CHAPITRE 18 TRIOMPHE DE L EMPIRISME
|
|
- Constance St-Georges
- il y a 7 ans
- Total affichages :
Transcription
1 le triomphe de l empirisme CHAPITRE 18 TRIOMPHE DE L EMPIRISME L EMPIRISME ET LE RATIONALISME L abandon des grands systèmes comme ceux édifiés par Malebranche, Leibniz ou Spinoza, au siècle précédent, marque le début du XVIII e siècle. Ces grandes métaphysiques classiques, sous l inspiration cartésienne, se sont développées en suivant les perspectives du rationalisme. Suivant le rationalisme, toute connaissance certaine découle de la «raison», vue comme un ensemble de maximes irrécusables, de principes a priori, au-delà desquels on ne peut remonter, cette raison s étant formée en nous avant toute réflexion. Or, sous la double influence de John Locke et de Isaac Newton, les maîtres à penser du XVIII e siècle, émerge un courant de pensée s opposant au rationalisme : l empirisme moderne qui prend son point de départ dans les critiques adressées par Locke à la doctrine cartésienne des idées innées. Selon Locke, et contrairement au rationalisme, toutes les idées, définies comme étant tout ce qui est l objet de la pensée, tirent leur origine de l expérience ; elles ont deux sources : il y a les idées qui viennent de la sensation et qui résultent de l action des corps extérieurs sur nos organes des sens, et les idées de réflexion qui apparaissent après les idées de sensation lorsque l âme, par une sorte de sens interne, fait un retour sur ses propres opérations. C ondillac, en France, et Hume, en Angleterre, sont les principaux représentants de l empirisme moderne. Deux problèmes importants surgissent lorsque l on réfléchit aux conditions de la connaissance : son origine et sa légitimité. Or, contrairement au rationalisme, l empirisme affirme que la source de toute connaissance est non pas l esprit humain, mais bien 357
2 Les grandes figures du monde moderne l action du monde extérieur sur le sujet : la connaissance tire sa légitimité de la vérification expérimentale et non pas d une démonstration rationnelle. Pensons ici à l axiome d Aristote qui exprime, en quelque sorte, la thèse fondamentale de l empirisme : «rien n est dans l esprit qui ne fût d abord dans les sens» ; ou encore à la proposition de Locke selon laquelle «l esprit est une page blanche vide de tout caractère», une «tabula rasa». De plus, puisque la science newtonnienne se développe par l expérimentation et qu elle refuse les hypothèses et les principes abstraits, Condillac et Hume, par exemple, prendront la science expérimentale comme modèle de la connaissance. Ils l utiliseront, entre autres, pour attaquer les doctrines rationalistes du siècle passé. LA MÉTAPHYSIQUE COMME SCIENCE C omme beaucoup d hommes du XVIIIe siècle, Hume aussi bien que Condillac tenteront de faire de la métaphysique une science. Et c est en ce sens que l on peut parler d une révolution métaphysique et d un triomphe de l empirisme. Pour Condillac, par exemple, il existe deux métaphysiques. Il y a l ancienne, celle des cartésiens, qui est fausse, vaine, ambitieuse, et qui ne représente qu un «ramassis d abstractions», et la nouvelle métaphysique, la vraie, celle de Locke, qui contient la connaissance dans les bornes de l expérience et qui peut ainsi atteindre des vérités. Hume, de même, nous dira qu il faut détruire la fausse métaphysique. Il voudra montrer qu il faut employer dans l étude de l esprit humain la «méthode expérimentale», illustrée par Newton dans la mécanique céleste. Il se proposera d être, en quelque sorte, le Newton des sciences morales et d établir une espèce de géométrie mentale. Hume nous invite même, à la fin de l Enquête sur l entendement humain, à un autodafé symbolique. Il nous dit : Quand persuadé de ces principes, nous parcourons les bibliothèques, que nous faut-il détruire? Si nous prenons en main un volume de théologie ou de métaphysique scolastique, par exemple, demandonsnous : contient-il des raisonnements abstraits sur la quantité ou le nombre? Non. Contient-il des raisonnements expérimentaux sur des questions de fait et d existence? Non. Alors mettez-le au feu, car il ne contient que sophismes et illusions. Hume comme Condillac reprennent les principes ou les thèses principales qui définissent l empirisme lockéen. Tous deux, cependant, 358
3 le triomphe de l empirisme vont prendre rapidement leurs distances par rapport à l explication et à l application de ces principes. DAVID HUME ET LE SCEPTICISME CRITIQUE David Hume, gravure d après le tableau de Allan Ramsay D avid Hume est né en Écosse, à Édimbourg, en 1711 d une famille de petite noblesse ; il meurt en Grand voyageur, il mène une vie assez mondaine et fréquente les salons parisiens. En 1766, rentrant en Angleterre, il offre à son ami Rousseau de le prendre avec lui. Le philosophe, persuadé d être persécuté par la coterie des Encyclopédistes, cherchait à ce moment-là asile hors de Paris. Il faut dire que Rousseau entretenait des relations assez troubles avec bon nombre de ses contemporains, Condillac excepté. Et Hume n y échappera pas : Rousseau finira par croire que même le «bon David» fait partie de la conspiration contre lui. 359
4 Les grandes figures du monde moderne Parmi l œuvre de Hume, le Traité de la nature humaine, publié en 1739, est son ouvrage fondamental. Cependant, en plus d une théorie de la connaissance, Hume traitera de sujets aussi divers que la religion, la morale, la politique. Il écrira, notamment, une Histoire de la Grande-Bretagne qui lui vaudra un grand succès. Les perceptions et la théorie de la copie Dans son Traité de la nature humaine, Hume défend la thèse selon laquelle les perceptions sont tout ce qui peut être présent à l esprit. Il faut remarquer qu il parle de perceptions et non d idées comme chez Locke. Ce sera précisément en proposant de nouvelles significations pour les termes «idée» et «impression», et aussi grâce à sa théorie de la copie, que Hume estimera possible de «détruire le mythe des idées innées», comme il le dit lui-même. Ce que Locke, soutient-il, n a pas réussi à faire. Selon Hume, il y a deux espèces de perceptions humaines. Les impressions constituent la première espèce. Ce sont les perceptions les plus fortes et les plus vives : par exemple, lorsque l on goûte un plat exquis ou lorsque l on sent une odeur de parfum agréable. La deuxième espèce de perceptions, à savoir les idées, sont des perceptions moins fortes et moins vives car elles sont en fait des copies des impressions : par exemple, lorsque l on se remémore le goût de ce plat ou encore l odeur de ce parfum. Dans cet extrait tiré de l Enquête sur l entendement humain, Hume montre clairement que les idées ne sont que des copies plus faibles et moins vives de l impression correspondante. Que signifie inné? Si inné équivaut à naturel, alors il faut accorder que toutes les perceptions et toutes les idées de l esprit sont innées ou naturelles en quelques sens que nous prenions ce dernier mot, que ce soit en l opposant à peu commun, à artificiel ou à miraculeux. Si, par inné, on signifie contemporain de notre naissance, la discussion semble frivole ; cela ne vaut pas la peine de rechercher à quel moment commence la pensée, avant, après, ou à notre naissance. En outre, le mot idée est couramment pris par Locke et par les autres dans un sens très imprécis, semble-t-il : il représente toutes nos perceptions, nos sensations et nos passions aussi bien que nos pensées. Or, si l on accepte ce sens, je désirerais savoir ce qu on peut vouloir dire quand on affirme que l amour de soi, ou le ressentiment des injustices subies, ou la passion entre les sexes ne sont pas innés. Mais, si l on admet ces termes impressions et idées, au sens exposé ci-dessus et que l on entende par inné ce qui est primitif, ce qui n est copié d aucune perception 360
