Référentiel Régional de Prise en Charge. Gynécologie. Actualisation Juillet 2009 (version 3)
|
|
- Mathieu Lemelin
- il y a 7 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Référentiel Régional de Prise en Charge Gynécologie Actualisation Juillet 2009 (version 3)
2 Groupe de Travail Anatomopathologistes Oncologues/Radiothérapeutes Radiologues/médecins nucléaires Philippe De Graeve, Ghislaine Escourrou, Eliane Mery, Franck Burki, Bernard Couderc, David Isabelle, Martine Delannes, Denis Franck, Laurence Gladieff, Mathilde Martinez, Jeanne Mihura, Pascale Rivera, Corinne Sarda Bernard Guerrin, Philippe Granier, Anne Julian Chirurgiens Jean-Dominique Bernard*, Jean-Emile Berot, Bernard Cavalie, Géraldine Cartron, Maryline Cohen-Valery, Gwenaël Ferron, François Finkeltin, Bernard Gabaude, Nizar Kaafarani, Pierre Leguevaque*, Alain-Pierre Marcou, Motton Stéphanie, Pierre Martel, Denis Querleu*, Jacques Rimailho, Marc Soule-Tholy, Yann Tangy-le-Gac, Jean Thévenot Soins Palliatifs Claire Chauffour-Ader, * Animateurs " Cette proposition diagnostique et thérapeutique issue d'une discussion pluridisciplinaire au sein du réseau n'est ni exclusive, ni contraignante, d'autres options (alors motivées) pouvant être envisagées individuellement; une révision au minimum annuelle de cette proposition permettra son actualisation ; toute proposition de modification peut à tout moment être adressée aux animateurs du groupe "Gynécologie" : Jean Dominique Bernard (dr.jd.bernard@wanadoo.fr) Pierre Leguevaque (leguevaque.p@chu-toulouse.fr) Denis Querleu (querleu.denis@claudiusregaud.fr) 2
3 SOMMAIRE I. RECOMMANDATIONS GENERALES PRESENTATION EN RCP RECOMMANDATIONS ANATOMOPATHOLOGIQUES INDICATIONS DE LA TEP... 6 II. PROTOCOLES THERAPEUTIQUES CANCERS DE LA VULVE CANCERS DU VAGIN COL DE L UTÉRUS : CANCERS INVASIFS CANCERS DE L ENDOMÈTRE TUMEURS ÉPITHÉLIALES INVASIVES DE L OVAIRE TUMEURS FRONTIÈRES DE L OVAIRE SARCOMES UTÉRINS TUMEURS GERMINALES...20 III. INDICATIONS DES PROTOCOLES DE CHIMIOTHERAPIE IV. Annexe 1 : RECOMMANDATIONS HAS INCA CONCERNANT LA RCP Légende : Retour Sommaire 3
4 I. RECOMMANDATIONS GENERALES 1. PRESENTATION EN RCP Le groupe d'onco-gynécologie recommande la présentation systématique de tous les nouveaux cas de cancers gynécologiques en RCP Le groupe d'onco-gynécologie conseille la présentation des dossiers à chaque étape thérapeutique importante L HAS et L INCa ont édité un document permettant de connaitre leurs recommandations en matière de RCP (Annexe 1). MOMENT DU PASSAGE EN RCP Les nouveaux dossiers doivent être présentés le plus tôt possible dans la prise en charge de la patiente en dehors des cas où un retard à la mise en route du traitement pourrait être préjudiciable à la patiente Exception : le cancer de l'endomètre de stade I peut être présenté après la chirurgie si le dossier pré-chirurgical est complet (cf référentiel : anatomo-pathologie, imagerie) QUORUM DES RCP GYNECOLOGIQUES o Quorum des RCP «Gynécologiques territoriales» (applicable pour les nouveaux cas) Une RCP Gynécologique doit comprendre au moins 3 médecins de spécialités différentes choisis parmi : Présence obligatoire 1 chirurgien (gynécologue ou généraliste à orientation gynécologique) 1 oncologue ou 1 radiothérapeute Présence recommandée 1 radiologue, 1 pathologiste, 1 médecin nucléaire o Quorum des RCP «Gynécologiques «de recours Une RCP de recours (discussion des cas difficiles) doit comprendre de façon systématique et a minima: 1 chirurgien (gynécologue ou généraliste à orientation gynécologique) spécialiste de la localisation 1 oncologue médical, 1 radiothérapeute, 1 radiologue, 1 pathologiste, 1 médecin nucléaire RECOMMANDATIONS CONCERNANT L ONCOGENETIQUE Une consultation d'oncogénétique est recommandée en cas d'histoire personnelle de cancer de l'ovaire (exclusion des formes borderline, mucineuse et des cancers non épithéliaux) avant 70 ans, même sans autre antécédent personnel ou familial évoquant une mutation BRCA. 4
