POLE D ECHANGES MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS

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3 POLE D ECHANGES MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE JUILLET 2010

4 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS 2 V6 du 27/07/10

5 DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE SOMMAIRE PREAMBULE... 4 PIECE A : PLANS DE SITUATION... 8 PIECE B : NOTICE EXPLICATIVE PIECE C : PLAN GENERAL DES TRAVAUX PIECE D : CARACTERISTIQUES PRINCIPALES DES OUVRAGES LES PLUS IMPORTANTS PIECE E : ETUDE D IMPACT SUR L ENVIRONNEMENT TABLE DES MATIERES DOSSIER DE MISE EN COMPATIBILITE DU PLAN LOCAL D'URBANISME DE LA VILLE DE VERSAILLES... ANNEXE 1 V6 du 27/07/10 3

6 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS PREAMBULE HISTORIQUE DU PROJET Le projet d aménagement du Pôle d Echanges Multimodal (PEM) de Versailles Chantiers (commune de Versailles, département des Yvelines), a été élaboré entre les années 1998 et 2003 suivant un processus concerté entre le STIF, la Ville de Versailles, RFF, la SNCF, la Région Ile-de-France, le Département des Yvelines, les Directions Régionales et Départementales de l Equipement ainsi qu avec le Ministère de la Culture. Ce programme est inscrit au volet ferroviaire du 4 ème Contrat de Plan Etat - Région Ile-de-France 2000/2006 (Titre I, article I ) et au contrat de projet 2007/2013. La gare de Versailles Chantiers figure également sur la liste des pôles du réseau principal du Plan de Déplacement Urbain d Ile de France. Elle est quotidiennement fréquentée par voyageurs en moyenne et desservie par des trains RER C, Transilien, TER, Intercités ainsi que par des TGV. Ce programme de réalisation d un PEM à Versailles Chantiers, avec le réaménagement et l extension de la gare de Versailles -Chantiers, répond : - à la nécessité d adaptation des espaces vis-à-vis de l augmentation de la fréquentation de la gare, - à la mise en place d une meilleure organisation du site de la gare pour accueillir un pôle d échanges multimodal, - ainsi qu au besoin d amélioration des services et de l accueil en gare. Un Schéma de Principe daté d Avril 2001 a été approuvé par les trois maîtres d'ouvrage (Ville de Versailles, RFF, SNCF) puis pris en considération par le Conseil d'administration du STIF le 19 Juin Parallèlement à la mise au point du projet pôle d échanges, les trois maîtres d ouvrages se sont concertés pour monter une opération d aménagement urbain sur les 3.5 hectares de terrains contigus à la gare de Versailles Chantiers, propriétés de RFF et de la SNCF. Ces deux projets «restructuration du pôle d échanges» et «aménagement urbain» ont été conduits en synergie, suivant une planification et des montages financiers interdépendants. Par délibération n du 27 avril 2000, la Ville de Versailles a lancé les concertations préalables. Elle en a tiré le bilan par délibération n du 10 juillet Le premier projet de PEM a bénéficié d une enquête publique «Bouchardeau» qui s est déroulée du 10 juin au 13 juillet Cette enquête a abouti en 2006 aux Déclarations de Projet validées par les Conseils d'administration de la SNCF du 28 Juin, du STIF du 05 Juillet et de RFF du 06 Juillet ainsi que par le Conseil Municipal de Versailles par délibération n du 06 Juillet Le projet de réaménagement du pôle d échanges multimodal tel que défini alors, présentait de nombreuses interfaces fonctionnelles, techniques et constructives, foncières et financières, avec le projet urbain contigu porté par la Ville de Versailles. En 2008, de nouvelles réflexions ont été menées quant à l aménagement et à la programmation du projet urbain. Afin de ne pas retarder le projet de PEM, les maîtres d ouvrage, en collaboration avec le STIF, ont alors travaillé à la désimbrication des projets transport et urbain, de manière à les rendre indépendants l un de l autre. Après accord des financeurs, les 3 maîtres d ouvrage de l opération et le STIF, ont étudié la nouvelle version du PEM en ce sens. Le STIF, les financeurs et les maîtres d ouvrage ont cependant convenus que la création du nouvel accès Cour de Buc et le réaménagement de la rue Porte de Buc, éléments du projet de PEM situés au Sud-est de la gare ferroviaire, pouvait se réaliser comme prévu initialement car n étant pas en interface avec le projet urbain. Fin 2009, un nouveau schéma d aménagement répondant à l impératif de séparation des projets transport et urbain a été stabilisé. Ce schéma, répondant de manière satisfaisante au maintien des fonctionnalités développées dans le projet initial, et s inscrivant dans une enveloppe financière équivalente, a reçu un accueil favorable du STIF, des financeurs et des 3 maîtres d ouvrage. Ce nouveau projet de PEM, dotée d une physionomie nouvelle, est soumis à une nouvelle procédure d enquête publique. Une procédure de mise en compatibilité du PLU de Versailles est menée conjointement. LA NOUVELLE VERSION DU PROJET Ses Objectifs et composantes : Les objectifs de l opération PEM restent les suivants : - transformer la gare et ses abords en un véritable Pôle d Echanges Multimodal en optimisant les échanges entre les différents modes de transport, - optimiser l accueil des services bus et la lisibilité de l offre bus aux voyageurs, - améliorer l accessibilité au pôle pour les transports en commun et les circulations douces, - ouvrir le site sur les quartiers environnants : création d un nouvel accès Cour de Buc et franchissement des étangs Gobert, - rendre la gare apte à traiter les volumes de trafics présents et futurs en améliorant l accessibilité et la fluidité des circulations piétonnes à l intérieur de la gare étendue, - renforcer l accessibilité des personnes à mobilité réduite, - renforcer la qualité des services aux voyageurs en donnant accès à des services modernisés (informations fixes et dynamiques, achat des titres de transport, commerces de proximité,...), - étendre le périmètre de la gare pour créer de nouveaux points d accès en cohérence avec les dessertes de transports en commun, - assurer la pérennité du bâtiment et la sécurité des voyageurs par des travaux de réhabilitation, - renforcer le sentiment de sûreté du site. Les composantes de l opération sont maintenues : - la rénovation et le réaménagement du bâtiment des voyageurs existant (structures, clos et couvert ainsi que les intérieurs du hall, du vestibule et de la passerelle), y compris la rénovation des abris de quais existants, - la création d un hall voyageurs et d une nouvelle passerelle d accès aux quais, - la reconstitution des bâtiments de services ferroviaires impactés par le projet, - la création d un nouvel accès piéton au bâtiment voyageurs existant depuis la rue Porte de Buc - l aménagement de la rue de la porte de Buc, avec création de 6 postes à quais ; - la création d une gare routière avec 14 postes à quais ; - la création d un Parc de Stationnement Régional de 385 places ; 4 V6 du 27/07/10

7 DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE - la création d un local pour deux roues de 250 places ; - la réorganisation de l accessibilité et des circulations routières ; - la création des voiries desservant la gare routière, d une part depuis l avenue de Sceaux avec franchissement des étangs Gobert, d autre part depuis la rue de l Abbé Rousseaux en passant sous le parvis de la gare ferroviaire. Les modifications apportées consistent ainsi principalement dans : - la réalisation de la gare routière au niveau du terrain naturel et non plus sur dalle, - le relogement des activités ferroviaires dans la galerie de liaison créée entre le bâtiment voyageurs existant et le nouveau hall 2, initialement prévu dans un bâtiment indépendant à créer place Poincaré, - le franchissement des étangs Gobert sur une seule voie en double sens. Comme indiqué ci avant, les ouvrages suivants du PEM, intégrés à l enquête publique de 2005, ont été réalisés entre 2008 et 2010 et mis en service à l automne 2010 : - création d un nouvel accès piétons et PMR entre le bâtiment voyageurs existant et la rue Porte de Buc - aménagement de la rue de la porte de Buc, avec création de 6 postes à quais. Ces ouvrages réalisés ne font pas partie de la présente enquête. Les phases : Le nouveau projet de PEM est élaboré en 2 phases successives s inscrivant dans des temporalités différentes. La 1ère phase, comporte les aménagements suivants : - la rénovation et le réaménagement du bâtiment des voyageurs existant, y compris la rénovation des abris de quais existants ; - la création d une nouvelle passerelle d accès aux quais et d un nouveau hall (hall 2) en relation avec la gare routière ; - la réalisation d une galerie de liaison entre le bâtiment voyageurs existant et le hall 2 créé, permettant également de reconstituer les locaux des services ferroviaires impactés par le projet ; - la création d une gare routière comportant 14 postes à quais ; - l aménagement de voiries d accès à la gare routière, au Nord depuis l avenue de Sceaux via le franchissement des étangs Gobert, à l Est depuis la rue de l Abbé Rousseaux via un passage sous le parvis existant ; - le maintien de la capacité actuelle de stationnement pour les voitures particulières et les deuxroues, via le maintien du parc silo et le réaménagement du parc aérien ; - le réaménagement de la rue de l Abbé Rousseaux ; - l aménagement et rénovation de la rampe d accès et du parvis de la gare, comprenant une aire de dépose minute et une station de taxis. Tous ces éléments sont l objet de la présente enquête publique. Des travaux d accessibilité au PEM sont à réaliser en phase 1 mais ne sont pas inclus dans le dossier d enquête publique. Ils devraient faire l objet d une autre enquête publique ultérieure courant 2011 au titre des travaux d investissement routiers d un montant supérieur à Il s agit des travaux d accessibilité suivants : - l aménagement de la place des Francine, - l aménagement de la place Poincaré, - l aménagement des carrefours rue des Chantiers/ place Poincaré, place Poincaré/ rue Abbé Rousseaux, rue des Chantiers/ rue Abbé Rousseaux. La 2ème phase de l opération PEM, sous maîtrise d ouvrage Ville, s inscrit à l horizon de réalisation du projet urbain et comporte : - la création d un Parc de Stationnement Régional de 385 places - la création d un local pour deux roues de 250 places Par ailleurs, la Ville poursuit sa réflexion sur au projet urbain qui s adaptera aux aménagements réalisés en 1 ère phase du pôle d échange multimodal et intègrera les éléments de la 2 ème phase du PEM. Le projet urbain comporte notamment les projets connexes suivants : outre une opération immobilière, se développant à l Est et à l Ouest de la future gare routière, la conservation d une partie de l ancienne halle marchandises et l aménagement des étangs Gobert. Dans le cadre de ce projet, le cheminement Chantiers - Charton, portant création d une nouvelle voie cyclable et piétonne entre la rue Charton et la place Poincaré, a été mis en service par la Ville à l automne La 2 ème phase du PEM et ces projets connexes présentés dans ce dossier ne sont pas concernés par la présente enquête publique. Ils seront soumis en temps voulus aux différentes procédures administratives nécessaires encadrant ce type de projets. LE CADRE REGLEMENTAIRE DE CETTE NOUVELLE ENQUETE PUBLIQUE La 1 ère phase de ce nouveau projet de pôle d échanges multimodal, doté d une physionomie nouvelle par rapport au projet initial, fait l objet de la présente enquête publique au titre des articles L à L du Code de l Environnement, en tant qu opération susceptible d affecter l environnement. Cette enquête publique porte également sur la mise en compatibilité du PLU de Versailles au titre des articles L , L , L , R , R du code de l urbanisme (ce dossier est joint en annexe au présent dossier d enquête publique). Il a été soumis à l avis de l Autorité Environnementale, instance d évaluation des impacts environnementaux. Concernant ce projet, l autorité environnementale pour la Ville de Versailles est le Préfet de région et pour RFF et la SNCF (établissement publics relevant du Ministère de l Ecologie, de l Energie, du Développement Durable et de la Mer ou MEEDDM), l autorité environnementale relève du Conseil Général de l Environnement et du Développement Durable (CGEDD). L autorité environnementale est défini par l article L du code de l environnement et désignée par le décret n du 30 avril Cet avis est présenté à la fin de ce dossier. Le projet qui sera réalisé pourra, selon les résultats de l enquête publique, différer de façon mineure de celui présenté dans ce dossier. En revanche, si des modifications importantes devaient y être apportées, une nouvelle procédure d Enquête Publique serait alors lancée. Cette Enquête Publique aboutira à une déclaration de projet régit par les articles L et suivant du code l Environnement et L et suivant du code de l Urbanisme. Elle mentionnera l objet de l opération tel qu il figure dans le dossier soumis à l enquête et comportera les motifs et considérations qui justifient son caractère d intérêt général. Cette déclaration fera l objet d une publication. V6 du 27/07/10 5

8 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS Conformément à l annexe I de l article R123-1 du Code de l Environnement, la présente opération est soumise à Enquête publique car elle concerne des catégories d aménagements susceptibles d'affecter l'environnement : 1. Travaux d investissements routiers d un montant supérieur à : - la gare routière, - la reconstitution de la capacité de stationnement, - les deux voiries d accès à la gare routière, - l aménagement de la rue de l Abbé Rousseaux. 2. Travaux d un montant supérieur à portant sur la création d une gare voyageurs ou sur l extension de son emprise : - la rénovation et le réaménagement de la gare existante, - l extension ouest de la gare, dont la nouvelle passerelle et le nouveau hall d accès. 6 V6 du 27/07/10

9 DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE V6 du 27/07/10 7

10 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS PIÈCE A : PLANS DE SITUATION 8 V6 du 27/07/10

11 DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE SITUATION GENERALE Figure 1 : quartier de la gare Versailles-Chantiers V6 du 27/07/10 9

12 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS Figure 2 : périmètre de l'enquête publique 10 V6 du 27/07/10

13 DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE PIÈCE B : NOTICE EXPLICATIVE V6 du 27/07/10 11

14 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS SOMMAIRE 1. Présentation générale du site d étude... Erreur! Signet non défini. 2. Fonctionnement actuel du pôle d échanges... Erreur! Signet non défini La gare SNCF et le réseau ferré... Erreur! Signet non défini Rappel historique de la gare de Versailles-Chantiers... Erreur! Signet non défini Présentation de la gare... Erreur! Signet non défini Rôle de la gare de Versailles-Chantiers... Erreur! Signet non défini Trafics observés en gare de Versailles-Chantiers... Erreur! Signet non défini Installations présentes en gare de Versailles-Chantiers... Erreur! Signet non défini Le réseau routier et les modes de déplacements... Erreur! Signet non défini Présentation du réseau routier et de l accessibilité au pôle d échanges de Versailles- Chantiers... Erreur! Signet non défini Accessibilité et stationnement par modes de déplacements Erreur! Signet non défini. 3. Dysfonctionnements au niveau du pôle d échange actuel... Erreur! Signet non défini Dysfonctionnements relevés au niveau de la gare... Erreur! Signet non défini Saturation du quartier de la gare... Erreur! Signet non défini Les dysfonctionnements pour les transports en commun... Erreur! Signet non défini Les dysfonctionnements pour les piétons... Erreur! Signet non défini Bilan... Erreur! Signet non défini. 4. Description du projet... Erreur! Signet non défini Les objectifs... Erreur! Signet non défini Descriptions des aménagements prévus... Erreur! Signet non défini Les aménagements de la gare SNCF de Versailles-ChantiersErreur! Signet non défini L aménagement de la gare routière... Erreur! Signet non défini Maintient de la capacité de stationnement... Erreur! Signet non défini Améliorations des aménagements urbains... Erreur! Signet non défini Récapitulatifs des flux du PEM... Erreur! Signet non défini Phase 2 : les parcs de stationnement... Erreur! Signet non défini Projets connexes... Erreur! Signet non défini. 5. Estimation des flux à l horizon Erreur! Signet non défini. 6. Phasage des travaux... Erreur! Signet non défini. 7. Estimation sommaire des dépenses et financement... Erreur! Signet non défini. 8. Principaux textes régissant le projet de pôle d échanges multimodal de Versailles-ChantiersErreur! Signet no 12 V6 du 27/07/10

15 DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE 1. PRESENTATION GENERALE DU SITE D ETUDE Le pôle d échanges de Versailles-Chantiers est aujourd hui un des pôles majeurs du réseau de transport en commun en Ile-de-France. Sur un territoire vaste, complexe et mal structuré, sont disposés : - la gare SNCF la plus importante des Yvelines : 500 trains quotidiens et voyageurs par jour dont 40% en correspondance, - de nombreuses lignes de transport en commun routier : 26 lignes régulières de bus et d autocars et une soixantaine de services privés d entreprise, générant plus de mouvements de bus par jour, - des zones de stationnement réglementées pour les voitures particulières : capacité actuelle d environ 340 places. La répartition des voyageurs entrants et sortants à l Heure de Pointe du Matin (HPM en rouge) et à l Heure de Pointe du Soir (HPS en bleu) est la suivante (Etude de flux 2010): Entrants Sortants - Le vélo : la gare est équipée d un Point Vélo Multiservices au niveau du parking silo actuel. Il est desservi par un réseau de pistes cyclables et de voies partagées de la commune permettant de relier la gare aux principaux secteurs de Versailles. - Les circulations piétonnes : les piétons se rendant à la gare proviennent principalement du quartier des Chantiers, mais également des quartiers Saint-Louis et Porchefontaine. Leur cheminement s effectue sur les trottoirs, le long des rues principales de rabattement. - La voiture particulière et le taxi : un parking de stationnement sur deux niveaux, au niveau de la Place Poincaré dispose de 185 places de stationnement (parking silo). Un parking de complément aérien se localise au niveau de la cour de fret (environ 120 places). De plus, 27 places de stationnement sont aménagées au niveau du parvis de la gare : elles comprennent 17 places de stationnement de courte durée, 2 places réservées aux personnes handicapées, 5 places pour les loueurs de voitures et 4 places pour le personnel SNCF. La station de taxis, disposant de 12 places de stationnement, se situe au niveau de la voie d accès au parvis de la gare, non loin de la zone de dépose-minute de la gare. Enfin, 7 places sont aménagées en face de la station de taxis, sur la rampe d accès au parvis. L accès à la gare SNCF s effectue essentiellement à partir de la Place Poincaré donnant accès au parvis. L ensemble des modes de déplacements convergent donc vers ce point depuis les rues alentours, principalement de la rue des Etats Généraux et de la rue des Chantiers. Ce carrefour doit également absorber les flux liés aux activités alentours (écoles, collège, commerces, etc.). Le site de la gare est donc confronté à une double problématique : la gestion des flux de circulation d une part, et la gestion des zones de stationnement et des points d arrêt d autre part. Actuellement les différents modes de rabattement sur la gare SNCF s organisent de la façon suivante sur le site : - Les transports en commun routiers (bus, cars d entreprises) : la zone de la gare accueille 26 lignes de bus régulières réparties sur 13 points d arrêts différents dispersés dans le quartier, ainsi qu une soixantaine de services de bus privés affrétés par des entreprises du secteur qui stationnent au niveau de la cour de fret de la gare. V6 du 27/07/10 13

16 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS 6 arrêts Bus Figure 3 : l'organisation des circulations autour de la gare aujourd'hui 14 V6 du 27/07/10

17 DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE 2. FONCTIONNEMENT ACTUEL DU POLE D ECHANGES LA GARE SNCF ET LE RESEAU FERRE Rappel historique de la gare de Versailles-Chantiers La gare actuelle de Versailles-Chantiers date de Elle fut implantée à la place d une première gare construite en Les matériaux employés furent innovants pour l époque, ainsi que l idée moderne de la conception d un «bâtiment-pont» au-dessus des voies ferrées. Cette disposition permet l accès à chaque quai par : - un escalier fixe (servant aussi bien pour la montée que la descente des voyageurs), - un escalier mécanique pour la montée et un ascenseur accessible aux PMR. Son aspect a peu à peu évolué depuis 1932 en raison du percement d ouvertures supplémentaires, de la transformation des voûtes des espaces publics de la gare, de la modification des éléments décoratifs intérieurs, de l installation du monte-charge Présentation de la gare La gare se compose d un bâtiment voyageurs, dont l accès principal se situe au niveau d un parvis accessible par la place Poincaré. L entrée débouche sur un vaste hall, suivi d un vestibule d accès à la passerelle enjambant les voies ferrées. Cette passerelle dessert, par le biais d escaliers, d escaliers mécaniques et d ascenseurs les différents quais. La gare de Versailles-Chantiers est traversée par 12 voies, affectées aux usages suivants : - les voies de B à G servent aux trafics : RER C, Transilien,TER et Intercité, - les voies H et J servent principalement au TGV et aux trains RER C vers Massy-Palaiseau, - la voie K sert principalement au trafic Fret, - et les trois dernières sont des voies de service. Il est important de signaler que l ensemble de la gare, c est-à-dire le bâtiment voyageurs, la passerelle, l ancien poste d aiguillage et les tympans des abris de quais, a été inscrit en 1998 à l inventaire supplémentaire des monuments historiques. Accès Voies B et C Voies D et E Voies F et G Voies H et J Voie K Vue de la gare de Versailles-Chantiers à partir de la place Poincaré V6 du 27/07/10 15

18 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS Photomontage de la gare et des quais Ancien Poste d Aiguillage Passerelle Existante PRSI : poste d aiguillage actuel Bois de la Butte Gobert Voie B PRSI : Poste à relais souple informatisé (poste d aiguillage) 16 V6 du 27/07/10

19 DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE Rôle de la gare de Versailles-Chantiers Le trafic quotidien observé dans la gare est de l ordre de : trains, 80% pour le réseau Ile-de-France, 10% pour le réseau TGV, Intercité et TER, 5% pour le fret, 5% autre trains, - et de personnes dont 40% en correspondances (données 2010). Ce trafic est engendré par la multiplicité des fonctions que remplit la gare. Elle constitue en effet à la fois : - une gare majeure de desserte locale du réseau ferroviaire d Ile-de-France (Versailles- Chantiers est la deuxième gare SNCF d Ile-de-France après la Défense par sa fréquentation, hors celles de Paris), - un pôle de correspondances au sein des réseaux Ile-de-France et TER, - un point d accès au réseau TGV, un pôle d échanges multimodal entre les trains, les bus, les taxis, les voitures particulières, les vélos et les piétons. Trafic voyageur Trafics observés en gare de Versailles-Chantiers Une population très importante transite par la gare pendant les heures de pointe. Ces flux croisés, contrairement à la quasi-totalité des gares de la région parisienne qui ont des flux mono-sens selon les moments de la journée, sont répartis dans les mêmes plages horaires en entrants, sortants et correspondants. Les études de flux réalisées en 2010 estiment à par jour le nombre de personnes fréquentant la gare voyageurs (dont 40% en correspondance), très majoritairement concentrés entre 7h et 9h30 puis entre16h30 et 19h30). Les voyageurs effectuent en majorité des trajets quotidiens de type «migration alternante» domicile/emploi ou domicile/enseignement. Le trafic voyageur est à 90% du trafic RER et Transilien, et à 10% du trafic TER, TGV et InterCités (IC). Le schéma ci-après donne une estimation des flux au niveau des différents quais et accès de la gare en Cette offre place la gare SNCF de Versailles-Chantiers comme la plus importante des Yvelines. Ce nœud de communication, situé au cœur d une zone urbaine dense ( habitants dans un rayon de 10 km) permet de rejoindre en train : - entre 10 et 20 min : Paris-Montparnasse et les villes de l ouest de l Ile-de-France dont la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines, ainsi que Saint-Cloud et la Défense, - entre 20 et 40 min : la grande banlieue ouest (Rambouillet, Chartres, Dreux, Plaisir-Grignon, Mantes ) et sud (Juvisy et Massy-Palaiseau, etc.). - En direction de la province, des TGV assurent la liaison entre la Normandie et le sud-est. De plus, des trains Intercités vers Granville desservent également la gare, auxquels s ajoutent les circulations des TER (trains express régionaux) des régions Centre (vers Chartre et le Mans) et Basse-Normandie (vers Argentan). V6 du 27/07/10 17

20 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS Figure 4 : Schéma des dessertes ferroviaires de Gare de Versailles Chantiers 18 V6 du 27/07/10

21 Figure 5 : LA QUANTIFICATION ET LA REPARTITION DES FLUX en 2010 DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE V6 du 27/07/10 19

22 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS Circulations ferroviaires (données 2009) Les services de la SNCF présents en gare de Versailles-Chantiers se répartissent au 1 er étage du bâtiment, dans des locaux situés au niveau des voies ferrées ainsi que dans l ancienne cour de fret et la cour de Buc. Les circulations, observées sur les voies de B à H, J et K, durant la période du 01/09/02 au 14/12/02, pour un jour moyen étaient les suivantes : Le plan ci-après présente les installations présentent en gare de Versailles Chantiers. TER Transilien Intercité TGV FRET Autres* *trains de service, trains de matériel vide voyageurs, locomotives seules Les TER (Trains Express Régionaux) sont à destination des régions Centre et Basse-Normandie, desservant notamment les villes de Chartres et de Dreux. Les trains de la région Îles de France quant à eux appartiennent aux réseaux : - du RER C desservant notamment Paris intra muros, La Verrière et Massy Palaiseau, - de la ligne N, Paris-Montparnasse, Rambouillet, Mantes La Jolie, - de la ligne U, La Verrière-La Défense. Les trains Intercités empruntent essentiellement la ligne Paris-Granville. Enfin, les TGV (Trains à Grande Vitesse) qui circulent en gare de Versailles-Chantiers desservent la Haute Normandie et le sillon rhodanien Installations présentes en gare de Versailles-Chantiers Au sein du bâtiment de la gare se distinguent des espaces réservés au public et des locaux affectés au fonctionnement des services internes de la SNCF. Le public ne peut accéder qu au rez-de-chaussée du bâtiment (niveau du parvis, NGF ), à la passerelle et aux quais. Le hall de la gare voyageurs accueille les espaces dédiés au public comprenant les automates de vente des billets (au nombre de 10 répartis entre l Ile-de-France et les Grandes Lignes), des commerces, les tableaux généraux d affichage des départs, des écrans d affichage des départs sectorisés par zone de destination, les guichets de vente des billets et la bulle d accueil et d information. Ce hall se situe en position centrale dans le bâtiment voyageurs et dessert les ailes Est et Ouest. Le hall comprend une ligne de barrières de contrôle automatique des billets qui permet d accéder à la passerelle. La passerelle couverte dessert les différents quais via des circulations verticales. Elle sert également d espace d attente aux voyageurs. Les espaces d attente se confondent avec la circulation. Des commerces sont présents la passerelle qui est par ailleurs équipées de 2 tableaux généraux d affichage des départs et d écrans d affichages des départs sectorisés par zone de destination. 1 NGF : Niveau Général Français : origine des altitudes correspondant au niveau de la mer à Marseille. 20 V6 du 27/07/10

23 DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE Figure 7 : plan général de la situation existante (état des lieux fin 2010) V6 du 27/07/10 21

24 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS LE RESEAU ROUTIER ET LES MODES DE DEPLACEMENTS Présentation du réseau routier et de l accessibilité au pôle d échanges de Versailles-Chantiers La commune de Versailles est desservie par l autoroute A 13, permettant la liaison avec Paris, et l autoroute A 86 et la RN 12 pour la liaison avec la banlieue sud. D autre part, Versailles est reliée aux communes voisines par un réseau routier dense, qui s organise autour de deux grandes tendances : les traversées ouest-est et les traversées nord-sud. Le site d étude quant à lui est principalement desservi par la rue des Chantiers et la rue des Etats Généraux, drainant le trafic des rues alentour convergeant notamment au niveau des places Poincaré et du 8 mai Cette situation n offre pas une ouverture importante sur les quartiers alentour. L offre de transport globale au niveau du pôle d échanges de Versailles-Chantiers s inscrit donc dans un site contraint, dont l accès est rendu difficile par : la présence d importantes infrastructures ferroviaires, constituant une véritable barrière physique difficilement franchissable, et la mauvaise accessibilité routière due notamment à l absence de liaison directe entre le site et le quartier Saint-Louis et aux encombrements systématiques qui affectent, matin et soir, les voies d accès au site. A plus grande échelle, ce «verrou» participe à la faible accessibilité de Versailles depuis le sud, la RN 12 et l A 86. Seuls deux accès principaux existent, alors que géographiquement, la ville est très proche Accessibilité et stationnement par modes de déplacements Les transports en commun Les différents réseaux de bus qui desservent la gare de Versailles-Chantiers ont soit une vocation locale, soit une vocation interurbaine. Avec les services de bus privés des entreprises, cela représente environ mouvements quotidiens (année 2009). Sur l ensemble du pôle de Versailles-Chantiers, on enregistre plus de montées quotidiennes dans les bus, soit environ voyageurs par jour, auxquels se rajoutent environ utilisateurs des cars privés d entreprise. LES LIGNES REGULIERES : 26 lignes régulières présentent un arrêt ou un terminus dans le secteur de la gare des Chantiers (sans compter les lignes fonctionnant durant les périodes scolaires). Ces lignes sont décrites dans le tableau suivant. PHEBUS Terminus gare des Chantiers Nombre de courses Nombre de courses en passage ou en départ si terminus Nombre de courses en passage ou arrivée si terminus ARC Non B Non BAK Non G Oui H expr Oui I Non K Oui L Non P Oui T expr Oui TRI Oui R Oui W Oui X Oui Z Non Nuit 1 Oui SQYBUS 440 Oui SAVAC PHEBUS VELIZY 262 A + B Non Gems Oui Oui Oui Non RGV Non VBA Oui VZI Oui RATP Noctilien 145 Non V6 du 27/07/10

25 DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE Les itinéraires empruntés par ces lignes sont les suivants : Phébus - ARC : Satory Collège Rameau - B : Versailles Porchefontaine Rocquencourt INRIA - BAK : Lycée Jules Ferry Stade de Porchefontaine - G : Versailles - Gare des Chantiers Pershing - H exp : Versailles Gare rive Gauche La Celle Saint Cloud Gare SNCF - I : Gare de Vaucresson Gare de Garches - K : Versailles - Gare des Chantiers Satory Parc d Activités - L : Versailles Gare Rive Gauche Saclay Val d Albian - P : Versailles Gare des Chantiers Gare de Saint Cyr l Ecole - Texpr : Versailles Gare des Chantiers Louveciennes Villevert - TRI : Versailles gare des Chantiers Trianons - R : Versailles - Gare des Chantiers Université - W : Versailles - Gare des Chantiers Satory Office Parc - X : Versailles - Gare des Chantiers Satory Parc d activités - Z : Versailles Gare Rive Gauche Les Loges en Josas / Le Christ de Saclay - Phebus de Nuit 1 : Versailles - Gare des Chantiers La Celle Saint Cloud Gare Bus interurbain - SQYBUS /440 : Versailles Gare des Chantiers Guyancourt Jardin des Gogottes A : Versailles Gare Rive Gauche Saint Rémy les Chevreuses Gare B : Versailles Gare Rive Gauche Buc Haut Pré Gems : Versailles Gare des Chantiers Buc ZI : Versailles - Gare des Chantiers Châteaufort Campus Nortel : Versailles Gare des Chantiers Magny les Hameaux SNECMA : Gare de Saint Quentin en Yvelines Velizy CC Vélizy 2 - RGV : Versailles Gare Rive Gauche Vélizy CC Vélizy 2 - VBA : Versailles Gare des Chantiers Bièvres Burospace - VZI : Versailles Gare des Chantiers Vélizy CC Vélizy 2 - Noctilien 145 : Paris Gare de l Est La Verrière Gare desserte du CEA à Arpajon, desserte de Matra, desserte de Nortel. Ont été ainsi recensés 60 mouvements de bus durant les heures de pointe du matin (6h30-9h00), sachant que les arrivées s effectuent à vide. Le matin, ce sont en moyenne 4 véhicules qui stationnent simultanément sur le parking de l ancienne cour de fret (avec une pointe à 9 vers 8h00), tandis que le soir, ce sont en moyenne 2 à 3 véhicules (pointe observée à 5). Le nombre de voyageurs par car est très variable (d une demi-douzaine à quarante). (source : IDF Conseil Analyse fonctionnelle de la future gare routière de Versailles-Chantiers rapport d études Mars 2000) CONDITIONS DE STATIONNEMENT : Les points d arrêts de ces différentes lignes de bus dans le quartier de la gare des Chantiers sont localisés sur le plan en page suivante. Ces stationnements sont dispersés autour de la gare ferroviaire et cette offre est d autant plus confuse que le nombre de lignes de bus desservant la gare des Chantiers est important. Ce manque de lisibilité globale de l offre en transport en commun routier concourt à complexifier le parcours des voyageurs et à augmenter les temps de correspondance entre les modes. De plus, le grand nombre de lignes convergeant sur la gare aux heures de pointe contribue à densifier le trafic routier et à accroître les problèmes de circulation observés dans le quartier. LES SERVICES DE PERSONNEL : Les lignes régulières de bus privés desservant la gare de Versailles-Chantiers et les entreprises du secteur sont les suivantes (source : BETURE Infrastructures, Etude d amélioration de la desserte routière du site de Versailles-Chantiers, phase1 lot 2, 28 février 2002) : - Services ayant un terminus à la gare des Chantiers : desserte de Général Electric, desserte de Satory, desserte d Alcatel, desserte de Jens à Buc, desserte de l hôpital du Chesnay. - Services desservant la gare des Chantiers : desserte du Technopole Renault, desserte du CPER à Saclay, desserte d Air Liquide à Jouy-en-Josas, desserte de la base de Toussus, desserte de Villacoublay, V6 du 27/07/10 23

26 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS Localisation des arrêts de bus - zone Gare des Chantiers 24 V6 du 27/07/10