5 le triomphe de l empirisme antérieure, alors nous pouvons affirmer que toutes nos impressions sont innées et que nos idées ne le sont pas. Pour être franc, je dois avouer que, à mon avis, Locke fut, sur cette question, la dupe des gens de l École qui, employant des termes sans les définir, étirèrent leurs controverses et les allongèrent fastidieusement sans jamais toucher le point en discussion. Une ambiguïté semblable et de semblables ambages courent, semble-t-il, à travers les raisonnements de ce philosophe sur ce sujet aussi bien que sur la plupart des autres questions. La possibilité de connaître On qualifie généraslement la position empirique de David Hume de sceptique, mais cela doit être compris dans un sens très précis. Pour Hume, il est important de ne pas juger hâtivement, d avancer à pas prudents, de revoir nos conclusions et, surtout, d enfermer dans les limites de l expérience les recherches de l entendement. 361
6 Les grandes figures du monde moderne En ce sens, la philosophie de Hume est une critique : critique de l entendement, de la morale, de la littérature, de l art. En revanche, il est possible d atteindre des vérités et, par conséquent, on ne doit pas comprendre le scepticisme humien au sens courant du terme, mais plutôt comme un scepticisme qu il qualifie lui-même de «mitigé» ou ce qu il nomme une philosophie «académique». Hume distingue deux genres d objets de la raison humaine ou de nos raisonnements. Il y a les relations d idées dont s occupent les sciences de la géométrie, de l algèbre et de l arithmétique, et toute affirmation à leur sujet est démonstrativement certaine. Elles sont démonstrativement certaines parce que, selon Hume, une démonstration se fonde seulement sur la comparaison des idées, et que les propositions de la géométrie, de l algèbre et de l arithmétique peuvent être découvertes par la seule opération de la pensée. Les faits sont le deuxième genre d objets de la raison humaine. Il est évident, pour Hume, que leur vérité ne peut être établie de la même façon que pour les relations d idées. Contrairement aux démonstrations pour qui leur contraire implique une contradiction, le contraire d un fait est toujours possible. Par exemple, la proposition suivant laquelle «le soleil ne se lèvera pas demain», n est pas moins une proposition intelligible et n implique pas plus une contradiction que l affirmation selon laquelle «le soleil se lèvera demain». Ces deux propositions ne sont pas contradictoires car l esprit peut concevoir aussi facilement et distinctement l une et l autre. L esprit peut concevoir le contraire d un fait comme s il concordait avec la réalité. La causalité Hume est aussi célèbre pour sa critique de la relation de causalité. Selon lui, il y a dans l esprit humain des principes qui déterminent les relations par lesquelles l esprit associe les idées ; ils sont ce par quoi deux idées sont connectées. Ces principes universels d association produisent donc des relations nommées «naturelles», l esprit passant naturellement d une idée à une autre ; c est pourquoi Hume les compare aussi à une «espèce d attraction». Pensons ici à Newton. Suivant Hume, la causalité est un des trois principes d association. Elle est la seule, cependant, qui nous permet de faire des raisonnements ou bien des inférences sur les faits qui ne sont pas présents à nos sens ou à notre mémoire. Grâce à la causalité il nous est possible d affirmer que, si nous voyons de la fumée, le feu n est pas trop loin. 362
7 le triomphe de l empirisme Pour Hume les idées ne sont que des copies de leur impression correspondante. Si nous avons l idée de causalité, celle-ci dès lors doit dériver de son impression correspondante ; une force productive doit Édimbourg à l époque de Hume se manifester à nos sens, par exemple. Or, pour Hume, il n y a aucune force qui se manifeste de cette façon. Pour reprendre l exemple qu il donne de la boule de billard, évoquons une boule de billard qui se meut sur la table vers une autre boule de billard, qui, elle, est en repos ; on se rend immédiatement compte que la boule en repos acquiert un mouvement aussitôt qu elle est en contact avec la boule en mouvement. On a ici un exemple de la relation de cause à effet telle que vue ou sentie. Mais, selon Hume, rien ne prouve encore que la matière est dotée d une force ou d une énergie intrinsèque. La seule chose que nous percevons, c est que les boules de billard en mouvement communiquent, à chaque fois, leur impulsion en touchant aux boules en repos. En d autres termes, on s aperçoit qu il n y a qu une conjonction constante entre les objets. 363
8 Les grandes figures du monde moderne Hume accepte donc la conclusion cartésienne selon laquelle la matière n est pas dotée de pouvoir propre. Et, en ce sens, il s oppose à la conclusion générale des empiristes selon laquelle la force productive existe dans la matière. Mais si les empiristes soutenaient que la force existe dans la matière, c était, avant tout, pour ne pas être obligés d avoir recours à Dieu comme principe d explication. Comme on le voit dans cet extrait tiré de l Abrégé du traité de la nature humaine, Hume n accepte pas pour autant la solution cartésienne au problème de la causalité. On suppose communément qu il y a une connexion nécessaire entre la cause et l effet, et que la cause possède quelque chose que nous appelons pouvoir, force, ou énergie. La question est la suivante : quelle idée s attache à ces termes? Si toutes nos idées ou pensées dérivent de nos impressions, ce pouvoir doit lui-même se manifester soit à nos sens, soit à notre sentiment interne. Mais tant s en faut qu aucun pouvoir se manifeste de lui-même aux sens dans les opérations de la matière, que les cartésiens ne se sont fait aucun scrupule d affirmer que la matière est complètement dépourvue d énergie et que toutes ses opérations sont exécutées uniquement par l énergie de l Être suprême. Mais la question revient toujours : quelle idée avons-nous de l énergie ou du pouvoir, même dans l Être suprême? Toute notre idée d une divinité (d après ceux qui nient les idées innées) n est autre chose qu une composition de ces idées que nous acquérons en réfléchissant sur les opérations de notre propre esprit. Or, pas plus que la matière, notre esprit ne nous fournit la notion d énergie. Lorsque nous considérons a priori notre volonté ou volition, en faisait abstraction de l expérience, jamais nous ne sommes capables d en inférer un effet quelconque. Et lorsque nous nous nous appuyons sur l expérience, celle-ci nous montre seulement des objets contigus, successifs et conjoints de manière constante. En somme, donc, ou bien nous n avons pas du tout d idée de la force et de l énergie, et ces mots sont entièrement dépourvus de signification ; ou bien ils ne peuvent rien signifier d autre que cette détermination de la pensée, acquise par l habitude, à passer de la cause à son effet ordinaire. L esprit ne peut jamais, par la simple analyse, trouver l effet dans la cause supposée. Tous les raisonnements qui concernent la cause et l effet sont fondés, selon Hume, sur l expérience. C est parce que nous avons eu, par le passé, des exemples de l existence d une sorte d objets et que nous nous souvenons aussi des exemples d une autre sorte d objets qui les ont toujours suivis, que nous nommons la première sorte d objets : «cause», et la deuxième sorte d objets : «effet». Autrement dit, c est parce que dans notre expérience passée nous avons toujours 364