5 2. RECOMMANDATIONS ANATOMOPATHOLOGIQUES Nous rappelons en préambule quelques règles de bonnes pratiques indispensables à la bonne prise en charge des prélèvements : Nécessité d'une bonne identification des prélèvements et des patients. Nécessité de disposer des antécédents et de renseignements cliniques pertinents. Nécessité d'une quantité de fixateur et d'un flacon adaptés au volume du prélèvement. Nécessité d'un repérage anatomique pour les pièces opératoires complexes. Pour les biopsies (endomètre) le grade n'a pas de valeur sur les petits prélèvements, de même le degré d'infiltration peut être difficile à évaluer notamment en pathologie cervicale. Le stade et le grade ne sont ainsi définitifs et fiables que sur les pièces opératoires. L'examen cytologique n'a de valeur que lorsqu'il est positif (en particulier cytologie péritonéale) Ganglion sentinelle : L'examen histologique extemporané des ganglions sentinelles n'est pas un standard. Il peut être responsable de faux négatifs en cas de micrométastase (entre 0,2 et 2mm). La technique par empreintes ou appositions peut être une alternative. Des comptes rendus - fiches standardisées sur les pathologies cervicales, endométriale et ovarienne sont en cours d'élaboration et de validation sous l'égide de l INCa et des sociétés savantes. Sur ces compte-rendus -fiches standardisées seront notés toutes les données, facteurs pronostics et prédictifs nécessaires à la prise en charge thérapeutique de chaque patiente en fonction de sa pathologie. COL : Anatomopathologie : Fiche standardisée Sur pièce de conisation ou d'hystérectomie : donner les 3 dimensions du carcinome : profondeur, hauteur et largeur pour pouvoir "stader" la tumeur selon le stagging de la FIGO. Sur biopsie et pièce opératoire : préciser si embole lymphatique présent ou non vu. Sur pièce de conisation : préciser l'état des berges Sur pièce de conisation : - Préciser l'état des berges EDOMETRE Anatomopathologie : Fiche standardisée Préciser le type histologique en référence à la classification OMS. Préciser le grade sur pièce opératoire selon les grading OMS et ou FIGO Préciser si embole lymphatique présent ou non vu. OVAIRE Anatomopathologie : Fiche Standardisée - Réaliser un échantillonnage exhaustif en cas de tumeur volumineuse et ou Border Line - Préciser le grade histologique selon les grading OMS ou FIGO ou Sylverberg 5
6 3. INDICATIONS DE LA TEP Cancer de l ovaire : Bilan d extension La TEP peut être indiquée en cas de récidive locale ou métastatique (option de niveau de preuve B2). Le cas typique est l élévation du CA 125 avec un bilan morphologique négatif. Le facteur limitant est représenté par la carcinomatose péritonéale microscopique. Réaliser un échantillonnage exhaustif en cas de tumeur volumineuse et/ou Border Line Préciser le grade histologique selon les grading OMS ou FIGO ou Sylverberg Cancer du col de l utérus : Bilan d extension La TEP peut être indiquée dans le bilan d extension (option de niveau de preuve B2). Elle permet en effet le bilan d extension ganglionnaire pelvien et lombo-aortique et la recherche des métastases viscérales. Le facteur limitant est représenté par le seuil de détection. Evaluation des traitements : L évaluation de la maladie résiduelle en fin de traitement et la détection des récidives sont pour l instant des indications à confirmer dans le cadre de protocoles évalués (niveau de preuve C). Diagnostic et bilan de la récidive : Option : l examen de la TEP-FDG peut être utilisé en cas de récidive avérée du cancer du col utérin, notamment pour décider de la stratégie thérapeutique (niveau de preuve B2) Cancer de l endomètre : Veille 2005 : Reformulation de la recommandation. Il existe pas de données suffisantes pour permettre de définir un standard ou une option concernant l utilisation de la TEP-FDG dans le cadre de a prise en charge des patientes atteintes d un cancer de l endomètre. Sarcomes utérins : La TEP peut être indiquée dans la recherche de récidives locales (option de niveau de preuve A). Elle permet le guidage des biopsies (option de niveau de preuve B2). Cancer du vagin et de la vulve : Pas d indication standard 6