27 DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE Les voitures particulières CONDITIONS DE CIRCULATION : Les conditions de circulations au niveau du quartier de la gare ont été étudiées en heures de pointe, du matin ou du soir, c est-à-dire durant les périodes génératrices des problèmes les plus importants. Des comptages ont ainsi été effectués dans le cadre de l étude d amélioration de la desserte routière du site de Versailles-Chantiers, réalisée en février 2002 et commanditée par la Ville de Versailles à BETURE Infrastructures, Bigarnet-Bonnet Architectes, ISIS et ATGT. Les résultats en heures de pointe du soir (entre 17h et 19h) sont cartographiés ci-après. < 400 véh véh véh. > véh. - parking Europe : 250 places, - parking place d Armes : 580 places (voitures) et 170 places (autocars), - parking Sceaux : 560 places, - parking Poincaré : 370 places, - parking Cathédrale : 320 places. Un nouveau parking boulevard de la Reine de 400 places sera mis en service à la mi-octobre Un plan de stationnement a été mis en application en novembre 2004 dans le quartier Saint Louis. Le quartier de la gare est équipé d un parc de stationnement payant (Parcmètre) d environ 305 places : 185 au niveau du parking silo, offre complétée par un parking non couvert implanté dans l ancienne cour de fret de la gare, accueillant également les bus des services des entreprises privées et des arrêts de bus de lignes régulières. 120 places pour les voitures particulières y sont aménagées. Au niveau du parvis de la gare sont réservées des places pour les loueurs de voitures (5 places), la dépose-minute des voyageurs et le stationnement de courte durée (18 places dont 2 réservées aux personnes handicapées). Les taxis ont des emplacements réservés au niveau de la rampe d accès au parvis (12 places) ; la rampe accueille également 7 places de stationnement pour les voitures particulières et des arrêts de bus. Les circulations douces LES LIAISONS PIETONNES : Les motifs de déplacement invoqués, recueillis grâce à des enquêtes origine-destination réalisées dans le cadre de l étude précédemment citée, sont majoritairement ceux liés aux déplacements domicile - travail et aux déplacements professionnels. CONDITIONS DE STATIONNEMENT : Gare Versailles Chantiers La ville de Versailles possède plus de places de stationnement, dont sont gratuites. Au total, le nombre de places disponibles dans les parcs de stationnement localisés dans le centre ville est d environ La marche à pied est le mode de rabattement largement dominant : plus de 50% des entrants et des sortants accèdent à la gare à pied. Le cheminement, par la rampe d accès au parvis et la place Raymond Poincaré, est très prédominant. Il est favorisé par l organisation mono-orientée de la gare vers cette rampe et par une présence presque exclusivement piétonne sur ces espaces. A noter que la densité des flux engendre une dispersion des piétons en dehors des espaces piétonniers et ainsi des conflits avec les autres modes qui peuvent générer un accroissement de la congestion automobile (en particulier au niveau de la place Raymond Poincaré avec une répercussion sur la rue des Chantiers). Le cheminement par la rue de l Abbé Rousseaux est bien organisé avec une difficulté pour l accès au parvis qui se fait par l escalator en complément de l escalier fixe.. Il est important de noter qu il n existe pas d autres points d accès à la gare, les rails d une part et les réservoirs Gobert d autre part, constituant de véritables barrières physiques et obligeant les piétons de la rue de la Porte de Buc ou encore ceux de la rue Edouard Charton et de l avenue de Sceaux d effectuer un détour. La mise en service de l accès Cour de Buc au 4 trimestre 2010 constitue une première étape significative du désenclavement de la gare en ouvrant celle-ci vers les quartiers sud de Versailles. Elles se répartissent comme suit: - parking Notre Dame : 700 places, - parking Saint Cloud : 450 places, V6 du 27/07/10 25

28 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS LES CIRCULATIONS CYCLABLES : La Ville de Versailles mène depuis 1996 une politique volontariste en matière d'aménagement urbain et de réflexion sur la promotion de l'usage du vélo. La mise en place des bandes cyclables répond à un souci double : sécuriser les cyclistes en leur donnant une place sur la chaussée, tout en faisant prendre conscience aux automobilistes qu'ils doivent modifier également leur comportement pour respecter les autres. Synthèse Le tableau suivant présente la répartition des modes d accès à la gare en fonction des périodes Heure de Pointe du Matin (HPM) et Heure de Pointe du Soir (HPS). Le quartier de la gare des Chantiers est équipé de bandes cyclables empruntant la rue des Chantiers, la rue Benjamin Franklin. Ces voies permettent ainsi de rejoindre les quartiers de Notre-Dame, Saint- Louis et Porchefontaine. La Gare des Chantiers est équipée d un Point Vélo Multiservices (en association avec la Ville de Versailles, l'adrige, la SNCF, le Syndicat des Transports d Ile-de-France, le Conseil Régional, le Plan de Déplacements Urbains) au niveau du parking silo. Ce parc à vélos est ouvert depuis le 1 er juin 2000 ; il comporte des services payants de gardiennage (150 emplacements), de location (100 vélos) et de petit entretien. A noter que l on observe également du stationnement «sauvage» de vélos le long de la rampe d accès au parvis de la gare SNCF de Versailles-Chantiers. La promenade Chantiers-Charton permet au piétons et cyclistes de rejoindre la rue Edouard Charton à la place Poincaré. 26 V6 du 27/07/10

29 DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE 3. DYSFONCTIONNEMENTS AU NIVEAU DU POLE D ECHANGES ACTUEL La configuration actuelle du pôle d échanges et de ses accès est de moins en moins adaptée au nombre croissant d utilisateurs : voyageurs par jour en 2010 et voyageurs projetés en Les dysfonctionnements apparaissent aussi bien dans la gestion des circulations à l intérieur de la gare SNCF que dans celle des flux des différents modes de déplacements permettant d accéder à la gare DYSFONCTIONNEMENTS RELEVES AU NIVEAU DE LA GARE En 1998, des travaux ont été réalisés dans la gare de Versailles-Chantiers afin d améliorer la fluidité aux heures de pointe : - extension de la ligne de contrôle automatique des billets par l adjonction d un sas accessible par les personnes à mobilité réduite, - augmentation des surfaces disponibles sur la passerelle et dans le hall, - amélioration des accès par le remplacement des portes. De plus en 2008, la gare a obtenu la certification NF Service, ce qui implique le respect d un certain nombre de critères de qualité concernant autant l accueil des voyageurs par le personnel de la gare que les équipements, l organisation de la propreté et de la maintenance. Malgré ces aménagements et les remaniements successifs opérés depuis sa construction, Versailles- Chantiers est aujourd hui une gare qui ne répond plus aux besoins et aux attentes des voyageurs et des exploitants. Les problèmes majeurs rencontrés au jour le jour sont présentés dans les chapitres suivants. La gestion des circulations internes Le fonctionnement interne de la gare est largement complexifié par la multiplicité des natures de dessertes (Ile-de-France, TER, Grandes Lignes) et la mixité des trafics (entrants, sortants, correspondants). Avec une fréquentation estimée en 2010 à voyageurs par jour, dont 40% en correspondances, très majoritairement concentrés entre 7h et 9h30 et entre 16h30 et 19h30, cette gare est confrontée à de graves problèmes d accès et de circulation interne des voyageurs. Etat des équipements : On peut observer une usure généralisée des escaliers mécaniques donnant accès aux quais, mis en service en A contrario les 4 ascenseurs sont neufs (mise en service en 2008). A cela s ajoute un mauvais état général du bâtiment voyageurs et des installations techniques, dégradant la qualité esthétique de l ensemble des espaces de la gare et diminuant la convivialité du lieu. Au-delà de la remise en état des installations, une restructuration complète des cheminements de la gare ainsi que des accès est nécessaire. La gare étant inscrite à l inventaire supplémentaire des monuments historiques, ce travail doit se faire en reprenant les éléments architecturaux significatifs. A ce titre, la grande horloge et les deux plans de réseau gravés sur marbre, affichés sur les murs latéraux, forment un ensemble monumental qui n est pas suffisamment mis en valeur. L analyse de la situation actuelle fait ressortir les problématiques suivantes : 1. Les structures du bâtiment-pont, du parvis et des abris de quais se sont dégradées et doivent être traitées" 2. Les installations techniques sont devenues vétustes ou obsolètes, les escaliers mécaniques, l éclairage, la sonorisation ou encore les tableaux généraux des départs. 3. Les installations sont exploitées à la limite de capacité provoquant la congestion des espaces et accès aux quais aux heures de pointe. 4. Les conditions de confort et d attente ne sont pas celles que tout utilisateur des transports collectifs est en droit d attendre. 5. Le site comporte des zones non sécurisées. 6. L ancienne cour des marchandises et son ancienne halle sont devenues aujourd hui une semifriche industrielle en pleine ville. Cette situation ne donne pas une bonne image du site et de ses abords. Elle ne permet pas d offrir une bonne qualité de service et rend impossible, sans remaniements importants, une amélioration de l offre de service. La séparation des flux ne peut pas, actuellement, être correctement traitée, notamment au niveau des escaliers donnant accès aux quais. Les gênes observées aux heures de pointe occasionnent des risques d accident pour les personnes (quais surchargés, traversées de voies «sauvages» lors des changements de quai avant l arrivée d un train) et de nombreux voyageurs n arrivent pas à rejoindre leurs trains à temps. Les conditions d attente Les conditions d attente sont difficiles du fait : - du nombre insuffisant d espaces d attente et de bancs, - d un niveau de confort non satisfaisant. V6 du 27/07/10 27

30 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS SATURATION DU QUARTIER DE LA GARE Dysfonctionnements routiers Aux abords de la gare, dans un rayon de 300 m, l offre de transport multimodale est confuse, dispersée et manque de lisibilité. Elle s organise souvent de façon anarchique et mal coordonnée sur un même espace : - l accueil des 26 lignes de bus régulières réparties sur 13 points d arrêts différents, - l accueil d une soixantaine de services de bus privés affrétés par des entreprises du secteur, - la dépose-minute et station de taxis au droit du parvis, - l accès des piétons en provenance des quartiers adjacents, - et le stationnement de véhicules particuliers et de bicyclettes. Les principaux problèmes rencontrés sont liés à la circulation rendue difficile du fait de l enclavement du site. Les principales difficultés observées à l heure de pointe du matin sont les suivantes : une congestion importante de la RN 12 particulièrement dans le sens Est- Ouest, une congestion importante de l axe rue des Chantiers rue des Etats Généraux, liée en majeure partie à la convergence des flux importants place du 8 mai 1945, des difficultés importantes à l ouest du secteur, à l entrée de Versailles depuis la RD 10 et l accès à l A 86 depuis la rue du Maréchal Joffre, Rue des Chantiers - rue des Etats Généraux Analyse des principales difficultés observées aux heures de pointe Zone de stockage insuffisante compte tenu de la giration des bus Les dysfonctionnements pour les transports en commun Les dysfonctionnements sont nombreux et portent autant sur les conditions de circulation que sur la qualité de l accueil. Problèmes de circulation des bus - couloir bus non respecté, - points noirs aux carrefours de l Abbé Rousseaux et Place Poincaré, avec des mouvements complexes et conflictuels et des difficultés de franchissement des feux, - dépose anarchique des voyageurs de circuits privés le soir, - temps de parcours très aléatoires avec des retards pouvant atteindre une dizaine de minutes entre la rue des Chantiers et l avenue de Paris. Pas d espace de régulation ni de local d exploitation Les transporteurs ne semblent cependant pas très demandeurs. La régulation se fait au quai de départ pour les lignes interurbaines et pour les lignes urbaines en terminus. Qualité de l accueil pour les voyageurs - cheminements hasardeux, - attente inconfortable (trottoirs étroits, manque d abris voyageurs, éclairage), - absence d information multimodale. Points d arrêt De nombreux points d arrêts génèrent une offre manquant de lisibilité. On distingue particulièrement : tandis que les principaux problèmes observés le soir sont les suivants : une congestion importante de l axe rue des Chantiers rue des Etats Généraux, liée en majeure partie à la convergence des flux importants place du 8 mai 1945, des difficultés à noter sur l axe Europe Général de Gaulle dans le sens Nord- Sud. Bus Circulation g ale Retenues Conflits circulation g ale Conflits impliquant des bus Principales traversées piétonnes Gare de Versailles Chantiers - ISIS - 19/11/01 - le point d arrêt de la ligne B sur le terre-plein central de la place Raymond Poincaré gêne le trafic général, - le nombre de points d arrêt et de lignes passant rue de l Abbé Rousseaux est trop important pour la capacité de la voirie telle qu elle est conçue actuellement (jusqu à 8 bus en attente de pouvoir partir à un instant donné). Les dysfonctionnements constatés nécessitent la modification des accès à la gare avec création de couloirs bus, un redéploiement des arrêts de bus et une amélioration des espaces d attente pour les clients. Outre ces difficultés, le site se caractérise par d importants conflits entre les piétons et véhicules de tous types, mais surtout les véhicules de transports en commun, particulièrement lors des mouvements de tourne-à-droite. Ces dysfonctionnements sont illustrés sur le schéma ci-dessus. 28 V6 du 27/07/10

31 DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE Les dysfonctionnements pour les piétons Les dysfonctionnements dans les cheminements piétons sont de quatre ordres : - conflits entre flux piétons entrants et sortants, - conflits entre flux des piétons et des autres usagers de la voirie, - dimensionnement insuffisant de certains espaces piétons, - absence de continuité piétonne pour certains cheminements. Il ressort des analyses effectuées sur ces problèmes de circulation qu aucune solution efficace et durable n est envisageable sans un remaniement de l ensemble des environs de la gare, s intéressant autant aux flux circulatoires qu aux conditions de stationnement des différents modes de rabattement. Les cartes ci-après présentent les points de congestion observés le matin et le soir. Présentation des dysfonctionnements suivant les accès : Dimensionnement Sousqualification Absence de continuité insuffisant Parvis non oui des escaliers : vers Sernam et vers Abbé Rousseaux Rampe d accès au parvis non oui vers les arrêts de bus au nord de la place Place Raymond Poincaré oui pour la diversité des flux non vers parkings et vers les arrêts de bus Rue de l abbé non non vers parvis Rousseaux Rue des Etats - trottoir côté pair non non Généraux - franchissement - arrêt de bus Rue des Chantiers arrêt de bus parfois non La marche à pied est le mode de rabattement dominant avec des flux en présence très denses. Les conflits générés nécessiteraient d homogénéiser la qualité des espaces piétons, de redimensionner certains cheminements ou parfois d assurer certaines continuités piétonnes et d améliorer nombre d interfaces aujourd hui mal gérées. La possibilité de créer d autres accès à la gare (ouverture sur la rue de la Porte de Buc, etc.) permettrait également de mieux équilibrer les flux Bilan Le diagnostic réalisé sur les conditions d accès au pôle d échanges révèle une saturation du quartier et de réels problèmes de circulation. Ces difficultés sont principalement liées à : - l enclavement du pôle, uniquement accessible par la rue des chantiers / rue des Etats Généraux (via la place Poincaré), l un des principaux points d entrée dans Versailles par le sud ; - une offre de transport multimodale dispersée, confuse et peu lisible, qui génère des conflits entre usagers et d importantes ruptures de charges (durée importante des correspondances, discontinuité des cheminements, etc.). Ces difficultés mettent en valeur la nécessité de repenser l organisation des accès au pôle, d améliorer l identification des espaces réservés aux différents modes de rabattement, de réduire les distances entres gares routière et gare ferroviaire. V6 du 27/07/10 29

32 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS 30 V6 du 27/07/10

33 DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE 4. DESCRIPTION DU PROJET LES OBJECTIFS Le projet de réaménagement du pôle d échanges multimodal s inscrit dans une démarche plus large de requalification de l ensemble du site en privilégiant les relations spatiales et fonctionnelles entre la gare et le reste de la ville. Cette démarche est menée conjointement par la Ville de Versailles, la SNCF, RFF et en lien avec les exploitants des réseaux de bus. Le projet d aménagement du pôle d échanges multimodal permet de réaliser un désenclavement général du site, de relier les quartiers contigus, d anticiper sur les futures urbanisations et de contribuer à la requalification du site. L offre améliorée qu offrira le projet s adresse aux utilisateurs actuels mais elle est également conçue pour accompagner la future urbanisation du secteur proche de la gare, préservant ainsi la possibilité de création du Transport en Commun en Site Propre (TCSP) Versailles-Le Chesnay. Le projet s inscrit donc dans une dynamique d amélioration de la qualité du service offert tout en permettant des extensions de dessertes répondant ainsi aux besoins futurs de déplacement des franciliens. Par ailleurs, le projet répond pleinement aux préconisations du Plan de Déplacement Urbain (PDU), en permettant de faciliter l accès aux transports collectifs et de diminuer l usage de la voiture particulière en milieu urbain. Les différents objectifs au niveau du PEM sont les suivants: 1) Développer l'attractivité du réseau de transport en commun, par l'aménagement de la gare ferroviaire. 2) Favoriser l'approche intermodale, par la création d'une nouvelle gare routière et la refonte des dessertes autour de 3 gares routières bien identifiées. 3) Renforcer l accessibilité des personnes en situation de handicap. 4) Agir sur l'offre en matière de stationnement, par la création de parcs de stationnement public 5) Redynamiser les déplacements non motorisés, par l'aménagement de voies d'accès piétons et cyclables à la gare. 6) Organiser un meilleur partage de l'espace public, par la création de voies réservées aux transports en commun pour l entrée et la sortie de la gare routière. 7) Rendre la gare apte à traiter les volumes de trafic. 8) Améliorer les circulations internes à la gare. 9) Ouvrir le pôle vers les quartiers environnants. 10) Renforcer le sentiment de sûreté du site. 11) Assurer la pérennité du bâtiment de la gare (monument historique). 12) Renforcer la qualité des services aux voyageurs (informations fixes et dynamiques, achat des titres de transport, commerce de proximité ). Ce dossier d'enquête publique concerne un projet à réaliser en deux phases fonctionnelles. La deuxième phase concerne des aménagements à réaliser dans le- cadre du programme immobilier piloté par la ville de Versailles et visant à améliorer l intermodalité du pôle (création d'un parc relais souterrain, parc relais deux roues en souterrain) DESCRIPTIONS DES AMENAGEMENTS PREVUS L aménagement du pôle d échanges multimodal de Versailles-Chantiers s articule autour de 3 thèmes : 1) Bâtiment de la gare : rénovation et extension de la gare avec le réaménagement du bâtiment voyageurs existant, la création d une passerelle et d un hall 2 (crée) ainsi que la réalisation d une galerie de liaison entre les halls 1 (actuel) et 2, 2) Equipement pour l intermodalité : création d une gare routière, d un parc relai et d un Point Vélo Multiservices, 3) Accès au pôle d échanges : travaux de voirie pour un meilleur accès au pôle (réaménagement de la place Poincaré, de la rue de l Abbé Rousseaux, de la place des Francine ), prolongement de l avenue de Sceaux pour les bus Les aménagements de la gare SNCF de Versailles- Chantiers Modernisation du bâtiment des voyageurs existant Dans le cadre du projet il est prévu de réaménager et de rénover le bâtiment des voyageurs existant, ainsi que d en améliorer son accessibilité. La rénovation visera à assurer la pérennité du bâtiment et des abris de quais ainsi qu à remettre en valeur l architecture année 30 du bâtiment. Elle portera sur le traitement curatif des bétons et des pierres, la réfection des toitures et abris de quais, le ravalement des façades ainsi que sur le traitement de l ambiance des circulations publiques intérieures. Le réaménagement visera principalement à redonner au hall d accès (hall 1) son volume d origine et à clarifier l ordonnancement des équipements situés en son centre. L amélioration de l accessibilité des personnes à mobilité réduite ou en situation de handicap consistera en : 1) la mise en œuvre d un cheminement adapté entre le parvis et les principaux services du hall 1 2) le remplacement des escaliers mécaniques et la mise aux normes des escaliers fixes, 3) la réalisation de systèmes d information sonore et visuelle adaptés. Par ailleurs, la mise en accessibilité de la gare pour les personnes à mobilité réduite, par le réhaussement de l ensemble des quais, est inscrite dans le schéma dans le schéma directeur d accessibilité validé par le STIF. Sa mise en œuvre concomitante au pôle d échange multimodal est en cours d étude. Seule la première phase est prise en compte dans le présent dossier d enquête publique. La première phase comporte la création de plusieurs éléments (passerelle, hall, galerie de liaison entre les halls, gare routière), des aménagements destinés à maintenir la capacité de stationnement actuelle, des aménagements destinés à assurer un bon accès à la gare routière et des aménagement de voirie (rue de l'abbé Rousseaux, place Poincaré, carrefour Vergennes- Abbé Rousseaux, parvis de la gare, la place des Francine). V6 du 27/07/10 31

34 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS Extension Ouest du bâtiment des voyageurs L extension Ouest du bâtiment vise en premier lieu à créer une passerelle (Passerelle 2) et d offrir un nouveau hall (Hall 2) au contact de la gare routière créée au Nord-Ouest de la gare ferroviaire. L extension accueillera aussi différentes activités SNCF, dont les services aux clients et les locaux de relogement des services impactés par l opération. Le parti architectural reprendra l esprit de l architecture des années 30 et s harmonisera avec le bâtiment existant. Les matériaux utilisés pour le traitement des façades et de l ambiance intérieure seront ceux du bâtiment existant ou s en inspireront (pierre, béton, serrurerie, sols, ). La lumière naturelle sera largement diffusée. Le traitement de l ambiance intérieure privilégiera les revêtements minéraux de teinte claire. Pour assurer l accessibilité des clients entre le niveau haut «passerelle» et le niveau bas «gare routière», seront installés un escalier fixe, 2 escaliers mécaniques et un ascenseur PMR. Une ligne de portillons de contrôle automatique sera installée à l interface hall/ passerelle. Le hall sera équipé d automates de ventes de titres de transport et de mobiliers divers ainsi que de systèmes d information statiques et dynamiques. Les services et commerces utiles aux clients seront installés au contact du hall et de la coursive Nord. Le plan de la page suivante présente l ensemble des aménagements réalisés autour de la gare SNCF. La Passerelle 2, close et couverte, sera créée à une centaine de mètres à l Ouest de l actuelle et desservira chacun des 4 quais par des escaliers fixes et mécaniques. D une longueur de l ordre de 65 m et de largeur d environ 10 m, elle reposera sur des poteaux bétons fondés sur chacun des quais. Elle sera composée d une ossature métallique continue, d une couverture cintrée avec éclairage zénithal et de façades légères alternant des volumes vitrés et opaques. La passerelle sera équipée de mobiliers et équipements, notamment des systèmes d information statiques et dynamiques. La mise en œuvre du corps de la passerelle se fera par poussage (a priori en 2 phases) depuis le terrain de l ancienne gare marchandises, après préfabrication des éléments en atelier et assemblage sur site de ces éléments. Les façades, couvertures, câblages, équipements et finitions seront mis en œuvre sur place une fois l ouvrage entièrement poussé. En prolongement de l aile Ouest du bâtiment voyageurs SNCF existant, un corps de bâtiment de liaison se développera sur environ 80 m de long et s étagera sur 3 niveaux. Ce volume, traité dans l esprit des années 30, accueillera : - en façade Nord, la coursive abritée reliant le parvis existant au Hall 2, - le Hall 2 à créer à son extrémité Ouest, en articulation avec la Passerelle 2, - les services nécessaires aux clients au contact du Hall 2 et de la coursive Nord - des activités SNCF, dont les locaux nécessaires au relogement des services impactés par l opération, - des locaux pour l exploitation de la gare de bus. L extrémité de l aile Ouest existante sera remaniée pour assurer l accroche fonctionnelle et architecturale de l extension sur le bâtiment des voyageurs existant Le Hall 2, permettra de distribuer la Passerelle 2 de et vers la gare routière et le parc de stationnement. Il sera relié au parvis existant et au Hall 1 par une coursive abritée courant le long de la façade Nord de l extension. Le hall sera composé d une structure et plancher en béton armé, d une toiture terrasse avec éclairage zénithal. Ses façades alterneront pilastres ou voiles en béton et volumes vitrés avec serrurerie fine. En période d activité, la façade du niveau bas s ouvrira largement sur le parvis desservant la gare routière. Le traitement de l ambiance intérieure privilégiera les revêtements minéraux de teinte claire. 32 V6 du 27/07/10

35 Figure 8 : extension, aménagement et rénovation de la gare de Versailles Chantiers DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE Nouveau Hall 2 Nouvelle coursive Hall 1 Réaménagement et rénovation du bâtiment des voyageurs Nouvelle passerelle 2 Passerelle 1 Rénovation des abris de quais Accès rue Porte de Buc V6 du 27/07/10 33

36 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS L aménagement de la gare routière Configuration de la gare routière La future gare routière se situera dans l emprise de l actuelle friche ferroviaire, entre l étang carré et le futur hall 2. Elle couvrira une superficie totale de 9000 m 2. Elle sera au niveau du terrain naturel, c est à dire au niveau du parc de stationnement existant. Cette situation implique la réalisation de circulations verticales au niveau du hall 2, dimensionnées au regard des prévisions de flux. Composition : La future gare routière sera composée de 14 postes à quai, la dépose et la reprise de passagers se faisant sur des postes à quais distincts : - 6 postes à quais standard de dépose au sud de la gare routière, non attribués dont 4 devant le hall 2, 1 un peu en amont et un perpendiculaire aux quais centraux ; les bus s y arrêtent au fur et à mesure de leur arrivée et vont stationner, après la dépose de leurs passagers, aux quais de reprise ; - 4 postes à quais standard de reprise au nord de la gare routière devant la halle conservée, en quinconce, attribués ; - 4 postes à quais doubles pour des bus articulés, en transit, notamment une ligne TCSP (transport en commun en site propre). Fonctionnement : Le fonctionnement de la gare est le suivant : les bus arrivent (et repartent) par l avenue de Sceaux grâce à son prolongement qui se fera à l ouest du bassin des Francine, passent par la gare routière : - soit en terminus, avec dépose et reprise de passagers sur les quais identifiés et repartent pas le même cheminement, - soit en transit marquent l arrêt et continuent leur trajet en passant sous le parvis pour déboucher rue Abbé Rousseaux. De larges passages piétons sont prévus et clairement identifiés. La gare routière sera accessible aux personnes à mobilité réduite depuis la gare ferroviaire via les ascenseurs existants desservant les quais et via la nouvelle coursive couverte reliant le hall 1 au hall 2. La création de la voie d accès à la gare routière par le franchissement des étangs Gobert nécessitera d adapter les modalités de circulation autour du bassin des Francine. Les risques de conflits d usage avec les véhicules sont maîtrisés : - la gare routière est interdite d accès à tout véhicule sauf les véhicules de secours et de pompiers ; - le passage des étangs Gobert à la gare routière n entrera pas en conflit avec des véhicules susceptibles de vouloir accéder à l îlot du fond, à réaliser en phase 2, puisque une trémie d accès au futur parking souterrain est prévue avant le franchissement des bus, au niveau de la halle conservée ; - le cheminement dit «passage» des étangs Gobert se situera au-dessus du franchissement des bus donc n affectera pas leur passage ; - quant aux piétons et vélos, leur système de circulation sera à préciser lors de l ouverture au public des étangs Gobert et de la halle conservée ; d ores et déjà, le plan des flux piétons et vélos montre qu ils n entreront pas en conflit avec les voies bus. Ce fonctionnement optimisé à été validé par le STIF (Syndicat des transports en Ile-de-France), autorité organisatrice des transports en Ile de France. La construction d immeubles sur les ilots identifiés en phase 2 ne remet nullement en cause ce fonctionnement. La gare routière est définitive en phase 1. Le projet urbain envisagé en phase 2 s adaptera à la gare routière conçue. Les lignes concernées : Le dimensionnement et l attribution des quais s est fait au regard de l état actuel et futur (sur la base des prévisions établies par Phébus et le STIF) du trafic des bus. Les lignes qui passeraient par cette gare routière sont les suivantes : NOMS DE LA LIGNE ORIGINE/DESTINATION DE LA LIGNE NOMBRE DEPARTS/ARRIVEES PAR JOUR G Gare des Chantiers/Pershing 93/92 H Gare des Chantiers/La Celle St Cloud Gare 82/84 H express Gare des Chantiers/direct La Celle St Cloud 9/10 P Gare des Chantiers/gare de St Cyr 20/22 PML Versailles Pont Colbert/Le Chesnay hôpital Mignot 120/120 K Satory parc d activités / gare des Chantiers 36/24 R Université / gare des Chantiers 111/109 T express Gare des Chantiers/Louveciennes Villevert 40/41 SQYBUS 440 Gare des Chantiers/Guyancourt 8/7 Phébus RGV Versailles Rive Gauche/Vélizy 2 centre commercial 15/17 Phébus nuit 1 Gare des Chantiers nuit/la Celle St Cloud nuit 12/10 Cela représente une dizaine de lignes avec environ 634 départs et 624 arrivées par jour, soit passages de bus par jour pour un total estimatif de voyageurs de par jour. L'offre améliorée que permettra le projet s'adresse aux utilisateurs actuels mais elle est également conçue pour accompagner la future urbanisation du secteur proche de la gare, préservant ainsi la possibilité de création du Transport en Commun en Site Propre (TCSP) Versailles-Le Chesnay ainsi que le renforcement de la desserte du site de Satory, en lien avec les perspectives de développement de ce site. Création de deux voies en site propre pour l entrée et la sortie de la gare routière 1) VOIE DE FRANCHISSEMENT DES RESERVOIRS GOBERT Cette voie en site propre pour les transports en commun, située dans l axe de l avenue de Sceaux, constituera l accès majeur à la gare routière. La création de cette nouvelle voie a pour objectif de desservir le pôle d échanges multimodal directement depuis l avenue de Sceaux et le quartier Saint-Louis, sans avoir à rejoindre la place Poincaré. 2) VOIE SOUS LE PARVIS DE LA GARE VERS LA RUE DE L ABBE ROUSSEAU Une voirie d accès à double sens de circulation pour les bus sera créée sous le parvis actuel de la gare pour rejoindre la rue de l Abbé Rousseaux à partir de la nouvelle gare routière. 34 V6 du 27/07/10

37 DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE Maintien de la capacité de stationnement Le stationnement des voitures Durant les travaux, la capacité de stationnement actuel soit 305 places (185 places au niveau du silo et 120 places au niveau du parking aérien) est maintenue. Il sera directement accessible pour les véhicules à partir de la place Poincaré. Le stationnement des deux roues Durant les travaux, la capacité de stationnement actuel d environ 250 places est maintenue dans le parking silo existant. Les usagers des deux roues y trouveront un «relais deux roues» leur permettant de laisser leur véhicule à proximité de la gare SNCF. Les services d accompagnement (gardiennage, location, réparation) seront maintenus Améliorations des aménagements urbains Les voiries urbaines encadrantes comme la Place Poincaré, le rue de l Abbé Rousseaux, l Avenue de Sceaux et la Place des Francine, bénéficieront de travaux d aménagement urbain en lien avec les nouveaux équipements créés : La gare routière et ses deux voies d accès Le parc de stationnement Les principaux carrefours posant problème actuellement dans le secteur sont ceux de la place Poincaré et du croisement rue de l Abbé Rousseaux - rue des Chantiers - rue de Vergennes. Le site est aujourd hui uniquement desservi par des voies convergeant vers la place Poincaré. Cette situation à l origine d encombrements routiers en heure de pointe, sera corrigée par le projet. Les améliorations apportées dans le cadre du réaménagement du quartier sont les suivantes. La place Poincaré Le réaménagement de la place Poincaré permettra : Le carrefour Vergennes-Abbé Rousseaux La principale amélioration apportée concernera la réorganisation des voies dans la rue de l Abbé Rousseaux au niveau du croisement avec la rue des Chantiers, afin de favoriser la sortie des bus (tourne-à-gauche). La dépose minute et la station de taxis La dépose minute, l attente de courte durée et la prise en charge par les taxis, seront organisées sur le parvis existant du bâtiment voyageurs de la gare SNCF. Le parvis après projet n accueillera donc plus d arrêt de bus. La zone du parvis accueillera ainsi une dizaine places de stationnement pour la dépose-minute, la station de taxis conservant 12 places de stationnement. Aménagement de la rue de l Abbé Rousseaux La rue de l Abbé Rousseaux, en sens unique, sera aménagée de façon à accueillir 6 bus en stationnement. Ces emplacements seront affectés préférentiellement aux lignes régulières suivantes : - Ligne Phébus X : Gare des Chantiers Satory GIAT - Ligne Phébus W : Gare des chantiers Satory office parc - SAVAC : Magny-les-Hameaux Gare Versailles-Chantiers ( ) - Ligne Phébus SALG : Versailles Chantiers Vélizy Z.I. Nord (22) Versailles Chantiers Jouy-en-Josas Citroën BA 107 (20) L accès aux autres véhicules se limitera à ceux des riverains et aux véhicules de livraison et de secours (pompiers par exemple) à destination des activités de la rue de l Abbé Rousseaux (notamment les Moulins de Versailles) et des locaux de la gare SNCF. Le plan de la page suivante présente l ensemble des aménagements réalisés autour de la gare routière et du parc de stationnement. Il présente également l ensemble des flux piétons, bus et véhicules particuliers pour accéder aux différents espaces du Pôle d Echange Multimodal. - De sécuriser les cheminements en supprimant les conflits entre l entrée des bus et des piétons - De fluidifier les mouvements de bus depuis la rue des chantiers, la rue des états généraux et la rue Benjamin Franklin en créant des voies permettant les mouvements directs (tourne à gauche) De plus la création des nouvelles voies de desserte dédiées aux bus le long des étangs Gobert et sous le parvi de la gare permettront d alléger la circulation des bus sur ce carrefour. La place Poincaré sera également le point d accès au parc relais définitif du site. A noter qu au croisement de la place Poincaré et de la rue des Chantiers seront maintenus les arrêts de bus des lignes régulières suivantes : - Ligne B : Porchefontaine Rocquencourt - Ligne Z : Versailles Rive Gauche Gare des Chantiers le Christ de Saclay - SAVAC : Saint-Rémy-lès-Chevreuse Versailles ( ) V6 du 27/07/10 35

38 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS Phase Récapitulatifs des flux du PEM 36 V6 du 27/07/10

39 DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE Phase 2 V6 du 27/07/10 37

40 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS Projets connexes en cours (hors Enquête Publique) Création d un accès depuis la rue de la Porte de Buc Cet accès est en cours de réalisation, il sera mis en service au quatrième trimestre Il permet l accès à la gare depuis le Sud et la rue de la Porte de Buc. Cet accès permettra à environ voyageurs par jour d accéder plus facilement aux quais de la gare ferroviaire. La création de ce lien leur évitera le contournement du site via la place du 8 Mai 1945, ce qui leur permettra de bénéficier d un gain de temps appréciable. Il sera utilisé par les piétons du quartier, les utilisateurs de deux-roues pour lesquels une aire de stationnement sera aménagée et par les utilisateurs des lignes de bus qui stationneront au niveau de la nouvelle gare routière de 6 quais créée dans la rue de la Porte de Buc (projet connexe). Aménagement de la rue de la porte de Buc La rue de la Porte de Buc, en double voie, a été aménagée de façon à accueillir 6 bus en stationnement. Elle est en fonctionnement depuis début septembre Ainsi dans le cadre de la deuxième phase du projet de PEM, ces capacités de stationnement seront reconstituées en infrastructure de l îlot via : - Un parc de stationnement régional, - Un Point Vélo Multiservice où sont prévus des services d accompagnement (gardiennage, location, réparation). Ouverture au public des étangs : création d une nouvelle voie cyclable et piétonne autour de l étang carré entre la rue Chantier Charton et la place Poincaré Les étangs Gobert aujourd hui asséchés et envahis de végétation seront intégralement préservés. Cette zone de grande qualité sera réaménagée avec la création d une voie cyclable et piétonne entre la rue Edouard Charton et la place Poincaré Projets connexes futurs (hors Enquête Publique) Dans le cadre du projet de réaménagement urbain mené par la ville au niveau du quartier des Chantiers, les aménagements suivant pourront être réalisés : - Conservation d une partie de la halle Fret Une partie de l ancienne halle Fret sera conservée afin d offrir un nouvel espace d animation et de convivialité aux habitants et futurs habitants du quartier de Versailles Chantiers ainsi qu aux usagers du pôle d échanges multimodal. Située à l interface entre la gare routière et le nouvel espace vert des étangs Gobert, elle assure une séparation visuelle et sonore entre un lieu d échanges et un lieu de promenade. - Le programme immobilier La réalisation d un programme immobilier s adaptera aux ouvrages du pôle d échanges réalisés en première phase. Il sera aménagé de part et d autre de la gare routière. Ce projet est organisé autour du programme immobilier suivant : - commercial : 2 à 4% des surfaces, - bureaux : 40 à 60% des surfaces, - résidentiel 40 à 60% des surfaces dont 20% de logement social. L îlot N 1 situé entre le parvis de la gare et la gar e routière doit être bâti au droit des deux parcs de stationnement de voitures et du Point Vélo Multiservice existants. 38 V6 du 27/07/10