9 le triomphe de l empirisme perçu de la fumée se dégager du feu, que nous disons du feu qu il est la cause de la fumée. L accoutumance Il y a pourtant une distinction fondamentale entre le fait d affirmer que nous avons trouvé par expérience que telle sorte d objets a toujours été suivie de telle autre sorte d objets, et le fait d affirmer que des objets semblables à la première sorte seront suivis, dans le futur, d objets semblables à la deuxième sorte. La première affirmation nous renvoie à la relation de causalité telle que nous la trouvons entre deux objets qui sont présents à nos sens ou à notre mémoire. Pensons derechef à l exemple de la boule de billard. La deuxième affirmation, quant à elle, est plus difficile à expliquer, puisque nous nous rendons compte que l esprit fait des inférences ; par exemple, à la vue de la fumée, il infère qu il y a du feu mais cette inférence n est justifiée par aucune sorte de raisonnement. Or, si l esprit n est soutenu par aucun argument pour faire une inférence de la cause à l effet, il doit être dirigé par un autre principe. Ce principe, c est le principe de l accoutumance, de l habitude. C est par accoutumance, ou habitude, que nous attendons l effet lorsqu une cause apparaît. L accoutumance est donc «le grand guide de la vie humaine». Il faut comprendre que, pour Hume, il est important ici de connaître comment la nature humaine évolue, c est-à-dire comment elle devient un sujet de la connaissance et de l action. Selon lui, l homme est avant tout fait pour l action et il est aussi fortement influencé par ses tendances naturelles et ses instincts. La philosophie humienne a comme point de départ les croyances de l homme et tente d en rechercher le principe. En ce qui concerne la causalité, par exemple, Hume soutient qu il n y a pas de causalité dans le monde physique où nous ne retrouvons, en réalité, qu une conjonction constante d objets. Nous croyons pourtant à la causalité entre les objets. Hume n aura pas recours à Dieu pour expliquer ce fait, comme Descartes, par exemple ; il ne dira pas non plus que nous nous trompons et que nous devrions abandonner les croyances erronées. Au contraire, puisqu il est évident que nous tenons à nos croyances, il s agira d en expliquer le principe et d étudier comment les croyances naturelles, comme la croyance en la causalité, par exemple, rendent possible l expérience nécessaire à la pensée. 365
10 Les grandes figures du monde moderne CONDILLAC ET LE SENSUALISME RADICAL Étienne Bonnot de Condillac, É tienne Bonnot de Condillac, est né à Grenoble en 1715, d une famille de parlementaires ; il meurt en Renonçant au sacerdoce, il vivra une partie de sa vie à Paris où il fréquentera les philosophes contemporains les plus marquants, notamment Rousseau et Diderot qui resteront des amis fidèles. Parmi l œuvre considérable de Condillac, son Traité des sensations, publié pour la première fois en 1754, est sans doute son ouvrage le plus connu, ainsi que le texte sur les Monades, ouvrage récemment sorti de l anonymat, où Condillac fait une critique de Leibniz et de son ouvrage intitulé La Monadologie. À la fin du XVIII e siècle, et au début du XIX e siècle, un groupe nommé «Idéologues», et, en particulier, Destutt de Tracy et Cabanis, leurs chefs de file, s inspireront fortement de l œuvre de Condillac. Ils lui emprunteront, entre autres, sa méthode : l analyse. Condillac sera 366
11 le triomphe de l empirisme aussi reconnu comme étant le précurseur de la psychologie génétique, ou psychologie de l intelligence, et de la pédagogie moderne. La sensation comme unique source de la connaissance Condillac reprend les thèses empiristes de Locke mais les dépasse radicalement. Contrairement à Locke, il soutient que toutes nos connaissances viennent de la seule sensation. On retrouve ici la thèse fondamentale du sensualisme, à savoir que la sensation est l unique source de toutes nos connaissances, ce qui est une des formes possibles de l empirisme. De la sensation naissent donc toutes nos idées, mais aussi, et c est ce qui fait l originalité de Condillac, toutes nos facultés. Dans ce passage tiré de l Extrait raisonné du Traité des sensations, Condillac exprime clairement cette thèse ; pour lui, chacune de nos facultés apparaît comme une transformation de la sensation initiale, et c est en ce sens que l on parle de sensation transformée. Le principal objet de cet ouvrage est de faire voir comment toutes nos connaissances et toutes nos facultés viennent des sens, ou, pour parler plus exactement, des sensations : car dans le vrai, les sens ne sont que cause occasionnelle. Ils ne sentent pas, c est l âme seule qui sent à l occasion des organes ; et c est des sensations qui la modifient, qu elle tire toutes ses connaissances et toutes ses facultés. Cette recherche peut infiniment contribuer aux progrès de l art de raisonner ; elle le peut seule développer jusques dans ses premiers principes. En effet, nous ne découvrirons pas une manière sûre de conduire constamment nos pensées, si nous ne savons pas comment elles se sont formées. Qu attend-on de ces philosophes qui ont continuellement recours à un instinct qu il ne saurait définir? Se flattera-t-on de tarir la source de nos erreurs, tant que notre âme agira aussi mystérieusement? Il faut donc nous observer dès les premières sensations que nous éprouvons ; il faut démêler la raison de nos premières opérations, remonter à l origine de nos idées, en développer la génération, les suivre jusqu aux limites que la nature nous a prescrites : en un mot, il faut, comme le dit Bacon, renouveler tout l entendement humain. L hypothèse de la statue S il y a une seule chose à laquelle on pense lorsqu on se réfère à Condillac, c est sans aucun doute à sa célèbre hypothèse de la statue. Condillac nous présente cette hypothèse dans le Traité des sensations : il propose de remplacer par une statue fictive, l homme originel. Cette statue est organisée comme nous, intérieurement, mais elle est animée d un esprit qui est privé de toute espèce d idées. 367