7 II. PROTOCOLES THERAPEUTIQUES 1. CANCERS DE LA VULVE Bilan initial Examen clinique Discuter TDM pelvienne ou PETscan dans les formes étendues Option : ganglion sentinelle (bleu + isotopes) dans les T1 Dysplasies de haut grade, carcinome in situ Lésions focales ou papulose bowenoide femme jeune : exérèse ou vaporisation laser localisée Lésions multifocales : vulvectomie superficielle - Option : Imiquimod (ALDARA ) Stade I unifocal Lésion latérale (> 1 cm de la ligne médiane) : exérèse large marge minimale 1 centimètre, idéalement 2 (vulvectomie totale si lésions précancéreuses controlatérales) ganglion sentinelle ; examen extemporané si possible ; si N+ : curage inguinal bilatéral ; radiothérapie inguinale sur aires N+ -Lésion médiane : hémivulvectomie antérieure ou postérieure, curage inguinal bilatéral ; Radiothérapie inguinale sur aires N+ - Option : si découverte du N+ sentinelle en post-opératoire, options : reprise chirurgicale ou radiothérapie homo et /ou controlatérale en fonction de l état local et général Stade I multifocal, stade II Vulvectomie totale élargie avec curage inguinal (endoveineux) bilatéral ; radiothérapie inguinale sur les aires N+ Option si lésion < 3 ou 4 cm : sentinelle + hémivulvectomie Stades III et IV, N+ inguinal fixé, N+ pelvien Association radiochimiothérapique Discuter traitement chirurgical Surveillance - Clinique : a minima tous les 6 mois pendant 5 ans, annuelle ensuite 7
8 2. CANCERS DU VAGIN Dysplasie de haut grade, carcinome in situ Primo-traitement : exérèse locale ou laser selon étendue Récidive limitée : exérèse itérative, laser itératif Récidive limitée itérative : discuter curiethérapie, discuter Imiquimod Récidive étendue : colpectomie subtotale ou totale, option : reconstruction vaginale ; Option : curiethérapie si refus de la chirurgie ou haut risque chirurgical Carcinome invasif Bilan initial Examen, si nécessaire sous AG-IRM pelvienne Stades I et IIA Tiers supérieur : voir cancer du col utérin Deux tiers inférieurs : radiothérapie exclusive (radiothérapie externe pelvienne + curiethérapie) ; option : lymphadénectomie pelvienne ou inguinale Cas particulier : adénocarcinome à cellules claires après exposition in utero au Distilbène : lymphadénectomie coelioscopique, transposition ovarienne, curiethérapie, radiothérapie externe et pas de transposition ovarienne si N+ Stades IIB à IV Radiochimiothérapie concomitante + curiethérapie-cas particulier : stade IVA centro-pelvien ou récidive : discuter exentération 8
9 3. COL DE L UTÉRUS : CANCERS INVASIFS NB : pour les lésions précancéreuses : utilisation du référentiel ANAES 2002 dans l attente d une nouvelle version Bilan initial examen pluridisciplinaire sous AG (option) IRM (abdomino) pelvienne pour évaluation du volume tumoral (le critère est le plus grand diamètre), de l atteinte paramétriale et ganglionnaire pelvienne (et aortique). éventuellement scanner abdominal pour évaluation aortique conisation pour les formes infracliniques option : imagerie pulmonaire et/ou TEP si stade avancé option : marqueur SCC option : ganglion sentinelle (bleu + isotopes) au titre de facilitation de l examen extemporané réalisé sur les seuls sentinelles, ne dispensant pas de la lymphadénectomie complète Stade IA1 Conisation in sano, pas d emboles lymphatiques : surveillance clinique, colposcopique et cytologique après 3 mois puis annuelle Conisation in sano, emboles lymphatiques : voir stade IA2 Conisation non in