41 DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE 5. ESTIMATION DES FLUX A L HORIZON 2030 Les schémas suivants donnent une estimation des flux à l horizon 2030 au niveau du plan d échange multimodal et au niveau de la gare. Estimation des flux globaux au niveau du pôle d échanges multimodal à l horizon 2030 Figure 9 : répartition flux globaux entrants entre les passerelles à l HPM (Etude AREP 2010) Figure 10 : répartition flux globaux sortants entre passerelles à l HPM (Etude AREP 2010) V6 du 27/07/10 39

42 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS Estimation de la quantification et de la répartition des flux à l HPM à l horizon 2030 au niveau de la gare 40 V6 du 27/07/10

43 DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE 6. PHASAGE DES TRAVAUX Les travaux intéressant le pôle d échanges multimodal de Versailles-Chantiers s organisent en deux phases. Phase 1 1) Extension ouest, rénovation et réaménagement de la gare SNCF, 2) Création de la gare routière et de ses accès depuis le bassin des Francine jusqu à la rue de l Abbé Rousseau (voie en site propre, en double sens), 3) Réaménagement du parc de stationnement existant de 305 places, 4) Aménagement de voiries (place Poincaré, rue de l Abbé Rousseaux, Place des Francine). La durée des travaux de cette phase est de 42 mois environ. Ils démarreront au deuxième trimestre Phase 2 5) Création du PR et relais deux roues sous l îlot 1. La durée des travaux de cette phase est d environ 40 mois. 7. ESTIMATION SOMMAIRE DES DEPENSES ET FINANCEMENT Le montant estimé de l ensemble de l opération de restructuration du pôle d échanges de Versailles- Chantiers s élève à 78,771 M exprimé aux conditions économiques de janvier Ce montant se décompose de la manière suivante : Ouvrage Gare ferroviaire : rénovation, aménagement et extension de la gare ferroviaire Phase 1 et 2 Coût (M ) 51,299 Gare routière 4,899 Accès bus & TCSP 4,115 Parc de stationnement régional (PR) : - Phase transitoire : rénovation & aménagement parcs existants (335 places) 7,727 - Création du parc de stationnement définitif 385 places en infrastructure de l'opération urbaine, compris maintien en phase travaux (250 places) Accès des vélos au pôle d'échanges : création d'un parc vélos gardé de 250 places en infrastructure de l'opération urbaine 0,820 Accessibilité de la gare et du pôle : - Réorganisation parvis de la gare SNCF avec dépose minute & taxis, aménagement des carrefours Francine & Poincaré, aménagement de la 4,139 rue Abbé Rousseaux - Aménagement d'une promenade entre la gare des Chantiers et la rue Charton (réalisé) V6 du 27/07/10 41

44 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS 8. PRINCIPAUX TEXTES REGISSANT LE PROJET DE POLE D ECHANGES MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS La concertation préalable L article L du Code de l Urbanisme prescrit que les communes et les autres personnes publiques qui ont l initiative d opérations d aménagement sont tenues de mettre en place, avant d arrêter leur décision, une Concertation Préalable. L article R du Code de l Urbanisme qui dresse la liste des opérations d aménagement concernées, précise que la création ou l extension de l emprise d une gare ferroviaire dès lors que le montant des travaux dépasse 1,9 M, est soumise à l obligation de cette procédure. La concertation préalable a pour but d associer le public des communes concernées aux projets réalisés dans leur environnement. L aménagement du pôle d échanges multimodal de Versailles-Chantiers constitue un aménagement défini dans la liste des opérations soumises à cette procédure et le montant des travaux est supérieur à 1,9 M. Le projet est soumis à la procédure de concertation préalable. Celle-ci a eu lieu du 9 Mai au 30 Juin A l issue de la concertation préalable, le bilan suivant a été tiré : La procédure de concertation préalable relative à la création d un pôle d échanges multimodal s est déroulée du 9 mai au 13 juin 2000 sur le site de l Hôtel de Ville de Versailles. Une présentation du projet a été faite à l aide d une exposition et de plaquettes d information, imprimées à exemplaires mises à disposition sur place et dans les 5 gares de la Ville (Versailles Rive-Gauche- Château, Versailles Rive-Droite, Porchefontaine, Versailles-Chantiers et Montreuil). De plus un millier de plaquettes a également été diffusé au personnel de la SNCF et de RFF ainsi qu à leurs syndicats. Un registre a été ouvert. La population concernée a pu être informée du déroulement de cette phase de concertation par : - un article paru dans le mensuel d information de la ville de Versailles, - Un communiqué dans la presse : les Nouvelles de Versailles daté du 5 juin 2000, le Parisien (édition des Yvelines) le 5 juin 2000, - deux réunions publiques : le mardi 9 mai 2000 (70 personnes présentes) et le 5 juin 2000 (80 personnes présentes). Les observations les plus nombreuses concernent : - la prise en compte au sein du projet du fait que la gare est un monument historique inscrit, - l amélioration du niveau de confort proposé aux usagers de la gare, - la demande d aménagement des accès aux gares : voitures, vélos, bus, pistes cyclables, et l amélioration de l offre de stationnement, - les conséquences sur les flux de circulations, - la crainte des nuisances acoustiques, d une pollution de l air, - la demande d une intégration du projet dans l environnement. L enquête publique Les principaux textes qui régissent l enquête publique sont les suivants : - les articles L123.1 à L du code l environnement qui codifient la loi n du 12 juillet 1983 dite «Loi Bouchardeau», - les articles R à R du code de l environnement qui codifient notamment le décret d application n du 23 avril 1985, pris pour ap plication de la «Loi Bouchardeau» et - la circulaire n du 27 septembre Ils prescrivent que la réalisation d aménagements d ouvrages ou de travaux, exécutés par des personnes publiques ou privées, susceptibles d affecter l environnement en raison de leur nature, de leur consistance ou du caractère des zones concernées, soit précédée d une enquête publique. Sont notamment visés en annexe du décret, les travaux d un montant supérieur à 1,9 M portant sur la création d une gare de voyageurs, de marchandises ou de transit ou sur l extension de leur emprise. L enquête publique a pour objet d informer le public et de recueillir ses appréciations, suggestions et contre-propositions, afin de permettre à l autorité compétente de disposer de tous les éléments nécessaires à son information. L enquête est ouverte et organisée par le Préfet ; sa durée ne peut être inférieure à 1 mois. Elle est annoncée par voie de presse et d affichage. A l issue de l enquête publique, la commission d enquête établit son rapport et formule ses conclusions motivées, en précisant si elles sont favorables ou non à la réalisation de l opération. Ce rapport, ainsi que ses conclusions motivées, sont transmis, avec l ensemble du dossier et des registres d enquête, au préfet du département. Le préfet transmettra alors l ensemble des pièces du dossier, accompagné de son avis sur l enquête, au ministère chargé des Transports, qui en saisit à son tour le Conseil d Etat pour avis. Déclaration de projet L Enquête Publique aboutira à une déclaration de projet régit par les articles L et suivant du code l Environnement et L et suivant du code de l Urbanisme. La déclaration de projet est un acte formel, par lequel le maître d ouvrage tire les enseignements de l enquête publique, de ce qu il a recueilli comme observations, de l avis du commissaire enquêteur. Elle mentionnera l objet de l opération tel qu il figure dans le dossier soumis à l enquête et comportera les motifs et considérations qui justifient son caractère d intérêt général. Cette déclaration fera l objet d une publication. L étude d impact sur l environnement Le champ d application et le contenu des études d impact est défini par : - Les articles L à L du Code de l Environnement, qui codifient l article 2 de la loi n du 10 juillet 1976 relative à la protection de la nature - Les articles R à R du Code de l Environnement (qui codifient le décret n du 12 octobre 1977 pris pour application de la loi n , modifié notamment par le décret n du 25 février 1993) - La circulaire n du 27 septembre Conformément à cette réglementation, tout programme dont le coût global est supérieur à 1.9 M est soumis à étude d impact. 42 V6 du 27/07/10

45 DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE L étude d impact comprendra invariablement les chapitres suivants : 1. une analyse de l état initial du site et de son environnement, 2. une analyse des effets directs et indirects, permanents et temporaires du projet sur l environnement, 3. une analyse des effets du projet sur la santé 4. les raisons pour lesquelles, notamment du point de vue des préoccupations d environnement, parmi les partis envisagés, le projet présenté a été retenu 5. les mesures envisagées pour supprimer, réduire et si possible, compenser les conséquences dommageables pour l environnement et la santé, ainsi que l estimation des dépenses correspondantes. 6. Les méthodes d évaluation utilisées ainsi que les difficultés rencontrées pour réaliser l étude d impact 7. Un résumé non technique de l étude d impact L avis de l autorité environnementale La présente étude sera soumise à l avis de l Autorité Environnementale désignée, conformément à la réglementation : - Circulaire du 3 septembre 2009 relative à la préparation de l AE, - Décret du 30 avril 2009 relatif à l autorité administrative de l Etat compétente en matière d environnement, - Article L du Code de l environnement. L autorité environnementale a pour objectif d émettre un avis rendu public. Cet avis porte sur l étude d impact, dans le cas d un projet, ou sur le dossier environnemental, dans le cas d un plan ou programme. L avis de l AE est consultatif. Ces prescriptions visent à faciliter la participation du public à l'élaboration des décisions qui le concernent (convention d'aarhus, charte constitutionnelle), et à améliorer la qualité des projets avant la prise de décision. La procédure de mise en compatibilité des documents d urbanisme Les articles L , L , L , R , R du code de l urbanisme prescrivent une mise en compatibilité des documents d urbanisme si le projet envisagé, soumis à enquête publique, n est pas compatible avec les dispositions des documents en vigueur dans les communes concernées. Au regard du Plan Local d Urbanisme de la ville de Versailles, et notamment des pièces : - 2a, le Projet d aménagement et de développement durable (PADD), - et 2b sa déclinaison «Orientation d aménagement pour le secteur de la gare des Chantiers». Le dossier de mise en compatibilité du PLU de la ville de Versailles est présenté en annexe au présent dossier d enquête publique. V6 du 27/07/10 43

46 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS PIÈCE C : PLAN GENERAL DES TRAVAUX 44 V6 du 27/07/10

47 DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE Figure 11 : programme du pôle d'échanges multimodal V6 du 27/07/10 45

48 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS PIÈCE D : CARACTERISTIQUES PRINCIPALES DES OUVRAGES LES PLUS IMPORTANTS 46 V6 du 27/07/10

49 DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE 1. LA NOUVELLE PASSERELLE D ACCES AUX QUAIS Cette nouvelle passerelle permettra de doubler les possibilités d accès aux voies de la gare en complément de la passerelle existante. Elle sera réalisée à l extrémité de l extension ouest de la gare SNCF L ouvrage projeté est une passerelle continue qui se situe au-dessus des voies et donne accès aux 4 quais existants desservant les voies dédiées au service voyageurs. La hauteur de la passerelle entre le niveau des quais et celui de l arase sera de 12,5 mètres. Elle est prévue entièrement close par des parois latérales vitrées et par une couverture. Conformément au gabarit ferroviaire, son ossature est métallique. L accès aux quais se fera par des trémies d escaliers. Les escaliers sont situés au droit de chaque quai. Des escaliers mécaniques seront également installés. La réalisation des fondations de cet ouvrage nécessitera la présence de trains-travaux, pour l amenée et le repli du matériel et des matériaux. Les travaux nécessitant le passage de charges suspendues au-dessus des voies exploitées, seront exécutés hors trafic, au cours d interception des voies. Ils doivent également être exécutés sous consignation caténaire. La réalisation de la passerelle nécessitera la modification d installations de l infrastructure ferroviaire, à savoir entre autres : mise en impasse de la voie de service n 10, déplacement d un portique de signalisation, remaniement d installations caténaires et d artères télécom, dévoiement de réseaux divers dans les quais. L implantation de l infrastructure de l extension et la conception de la Passerelle 2 prendront en compte les mesures conservatoires pour une éventuelle future voie A et son quai le long de la façade Sud. Gare routière Figure 12 : coupe longitudinale de la passerelle 2 V6 du 27/07/10 47

50 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS 2. LE NOUVEAU BATIMENT, LE HALL 2, LA GALERIE DE LIAISON ENTRE LE BATIMENT ACTUEL ET LE HALL 2 Un nouveau bâtiment de 3 niveaux abritant des bureaux réservés aux différentes activités de la SNCF sera réalisé à l Ouest du bâtiment actuel. Il accueillera également le hall 2 de la gare SNCF. Une coursive de liaison permettra de relier le bâtiment actuel et ce nouveau hall 2. La galerie de liaison, construite dans le prolongement de l aile ouest existante de la gare, permettra de relier les deux halls d accueil de la gare SNCF. Elle s étendra le long de la future gare routière sur plus de 70 mètres, jusqu au nouveau hall 2 de la gare desservant la nouvelle passerelle d accès aux quais. La réalisation de l extension Ouest nécessitera la modification d installations de l infrastructure ferroviaire, à savoir entre autres : mise en impasse de la voie de service n 10, remaniement d installations caténaires et d artères télécom, dévoiement de réseaux divers. L implantation de l infrastructure de l extension et la conception de la Passerelle 2 prendront en compte les mesures conservatoires pour une éventuelle future voie A et son quai le long de la façade Sud. Bâtiment voyageurs existant- Passerelle 1 Coursive couverte (piétons et PMR) Accès Hall 2 Passerelle 2 Accès Gare Routière Figure 14 : la galerie de liaison et l accès au hall 2 depuis la gare routière Figure 13 : vue longitudinale du nouveau hall 2 et la coursive de liaison vers le parvis existant 48 V6 du 27/07/10

51 DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE 3. DESCRIPTION DES VOIE D ACCES DE TRANSPORT EN COMMUN A LA GARE ROUTIERE 1) VOIE DE FRANCHISSEMENT DES RESERVOIRS GOBERT Cette nouvelle voie réservée aux transports en commun constituera l accès majeur à la gare routière. Elle desservira le pôle d échanges multimodal directement depuis l avenue de Sceaux et le quartier Saint-Louis, sans avoir à rejoindre la place Poincaré. 2) VOIE SOUS LE PARVIS DE LA GARE VERS LA RUE DE L ABBE ROUSSEAUX Une voirie d accès à double sens de circulation pour les bus sera créée sous le parvis actuel de la gare pour rejoindre la rue de l abbé Rousseau à partir de la nouvelle gare routière. Ce nouvel accès réservé au transport en commun nécessitera la reconfiguration des aires de livraison et de stationnement SNCF existants. Elle sera en partie souterraine, préservant les étangs Gobert. Etang Carré Av de Sceau Square Francine des Figure 15 : voie routière réservée aux TCSP Vue en coupe Franchissement des réservoirs Gobert Passerelle 2 Figure 16 : voie routière sous le parvis de la gare vers la rue de l'abbe Rousseaux Vue en coupe V6 du 27/07/10 49

52 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS 4. DESCRIPTION DE LA GARE ROUTIERE La future gare routière sera composée de 14 postes à quai, la dépose et la reprise de passagers se faisant sur des postes à quais distincts : - 6 postes à quais standard de dépose au sud de la gare routière, non attribués dont 4 devant le hall 2, 1 un peu en amont et un perpendiculaire aux quais centraux ; les bus s y arrêtent au fur et à mesure de leur arrivée et vont stationner, après la dépose de leurs passagers, aux quais de reprise ; - 4 postes à quais standard de reprise au nord de la gare routière devant la halle conservée, en quinconce, attribués ; - 4 postes à quais doubles pour des bus articulés, en transit, notamment une ligne TCSP (transport en commun en site propre). Les lignes concernées : Le dimensionnement et l attribution des quais s est fait au regard de l état actuel et futur (sur la base des prévisions établies par Phébus et le STIF) du trafic des bus. Les lignes qui passeraient par cette gare routière sont les suivantes : NOMS DE LA LIGNE ORIGINE/DESTINATION DE LA LIGNE NOMBRE DEPARTS/ARRIVEES PAR JOUR G Gare des Chantiers/Pershing 93/92 H Gare des Chantiers/La Celle St Cloud Gare 82/84 H express Gare des Chantiers/direct La Celle St Cloud 9/10 P Gare des Chantiers/gare de St Cyr 20/22 PML Versailles Pont Colbert/Le Chesnay hôpital Mignot 120/120 K Satory parc d activités / gare des chantiers 36/24 R Université / gare des chantiers 111/109 T express Gare des Chantiers/Louveciennes Villevert 40/41 SQYBUS 440 Gare des Chantiers/Guyancourt 8/7 Phébus RGV Versailles Rive Gauche/Vélizy 2 centre commercial 15/17 Phébus nuit 1 Gare des Chantiers nuit/la Celle St Cloud nuit 12/10 La gare routière sera accessible par plusieurs itinéraires de transport en commun : 1) la voie en site propre traversant les réservoirs Gobert, 2) et une nouvelle liaison aménagée depuis la rue de l Abbé Rousseaux en passant sous le parvis de la gare SNCF. 50 V6 du 27/07/10

53 DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE Voie TCSP vers av de Sceau Passage sous le parvis vers rue de l Abbé Rousseaux Figure 17 : la gare routière Vue en plan Hall 2 gare ferroviaire V6 du 27/07/10 51

54 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS 5. MODERNISATION DU BATIMENT VOYAGEURS EXISTANT Dans le cadre du projet il est prévu de réaménager et de rénover le bâtiment voyageurs existant, ainsi que d en améliorer son accessibilité. La rénovation visera à assurer la pérennité du bâtiment et des abris de quais ainsi qu à remettre en valeur l architecture année 30 du bâtiment. Elle portera sur le traitement des structures en béton, le clos et couvert du bâtiment ainsi que sur les volumes des circulations intérieures. A savoir : - traitement curatif et confortement des bétons (parvis, façades, abris de quais) et des pierres (façade Nord), - réfection de l étanchéité de la rampe, du parvis, des toitures du bâtiment et des abris de quais, - ravalement des façades du bâtiment et remplacement des menuiseries extérieures, - réfection des sols, peintures et plafonds des espaces de circulations publiques internes (hall 1, vestibule & passerelle 1), - reconstruction de la coursive Ouest desservant les ascenseurs et escaliers mécaniques, - ravalement des abris de quais et réhabilitation des salles d attente sur quais. La rénovation prévoit aussi la modernisation des installations électriques (dont création poste de transformation) et une mise aux normes des installations de sûreté et de sécurité. Le réaménagement visera principalement à redonner au hall d accès (hall 1) son volume d origine et à clarifier l ordonnancement des automates, équipements et mobiliers situés en son centre. Pour se faire et afin de s adapter à l extension Ouest du bâtiment, le rez de chaussée de l aile Est et les 3 niveaux de l aile Ouest seront partiellement réaménagés. L amélioration de l accessibilité des personnes en situation de handicap consistera en : - la mise en œuvre d un cheminement adapté entre le parvis, le hall 1 et les services d accueil et de ventes, le bâtiment existant étant considéré comme l accès privilégié à la gare ferroviaire pour les personnes en situation de handicap, - le remplacement des escaliers mécaniques existants desservant les 4 quais (les ascenseurs ont été remplacés en 2008), - la mise aux normes des escaliers fixes (main courantes doubles, bandes de vigilance, ), - la réalisation d une signalétique adaptée, - la correction acoustique du vestibule et de la passerelle CONDITIONS GENERALES D EXECUTION ET IMPACTS DES TRAVAUX EN GARE FERROVIAIRE Au droit des quais, les travaux de réalisation des fondations, des infrastructures béton, des escaliers fixes et mécaniques de la Passerelle 2 nécessiteront des trains-travaux pour l amenée et le repli des matériels et matériaux. De même pour les travaux de rénovation des abris de quais qui nécessiteront de plus des plateformes de travail sur rails. Les travaux nécessitant l engagement des gabarits de sécurité des voies ferrées - qui sont électrifiées - seront exécutés hors trafic ferroviaire par interception des voies et consignations caténaires. Notamment : - les travaux de rénovation des abris de quais et de la sous face de la passerelle 1 seront réalisés par phases qui pourront nécessiter la fermeture d une ou plusieurs voies, principalement de nuit ; - sur les quais coté province, les travaux d infrastructure et de dévoiement de réseaux générés par la création de la Passerelle 2 seront phasés par quai ou demi-quai, de nuit ou en heures creuses de jour, - le poussage de la Passerelle 2, envisagée a priori en 2 phases séparées d environ 2 mois, se fera par fermeture complète des 8 voies desservant les quais voyageurs, pendant plusieurs heures lors d un week end pour chaque phase. Situés au droit des espaces publics de la gare existante (parvis, hall 1, passerelle 1, coursive Ouest, quais), les travaux de rénovation et de réaménagement du bâtiment existant impacteront la circulation des voyageurs fréquentant la gare. Situés hors périmètre des espaces publics du pôle tel qu existant (gare bus Abbé Rousseaux, PSR, rampe, parvis, hall 1, passerelle 1), les travaux de l extension Ouest n impacteront pas les voyageurs entrant ou sortant de la gare existante. Par contre, des restrictions de circulation pourront exister sur les quais coté province du fait des travaux générés par la réalisation de la Passerelle 2. La conception et le respect d un phasage fin et adapté, des travaux de nuit ou en heures creuses de jour pour les travaux les plus impactants, une communication chantier qualitative et réactive permettront de limiter la gêne occasionnée aux voyageurs dans le bâtiment existant et sur les quais. Par ailleurs, la mise en accessibilité de la gare pour les personnes à mobilité réduite, par le réhaussement de l ensemble des quais, est inscrite dans le schéma dans le schéma directeur d accessibilité validé par le STIF. Sa mise en œuvre concomitante au pôle d échanges multimodal est en cours d étude. 52 V6 du 27/07/10

55 DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE PIÈCE E : ETUDE D IMPACT SUR L ENVIRONNEMENT V6 du 27/07/10 53

56 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS PREAMBULE 54 V6 du 27/07/10

57 DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE 1. PROGRAMME DE L OPERATION LOCALISATION DU SITE D ETUDE - CONTEXTE La gare de Versailles-Chantiers se situe géographiquement au sud-ouest de la commune de Versailles (Département des Yvelines), dans le quartier des Chantiers. Le site jouit d une potentielle ouverture vers le château de Versailles par le biais de l avenue de Sceaux, une des trois avenues du Trident (avec l avenue de Paris et l avenue de Saint-Cloud). 1) Le site de la gare est bordé au Nord par un parvis servant d espace tampon entre celle-ci et le tissu urbain. Ce parvis dessert un parc de stationnement. 2) Au Sud, la gare est bordée par la rue de la Porte de Buc, la séparant d un environnement composé du cimetière des Gonards et du bois Saint-Martin. 3) La gare côté Est est bordée par la rue de l Abbé Rousseaux et par plusieurs carrefours importants, tels que la place du 8 mai 1945 (croisement entre la rue de la Porte de Buc, la rue Jean Mermoz et la rue des Chantiers) et la place Poincaré (rue des Chantiers, rue des Etats Généraux vers le centre historique de Versailles, rue de l Abbé Rousseaux, rue Benjamin Franklin). 4) A l ouest, la zone de fret sépare la gare des réservoirs Gobert. L avenue de Sceaux relie les réservoirs Gobert (également appelés étangs Gobert) au Château de Versailles. Le projet de restructuration du pôle de Versailles-Chantiers concerne particulièrement la ville de Versailles, déjà engagée dans une démarche d aménagement urbain, notamment dans un large secteur du pôle de la gare (restructuration de la desserte des bus, transformation des parcs de stationnement pour voitures, création d un transport en commun en site propre). Le projet concerne également un secteur élargi d étude couvrant les communes desservies par les lignes de bus et les communes de résidence des usagers des parcs de stationnement de la gare. Ce secteur est composé de 13 communes, auxquelles il faut ajouter la ville nouvelle de Saint-Quentin-en- Yvelines qui draine un bassin d emploi et d habitat important. Cette dernière comprend les communes de Magny-les-Hameaux, Voisins-le-Bretonneux, La Verrière, Montigny-le-Bretonneux, Guyancourt, Elancourt et Trappes. Les autres communes considérées sont : Buc, Fontenay-le-Fleury, Jouy-en-Josas, La Celle-Saint- Cloud, Le Chesnay, Les Loges-en-Josas, Rocquencourt, Saclay, Saint-Cyr-l Ecole, Vaucresson, Vélizy-Villacoublay, Versailles et Viroflay LES OBJECTIFS DU PROJET Une réflexion générale est menée depuis plusieurs années sur l aménagement du site de la gare des Chantiers afin d une part d améliorer les conditions d accueil des voyageurs et d autre part de renforcer son attractivité en tant que pôle de transport majeur. Cet aménagement repose sur une organisation optimisée des échanges entre modes de transport et une réflexion plus large sur l accessibilité du site depuis les autres quartiers de Versailles et sur l urbanisation des terrains de fret existants. Le projet d aménagement du pôle d échanges multimodal s inscrit dans une démarche plus large de requalification de l ensemble du site en privilégiant les relations spatiales et fonctionnelles entre la gare et la ville. Cette démarche est menée conjointement par la ville de Versailles, la SNCF, RFF et les représentants des exploitants des transports en commun routiers. Cette offre améliorée s'adressera aux utilisateurs actuels mais elle est également conçue pour accompagner la future urbanisation du secteur proche de la gare préservant la possibilité de création du Transport en Commun en Site Propre (TCSP) Versailles-Le Chesnay et le projet des tangentielles ferroviaires Ouest et Sud. Elle permettra également d'accompagner le développement du site de Satory, dont la desserte devra nécessairement être renforcée. Le projet s inscrit donc dans une dynamique d amélioration de la qualité du service offert tout en permettant des extensions de dessertes répondant ainsi aux besoins futurs de déplacement des franciliens. Par ailleurs, le projet répond pleinement aux préconisations du PDU, en permettant de faciliter l accès aux transports collectifs et de diminuer l usage de la voiture particulière en milieu urbain. Le projet d amélioration du pôle d échanges muiltimodal de Versailles Chantier est inscrit au Schéma Directeur de la Région Ile-de-France, approuvé le 25 septembre Ainsi, l aménagement du pôle d échanges multimodal de Versailles-Chantiers s articule autour de 3 thèmes : 1) Bâtiment de la gare : rénovation et extension de la gare avec le réaménagement du bâtiment voyageurs existant, la création d une passerelle et d un hall 2 ainsi que la réalisation d une galerie de liaison entre les halls 1 (actuel) et 2, 2) Equipement pour l intermodalité : création d une gare routière, d un parc relai et d un local vélos, 3) Accès au pôle d échanges : travaux de voirie pour un meilleur accès au pôle (réaménagement de la place Poincaré, de la rue de l Abbé Rousseaux, de la place des Francine ), prolongement de l avenue de Sceaux pour les bus. 2. LE CADRE LEGAL ET REGLEMENTAIRE Le décret n du 12 octobre 1977, modifié par le décret n du 25 février 1993 et complété par la circulaire n du 27 septembre 1993, pris en application de l article 2 de la loi n du 10 juillet 1976 relative à la protection de la nature et intégrée au Code de l Environnement par l ordonnance n du 18 septembre 2000, exige la réalisation d une étude d impact préalablement à tout aménagement ou ouvrage qui, par l importance de ses dimensions et ses incidences sur le milieu naturel, peut porter atteinte à l environnement. La présente étude d impact est régie par les principaux textes suivants : Textes relatifs à la protection de l environnement 1) la loi n du 10 juillet 1976 relative à la protection de la nature, intégrée au Code de l Environnement ; 2) le décret n du 12 octobre 1977 modifié par le décret n du 25 février 1993 pris pour l application de l article 2 de la loi n du 10 juillet 1976 relatif aux études d impact ; V6 du 27/07/10 55

58 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS 3) le décret n du 25 février 1993 relatif aux études d'impact et au champ d'application des enquêtes publiques et modifiant le décret n du 12 octobre 1977 et l'annexe du décret n du 23 avril ) la circulaire du 27 septembre 1993 prise en application du décret précédent, 5) la loi du 2 février 1995 modifiée relative au renforcement de la protection de l environnement, intégrée au Code de l Environnement, Avis de l autorité environnementale La présente étude sera soumise à l avis de l Autorité Environnementale désignée, conformément à la réglementation : - Circulaire du 3 septembre 2009 relative à la préparation de l AE, - Décret du 30 avril 2009 relatif à l autorité administrative de l Etat compétente en matière d environnement, - Article L du Code de l environnement. L autorité environnementale a pour objectif d émettre un avis rendu public. Cet avis porte sur l étude d impact, dans le cas d un projet, ou sur le dossier environnemental, dans le cas d un plan ou programme. L avis de l AE est consultatif. Ces prescriptions visent à faciliter la participation du public à l'élaboration des décisions qui le concernent (convention d'aarhus, charte constitutionnelle), et à améliorer la qualité des projets avant la prise de décision. Dans le cadre de ce projet, l autorité environnementale pour la ville de Versailles est le préfet de région et pour RFF et SNCF (établissement publics relevant du MEEDDM, une autorité environnementale du Conseil Général de l Environnement et du Développement Durable (CGEDD). Textes relatifs à la protection de l eau 6) La Loi sur l Eau et les Milieux Aquatiques (dite LEMA) du 30 décembre 2006 codifié par les articles L214-1 à du Code de l Environnement. Textes relatifs à la protection contre le bruit 7) Loi n du 31 décembre 1992 relative à la l utte contre le bruit codifiée aux articles L à 26 du Code de L Environnement, 8) Articles L et L du Code de l'environnement, ensemble les décrets n du 9 janvier 1995 relatif au classement des infrastructures de transports terrestres et n du 9 janvier 1995 relatif à la limitation de bruit des aménagements et infrastructures de transports terrestres. 9) Arrêté du 30 mai 1996 relatif aux modalités de classement des infrastructures de transports terrestres et d'isolement acoustique des bâtiments d'habitation dans les secteurs affectés par le bruit. 10) Arrêté du 8 novembre 1999 relatif au bruit des infrastructures ferroviaires. Textes relatifs à la protection de l air 11) Loi du 30 décembre 1996 sur l'air et l utilisation rationnelle de l énergie (codifiée aux articles L et2, L à 5, L à 7, L et 2 du Code de l environnement). 12) Circulaire n du 17 février 1998 relative à l'application de son article ) Décret n du 6 mai 1998 relatif à la survei llance de la qualité de l air et de ses effets sur la santé et sur l environnement. Textes relatifs aux enquêtes publiques 14) Articles L à L du Code de l'environnement, 15) Décret du 23 avril 1985, et ses décrets modificatifs pour l application de la loi n du 12 juillet 1983 (intégrée au Code de l Environnement) Déclaration de projet L Enquête Publique aboutira à une déclaration de projet régit par les articles L et suivant du code l Environnement et L et suivant du code de l Urbanisme. La déclaration de projet est un acte formel, par lequel le maître d ouvrage tire les enseignements de l enquête publique, de ce qu il a recueilli comme observations, de l avis du commissaire enquêteur. Elle mentionnera l objet de l opération tel qu il figure dans le dossier soumis à l enquête et comportera les motifs et considérations qui justifient son caractère d intérêt général. Cette déclaration fera l objet d une publication. La procédure de mise en compatibilité des documents d urbanisme Les articles L , L , L , R , R du code de l urbanisme prescrivent une mise en compatibilité des documents d urbanisme si le projet envisagé, soumis à enquête publique, n est pas compatible avec les dispositions des documents en vigueur dans les communes concernées. Au regard du Plan Local d Urbanisme de la ville de Versailles, et notamment des pièces : - 2a, le Projet d aménagement et de développement durable (PADD), - et 2b sa déclinaison «Orientation d aménagement pour le secteur de la gare des Chantiers». 3. CONTENU DE L ETUDE D IMPACT L étude d impact a pour objectifs : 1) d établir un état initial de l environnement concerné par le projet, 2) de justifier la solution retenue, 3) d analyser les impacts du projet sur l environnement, 4) de rechercher et de définir les solutions propres à supprimer, réduire ou compenser les effets négatifs du projet sur l environnement. Le contenu de l'étude d'impact est décrit dans l'article L du Code de l Environnement. L'étude d'impact comporte : 5) une analyse de l'état initial du site et de son environnement, 6) une analyse des effets directs et indirects, temporaires et permanents du projet sur l'environnement, y compris les effets sur la santé, 7) les raisons pour lesquelles, notamment du point de vue des préoccupations d'environnement, le projet a été retenu, analyse comparative des variantes et raisons du choix du projet, 8) les mesures envisagées pour supprimer, réduire et, si possible, compenser les conséquences dommageables du projet sur l'environnement, ainsi que l'estimation des dépenses correspondantes, 9) une évaluation du coût des mesures environnementales, 10) une analyse des méthodes utilisées pour évaluer les effets du projet sur l'environnement. L'étude d'impact comprend en plus le nom des auteurs et un résumé non technique. 56 V6 du 27/07/10