12 Les grandes figures du monde moderne Condillac entend démontrer deux choses à l aide de cette hypothèse. Il veut d abord montrer que toutes nos facultés tiennent leur source de la sensation. Il faut savoir que Condillac, dans son Essai sur l origine des connaissances humaines (premier ouvrage publié en 1746), considérait l abstraction et le jugement comme irréductibles. Cependant, dans son Traité des sensations, il va jusqu au bout de ses démonstrations en admettant une seule source de la connaissance : la sensation qui, en se transformant, explique toutes les facultés : l attention, lorsque la statue est en présence d une première sensation, la mémoire, lorsqu il y a persistence de cette sensation, la comparaison, lorsqu il y a attention à la sensation présente et à la sensation passée, etc. L entendement est l ensemble des facultés ainsi engendrées. À l époque de Condillac, on s interroge beaucoup sur l influence qu a chacun des cinq sens sur le fonctionnement de l esprit. Condillac, et c est la deuxième chose qu il souhaite montrer, va soutenir une position radicale : il y a une équivalence des cinq sens. Il attribuera même à la statue, comme premier sens, celui de l odorat, ce sens étant considéré comme le plus primitif de tous les sens. Il montrera ensuite que toutes les facultés de la statue peuvent être engendrées à l aide de ce seul sens. Le problème de Molyneux Selon l opinion commune de l époque, c est le sens de la vue qui nous fait découvrir les grandeurs, les distances et l existence du monde extérieur, ou, en d autre mots, il y a primauté de la vue dans la perception spatiale et dans la connaissance du monde extérieur. Dans son Essai sur l origine des connaissances humaines, Condillac soutiendra cette même idée. Cependant, très discuté à cette époque, il y a le célèbre «problème de Molyneux» auquel philosophes et médecins tentent de répondre. LE PROBLÈME DE MOLYNEUX Le problème de Molyneux est un problème abstrait mais central dans toute théorie de la connaissance. Il s agit du passage de la sensation au jugement que le sensualisme espérait résoudre expérimentalement en étudiant les réactions d un aveugle recouvrant la vue. Formulé par William Molyneux, l ami de Locke, il s énonce comme suit : un aveugle-né, recouvrant soudain la vue, saurait-il distinguer par la vue une sphère d un cube qu il distinguait auparavant par le toucher? 368
13 le triomphe de l empirisme Molyneux avait répondu par la négative ; Locke, Berkeley, Voltaire l ont approuvé. Dans son Traité des sensations, Condillac se rangera dans le camp de ces derniers. Pour lui, pas plus que l odorat, le goût ou l ouïe, la vue n engendre le monde. C est le toucher qui juge des grandeurs, des formes et des existences extérieures. Portrait de Nicolas Saunderson par L.Vanderbanck gravé par C.F. Fritzsch Diderot (Lettre sur les aveugles), tout en acceptant les critiques de Condillac contre le schématisme de Locke, critiquera à son tour l Essai sur l origine des connaissances en évoquant, d une part, le monde original de l aveugle (le «génial Saunderson», notamment), et, d autre part, en rappelant l aventure de Berkeley, «incapable de découvrir l être pensant dans ce kaléïdoscope des sensations». Dans le passage qui suit, tiré du Traité des sensations, Condillac nous explique que la statue apprend progressivement, par une série d essais, à régler ses mouvements en vue de sa propre conservation, et à les lier à ses désirs, à sa volonté afin de pouvoir agir sur le monde. Nous avons remarqué, quand nous considérions l odorat, l ouïe, la vue et le goût, chacun séparément, que notre statue était toute passive par rapport aux impressions qu ils lui transmettaient. Mais actuellement, 369
14 Les grandes figures du monde moderne elle peut être active à cet égard dans bien des occasions : car elle a en elle des moyens pour se livrer à l impression des corps, ou pour s y soustraire. Nous avons aussi remarqué que le désir ne consistait que dans l action des facultés de l âme, qui se portaient à une odeur, dont il restait quelque souvenir. Mais depuis la réunion de l odorat au toucher, il peut encore embrasser l action de toutes les facultés propres à lui procurer la jouissance d un corps odorifiant. Ainsi, lorsqu elle désire une fleur, le mouvement passe de l organe de l odorat dans toutes les parties du corps : et son désir devient l action de toutes les facultés dont elle est capable. Il faut remarquer la même chose à l occasion des autres sens. Car le toucher les ayant instruits, continue d agir avec eux, toutes les fois qu il peut leur être de quelque secours. Il prend part à tout ce qui les intéresse ; leur apprend à s aider réciproquement ; et c est à lui que tous nos organes, toutes nos facultés, doivent l habitude de se porter vers les objets propres à notre conservation. Le langage Le langage tient un rôle très important dans la pensée de Condillac. En effet, pour le philosophe, s il n y a pas de langage, il n y a pas d idées générales et, s il n y a pas d idées générales, la connaissance du monde est impossible. Le langage permet de fixer nos idées. Le langage, autrement dit, permet à l homme d analyser ses pensées, de les composer, de les décomposer, et de leur donner des noms et de les regrouper. C est donc à l aide du langage que l homme peut constituer, à partir des données particulières des sens, les idées générales qui sont abstraites. Cependant, et ceci est très important, une langue peut être mal construite ; elle peut s appuyer, par exemple, sur des généralisations hâtives. Or seule l analyse, pour Condillac, permet de corriger ces erreurs en décomposant et en recomposant à nouveau nos idées. Antoine Laurent de Lavoisier ( ), le fondateur de la chimie moderne, dans son laboratoire 370
15 le triomphe de l empirisme Il est donc indispensable que nos langues soient bien faites puisque toute langue bien faite exprime une connaissance exacte de la réalité. C est aussi en ce sens que l on doit comprendre l affirmation de Condillac suivant laquelle «toute science est une langue bien faite». Ce sera sur elle que s appuiera explicitement le savant Lavoisier pour créer sa nouvelle nomenclature des éléments chimiques. Sonia DÉragon 371
16 Condillac Retour à la ligne du temps
PEUT- ON SE PASSER DE LA NOTION DE FINALITÉ?
PEUT- ON SE PASSER DE LA NOTION DE FINALITÉ? à propos de : D Aristote à Darwin et retour. Essai sur quelques constantes de la biophilosophie. par Étienne GILSON Vrin (Essais d art et de philosophie), 1971.
Plus en détailSuis-je toujours le même?
CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN Suis-je toujours le même? Introduction Avant de répondre à la question, il faut comme toujours en philosophie bien en comprendre le problème. Le " je suis " fait
Plus en détailSynthèse «Le Plus Grand Produit»
Introduction et Objectifs Synthèse «Le Plus Grand Produit» Le document suivant est extrait d un ensemble de ressources plus vastes construites par un groupe de recherche INRP-IREM-IUFM-LEPS. La problématique
Plus en détailEntraînement, consolidation, structuration... Que mettre derrière ces expressions?
Entraînement, consolidation, structuration... Que mettre derrière ces expressions? Il est clair que la finalité principale d une démarche d investigation est de faire acquérir des connaissances aux élèves.
Plus en détail«Je pense, donc je suis» est une grande découverte
6 «Je pense, donc je suis» est une grande découverte Cette affaire-là est assez claire. On lit dans le Discours de la méthode, Quatrième Partie : «[ ] Je me résolus de feindre que toutes les choses qui
Plus en détailPascal Engel. Si l une des marques de l époque moderne a été le désenchantement. vis à vis des valeurs, et en particulier vis à vis des valeurs de la
1 EST-IL RATIONNEL D ÊTRE RATIONNEL? Pascal Engel In Grand dictionnaire de philosophie Larousse, 2003 Si l une des marques de l époque moderne a été le désenchantement vis à vis des valeurs, et en particulier
Plus en détailFaut-il tout démontrer?
