilités infra communales : la capacité des communes à offrir à leurs habitants un parcours résidentiel adapté. La Rochelle concentre les trois-quarts des migrations infracommunales. Son parc de logement est adapté en volume et en typologie à un parcours résidentiel de ses habitants. Au niveau régional, les mobilités infracommunales les plus élevées sont présente dans des intercommunalités les plus urbaines. Moyenne Moyenne CA La Rochelle = 4,3% France métropolitaine = 3,9% 5,5 km 5 km... dans une autre commune du même département Mobilités infra départementales : la représentation du phénomène de périurbanisation. La population, pour accéder à des logements adaptés en taille et en prix, doit s installer de plus en plus loin des villes-centres, dans les zones périurbaines où l on trouve les taux de mobilités infra-départementales les plus élevés. Moyenne CA La Rochelle = 5,2% France métropolitaine = 4,% Mobilités extra régionales : la carac- térisation du tropisme littoral et des phénomènes de franges régionales. L agglomération de La Rochelle se singularise par un taux élevé de mobilité en provenance d autres régions (la Charente-Maritime dans son ensemble est marquée par ce phénomène) avec une installation de ces populations nouvelles sur la villecentre principalement, ainsi que sur les communes littorales. Moyenne 5,5 km 5,5 Km 2,75 12, km 5 Km... dans une autre région métropolitaine CA La Rochelle = 4,3% Moyenne Moyenne France métropolitaine = 2,% * Note de lecture des cartographies : la représentation cartographique en écart à la moyenne permet de caractériser des phénomènes de sur-représentation (en rose) ou de sous-représentation (en vert) d un phénomène par rapport à la moyenne observée. Ainsi, la commune de La Rochelle se caractérise par une sur-représentation de la mobilité infra-communale comprise entre +2 et +3 points par rapport à la moyenne de l agglomération rochelaise (soit 6,9% contre 4,3% en moyenne pour l agglomération). 5,5 km Part de la population d un an ou plus résidant dans un autre logement un an auparavant (en écart à la moyenne) écart supérieur à la moyenne (en points) +3 points +2 points +1 point écart inférieur à la moyenne (en points) -3 points -2 points -1 point 5 km Source : INSEE, recensement de la population 211 Volume de la population concernée (en hab.)

16 p 16 Migrations résidentielles Des dynamiques de mobilité différentes selon les âges et les territoires Les ans représentent 14% de la population totale 31% des mobilités Sur le territoire de l agglomération rochelaise, la population âgée de 15 à 24 ans est la plus mobile (même constat pour la France métropolitaine). Un tiers des ans habitait un autre logement un an auparavant. Les communes de La Rochelle et Aytré accueillent plus particulièrement ces populations «jeunes», et concentrent à elles seules 8% des mobilités de cette classe d âge. Au niveau régional, on retrouve ces taux de mobilité importants pour cette classe d âge dans les agglomérations pourvus d un système d enseignement supérieur, professionnel ou généraliste, universitaire ou écoles. migrations résidentielles par âge Volume de la population âgée de 15 à 24 ans habitant un autre logement 1 an auparavant (en hab.) population âgée de 25 à 54 ans Volume de la population âgée de 25 à 54 ans habitant un autre logement 1 an auparavant (en hab.) Volume de la population âgée de 55 ans ou plus habitant un autre logement 1 an auparavant (en hab.) Poids de la population âgée de 55 ans ou plus dans l ensemble des migrations résidentielles (en %) 5 km Source : INSEE, recensement de la population % 2% 15% 1% Source : INSEE, recensement de la population 211 population âgée de 55 ans ou plus 5 km 55% 5% 45% 4% Poids de la population âgée de 25 à 54 ans dans l ensemble des migrations résidentielles (en %) :INSEE,recensement de la population211 Source 5 km 3% 25% 2% 15% Les 55 ans ou + représentent 35% de la population totale 11% des mobilités à l inverse, sur le territoire de l agglomération rochelaise, la population âgée de 55 ans ou plus est la moins mobile. Un sur vingt (5%) habitait un autre logement un an auparavant, taux quasiment équivalent à celui de la France métropolitaine (4%). Les communes de La Rochelle, Châtelaillon-Plage et Périgny accueillent ces populations «séniors» et concentrent à elles seules 57% des mobilités de cette classe d âge. Au niveau régional, les taux de mobilité les plus importants pour cette classe d âge concernent les intercommunalités insulaires ou balnéaires, telles que Ré, Oléron, ou Royan. Poids de la population âgée de 15 à 24 ans dans l ensemble des migrations résidentielles (en %) Les ans représentent 37% de la population totale 43% des mobilités Au sein de l agglomération, près d un habitant âgé de 25 à 54 ans sur cinq (18%) habitait un autre logement un an auparavant (14% pour la France métropolitaine). La Rochelle et les communes urbaines de la 1ère couronne accueillent en majorité ces populations «actives». Au niveau régional, les mobilités les plus élevées pour cette classe d âge ont lieu dans les territoires périurbains, autour des principales agglomérations. L agglomération de La Rochelle est concernée par ce phénomène avec des taux de mobilités des ans supérieurs dans les territoires de l Aunis. population âgée de 15 à 24 ans

17 p 17 structure par âge Un vieillissement accru de la population Pyramide des âges AGGLOMERATION DE LA ROCHELLE COMPARéE A LA FRANCE METROPLITAINE en 211 AGGLOMERATION DE LA ROCHELLE évolution entre 26 et ans 1 ans 9 ans hommes Femmes 9 ans hommes Femmes 8 ans 8 ans 7 ans 7 ans 6 ans 6 ans 5 ans 4 ans 3 ans 2 ans 1 ans,6%,4%,2%,4%,8%,6%,2%,8% 1,% 1,% 15 hab. 125 hab. 25 hab. 1 hab. 5 hab. 75 hab. 75 hab. 5 hab. 1 hab. 25 hab. 125 hab. 15 hab. CA La Rochelle France métropolitaine Source : INSEE, recensements de la population La pyramide des âges de l agglomération de La Rochelle se définit par un certain nombre de spécificités à mettre en lien avec les migrations résidentielles : - un pic de population jeune âgée de 18 à 25 ans traduisant la présence d un système d enseignement supérieur développé (université, écoles). Cette population, très mobile, vient étudier sur le territoire de l agglomération mais n y reste pas au moment de rentrer dans la vie active. - une surreprésentation de la population âgée de plus de 55 ans, conséquence de l allongement de la durée de la vie accentuée par le phénomène d attractivité littorale sur ces populations qui, une fois installées, sont peu mobiles. - une sous-représentation de la population «active» et des enfants, phénomène qui s accentue sous l effet de la périurbanisation et du vieillissement sur la période récente puisque ces classes d âge perdent de la population entre 26 et 211. L âge moyen progresse rapidement de +1,2 ans entre 26 et 211 pour atteindre 42,3 ans, alors que dans le 5 ans 4 ans 3 ans 2 ans 1 ans même temps, l âge moyen de la France métropolitaine ne progresse que de,7 ans pour atteindre 4, ans. Les âges moyens les plus élevés se trouvent sur les communes littorales de l agglomération. Ils décroissent très rapidement à mesure que l on s éloigne de la côte. Ainsi, l âge moyen à Châtelaillon-Plage est de 49,1 ans quand celui de Vérines atteint 35,9 ans. à noter que les femmes sont plus nombreuses que les hommes, notamment parmi la population âgée de plus de 6 ans. Par conséquent, leur âge moyen est plus élevé que celui des hommes (respectivement 44,1 ans contre 4,3 ans). L agglomération de La Rochelle reste l une des agglomérations les plus «âgées» du référentiel Atlantique. Les autres agglomérations voient également leur âge moyen progresser sur la période récente, pour la plupart dans des proportions équivalentes ou supérieures à celle de La Rochelle. 5,5 km âge moyen en 211 Moyenne CA La Rochelle = 42,3 ans Charente-Maritime = 43,9 ans Poitou-Charentes = 42,8 ans France métropolitaine = 4, ans Source : INSEE, recensement de la population 211 âge moyen en 211 Agglomérations du référentiel Atlantique CA Côte Basque CA La Rochelle CA Lorient CA Saint-Brieuc CA Quimper CA Saint-Nazaire CA Vannes âge moyen 44,8 42,3 42,2 41,2 41,1 41, 4,7 44 ans 42 ans 4 ans 38 ans 36 ans