sano : IRM pour recherche d un volume tumoral résiduel volume résiduel : voir stade correspondant pas de volume résiduel : hystérectomie, option reconisation ou trachélectomie simple si désir de grossesse Découverte incidente sur pièce d hystérectomie : lymphadénectomie interiliaque coelioscopique si emboles lymphatiques Stade IA2, stade IB1 <= 2 cm, N0 radiologique Lymphadénectomie iliaque coelioscopique, examen extemporané (option : limité au ganglion sentinelle) o N- : colpohystérectomie élargie de type proximal (type II) par voie coelioscopique, vaginale ou laparotomique ; option trachélectomie élargie si désir de grossesse et marge tumorale >= 5 mm ; option conservation ovarienne si < 40 ans et type épidermoïde o N+ : lymphadénectomie lombo-aortique, association radiochimiothérapique (radiothérapie externe pelvienne ou pelvienne + lombaire selon le statut ganglionnaire, curiethérapie, chimiothérapie par cis platine hebdomadaire) Option : chirurgie d emblée (hystérectomie élargie avec lymphadénectomie pelvienne) Etat général incompatible avec le traitement standard : radiothérapie exclusive (radiothérapie externe + curiethérapie) 9
10 Stade IB1>2cm, N0 radiologique Lymphadénectomie iliaque coelioscopique, examen extemporané (option : limité au ganglion sentinelle) N- : transposition ovarienne coelioscopique si < 40 ans et type épidermoïde, radiothérapie externe et/ou curiethérapie utéro-vaginale, colpohystérectomie élargie de type proximal (type II) par voie coelioscopique ou laparotomique N+ : lymphadénectomie lombo-aortique, association radiochimiothérapique (radiothérapie externe pelvienne ou pelvienne + lombaire selon le statut ganglionnaire, curiethérapie, chimiothérapie par cis platine hebdomadaire) Etat général incompatible avec le traitement standard : radiothérapie exclusive (radiothérapie externe + curiethérapie) Stades avancés : IB1 N+ pelvien radiologique avec cytologie positive, IB2, IIA, IIB Le PET scan est standard dans les explorations pré-thérapeutiques. La lymphadénectomie iliaque commune aortique endoscopique (laparoscopie ou endoscopie extrapéritonéale) préthérapeutique, chaque fois qu'elle est techniquement possible et raisonnable, est le dernier temps de la stadification si le PET scan ne montre pas de fixation caractérisée dans la région. Association radiochimiothérapique (radiothérapie externe pelvienne ou pelvienne + lombaire selon le statut ganglionnaire, curiethérapie 1 temps, chimiothérapie par cis platine hebdomadaire) Selon réponse (clinique et IRM) à la radiochimiothérapie (IRM de réévaluation à 45 Gy si 1.8Gy par fraction ou à 44 Gy si 2 Gy par fraction) O réponse complète ou > 50% : choix entre hystérectomie extra-fasciale de clôture (par laparotomie ou coelioscopie) ou radiothérapie exclusive O réponse < 50%: colpohystérectomie élargie et/ou chirurgie ganglionnaire de nécessité si techniquement réalisable Stade III, IVA avec atteinte latéro-pelvienne Association radiochimiothérapique (radiothérapie externe pelvienne ou pelvienne + lombaire (si N+ aortique sans métastase à distance au PET), curiethérapie, chimiothérapie concomitante par cis platine hebdomadaire) Option : chirurgie si réponse incomplète mais accessible à un acte chirurgical Stade IVA centro-pelvien PET et au besoin cœlioscopie diagnostique transombilicale, lymphadénectomie lombo-aortique et iliaque commune en l absence de carcinose péritonéale N- aortique : options : exentération pelvienne ou radiochimiothérapie exclusive (radiothérapie externe pelvienne) N+ aortique : radiochimiothérapie exclusive (radiothérapie pelvienne + lombaire) 10