Faut-il tout démontrer? Introduction et énoncé du problème L acte de démontrer consiste à mettre en ordre logique, à disposer de façon rationnelle et déductive des propositions afin d assurer que la conclusion
Plus en détailA Nancy 14 novembre 2012 n 12/00388, Ch. soc., M. c/ Sté Lorraine Environnement
A Nancy 14 novembre 2012 n 12/00388, Ch. soc., M. c/ Sté Lorraine Environnement (Extraits) Sur le licenciement : Attendu que la lettre de licenciement, qui fixe les limites du litige, doit être suffisamment
Plus en détailPOURQUOI DIEU PERMET-IL LE MAL? Masson Alexis - www.epistheo.com
POURQUOI DIEU PERMET-IL LE MAL? 1 Pourquoi Dieu permet-il le mal? Brève initiation au problème du mal MASSON Alexis Philosophie de la Religion www.epistheo.com 2 Première Partie UN SERIEUX PROBLEME 3 1
Plus en détailMéthode universitaire du commentaire de texte
Méthode universitaire du commentaire de texte Baptiste Mélès Novembre 2014 L objectif du commentaire de texte est de décrire la structure argumentative et de mettre au jour les concepts qui permettent
Plus en détailPhysique Chimie. Utiliser les langages scientifiques à l écrit et à l oral pour interpréter les formules chimiques
C est Niveau la représentation 4 ème 2. Document du professeur 1/6 Physique Chimie LES ATOMES POUR COMPRENDRE LA TRANSFORMATION CHIMIQUE Programme Cette séance expérimentale illustre la partie de programme
Plus en détailTABLE DES MATIERES 521
TABLE DES MATIERES 521 Claude GAUTIER Sandra LAUGIER... Présentation...5 I - LES LIEUX DU SENS COMMUN...25 Vincent DESCOMBES... Réflexions sur la pluralité des sens communs...27 Comment définir le sens
Plus en détailSOCLE COMMUN - La Compétence 3 Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique
SOCLE COMMUN - La Compétence 3 Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique DOMAINE P3.C3.D1. Pratiquer une démarche scientifique et technologique, résoudre des
Plus en détailENSEIGNEMENT DES SCIENCES ET DE LA TECHNOLOGIE A L ECOLE PRIMAIRE : QUELLE DEMARCHE?
ENSEIGNEMENT DES SCIENCES ET DE LA TECHNOLOGIE A L ECOLE PRIMAIRE : QUELLE DEMARCHE? Les nouveaux programmes 2008 confirment que l observation, le questionnement, l expérimentation et l argumentation sont
Plus en détailVIVRE LA COULEUR DOSSIER PÉDAGOGIQUE. Musée des beaux-arts de Brest
VIVRE LA COULEUR DOSSIER PÉDAGOGIQUE Musée des beaux-arts de Brest 1 Les objectifs : - Comment percevons-nous les couleurs? Quel rôle joue le cerveau? - Comprendre les choix et les procédés de création
Plus en détailLES CARTES À POINTS : POUR UNE MEILLEURE PERCEPTION
LES CARTES À POINTS : POUR UNE MEILLEURE PERCEPTION DES NOMBRES par Jean-Luc BREGEON professeur formateur à l IUFM d Auvergne LE PROBLÈME DE LA REPRÉSENTATION DES NOMBRES On ne conçoit pas un premier enseignement
Plus en détailBREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR ÉPREUVE DE MANAGEMENT DES ENTREPRISES BOITIER PHARMA
BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR ÉPREUVE DE MANAGEMENT DES ENTREPRISES BOITIER PHARMA La commission de choix de sujets a rédigé cette proposition de corrigé, à partir des enrichissements successifs apportés
Plus en détailLes Cahiers du Conseil constitutionnel Cahier n 24
Les Cahiers du Conseil constitutionnel Cahier n 24 Commentaire de la décision n 2007-557 DC du 15 novembre 2007 Loi relative à la maîtrise de l immigration, à l intégration et à l asile Déposé sur le bureau
Plus en détailLE VIDE ABSOLU EXISTE-T-IL?
Document professeur Niveau : Seconde LE VIDE ABSOLU EXISTE-T-IL? Compétences mises en œuvre : S approprier : extraire l information utile. Communiquer. Principe de l activité : La question posée à la classe
Plus en détailQuelques exemples de croyants célibataires
Périodique de matière biblique pour les jeunes - Août 2013 - Numéro 16 Quelques exemples de croyants célibataires La situation du chrétien En 1 Corinthiens 7, Paul aborde le sujet du chrétien célibataire.
Plus en détailLA PNL. Programmation Neuro Linguistique
LA PNL Programmation Neuro Linguistique Définition : Programmation «A partir des expériences que nous vivons depuis notre enfance (et peut être avant), nous nous créons des programmes de fonctionnement
Plus en détailMATHÉMATIQUES. Les préalables pour l algèbre MAT-P020-1 DÉFINITION DU DOMAINE D EXAMEN
MATHÉMATIQUES Les préalables pour l algèbre MAT-P020-1 DÉFINITION DU DOMAINE D EXAMEN Mars 2001 MATHÉMATIQUES Les préalables pour l algèbre MAT-P020-1 DÉFINITION DU DOMAINE D EXAMEN Mars 2001 Direction
Plus en détailUn écrivain dans la classe : pour quoi faire?
Un écrivain dans la classe : pour quoi faire? Entretien avec Philippe Meirieu réalisé pour l ARALD - Quel est votre sentiment sur la présence des écrivains dans les classes? Il me semble que ce n est pas
Plus en détailÉtablissement des taux d actualisation fondés sur la meilleure estimation aux fins des évaluations de provisionnement sur base de continuité
Ébauche de note éducative Établissement des taux d actualisation fondés sur la meilleure estimation aux fins des évaluations de provisionnement sur base de continuité Commission des rapports financiers
Plus en détailUne philosophie du numérique
Revue internationale International Web Journal www.sens-public.org Une philosophie du numérique Lecture de Pour un humanisme numérique de Milad Doueihi (Seuil, Paris 2011) MARCELLO VITALI ROSATI Résumé:
Plus en détailEtat des lieux de la nullité pour fausse déclaration intentionnelle de risques S. Abravanel-Jolly
ACTUASSURANCE LA REVUE NUMERIQUE EN DROIT DES ASSURANCES Publication n 19 JANV-FEV 2011 Etat des lieux de la nullité pour fausse déclaration intentionnelle de risques S. Abravanel-Jolly Mots clés : C.
Plus en détailCorps des nombres complexes, J Paul Tsasa
Corps des nombres complexes, J Paul Tsasa One Pager Février 2013 Vol. 5 Num. 011 Copyright Laréq 2013 http://www.lareq.com Corps des Nombres Complexes Définitions, Règles de Calcul et Théorèmes «Les idiots
Plus en détailNouvelle norme de révision: Contrôle du rapport de gestion sur les comptes annuels (ou consolidés)
Nouvelle norme de révision: Contrôle du rapport de gestion sur les comptes annuels (ou consolidés) INTRODUCTION Historique 1. Le 6 octobre 1989, le Conseil de l IRE a approuvé une recommandation de révision
Plus en détailLE PROBLÈME DE RECHERCHE ET LA PROBLÉMATIQUE
LE PROBLÈME DE RECHERCHE ET LA PROBLÉMATIQUE Un problème de recherche est l écart qui existe entre ce que nous savons et ce que nous voudrions savoir à propos d un phénomène donné. Tout problème de recherche
Plus en détailObjet : Nouvel exposé-sondage ES/2011/6, Produits des activités ordinaires tirés de contrats avec des clients
Le 5 mars 2012 Affiché sur le site Web http://www.iasb.org/ Objet : Nouvel exposé-sondage ES/2011/6, Produits des activités ordinaires tirés de contrats avec des clients Madame, Monsieur, L Association
Plus en détailIntelligence Artificielle et Robotique
Intelligence Artificielle et Robotique Introduction à l intelligence artificielle David Janiszek david.janiszek@parisdescartes.fr http://www.math-info.univ-paris5.fr/~janiszek/ PRES Sorbonne Paris Cité
Plus en détailFAST RETAILING WAY (Philosophie d entreprise du groupe FR)
FAST RETAILING WAY (Philosophie d entreprise du groupe FR) Profession de foi Changer la façon de s habiller, sortir des sentiers battus, et proposer une autre vision du monde. Notre mission Le groupe FAST
Plus en détaileduscol Ressources pour la voie professionnelle Français Ressources pour les classes préparatoires au baccalauréat professionnel
eduscol Ressources pour la voie professionnelle Ressources pour les classes préparatoires au baccalauréat professionnel Français Présentation des programmes 2009 du baccalauréat professionnel Ces documents
Plus en détailContinuité en un point
DOCUMENT 4 Continuité en un point En général, D f désigne l ensemble de définition de la fonction f et on supposera toujours que cet ensemble est inclus dans R. Toutes les fonctions considérées sont à
Plus en détailNous sommes responsables de ce que l avenir nous apporte.