18 p 18 structure par âge Une accélération du vieillissement sur la période récente Évolution du poids des classes d âge de l agglomération de la rochelle entre 1968 et 211 (en %) 3% 25% 2% 15% 1% 5% O% ans ans 3-44 ans ans 6-74 ans 75 ans ou + Source : INSEE, recensements de la population En tendancielle, l évolution des classes d âge de l agglomération de La Rochelle est proche de celle de la France métropolitaine: entre 1968 et 211, le poids des classes d âge les plus jeunes baisse au profit des classes d âges les plus âgées, conséquence de l augmentation de l espérance de vie et de la baisse de la fécondité. Sur la période récente, la population âgée de 6 ans ou plus progresse en poids et en volume, dans des dynamiques supérieures à la moyenne métropolitaine, notamment pour la population âgée de 6 à 74 ans dont le nombre augmente de +2% entre 26 et 211 (+13% pour la France métropolitaine). Ainsi en 211, les 6 ans ou plus représentent 27% de la population de l agglomération rochelaise contre 24% en 26. évolution comparée de la population par tranche d âge entre 26 et 211 (en %) 75 ans ou ans ans 3-44 ans ans -14 ans -1% -5% % + 5% + 1% + 15% + 2% + 25% CA La Rochelle France métropolitaine Source : INSEE, recensements de la population Note de lecture du graphique : sur la période , la population âgée de 75 ans ou plus a progressé de +13% pour l agglomération de La Rochelle contre +12 % pour la France métropolitaine. Dans le même temps, la population âgée de 3 à 59 ans continue de diminuer, tant en poids qu en volume, entraînant avec elle la baisse de la population âgée de moins de 15 ans. Cette dynamique décroissante est également plus forte que celle observée au niveau métropolitain pour les 3-44 ans. Elle va même à l encontre de la dynamique nationale pour les ans, conséquence du vieillissement de la population de la classe d âge des 3-44 ans vers la classe d âge supérieure sur la période Malgré cela, la classe d âge des 3-59 ans continue d être la plus importante puisqu elle représente 38% de la population de l agglomération en 211 (2% pour les ans). La population des ans reste relativement stable sur la période, avec un léger gain de population. Agglomération de la Rochelle évolution de la structure par âge entre 26 et 211 Population évolution en 211 en volume en % -14 ans % ans % 3-44 ans % ans % 6-74 ans % 75 ans ou % Total % Source : INSEE, recensements de la population

19 p 19 structure par âge Une population âgée qui progresse sur tout le territoire par commune indice de jeunesse en 211 par intercommunalité Indice de jeunesse 211 CA La Rochelle = 79 Charente-Maritime = 71 Poitou-Charentes = 8 France métropolitaine = 14 Rapport entre la population âgée de moins de 2 ans et celle âgée de 6 ou plus En écho à l analyse sur les âges moyens, les populations les plus jeunes sont mieux représentées dans les territoires périurbains des agglomérations. Sur la période récente, volume d évolution de la population selon l âge entre 26 et 211 (en hab.) +6% +4% +2% % -2% Variation annuelle moyenne de la population selon l âge entre 26 et 21 (en %) ces populations jeunes diminuent sur un grand nombre de communes de l agglomération rochelaise, notamment littorales, La Rochelle incluse. Dans le même temps, la population âgée de 6 ans ou plus progresse partout, rapidement et fortement, quelque soit le territoire urbain ou périurbain. évolution de la population selon l âge entre 26 et 211 population âgée de moins de 2 ans population âgée de 6 ans ou plus Indice de jeunesse 211 Agglomérations du référentiel Atlantique CA Vannes 97 CA Saint-Brieuc 96 CA Quimper 96 CA Saint-Nazaire CA Lorient CA La Rochelle 79 CA Côte Basque 61 5,5 km 5,5 km Indice de jeunesse L indice de jeunesse est le rapport entre la population âgée de moins de 2 ans et celle âgée de 6 ans ou plus. Un indice supérieur à 5 km Source : INSEE, recensement de la population km Source : INSEE, recensements de la population indique qu un territoire est plus jeune. à l inverse, un indice inférieur à 1 indique qu un territoire est plus âgé.

