LA DÉPERSONNALISATION

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1 Pr. M. MARIE-CARDINE 1 1 C est un état fréquent en : LA DÉPERSONNALISATION Elle se définit comme un état dans lequel l individu ne se reconnaît plus comme étant lui-même. Elle a fait l objet d études de Schilder, P. Janet et psychanalyste M. Bouvet.Elle est souvent associée à de l anxiété et est classée, dans les classifications modernes, parmi les troubles névrotiques. Nous envisagerons successivement les classifications modernes, lla description clinique, un bref exposé de la pathogénie et une discussion du diagnostic. I)-LES CLASSIFICATIONS MODERNES : La C.I.M.X ( Classification internationale des maladies, 10 révision classification de l O.M.S.-Organisation mondiale de la Santé, dépendant de l O.N.U. ).Le D.S.M.IV américain en est très proche (D.S.M. Diagnosis Statistical Manual i.e. Manuel de diagnostic pour faire des statistiques ).Nous n envisagerons ici que les conceptions de la C.I.M.X. La C.I.M. X la décrit comme un trouble au cours duquel le sujet se plaint d une altération qualitative de son activité mentale, de son corps ou de son environnement, perçus comme irréels, étranges ou robotisés. Le sujet peut avoir l impression de ne plus être l auteur de ses propres pensées, représentations, ou souvenirs; que ses mouvements et ses comportements ne sont plus vraiment les siens; que son corps est sans vie, détaché, ou anormal sans raison; que son entourage manque de couleur et de vie, est artificiel ou ressemble à une scène de théâtre sur laquelle tout le monde jouerait un rôle. Dans certains cas, le sujet peut avoir l impression de s observer à partir d une certaine distance, ou avoir le sentiment d être mort. Les plaintes relatives à une perte des émotions constituent les plus fréquentes des multiples manifestations caractérisant ce trouble.

2 Pr. M. MARIE-CARDINE 2 2 La forme pure et isolée en est rare. Les phénomènes de dépersonnalisation - déréalisation surviennent plus fréquemment dans un contexte de maladie dépressive, de trouble anxieux, phobique et de trouble obsessionnel compulsif. Certains éléments du syndrome peuvent également survenir chez des sujets ne présentant pas de troubles psychiques, au cours d un état de fatigue, d une privation sensorielle ou d une intoxication par une substance hallucinogène, ou encore constituer des phénomènes hypnagogiques ou hypnopompiques ( phénomènes hallucinatoires survenant, dans des conditions normales, et immédiatement critiqués, lors de l endormissement hypnagogiques ou du réveil hypnopompiques -. Ce syndrome peut être rapproché des expériences de mort imminente accompagnant les situations impliquant un risque vital. Elle survient en général par accès. v Le diagnostic positif repose sur plusieurs critères: (a)-la présence de symptômes de dépersonnalisation: le sujet perçoit ses sentiments ou expériences comme détachés, lointains, perdus ou ne lui appartenant pas. (b)-il s associe à des symptômes de déréalisation: le sujet perçoit les objets, les gens ou l environnement comme irréels, distants, artificiels, sans couleur ou sans vie. c) Les capacités d introspection (ou d insight, i.e.; vue à l intérieur sousentendu, de soi-même ) sont conservées; le sujet réalise que le changement a lieu en lui-même et n est pas imposé de l extérieur par d autres personnes ou d autres forces étrangères à lui-même. (d)- Le trouble ne survient pas dans un contexte d obnubilation de la conscience, d état confusionnel d origine toxique, ou. épileptique. v On exige pour faire le diagnostic soit (a), soit (b), + (c) ou (d). ÿ Le diagnostic différentiel : Ce trouble doit être distingué d autres troubles comportant un changement de personnalité, vécu ou observé, p. ex. dans une schizophrénie (avec idées délirantes de transformation corporelle, d influence ou de contrôle), un trouble dit dissociatif (il s agit dans les DSM et la CIM X des formes dites psychiques de l hystérie -dans lequel le sujet n est pas conscient de l existence du changement ) et un début de démence. L aura précédant une crise d épilepsie temporale, et certains états épileptiques postcritiques