11 Stade IVB ou carcinose péritonéale Chimiothérapie et/ou radiothérapie palliative Surveillance - Clinique : a minima tous les 6 mois pendant 5 ans, annuelle ensuite. Pas d examen complémentaire hors signes d appel en général sauf stades I/II traités par radiothérapie exclusive : IRM tous les 6 mois pendant 2 ans puis annuelles pendant 5 ans Récidive Centro-pelvienne : discuter exentération, après examen sous AG et vérification (imagerie, PET, coelioscopie) de l absence de carcinose péritonéale et de métastase ganglionnaire aortique Latéropelvienne : discuter chirurgie avec ou sans radiothérapie intra-opératoire ou irradiation externe post-opératoire 11
12 4. CANCERS DE L ENDOMÈTRE Diagnostic Orientation : clinique, échographie utérine abdominale et endovaginale, hystéroscopie ambulatoire optionnelle Définitif : biopsie d endomètre ou biopsie orientée par hystéroscopie ou curetage biopsie Bilan d extension Standard : IRM (abdomino) pelvienne Option : radiographie de thorax de face Option : scanner abdomino-pelvien Option : recherche et examen extemporané du ganglion sentinelle (bleu patenté et éventuellement lymphoscintigraphie) dans le cadre de la prise en charge chirurgicale, indication de curage aortique en cas de N+ sentinelle. Dans le cadre de l exploration chirurgicale, cytologie péritonéale réalisée avec l objectif exclusif de stadification Prise en charge chirurgicale Voie d abord coelioscopie et voie vaginale ou laparotomie indications formelles de la laparotomie : contre-indication générale ou locale à la coelioscopie et/ou à la voie vaginale, ou stade IC proche de la séreuse ou gros volume utérin, ou carcinome papillaire séreux, ou macrométastases ganglionnaires à l imagerie option : voie vaginale exclusive en cas de stade IAG1 probable ou en cas de haut risque chirurgical Traitement de l utérus et des annexes standard : hystérectomie totale extra-fasciale avec annexectomie bilatérale option : hystérectomie élargie avec colpectomie (stades IIB/III) -option : exentération (stade IVA) option : traitement conservateur (stade IAG1, femme jeune avec désir de grossesse, bonne compliance, sensibilité au traitement progestatif, consentement éclairé) Traitement des ganglions standard : lymphadénectomie interiliaque bilatérale option : pas de lymphadénectomie (stade IA G1 G2 ou très haut risque chirurgical) option : lymphadénectomie aortique (atteinte macroscopique aortique, ou N+ pelvien ou facteurs majeurs de risque d atteinte aortique emboles lymphatiques, ICG3, ou carcinome papillaire séreux), sous réserve des risques chirurgicaux 12
13 Stades I et IIA (en cas d atteinte ganglionnaire, voir stade IIIc) Faible risque de récidive (stade IA G1 G2) hystérectomie avec annexectomie, lymphadénectomie non impérative pas de traitement adjuvant Risque intermédiaire (stade IAG3, IB tous grades, IC ou IIA G1 ou G2) chirurgie standard avec lymphadénectomie pelvienne traitement adjuvant standard : curiethérapie vaginale traitement adjuvant, option : radiothérapie externe pelvienne 45 Gy si emboles lymphovasculaires péritumoraux Haut risque (stade ICG3 ou IIA G3 avec atteinte profonde du myomètre) chirurgie standard avec lymphadénectomie pelvienne et si possible aortique radiothérapie externe post-opératoire et curiethérapie vaginale Stade IIB A Discuter en RCP Option : hystérectomie élargie avec annexectomie bilatérale et lymphadénectomie pelvienne, suivie de radiothérapie externe avec curiethérapie Option : radiothérapie externe et curiethérapie pré-opératoire suivie d hystérectomie extrafasciale Option : si découverte sur pièce opératoire, reprise opératoire avec lymphadénectomie de stadification ou radiothérapie selon l état général Stade IIIA cytologie péritonéale isolée : pas d implication thérapeutique particulière atteinte séreuse ou annexielle : chirurgie type cancer de l ovaire avec stadification complète ; radiothérapie externe pelvienne et curiethérapie ; option : chimiothérapie adjuvante Stade IIIB traitement par association radiochirurgicale de la lésion centrale en fonction de son stade d extension curiethérapie de la métastase vaginale