20 p 2 structure par âge Une perte de population en âge de travailler Sur la période récente, l agglomération de La Rochelle perd de la population des classes d âge «actives» (âgée de 3 à 59 ans), principalement sur les communes littorales et/ou urbaines, les dynamiques de croissance s opérant essentiellement dans les communes des 2 e et 3 e couronnes, en dehors des limites de l agglomération. En termes de localisation, les 3-44 ans sont mieux représentés dans la population des communes périurbaines où leur part est plus importante. à l inverse, les ans restent bien représentés dans la population des communes de l agglomération, malgré la baisse de 3% de leurs effectifs sur la période récente. à l exception de Vannes, les agglomérations du référentiel Atlantique connaissent les mêmes tendances d évolution. Volume de population de la classe d âge en 211 (en hab.) ,5% 2,% 17,5% 15,% Part de la population de la classe d âge dans la population totale en 211 (en%) population âgée de 3 à 44 ans situation en 211 évolution entre 26 et 211 population âgée de 45 à 59 ans situation en 211 5,5 km évolution entre 26 et 211 Source : INSEE, recensement de la population 211 Variation annuelle moyenne de la population de la classe d âge entre 26 et 211 (en%) + 5,% + 2,5% % - 2,5% -5,% Variation annuelle des 3-44 ans (en%) Agglomérations du Référentiel Atlantique CA Vannes CA Saint-Nazaire CA Saint-Brieuc CA Côte Basque CA La Rochelle CA Lorient CA Quimper -,51 -,55 -,58 -,92-1,15-1,35-1,71 Variation annuelle des ans (en%) Agglomérations du Référentiel Atlantique CA Vannes CA Côte Basque Adour -,5 CA Quimper -,11 CA Saint-Brieuc -,14 CA Lorient -,27 CA La Rochelle -,67 CA Saint-Nazaire -1,8 5,5 km Source : INSEE, recensements de la population ,6

21 p 21 Projections de population 24 Une population qui devrait continuer de croître et de vieillir Selon le scénario central du dernier modèle de projection de l INSEE (Omphale 21), l agglomération de La Rochelle devrait totaliser près de 183 habitants en 24. Ce sont près de 23 habitants supplémentaires (22 89 hab.), soit une moyenne de 7 chaque année. Ce rythme serait toutefois moins rapide que celui du département et de la région. La commune de La Rochelle devrait gagner à nouveau de la population à partir de 22. Dans l agglomération, la tendance actuelle d évolution des classes d âge se confirmerait. La population âgée de 3 à 59 ans pourrait baisser de 9% et ne représenterait plus qu un tiers des habitants de l agglomération. En conséquence, les enfants âgés de moins de 15 ans verraient également leur nombre diminuer. La population âgée de 15 à 29 ans, malgré une légère augmentation de ses effectifs sur la période, verrait son poids se contracter de 2 points pour ne représenter que 16% de la population en 24. à l inverse, la population des «seniors» progresserait rapidement. 37% de la population pourraient avoir 6 ans ou plus en 24 (27% aujourd hui). Et en raison de l allongement de la durée de vie en France, le nombre des plus de 6 ans devrait augmenter d au moins 28 personnes, soit une progression de 72%. Les deux tiers d entre eux auraient plus de 75 ans. Structure par âge de la population de l agglomération de La Rochelle en 27 et 24 1% 9% 8% 7% 6% 5% 4% 3% 2% 1% % ans 3-44 ans 6-74 ans ans ans 75 ans ou plus ans 9 ans 8 ans 7 ans 6 ans 5 ans 4 ans 3 ans 2 ans 1 ans 2 hab. Projections comparées de population (en base 1) Commune de la rochelle CA La Rochelle charente-maritime poitou-charentes Pyramide des âges de l agglomération de La RochellE en 27 et en 24 (Omphale 21) hommes Femmes Source : Insee, Omphale hab. 125 hab. 25 hab. 1 hab. 5 hab. 75 hab. 75 hab. 5 hab. 1 hab. 25 hab. 125 hab. 15 hab. 2 hab. 27 Structure par âge de la population de l agglomération de La Rochelle en 27 et 24 Population en 27 Omphale 21 : Le modèle Omphale 21 de l INSEE permet de réaliser des projections de population en s appuyant sur les tendances démographiques passées ( ) et en intégrant pour le futur des hypothèses portant sur la fécondité, la mortalité et les migrations. Ces projections Population en évolution en volume en % Commune de La Rochelle ,7% CA La Rochelle ,3% Charente-Maritime ,3% Poitou-Charentes ,5% France métropolitaine ,5% ont une valeur indicative compte tenu de la variabilité de ces 3 facteurs et du contexte socio-économique. Elles aident à éclairer l avenir mais ne sont pas des prévisions. Le scénario présenté est le scénario central et couvre la période