59 DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE Chapitre 1 : Résumé non technique V6 du 27/07/10 57

60 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS SOMMAIRE 1. Introduction... Erreur! Signet non défini. 2. Présentation de la zone d étude... Erreur! Signet non défini Le milieu physique... Erreur! Signet non défini Les ressources en eau... Erreur! Signet non défini Le milieu naturel... Erreur! Signet non défini Le paysage... Erreur! Signet non défini Les zones naturelles... Erreur! Signet non défini Le milieu humain... Erreur! Signet non défini Le contexte socio-économique... Erreur! Signet non défini Le patrimoine historique... Erreur! Signet non défini Le réseau ferroviaire... Erreur! Signet non défini Les circulations routières... Erreur! Signet non défini Les transports en commun routiers... Erreur! Signet non défini Les circulations douces... Erreur! Signet non défini L ambiance acoustique... Erreur! Signet non défini La qualité de l air... Erreur! Signet non défini. 3. Les aménagements envisagés... Erreur! Signet non défini. 4. Les impacts des aménagements et les mesures compensatoires... Erreur! Signet non défini Le milieu physique... Erreur! Signet non défini Les ressources en eau... Erreur! Signet non défini Le paysage et le milieu naturel... Erreur! Signet non défini Le patrimoine historique... Erreur! Signet non défini Les transports et les déplacements... Erreur! Signet non défini L ambiance acoustique... Erreur! Signet non défini La qualité de l air... Erreur! Signet non défini. 5. Effets du projet sur la santé - Complément spécifique aux infrastructures de transporterreur! Signet non défin Les effets du projet sur la santé... Erreur! Signet non défini Les effets du bruit sur la santé... Erreur! Signet non défini Les effets des rejets accidentels sur les ressources en eau, la qualité des sols et la santé... Erreur! Signet non défini Les effets de la dégradation de la qualité de l air sur la santéerreur! Signet non défini Les coûts collectifs des pollutions et nuisances... Erreur! Signet non défini Les avantages induits pour la collectivité... Erreur! Signet non défini Les avantages collectifs dont la valorisation n est pas quantifiableerreur! Signet non défini Les avantages collectifs dont la valorisation est quantifiable Erreur! Signet non défini. 58 V6 du 27/07/10

61 DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE 1. INTRODUCTION La gare de Versailles-Chantiers se situe géographiquement au sud-ouest de la commune de Versailles, dans le quartier des Chantiers. Le site jouit d une potentielle ouverture vers le château de Versailles par le biais de l avenue de Sceaux, une des trois avenues du Trident (avec l avenue de Paris et l avenue de Saint-Cloud). Une réflexion générale est menée depuis plusieurs années sur l aménagement du site de la gare des Chantiers afin d une part d améliorer les conditions d accueil des voyageurs et d autre part de renforcer son attractivité en tant que pôle de transport majeur. Cet aménagement repose sur une organisation optimisée des échanges entre modes de transport et une réflexion plus large sur l accessibilité du site depuis les autres quartiers de Versailles et sur l urbanisation des terrains de fret existants. Le projet d aménagement du pôle d échanges multimodal s inscrit dans une démarche plus large de requalification de l ensemble du site en privilégiant les relations spatiales et fonctionnelles entre la gare et la ville. Cette démarche est menée conjointement par la ville de Versailles, la SNCF, RFF et les représentants des exploitants des transports en commun routiers. Le projet d aménagement, objet de la présente étude, comprend une extension des bâtiments de la gare, la création d un nouvel accès au niveau de la rue de la Porte de Buc et l aménagement d une gare routière et d un parc de stationnement régional. En fonction des thèmes à aborder et de leur importance vis-à-vis du projet, les périmètres d étude retenus pour l analyse de l état initial, seront les suivants : 1) un périmètre étendu, pouvant intégrer les communes voisines, afin d appréhender le contexte du projet, la problématique des circulations et d analyser certaines données générales traitant de l urbanisation ou de l emploi ; 2) un périmètre se limitant au périmètre rapproché de la gare des Chantiers, afin de développer plus précisément les données de l environnement intéressant directement le projet. 2. PRESENTATION DE LA ZONE D ETUDE LE MILIEU PHYSIQUE Le site se localise à une altitude moyenne d environ 135 mètres NGF (Niveau Général Français), à l exception des réservoirs Gobert qui culminent à 143 m NGF. Les terrains de la gare sont entourés au Nord par des terrains situés à environ 8 mètres au-dessus (site des réservoirs Gobert) et au Sud par la Butte des Gonards. Depuis la place Poincaré, à l Est, jusqu à l aqueduc de la SEVESC (Service des Eaux de Versailles Et de Saint-Cloud) à l Ouest, les terrains sont relativement plans. Côté Cour de Buc, le niveau du terrain descend légèrement à partir du plateau ferroviaire. Au niveau géologique, la succession des terrains rencontrés sur le site est la suivante, sous une éventuelle couche de remblais : 1) sables et grès de Fontainebleau, sur une épaisseur d environ 34 à 35 mètres, 2) argiles et marnes à huîtres sur une épaisseur d environ 6 mètres, 3) calcaires de Sannois, caillasses d Orgemont et argiles vertes de Romainville sur une épaisseur d environ 15 mètres. Ces données ont été confirmées par des études de terrain réalisées en LES RESSOURCES EN EAU Au droit du site, le principal aquifère identifié est celui des sables de Fontainebleau. Les résultats indiquent une nappe située à environ 128,5 mètres NGF, correspondant à une profondeur par rapport au terrain naturel de 7 à 8 mètres. Le sens d écoulement serait orienté du sud-ouest vers le nord-est. Aucun captage d alimentation en eau potable ne se situe à proximité du site d étude. Le réseau hydrographique est peu développé sur le territoire communal de Versailles et à proximité du site d étude. Néanmoins, on observe de nombreuses pièces d eau, concentrées au niveau du Château, pour la majorité artificielles, telles que les réservoirs à proximité de la Gare : les réservoirs Gobert, construits à l époque de Louis XIV pour alimenter les fontaines du château de Versailles. Le site de ces réservoirs est totalement clos et n est pas ouvert au public. L accès au site, réservé au personnel de la SEVESC, est possible depuis la rue Edouard Charton et la place Raymond Poincaré. Ces réservoirs se composent de deux bassins, un carré qui n est plus en eau aujourd hui mais envahi par la végétation, et un autre rectangle LE MILIEU NATUREL Le paysage Le site de la gare de Versailles-Chantiers se situe à la limite de plusieurs espaces ou domaines aux caractéristiques paysagères distinctes : 1) la zone historique : avec le quartier Saint-Louis, l avenue de Sceaux menant au château de Versailles ; 2) la zone «végétalisée» : avec les réservoirs Gobert, les alignements d arbres de l avenue de Sceaux, le bois de la butte Gobert et les nombreux jardins privés intérieurs des immeubles ; 3) la zone d urbanisation plus récente, caractérisée par une intense circulation et dédiée aux activités commerciales et aux logements : il s agit du quartier des Chantiers s organisant autour de la place Raymond Poincaré, de la rue des Chantiers et de la rue de la Porte de Buc ; 4) la zone dédiée au ferroviaire : la gare, les rails et surtout la zone de fret Les zones naturelles Le territoire communal de Versailles accueille de nombreuses zones naturelles bénéficiant d un statut de protection (sites inscrits et sites classés) ou inventoriées comme espace naturel remarquable (Zone Naturelle d Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique ZNIEFF). De plus, une partie du territoire est occupée par des espaces boisés remarquables (forêt domaniale de Versailles, parc du château de Versailles). Le site d étude n est pas directement concerné par ces sites. Néanmoins, le site des réservoirs Gobert, présentant une végétation dense, présente un intérêt. Mais d après le bilan écologique effectué en juillet 2002, il y a moins d une centaine d espèces floristique, aucune n étant rare, menacée ou protégée. En ce qui concerne la faune, l inventaire est limité, sans éléments remarquables. V6 du 27/07/10 59

62 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS LE MILIEU HUMAIN Le contexte socio-économique Le département des Yvelines est le plus peuplé de la grande couronne, le 2 ème des départements franciliens. Versailles, la préfecture des Yvelines, est l une des villes les plus peuplées d Ile-de-France et l une des plus vastes. Au recensement de 2007, elle comptait habitants. Elle est située à 19 km au sud-ouest de Paris, à l est du département des Yvelines. Elle bénéficie d une localisation privilégiée : proche de la capitale, elle est également bien desservie par les différents réseaux de communication. Elle s est associée avec 11 autres communes pour former la Communauté d agglomération de Versailles Grand Parc (Buc, Fontenay-le-Fleury, Jouy-en-Josas, Les Loges-en-Josas, Rocquencourt, Saint-Cyr-l Ecole, Toussus-le-Noble, Viroflay, Bièvres, Bois d Arcy et Versailles). En tant que Préfecture du département des Yvelines, la ville accueille beaucoup d administrations et d établissements publics dont un grand nombre d établissements d enseignement supérieur. L emploi public est donc particulièrement important. D autre part, les actifs versaillais vont majoritairement travailler à Paris et dans les Hauts-de-Seine, tandis que les migrants qui travaillent à Versailles proviennent du sud-ouest des Yvelines et des franges franciliennes. Enfin, l'etat a inscrit, le 3 mars 2009, les opérations d'aménagement du plateau de Saclay parmi les opérations d'intérêt national. Un périmètre de hectares est ainsi défini au service de la cohérence de l'aménagement du territoire, l'o.i.n. permettant notamment de protéger les zones naturelles et agricoles. L'Etablissement public Paris-Saclay est constitué dans le but de créer un pôle scientifique et technologique sur le plateau de Saclay : un cluster. Il aura pour. mission d'accélérer le développement de ce cluster et de créer les conditions nécessaires à son accueil physique sur ce vaste territoire métropolitain. Il fonde son action sur le dialogue et la concertation avec la conviction que le projet n'aboutira que s'il est porté conjointement par l'etat, les collectivités territoriales, la communauté académique et les milieux économiques. Le périmètre de l'etablissement public comprend ainsi : 49 communes ; 4 communautés d'agglomérations sur 2 départements (Essonne et Yvelines) Le patrimoine historique Les monuments recensés au titre de la loi sur les monuments historiques du 31 décembre 1913 sont très nombreux sur le territoire communal de Versailles, faisant l objet d arrêtés et de décrets de classement et d inscription. La base de données Mérimée du Ministère de la Culture et de la Communication, Direction de l Architecture et du Patrimoine, regroupe 115 notices, présentant l ensemble des monuments historiques recensés au titre de la loi sur le territoire de Versailles. Le site d étude est notamment directement concerné par un monument historique : il s agit de la gare des Chantiers. Son inscription remonte à l arrêté du 14 avril De plus, le site est également concerné par le domaine national de Versailles. En effet, le périmètre de protection de cet ensemble est de m de rayon à partir de la Chambre du Roi, complété par une zone de m de large dans le prolongement de la grande perspective Le réseau ferroviaire Quatre lignes principales desservent Versailles : 1) le RER C suit la Seine depuis Notre-Dame en passant par le Louvre, le Musée d'orsay, les Invalides et la Tour Eiffel. Il dessert les gares de Porchefontaine, de Versailles Rive-Gauche et de Versailles-Chantiers. Elle relie également Versailles à la banlieue Ouest (Direction de Saint-Quentinen-Yvelines) et Sud (direction de Massy) ; 2) la ligne partant de Paris-Saint-Lazare et desservant Versailles Rive-Droite près du quartier commerçant et animé des Halles, et la gare de Montreuil ; 3) une 3ème ligne rejoint Versailles Chantiers à partir de la gare Montparnasse et dessert la banlieue Ouest ; 4) la ligne la Verrière-la Défense, desservant Versailles-Chantiers. La gare des Chantiers assure des liaisons rapides et fréquentes vers Paris, avec la Défense, les Invalides et Montparnasse. Elle dispose de trains desservant tous les quarts d heure Mantes, Dreux, Saint-Quentin-en-Yvelines, Rambouillet, Chartres et Massy-Palaiseau. Elle est également desservie par des trains de Grandes Lignes en direction de la Bretagne, la Normandie et plus récemment le réseau TGV offre une liaison directe sur Rouen, Lyon et Marseille sans passer par Paris. La liaison avec Massy permet en outre l accès à toutes les liaisons TGV Les circulations routières La commune de Versailles est desservie par l autoroute A 13, l autoroute A 86 et la RN 12 pour la liaison avec Paris et la banlieue sud. D autre part, Versailles est reliée aux communes voisines par un réseau routier dense, qui s organise autour de deux grandes tendances : les traversées ouest-est et les traversées nord-sud. Le site d étude quant à lui est principalement desservi par la rue des Chantiers et la rue des Etats Généraux, drainant le trafic des rues alentour convergeant notamment au niveau des places Poincaré et du 8 mai Cette situation n offre pas une ouverture importante sur les quartiers alentour. L offre de transport globale au niveau du pôle d échanges de Versailles-Chantiers s inscrit donc dans un site contraint, dont l accès est rendu difficile par : 1) la présence d importantes infrastructures ferroviaires, constituant une véritable barrière physique difficilement franchissable, 2) et la mauvaise accessibilité routière due notamment à l absence de liaison directe entre le site et le quartier Saint-Louis et aux encombrements systématiques qui affectent, matin et soir, les voies d accès au site. Pour le stationnement des véhicules légers, le quartier de la gare de Versailles Chantiers est pourvu d un parc de stationnement d environ 185 places (parking silo de la gare), offre complétée par un parking non couvert implanté dans l ancienne cour de fret de la gare (120 places de stationnement pour les voitures particulières) Les transports en commun routiers Les différents réseaux de bus qui desservent la gare de Versailles Chantiers ont soit une vocation locale, soit une vocation interurbaine. Avec les services de bus des entreprises privées, cela représente environ mouvements quotidiens (année 2009). 18 lignes régulières présentent un arrêt ou un terminus dans le secteur de la gare des Chantiers (sans compter les lignes fonctionnant durant les périodes scolaires). Sur l ensemble du pôle de Versailles-Chantiers, on enregistre plus de montées quotidiennes dans les bus, soit environ voyageurs par jour, auxquels se rajoutent environ utilisateurs des cars d entreprise. Les points d arrêt des bus sont dispersés autour de la gare ferroviaire et cette offre est d autant plus confuse que le nombre de lignes de bus desservant la gare des Chantiers est important. 60 V6 du 27/07/10

63 DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE Ce manque de lisibilité globale de l offre en transport en commun routier concourt à complexifier le parcours des voyageurs et à augmenter les temps de correspondance entre les modes. De plus, le grand nombre de lignes convergeant sur la gare aux heures de pointe contribue à densifier le trafic routier et à accroître les problèmes de circulation observés dans le quartier Les circulations douces Actuellement, l accès piéton à la gare de Versailles-Chantiers s effectue à partir de la Place Poincaré et de la rue de l Abbé Rousseaux, drainant principalement les rues alentours telles que la rue des Chantiers, la rue des Etats Généraux, la rue Benjamin Franklin, la rue de Vergennes et la rue Edouard Charton. Deux nouvelles installations viendront compléter cette offre courant Elles ne font pas parties de l enquête publique: 1) Mai 2010 : Création d une nouvelle voie cyclable et piétonne autour des étangs et du siège de la DDE, entre la rue Edouard Charton et la place Poincaré. 2) Septembre 2010 : une nouvelle passerelle piétonne permettra d accéder à la gare par la rue de la Cour de Buc LA QUALITE DE L AIR Les conditions climatiques en région Ile-de-France sont assez favorables à une dispersion naturelle des polluants dans l atmosphère ; les niveaux moyens de pollution relevés sont relativement faibles compte tenu de l importance des activités de la région et des polluants émis. Globalement, les moyennes mesurées à Versailles sont inférieures aux valeurs guide et aux objectifs de qualité. D après les estimations effectuées en 2010, les entrants en gare de Versailles-Chantiers le matin arrivent majoritairement à pied (54%) et 41% des sortants du matin quittent les lieux à pied. Le soir, cette répartition s inverse. Le quartier de la gare des Chantiers est équipé de pistes cyclables empruntant la rue des Chantiers, la rue Benjamin Franklin. Ces voies permettent ainsi de rejoindre les quartiers de Notre-Dame, Saint- Louis et Porchefontaine. La Gare des Chantiers est équipée d un Point Vélo Multiservices (en association avec la Ville de Versailles, l'adrige, la SNCF, le Syndicat des Transports d Ile-de-France, le Conseil Régional, le Plan de Déplacements Urbains). Ce parc à vélos est ouvert depuis le 1 er juin 2000 ; il comporte des services payants de gardiennage (150 emplacements), de location (100 vélos) et de petit entretien L AMBIANCE ACOUSTIQUE L étude acoustique s est attachée à caractériser la situation acoustique actuelle sur un vaste secteur incluant l ensemble de la zone impactée par le projet. Des mesures acoustiques ont été réalisées pour caractériser l ensemble des nuisances sonores routières, ferroviaires et liées aux circulations et stationnements des bus pour recaler le modèle de calcul. Ce modèle a été élaboré sur le logiciel acoustique MITHRA qui permet de prendre en compte la topographie, le bâti et les sources de bruit et de modéliser la propagation sonore des différentes circulations en situation actuelle. On observe actuellement un fort impact des circulations ferroviaires en bordure des voiries SNCF, qui à terme sera une contrainte forte sur le bâti côté Sud. De même, des niveaux sonores importants sont mesurés sur le bâti riverain en contribution de certaines voiries très circulées comme la rue de Etats Généraux et la rue des Chantiers. Les stationnements bus sont aussi générateurs de nuisances importantes sur la place Poincaré, la rue de l Abbé Rousseaux et le haut de l avenue de Sceaux (parking de régulation des bus). V6 du 27/07/10 61

64 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS 3. LES AMENAGEMENTS ENVISAGES L aménagement du pôle d échanges multimodal de Versailles-Chantiers comporte : 1) la création de nouveaux accès à la gare ferroviaire et des travaux de modernisation, 2) la restructuration des accès au pôle d échanges (et par conséquent les conditions de circulations), la réorganisation des stationnements des différents modes de déplacement (notamment par la création d une gare routière), 3) la reconquête d une friche urbaine et le développement du quartier en phase LES IMPACTS DES AMENAGEMENTS ET LES MESURES COMPENSATOIRES Compte tenu des aménagements projetés et du contexte du projet, les impacts sur l environnement seront limités et de faible importance. On veillera notamment à prendre les mesures nécessaires afin de limiter les impacts temporaires liés à la période de chantier (plans de circulation, clôture du chantier, règles de sécurité respectées pour les employés du chantier comme pour les riverains et utilisateurs du pôle d échanges, etc.) LE MILIEU PHYSIQUE L altimétrie du site a déjà été contrariée par deux fois, lors de la réalisation des réservoirs et lors de l implantation des voies de chemin de fer. Ces travaux ont créé la saignée naturelle dans le relief. Dans ce contexte, le projet n est pas susceptible de perturber le relief du site. En ce qui concerne l impact sur la qualité des sols au niveau du site d étude, le projet aura un effet positif dans la mesure où, suite au diagnostic environnemental des terrains effectué sur le site, il ressort que : les remblais devront faire l objet d une gestion particulière lors des travaux de terrassement, les zones de terrain pour lesquelles les analyses ont relevé des concentrations plus importantes en hydrocarbures feront également l objet d une gestion spécifique. Pour cela, un diagnostic approfondi sera mené ayant pour but de définir précisément la nature et l extension de la pollution et de déterminer les risques inhérents à la présence de substances polluantes dans le sous-sol. L évaluation détaillée des risques sera réalisée conformément au guide méthodologique «Gestion des sites (potentiellement) pollués» version 0, juin 2000, édité par le BRGM. Ainsi, la prise en compte de la qualité des sols au sein du projet ne pourra avoir qu un impact positif sur le site, dans la mesure où ces terrains seront après leur analyse et une gestion adaptée, compatibles avec les futures occupations et usages du site LES RESSOURCES EN EAU Les ouvrages à construire au niveau de la gare et du pôle d échanges multimodal ne sont pas susceptibles d entrer en interaction avec la nappe sous-jacente du site. Néanmoins, le projet peut avoir des incidences sur les eaux superficielles et plus précisément sur l écoulement des eaux de ruissellement, du fait des nouvelles surfaces imperméables créées. Il est donc nécessaire de canaliser ces nouveaux ruissellements afin que ces eaux ne soient pas rejetées en l état dans le milieu naturel. Enfin, le principal risque lié au projet concernant la qualité des eaux est un risque essentiellement accidentel. Dans ce cas, il s agira de circonscrire, le plus rapidement possible, le foyer de pollution. Les équipements du pôle, ainsi que les bâtiments de la gare SNCF existants et en projet, seront raccordés au réseau d eau pluvial de la ville des Chantiers, à l exclusion de la zone du plateau ferroviaire qui restera raccordé directement sur le collecteur existant rue de l Abbé Rousseaux LE PAYSAGE ET LE MILIEU NATUREL La conception de la voie réservée au TCSP Versailles-Le Chesnay ne sera pas susceptible de dégrader la perspective de l avenue de Sceaux. En effet, elle respectera le niveau topographique de l avenue de Sceau et de la zone de Fret. La voie souterraine entre les réservoirs Gobert permettra de préserver une zone végétale importante et de grande qualité. D autre part, le projet d extension de la gare, soumis à l avis de l Architecte des Bâtiments de France, le site étant inscrit au titre de la loi sur les monuments historiques, n engendrera pas de nuisances visuelles supplémentaires, d autant plus que l impact du projet sera réduit par le nouveau quartier qui viendra s articuler autour du pôle d échanges. Enfin, aucun milieu naturel remarquable ne sera touché par le projet. Durant les travaux, l intervention et le stationnement des véhicules et des engins en dehors des emprises du chantier seront interdits. Les travaux d aménagement des voies franchissant les réservoirs Gobert nécessitent la prise en compte des abords immédiats, en particulier les arbres. Ceux-ci devront bénéficier des précautions habituelles, aussi bien au niveau des racines que des troncs dont les plus exposés pourront faire l objet d une protection physique (bois, caoutchouc ) LE PATRIMOINE HISTORIQUE Le projet se situe à l intérieur de périmètres de protection de monuments historiques. Le projet est donc soumis à l avis de l Architecte des Bâtiments de France. L agrandissement de la gare ainsi que la conception de nouvelles passerelles et de la gare routière ont été exposés à l Architecte des Bâtiments de France. Ce dernier a pu en amont émettre un avis sur le projet (notamment concernant l implantation des nouvelles constructions et le choix des matériaux). Il sera à nouveau consulté lors du dépôt du permis de construire LES TRANSPORTS ET LES DEPLACEMENTS Le réaménagement de la gare et de son environnement immédiat en pôle d échanges a pour effet de bouleverser la desserte actuelle des bus. Le projet aura un impact positif sur ce fonctionnement, dans la mesure où la gare routière concentrera l offre complète en matière de transports en commun routiers et que des panneaux d information dessertes/horaires sont prévus au niveau de la gare routière et de la gare SNCF (comprenant un point de vente de billets de bus). Afin d éviter les problèmes de saturation des voies de circulation du quartier, du fait de l attraction de la gare et du futur quartier des Chantiers, de nouvelles dessertes permettront de désenclaver l accessibilité de la gare avec une nouvelles possibilité d accès au travers des réservoirs Gobert en plus de l accès rue Porte de Buc bientôt fonctionnel. Les problèmes de circulation actuellement observés seront donc fortement atténués à terme par cette nouvelle voirie. 62 V6 du 27/07/10

65 DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE De plus, le projet s accompagne du réaménagement des principaux carrefours d accès au site, favorisant la circulation dans le secteur (place Poincaré, place du 8 mai 1945, place des Francine, carrefour Abbé Rousseaux/rue de Vergennes/rue des Chantiers). L accès au nouveau parc de stationnement du pôle et à la gare routière sera aménagé afin de limiter au maximum les conflits entre les transports en commun routiers et les automobiles. Les accès et les sorties de ce parc de stationnement régional (385 places pour répondre au besoin des usagers de la gare et du pôle) sont dimensionnés pour éviter toute saturation de la voirie L AMBIANCE ACOUSTIQUE Les situations «sans le projet» et «avec le projet» ont été comparées afin de vérifier que le nouvel aménagement ne sera pas à l origine d une dégradation de l environnement sonore. Globalement, une amélioration de la situation acoustique place Poincaré et rue de l Abbé Rousseaux sera perceptible, dans la mesure où ces lieux seront déchargés d une partie des stationnements bus actuels. La ville de Versailles mettra en œuvre les mesures nécessaires pour réduire le bruit des circulations bus dans la voie d accès depuis l avenue de Sceaux, un enrobé acoustique sera mis en œuvre dans les deux sens de circulation. Ainsi, l impact sonore de l aménagement, en écart calculé aux récepteurs, ne devrait dépasser 1 db sur aucune des rues avoisinantes. Cet impact sera d ailleurs vérifier grâce à des mesures acoustiques comparatives sur le bâti riverain de l avenue de Sceaux en 2007, avant et après mise en service du pôle. Pour ce qui est de la voirie nouvelle créée (prolongement de l avenue de Sceaux et jonction Poincaré- Sceaux), il a été vérifié que les niveaux sonores ne dépasseraient pas, en contribution de la voie nouvelle, la valeur réglementaire de 60 db(a) le jour sur le bâti existant proche. Enfin des prescriptions et recommandations ont été faites pour que les nuisances sonores liées aux stationnements bus de la gare n affectent pas le bâti destiné aux logements situés à proximité, ces derniers étant conçus avec des isolations de façades adaptées LA QUALITE DE L AIR Les véhicules de chantier respecteront les normes d émission en matière de rejets atmosphériques polluants. De plus, pour éviter l envol des poussières, il sera demandé aux entreprises en charge des travaux d arroser les voies de circulation sur le Chantiers par temps sec, ainsi que les zones de terrassement et les engins de Chantiers sortant du Chantiers (au moins les roues). D autre part, l intermodalité développée au sein de ce projet, s inscrivant dans le cadre du PDU, favorise l utilisation des transports en commun, en facilitant le report de la voiture particulière sur le transport ferroviaire et le bus. Ce report, devant mener à une diminution de l utilisation des voitures au profit d alternatives moins polluantes, aura un effet positif global sur la qualité de l air. Cet effet positif sera renforcé par l amélioration des conditions de circulation, notamment au niveau des principaux carrefours du quartier, et de la meilleure répartition des flux. 5. EFFETS DU PROJET SUR LA SANTE - COMPLEMENT SPECIFIQUE AUX INFRASTRUCTURES DE TRANSPORT LES EFFETS DU PROJET SUR LA SANTE Les effets du bruit sur la santé L exposition aux bruits des riverains peut à long terme conduire, outre à une dégradation de la qualité et du cadre de vie (nuisance entraînant fatigue et stress), à une atteinte à leurs capacités auditives, bien que ces conséquences sur l état de santé des individus n interviennent qu en cas d exposition prolongée à des niveaux sonores très élevés. Ces effets des nuisances sonores vis-à-vis de la santé humaine sont difficilement quantifiables, d autant plus que la perception de la gêne peut être très différente d un individu à un autre. La législation a imposé des seuils réglementaires à ne pas dépasser de manière à assurer le confort des riverains des infrastructures de transport. Le respect des seuils réglementaires en vigueur est considéré comme de nature à éviter les risques d impact sur la santé des riverains, ces seuils étant situés à des niveaux où la probabilité de gêne est jugée comme acceptable. La réglementation en vigueur sera appliquée dans le cadre du projet Les effets des rejets accidentels sur les ressources en eau, la qualité des sols et la santé Vis-à-vis de la santé humaine, la pollution induite sur la ressource en eau peut entraîner des conséquences graves sur l exploitation d un captage (fermeture avec recherche de nouveaux points d alimentation en eau potable, ), sur l usage de l eau (pêche, baignade...) pouvant avoir des répercutions sur la santé humaine. Les conséquences sur la santé humaine peuvent être de deux types : directes : par la pollution de la ressource en eau potable ou l insalubrité des eaux de baignade, indirectes : par la contamination d un ou plusieurs éléments de la chaîne alimentaire (faune piscicole notamment). En dehors des pollutions qui possèdent un caractère toxique (pollution par des métaux lourds tels que le plomb par exemple), la concentration élevée de certains éléments tels que les composés azotés peut entraîner des troubles divers : troubles gastriques, troubles rénaux, notamment chez les personnes les plus sensibles (nourrissons, personnes âgées). Le site de la gare n est pas compris au sein d un périmètre de protection d un captage d alimentation en eau potable. Le risque principal de pollution néanmoins à envisager est le déversement accidentel de produits dangereux, en conséquence d un déraillement de train de marchandises par exemple, ou de l écoulement dans le milieu naturel des substances toxiques (hydrocarbures, huiles de vidange ) en provenance des zones de circulation automobile (gare routière, parvis de la gare). Concernant le transport de matières dangereuses, une réglementation et des mesures de sécurité spécifiques s imposent dans ce domaine. De plus, des mesures de protection spécifiques seront prises durant les phases de Chantiers et d exploitation du projet, afin que les rejets d eaux usées ne soient pas effectués dans le milieu naturel sans un traitement adapté au préalable. V6 du 27/07/10 63

66 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS Les effets de la dégradation de la qualité de l air sur la santé Le projet d aménagement de la gare de Versailles-Chantiers et du pôle d échanges multimodal n est pas susceptible d engendrer une pollution atmosphérique supplémentaire à la situation actuelle, dans la mesure où les trafics ferroviaires restent stables. Au contraire, le projet ne peut qu améliorer la situation dans la mesure où les circulations routières seront facilitées par la création de nouvelles voies de desserte, devant résorber les problèmes de saturation actuellement observés lors des heures de pointe dans le quartier (les bouchons sont générateurs de nuisances importantes, tant d un point de vue des émissions sonores que de la qualité de l air). Ainsi, en permettant de limiter la pollution atmosphérique liée aux transports routiers, le projet a donc un effet positif sur la santé des riverains de la gare et des rues adjacentes LES COUTS COLLECTIFS DES POLLUTIONS ET NUISANCES Il s agit ici d évaluer les coûts collectifs des pollutions et nuisances résultant de l ouvrage, mais aussi des aménagements induits par cet ouvrage. Parmi les coûts collectifs des pollutions et nuisances, on peut citer d éventuelles pollutions accidentelles (nappes, sols), mais des dispositions concernant la sécurité du transport de matières dangereuses sont et seront prises pour limiter les risques. Le projet, tel qu il a été présenté dans ce dossier, ne sera pas non plus susceptible de nuire à la qualité de l air, ni même à l ambiance sonore au niveau du site du pôle d échange. L analyse des impacts du projet sur l environnement et la santé a ainsi démontré que ce dernier n induisait pas d effets négatifs irréversibles. Au contraire, le projet de pôle d échanges multimodal de Versailles-Chantiers se caractérise plus en termes d améliorations et d avantages que de nuisances. C est pourquoi les gains pour la collectivité sont présentés dans le paragraphe suivant. - les avantages liés à la mise à disposition du public d un nouveau sentier de promenade dans un environnement de qualité Les avantages collectifs dont la valorisation est quantifiable La valorisation possible des avantages collectifs est celle définie dans le cadre général relatif aux développements des transports en commun et se décompose dans la façon suivante. Gains de temps pour les voyageurs : grâce à l amélioration de la fluidité des cheminements à l intérieur de la gare par voyageurs, à la dépose des voyageurs des bus de la gare routière avec un accès direct à la gare et aux voyageurs reportés des voitures sur les transports. Le total des gains de temps des utilisateurs est donc valorisé à 7,4 M par an. Gains liés au transfert de la voiture particulière vers les transports collectifs : le report de voyageurs de la voiture particulière vers le projet entraîne des économies pour la collectivité (économies en terme d entretien de la voirie, de bruit, de pollution, de sécurité, etc.). Annuellement, les avantages liés au report de véhicules sont estimés à 1,05 M. Ainsi, le total des gains quantifiables s élève à 8,4 M LES AVANTAGES INDUITS POUR LA COLLECTIVITE Le projet doit permettre aux utilisateurs des modes de transport collectifs, transitant par le pôle d échanges de Versailles-Chantiers, de mieux vivre leur voyage grâce à des gains de temps substantiels, un meilleur confort et une amélioration des services offerts. Toutes ces améliorations apportent des avantages dont certains ne sont pas quantifiables Les avantages collectifs dont la valorisation n est pas quantifiable Ces avantages sont les suivants : - les avantages liés au confort des usagers du fait d une gestion convenable des flux sur l ensemble du site et de la création de volumes de qualité répondant à une attente des utilisateurs (confortables et lumineux) ; - les avantages liés à une moindre pénibilité des cheminements, notamment par la mécanisation systématique des circulations verticales et d une offre réservée aux PMR ; - les avantages liés au développement du sentiment de sûreté ; - les avantages liés au développement du sentiment de convivialité par les aménagements extérieurs insérant mieux la gare ferroviaire dans la ville. 64 V6 du 27/07/10

67 DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE Chapitre 2 : Analyse de l état initial de l environnement V6 du 27/07/10 65

68 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS Les voies de communication, les transports et les déplacements Erreur! Signet non défini Le réseau ferré... Erreur! Signet non défini. SOMMAIRE Le réseau de voirie... Erreur! Signet non défini Déplacements des piétons et circulations douces... Erreur! Signet non défini. 1. Le périmètre d étude... Erreur! Signet non défini Stationnement... Erreur! Signet non défini. 2. Le milieu physique... Erreur! Signet non défini Transports collectifs routiers... Erreur! Signet non défini Le contexte climatique (source : Météo France)... Erreur! Signet non défini. 6. l ambiance acoustique... Erreur! Signet non défini Les températures :... Erreur! Signet non défini Campagne de mesures... Erreur! Signet non défini Les précipitations :... Erreur! Signet non défini Modélisation de la situation actuelle... Erreur! Signet non défini Les vents :... Erreur! Signet non défini. 7. La qualité de l air... Erreur! Signet non défini Le relief... Erreur! Signet non défini Notions réglementaires... Erreur! Signet non défini Topographie de la ville de Versailles :... Erreur! Signet non défini Cadre général :... Erreur! Signet non défini Topographie du site d étude :... Erreur! Signet non défini Critères à respecter en matière de qualité de l air :... Erreur! Signet non défini La géologie... Erreur! Signet non défini Les polluants... Erreur! Signet non défini Présentation géologique du Bassin Parisien... Erreur! Signet non défini Les résultats dans la zone d étude... Erreur! Signet non défini Géologie de la zone d étude... Erreur! Signet non défini Bilan des mesures effectuées par Airparif :... Erreur! Signet non défini Reconnaissance de terrain du site de la gare des Chantiers Erreur! Signet non défini Conclusion :... Erreur! Signet non défini. 3. Les ressources en eau... Erreur! Signet non défini L hydrogéologie... Erreur! Signet non défini Recensement des nappes souterraines rencontrées dans le secteur d étudeerreur! Signet non défini Cas du site de la plate-forme ferroviaire de Versailles-ChantiersErreur! Signet non défini Le réseau hydrographique... Erreur! Signet non défini Les captages d alimentation en eau potable... Erreur! Signet non défini. 4. Le paysage et Le milieu naturel... Erreur! Signet non défini Le paysage... Erreur! Signet non défini La zone historique... Erreur! Signet non défini Le schéma départemental des espaces naturels (SDEN)... Erreur! Signet non défini Recensement des zones naturelles protégées... Erreur! Signet non défini Définition... Erreur! Signet non défini Inventaire... Erreur! Signet non défini Le cas des forêts gérées par l O.N.F. (Office National des Forêts)Erreur! Signet non défini Le Parc du château de Versailles :... Erreur! Signet non défini Forêt domaniale de Versailles :... Erreur! Signet non défini Le site des réservoirs Gobert : diagnostic écologique (source : M. Bruneel)Erreur! Signet non défini Les habitats :... Erreur! Signet non défini La flore :... Erreur! Signet non défini La faune :... Erreur! Signet non défini. 5. Le milieu humain... Erreur! Signet non défini Le contexte économique et social... Erreur! Signet non défini Le contexte démographique... Erreur! Signet non défini L emploi et les activités... Erreur! Signet non défini Equipements et services... Erreur! Signet non défini Le patrimoine culturel et historique... Erreur! Signet non défini Présentation sommaire du département des Yvelines... Erreur! Signet non défini Quelques rappels historiques sur la construction de la ville de VersaillesErreur! Signet non défini Les monuments historiques... Erreur! Signet non défini Les sites archéologiques... Erreur! Signet non défini Le patrimoine mondial de l Unesco... Erreur! Signet non défini L environnement urbain... Erreur! Signet non défini L occupation des sols... Erreur! Signet non défini Source : IAURIF... Erreur! Signet non défini Les documents d Urbanisme et les contraintes réglementaireserreur! Signet non défini Structure parcellaire du site d étude... Erreur! Signet non défini Les réseaux et équipements d infrastructure... Erreur! Signet non défini Risques et servitudes d utilité publique... Erreur! Signet non défini. 66 V6 du 27/07/10