Siemens Suisse SA Freilagerstrasse 40 8047 Zurich Suisse A1T334-A234-1-77 Sous réserve de modification Siemens Suisse SA, 2012 Nous sommes responsables de ce que l avenir nous apporte. Siemens Generation21
Plus en détailPlan et résumé de l intervention de Jean-Philippe Dunand
Faculté de droit Prof. Jean-Philippe Dunand Prof. Pascal Mahon Avenue du 1 er -Mars 26 CH-2000 Neuchâtel Tél. ++41 32 718.12.00 Fax ++41 32 718.12.01 Centre d étude des relations de travail (CERT) Neuchâtel,
Plus en détailINTRODUCTION GÉNÉRALE
INTRODUCTION GÉNÉRALE Michel Dion, Dominique Wolff Dunod La photocopie non autorisée est un délit. En 1987, la publication du rapport Notre Avenir à tous de la Commission mondiale sur l environnement et
Plus en détailEducation, visions d'un monde
Education, visions d'un monde 29th August 2012 La Fondation s inte_resse de pre_s a_ l e_conomie et a_ son fonctionnement sur le long terme. Nous nous attachons a_ analyser et comprendre la transition
Plus en détailEXPLOITATIONS PEDAGOGIQUES DU TABLEUR EN STG
Exploitations pédagogiques du tableur en STG Académie de Créteil 2006 1 EXPLOITATIONS PEDAGOGIQUES DU TABLEUR EN STG Commission inter-irem lycées techniques contact : dutarte@club-internet.fr La maquette
Plus en détailComité permanent du droit des marques, des dessins et modèles industriels et des indications géographiques
F SCT/30/4 ORIGINAL : ANGLAIS DATE : 12 AOUT 2013 Comité permanent du droit des marques, des dessins et modèles industriels et des indications géographiques Trentième session Genève, 4 8 novembre 2013
Plus en détail7. ECONOMIE 7.3. COMMERCE GESTIONNAIRE DE TRES PETITES ENTREPRISES
CCPQ Rue A. Lavallée, 1 1080 Bruxelles Tél. : 02/690.85.28 Fax : 02/690.85.78 Email : ccpq@profor.be www.enseignement.be 7. ECONOMIE 7.3. COMMERCE GESTIONNAIRE DE TRES PETITES ENTREPRISES PROFIL DE FORMATION
Plus en détailIntroduction à la relativité générale
Introduction à la relativité générale Bartolomé Coll Systèmes de référence relativistes SYRTE - CNRS Observatoire de Paris Introduction à la Relativité Générale Préliminaires Caractère théorique (formation)
Plus en détaille «Yoga psychologique», créé par Nicolas Bornemisza.
MÉTHODE IT Libérations des Images intérieures - Images de Transformation Présentation de la méthode de Nicolas Bornemisza La méthode IT a été co- créée par Marie Lise Labonté et Nicolas Bornemisza. Elle
Plus en détailIntroduction. Le recrutement est un processus incontournable dans la vie de toute entreprise.
Introduction Le recrutement est un processus incontournable dans la vie de toute entreprise. Recruter présente un enjeu stratégique et sociétal pour l entreprise en termes de 2 : 1. Productivité : le choix
Plus en détailUNIVERSITÉ PARIS-SORBONNE
UNIVERSITÉ PARIS-SORBONNE ÉCOLE DOCTORALE CONCEPTS ET LANGAGE T H È S E pour obtenir le grade de DOCTEUR DE L UNIVERSITÉ PARIS-SORBONNE Discipline : LINGUISTIQUE Présentée et soutenue par : Zeina EL HELOU
Plus en détailUn Certain chemin de vie
E. Bertrand Feumetio Anicet Bongo Ondimba Un Certain chemin de vie Méditation sur l action, la condition et la nature humaines Publibook Retrouvez notre catalogue sur le site des Éditions Publibook : http://www.publibook.com
Plus en détailPrincipe et règles d audit
CHAPITRE 2 Principe et règles d audit 2.1. Principe d audit Le principe et les règles d audit suivent logiquement l exposé précédent. D abord, comme dans toute branche de l activité d une entreprise, l
Plus en détailCONSEILS POUR LA REDACTION DU RAPPORT DE RECHERCHE. Information importante : Ces conseils ne sont pas exhaustifs!
CONSEILS POUR LA REDACTION DU RAPPORT DE RECHERCHE Information importante : Ces conseils ne sont pas exhaustifs! Conseils généraux : Entre 25 et 60 pages (hormis références, annexes, résumé) Format d un
Plus en détailPrésentation du programme. de physique-chimie. de Terminale S. applicable en septembre 2012
Présentation du programme de physique-chimie de Terminale S applicable en septembre 2012 Nicolas Coppens nicolas.coppens@iufm.unistra.fr Comme en Seconde et en Première, le programme mélange la physique
Plus en détailRÉSOLUTION DE SYSTÈMES À DEUX INCONNUES
RÉSOLUTION DE SYSTÈMES À DEUX INCONNUES Sommaire 1 Méthodes de résolution... 3 1.1. Méthode de Substitution... 3 1.2. Méthode des combinaisons linéaires... 6 La rubrique d'aide qui suit s'attardera aux
Plus en détailCANDIDATURE AUX FONCTIONS DE DIRECTEUR GENERAL DE L ENSAM
CANDIDATURE AUX FONCTIONS DE DIRECTEUR GENERAL DE L ENSAM 1 ère partie Déclaration d intention JEAN-PAUL HAUTIER ADMINISTRATEUR PROVISOIRE ET DIRECTEUR DE LA RECHERCHE DE L ENSAM DIRECTEUR ES QUALITE DE
Plus en détailBiostatistiques Biologie- Vétérinaire FUNDP Eric Depiereux, Benoît DeHertogh, Grégoire Vincke
www.fundp.ac.be/biostats Module 140 140 ANOVA A UN CRITERE DE CLASSIFICATION FIXE...2 140.1 UTILITE...2 140.2 COMPARAISON DE VARIANCES...2 140.2.1 Calcul de la variance...2 140.2.2 Distributions de référence...3
Plus en détailQue peut nous apporter une réflexion sur nos désirs?
Que peut nous apporter une réflexion sur nos désirs? Problématique : La difficulté lorsque vous vous trouvez face à un tel sujet est de confondre le thème avec le problème du sujet. Ici le thème était
Plus en détailNotes de lecture : Dan SPERBER & Deirdre WILSON, La pertinence
Notes de lecture : Dan SPERBER & Deirdre WILSON, La pertinence Gwenole Fortin To cite this version: Gwenole Fortin. Notes de lecture : Dan SPERBER & Deirdre WILSON, La pertinence. 2006.