la chirurgie conclut le traitement, après la radiothérapie et la curiethérapie Stade IIIC chirurgie de la tumeur centrale et des ganglions pelviens et aortiques si réalisable, envisager radiothérapie externe pelvienne et/ou lombo-aortique ; option chimiothérapie Stade IVA Radiothérapie ou radiochimiothérapie exclusive Option : exentération si forme centro-pelvienne Stade IVB Traitement systémique : chimiothérapie comportant un sel de platine ou hormonothérapie (progestatifs, analogues de la LHRH) Traitement loco-régional en option Découverte sur pièce d hystérectomie, stadification inadéquate scanner abdomino-pelvien restadification coelioscopique sous réserve des risques chirurgicaux et si les résultats sont susceptibles de réorienter le traitement adjuvant 13
14 Formes histologiques particulières Carcinomes papillaires séreux : à traiter comme un cancer de l ovaire (chirurgie, stadification péritonéale avec omentectomie, curage pelvien et aortique, chimiothérapie adjuvante type ovaire si extension extra-utérine) Carcinomes à cellules claires et carcinosarcomes : à traiter comme un adénocarcinome de l endomètre grade 3, indications de radiothérapie externe Patientes non opérables (état général) Association radiothérapie externe-curiethérapie utéro-vaginale ou curiethérapie utérovaginale exclusive par défaut Récidives Vaginale exclusive, pas d irradiation antérieure : chirurgie ou radiothérapie externe et curiethérapie ou curiethérapie seule selon volume Centro-pelvienne, irradiation antérieure : chirurgie impliquant ou non exentération en fonction des lésions Latéro-pelvienne : discuter chirurgie et radiothérapie intra-opératoire Ganglionnaire pelvi-abdominale : chirurgie et/ou radiochimiothérapie selon l extirpabilité Métastatique : chimiothérapie comportant un sel de platine ou hormonothérapie selon état général Surveillance - Clinique : a minima tous les 6 mois pendant 5 ans, annuelle ensuite. 14
15 5. TUMEURS ÉPITHÉLIALES INVASIVES DE L OVAIRE Bilan initial Bilan loco-régional : scanner (ou IRM) abdomino-pelvien avec éventuelle biopsie, discuter coelioscopie d évaluation avec biopsie, Bilan d extension à distance : imagerie thoracique, ponction pleurale si épanchement Biologique : Ca 125 plasmatique, bilan nutritionnel si stade avancé Chirurgical : description complète des lésions intra-abdominales Tumeur apparemment limitée au pelvis - Chirurgie radicale standard comportant, par laparotomie médiane, hystérectomie avec annexectomie bilatérale cytologie et biopsies péritonéales multiples, omentectomie curage ganglionnaire pelvien et aortique appendicectomie systématique dans les formes mucineuses, optionnelle dans les autres cas Option : annexectomie unilatérale si femme jeune avec désir de grossesse, stade IA G1 complètement stadifié avec évaluation ovarienne controlatérale, péritonéale et ganglionnaire pelvienne et lomboaortique bilatérale, endomètre non tumoral au curetage - Stades IA-IB G1 : surveillance - Stades IA-IB G2 : options : surveillance ou chimiothérapie - Stades IA-IB G3 ou à cellules claires, stades IC et plus : chimiothérapie adjuvante* ; option : radiothérapie externe abdomino-pelvienne au stade IIA G1-G2 Cas particulier : patiente insuffisamment stadifiée au cours d une première intervention chirurgicale : restadification chirurgicale d emblée ou reportée à la fin d une la chimiothérapie. Tumeur étendue à l abdomen, cytoréduction complète possible sans risque excessif "La chirurgie première reste indiquée chaque fois que la cytoréduction complète est possible. La chirurgie d'intervalle après 2 à 3 cycles de chimiothérapie est une option thérapeutique lorsque la cytoréduction complète initiale est inenvisageable y compris par des équipes rompues Chirurgie radicale comportant au minimum la chirurgie standard (voir ci-dessus) et au besoin péritonectomies et résections