69 DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE 1. LE PERIMETRE D ETUDE Le site d étude est localisé au niveau de la gare SNCF de Versailles-Chantiers, située au sud-ouest de la ville de Versailles. La gare s inscrit dans le contexte suivant : La gare est bordée au Nord par un parvis servant d espace tampon entre celle-ci et le tissu urbain. Ce parvis dessert un parc de stationnement. Au sud, la gare est bordée par la rue de la Porte de Buc, la séparant d un environnement composé du cimetière des Gonards et du bois Saint- Martin. La gare est bordée côté Est par la rue de l Abbé Rousseaux et par plusieurs carrefours importants, tels que la place du 8 mai 1945 (croisement entre la rue de la Porte de Buc, la rue Jean Mermoz et la rue des Chantiers) et la place Poincaré (rue des Chantiers, rue des Etats Généraux vers le centre historique de Versailles, rue de l Abbé Rousseaux, rue Benjamin Franklin). A l ouest, la zone de fret sépare la gare des réservoirs Gobert. L avenue de Sceaux relie les réservoirs Gobert (également appelés étangs Gobert) au Château de Versailles. Parvis de la gare Rue de l Abbé Rousseaux Zone de Fret et sa Halle Figure 18 : quartier de la gare de Versailles-Chantiers V6 du 27/07/10 67

70 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS Le projet d aménagement, objet de la présente étude, comprend une extension des bâtiments de la gare et l aménagement d une gare routière et d un parc de stationnement régional. Comme présenté ci-avant, le projet est entouré par les quartiers des Chantiers, de Saint-Louis et de Porchefontaine. En fonction des thèmes à aborder et de leur importance vis-à-vis du projet, les périmètres d étude retenus pour l analyse de l état initial, seront les suivants : un périmètre étendu, pouvant intégrer les communes voisines, afin d appréhender le contexte du projet, la problématique des circulations et de la desserte de la gare et d analyser certaines données générales traitant de l urbanisation ou de l emploi ; un périmètre se limitant au périmètre rapproché de la gare des Chantiers, afin de développer plus précisément les données de l environnement intéressant directement le projet. Quartier Saint-Louis Réservoirs Gobert Avenue de Sceaux Avenue de Sceau Gare des Chantiers Quartier des Chantiers Etangs Gobert Zone de Fret Halle Hall de la gare Figure 20 : perspective sur la gare des chantiers et les réservoirs Gobert Figure 19 : vue d'ensemble de la gare des chantiers 68 V6 du 27/07/10

71 DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE Figure 21 : périmètre de l'étude V6 du 27/07/10 69

72 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS 2. LE MILIEU PHYSIQUE LE CONTEXTE CLIMATIQUE (SOURCE : METEO FRANCE) A la limite des influences océaniques venues de l ouest et des influences continentales, le climat de Versailles est tempéré, avec cependant des possibilités d accidents, se traduisant soit par des variations saisonnières anormales, soit par des phénomènes exceptionnels rapides pouvant être violents. Les données météorologiques les plus représentatives de la commune de Versailles proviennent de la station de l aérodrome de Toussus-le-Noble (78) de Météo France Les températures : D après les données recueillis à cette station depuis 1972, les mois les plus chauds sont juillet et août avec une température moyenne avoisinant 18.5 C, tandi s que le mois de janvier, avec une moyenne de 3.5 C, est le plus froid. Températures minimales Moyenne annuelle la plus basse 5.3 C 1985 Moyenne annuelle la plus élevée 7.6 C 2000 Valeur quotidienne la plus basse C 17 Janvier 1985 Valeur quotidienne la plus élevée 23.2 C 11 Août 2003 Températures maximales Moyenne annuelle la plus basse 13.4 C 1968 Moyenne annuelle la plus élevée 16.4 C 2003 Valeur quotidienne la plus basse C 16 Janvier 1985 Valeur quotidienne la plus élevée 39.3 C 12 Août Les précipitations : D autre part, la végétation abondante de l ouest parisien fait apparaître des microclimats. En effet, la présence de nombreuses forêts autour de Versailles continue à accroître l humidité et le caractère marécageux du sous-sol Les vents : Les vents dominants de la région proviennent du secteur sud-ouest (29.1 %), et les vents secondaires sont de secteur nord-est. Ils présentent en majorité des vitesses comprises entre 2 et 4 m/s (50.8 %) LE RELIEF Topographie de la ville de Versailles : 2009 Hauteur des précipitations Cumul annuel Hauteur quotidienne la plus élevée 558,6mm 21,2 mm Normales Cumul annuel moyen 685.3mm Cumul annuel le plus bas 403,4mm Cumul annuel le plus élevée Records annuels 899,8mm Hauteur quotidienne la plus 84,2 mm élevée Nombre de jours avec précipitations 2009 Total annuel 115j Normales Total annuel moyen 117j Records annuels Total annuel le plus faible Total annuel le plus élevé 92j 153j 1 Mai Juillet Les pluies se répartissent sur l ensemble de l année, pour un total de 690 mm environ. Les plus importantes interviennent en été et se présentent surtout sous forme d orages. Février et mars, quant à eux, sont les mois les plus secs. La neige est rare et ne dure pas. Les brouillards d automne et de janvier voilent fréquemment les matins. Versailles est située dans une dépression, ce phénomène est d autant plus accentué. Figure 22 : Plan topographique de la ville de Versailles Le territoire communal de Versailles se compose de plusieurs zones géographiques. On distingue tout d abord la grande dépression de la Plaine de Versailles, d orientation Est/Ouest, dont le fond est parcouru par le ru de Gally qui s écoule vers l Ouest à environ 100 m d altitude. 70 V6 du 27/07/10

73 DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE Le site de la ville, en moyenne à 130 m d altitude, est localisé sur la ligne de crête séparant le bassin versant du ru de Gally et celui du ru de Marivel qui s écoule vers l Est (Viroflay) à 100 m d altitude. Au Nord de la plaine de Versailles, le plateau des Alluets est occupé par les forêts de Marly et de Fausses-Reposes qui culminent à 170/180 m d altitude. Enfin, au Sud, la commune est limitée par une zone de plateaux occupés par la forêt domaniale de Versailles. Ces plateaux sont eux-mêmes limités au Sud par la vallée de la Bièvre orientée de l Ouest vers l Est (ensemble du plateau de Saclay), comprenant le plateau de Satory. La ville s étend donc dans une large cuvette bordée au nord, à l est et au sud par des coteaux boisés. A l ouest s ouvre la vaste plaine occupée par le parc du château. D autre part, l implantation des voies ferrées est à l origine d une modification de l altimétrie du site. En effet, la restructuration de la plate-forme ferroviaire vers Saint-Cyr-l Ecole et la création de la gare de marchandises sont à l origine d un remaniement de la topographie (obtention d une large surface plane). Ces travaux ont ainsi conduit à la création d une saignée dans le relief occupée par les voies ferrées. Le site est localisé à une altitude moyenne d environ 135 mètres NGF (Niveau Général Français), à l exception des réservoirs Gobert qui culminent à 143 m NGF. Au nord des voies ferrées, le site présente une pente montante (au droit de l abreuvoir des Francine) du nord au sud, jusqu aux réservoirs Gobert. Au Sud de ces réservoirs, les terrains de la gare sont situés environ 8 mètres en dessous de la partie haute des murs des réservoirs. Depuis la place Poincaré, à l Est, jusqu à l aqueduc de la SEVESC (Service des Eaux de Versailles Et de Saint-Cloud), les terrains, dédiés principalement aux activités ferroviaires, sont relativement plans. Côté Cour de Buc, le niveau du terrain descend légèrement à partir du plateau ferroviaire, vers la rue de la porte de Buc. Zone d étude Figure 23 : Plan du relief Etude du PLU-SCURE juin 2002 Localement, le territoire communal est faiblement accidenté. Le relief a été travaillé au moment de l édification du château : des buttes ont été aplanies et des petites dépressions occupées par des marais ont été comblées. Deux buttes demeurent néanmoins : il s agit de la butte de Montbauron qui culmine à environ 150 m et la butte du château qui atteint 146 m. Au pied de ces buttes se trouvent trois dépressions où s amassaient jadis les eaux de ruissellement formant : l étang de Clagny, devenu aujourd hui le quartier des Prés, l étang Puant, à l emplacement de la pièce d eau des Suisses, du Potager du Roi et de la partie ouest du quartier Saint-Louis, et les étangs de Porchefontaine Topographie du site d étude : Le site de la gare de Versailles-Chantiers est localisé en contrebas de la Butte Gobert, en limite de la forêt de Versailles. Mais l altimétrie naturelle du site a été contrariée plusieurs fois. Les réservoirs Gobert, dans l axe de l avenue de Sceaux, ont été créés afin d alimenter les fontaines du Château. Ainsi, leurs flancs, des talus en remblais, s imposent au-dessus du sol afin de pouvoir alimenter gravitairement les jets d eau. Figure 24 : plan topographique du site de l'étude V6 du 27/07/10 71

74 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS LA GEOLOGIE Présentation géologique du Bassin Parisien L'allure générale des paysages d'ile-de-france est celle d'un vaste plateau agricole ou boisé, portant quelques buttes témoins, entaillé de vallées et légèrement incliné vers la Seine. Le Bassin Parisien est l'archétype du bassin sédimentaire constitué d'un empilement de couches alternativement meubles et cohérentes se relevant vers la périphérie et offrant des formes structurales élémentaires de type cuesta ou boutonnière. Il comprend l'ensemble des terrains postpaléozoïques qui s'appuient sur le Massif Armoricain à l'ouest, le Massif Central au sud, les Vosges à l'est et le massif ardennais au nord-est. Il est largement ouvert vers le nord, où le bassin belge en est la continuation naturelle, et vers la Manche, au-delà de laquelle on retrouve des assises semblables au sud de l'angleterre. Le centre du bassin de Paris se caractérise par des plateaux subhorizontaux, des buttes allongées selon une direction nord-ouest/sud-est ou ouest/nord-ouest est/sud-est, des vallées souvent larges, à versants raides et concaves. Formation du Bassin Parisien : Le Bassin Parisien se constitue dès le Permien, c'est à dire au Paléozoïque, il y a environ 295 millions d'années, mais il ne recouvre son véritable aspect qu'à partir du Trias, il y a 245 millions d'années à l'ere Secondaire. Du Lias au Crétacé moyen, la mer gagne vers l'est sur les domaines germaniques ou alpins. A partir du Crétacé supérieur, le Bassin Parisien est en communication avec le nouvel Océan Atlantique par le seuil du Poitou ou par la Manche et la Mer du Nord. Au Paléogène, soit au début de l'ere Tertiaire, il y a 65 millions d'années, la surrection du dôme de l'artois ferme le bassin vers le nord. Le retrait de la mer stampienne des Sables de Fontainebleau à l'oligocène, écarte définitivement la mer du Bassin Parisien en général. De cette longue histoire de la formation géologique du Bassin Parisien, il subsiste des sédiments de lithologie contrastée, où dominent en alternance, calcaires ou grès, d'une part, marnes, argiles ou sables, d'autre part. Composantes géologiques du Bassin Parisien : Les couches sont dans l'ensemble inclinées vers le centre du bassin, formant la cuvette parisienne avec des ondulations et des dislocations localement importantes. Ces éléments concourent à former de belles formes structurales, lorsqu'elles sont dégagées par l'érosion. Les formations superficielles élaborées sous des climats d'abord chauds (allant de l'hyper-humide à l'aride) puis plus frais (tempérés chauds au Pliocène et peut-être au Quaternaire ancien, tempérés ou froids au Quaternaire) témoignent de l'histoire continentale du Bassin Parisien dès le début du Tertiaire à sa périphérie et au Miocène inférieur (il y a environ 23,5 millions d'années) pour la partie centrale, après l'assèchement du lac de Beauce. Les formations superficielles héritées sont de deux types : autochtones : altérites, paléosols, des formations résultant d'altération comme les argiles à silex, les meulières, allochtones (qui proviennent donc de substrats étrangers au Bassin Parisien et qui furent transportées) : épandages fluviatiles du Massif Central notamment, dépôts éoliens du Quaternaire (moins de 2 millions d'années) à l'origine des limons loessiques, roches mères des sols bruns. Le Pliocène supérieur et surtout le Quaternaire ancien (il y a donc environ 3,4 millions d'années) constituent la période fondamentale pour la mise en place des formes structurales et du réseau hydrographique. En effet, les contrecoups des mouvements violents agitant le massif des Alpes ont entraîné une remontée générale du Bassin Parisien d'environ 200 mètres, assurant ainsi une intense érosion facilitée par le climat tropical chaud et humide. Un réseau hydrographique puissant, axé sur la gouttière synclinale nord-ouest/sud-ouest de la Seine s'est alors mis en place, tandis que les modelés sont en grande partie hérités des phases froides du Quaternaire, à systèmes morphogéniques périglaciaires. Ainsi, une longue et complexe sédimentation suivie d'une intense érosion aboutissent au dégagement de quatre grands plateaux : le plateau de Beauce, le plateau de Brie, le plateau de la Plaine de France (le Parisis) et le plateau de calcaire grossier du Vexin. Ces quatre grandes plates-formes structurales emboîtées forment l'assise des paysages régionaux. 72 V6 du 27/07/10

75 DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE Géologie de la zone d étude Les terrains présents sur le territoire de la commune de Versailles sont très diversifiés, notamment du fait de la tectonique locale et du creusement des vallées. Le secteur d étude se trouve en effet localisé au niveau de l axe synclinal du Ru de Gally entouré des anticlinaux de la Seine au Nord et de Beynes au Sud. Les principales formations géologiques que l on rencontre sont, des plus récentes aux plus anciennes, décrites ci-après. Les alluvions modernes (Fz) sont localisées le long des cours d eau actuels mais également au niveau de la Pièce d eau des Suisses. Dans ce dernier cas, il s agit d un dépôt de marais fossilisé par les limons déplacés. Ces alluvions sont constituées d argiles fines ou sableuses, grises ou noirâtres avec des amas de tourbes. Les limons des plateaux (LP), loess typiques de la région parisienne, sont observables sur les plateaux tabulaires qui couronnent les buttes-témoins. Les sables de Lozère (m1) datant du Burdigalien, sont des sables quartzeux, grossiers, mêlés à une argile panachée, en placage au sommet de la meulière. Les meulières de Montmorency (g3), datant du Stampien supérieur, sont présentes au somment des buttes-témoins oligocènes. Ce sont des roches siliceuses associées à des argiles bariolées. Elles sont très étendues au niveau du plateau de Saint-Cyr-l Ecole, Bois d Arcy, ainsi que sur les hauteurs de Marly-le-Roi. Les sables et les grès de Fontainebleau du Stampien Supérieur (g2b) constituent l affleurement le plus répandu sur le territoire communal. Les sables sont essentiellement gris et micacés, blancs, colorés irrégulièrement par les oxydes de fer en jaunâtre, ocre ou rose, localement rubanés de brun. Au sommet ils sont souvent rougeâtres et localement blancs, lorsque les grès existent. Au niveau de Versailles, la base de la formation est constituée de sables jaune-ocre argileux et de sables gris avec un banc d argile grise intercalée, qui retiennent la nappe suspendue qui règne le plus généralement à la base des sables. Sous les sables de Fontainebleau existent des argiles sableuses jaunâtres ou bleu-verdâtre. A cette formation passent progressivement les Marnes à Huîtres sous-jacentes essentiellement marneuses au somment. Il s agit de formations notées g2a, qui affleurent au niveau des coteaux de la vallée du Gally. Le Stampien inférieur ou Sannoisien (g1) est représenté par le calcaire de Sannois, caractérisé par des marnes sablo-calcaires grises. A la base de cette série, dans la région de Versailles, on observe une argile calcaire verte alternant avec des marnes calcaires blanches. Les formations du Bartonien supérieur (e7) sont représentées au niveau de Versailles par des marnes calcaires blanchâtres. Le calcaire de Saint-Ouen date du Bartonien inférieur (e6b). Il se présente généralement sous forme de marnes blanchâtres et rosées avec des filets sépiolitiques et bancs de calcaire brunâtre. Les sables de Beauchamp (e6a) se présentent sous forme de sables verdâtres et jaunâtres, devenant localement plus argileux, et dont l épaisseur à Versailles est comprise entre 1 et 3 mètres. Le Lutétien (noté e5) est représenté dans la région par des marnes et des caillasses dans la partie supérieure de l étage, ainsi que par des calcaires à Cérithes dans la partie inférieure. A la base, on distingue un banc vert constitué de marnes grises, verdâtres ou noirâtres. Ces dépôts sont très fossilifères. Figure 25 : composantes géologiques V6 du 27/07/10 73

76 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS Reconnaissance de terrain du site de la gare des Chantiers D après la carte géologique de Versailles et les forages recensés par la Banque des données du Sous- Sol (BSS) du BRGM, la succession des faciès géologiques rencontrés sur le site est la suivante, sous une éventuelle couche de remblais : sables et grès de Fontainebleau, sur une épaisseur d environ 34 à 35 mètres, argiles et marnes à huîtres sur une épaisseur d environ 6 mètres, calcaires de Sannois, caillasses d Orgemont et argiles vertes de Romainville sur une épaisseur d environ 15 mètres. D autre part, dans le cadre d études techniques effectuées sur le site (année 2002), les bureaux d études ANTEA et ATOS ont réalisé des sondages, localisés sur la carte ci-contre. Le rapport environnemental d ANTEA (A28314/A) indique la présence des formations suivantes au droit des sondages réalisés sur le site des réservoirs Gobert : Sondages S1 et S3 : remblais constitués d argiles vertes de 0,4 à 1 mètre d épaisseur, situés dans les trois premiers mètres de terrain, reposant sur des sables fins légèrement argileux. Sondages S2, S4 et S5 : sables siliceux fins jaunes et propres sur 5 mètres d épaisseur. S1 S2 S3 SD13 S4 SD11 S5 SD7 SD5 SD2 SD4 SD6 SD3 SD1 Le rapport environnemental d ATOS (AAZE0363) indique la présence des formations suivantes au droit des 24 sondages réalisés sur le site ferroviaire (notés SD1 à SD24) : remblais de surface constitués le plus souvent de sables graveleux de 0,5 à 1,4 mètres environ (leur épaisseur excède rarement 50 centimètres), reposant sur des sables de Fontainebleau constitués de sables fins de couleur ocre légèrement argileux. Les sondages pressiométriques et pénétrométriques réalisés conduisent à noter que les remblais sont peu compacts et que les sables de Fontainebleau présentent une compacité moyenne à élevée. SD22 SD16 SD17 et 18 SD19 SD14 SD15 SD12 SD8, 9 et 10 Les caractéristiques mécaniques sont plus élevées dans l assise inférieure. SD23 et 24 SD20 et V6 du 27/07/10

77 DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE 3. LES RESSOURCES EN EAU L HYDROGEOLOGIE Recensement des nappes souterraines rencontrées dans le secteur d étude En fonction de leur porosité et de leur perméabilité, les terrains des niveaux géologiques se comportent différemment vis-à-vis de l infiltration des eaux. La région parisienne occupant le centre du Bassin Parisien est riche en eau souterraine, du fait de sa structure en cuvette et de l alternance de roches perméables et imperméables. La nappe libre des sables de Fontainebleau est soutenue par les marnes à huîtres au sommet des buttes oligocènes environnant Paris. Elle s étend surtout dans la région de Versailles et de Rambouillet. Elle est souvent difficile à capter en raison de la finesse des sables. La nappe des calcaires de Champigny et de Saint-Ouen : le substratum de la nappe est constitué par les sables de Beauchamp dont les faciès sont assez argileux sous la Brie. La nappe du Soissonnais est un ensemble aquifère contenu dans les couches sableuses du Sparnacien et du Cuisien et dans les calcaires du Lutétien. La nappe de la craie est présente dans toute l étendue de l Ile-de-France, soit en affleurement de fond de vallée, soit en profondeur sous les plateaux tertiaires. La nappe des sables verts de l Albien est présente en tout point de la Région parisienne à une profondeur comprise entre 450 m et 750 m. Il s agit d une nappe captive dans les sables glauconieux de l Albien Cas du site de la plate-forme ferroviaire de Versailles- Chantiers Au droit du site, le principal aquifère identifié est celui des sables de Fontainebleau. D après les données du BRGM, le niveau moyen de la nappe superficielle peut-être évalué entre 8 et 12 m de profondeur au droit du site. Les études ANTEA et ATOS précédemment citées ont également consisté en la pose de piézomètres sur le site d étude : P1 pour ANTEA et PZ1 à PZ3 pour ATOS. Leur emplacement est figuré sur l illustration ci-après. Les résultats indiquent une nappe située à environ 128,5 mètres NGF, correspondant à une profondeur par rapport au terrain naturel de 7 à 8 mètres. Le sens d écoulement serait orienté du sud-ouest vers le nord-est. Dans un rayon de 5 km, des captages industriels ont été recensés. Seulement cinq captages concernent la nappe des sables de Fontainebleau. Aucun de ces captages ne se trouve à l aval hydraulique du site LE RESEAU HYDROGRAPHIQUE Le réseau hydrographique est peu développé sur le territoire communal de Versailles et à proximité du Figure 26 : Les faciès géologiques BSS du BRGM PZ Figure 27 : étude hydrogéologique de la zone P PZ site d étude. On ne recense en effet que le ru du Gally, s écoulant à partir du Grand Canal situé dans le Grand Parc du Château de Versailles. En effet, la dépression de Versailles, orientée sud-est/nord-ouest, est drainée par un ensemble hydrographique coulant vers l ouest, jusqu à la Mauldre. Cet ensemble est essentiellement composé de petits rus (ru de Gally, ru du Mal-Droit, ru d Elancourt, etc.). La ville est assise sur un seuil de partage des eaux orienté sud-ouest/nord-est et culminant à environ 130m. Le bassin versant du ru de Gally s étend à l ouest de cette ligne de crêtes et celui du ru de Marivel à l est. Néanmoins, on observe également de nombreuses pièces d eau, essentiellement concentrées au niveau du Château, pour la majorité artificielles, telles que les réservoirs à proximité de la Gare : les réservoirs Gobert. A l époque de Louis XIV, devant la construction sans cesse croissante des jeux d eaux et l éloignement de Versailles de tout cours d eau important, de grands travaux furent programmés pour trouver de nouvelles ressources en eau. Plusieurs solutions furent employées. L eau fut recueillie à partir des plateaux environnants, dont l altitude était supérieure à celle du château (système des «étangs supérieurs» situés de Satory à Rambouillet). PZ V6 du 27/07/10 75

78 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS A partir de 1675, Gobert, alors intendant du Roi, étudia et réalisa les travaux des «étangs inférieurs». Ces travaux permirent de capter l eau de la vallée de la Bièvre et de la ramener, via un aqueduc, dit aqueduc de Saclay, jusqu à des réservoirs situés avenue de Sceaux : les réservoirs Gobert. D autres solutions consistèrent à vouloir détourner certains cours d eau, notamment la Seine par le biais de la machine de Marly qui permit de remonter ces eaux de 162 m. Aujourd hui, le site de ces réservoirs est totalement clos et n est pas ouvert au public. Le terrain est affecté à la Direction Départementale de l Equipement (DDE) et à la SEVESC. Pour les terrains de la DDE, un transfert d affectation est en cours pour le Ministère de la Culture. L accès au site, réservé au personnel de la SEVESC, est possible depuis la rue Edouard Charton et la place Raymond Poincaré.Ces réservoirs se composent de deux bassins, un carré qui n est plus en eau aujourd hui et un autre rectangle. Leurs dimensions sont les suivantes : Etang carré : 93,20 m x 68 m sur une hauteur de 3,20 m. Etang long : 117 m x 26,80 m sur une hauteur de 3, 60 m. Ce milieu n assurant plus sa fonction d origine d alimentation en eau des fontaines du château, a été livré à lui-même. La végétation s y est donc développée depuis plusieurs années sans que l homme n intervienne de manière prépondérante. La végétation s est également développée dans le bassin carré depuis sa mise à sec, en raison de problèmes étanchéité (indications de la SEVESC). Le bassin long, actuellement quasiment à sec sert de chambre de décharge. Figure 29 : étang long Figure 30 : mur de soutènement des réservoirs Figure 31 : végétation qui a colonisé le fond de l'étang carré Figure 28 : topographie et hydrographie 76 V6 du 27/07/10

79 DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE LES CAPTAGES D ALIMENTATION EN EAU POTABLE Le site d étude ne comporte pas de captage d alimentation en eau potable. Le seul ouvrage recensé par les services départementaux des affaires sanitaires et sociales est l Aqueduc de l Avre qui transporte des eaux brutes vers Paris. Cet aqueduc passe au nord de Versailles, à près de 3 km de la gare des Chantiers. Figure 32 : aqueduc de l'avre Figure 34 : circuit d'acheminement de l'eau depuis l'aqueduc de l'avre L aqueduc de l Avre a été construit entre 1891 et 1893, pour acheminer les eaux des sources de la Vigne et du Breuil à Paris. Des captages complémentaires ont ensuite été créés en 1970 dans la région de Dreux à Vert-en-Drouais et à Montreuil. La commune est en fait alimentée en eau potable via des réservoirs : réservoirs localisés au niveau de la butte de Montbauron et châteaux d eau sur la Butte Gobert. L eau provient en amont, pour la majeure partie, de l usine de traitement de Louveciennes, au nord de la commune. Cette eau est issue de la nappe souterraine de Croissy-sur-Seine, dans la craie fissurée, sous les alluvions de la Seine. Elle est naturellement riche en minéraux, et particulièrement en calcium. Elle présente une concentration en nitrates inférieure à la norme de qualité en vigueur. Elle présente néanmoins un peu d ammoniac, mais surtout des concentrations en micropolluants organiques (pesticides) non négligeables et des traces de fer et de manganèse. La chaîne de traitement très poussée de cette eau à l usine de Louveciennes permet un haut niveau de sécurité sur la qualité de l eau distribuée et assure l élimination de la micropollution (notamment les pesticides). L eau distribuée présente, de plus, une très bonne qualité organoleptique (odeur, saveur). Les valeurs des paramètres de qualité de l eau produite à Louveciennes mesurées au mois de février 2010 sont indiquées dans le tableau ci-après : UNITE VALEUR NORME* MESUREE Paramètres organoleptiques Turbidite NFU 0,26 2 Paramètres physico-chimiques en relation avec la structure naturelle de l eau ph UpH 7,66 6,5 à 9 Magnésium mg/l 11,25 - Chlorure mg/l ** Sulfates mg/l ** Paramètres concernant des substances indésirables Ammonium mg/l < ,5 Nitrites mg/l < ,1* Nitrates mg/l Pesticides et produits apparentés Pesticides µg/l <0,05 0,5 totaux Autres paramètres (ne faisant pas l objet d une norme réglementaire) Dureté (TH) Français 31,3 - ( F) Calcium mg/l Figure 33 : Qualité de l'eau produite à Louveciennes SEVESC 2010 Code de la Santé Publique R (décret du 20/12/2001) : * Limites de qualité (article R ) ** Références de qualité ou valeurs indicatives établies à des fins de suivi des installations de production et distribution d eau (article R ) Source : Tableau élaboré à partir des résultats de l autocontrôle SEVESC en sortie d usine Les périmètres de protection définis pour l aqueduc de l Avre sont les suivants : La zone de protection immédiate : elle est constituée par l emprise appartenant à la Ville de Paris ; Les zones de protection rapprochée : elles sont constituées par deux bandes de terrain de 12 mètres de largeur de part et d autre de l emprise ; Les zones de protection éloignée : elles sont constituées par deux bandes de terrain s étendant des limites extérieures des zones de protection rapprochée jusqu à une distance de 40 mètres mesurée à partir de l axe de l aqueduc. L aire d étude du projet du PEM de Versailles Chantiers n est donc pas concernée par ces périmètres. V6 du 27/07/10 77

80 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS 4. LE PAYSAGE ET LE MILIEU NATUREL LE PAYSAGE Le site de la gare de Versailles-Chantiers se situe à la limite de plusieurs espaces ou domaines aux caractéristiques paysagères distinctes : la zone historique : avec le quartier Saint-Louis, l avenue de Sceaux menant au château de Versailles ; la zone «végétalisée» : avec les réservoirs Gobert, les alignements d arbres de l avenue de Sceaux, le bois de la butte Gobert et les nombreux jardins privés intérieurs des immeubles ; la zone d urbanisation plus récente, caractérisée par une intense circulation et dédiée aux activités commerciales et aux logements : il s agit du quartier des Chantiers s organisant autour de la place Raymond Poincaré, de la rue des Chantiers et de la rue de la Porte de Buc ; la zone dédiée au ferroviaire : la gare, les rails et surtout la zone de fret La zone historique Elle est caractérisée par les anciens quartiers de la ville et notamment le quadrillage géométrique des rues du quartier Saint-Louis. Ce maillage est également souligné par l existence de nombreux jardins intérieurs dans les cours des immeubles, renforçant le caractère «vert» du site. Ces valeurs architecturales et historiques ont conduit à l insertion de ce quartier au sein du secteur sauvegardé de la ville. Le site de la gare des Chantiers est isolé de la zone historique, aussi bien visuellement que physiquement. En effet, le monde ferroviaire est localisé à une altitude inférieure à celle de la zone historique et aucun accès direct n a été aménagé entre ces deux milieux. Ils coexistent sans se voir mutuellement. La liaison s effectue par le biais des quartiers d urbanisation plus récente. Figure 35 : Cathédrale St Louis Figure 36 : habitations du Carré Saint- Louis Figure 38 : Jardins du Château Figure 39 : perspective du château sur le grand canal et la plaine de Versailles Photos : Ville de Versailles Figure 37 : Gare de Versailles Chantiers LA PLACE DU VEGETAL DANS LE PAYSAGE VERSAILLAIS Le site de Versailles se caractérise par l importance des espaces boisés qui l encadrent et lui confèrent une grande qualité paysagère et environnementale. On peut citer à ce propos : la forêt de Versailles (1 252 ha), directement au sud de la gare de Versailles-Chantiers, la forêt de Fausses-Reposes (380 ha), la forêt de Meudon (325 ha), la forêt de Marly (1 712 ha), ainsi que le parc du château. De plus, les doubles rangées d arbres qui bordent les grandes artères de la ville et les jardins privés complètent ce patrimoine «vert». Le projet est situé majoritairement en milieu urbain. Néanmoins, le milieu naturel, ou du moins les espaces verts et boisés à proximité, constituent une thématique importante, notamment du point de vue de la préservation et de la mise en valeur des perspectives. 78 V6 du 27/07/10

81 DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE A ce propos, la perspective visuelle de l Avenue de Sceaux depuis le château de Versailles fait l objet d une protection au titre des monuments historiques. Depuis leur création et de par leur fonction, ces réservoirs n ont jamais eu valeur de bassins d agrément comme le sont les bassins dans l enceinte du château. Ils bénéficient ainsi d une identité propre au sein du paysage de Versailles, constituant un seuil entre la ville classique et la forêt en perspective. Figure 40 : avenue de Sceaux, perspective depuis la zone des étangs Gobert De l avenue de Sceaux, seul est perceptible le bois localisé sur la butte Gobert et la végétation située au niveau des réservoirs Gobert. Comme le montre la coupe ci-dessous, de cette perspective, rien ne laisse présager le site de la gare. Figure 43 : étang long Gobert De même, du site de la gare, les réservoirs ne sont pas visibles. Leur présence n est suggérée que par la végétation des réservoirs. Avenue de Sceaux Etangs Gobert Gare Bois de la butte Figure 41 : coupe latérale perspective paysage des étangs Gobert Le site des réservoirs est aujourd hui un site clos et visuellement insoupçonnable. Il s agit d un espace dissimulé dans la forêt, en arrière de l abreuvoir des Francine. De l avenue de Sceaux ou de la place des Francine comme présenté sur la photo ci-après, les réservoirs sont totalement masqués par la végétation. Figure 42 : abreuvoir des Francines V6 du 27/07/10 79

82 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS Le monde ferroviaire L emplacement des voies ferrées constitue une véritable barrière d une part entre la forêt et la ville de Versailles et d autre part entre les réservoirs et la forêt. Ce sentiment est renforcé par le pont ferré au-dessus de la place du 8 mai 1945 qui crée un effet «porte» entre le monde de la forêt et le monde de la ville. De plus, le voyageur passant en train n a aucun contact avec la ville historique, le paysage correspondant à une zone industrielle de stockage et de stationnement dédiée au ferroviaire. Ce lieu est néanmoins marqué par de la végétation, du fait de son encadrement par le bois de la Butte Gobert et les cimes des arbres émergeant du mur de pierre des réservoirs. Malgré son importance, le site de la gare n est pas un lieu urbain faisant partie intégrante de la ville. Creusé dans la colline ou superposé au tracé des rues, il répond à sa propre logique d infrastructure ferroviaire. Ce monde constitue une véritable frontière entre les réservoirs et la forêt. Figure 46 : le monde ferroviaire frontière entre la forêt et la ville Figure 44 : patrimoine végétal de la commune Source : Ville de Versailles - Etude d amélioration de la desserte routière de site de Versailles-Chantiers Phase 1 lots 1 et 3 novembre 2001 BETURE Infrastructure Bigarnet-Bonnet Architectes- ISIS. Le quartier d urbanisation récente Ce secteur est marqué par une activité urbaine intense, essentiellement concentrée au niveau de la rue des Chantiers se prolongeant par la rue des Etats Généraux, la rue de l Abbé Rousseaux et la rue de la Porte de Buc. La rue de l Abbé Rousseaux joue actuellement le rôle d une gare routière (desserte de bus de transport en commun). L ensemble formé par la rue des Chantiers, la rue des Etats Généraux et la place Raymond Poincaré Figure 45: rue de l'abbé Rousseaux est constitué d un alignement de bâtiments hétérogènes et de trottoirs étroits. Leurs circulations convergent vers le parvis de la gare. 80 V6 du 27/07/10