Plus en détailAudience publique de la Cour de cassation du Grand-Duché de Luxembourg du jeudi, premier décembre deux mille onze.
N 66 / 11. du 1.12.2011. Numéro 2897 du registre. Audience publique de la Cour de cassation du Grand-Duché de Luxembourg du jeudi, premier décembre deux mille onze. Composition: Marie-Paule ENGEL, présidente
Plus en détailCréation d un groupe de réflexion, de formation, de prière et de service missionnaire pour les jeunes professionnels
Création d un groupe de réflexion, de formation, de prière et de service missionnaire pour les jeunes professionnels Paroisse Saint-François-Xavier des missions étrangères Ce dossier présente les motivations
Plus en détailSpécialité auxiliaire en prothèse dentaire du brevet d études professionnelles. ANNEXE IIb DEFINITION DES EPREUVES
ANNEXE IIb DEFINITION DES EPREUVES 51 Epreuve EP1 : ANALYSE ET COMMUNICATION TECHNOLOGIQUES UP1 Coefficient 4 Finalité et objectifs de l épreuve L épreuve vise à évaluer la capacité du candidat à mobiliser
Plus en détailCabri et le programme de géométrie au secondaire au Québec
Cabri et le programme de géométrie au secondaire au Québec Benoît Côté Département de mathématiques, UQAM, Québec cote.benoit@uqam.ca 1. Introduction - Exercice de didactique fiction Que signifie intégrer
Plus en détailPeut-on assimiler le vivant à une machine?
CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN Peut-on assimiler le vivant à une machine? Introduction Assimiler quelque chose à, c est traiter comme semblable à, c est regarder comme semblable. L assimilation
Plus en détailSCIENCES DE L ÉDUCATION
UniDistance 1 Centre d Etudes Suisse Romande Formation universitaire SCIENCES DE L ÉDUCATION En collaboration avec L Université de Bourgogne à Dijon Centre de Formation Ouverte et A Distance CFOAD UniDistance
Plus en détailRésolution d équations non linéaires
Analyse Numérique Résolution d équations non linéaires Said EL HAJJI et Touria GHEMIRES Université Mohammed V - Agdal. Faculté des Sciences Département de Mathématiques. Laboratoire de Mathématiques, Informatique
Plus en détailUne stratégie d enseignement de la pensée critique
Une stratégie d enseignement de la pensée critique Jacques Boisvert Professeur de psychologie Cégep Saint-Jean-sur-Richelieu La pensée critique fait partie des capacités à développer dans la formation
Plus en détailQuestionnaire du projet Innocence
1 Questionnaire du projet Innocence Directives : Répondez de façon aussi détaillée que possible à chacune des questions suivantes ayant trait à votre dossier. Des réponses complètes et précises nous permettront
Plus en détailConclusions de Madame l'avocat général Béatrice De Beaupuis -------------------
1 DEMANDE D AVIS N G 13-70.002 (Art. L. 441-1 du code de l'organisation judiciaire) (Art. 1031-1 à 1031-7 du code de procédure civile) (Art. 706-64 et suiv. du code de procédure pénale) TRIBUNAL DES AFFAIRES
Plus en détailL analyse situationnelle
L analyse situationnelle E-search 2010 Jean Pierre MALLE Pierre JOURDAN Sommaire L analyse situationnelle la théorie L analyse situationnelle dans la réalité Applications de l analyse situationnelle Le
Plus en détailChapitre 3 : Les étapes de la consolidation
Chapitre 3 : Les étapes de la consolidation I - Les étapes du processus de consolidation II - La détermination du pourcentage d'intérêts (PDI) III - Organisation et techniques comptables de la consolidation
Plus en détailQu est-ce qu une problématique?
Fiche méthodologique préparée par Cécile Vigour octobre 2006 1 Qu est-ce qu une problématique? Trois étapes : 1. Définition de la problématique 2. Qu est-ce qu une bonne problématique? 3. Comment problématiser?
Plus en détailUtilisation de produits sains et sûrs Mise en oeuvre de procédures strictes et rigoureuses
INTRODUCTION H.A.C.C.P. ou A.R.M.P.C. L Analyse des risques et maîtrise des points critique La nouvelle réglementation en matière d hygiène (ar. 09 mai 1995 et ar. 29 septembre 1997) oblige les responsables
Plus en détailLE CADRE COMMUN DE REFERENCE LA CONVERGENCE DES DROITS 3 e forum franco-allemand
LE CADRE COMMUN DE REFERENCE LA CONVERGENCE DES DROITS 3 e forum franco-allemand Guillaume Wicker Professeur à l Université Montesquieu - Bordeaux IV 1 Je commencerais par cette interrogation : est-il
Plus en détailLa valeur présente (ou actuelle) d une annuité, si elle est constante, est donc aussi calculable par cette fonction : VA = A [(1-1/(1+k) T )/k]
Evaluation de la rentabilité d un projet d investissement La décision d investir dans un quelconque projet se base principalement sur l évaluation de son intérêt économique et par conséquent, du calcul
Plus en détail13 Quelle est l église du Nouveau Testament?
DU NOUVEAU TESTAMENT? 169 13 Quelle est l église du Nouveau Testament? Ainsi, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ et nous sommes tous membres les uns des autres (Rm 12.5). Par
Plus en détailPeut-on faire confiance à une personne démente? olivier.drunat@brt.aphp.fr
Peut-on faire confiance à une personne démente? olivier.drunat@brt.aphp.fr Actualités en Médecine Gériatrique, Paris 17 juin 2015 Conflit d intérêt Remerciements au Dr O. Faraldi Une réponse triviale?
Plus en détailOSGOODE HALL LAW SCHOOL Université York MÉMOIRE PRIVILÉGIÉ ET CONFIDENTIEL
OSGOODE HALL LAW SCHOOL Université York MÉMOIRE PRIVILÉGIÉ ET CONFIDENTIEL À : &' 1$,'6 M. Richard Drouin, O.C., c.r. Président, Commission d examen sur la rémunération des juges 2CVTKEM,/QPCJCP DATE :
Plus en détail> Tome 1 : La raison et le réel. Cours-PH00 19. Cned Académie en ligne
> Tome 1 : La raison et le réel Cours-PH00 19 > Introduction à l examen du programme : les sens ne sont-ils pas suffisants pour nous fournir toutes nos connaissances?......................................
Plus en détailSur «Quelqu un peut-il connaître une même chose mieux qu un autre?» de Thomas d Aquin
Université Libre de Bruxelles Faculté de Philosophie et Lettres Lecture approfondie de textes philosophiques II : Moyen Âge Sur «Quelqu un peut-il connaître une même chose mieux qu un autre?» de Thomas
Plus en détailQu est-ce que la virtualisation?