3 Pr. M. MARIE-CARDINE 3 3 peuvent également comporter des syndromes de dépersonnalisation et de déréalisation comme manifestations secondaires. Le syndrome de dépersonnalisation-déréalisation peut survenir dans le contexte d un état dépressif ce qui est contesté par les classiques- voir plus loin -), phobique, obsessionnel-compulsif ou schizophrénique identifiables; dans de tels cas, le diagnostic doit être celui du trouble principal. II)-L ETUDE CLINIQUE CLASSIQUE doit faire distinguer : 1)-Les troubles de la conscience de soi : (dépersonnalisation à proprement parler, ou désanimation ) Ceux-ci peuvent aller d une sensation de vide intérieur à un sentiment d étrangeté et de transformation ou de perte de son identité, à l incapacité de reconnaître ses propres pensées comme siennes, ou à un doute sur l appartenance personnelle de ses propres souvenirs. Au maximum on peut observer un dédoublement de la personnalité ou même une ébauche d automatisme mental (perte de la spontanéité affective et motrice, impression d une pensée ou d actes imposés).. On voit, ici, que la clinique classique envisage la dépersonnalisation comme un trouble qui peut aller de la névrose à la psychose, selon un continuum d intensité, alors que pour les classifications modernes, et notamment la C.I.M.X c est un trouble uniquement névrotique dont le caractère est signé par ß la conservation de la conscience et de la critique du trouble qui est décrit par le sujet comme lui appartenant en propre, même s il lui paraît étrange, même s il ne se reconnaît pas lui même, ß et donc par la possibilité de formuler une demande de soins.. La dépersonnalisation psychotique n est pas reconnue par ces classifications ; elle y est considérée comme faisant partie intégrante des troubles psychotiques comme le syndrome d influence, l automatisme mental, les hallucinations psychiques, le délire, etc On voit donc la difficulté et il faut prendre une position. ß ß On distinguera donc, dans cette optique, une dépersonnalisation névrotique et une dépersonnalisation psychotique, les critères de différenciation étant ceux que nous avons déjà donnés de la différence entre névroses et psychoses. On reverra le cours à ce sujet. 2)-Il en sera de même pour les troubles de la conscience du corps (désincarnation)

4 Pr. M. MARIE-CARDINE 4 4 Ce dernier peut être perçu comme perdant sa consistance, sa forme ou son intégrité, devenant flou, flottant, avec toujours un sentiment d étrangeté, de perte d appartenance, de dévitalisation. Le corps est vécu comme celui d un pantin, d un automate.l inquiétude peut se focaliser sur une partie du corps, notamment les extrémités, les membres, le visage ou, mais alors surtout dans les psychoses (notamment dans les bouffées délirantes sou les poussées évolutives de schizophrénie), sur les organes sexuels. 3)-Il existe aussi, isolément ou en association, un sentiment de déréalisation. q La réalité externe est perçue avec une perte du sentiment de sa familiarité habituelle. Le patient a l impression de vivre comme dans un rêve, ou dans un environnement artificiel, factice, bizarre, étrange. La perception de l espace peut être altérée, le sujet étant désorienté, perdu, plongé dans un isolement absolu. q Plus fréquemment encore existent des sentiments d irréalité du temps ; le rythme de la vie est considéré comme altéré, ralenti ou accéléré, en tout cas en dysharmonie avec le temps vécu subjectivement. Des illusions, ou des fausses reconnaissances peuvent survenir pendant la crise, avec l impression d avoir déjà vécu une situation pourtant nouvelle, ou au contraire, de n avoir jamais vécu une situation habituelle. q Mais jamais, dans la dépersonnalisation névrotique, on n observe de véritables troubles des perceptions ( illusions perceptives ou hallucinations). Le dépersonnalisé, névrotique, est capable de reconnaître que c est lui-même qui perçoit cette réalité déformée ou changée. III)-LES CONCEPTIONS PATHOGÈNIQUES. Il en existe différentes théories, neuropsychologiques (J. Lhermitte, P.Schildertrouble du schéma corporel et de la somatognosie -), phénoménologiques (S. Folllin-crise existentielle, traduisant une rupture de l unité de la conscience) et psychanalytiques (M. Bouvet-régression soudaine de la libido à un stade prégénital, modifiant la distance du Moi à ses objets narcissiques etc. ) IV)-PROBLEMES DE DIAGNOSTIC. Nous avons déjà évoqué les différences de conception entre les classiques et les modernes. Selon la C.I.M. X, mais aussi dans la conception classique des auteurs français, la dépersonnalisation peut se rencontrer dans des états normaux de fatigue, de surmenage, de manque de sommeil, d isolement sensoriel, lors

5 Pr. M. MARIE-CARDINE 5 5 d une méditation trop poussée. Dans ces cas, il s agit d accès fugaces de très brève durée. Elle appartient aussi classiquement aux états névrotiques: Elle avait été décrite d abord par P. Janet, (médecin et psychologue de la fin du XIX siècle, élève et collaborateur de J.M. Charcot), comme une forme clinique de la névrose obsessionnelle, la psychasthénie (sentiment de scrupule, de vide intérieur, de fatigue permanente, d infériorité L appartenance de la dépersonnalisation au cadre de la dépression est discutée: certains estiment que le sentiment de vide intérieur du dépressif fait partie du syndrome dépressif et doit en être distingué. Quant à la participation de ce syndrome aux différentes formes de psychose, elle n est pas reconnue, comme nous l avons déjà dit par les classifications modernes. CONCLUSION : Au total, une question très intéressante qui est au cœur de la psychologie et de la pathologie.il paraissait utile d en donner un exposé un peu plus développé car il est important de pouvoir en faire le diagnostic. Ce syndrome se rencontre en clinique avec une relative fréquence- bien qu il n existe pas de statistiques valables sur ce sujet) Ce qu il faut, finalement retenir, après avoir bien compris la question : La définition de la C.I.M.X Les différents types de dépersonnalisation (dépersonnalisation vraie, désincarnation, déréalisation ) Les formes névrotiques et psychotiques et leurs critères différentiels Avoir la notion de la discussion et des incertitudes concernant cette question (phénomène uniquement névrotique ou non, appartenance ou non aux psychoses etc )

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