83 DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE LE SCHEMA DEPARTEMENTAL DES ESPACES NATURELS (SDEN) Figure 47: les zones paysagères de Versailles Le Conseil Général des Yvelines s est doté, le 24 juin 1994, d un schéma départemental des espaces naturels (SDEN) mis à jour le 16 avril 1999, qui fixe les grandes orientations stratégiques, ainsi que le cadre de son action en faveur de la protection et de la mise en valeur des espaces naturels, au travers de moyens diversifiés dont le dispositif juridique et financier des espaces naturels sensibles. Ce document constitue une base de concertation avec les communes et leurs groupements, notamment lors de l établissement des documents d urbanisme locaux. Il fixe également les conditions d octroi des aides financières départementales aux communes. Sur la commune de Versailles, le SDEN préconise de prendre les dispositions réglementaires visant à assurer la protection et la mise en valeur des espaces naturels par l affirmation des fonctions suivantes : - une fonction de maîtrise de l urbanisation de la frange Ouest du camp des Matelots, dans le triangle formé par la voie ferrée de la grande ceinture Ouest et la RD 10 ; - une fonction agricole pour les terrains de l INRA ; - une fonction récréative pour le parc du château de Versailles, le bois de Satory, la forêt domaniale de Versailles, le bois du Pont Colbert, la forêt de Fausses Reposes et le parc de Chèvreloup RECENSEMENT DES ZONES NATURELLES PROTEGEES Définition Les sites et monuments naturels de caractère historique, artistique, scientifique, légendaire ou pittoresque, susceptibles d'être protégés au titre de la loi du 2 mai 1930 (articles L à L du Code de l Environnement), sont des espaces ou des formations naturelles, dont la qualité appelle, au nom de l'intérêt général, la conservation en l'état (entretien, restauration, mise en valeur... ) et la préservation de toutes atteintes graves (destruction, altération, banalisation...). A compter de la publication du texte (décret ou arrêté) prononçant le classement ou l'inscription d'un site ou d'un monument naturel, tous travaux susceptibles de modifier l'aspect ou l'état d'un site sont soumis au contrôle du ministre chargé des sites ou du Préfet du département. Sites inscrits Cette mesure entraîne pour les maîtres d'ouvrages l'obligation d'informer l'administration de tous projets de travaux de nature à modifier l'état ou l'aspect du site quatre mois au moins avant le début de ces travaux. L'Architecte des Bâtiments de France émet un avis simple et qui peut être tacite sur les projets de construction, et un avis conforme sur les projets de démolition. La Commission Départementale des Sites, Perspectives et Paysages (CDSPP) peut être consultée dans tous les cas. L'inscription de sites est souvent relayée soit par le classement pour les sites naturels et ruraux, soit par les zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager pour les ensembles bâtis. Ils permettent toutefois encore de contrôler strictement les démolitions, et d'autre part ils introduisent la notion d'espace protégé dans les raisonnements des acteurs de l'urbanisme. Sites classés : En site classé, tous les projets de travaux sont soumis à autorisation spéciale, selon leur ampleur, soit du ministre chargé des sites après avis de la CDSPP voire de la Commission supérieure, soit du Préfet du département qui peut saisir la CDSPP mais doit recueillir l'avis de l'architecte des Bâtiments de France. V6 du 27/07/10 81

84 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS L'avis du ministre chargé des sites est également nécessaire avant toute enquête aux fins d'expropriation pour cause d'utilité publique touchant un site classé. Cependant il faut considérer quelques prescriptions ou interdictions systématiques : - La publicité est interdite (aucune dérogation possible) : loi n du 29 décembre 1979 relative à la publicité, aux enseignes et préenseignes (art. 4) ; - Le camping et le stationnement des caravanes pratiqués isolément ainsi que la création de terrains de camping et de caravaning sont interdits (dérogation possible) : Code de l urbanisme (art. R ) ; - Il est fait obligation d enfouissement des réseaux électriques ou téléphoniques ou, pour les lignes électriques d une tension inférieure à volts d utilisation de techniques de réseaux torsadés en façade d habitation, lors de la création de lignes électriques nouvelles ou de réseaux téléphoniques nouveaux (dérogation possible pour des raisons techniques ou paysagères) : loi n du 2 février 1995 (art. 91). L'instance de classement, mesure d'urgence prise au niveau ministériel, soumet un site aux effets du classement durant un an dès lors qu elle est notifiée aux propriétaires de parcelles intéressées par des projets de travaux dommageables. Le classement ou l'inscription d'un site peut se superposer ou s'ajouter à d'autres législations éventuellement plus contraignantes : le classement et l'inscription constituent alors des labels, et apportent aussi une garantie de qualité aux travaux envisageables, les autorisations nécessaires n'étant délivrées (ou refusées) qu'après une expertise approfondie. Les demandes d autorisation de travaux en site classé ne sont généralement pas instruites dès lors qu une ou plusieurs autres législations (documents d urbanisme, loi «littoral», loi «montagne»...) s opposent à la délivrance de l autorisation finale d occuper ou utiliser le sol. Un permis de construire en site inscrit comme en site classé ne peut être tacite. ZNIEFF (Zones Naturelles d Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique) Créé en 1982 par le Ministère de l'environnement, l'inventaire des ZNIEFF, dont la mise en œuvre est confiée au Muséum d'histoire Naturelle, constitue un état des lieux qui doit servir de base à une valorisation des richesses naturelles. Il dresse la liste des terrains dont la surveillance s'impose en termes d'environnement. Les ZNIEFF sont des éléments d'information et de référence en matière de protection des espèces menacées. Toutefois, elles n'ont pas de valeur juridique. L'inventaire ZNIEFF vise les objectifs suivants : le recensement et l'inventaire aussi exhaustifs que possible des espaces naturels dont l'intérêt repose soit sur l'équilibre et la richesse de l'écosystème, soit sur la présence d'espèces de plantes ou d'animaux rares ou menacés ; la constitution d'une base de connaissance accessible à tous et consultable avant tout projet, afin d'améliorer la prise en compte de l'espace naturel et d'éviter autant que possible que certains enjeux environnementaux ne soient trop tardivement révélés. Deux types de territoires sont identifiés par : Les ZNIEFF de type I : d'une superficie généralement limitée mais renfermant les espèces biologiques les plus remarquables ou caractéristiques du patrimoine naturel national ou régional. Ce sont les zones les plus sensibles à toute transformation du milieu. Les ZNIEFF de type II sont de grands ensembles naturels (massif forestier, vallée, plateau ) riches et peu modifiés (ou qui offrent des potentialités biologiques importantes), dont la délimitation est peu aisée. Dans ces zones, il importe de respecter les grands équilibres écologiques en tenant compte, notamment, du domaine vital de la faune sédentaire ou migratrice. L inventaire de ces zones est un outil de connaissance, il n a pas de valeur juridique en lui-même. Mais l absence de prise en compte d une de ces zones lors d une opération d aménagement, relèverait d une erreur manifeste d appréciation, susceptible de faire l objet d un recours Inventaire Cet inventaire ne se limite pas seulement au périmètre du projet mais à tout le territoire de la commune de Versailles. ZNIEFF de type II n 1693 : la forêt de Meudon et le bois de Clamart Ce secteur correspond à une forêt caducifoliée de chênes sessiles, présentant des secteurs de coupes forestières, des faciès piétinés et des taillis de châtaigniers. L intérêt écologique de ce secteur repose sur la présence d une faune inféodée au niveau du faciès forestier. Néanmoins, l intérêt botanique du lieu a diminué ces dernières années du fait de nombreuses dégradations. Site classé de la Plaine de Versailles (n 2004) Ce site concerne le territoire de 10 communes, dont celui de Versailles. Il s étend sur une superficie de ha. Son classement remonte au décret du 7 juillet Il se justifie par le fait qu il constitue un des espaces patrimoniaux les plus célèbres du monde, dans le prolongement naturel du parc de Versailles. Il comporte des éléments d un grand intérêt paysager ou patrimonial (domaine de Grand Maisons, village de Rennemoulin, domaine de Chèvreloup). Ce lieu qui présente autant d atouts historiques que paysagers, demeure néanmoins un espace périurbain et de ce fait des extensions urbaines ont peu à peu marqué les franges de cette plaine. Cette protection permet donc d influer sur les projets d aménagement et de construction qui se doivent d être économes en surface et respectueux du paysage. Site classé de la Vallée de la Bièvre (n 2005) Ce site, qui s étend sur 10 communes dont Versailles, présente une superficie de ha. La vallée de la Bièvre se présente comme étonnamment préservée et proche de Paris. Elle comporte des paysages naturels parsemés d établissements humains variés, depuis les domaines des grands de la cour de Louis XIV jusqu aux maisons d habitation. Des moulins sont implantés le long de son cours. Cette protection a pour objectifs d infléchir les projets routiers, notamment l autoroute 104 sous l étang de la Minière et la liaison avec l autoroute 86, afin de les intégrer dans le site. Son classement remonte au décret en date du 7 juillet Site classé du Domaine de la Solitude (n 5973) : Ce site de 3.5 ha correspond à un domaine créé sous Louis XIII. Le jardin fut ensuite remanié dans un style anglais en Ce parc aujourd hui se présente à peu de choses près dans l état où il fut créé par M. de Vergennes. Il renferme une grande variété d essences exotiques mêlées aux espèces de notre pays. Le domaine inclut une pièce d eau ainsi qu un verger. 82 V6 du 27/07/10

85 DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE L objectif du classement, qui date de l arrêté du 9 mars 1967, est de conserver ce site tel qu il se présente, tout en maintenant une activité d accueil touristique. Site classé du Domaine de Montreuil à Versailles (n 7426) Ce domaine de 8.9 ha constitue un élément indissociable du patrimoine historique et esthétique de Versailles. Son classement, en date du 8 juillet 1953, le protège contre tout projet de construction. Le parc a gardé un aspect presque identique à ce qu il était au XVIII e siècle, avec des séquoias géants, des cèdres, une allée de tilleuls, une grande pelouse, des fabriques, une orangerie et des rocailles. Site inscrit de la vallée de la Bièvre et des étangs de Saclay (n 5573) La vallée fut de tout temps un lieu de résidence recherché. De tous les aspects de son histoire, la vallée a conservé l empreinte : fond de vallée agricole jalonné de villages et de hameaux, encadré de forêts où se confondent les parcs des grandes résidences. Cette zone, ensemble d espaces verts, en opposition à l extension de l agglomération parisienne, présente un potentiel loisir qu il est indispensable de conserver. La protection accordée à ce site par l arrêté d inscription du 4 mai 1972, est partiellement abrogé par le décret classant le site (site n 2005 ci-dessus). concilier des impératifs de récréation et d accueil du public et le maintien du paysage forestier, la production de bois d œuvre feuillu arrivant en objectif secondaire. Site inscrit des abords de la route nationale 10 (n 6010) : La protection de ce site de 66.5 ha a été décidée le 21 octobre 1947 par arrêté, du fait de son caractère pittoresque. Ce site correspond à la route de Saint-Cyr, un axe planté qui relie l ancienne porte de Saint-Cyr à l aile sud du château de Versailles. Les abords de cette route, devenue un axe routier très emprunté, sont protégés sur une profondeur de cent mètres. A l est, cet axe donne accès à l orangerie et au parc du château par les portes de la Ménagerie et de Matelots. La nationale 10 est bordée de part et d autre d un alignement d arbres. Ces sujets, élancés, au rythme inconstant, courent depuis la pièce d eau des Suisses jusqu à l entrée de Saint-Cyr en bordant les terrains non bâtis du côté ouest de la route. Le maintien de cet alignement d arbres le long de la route est l objectif de cette inscription. Site inscrit des quartiers anciens de Versailles (n 7005) Le projet de l inscription de ce site (arrêté du 13 février 1984) est de protéger les caractères spécifiques de ces vieux quartiers, mais également l ambiance qui est liée à l ancienne fonction historique de la ville. C est dans les aménagements des espaces publics que la vigilance s impose notamment, afin d éviter la banalisation de cet ensemble unique en France. Site inscrit des abords de la RN 184 et de la RN 184A (n 1204) Ce lieu est un des quatre morceaux protégés qui constituent la route Royale de Versailles à Marly-le- Roi. Les anciennes routes nationales 184 et 184A sont devenues aujourd hui respectivement les routes nationales 186 et 386. Mais avant d être des routes nationales elles étaient des chemins royaux, bordés de belles plantations de platanes, unissant Versailles à Marly-le-Roi, dernier exemple du réseau de voies voulues par Louis XIV pour relier ses domaines. Son inscription remonte à l arrêté du 30 janvier Site inscrit des abords du Domaine de Montreuil à Versailles (n 5970) L inscription a été arrêtée le 10 janvier 1967 afin d éviter l encerclement du domaine précédent par de grands immeubles au niveau des rues Champs-Lagarde et Saint-Charles. Site inscrit du Bois de Fausses-Reposes (n 5611) Ce site de 804 ha correspond à un territoire concernant 8 communes, au niveau des départements des Yvelines et des Hauts-de-Seine. Situé aux confins du parc de Saint-Cloud, il possède une forte valeur historique et paysagère. Ce massif est un vestige de l antique massif du Rouvray qui s étendait de Boulogne à Versailles à l époque gallo-romaine. Cette forêt appartient dès le haut Moyen-âge à l ordre des Célestins. Territoire de chasse d Henri IV, elle devient propriété seigneuriale au XVII e siècle, intègre le domaine royal au siècle suivant et en conserve aujourd hui encore la structure des aménagements. La forêt comprend également un site très attractif avec les étangs de Ville-d Avray, ainsi que le parc départemental de Jardy dévolu aux activités sportives. Ce site, dans la continuité du parc de Saint-Cloud et en vis-à-vis de la forêt de Meudon, joue un rôle de poumon vert, encadré de près par les surfaces bâties et les infrastructures. Sa protection doit donc V6 du 27/07/10 83

86 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS Figure 48 : zones naturelles et espaces protégés 84 V6 du 27/07/10

87 DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE LE CAS DES FORETS GEREES PAR L O.N.F. (OFFICE NATIONAL DES FORETS) Le patrimoine géré par l'onf de Versailles dans le nord du département des Yvelines et dans les Hauts-de-Seine se caractérise par une grande diversité des milieux, des paysages et des types de forêts ; il comprend : Les forêts périurbaines comme Meudon, Versailles, la Malmaison ou Fausses Reposes caractérisées par une forte fréquentation : promenade, sport, détente... Elles sont très appréciées par un public de riverains et d'habitués. A titre d'exemple, la forêt de Meudon reçoit plus de 4 millions de visites par an. Les grandes forêts "Royales" comme Saint-Germain et Marly qui, après un usage longtemps réservé au roi pour la pratique de la chasse à courre, sont maintenant appréciées comme un grand espace de nature permettant la promenade et la randonnée. Des forêts présentant un fort intérêt écologique pour leur richesse floristique et faunistique. Ainsi, les forêts de Marly, Saint-Germain, Meudon et Versailles recèlent des espèces herbacées rares et protégées. L'ensemble des forêts gérées par l'onf de Versailles est couvert par un document révisé en 2000 appelé "Orientations Régionales Forestières" (O.R.F.) qui définit, pour la Région d'ile-de-france les objectifs et les mesures conservatoires qui doivent s'appliquer aux forêts publiques et privées. Les forêts de l'etat et des collectivités sont quant à elles soumises au directives et orientations locales d'aménagement. En application des O.R.F. et des Directives Locales d'aménagement, les forestiers établissent pour chaque forêt un document de gestion prenant en compte leur multi-fonctionnalité. Ce document permet de fixer sur le long terme (15 à 20 ans) des objectifs précis, assurant ainsi une gestion durable des massifs. Les forêts publiques, les forêts de l'etat et les forêts des collectivités locales gérées par l'onf bénéficient du régime forestier. Ce dernier mis en place dès 1827, permet notamment de protéger l'entité foncière des massifs empêchant toute vente, toute cession et tout défrichement. La mission prépondérante de l'onf de Versailles, dans ce secteur si densément urbanisé, est de conserver et entretenir le patrimoine forestier pour lui permettre de jouer son rôle social : accueil du public, maintien de paysages de qualité, initiation des enfants à la nature et à l'environnement. L ONF de Versailles gère ainsi la forêt domaniale de Versailles et apporte des conseils pour la gestion du Parc du Château de Versailles Le Parc du château de Versailles : Le parc a été créé artificiellement sur l emplacement de marécages assainis par les travaux de Le Nôtre. La conception du grand canal a été complétée par un réseau de fossés drainant visant à assainir les parcelles qui collectent les eaux vers le grand canal. Les travaux de Le Nôtre ont structuré le paysage en deux zones : le Petit parc (95 ha) qui comprend les parterres de fleurs et les bosquets organisés selon une forme architecturée, et le Grand parc autour du tracé cruciforme du Grand Canal (au total, le parc et le château forment un ensemble de plus de 800 ha). Plus on s éloigne du château, plus l aspect architectural s efface pour laisser le végétal s organiser de façon plus spontanée. Les essences forestières recensées sont les suivantes : le chêne pédonculé (largement dominant), le chêne sessile, moins représenté, le hêtre, le frêne, l aulne, l érable sycomore et l érable plane, des arbres fruitiers (merisiers, alisiers, cormiers), le noyer. La gestion de cet espace boisé doit s effectuer en tenant compte autant de l état de santé des peuplements que de la sensibilité des touristes, de l importance de la fréquentation et des caractéristiques paysagères et esthétiques du lieu Forêt domaniale de Versailles : La forêt domaniale gérée par l ONF s étend sur près de ha. Son périmètre débute au nord au niveau de la butte Gobert et du Bois des Gonards. Sa limite est donc matérialisée par les voies ferrées passant par la gare de Versailles-Chantiers. Le nord du massif est occupé par les installations militaires de Satory. Elle concerne les territoires des villes de Versailles, Saint-Cyr-l Ecole, Guyancourt, Buc, Les Loges-en- Josas, Viroflay, Vélizy-Villacoublay et Jouy-en-Josas. Les essences dominantes recensées sont le châtaignier (48%), le chêne (42%) et le hêtre (3%), des résineux (3%) et d autres espèces telles que le frêne et le peuplier. Les peuplements s organisent en futaie ou en taillis sous futaie. Les groupements végétaux les plus rencontrés sont la chênaie-charmaie, les chênaies acidiphiles et l aulnaie. Cette forêt était auparavant comprise dans le domaine de Versailles. Appartenant à la liste civile de l empereur, elle devint une forêt domaniale en Les objectifs de gestion de cette forêt sont tout d abord la conservation du paysage naturel, le renouvellement et l amélioration des boisements existants, la production de bois d œuvre et également l amélioration de la qualité des équipements pour l accueil du public. La faune rencontrée est notamment représentée par le chevreuil, bien qu il soit victime du morcellement de la forêt par les voies de communication, de la fréquentation du public, du vieillissement général du taillis, du braconnage et de sa prédation par le renard qui est présent sur l ensemble du massif. Le lapin est abondant dans les pentes sablonneuses du massif, exposées au Sud. Sporadiquement, des sangliers venant du Sud font des incursions, mais le développement de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines limite ce phénomène. On dénombre également de nombreux petits mammifères et des oiseaux. On peut d ailleurs noter l introduction de l Ecureuil de Corée à la Minière. Les pigeons abondent profitant des glandées. Les oiseaux d eau sédentaires, tels que les canards et les poules d eau sont rejoints par les oiseaux migrateurs, notamment en amont de l étang du Moulin à Renard. Enfin, les plans d eau abritent des carpes et des brochets. Figure 49 : Tilleuls plantés contre le mur de l abreuvoir des Francine Figure 50 : Cerisiers aux abords des étangs Gobert V6 du 27/07/10 85

88 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS LE SITE DES RESERVOIRS GOBERT : DIAGNOSTIC ECOLOGIQUE (SOURCE : M. BRUNEEL) Le diagnostic écologique effectué en juillet 2002 par Monsieur BRUNEEL, écologue, prend en compte le site des réservoirs Gobert, ainsi que les milieux adjacents, à savoir les espaces plantés autour de l abreuvoir des Francine, les espaces végétalisés autour des terrains de sport et la zone de fret de la plate-forme ferroviaire en contrebas du site Les habitats : Entièrement enclavées dans la zone urbaine, les diverses formations végétales ont toutes des origines ou des influences anthropiques plus ou moins marquées. Il s agit, du Nord vers le Sud, de : plantations arborées entretenues autour de l abreuvoir des Francine, parterre planté sur le talus entourant les terrains de sport, plantations arborées à l abandon autour des bassins Gobert, avec un tapis herbacé variant selon l importance de l ombrage, quelques arbustes et de nombreuses plantules ligneuses fugaces, fond du bassin carré asséché depuis plusieurs années, colonisé par un perchis assez dense limitant fortement le développement des herbacées, bassin long en eau, avec peu de végétation aquatique et en cours d atterrissement en bordure, d où l installation d une roselière et des premiers ligneux, la zone ferroviaire, avec un petit linéaire de haie plantée de façon discontinue, ne laissant qu un peu de flore s exprimer. Sans connexion ni avec la forêt ni avec un autre milieu naturel, le site ne participe donc pas à un corridor biologique permettant les échanges faunistiques. Aucun biotope ne relève de l annexe I de la Directive Habitat CEE de V6 du 27/07/10

89 DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE V6 du 27/07/10 87 Figure 51 : Inventaire des arbres plantés Etang Carré Etang Long

90 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS La flore : L inventaire botanique (cf. tableaux) suscite les commentaires suivants : - dans le parterre essentiellement planté de Lierre, quelques végétaux spontanés échappent à l entretien comme la Fougère-aigle et de jeunes ligneux, - sous ou entre les arbres du bord des bassins, la lumière plus ou moins filtrée induit un mélange floristique banal, allant du Gléchome au Fromental, avec peu de ligneux comportant surtout les germinations sans avenir d Erables, - le perchis du fond du bassin carré est presque exclusivement formé de Saule blanc qui s est installé à cause de l assèchement. Au niveau du sol, il n y a que quelques espèces manquant de vitalité comme le Calamagrostis, - dans l eau du bassin long, il n y a qu un peu de Myriophylle (Myriophyllum species), tandis que l atterrissement périphérique est marqué par la Massette à larges feuilles (Typha latifolia) et le Saule blanc (Salix alba). Figure 52: bassin long des étangs Gobert - dans les quelques arbustes plantés de la plate-forme SNCF, il y a notamment le Troène des haies et leur base terreuse accueille une flore rudérale réduite, qui trouve aussi un peu de place entre les pavés et les cailloux du ballast des voies de service (ex : Erigéron du Canada). Au total, il y a moins d une centaine d espèces, aucune n étant remarquable, rare, menacée ou protégée. - les Poissons du bassin long sont, d après les jeunes pêcheurs rencontrés : la Carpe (Cyprinus carpio), le Gardon (Rutilus rutilus) et le Brochet (Esox lucius), sans oublier le Poisson rouge ; - les Invertébrés n ont pas de représentants notables si ce n est l Huître d eau douce (Anodonta cygnea) dont la présence dans le bassin long peut être déduite de celle de ses coquilles vides dans le bassin carré à sec. L inventaire est donc limité, sans éléments remarquables. CODE NOM COMMUN NOM SCIENTIFIQUE PRMO Accenteur mouchet Prunella modularis CUCA Coucou gris Cuculus canorus STVU Etourneau sansonnet Sturnus vulgaris SYAT Fauvette à tête noire Sylvia atricapilla SYCU Fauvette babillarde Sylvia curruca SYBO Fauvette des jardins Sylvia borin SYCO Fauvette grisette Sylvia communis CEBR Grimpereau des jardins Certhia brachydactyla TUPH Grive musicienne Turdus philomelos HIIC Hypolaïs ictérine Hippolais icterina CCAA Linotte mélodieuse Carduelis cannabina OROR Loriot jaune Oriolus oriolus TUME Merle noir Turdus merula AECA Mésange à longue queue Aegithalos caudatus PACA Mésange bleue Parus caeruleus PAMA Mésange charbonnière Parus major PASM Moineau friquet Passer montanus PIPI Pie bavarde Pica pica COPA Pigeon ramier Columba palumbus FRCO Pinson des arbres Fringilla coelebs PHYC Pouillot véloce Phylloscopus collybita ERRU Rougegorge familier Erithacus rubecula STTU Tourterelle des bois Streptopelia turtur STDE Tourterelle turque Streptopelia decaocto TRTR Troglodyte mignon Troglodytes troglodytes CACH Verdier d'europe Carduelis chloris Figure 53 : inventaire de l'avifaune nicheuse potentielle La faune : La petite taille du site et la faible diversité végétale ne sont guère propices à l accueil des espèces animales : - l avifaune nicheuse, en l absence de tout contact visuel ou sonore lors de l investigation de terrain, peut être estimée en termes de potentialité (cf. tableau). Cette liste restreinte d oiseaux des parcs et jardins ne présente pas de particularité et les effectifs ne peuvent être que peu importants. Quant aux espèces de passage, il n y a probablement rien de plus marquant à signaler, hormis le Héron cendré (Ardea cinerea) venant pêcher dans le bassin long ; - les Mammifères doivent être encore moins bien représentés, y compris les Chauves-Souris, possibles en visite nocturne mais pas pour l hibernation ou la reproduction, faute de cavités adéquates ; - les Reptiles sont au moins présents avec la Tortue de Floride plutôt indésirable dans le bassin long. Les Lézards vivipares et des murailles sont potentiels ; - les Amphibiens ne sont que peu probables ; 88 V6 du 27/07/10

91 DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE INVENTAIRE FLORISTIQUE : PLATEFORME SNCF CODE NOM COMMUN NOM BOTANIQUE BDAV Buddléa Buddleja davidii CSAN Cornouiller sanguin Cornus sanguinea EEBB Éléagnus ebbingéi Elaeagnus ebbingei FINT Forsythia Forsythia intermedia PLAU Laurier-cerise Prunus laurocerasus LOVA Troène des haies Ligustrum ovalifolium AMAL Amarante blanche Amaranthus albus ARVU Armoise commune Artemisia vulgaris ATPR Arroche hastée Atriplex prostrata RARE Bouton d'or Ranunculus repens DACA Carotte sauvage Daucus carota CHEA Chénopode blanc Chenopodium album CIAR Cirse des champs Cirsium arvense CRCA Crépis à tige capillaire Crepis capillaris CYMU Cymbalaire Cymbalaria muralis EPTE Épilobe à tige carrée Epilobium tetragonum CONC Érigéron du Canada Conyza canadensis LOLP Ivraie vivace Lolium perenne SOOL Laiteron maraîcher Sonchus oleraceus LASE Laitue scariole Lactuca serriola LIRE Linaire striée Linaria repens HYPE Millepertuis commun Hypericum perforatum HOMU Orge-queue-de-rat Hordeum murinum LERU Passerage rudérale Lepidium ruderale RUCR Patience crépue Rumex crispus POAA Pâturin annuel Poa annua PIHI Picris fausse-épervière Picris hieracioides TASP Pissenlit indéterminé Taraxacum sp PLMA Plantain à larges feuilles Plantago major PLLA Plantain lancéolé Plantago lanceolata ARSE Sabline à feuilles de serpolet Arenaria serpyllifolia SVIS Séneçon visqueux Senecio viscosus SEVU Séneçon vulgaire Senecio vulgaris ECVU Vipérine Echium vulgare VUMY Vulpie queue-de-rat Vulpia myuros Figure 54 : inventaire de la flore sur le site des réservoirs Gobert INVENTAIRE FLORISTIQUE : POURTOUR DES BASSINS CODE NOM COMMUN NOM BOTANIQUE PCER Cerisier Prunus cerasus CVIT Clématite des haies Clematis vitalba APLA Érable plane Acer platanoides APSE Érable sycomore Acer pseudoplatanus HHEL Lierre Hedera helix PHYB Platane Platanus hybridus PSPI Prunellier Prunus spinosa RUSP Ronce indéterminée Rubus sp ACMI Achillée millefeuille Achillea millefolium ALVI Ail des vignes Allium vineale ALPE Alliaire Alliaria petiolata ARVU Armoise commune Artemisia vulgaris GEUR Benoîte commune Geum urbanum HESP Berce Heracleum sphondylium ONSP Bugrane épineuse Ononis spinosa DACA Carotte sauvage Daucus carota CETH Centaurée des prés Centaurea thuilleri ANTS Cerfeuil sauvage Anthriscus sylvestris ELRE Chiendent commun Elymus repens SCCO Colombaire Scabiosa columbaria DAGL Dactyle aggloméré Dactylis glomerata DITE Diplotaxe vulgaire Diplotaxis tenuifolia CONC Erigéron du Canada Conyza canadensis FERU Fétuque rouge Festuca rubra FRVE Fraisier sauvage Fragaria vesca AREL Fromental Arrhenatherum elatius GAMO Gaillet mollugine Galium mollugo GLHE Gléchome Glechoma hederacea CHIR Laîche hérissée Carex hirta LACO Lampsane commune Lapsana communis LOCO Lotier corniculé Lotus corniculatus MESA Luzerne Medicago sativa HYPE Millepertuis commun Hypericum perforatum SEAL Orpin blanc Sedum album URDI Ortie dioïque Urtica dioica RXSA Oseille sauvage Rumex acetosa PIHI Picris fausse-épervière Picris hieracioides SAMI Pimprenelle Sanguisorba minor PLLA Plantain lancéolé Plantago lanceolata PREP Potentille rampante Potentilla reptans EQAR Prêle des champs Equisetum arvense ARSE Sabline à feuilles de serpolet Arenaria serpyllifolia SPRA Sauge des prés Salvia pratensis SEER Séneçon à feuilles de roquette Senecio erucifolius THPU Serpolet commun Thymus pulegioides SIVU Silène vulgaire Silene vulgaris TRRE Trèfle blanc Trifolium repens TRIP Trèfle des prés Trifolium pratense VISA Vesce cultivée Vicia sativa ECVU Vipérine Echium vulgare INVENTAIRE FLORISTIQUE : TALUS DU TERRAIN DE BASKET CODE NOM COMMUN NOM BOTANIQUE CVIT Clématite des haies Clematis vitalba RCAN Églantier des chiens Rosa canina APLA Érable plane Acer platanoides APSE Érable sycomore Acer pseudoplatanus TBAC If Taxus baccata HHEL Lierre Hedera helix MSYL Pommier Malus sylvestris CAEP Calamagrostis commun Calamagrostis epigejos ELRE Chiendent commun Elymus repens EPPM Épilobe à petites fleurs Epilobium parviflorum CONC Érigéron du Canada Conyza canadensis PTAQ Fougère-aigle Pteridium aquilinum IBSE Ibéris toujours vert Iberis sempervirens IRGE Iris d'allemagne Iris germanica MELU Minette Medicago lupulina POAA Pâturin annuel Poa annua POOL Pourpier Portulaca oleracea POAV Renouée des oiseaux Polygonum aviculare SEVU Séneçon vulgaire Senecio vulgaris INVENTAIRE FLORISTIQUE : FOND DU BASSIN CARRE CODE NOM COMMUN NOM BOTANIQUE BPEN Bouleau blanc Betula pendula SAAL Saule blanc Salix alba SCIN Saule cendré Salix cinerea SCAP Saule marsault Salix caprea PRUV Brunelle commune Prunella vulgaris CAEP Calamagrostis commun Calamagrostis epigejos CIAR Cirse des champs Cirsium arvense SCLA Jonc des chaisiers Scirpus lacustris LYEU Lycope d' Europe Lycopus europaeus SODU Morelle douce-amère Solanum dulcamara SOGI Solidage glabre Solidago gigantea V6 du 27/07/10 89

92 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS 5. LE MILIEU HUMAIN LE CONTEXTE ECONOMIQUE ET SOCIAL Le département des Yvelines Au 1 er janvier 2007, les Yvelines comptaient habitants, soit 12% de la population francilienne. Le département des Yvelines est le plus peuplé de la grande couronne, le 2 ème des départements franciliens. De grandes disparités de densité de population existent à l intérieur du département entre les communes appartenant à l agglomération parisienne, et les communes rurales de l ouest du département. La ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines, créée en 1970, regroupe 7 communes sur hectares, en partie sur l arrondissement de VERSAILLES et celui de RAMBOUILLET. Elle regroupe habitants et se développe sur un nœud routier important (A12, A13, RN10, RN286), bien irrigué par le réseau ferroviaire. Les Yvelines sont un département jeune : les moins de 20 ans représentent près de 27% de la population. Dans le domaine économique, le secteur tertiaire est très important, particulièrement marqué dans l est du département. Avec emplois et plus de entreprises implantées, Saint-Quentin-en- Yvelines affirme principalement une vocation tertiaire et technologique. En Seine aval, de Poissy à Mantes-la-Jolie, la tradition industrielle privilégie certaines spécialités telles que la construction automobile (RENAULT à Flins, et PEUGEOT à Poissy) et l aéronautique (AEROSPATIALE aux Mureaux). On trouve par ailleurs en vallée de Seine, des exploitations de carrières. Enfin, le département compte hectares de surface agricole à vocation essentiellement céréalière. Le taux de chômage du département des Yvelines se situe à 6.3% (deuxième trimestre 2009) et est le moins élevé d Ile-de-France. L arrondissement de Versailles D une faible superficie, environ hectares, l arrondissement de VERSAILLES est composé de 19 communes, dont 12 de plus de habitants, groupées en 10 cantons. Il compte habitants. Trois communes de l arrondissement de Versailles sont incluses dans le périmètre de la Ville Nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines. Jusqu à une époque récente, l arrondissement avait une vocation surtout résidentielle. Ce caractère s est modifié du fait de l implantation ou de l accroissement de zones industrielles dues en particulier à la décentralisation industrielle, commerciale et administrative de Paris. L importance du secteur tertiaire est particulièrement marquée dans l arrondissement de Versailles où de nombreuses entreprises de services exercent leur activité dans les techniques de pointe ou la recherche. Il connaît des problèmes caractéristiques à la grande couronne liés à la pression constante de l urbanisation, à la protection des Zones Naturelles d Equilibre, à la nécessité de préserver le patrimoine touristique et culturel et à l amélioration des liaisons autoroutières et ferroviaires. L arrondissement dispose d un espace naturel, la plaine de Versailles, l un des espaces patrimoniaux les plus célèbres du monde, d une superficie de hectares, situé en prolongement du parc du Château de Versailles classé au titre du patrimoine mondial en 1972, par l Unesco. La plaine de Versailles concerne dix communes. Figure 55 : département des Yvelines (Source DDE) Le département s étend sur plus de km² à l ouest de Paris. Versailles en est la Préfecture depuis Les forêts publiques ou privées (forêts de Rambouillet, Saint-Germain, Marly, Versailles, Rosny, Bois de l Hautil) couvrent 30 % de la superficie totale du département. Ce domaine forestier fait des Yvelines le département francilien le plus vert après la Seine-et-Marne. La Communauté d agglomération du Grand Parc A la suite de la loi de juillet 1999 sur le renforcement de la simplification de la coopération intercommunale, neuf communes des Yvelines ont souhaité se regrouper en communauté de communes. Il s agit de Versailles, Buc, Fontenay-le-Fleury, Jouy-en-Josas, Les Loges-en-Josas, Rocquencourt, Saint-Cyr-l Ecole, Toussus-le-Noble et Viroflay. La communauté de communes du Grand Parc a été créée par arrêté préfectoral le 8 novembre V6 du 27/07/10