viscérales, avec pour objectif la cytoréduction complète Chimiothérapie adjuvante * A la suite du traitement primaire, options : abstention, ou poursuite de chimiothérapie IV, ou chimiothérapie intrapéritonéale de consolidation Tumeur massivement étendue dans l abdomen, cytoréduction tumorale «optimale» non envisageable ou deuxième main, chirurgie incomplète - Chimiothérapie néo-adjuvante* ; option : débarras chirurgical pelvien premier - Evaluation de la réponse clinique, radiologique, biologique à 3 cycles Pas de réponse : changement de chimiothérapie à 3 cycles Réponse insuffisante pour envisager une chirurgie optimale : poursuite de CARBOPLATINE-TAXOL 3 cycles puis réévaluation à 6 cycles Réponse complète : options : chirurgie d intervalle suivie de 3 à 6 cycles de chimiothérapie L'objectif de la chirurgie intervallaire doit également être la cytoréduction complète En fin de traitement, option : chimiothérapie intrapéritonéale de consolidation 15
16 Stades IV - Chimiothérapie néo-adjuvante* ; réévaluation et décision multidisciplinaire après 3 cycles pour choix entre chirurgie et poursuite de chimiothérapie * Chimiothérapie Chimiothérapie standard : CARBOPLATINE et TAXOL 6 cycles U Option : CARBOPLATINE seul (femme âgée) Option pour les cancers de stades III avec résidus post opératoire nul ou infra-centimétrique : Chimiothérapie Intra-péritonéale Surveillance - Clinique et Ca125 : 3 mois après traitement, tous les 6 mois pendant 5 ans, annuellement après 5 ans - Echographie pelvienne annuelle si traitement conservateur Recommandations Oncogénétiques Une consultation d'oncogénétique est recommandée en cas d'histoire personnelle de cancer de l'ovaire (exclusion des formes borderline, mucineuse et des cancers non épithéliaux) avant 70 ans, même sans autre antécédent personnel ou familial évoquant une mutation BRCA. 16
17 6. TUMEURS FRONTIÈRES DE L OVAIRE Bilan initial Examen histopathologique, au besoin relecture des lames Exploration visuelle complète (coelioscopie ou laparotomie) de la cavité abdominale Cytologie péritonéale Omentectomie infra-colique Exérèse biopsie en cas de greffes péritonéales Examen visuel soigneux de l ovaire controlatéral si traitement conservateur envisagé Appendicectomie si appendice suspect, systématique si forme mucineuse Patiente de deuxième main : envisager restadification si l exploration chirurgicale initiale apparaît non satisfaisante Chirurgie Hystérectomie avec annexectomie bilatérale, sans curage ganglionnaire Exérèse d éventuels implants extra-ovariens Option : traitement conservateur par annexectomie unilatérale ou kystectomie chez la femme jeune (lésion unique, dissection complète en zone saine) Traitement adjuvant Standard : pas de traitement adjuvant Option : chimiothérapie CARBOPLATINE-TAXOL en présence d implants péritonéaux invasifs 17
18 7. SARCOMES UTÉRINS Prise en charge en fonction de l histopathologie - Carcinosarcomes : cf traitement des cancers de l endomètre G3 - Tumeur stromale de bas grade : hystérectomie avec ovariectomie bilatérale, discuter traitement progestatif adjuvant - Tumeurs stromales de haut grade, léïomyosarcome : voir ci-dessous Bilan initial - IRM abdomino-pelvienne si diagnostic pré-opératoire - TDM thoracique ou PET scan Tumeur limitée au pelvis, extirpable - Chirurgie : hystérectomie totale ; option annexectomie ; option lymphadénectomie pelvienne - Radiothérapie : radiothérapie pelvienne externe adjuvante ou pré-opératoire (si diagnostic pré-opératoire acquis) - Chimiothérapie : pas d indication en dehors d un essai thérapeutique Tumeur limitée au pelvis, inextirpable - Radiothérapie externe pelvienne Métastases à distance - Chimiothérapie Adriamycine-Holoxan Surveillance - Clinique : tous les 6 mois pendant 5 ans, annuelle ensuite - Radiographie thoracique : annuelle MALADIES THROPHOBLASTIQUES Mole hydatiforme, Mole