22 p 22 ménages Des ménages en moyenne plus petits et en baisse Évolution comparée de la taille moyenne des ménages entre 1982 et 211 2,8 pers. 2,7 pers. 2,6 pers. 2,5 pers. 2,4 pers. 2,3 pers. 2,2 pers. 2,1 pers. 2, pers CA La Rochelle charente-maritime poitou-charentes france métropolitaine La taille moyenne des ménages de l agglomération de La Rochelle n a cessé de diminuer depuis plusieurs décennies pour atteindre 2,3 personnes par ménage en 211. Ce phénomène, national et tendanciel, résulte de la baisse de la fécondité, de la hausse du célibat et des séparations de couples, et surtout du vieillissement de la population. Aux niveaux local et régional, la taille moyenne des ménages augmente à mesure que l on s éloigne de la ville centre. Elle est la plus élevée dans les communes péri-urbaines. Concernant l agglomération rochelaise, ce constat doit être relié à la structure par âge de la population ainsi qu à la typologie du parc de logements et à la capacité des ménages à pouvoir y accéder. à noter que les ménages de l agglomération rochelaise sont plus petits en moyenne qu en Charente-Maritime, Poitou- Charentes ou France métropolitaine. Ils se classent parmi les plus petits des agglomérations du référentiel Atlantique. Taille moyenne des ménages en 211 Agglomérations du référentiel Atlantique CA Saint-Nazaire CA Saint-Brieuc CA Vannes CA Lorient CA La Rochelle CA Quimper CA Côte Basque Ménage : un ménage, au sens du recensement, désigne l ensemble des personnes qui partagent la même résidence principale, sans que ces personnes soient nécessairement unies par des liens de parenté. Un ménage 1,89 2,16 2,13 2,12 2,1 2,3 2, Nombre de ménages en ,6 pers. 2,4 pers. 2,2 pers. 2, pers Nombre moyen de personnes par ménage en 211 Nombre moyen de personnes par ménage en 211 Taille moyenne des ménages en 211 par commune 5,5 km Nombre de ménages en 211 2,6 pers. 2,4 pers. 2,2 pers. 2, pers peut être constitué d une seule personne. Il y a égalité entre le nombre de ménages et le nombre de résidences principales. Les personnes vivant dans des habitations mobiles, les mariniers, les sans-abris et les par intercommunalité Source : INSEE, recensement de la population ,525 5 Km 5 km Source : INSEE, recensement de la population 211 personnes vivant en communauté (foyers de travailleurs, maisons de retraite, résidences universitaires, maisons de détention,...) sont considérées comme vivant hors ménage.

23 p 23 ménages Les personnes seules et les couples sans enfant sont «la norme» évolution des ménages entre 26 et 211 Agglomération de La Rochelle volume répartition 211 évolution france métropolitaine répartition 211 évolution Personnes seules ,7% +1,8% Hommes ,8% +14,1% Femmes ,9% +8,7% Familles ,5% +1,9% Couples sans enfant ,5% +5,4% Couples avec enfant(s) ,2% -7,4% Famille monoparentales ,8% +15,6% Autres ménages ,8% +14,3% Ensemble des ménages ,% +5,5% En 211, l agglomération de La Rochelle compte ménages, en progression de +5,5% depuis 26. La structure des ménages de l agglomération, comme celle des agglomérations du référentiel Atlantique, suit les grandes tendances d évolution constatées au niveau national. Cependant, les dynamiques d évolution (à la hausse ou à la baisse) sont plus contrastées. Les ménages composés d une personne seule progressent plus vite que les familles (+1,8% contre 1,9%) et représentent en 211 deux ménages de l agglomération rochelaise sur cinq («seulement» un sur trois au niveau national). Les familles, dont le nombre progresse faiblement entre 26 et 211, connaissent des évolutions très contrastées selon leur typologie. En 211, comme en 26, les couples sans enfant sont majoritaires et continuent leur progression sur la période récente. Les familles composées d un couple avec enfant(s) voient leur volume diminuer pour ne représenter plus qu un ménage de l agglomération sur cinq (un ménage sur quatre au niveau national). Cette baisse, également constatée au niveau national, est beaucoup plus forte pour l agglomération rochelaise (-7,4% entre 26 et 211). Dans le même temps, les familles monoparentales progressent rapidement (+15,6% sur la période) pour atteindre des taux équivalents à ceux de la France métropolitaine : 8,8% des ménages de l agglomération sont des familles monoparentales (8,7% pour la France métropolitaine). 