93 DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE Depuis le 1 er janvier 2010, elle est devenue communauté d agglomération et compte 11 communes : Versailles, Buc, Fontenay-le-Fleury, Jouy-en-Josas, Les Loges-en-Josas, Rocquencourt, Saint-Cyrl Ecole, Toussus-le-Noble Viroflay, Bièvres et Bois-d Arcy. Les compétences exercées par la communauté d agglomération du Grand Parc sont les suivantes. Aménagement de l espace et déplacement: coordination des communes sur les grands dossiers d infrastructure et/ou d aménagement auprès des partenaires institutionnels, mise en valeur des espaces naturels et protégés du territoire, participation à la création d une agence d urbanisme. Développement économique : création de pépinières d entreprises, soutien aux pôles de compétitivité, renforcement de la promotion du territoire et attraction de nouvelles entreprises. Protection et mise en valeur de l environnement : réalisation de travaux pour lutter contre les nuisances sonores, gestion des déchets, maîtrise de la demande énergétique. L équilibre de l habitat : poursuite de la création de logement sur le territoire, actions en faveur du logement existant. La politique de la ville : subvention aux 3 missions locales de rattachement des onze communes. La gestion des parkings communautaires : transfert de gestion de parkings à proximité des gares, développement de pôles regroupant plusieurs modes de transport, élaboration d un schéma directeur et coordination des autres parkings. L approvisionnement en eau potable, la gestion des équipements culturels et sportifs et la réalisation d aires d accueil pour les gens du voyage font également partis des compétences de la communauté d agglomération. LA COMMUNE DE VERSAILLES : La commune s étend sur ha et comptait environ habitants en C est l une des villes les plus peuplées d Ile-de-France et l une des plus vastes. Elle est située à 19 km au sud-ouest de Paris, à l est du département des Yvelines. Elle bénéficie d une localisation privilégiée : proche de la capitale, elle est également bien desservie par les différents réseaux de communication Le contexte démographique L évolution démographique de Versailles s inscrit, jusqu en 1975, dans le contexte du développement régulier et continu de la région parisienne. A partir du milieu des années 70, la ville s est heurtée à un important problème de logements (réduction de la taille moyenne des ménages et raréfaction croissante de l offre résidentielle engendrant un solde migratoire négatif). Entre 1990 et 1999, tous les quartiers de Versailles ont connu une diminution de leur nombre d habitants. Trois quartiers ont été particulièrement touchés par cette décroissance démographique : depuis 1968 Saint-Louis a observé une diminution de 29% de sa population et le quartier Notre-Dame 18%, alors que les quartiers des Chantiers et Porchefontaine ont décru dans la moyenne de la ville, respectivement de -5,96% et 3,62%. La ville a donc observé un déclin de sa population qui porte aujourd hui le nombre de versaillais à (recensement de 2007). Ce chiffre fait de Versailles la cinquième ville d Ile-de-France après Paris. Population Evolution / % Figure 57: évolution démographique de la population de 1975 à 2007 Source : INSEE RGP , 1999 et 2007 Avec un indice de jeunesse (part des moins de 20 ans sur la part des plus de 60 ans) de 1,17, la population de Versailles est plus âgée que la population nationale (1,25 en 1999). Entre 1982 et 1999, cet indice est passé pour la population de Versailles de 1,60 à 1,17, traduisant le vieillissement de la population communale. Les seules tranches d âges à avoir gagné des effectifs entre 1982 et 1999 sont les ans et les plus de 75 ans, ce qui est l évolution normale d une population en l absence de vastes programmes de construction L emploi et les activités En 2006, d après une étude de l INSEE, Versailles comptait emplois dont 91% d emploi salarié. Ce chiffre fait de la commune le principal lieu d emploi du département. La population active versaillaise âgée de 15 à 64 ans se répartit de la façon suivante : Figure 56 : la communauté d'agglomération du Grand Parc Actifs ayant un emploi 66,7% Chômeurs 5,3% Retraités 4,5% Etudiants 14,4% Autres inactifs 9,0% Figure 58 : répartition de la population active V6 du 27/07/10 91

94 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS En 2006, 72,1% de la population totale de Versailles est active : versaillais travaillent ou cherchent un emploi. Le nombre d actifs dans la commune a augmenté de 2,1% entre 1999 et En tant que Préfecture du département des Yvelines, la ville accueille beaucoup d administrations et d établissements publics dont un grand nombre d établissements d enseignement supérieur. L emploi public est donc particulièrement important : 29,2% de la population active travaille dans le secteur public. D autre part, entre 1999 et 2006, plus de 2000 emplois privés ont été créés. L emploi privé est concentré dans quatre principaux secteurs : le service aux entreprises et l immobilier, le commerce, la construction, la santé et l action sociale. NEXTER, Général Electrics, Medical System, Bongrain et Siemens représentent les cinq premiers employeurs privés de la ville. L une des caractéristiques majeures et historiques de la ville de Versailles est d être composée de quartiers relativement indépendants. Si chacun de ces quartiers accueille de l activité, des commerces et des bureaux, ces implantations sont plus ou moins importantes. Entre 1996 et 2001, la ville a accompagné 283 nouvelles installations d activités et de bureaux (données non exhaustives). Le tiers de ces emménagements a eu lieu dans le quartier des Chantiers, entre la Gare et l échangeur A86. Quant aux nouvelles immatriculations au fichier Sirène, elles s élèvent à d avril 1999 à mars D après les recensements de population de 1999 et 2006, actifs sortent de Versailles pour travailler quotidiennement. Les actifs versaillais vont majoritairement travailler à Paris et dans les Hauts-de-Seine, tandis que les migrants qui travaillent à Versailles proviennent du sud-ouest des Yvelines et des franges franciliennes. De plus, à ces déplacements pendulaires quotidiens, il faut également ajouter les déplacements des étudiants. Il s agit principalement de déplacements courts, les principales communes d échange étant Paris et les communes limitrophes. Bien que les transports en commun soient empruntés, l automobile reste le mode de transport le plus utilisé : - pour les transports en commun : 27,38% des sortants et 25% des entrants, - pour les déplacements en voiture : 41,71% des sortants et 46, 37% des entrants. Le cas des installations classées dans le secteur d étude Dans l environnement proche du site d étude, une installation classée est recensées : la clinique des Franciscaines, située rue de la Porte de Buc, classée pour ces installations de réfrigération, de compression, de combustion et de stockage d azote Equipements et services La Ville de Versailles constitue aujourd hui l un des premiers pôles scolaires, judiciaires et administratifs d Ile-de-France. La description suivante s attachera à décrire les équipements présents dans le quartier des Chantiers, à proximité de la gare. Les équipements administratifs Son niveau d équipement est lié à son statut de ville-préfecture et à la forte présence des services de deux ministères : la Justice et la Défense. Le pôle administratif (Conseil Général, Préfecture, Hôtel de Ville, tribunaux) est principalement concentré dans une zone comprise entre l avenue de Paris et l avenue de Saint-Cloud. D autres services publics sont répartis sur le reste du territoire, et notamment au niveau du quartier des Chantiers avec la Direction Départementale de l Equipement. Les équipements scolaires On dénombre sur l ensemble de la ville, dans le secteur public et privé : 29 écoles maternelles (dont 10 privées), 32 écoles primaires (dont 12 privées), 11 collèges (dont 6 privés) et 16 lycées (dont 11 privés) d enseignement général et/ou professionnel, une université créée en 1991, regroupant deux Unités de Formation et de Recherche, un Institut Universitaire de Technologie, l ISIPCA : Institut Supérieur International du Parfum, de la Cosmétique et de l Aromatique Alimentaire, et des Laboratoires de Recherche, une douzaine d établissements d enseignement supérieur, parmi lesquels se trouvent l école d architecture, l école du paysage, un IUFM (Institut Universitaire de Formation des Maîtres) et le Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM). Le quartier des Chantiers présente quant à lui : une école maternelle, une école primaire, deux collèges (le collège Raymond Poincaré et le collège Pierre de Nolhac), et un lycée (le lycée Marie Curie). Ces établissements sont des établissements publics. Est également présente dans le quartier une école primaire privée. Les équipements sanitaires et sociaux Ces équipements regroupent les établissements de soins et les structures d accueil et d aide en faveur de l enfance, des jeunes travailleurs et des migrants, des personnes âgées, des personnes défavorisées et des personnes handicapées. De même que les précédents, ces équipements se répartissent entre des structures privées et publiques. A proximité de la zone d étude, nous pouvons notamment citer : la clinique des Franciscaines, rue de la Porte de Buc, la maison E.O.L.E., une résidence pour adultes handicapés mentaux, rue des Chantiers, la maison de retraite médicalisée Claire Demeure, rue de la Porte de Buc, la maison de retraite la Providence et celle de la Fondation Lépine, rue des Chantiers et enfin la maison de retraite des Augustines rue Edouard Charton, le foyer de jeunes travailleurs, rue Edouard Lefebvre, le centre socio-culturel des Chantiers, rue Edme Frémy, le centre de loisirs maternels Les Lutins, rue des Chantiers, 92 V6 du 27/07/10

95 DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE la halte-garderie rue des Chantiers, une crèche rue Jean Mermoz. Les équipements sportifs et de loisirs Versailles dispose de l ensemble des grands équipements sportifs et de loisirs permettant l exercice d un grand nombre d activités collectives ou individuelles. Ainsi, près de 60 disciplines sportives peuvent y être pratiqués et plus d une trentaine d ateliers de loisirs existent. Le quartier des Chantiers dispose d un stade rue des Chantiers permettant la pratique du football, du volley-ball, du handball et du basket-ball. On peut également noter la présence de terrains de jeu en plein air pour la pratique du handball et du basket-ball au niveau de la place des Francine, et de deux gymnases rue de Vergennes et rue Edme Frémy. Des squares se trouvent également à proximité de la gare : le square des Francine et le square des Chantiers. Figure 59: vue sur les terrains de sport des Francines, à proximité du site des réservoirs Gobert Les équipements culturels : Le secteur d étude au niveau des Chantiers ne dispose pas d équipement culturel, bien que l offre soit importante à Versailles, en lien direct avec l histoire de la ville. Ils se concentrent généralement autour du château et dans les quartiers historiques de Versailles. A noter tout de même la présence de l église Sainte-Elisabeth de Hongrie, située à l angle de la rue des Chantiers et de la rue de Vergennes, et du centre socio-culturel des Chantiers, rue Edme Frémy. V6 du 27/07/10 93

96 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS LE PATRIMOINE CULTUREL ET HISTORIQUE Présentation sommaire du département des Yvelines De nombreux vestiges préhistoriques ont été mis au jour dans le département des Yvelines attestant que ce territoire a été peuplé depuis les temps les plus reculés. Dans les quatre premiers siècles de notre ère, la colonisation laissera d importants vestiges : des restes de voies de communication, des ateliers de potiers gallo-romains, ou encore des sanctuaires. Au Moyen Age, d imposantes forteresses ont été édifiées. Les ruines de celles de Chevreuse, Houdan, Maurepas, Beynes sont encore visibles aujourd hui. Après la guerre de cent ans, les rois et la cour résideront de plus en plus fréquemment dans les Yvelines à Saint-Germain-en-Laye ou à Rambouillet. C est l acquisition par Louis XIII de la petite terre de Versailles où il aimait venir chasser qui va être déterminante pour le destin de ce territoire. Louis XIV que la Fronde avait fait fuir du Louvre, choisit d édifier son Palais à Versailles sur le terrain de chasse de son père Louis XIII. Le souverain constitue un immense domaine qui s étend sur Clagny, Glatigny, Porchefontaine, le Chesnay, Louveciennes, Rennemoulin, Buc, Voisin et Guyancourt. Le domaine est ainsi passé de 350 hectares à la mort de Louis XIII à à la mort du Roi Soleil. Le château de Versailles sera, à partir de 1668, la résidence de la monarchie jusqu à la Révolution Française. Figure 60 : le château de Versailles La première partie du XIX e siècle est surtout marquée par l apparition du chemin de fer qui inaugure l ère nouvelle de l industrialisation. La seconde guerre mondiale entraînera de nombreuses destructions, notamment les vieux quartiers de Mantes. Après la guerre, s ouvre une période de croissance et de forte mutation. La population a plus que doublé depuis En 1964, la Seine et Oise, devenue trop peuplée éclate en six nouveaux départements, parmi lesquels les Yvelines, dont Versailles devient la Préfecture. Le mot Yveline aurait pour origine étymologique le mot celtique «ioline» qui signifie abondant en eau Quelques rappels historiques sur la construction de la ville de Versailles Versailles apparaît pour la première fois dans une charte datée de l'an A la fin du XI e siècle le village s organise autour du château fort et de l'eglise Saint-Julien. Son activité agricole et sa situation sur la route de Paris vers Dreux et la Normandie lui confèrent une certaine prospérité à la fin du XIII e siècle. Après la Guerre de Cent ans, Versailles compte une centaine d'habitants. En 1561, le nombre se monte à 500 habitants. Après une visite lors d une partie de chasse, le roi Louis XIII devient propriétaire d'une garenne en 1622, puis achète des terres pour s'y faire construire une demeure. En 1632, il acquiert la seigneurie de Versailles et fait agrandir le Château entre 1632 et A sa mort, en 1643, la ville compte un millier d'habitants. A partir de 1662, Louis XIV s'intéresse à Versailles et entame les travaux du Château. Il a décidé de faire de Versailles sa résidence officielle et le centre du gouvernement français. Puis en 1671 et 1672, le Roi décide de céder des terrains à bâtir à des conditions exceptionnellement avantageuses pour inciter la Noblesse et les commerçants à s'installer. Aux deux routes en direction de l'est, vers Paris et Saint-Cloud, s'ajoute une route en direction de Sceaux. Un trident est ainsi formé, donnant sa symétrie à la place d'armes. La construction de la Grande Ecurie et de la Petite Ecurie, entre 1679 et 1682, parachève l'ensemble. Des hôtels aristocratiques séparés par des jardins sont construits le long de ces voies. Le vieux village, côté Sud, est détruit pour laisser la place au Grand Commun qui abrite les services d'intendance du Château, au nouveau Couvent des Récollets et à des demeures nobles. Dans ce prolongement se constitue le quartier Saint-Louis. Côté Nord la ville neuve s'organise selon un plan en damier autour de l église Notre Dame. L'alimentation en eau potable est assurée par de nombreux puits et par des fontaines publiques alimentées par les sources des environs dont l'eau est recueillie dans un bassin du Pavillon des Sources, et ensuite redistribuée. Un réseau d'égouts souterrains est créé. Les ordures ménagères sont enlevées par des tombereaux. Une réglementation très stricte impose que les bâtiments n'aient pas plus d'un étage, et des combles "à la Mansart", que les façades soient de brique et de pierre et les toits couverts d'ardoise. Cela assure une grande harmonie de style et empêche que la perspective depuis le Château ne soit barrée par une construction. Mais bientôt, ces règles d'urbanisme ne sont plus respectées du fait de l augmentation rapide de la population : de en 1722, elle passe à habitants en La ville change considérablement d'aspect sous les règnes de Louis XV et de Louis XVI, avec la construction de bâtiments importants tels que l Hôtel de Madame de Pompadour, le Couvent de la Reine et la Cathédrale Saint-Louis. La ville connaît ensuite une phase de diminution de la population : de habitants en 1790 à habitants en La guerre de 1870 et les événements de la Commune la remettent au premier plan de l'actualité. Après le départ des troupes allemandes, le gouvernement s'y installe et le Parlement siège au Château. Versailles redevient la capitale de la France, refuge du gouvernement. Ce n est qu en 1879 que les deux Assemblées regagnèrent Paris. En 1919, le Château et le domaine du Trianon servent de cadre aux traités de paix qui mettent fin à la Grande Guerre. C'est à partir de cette époque que Versailles connaît l'essor démographique et économique qui en fait une grande ville moderne. Figure 61 : source BD Mémoire Min. de la Culture et de la Communication Direction de l Architecture et du Patrimoine 94 V6 du 27/07/10

97 DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE Les monuments historiques Les monuments recensés au titre de la loi sur les monuments historiques du 31 décembre 1913 sont très nombreux sur le territoire communal de Versailles, faisant l objet d arrêtés et de décrets de classement et d inscription. La base de données Mérimée du Ministère de la Culture et de la Communication, Direction de l Architecture et du Patrimoine, regroupe 115 notices, présentant l ensemble des monuments historiques recensés au titre de la loi sur le territoire de Versailles. Au sein de ces monuments, figure, entre autres, la gare de Versailles-Chantiers. Son inscription remonte à l arrêté du 14 avril Elle concerne les façades et les toitures de l ensemble de la gare, les quais et l édicule de l horloge, la salle des pas perdus, le hall des voyageurs et la galerie. «La première gare des Chantiers fut édifiée en 1849 lorsque le besoin pour la ville de Versailles d'être reliée à un axe ferroviaire desservant l'ouest de la France se fit pressant. Le choix de l'emplacement fut délicat compte-tenu des intérêts personnels de certains quartiers de la ville, compte-tenu aussi de la situation géographique du quartier des Chantiers, pressenti très tôt, qui est enclavé entre la forêt, le quartier Saint-Louis et les réservoirs Gobert. Très rapidement la station des Chantiers se révèle trop petite. Elle est doublée en Malgré cela, la gare conserve un bâtiment exigü, non adapté aux besoins. L'idée d'une reconstruction complète germe dès En 1912, la Compagnie des Chemins de fer de l'ouest propose des plans, signés André Ventre. La guerre et les hésitations empêchent le projet de se réaliser. De nouveaux plans sont présentés à partir de 1926, signés du même architecte. Ils seront légèrement modifiés à plusieurs reprises, jusqu'au lancement du chantier à la fin de l'année 1930.» Une passerelle, contiguë au hall des voyageurs, enjambe les quatre voies ferrées pour aboutir au poste d'observation. Elle renferme les escaliers qui desservent les quais. Une gare de marchandises fut bâtie en contrebas, le long des voies, et reste donc invisible depuis la cour d'arrivée. L'ensemble est en béton armé recouvert, pour les façades du bâtiment des voyageurs, de plaques de pierre de Ladoix, polies ou adoucies selon les endroits. Une décoration de panneaux de pierre de Corrigny rose gravée scande chaque espace. L'éclairage originel en pavés de verre des voûtes couvrant les différents halls a disparu. Parmi les autres monuments, nous pouvons citer ceux à proximité du secteur d étude ou dont le périmètre de protection concerne le secteur d étude : Le domaine national : classé par l arrêté du 31 octobre 1906 et le décret du 15 octobre Son périmètre de protection n est pas de 500 m comme pour les autres monuments historiques, mais un périmètre de protection de m de rayon à partir de la Chambre du Roi, complété par une zone de m de large dans le prolongement de la grande perspective ont été définis. Le classement concerne le Palais et ses dépendances, les palais et les parcs des deux Trianon et leurs dépendances, le Grand parc et ses dépendances, ainsi que la Ferme de Gally qui dépendait du Grand Trianon. L ancienne caserne de Monsieur ou ancien quartier de Noailles : l édifice date du 3 ème quart du XVIII ème siècle. Les protections concernent : - Les façades sur l'avenue et toiture : classement par arrêté du 16 septembre 1929 ; Figure 62 : gare des Chantiers La gare est achevée en Elle se caractérise par une façade convexe s'inscrivant dans la tradition architecturale classique avec baies cintrées, pilastres et corniche. Quelques touches de modernité se lisent dans les ailes basses qui flanquent symétriquement le corps de bâtiment central. Les bâtiments situés à l'arrière sont en revanche traités dans le style des années Les façades entourant les cours 1 et 2 ainsi que les toitures correspondantes : classement par arrêté du 24 mai 1965 ; - Les façades et toitures non classées des bâtiments du Quartier de Noailles : inscription par arrêté du 24 mai Le pavillon du Barry (deuxième moitié du XVIII ème ) : actuellement la Chambre de Commerce, ce monument a été classé par l arrêté du 15 septembre Le pavillon des Menus Plaisirs (XVIII ème ) : l Hôtel, sauf les façades, fait l objet d une inscription par arrêté du 21 mai 1927 ; les façades sont classées par l arrêté du 16 septembre 1929 L ancienne laiterie de Madame : classement par arrêté du 1 er août Le pavillon de musique de Madame (2 ème moitié du XVIII ème / 1 ère moitié du XIX ème ) : classement par arrêté du 26 mars Les bâtiments du Manège (3 ème quart du XIX ème ) : le Grand portail central de l'avenue de Paris, le petit portail de l'avenue du Général-de-Gaulle et le portail aux aigles de la cour de la Maréchalerie sont classés par le décret du 18 mars L ancien hôtel de la Marine et des Galères : Façades sur l'avenue et les toitures : classement par arrêté du 16 septembre V6 du 27/07/10 95

98 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS Le quartier d Anjou : ce monument, dont la façade sur rue est classée par l arrêté du 16 septembre 1929, accueille aujourd hui la gendarmerie. Le quartier de Croy : la façade d'entrée sur la rue Royale, les façades et toitures sur la cour demi-circulaire et la porte monumentale sur l'avenue de Sceaux font l objet d un classement par l arrêté du 16 septembre Le quartier d Artois : occupé par une caserne, son inscription remonte à l arrêté du 23 mars Les terrains en bordure de l abreuvoir Louis XIV (terrains limités au nord par la caserne Hoche, à l est par les réservoirs du Service des Eaux de Versailles et au sud par la propriété de Madame Picquois) : inscription par l arrêté du 6 septembre Immeubles rue d Anjou : les façades et les toitures sont inscrites par les arrêtés en date du 7 octobre 1931 et du 15 septembre Immeubles rue Royale : les façades et les toitures sont inscrites par l arrêté du 7 octobre Maison dite «La Colette» (2ème quart du XVIIIème) : inscription par l arrêté du 16 juin Immeubles du 18 rue de l Occident et du 2 rue de la Sainte-Famille : les façades et les toitures sont inscrites par l arrêté du 4 mars Le patrimoine mondial de l Unesco Le palais et le parc du château de Versailles sont inscrits depuis 1979 au patrimoine mondial de l UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l'education, la Science et la Culture). Avec 721 sites culturels et naturels déjà protégés, le Comité du patrimoine mondial travaille à la passation des trésors de notre passé aux générations du futur. La Liste du patrimoine mondial attire l'attention sur la richesse et la diversité du patrimoine culturel et naturel de la planète. Les sites sélectionnés pour constituer le patrimoine mondial sont choisis pour leurs qualités propres, en tant que meilleurs exemples possibles du patrimoine culturel et naturel qu'ils représentent. Ce site fut le lieu de résidence privilégié de la monarchie française de Louis XIV à Louis XVI. Le château de Versailles, embelli par plusieurs générations d'architectes, de sculpteurs, d'ornemanistes et de paysagistes, a été pour l'europe pendant plus d'un siècle le modèle de ce que devait être une résidence royale. Les descriptions suivantes incluent les critères culturels pour lesquels ce site a été inscrit : le site représente un chef-d œuvre du génie créateur humain ; il témoigne d'un échange d'influences considérable pendant une période donnée ou dans une aire culturelle déterminée, sur le développement de l'architecture ou de la technologie, des arts monumentaux, de la planification des villes ou de la création de paysages ; Les sites archéologiques Le site de l étude n est pas concerné par un secteur archéologique, conformément à ceux recensés au sein du Porter à Connaissance de l Etat en date du 1er juillet 2002 et repris au sein du plan de zonage du PLU. il est directement ou matériellement associé à des événements ou des traditions vivantes, des idées, des croyances ou des œuvres artistiques et littéraires ayant une signification universelle exceptionnelle (critère utilisé uniquement dans des circonstances exceptionnelles ou appliqué concurremment avec d'autres critères) L ENVIRONNEMENT URBAIN L occupation des sols Sur les ha que comporte le territoire communal de Versailles, seuls 978 ha sont consacrés à la ville et à l urbanisation. En effet, 830 ha appartiennent au Domaine National du Château, géré par le Ministère de la Culture, Figure 63 : le patrimoine historique Figure 64 : l'environnement urbain 96 V6 du 27/07/10

99 DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE 460 ha sont affectés à la Défense Nationale et 350 ha abritent les forêts domaniales de Versailles et de Fausses-Reposes. La commune de Versailles présente donc un pourcentage élevé d espace non construit : 11% de son territoire se compose en effet d espace urbain non construit (parcs, jardins, etc.) et 45% de la surface communale peut être qualifiée d espace rural (bois, cultures, eau de surface, etc.). Le plan d urbanisation, concentré à l est du territoire communal, est organisé autour de la fameuse «patte d'oie» ou «Trident» : trois larges avenues irriguant la ville et convergeant vers le château. Le restant du réseau communal est constitué d un maillage de voies se coupant principalement perpendiculairement. est morcelé en petits logements. Ce quartier est couvert par le plan de sauvegarde et de mise en valeur de la ville. Le quartier Porchefontaine se caractérise, quant à lui, par la diversité de son tissu composé de petits immeubles, de pavillons, d activités artisanales, d entreprises industrielles, de commerces de proximité, de grands équipements sportifs. Il constitue un des seuls quartiers de Versailles où sont demeurées quelques petites entreprises. Les constructions sont généralement implantées en retrait des voies. Ce secteur concentre la majorité des programmes de constructions de nouveaux logements sociaux. Le site d étude, la Gare de Chantiers, s implante à la limite de la zone urbanisée et de la zone boisée de la Butte Gobert. Localisé au cœur du quartier des Chantiers, il se situe néanmoins à proximité des quartiers Saint-Louis et Porchefontaine. Ces quartiers se définissent en fonction de plusieurs critères : rapport entre le bâti et le parcellaire, rapport entre les espaces publics et les espaces privés, importance de la trame verte. Le quartier des Chantiers résulte d une extension de l urbanisation de façon linéaire, le long des axes principaux. La continuité et l alignement du bâti varient suivant les lieux et sont donc responsables de l hétérogénéité des lieux, principale caractéristique du quartier. Il regroupe en effet un tissu ancien dense, présentant un alignement continu, des constructions plus récentes, avec des hauteurs parfois très importantes, et des immeubles présentant une grande qualité architecturale (avenue de Paris, rue de Noailles, rue des Etats-Généraux, rue Edouard Lefebvre, etc). On peut également noter la présence de quelques grandes propriétés, telles que le domaine de la Solitude. Ce quartier est très animé, compte tenu de la présence de nombreux commerces, de services administratifs et de la gare. Il présente également des espaces verts et des jardins privatifs, notamment ceux au niveau des réservoirs Gobert. Le nom des chantiers vient des entrepôts, hangars, ateliers et baraques où logeaient les ouvriers de tous les corps d état travaillant au château. Ce quartier était, à la fin du XVIII e, un faubourg peu étendu, relié au centre par la route de Choisy. Bâti sans plan d ensemble et longtemps dépourvu d équipements publics, le quartier comportait néanmoins, déjà au XVIII e, quelques belles maisons dont celle de Talleyrand ainsi qu un lieu historique : les Menus Plaisirs. Le long de l avenue de Paris, le quartier possède de nombreux hôtels particuliers (notamment l hôtel Binet, qui deviendra celui de Mme de Pompadour) et des maisons bourgeoises. Après 1950, le quartier continue à se développer autour de la gare. Aujourd hui, la transformation de l environnement du quartier par la construction d immeubles neufs, l amélioration des espaces publics, la forte présence de l activité économique, les équipements de service, lui confèrent une identité à part entière mais dont l image est quelque peu ternie par une intense circulation. Le quartier Saint-Louis s est implanté à l emplacement du Vieux Village de Versailles. Sa particularité est de ne s ouvrir que sur une seule avenue (l avenue de Sceaux) et d être fermé sur tous ses autres côtés. La conséquence de ce cloisonnement est que ses rues et ses habitations sont restées en grande partie authentiques, et qu elles présentent une grande homogénéité architecturale. L habitat y V6 du 27/07/10 97

100 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS ESPACE URBAIN CONSTRUIT Habitat individuel Habitat collectif Bureaux, administration, équipements Activités Transports ESPACE URBAIN NON CONSTRUIT Parcs, jardins, sport, vacant ESPACE RURAL Bois Cultures Eau Autres Figure 65 : occupation du sol 98 V6 du 27/07/10

101 DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE Les documents d Urbanisme et les contraintes réglementaires Le Schéma Directeur de la Région Ile-de-France (SDRIF) Le Schéma Directeur de la Région Ile-de-France a été approuvé le 25 septembre Il fixe pour de nombreuses années (horizon 2030) l organisation spatiale de la région et son évolution. Depuis sa révision approuvée par le décret du 26 avril 1994 à laquelle répondait le projet initial de Versailles Chantier, le cadre juridique de l aménagement et du développement régional a été profondément réformé. Ainsi de nouvelles préoccupations ont été assignées au SDRIF. Celui-ci doit notamment respecter les principes généraux du développement durable, les principes généraux des articles L. 110 et L du code de l urbanisme: équilibre entre renouvellement urbain et ouverture à l urbanisation des espaces nécessaires, pour répondre aux besoins en matière de logements et d activités, valorisation des espaces naturels, mixité fonctionnelle et sociale, préservation de l environnement, et lutte contre les nuisances et les pollutions. Ce document d urbanisme régional fixe trois défis majeurs, transversaux à ses orientations, et cinq objectifs fondamentaux pour un développement durable de l Île-de-France. Ils correspondent à la fois aux enjeux de proximité et à ceux liés aux effets de la mondialisation et du changement climatique. Les trois défis sont de : favoriser l égalité sociale et territoriale et améliorer la cohésion sociale, anticiper et répondre aux mutations ou crises majeures, liées notamment au changement climatique et au renchérissement des énergies fossiles, développer une Île-de-France dynamique maintenant son rayonnement mondial. Les cinq objectifs qui répondent à ces défis visent à : Offrir un logement à tous les Franciliennes et Franciliens, avec un objectif central : construire logements par an pendant 25 ans et viser un taux de 30 % de logement locatif social à terme, Accueillir l emploi et stimuler l activité économique, garantir le rayonnement international, Promouvoir une nouvelle approche stratégique de transports au service du projet régional, Préserver, restaurer, valoriser les ressources naturelles et permettre l accès à un environnement de qualité, Doter la métropole d équipements et de services de qualité. Pour le département des Yvelines, le Schéma Directeur s intéresse particulièrement aux perspectives de développement attendues d ici l an 2030, pouvant être préoccupantes dans les secteurs marqués par l insuffisance des réseaux de transports et de voirie. Il s attache à renforcer la protection du patrimoine existant et à valoriser les potentialités des sites urbains en requalification ; la maîtrise de la croissance a pour objectif d éviter le mitage et l extension urbaine le long des grands axes. En zone rurale, la croissance des bourgs dans le respect de l environnement correspond à un développement modéré. Les orientations définies pour la zone de Versailles traitent notamment du renforcement de la protection de la qualité patrimoniale de la Plaine de Versailles, et dans ce cadre de la préservation des espaces encore libres. De plus, le SDRIF prévoit le développement d un programme touristique important dans le respect des éléments naturels et historiques remarquables, et avec la volonté de résoudre les problèmes de transport qui freinent le dynamisme économique. Les orientations thématiques développées dans le SDRIF, concernant notamment la ville de Versailles, sont les suivantes : 1) Les transports : Le développement du réseau de transports en commun passe notamment par les tangentielles ferroviaires reliant Cergy à Massy en passant par Achères, Saint-Germain-en-Laye et Versailles (gare des Chantiers) d une part, et reliant Saint-Quentin-en-Yvelines à Corbeil-Essonnes en passant par Versailles (gare des Chantiers), Massy-Palaiseau et Evry d autre part. Le réseau routier, quant à lui, est concerné par plusieurs projets dont le bouclage de l A86 et de la Francilienne. 2) La formation et l emploi : La fonction universitaire et de formation a été renforcée par l université de Versailles Saint-Quentin, inscrite au SDRIF. 3) L habitat : Le Schéma Directeur encourage la création de nouveaux quartiers, principalement autour des gares de transports en commun, en favorisant la diversité de l habitat. 4) L environnement et le paysage : La grande qualité de l environnement dans les Yvelines nécessite une politique ferme de préservation et d amélioration, notamment au niveau de la plaine de Versailles et des massifs forestiers de Versailles et de Saint-Germain. V6 du 27/07/10 99

102 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS Versailles-Chantiers Figure 66: les lignes de force du schéma directeur régional 100 V6 du 27/07/10