I Qu est-ce que la virtualisation? L actuel et le virtuel Considérons pour commencer l opposition facile et trompeuse entre réel et virtuel. Dans l usage courant, le mot virtuel s emploie souvent pour
Plus en détailArithmétique binaire. Chapitre. 5.1 Notions. 5.1.1 Bit. 5.1.2 Mot
Chapitre 5 Arithmétique binaire L es codes sont manipulés au quotidien sans qu on s en rende compte, et leur compréhension est quasi instinctive. Le seul fait de lire fait appel au codage alphabétique,
Plus en détailLa délégation de pouvoirs
La délégation de pouvoirs DELEGATIONS DE POUVOIR Secteur Pharmaceutique Paris, 27 septembre 2006 Introduction: définition, contexte et rappel des principes généraux Délégation de pouvoirs et notions voisines
Plus en détailExtension de garantie Protection juridique
REFERENCE : 552 000 / HISCOX (à rappeler dans toute correspondance). Cette garantie, facultative, vous est acquise uniquement si la mention figure dans vos Conditions Particulières et si vous avez acquitté
Plus en détailDE ENTE ET ESSENTIA L ÊTRE ET L ESSENCE
DE ENTE ET ESSENTIA L ÊTRE ET L ESSENCE OPUSCULE 30 (1254-1256) DE SAINT THOMAS D'AQUIN Editions Louis Vivès, 1857 Édition numérique, http://docteurangelique.free.fr, Les œuvres complètes de saint Thomas
Plus en détailDoit-on douter de tout?
1 Doit-on douter de tout? L'homme naturellement, comme le précisait Aristote au début de la Métaphysique, s'étonne et cherche à connaître. Mais il faut faire la différence entre la considération naïve
Plus en détail2 Grad Info Soir Langage C++ Juin 2007. Projet BANQUE
2 Grad Info Soir Langage C++ Juin 2007 Projet BANQUE 1. Explications L'examen comprend un projet à réaliser à domicile et à documenter : - structure des données, - objets utilisés, - relations de dépendance
Plus en détailLa construction du temps et de. Construction du temps et de l'espace au cycle 2, F. Pollard, CPC Bièvre-Valloire
La construction du temps et de l espace au cycle 2 Rappel de la conférence de Pierre Hess -Démarche de recherche: importance de se poser des questions, de chercher, -Envisager la démarche mentale qui permet
Plus en détailFICHES DE REVISIONS LITTERATURE
Fiche n 1 : Les 4 types de texte Fiche n 2 : La situation d énonciation 1- Le texte narratif qui sert à raconter 2- Le texte descriptif qui sert à faire voir 3- Le texte explicatif qui sert à faire comprendre
Plus en détaild utilisation de la doctrine sociale de l Eglisel
www.doctrinesocialeeglise.org 1 Voir - Juger - Agir Méthode de réflexion r et d utilisation de la doctrine sociale de l Eglisel Pour aller plus loin dans le détaild merci de se reporter au livre : «Construire
Plus en détailWindow Dressing des comptes consolidés : les écarts de consolidation positifs
Window Dressing des comptes consolidés : les écarts de consolidation positifs SigmaConso Allen White Avertissement de l auteur Cet article expose des pratiques de window dressing dans le domaine de la
Plus en détailL ENTREPRISE FACE A SA RESPONSABILITE FORMATIVE APRES LA REFORME DE LA FORMATION :
CHRONIQUE 88. L ENTREPRISE FACE A SA RESPONSABILITE FORMATIVE APRES LA REFORME DE LA FORMATION : Bonne foi contractuelle, Co-investissement, fin de la logique fiscale «d imputabilité», pilotage stratégique,
Plus en détailCharte de la laïcité à l École Charte commentée
Charte de la laïcité à l École Charte commentée Ce document propose un commentaire de la phrase de préambule et de chacun des articles de la Charte de la laïcité à l École. Il explicite le sens des principales
Plus en détailRessources APIE. La comptabilisation des frais de R&D. de l immatériel. Pour agir. En bref. Agence du patrimoine immatériel de l État
Ressources de l immatériel APIE Agence du patrimoine immatériel de l État La comptabilisation des frais de R&D En bref Des moyens considérables sont alloués par les autorités publiques aux efforts de recherche
Plus en détailLOGICIEL DE GESTION DE DOCUMENTS PDF : PROJET INFO 1
LOGICIEL DE GESTION DE DOCUMENTS PDF : PROJET INFO 1 L. POINSOT Contact client : Laurent Poinsot (laurent.poinsot@lipn.univ-paris13.fr) Résumé : Ce document est le cahier des charges du projet INFO 1.
Plus en détailCode d'éthique de la recherche
Code d'éthique de la recherche Ce texte reprend le code d'éthique de la FPSE de l'université de Genève, avec une adaptation des références aux instances académiques. Cette version est plus particulièrement
Plus en détailCOLLÈGE D'ENSEIGNEMENT GÉNÉRAL ET PROFESSIONNEL BEAUCE-APPALACHES POLITIQUE RELATIVE À LA FORMATION GÉNÉRALE COMPLÉMENTAIRE
COLLÈGE D'ENSEIGNEMENT GÉNÉRAL ET PROFESSIONNEL BEAUCE-APPALACHES POLITIQUE RELATIVE À LA FORMATION GÉNÉRALE COMPLÉMENTAIRE 1055, 116 e rue Ville Saint-Georges (Québec) G5Y 3G1 La présente politique a
Plus en détailLe processus de professionnalisation du cadre de santé : Cadre de santé ou Cadre de soins?
Le processus de professionnalisation du cadre de santé : Cadre de santé ou Cadre de soins? Laurent QUENEC HDU Descriptif : Le métier de cadre de santé est en constante évolution : le cadre est aujourd
Plus en détailEngagement de l ABC en matière de lisibilité des documents hypothécaires. Préparé par l Association des banquiers canadiens
Engagement de l ABC en matière de lisibilité des documents hypothécaires Préparé par l Association des banquiers canadiens Le 7 mars 2000 Notre engagement : des documents hypothécaires en langage courant
Plus en détailLe produit semi-direct
Le produit semi-direct Préparation à l agrégation de mathématiques Université de Nice - Sophia Antipolis Antoine Ducros Octobre 2007 Ce texte est consacré, comme son titre l indique, au produit semi-direct.
Plus en détailCOMMERCE DES VALEURS MOBILIÈRES DE RÉGLEMENTATION DU COMMERCE DES VALEURS MOBILIÈRES
Cette traduction non officielle de la version anglaise du document original est fournie à titre d information seulement et n a pas de valeur juridique. ORGANISME CANADIEN DE RÉGLEMENTATION DU COMMERCE
Plus en détailPUBLICITÉ ET CRÉDIT À LA CONSOMMATION. Les modifications apportées par la Loi du 1 er juillet 2010
PUBLICITÉ ET CRÉDIT À LA CONSOMMATION Les modifications apportées par la Loi du 1 er juillet 2010 La Directive «crédit à la consommation» du 23 avril 2008 a été transposée par la loi n 2010-737 du 1 er
Plus en détailUne association à un seul membre? Est-on vraiment sérieux?
Une association à un seul membre? Est-on vraiment sérieux? Synthèse L identité d un régime juridique découle des caractéristiques du sujet qu il couvre et non du seul fait que l entité ait la personnalité
Plus en détailMemo BATL : la nouvelle loi sur la régularisation fiscale
Memo BATL : la nouvelle loi sur la régularisation fiscale Dans le cadre de ses objectifs, la BATL souhaite collaborer à une législation efficace et de qualité qui soit applicable dans la pratique du droit
Plus en détailFormat de l avis d efficience
AVIS D EFFICIENCE Format de l avis d efficience Juillet 2013 Commission évaluation économique et de santé publique Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service documentation
Plus en détail