34,3% +8,8% 14,4% +12,% 19,9% +6,7% 63,1% +3,2% 27,1% +5,1% 27,3% -,7% 8,7% +1,7% 2,6% +,1% 1,% +5,% structure des ménages de l agglomération de la rochelle en 211 Familles Familles monoparentales Couples avec enfant(s) Couples sans enfant Source : INSEE, recensements de la population Personnes seules Hommes Femmes Autres ménages Note de lecture : Le graphique illustre la répartition proportionnelle des ménages selon leur typologie. Chacun des deux cercles équivaut à 1%. Le cercle «intérieur» aux couleurs les plus foncées correspond aux 3 grands types de ménages : personnes seules, familles et autres ménages ; le cercle «extérieur» aux couleurs plus claires détaille ces 3 grands types. évolution comparée des typologies de ménages entre 26 et Agglomérations du référentiel Atlantique ménages d une personne Familles sans enfant familles avec enfant(s) CA Vannes +19,8 CA Vannes +11,2 CA Vannes +1,3 CA Côte Basque +14,5 CA Saint-Brieuc +7,6 CA Saint-Brieuc +,8 CA Quimper +12,2 CA Quimper +5,6 CA La Rochelle -1,4 CA La Rochelle +1,8 CA La Rochelle +5,4 CA Lorient -1,9 CA Saint-Nazaire +9,6 CA Lorient +3,6 CA Saint-Nazaire -2,2 CA Lorient +8,1 CA Côte Basque +3,4 CA Côte Basque -3,9 CA Saint-Brieuc +5,6 CA Saint-Nazaire +2,3 CA Quimper -6,8

24 p 24 ménages Une augmentation des ménages composés d une personne seule En 211, l agglomération de La Rochelle compte ménages composés d une personne vivant seule, soit 4% des ménages du territoire, un taux supérieur de 6 points à ceux observés aux niveaux départemental, régional et national. Parmi ces ménages, une majorité (6,3%) est composée d une femme seule. Les personnes vivant seules résident plus particulièrement à La Rochelle, (concentrant à elle seule 68% de ces ménages) ou dans une commune de sa 1 ère couronne, jusqu à Châtelaillon-Plage. Cette répartition peut être mise en lien avec celle de la structure par âge de la population et de la typologie du parc de logement (les logements de type T1 ou T2 sont principalement concentrés sur les communes urbaines).. La structure par âge des personnes vivant seules, comparée à celle de l ensemble de la population, met en exergue une sur-représentation des personnes vivant seules pour les classes d âge des 2-24 ans (célibat plus fréquent à ces âges) et des 65 ans ou plus (conséquence de séparations ou de veuvages pour les âges les plus avancés). à l image des tendances observées sur le territoire national, les personnes vivant seules voient leur nombre et leur part augmenter entre 26 et 211, à un rythme moyen de +2,1% par an. Elles augmentent sur toutes les communes de l agglomération rochelaise. Part des personnes vivant seules CA La Rochelle = 39,7% Charente-Maritime = 34,2% Poitou-Charentes = 34,% France métropolitaine = 34,3% Nombre de ménages composés d une personne seule en % 3 % 25 % 2 % 13 Part des ménages composés d une personne seule parmi les ménages en 211 (en %) Variation annuelle des personnes vivant seules CA La Rochelle = +2,1% Charente-Maritime = +2,7% Poitou-Charentes = +2,% France métropolitaine = +1,7% évolution du nombre de ménages composés d une personne seule en Variation annuelle des ménages composés d une personne seule entre 26 et 211 (en %) +6% +4% +2% % ménages composés d une personne seule situation en 211 5,5 km évolution entre 26 et 211 5,5 km Source : INSEE, recensement de la population 211 Source : INSEE, recensements de la population 26 et 211 structure par âge des personnes vivant seules comparée à la population totale de l Agglomération de la Rochelle en 211 Part des ménages composés d une personne seule en Agglomérations du référentiel Atlantique 3% 2% CA Côte Basque CA Quimper CA La Rochelle CA Lorient CA Vannes CA Saint-Brieuc CA Saint-Nazaire 46,1% 44,4% 39,7% 39,1% 38,4% 38,% 37,% 1% % ans 2-24 ans ans 4-54 ans ans ans 8 ans ou plus Ensemble de la population Personnes vivant seules