103 DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE L Opération d intérêt national (OIN) L'Etat a inscrit, le 3 mars 2009, les opérations d'aménagement du plateau de Saclay parmi les opérations d'intérêt national. Un périmètre de hectares est ainsi défini au service de la cohérence de l'aménagement du territoire, l'o.i.n. permettant notamment de protéger les zones naturelles et agricoles. L'Etablissement public Paris-Saclay est constitué dans le but de créer un pôle scientifique et technologique sur le plateau de Saclay : un cluster. Il aura pour mission d'accélérer le développement de ce cluster et de créer les conditions nécessaires à son accueil physique sur ce vaste territoire métropolitain. Il fonde son action sur le dialogue et la concertation avec la conviction que le projet n'aboutira que s'il est porté conjointement par l'etat, les collectivités territoriales, la communauté académique et les milieux économiques. Le périmètre de l'etablissement public comprend ainsi : 49 communes ; 4 communautés d'agglomérations sur 2 départements (Essonne et Yvelines) Le Schéma départemental d aménagement et de développement équilibré des Yvelines (SDADEY) Adoptée en juillet 2006, l actualisation du SDADEY a pour objectif de concilier développement économique et préservation du cadre de vie. Ce document, sans portée juridique, sert de base aux contrats du conseil général avec les collectivités. Il intègre l OIN et appelle à un renforcement des infrastructures de transport tant autoroutières que ferroviaires, à l échelle francilienne comme nationale (maillage avec le réseau TGV notamment). Le Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur de Versailles : Il couvre près de 170 ha et au terme de sa procédure d extension, devrait s étendre sur 250 ha. Le secteur sauvegardé englobe des quartiers anciens de la ville qui rassemblent la plus grande part de l activité centrale de Versailles. Le site de la gare de Versailles-Chantiers n est pas inclus dans ce périmètre. Le secteur sauvegardé a été créé sur le territoire de la ville de Versailles par arrêté ministériel le 6 mars 1973, et étendu par arrêté le 18 septembre Il est actuellement en cours de modification, délibération n du 18 février D après la loi du 4 août 1962, son objectif est de protéger et favoriser la réhabilitation de groupements de construction formant des ensembles qui possèdent en eux-mêmes, soit un attrait particulier, soit un intérêt historique incontestable et qui constituent enfin un accompagnement des monuments de haute qualité (dont le château représente le pôle le plus important) et d un intérêt exceptionnel. Ces intentions tendent donc essentiellement à une revalorisation urbaine et sociale du capital exceptionnel que représente le domaine immobilier de Versailles. La qualité architecturale des maisons versaillaises varie selon les zones considérées, donnant à chacune d entre elles une physionomie et un caractère particulier. Néanmoins, il existe une cohérence globale s organisant autour du domaine royal dont la contiguïté constitue à la fois la raison d être, une valeur complémentaire exceptionnelle et l obligation d une vigilance accrue dans son développement. Le plan de sauvegarde et de mise en valeur de Versailles s attache donc à conserver et réhabiliter le patrimoine architectural tout en l adaptant aux exigences et aux conditions de vie modernes. Les objectifs des mesures de protection envisagées sont donc : aménager les quartiers pour une meilleure existence des habitants, tirer un meilleur parti du caractère spécifique de la ville, en entretenant et en adaptant son centre pour maintenir la vie, régénérer le tissu ancien en le complétant éventuellement par des créations nouvelles, favoriser l implantation d activités génératrices de vie, inciter au développement de la vie culturelle, artistique et de loisir, et faciliter l évolution du commerce vers la qualité. Ces mesures s appliquent dans plusieurs domaines et s expriment en terme de : circulation et stationnement : plan de circulation, mise en place de stationnements payants, amélioration de la circulation des piétons, etc., population et emploi : amélioration du cadre de vie des habitants, réhabilitation de l habitat ancien, qualité des commerces et des devantures, développement de son rôle de capitale artistique, culturelle et commerciale, etc., commerce : volonté de maintenir les commerces et les activités, sauvegarde et restauration du marché Notre Dame, etc., logement : stopper le processus de dégradation des immeubles, réhabilitation, etc., environnement : maintien des grands axes plantés d arbres de haute tige et favoriser de nouvelles plantations, réaménagement du square de l Observatoire, ouverture du parc Balbi, etc. Le périmètre du plan de sauvegarde a été découpé en plusieurs secteurs homogènes selon un zonage réglementaire. Chaque zone est réglementée au niveau de l occupation et de l utilisation du sol, de la gestion des eaux usées et pluviales, de l emprise des différents réseaux (électricité, gaz, téléphone), de l implantation des constructions par rapport aux voies, de la hauteur des constructions, de l aspect extérieur des bâtiments, du stationnement et des plantations et des espaces verts. Le secteur SB est animé par de nombreux commerces. Son caractère résidentiel est souligné par la présence de nombreux espaces libres intérieurs. Les jardins qui s ouvrent sur le domaine public au sud de la rue Neuve Notre Dame, ou du boulevard de la Reine, constituent des traces de l histoire urbaine de Versailles. A ce titre, ils sont protégés. Ce secteur comprend un sous-secteur noté SBa qui englobe l abreuvoir des Francine et les réservoirs Gobert. Le Plan Local d Urbanisme : Le Plan Local d Urbanisme (PLU) de la ville de Versailles a été mis en révision partielle, délibération n du 22 octobre Il comprend un rapport de présentation, le Projet d Aménagement et de Développement Durable (PADD), le règlement et les documents graphiques. En ce qui concerne le secteur d étude, le projet de PLU prévoit les éléments suivants : Le PADD : conformément aux dispositions de l article R du Code de l Urbanisme, il prend en compte le projet d une part, dans les orientations d urbanisme et d aménagement retenues par la commune et d autre part dans la définition des mesures de nature à préserver les centres villes et les centres de quartiers, les développer ou en créer des nouveaux. Orientation d aménagement pour le secteur de la gare Chantiers : déclinaison du P.A.D.D pour le secteur des Chantiers ; Les documents graphiques : le plan de zonage décompose le secteur (en dehors du secteur couvert par le PSMV) en deux zones : UZ et UM. Le règlement : il se décline en fonction du zonage défini. V6 du 27/07/10 101

104 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS Figure 67 : plan local d'urbanisme et limite du PSMV Le site d étude, à l exception du site des réservoirs Gobert (inclus dans le plan de sauvegarde et de mise en valeur) est concerné par les règlements des zones UZ et UM et fait l objet d orientations d aménagement. Ces orientations par secteur (pièce 2b du PLU), qui sont opposables en termes de compatibilité à tout projet, précisent les modalités d aménagement du site de la gare des Chantiers selon la nature des différents espaces et les composantes du projet. Les règlements de ces zones régissent notamment les occupations et les utilisations du sol, les conditions de desserte des terrains, l emprise au sol des constructions, la hauteur des constructions, les éléments de protection du paysage, les alignements, les aires de stationnement. Zones UM : ces zones concernent au niveau du site d étude, les zones ferroviaires : les bâtiments de la gare, l emprise des voies ferrées. Le règlement qui s y rapporte indique notamment que : - Sont interdit le stationnement et l aménagement des terrains destinés à l accueil des campeurs et des caravanes - Sont autorisés : o les constructions, ouvrages ou travaux à destination de parc de stationnement, d activités industrielles, commerciales, artisanales, de bureaux ou d entrepôts, dès lors qu ils sont liés au fonctionnement de l activité ferroviaire ; Pour le secteur UMa, elles correspondent à des activités liées à la fréquentation du pôle d échanges et nécessaires aux voyageurs ; o o Les travaux d aménagement et d extension des constructions existantes à la date d approbation du plan local d urbanisme, dès lors que sont maintenues leurs conditions de desserte, d accès de manœuvre nécessaires à la construction ; Les ouvrages ou travaux nécessaires à l amélioration de l accessibilité de la gare, tels que les cheminements piétonniers, les passerelles d accès Zones UZ : elles concernent les terrains localisés au niveau de l ancienne cour de fret de la gare de Chantiers, la place Poincaré et la rue de l abbé Rousseaux. Le règlement qui s y rapporte indique notamment que : - Sont interdit les constructions, ouvrages ou travaux à destination d activités industrielles et le secteur UZb, toutes constructions en superstructures au-dessus du niveau de la place; - La hauteur des constructions ne doit pas excéder celle des constructions existantes. Dans le secteur UZa, la hauteur ne doit pas excéder la cote altimétrique de +157,25m NGF et dans le secteur UZb, 143,00m NGF. - Tout projet de construction ou d aménagement doit être conçu pour que le débit de fuite au niveau du collecteur public de la rue des Chantiers n excède pas 2 litres/s/hectare ou moins selon le bassin versant considéré, conformément aux règlements en vigueur des SIAROV, SIAVB et SIAVRM. - Sont autorisés : o Les constructions, ouvrages ou travaux relatifs aux équipements techniques liés aux différents réseaux, voiries et stationnements sont également autorisés ; o Les constructions nouvelles à destination commerciale faisant l objet d une isolation acoustique dès lors qu elles se situent dans un secteur affecté par le bruit d une infrastructure de transport terrestre dans la mesure où elles confortent la dynamique de centre ville élargie Structure parcellaire du site d étude La propriété foncière des terrains dans le secteur de la gare des Chantiers se répartit comme suit : La Ville de Versailles possède le terrain localisé derrière l abreuvoir des Francine, qui abrite aujourd hui un terrain de sport et a acquis le foncier nécessaire aux voies de franchissement. Des négociations sont en cours pour l'acquisition du réservoir carré. Les propriétés de l Etat concernent les emprises des réservoirs Gobert (Ministère de l Equipement, des Transports, du Logement, du Tourisme et de la Mer). Le SIG-SEVESC est propriétaire des terrains au Nord et à l Ouest du bassin long. La Direction Départementale de l Equipement des Yvelines possède l emprise foncière supportant un bâtiment préfabriqué au Sud du bâtiment principal de la DDE. Pour la SNCF et RFF : les terrains concernés sont compris entre les voies ferrées et les bâtiments de la Cour de Buc au Sud, les réservoirs Gobert au Nord, la propriété des sœurs Augustines à l Ouest et la rue de l Abbé Rousseaux à l Est. A noter que les voies ferrées appartiennent à RFF. 102 V6 du 27/07/10

105 DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE RFF SNCF Figure 68: La répartition du foncier ferroviaire entre SCNF et RFF Figure 69: la structure foncière V6 du 27/07/10 103

106 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS Les réseaux et équipements d infrastructure Le réseau d Alimentation en Eau Potable : La SEVESC (Société des Eaux de Versailles et Saint-Cloud) assure le service de la production et de la distribution publique d eau potable. Le service lui est délégué depuis le 1 er janvier 1980, dans le cadre d un contrat de concession contrôlée dont l expiration est fixée au 31 décembre 2014, qui a pour objet le captage, l adduction, le traitement et la distribution publique d eau potable. Son objectif est d apporter en permanence aux consommateurs une eau conforme aux conditions légales de qualité et en quantité suffisante à environ habitants (source INSEE, mars 1999), répartis sur 20 communes. Les communes desservies par le Syndicat Mixte pour la Gestion de la SEVESC (SMGSEVESC) sont au nombre de 16 sur les départements des Hauts-de-Seine et des Yvelines, sans compter les communes du Syndicat d Agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines. La ressource en eau du SMGSEVESC provient en majeure partie de la nappe d eau souterraine située à Croissy-sur-Seine. Le champ captant est constitué de 11 forages (de 30 à 60 m de profondeur) d une capacité globale d environ m 3 /h et d un puits artésien à Bougival de capacité de 100 m 3 /h (nappe profonde de l Albien 500 m environ de profondeur). Le transport de l eau s effectue par une double canalisation de la nappe vers l usine élévatoire de Bougival constituée de 6 groupes d électropompes permettant d élever m 3 /h d eau brute jusqu aux bassins des Deux Portes et de Louveciennes, 150 mètres plus haut. Le site de Louveciennes assure le stockage de l eau brute, la chaîne du traitement de l eau permettant de produire m 3 /j d eau conforme aux normes de potabilité et le stockage d eau traitée. Ensuite, l eau est distribuée sur tout le réseau des communes adhérant au syndicat. Au niveau de Versailles, l eau traitée est stockée d une part au niveau des réservoirs de Montbauron et d autre part au niveau des châteaux d eau localisés sur la butte Gobert (pour cela, le réseau passe par une usine munie d une station de pompage du fait de la dénivellation). Les canalisations distribuant l eau traitée sur le territoire de Versailles ont un diamètre qui varie entre 50 et 900 mm. Les réseaux d assainissement La collecte des eaux usées de la commune de Versailles s effectue par un réseau unitaire (eaux usées et eaux pluviales non séparées). La commune étant séparée par une ligne de crête d orientation nord-ouest/sud-est délimitant deux bassins-versants, les eaux sont ensuite dirigées vers deux stations différentes par le biais de collecteurs intercommunaux : la station d Achères vers l Est, appelée Seine Aval (traitement de type boues activées), la station sur la commune de Bailly vers l Ouest, appelée le Carré de Réunion, vers le ru de Gally (traitement de type boues activées) : elle dessert une population d environ habitants. Le service d assainissement de la ville de Versailles est géré en régie communale et se trouve inclus au sein des services municipaux dans la Direction de la Voirie et de l Assainissement. Ce service est chargé d assurer l entretien, voire le développement du réseau d égouts public qui compte environ 130 kilomètres de collecteurs et de canalisations. Sur ce réseau sont raccordées les évacuations des eaux usées et pluviales des quelques immeubles versaillais (la quasi-totalité des propriétés bâties est raccordée au réseau d égouts public) et les bouches d engouffrement et grilles d entrée d eau chargées d absorber les eaux de ruissellement sur la voie publique. Ainsi, le service a pour tâche primordiale la collecte des eaux usées et pluviales sur toute la ville et leur évacuation vers les émissaires intercommunaux en direction des stations d épuration. En dehors des limites communales, la gestion des ouvrages est confiée à plusieurs organismes : le SMAROV (Syndicat mixte d Assainissement de la Région Ouest de Versailles), le SMG-SEVESC (Syndicat Mixte pour la Gestion du Service des Eaux de Versailles et Saint-Cloud), le SIAVRM (Syndicat Intercommunal d Assainissement de la Vallée du Ru de Marivel), le SIAAP (Syndicat Interdépartemental pour l Assainissement de l Agglomération Parisienne). Le SMAROV regroupe les communes suivantes : Versailles, Le Chesnay, Rocquencourt, Bailly, Fontenay-le-Fleury, Bois d Arcy, Saint-Cyr-l Ecole, Trappes et Montigny-le-Bretonneux. Il est propriétaire des ouvrages d assainissement (ouvrages de collecte et station d épuration). Versailles est concernée par deux de ses collecteurs : le collecteur Nord qui achemine les eaux unitaires de la partie nord-ouest de Versailles et du Chesnay (le collecteur prend naissance à l extrémité ouest du boulevard de la Reine et pénètre ensuite dans le domaine national de Versailles), et le collecteur Sud qui achemine les eaux unitaires de la partie sud-ouest de Versailles et de Saint-Cyr-l Ecole (il prend naissance au droit de la pièce d eau des Suisses). L exploitation de la station et des réseaux de collecte est assurée par la Société des Eaux de Versailles et de Saint-Cloud (SEVESC) dans le cadre d un contrat d affermage signé le 9 juillet La SEVESC a la responsabilité technique et financière de l exploitation des installations et réseaux ainsi que la charge du renouvellement de certains équipements. Le SIAVRM regroupe les communes suivantes : Versailles, Viroflay, Velizy-Villacoublay dans les Yvelines et Chaville, Marne-la-Coquette, Sèvres et Ville d Avray pour les Hauts-de-Seine. Outre ces 7 communes, la zone Est du SAN de Saint-Quentin-en-Yvelines est raccordée au réseau d assainissement intercommunal pour ses seules eaux usées. La population raccordée au réseau syndical s élève à habitants environ. L exploitation des réseaux de collecte est assurée par la SEVESC dans le cadre d un contrat d affermage signé le 1er juillet 1996 pour une durée de 12 ans. La SEVESC a la responsabilité technique et financière de l exploitation et du renouvellement des installations de collecte dont le SIAVRM reste propriétaire. Le réseau principal qui collecte les eaux usées des communes raccordées rejoint le collecteur Sèvres- Achères I du SIAAP Place de la Libération à Sèvres. Le SIAAP quant à lui assure le transport et l épuration des eaux usées recueillies par les réseaux publics d assainissement sur le territoire de 4 départements (Paris, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne) et sur le territoire de 163 communes des départements voisins dont les Yvelines. Les eaux usées et de ruissellements récoltées au niveau du site de la gare ferroviaire de Versailles- Chantiers sont raccordés au réseau public de la ville de Versailles par une canalisation de 800 mm. Ce raccordement s effectue au niveau de la rue de l Abbé Rousseaux. En février 2002 a été placé au droit du raccordement un obturateur de sécurité. 104 V6 du 27/07/10

107 DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE L objectif de cet obturateur est de pouvoir obturer en quelques secondes les canalisations d évacuation d eaux usées lors de fuites de produits toxiques, afin d éviter la pollution accidentelle des réseaux d assainissement de la ville. Le cas de la gestion des eaux pluviales Au niveau du site d étude, les eaux pluviales et de ruissellement sont actuellement collectées par des collecteurs unitaires. Il n y a pas de rétention ou autre traitement de ces eaux. Les principaux collecteurs sont situés : le long des réservoirs Gobert, au niveau de la place Poincaré, de la rue de l Abbé Rousseaux, de la rue des Chantiers, de l avenue de Sceaux et de la rue de la Porte de Buc. Pour palier les incidences dues à l imperméabilisation des surfaces, la ville de Versailles a mis en place une politique de limitation des débits de rejet d eaux pluviales. Ces débits de rejet pour une occurrence décennale sont fixés à 1 litre/hectare/seconde sur le bassin versant du SIAROV et à 2 litres/hectare/seconde pour le bassin versant du SIAVRM. Les réseaux EDF/GDF Les canalisations EDF, basse tension et moyenne tension, présentes dans les alentours du site d étude, ainsi que les canalisations de gaz basse et moyenne pression sont figurées sur le plan ci-joint. La zone d étude ne présente pas de lignes haute tension EDF, ni de canalisations haute pression. Le réseau France Telecom Ce réseau est largement développé dans les rues adjacentes de la gare des Chantiers : rue de l abbé Rousseaux, rue de la Porte de Buc, rue des Chantiers, rue Edouard Charton, etc. Il dessert également la gare et les bâtiments voisins, tels que le collège d enseignement général Raymond Poincaré. Ce réseau est essentiellement souterrain. Le réseau de chauffage urbain Il s agit d une DSP qui se terminera en fin La SVCU (Société Versaillaise de Chauffage Urbain), créée en 1972 entretient 24 km de canalisations calorifugées et ignifugées afin de distribuer de l eau chaude à 160 C (à 17 bars de pression) aux administrations de la Ville, aux principaux équipements publics, au château et à environ logements. V6 du 27/07/10 105

108 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS Figure 70 : réseaux des servitudes 106 V6 du 27/07/10

109 DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE Risques et servitudes d utilité publique Les risques de pollution des sols En 2002, deux études ont été réalisées sur le site d étude, comprenant pour chacune une étude historique et documentaire, des reconnaissances sur site avec les analyses des échantillons prélevés (études ANTEA et ATOS). Les études historiques : D après la consultation des photographies réalisées entre 1933 et 2000, le site des réservoirs n a que peu évolué. Le bassin long, dans lequel se trouve actuellement de l eau, sert de chambre de décharge de la SEVESC. Le bassin carré quant à lui, est sec et envahi par de la végétation. D après la SEVESC, ce bassin présente un défaut d étanchéité ce qui explique l absence d eau. En ce qui concerne le site des activités ferroviaires, plusieurs bâtiments se sont succédés au cours du XIX ème siècle, mais la disposition actuelle est très similaire à celle de D autre part, la SNCF, en tant que propriétaire des ouvrages et terrains concernés, a délivré à la Ville de Versailles des Autorisations d Occupation Temporaires concernant le parc de stationnement silo situé entre la place Poincaré et le parvis de la gare (depuis 1964), la rampe et le parvis de la gare ainsi que pour le parc de stationnement aérien aménagé au centre de l ancienne gare marchandises (depuis 1991). Par ailleurs, l ancienne halle marchandises a été progressivement libérée de toute occupation au cours des années 1990 et 2000 (dernières activités connues : agence de messagerie presse Sernam puis centre de contrôle technique automobile, stockage de matériel ferroviaire et archives SNCF. De plus, le site comporte deux installations classées soumises à déclaration au titre de la législation des Installations Classées pour la Protection de l Environnement (ICPE) : un dépôt de kg de gaz combustibles liquéfiés, destiné au réchauffage des appareils de voie (déclaration du 26 mai 1975) : les cuves ont été retirées depuis, suite à l arrivée du gaz de ville sur la zone ; une cuve enterrée de litres de fuel domestique (déclaration du 18 juillet 1973), toujours utilisée. Les résultats de terrain : Sur le site des réservoirs, au droit des futurs travaux, les résultats des analyses de sols indiquent des concentrations en métaux et hydrocarbures totaux inférieures aux seuils de référence caractérisant les sols en place (selon le guide du BRGM Version 2 de mars 2000). Au niveau du site ferroviaire, les analyses de sols ont permis d identifier 3 sources de pollution des sols au sens du Guide méthodologique de gestion des sites potentiellement pollués. Les zones concernées sont superficielles et limitées. Une campagne de caractérisation des eaux souterraines a permis de préciser le sens d écoulement de la nappe superficielle, à savoir du sud-ouest vers le nord-est. Les résultats montrent que les activités mises en place sur la zone ne présentent pas d impact sur les eaux souterraines et d autre part, les concentrations en hydrocarbures relevées sont inférieures aux seuils définis pour un usage non sensible. Les servitudes d utilité publique : Les servitudes d utilité publiques inscrites au Porter à Connaissance de l Etat en date du 1 er juillet 2002, concernant le site de la gare de Versailles-Chantiers sont les suivantes. A noter qu elles ne reprennent pas les servitudes liées aux périmètres de protection des monuments historiques, exposées dans le chapitre précédent relatif au patrimoine culturel et historique de Versailles. Les servitudes générales relatives aux chemins de fer : ces zones correspondent aux emprises des voies ferrées sur l ensemble de la plate-forme de la gare. Les servitudes qui en découlent concernent principalement l alignement, la distance à observer pour les plantations et l occupation temporaire des terrains lors des réparations. Les servitudes relatives à l exploitation du sous-sol : la totalité du territoire communal est comprise à l intérieur du permis exclusif de recherches d hydrocarbures liquides ou gazeux, dit «Permis de PARIS Ile-de-France», accordé au profit des sociétés ELF-Aquitaine et TOTAL. Ce périmètre est délimité par le décret du 14 mai Les zones de protection de transmission radio-électrique : le secteur de la gare est assujetti aux prescriptions des zones de protection suivantes : le centre radio-électrique du camp Satory : le décret du 20 octobre 1995 fixe l étendue des zones de protection (rayon de 2000 m) et de garde (rayon de 500 m) autour du centre de réception de Satory-camp. Les servitudes applicables à ces zones sont celles définies par l article R.30 du code des postes et télécommunications. De plus le décret en date du 4 mai 1995 fixe l étendue des zones (zone primaire de 200 m de rayon et zone secondaire de 1000 m de rayon) et du secteur de dégagement et les servitudes de protection contre les obstacles applicables au voisinage du centre d émission. Les servitudes applicables à ces zones sont celles définies par l article R.24 du code des postes et télécommunications. La partie la plus haute des obstacles à créer dans ces zones ne devra pas dépasser la cote de 184 m NGF dans la zone primaire et de 188 m NGF dans la zone secondaire (le point de référence de ces cotes est à une altitude de 164 m NGF). Le centre radio-électrique de Versailles-caserne d Artois : le décret du 18 mars 2002 fixe l étendue des zones (zone de garde d un rayon de 500 m et zone de protection d un rayon de 1500 m) et les servitudes applicables pour la protection des réceptions radio-électriques contre les perturbations électromagnétiques au voisinage du centre. Les servitudes applicables à ces zones sont celles définies par l article R.30 du code des postes et télécommunications. Dans la zone de protection, il est interdit aux propriétaires ou usagers d installations électriques de produire ou de propager des perturbations se plaçant dans la gamme d ondes radio-électriques reçues par le centre et présentant pour les appareils du centre un degré de gravité supérieur à la valeur compatible avec l exploitation du centre. Les servitudes relatives aux communications téléphoniques et télégraphiques : instituées par les articles L à L. 48 et D. 408 à D. 411 du Code des postes et télécommunications. Les câbles n F 302 et F 311 (Paris Le Mans) passent au niveau de la rue de la Porte de Buc et de la rue des Chantiers. A noter le projet de création d une zone spéciale de dégagement de la liaison hertzienne RESEAU EDF de Guyancourt (tronçon Guyancourt-Meudon), délimité par un couloir de 200 m de large, passant notamment au nord de la gare de Versailles-Chantiers. Elle a été reconnue en tant que «Projet d Intérêt Général». Les servitudes liées aux installations classées : dans l environnement proche du site d étude, deux installations classées sont recensées : les Moulins de Versailles (société CHAUDE et FRERES) en activité depuis 1986 et exploitant 3 stockages d'hydrocarbures, localisés au 18 de la rue des Chantiers ; la clinique des Franciscaines, située rue de la Porte de Buc, classée pour ces installations de réfrigération, de compression, de combustion et de stockage d azote. V6 du 27/07/10 107

110 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS La multiplicité des dessertes et la mixité du trafic font de Versailles-Chantiers un nœud ferroviaire important répondant à des exigences autant locales que nationales. 500 trains y circulent par jour : 80% pour le réseau Ile-de-France, 10 % pour le réseau Grandes Lignes et TER et 10% pour le Fret. Figure 71: les servitudes d'utilité publique LES VOIES DE COMMUNICATION, LES TRANSPORTS ET LES DEPLACEMENTS Le réseau ferré Versailles est traversée par plusieurs lignes de chemin de fer et compte cinq gares voyageurs : Rive- Droite, Rive-Gauche, Chantiers, Porchefontaine et Montreuil. Versailles comporte également une gare de fret : Les Matelots. Le réseau ferré est emprunté par des RER, des trains Ile-de-France, des TER et des trains grandes vitesses : RER C, banlieue de St-Lazare, banlieue de Paris-Montparnasse, banlieue de la Défense, TER et Intercités de Paris-Montparnasse, et le TGV Normandie-Sud-Est. D autre part, une cinquantaine de trains de fret circule chaque jour entre Versailles et Massy. Le transit des marchandises emprunte la plate-forme ferroviaire de Versailles-Chantiers. Enfin on peut noter le projet des «Tangentielles» qui desservira la deuxième couronne. Figure 72: le réseau ferré Ce réseau ferroviaire permet différents accès à la capitale (gares Saint-Lazare, Austerlitz et Montparnasse), qui placent Versailles à une quinzaine de minutes de la capitale (13 minutes entre la gare Montparnasse et la gare de Versailles-Chantiers). Quatre lignes principales desservent Versailles : le RER C suit la Seine depuis Notre-Dame en passant par le Louvre, le Musée d'orsay, les Invalides et la Tour Eiffel. Il dessert les gares de Porchefontaine, de Versailles Rive-Gauche et de Versailles-Chantiers. Elle relie également Versailles à la banlieue Ouest (Direction de Saint- Quentin-en-Yvelines) et Sud (direction de Massy) ; la ligne Paris-Saint-Lazare - Versailles Rive-Droite près du quartier commerçant et animé des Halles, et la gare de Montreuil ; une 3 ème ligne rejoint Versailles-Chantiers à partir de la gare Montparnasse et dessert la banlieue Ouest ; la ligne la Verrière - la Défense, desservant Versailles-Chantiers. La gare des Chantiers est le maillon stratégique au sein de ce réseau. Elle assure des liaisons rapides et fréquentes vers Paris, avec la Défense, les Invalides et Montparnasse. Elle dispose de trains 108 V6 du 27/07/10

111 DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE desservant tous les quarts d heure Mantes, Dreux, Saint-Quentin-en-Yvelines, Rambouillet, Chartres et Massy-Palaiseau. Elle est également desservie par des trains : TER en direction de Chartres, Le Mans et Argentan, TGV desservant le Havre, Rouen, Lyon, Marseille sans passer par Paris Le réseau de voirie La liaison RER vers Massy permet en outre l accès à de nombreux TGV desservant la façade Atlantique, l Est et le Nord de la France. De plus, disposant d une gare routière, desservie par des bus interurbains, elle se révèle être un pôle multimodal majeur en Ile-de-France. Un service de bus de nuit (par la société STEFIM, filiale de la SNCF) entre Paris-Châtelet, la Gare Montparnasse, Saint-Quentin-en-Yvelines et la Verrière permet d assurer les liaisons la nuit, après le dernier train du soir et avant le premier train du matin, tous les jours de la semaine. Cette desserte sera dans le futur améliorée par la réalisation des Tangentielles Ouest et Sud. Ces Tangentielles ont pour objectif de proposer de nouveaux parcours en banlieue parisienne, en évitant la capitale. Ces liaisons en tangentielles ou rocade sont inscrites dans le SDRIF. Leur mise en service Tangentielles constitue le principal projet permettant la desserte de la deuxième couronne à l ouest et au sud de l Ile-de-France. Cette desserte sera dans le futur améliorée par le projet de réseau du Grand Paris dont l objectif est de permettre un développement durable de la région Île-de-France, en renforçant son attractivité et sa compétitivité. Il relie entre eux les pôles de développement économique importants, donne accès aux aéroports et au réseau de TGV. Maillé avec le réseau de transports collectifs existant, il permet des déplacements rapides à l'intérieur de la région, ce qui est un facteur de performance économique, mais également de solidarité territoriale. Il est basé sur un principe de métro automatique en rocade de grande capacité. Il fera l'objet d'un débat public à l'automne Sa réalisation est envisagée à l'horizon Il prévoit une gare à Versailles, dont la localisation précise sera définie à l'issue du débat public. Figure 74: le réseau de voirie Le réseau autoroutier borde Versailles au sud par l A86 et au nord par l A13. L A86 forme une boucle presque complète autour de Paris. Depuis 2009, la première section du Duplex A86, entre Rueil-Malmaison et l échangeur A13 (Vaucresson - Le Chesnay) est ouverte. La section entre l'échangeur A13 et le Pont Colbert sera mise en service au cours du 1 er semestre L A13 relie Versailles à Paris. Elle dispose de deux sorties sur Versailles : Versailles Nord et Versailles ouest. Les axes Est-Ouest : La RD 185 relie Versailles à Ville d Avray et à Saint-Cloud. Elle supporte un trafic journalier moyen de véhicules ( ). La RD 10 relie Paris à Saint-Quentin-en-Yvelines. Sa position traversante (elle passe par le centre ville et longe le château) génère des volumes de circulation de l ordre de à près de véhicules par jour (données ), dont une forte proportion de véhicules lourds (5 à 7%). Les axes Nord-Sud : La RD 186 relie le château de Versailles à Saint-Germain-en-Laye, en passant par Marly-le-Roi. Les flux routiers y sont importants, entre et véhicules par jour selon les données de la DDE- CDES en pour ce qui concerne le tronçon versaillais. La saturation de ce réseau génère des encombrements aux heures de pointe. La RD 186 constitue un point noir de la circulation, qualifié de lieu accidentogène. La RN 321 assure la liaison entre Versailles et la Boucle de Montesson. Le trafic moyen journalier est évalué à véhicules en La RD 446, en provenance de Jouy-en-Josas, permet un échange avec la RN 12 à la hauteur du Pont Colbert (trafic moyen journalier de véhicules). Figure 73 : le réseau de transport public du Grand Paris V6 du 27/07/10 109

112 AMENAGEMENT DU POLE D ECHANGE MULTIMODAL DE VERSAILLES-CHANTIERS La RD 182 permet de rejoindre Paris par l autoroute A 13 ou la départementale 907. Axe de transit, elle supporte des trafics routiers élevés, de l ordre de véhicules par jour ( ). La RD 938 constitue une liaison entre Buc et Versailles. Elle correspond à un point noir identifié par la DDE du fait de sa dangerosité. Elle génère plus de véhicules par jour au niveau de Buc et près de véhicules par jour au niveau de ses entrées à Versailles, notamment rue de la Porte de Buc. La RD 91 relie Versailles à Saint-Quentin-en-Yvelines et au Parc Naturel de la Haute Vallée de Chevreuse. Cette voie traverse le camp militaire de Satory, du nord au sud. Les axes Ouest-Est: La RN 12 constitue le principal axe de liaison Ouest-Est dans le secteur Sud-Ouest de la région Ile-de- France depuis Elle assure la continuité entre : - à l'ouest : les axes A12 et RN10 ; - à l'est : l'autoroute A 86 Sud. Les lignes convergeant vers la gare SNCF des Chantiers sont développées dans le paragraphe intitulé «Transports collectifs routiers.». Ce réseau relie les pôles de la ville. Actuellement, l accès piéton à la gare de Versailles-Chantiers s effectue à partir de la Place Poincaré et de la rue de l Abbé Rousseaux, drainant principalement les rues alentours telles que la rue des Chantiers, la rue des Etats Généraux, la rue Benjamin Franklin, la rue de Vergennes et la rue Edouard Charton. Courant Mai, un nouvel itinéraire autour des étangs et du siège de la DDE, entre la rue de Noailles et la Poincaré sera créé. Automne 2010, une nouvelle passerelle d accès à la gare depuis la rue de la cour de Buc sera mise en service. A l heure actuelle, 65% des entrants-sortants de la gare des Chantiers viennent à pied, et en grande partie du quartier des Chantiers (23%). Par ailleurs, il est à noter que l itinéraire du GR de Pays de la Ceinture Verte d Ile-de-France et le GR11 (et son diverticule menant à la gare des Chantiers) intitulé le Tour de Paris Ile-de-France, ainsi que le PR14 concernent le territoire versaillais. Ils sont inscrits au sein du Schéma Départemental de la Randonnée Pédestre, adopté par le Conseil Général des Yvelines le 23 juin Les circulations cyclables : La Ville de Versailles mène depuis 1996 une politique volontariste en matière d'aménagement urbain et de réflexion sur la promotion de l'usage du vélo. La mise en place des parcours cyclables répond à un souci double : sécuriser les cyclistes en leur donnant une place sur la chaussée, tout en faisant prendre conscience aux automobilistes qu'ils doivent modifier également leur comportement pour respecter les autres. Les mesures entreprises dans ce domaine sont les suivantes : 35 km sont aménagés sous forme de piste, de bandes cyclables ou de couloirs partagés bus/vélos et 12km de «zones 30» ou de «zones 10» sont favorables à l usage de la marche et du vélo. Les pistes et bandes cyclables sont des aménagements strictement dédiés aux cyclistes. Le réseau cyclable est marqué au sol par un logo présentant un vélo blanc sur un fond vert bien identifiable. 250 accroches-vélos doubles répartis dans toute la ville de Versailles ont été installées. En particulier, des points de stationnement ont été mis en place autour des gares et des principaux équipements de la ville (écoles, centres socio-culturels, commerces, administrations). Figure 75: les nouveaux aménagements de l A86 (Source Cofiroute) Les liaisons piétonnes : Déplacements des piétons et circulations douces Les cheminements empruntés par les piétons sont divers : trottoirs longeant les voies, parcours traversant les grands ensembles, allées menant au château, venelles, etc. Par ailleurs, la Gare des Chantiers est équipée d un Point Multiservices Vélo dont la gestion a été confiée à la SVTU (Société Versaillaise de Transports Urbains) dans le cadre d une procédure de délégation de service public. L ouverture s est faite le 1 er juin 2000, avec des services payants de gardiennage, de location et de petit entretien. Horaires d ouverture en 2010 (sauf juillet-août) : Du lundi au vendredi de 7h00 à 10h00 et de 16h00 à 20h00 Fermé Samedi et dimanche et jours fériés. Horaires d ouverture en été : Du lundi au vendredi de 7h00 à 10h00 et de 16h00 à 20h00 Samedi et dimanche de 10h. Pour venir compléter cette offre, un nouvel itinéraire autour des étangs et du siège de la DDE, entre la rue Edouard Charton et la place Poincaré proposer aux touristes et aux cyclotouristes ouvrira courant V6 du 27/07/10

113 DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE Figure 76 : réseau cyclable V6 du 27/07/10 111