invasive, Maladie trophoblastique persistante DIAGNOSTIC Curetage biopsique utérin indispensable, sauf urgence liée à la présence d une pathologie métastatique associée à une élévation des bêta HCG et à un antécédent obstétrical. EXAMENS - Dosage des bêta HCG plasmatiques - Echographie pelvienne Options - Scanner thoraco-abdominal - Scanner cérébral - Dosage des Bêta HCG dans LCR CLASSIFICATION *Soit la classification de l IGR. Sont de bon pronostic, les patientes qui n ont aucun de ces facteurs : - histologie de choriocarcinome - antécédent de grossesse non molaire - plus d un site métastatique - résistance à une première ligne de chimio *Soit la classification du Charing-Cross, basée sur des scores. 18
19 CAS et TRAITEMENT MOLE HYDATIFORME - Evacuation de la mole par curetage-aspiration avec ocytociques en perfusion - Contraception orale pendant 6 mois au-delà de la négativation des HCG. - Dosage hebdomadaire des HCG sériques ; si normalisation en moins de 8 semaines et dès la négativation, 1 dosage tous les 15 jours pendant 2 mois, puis 1 dosage par mois jusqu au 6e mois. * Si absence de normalisation entre 2 et 4 mois (selon la cinétique de décroissance), chimiothérapie par méthotrexate IM (2 cures hebdomadaires) jusqu à normalisation des marqueurs, puis 2 cures de consolidation. Si l'évacuation a été incomplète, curetage itératif. * Si pas de normalisation, chimiothérapie des tumeurs trophoblastiques. MALADIE TROPHOBLASTIQUE PERSISTANTE DE BON PRONOSTIC - Chimiothérapie par méthotrexate et acide folique, un cycle après normalisation. MALADIE TROPHOBLASTIQUE PERSISTANTE DE MAUVAIS PRONOSTIC - Chimiothérapie protocole EMA/CO (ETOPOSIDE, METHOTHREXATE, ACTINOMYCINE / CYCLOPHOSPHAMIDE, ONCOVIN ) INDICATIONS EVENTUELLES DE CHIRURGIE - Hystérectomie femme de + de 40 ans ou de 40 ans avec lésion résiduelle utérine isolée chimiorésistante - Chirurgie adaptée si lésion métastatique accessible chimiorésistante 19
20 8. TUMEURS GERMINALES Chirurgie : conservatrice, sous la forme d une annexectomie unilatérale, associée à une exploration péritonéale visuelle et biopsique ; en cas de tumeur évoluée, pas d effort chirurgical majeur de cytoréduction ; option : curage lombo-aortique si séminome apparemment au stade précoce Chimiothérapie : BEP (en respectant dose-intensité, 3 cycles en adjuvant, 4 cycles dans les tumeurs avancées) dans tous les cas sauf - tératome immature de grade 1 stade I - dysgerminome stade IA Si tumeur sécrétante, suivi par dosage alpha foeto protéine. Chirurgie de deuxième intention : indications limitées à - tératome mature résiduel - masses résiduelles non sécrétantes 20
21 III. INDICATIONS DES PROTOCOLES DE CHIMIOTHERAPIE METHOTREXATE MONOTHERAPIE Indication : maladie gestationnelle trophoblastique (faible risque) Bagshawe KD et al. Br J Obstet Gynaecol Jul;96(7): PLATINE HEBDOMADAIRE Indication : cancers du col de l utérus, en association avec l irradiation Keys HM, et al. N Engl J Med Apr 15;340(15): CARBOPLATINE MONOTHERAPIE Indication : Cancer de l ovaire de stade avancé ICON2. Lancet, 1998 Nov 14;352(9140): CIS PLATINE + DOXORUBICINE Indication : adénocarcinomes de l endométre Thigpen JT. Et al J. Clin. Oncol Oct 1;22(19): CARBOPLATINE + DOCETAXEL Indication : Cancer de l ovaire de stade avancé HORS AMM Vasey PA, et al. J Natl Cancer Inst Nov 17;96(22): EMA EP Indication : maladie gestationnelle trophoblastique à haut risque réfractaire à EMA-CO REF : Newlands ES, et al. J. Clin. Oncol Feb;18(4): EMA CO Indication : maladie gestationnelle trophoblastique (haut risque) Bower M. et al. J. Clin. Oncol Sep;15(9):3168. BEP "STANDARD" Indication : Tumeurs germinales Williams SD. et al. N. Engl J Med Jun 4; 316(23): MAI Indication : Sarcomes utérins Edmonson JH et al. J Clin Oncol Jul;11(7): ETOPOSIDE per os Indication : Carcinome métastatique de l ovaire après l échec d une ou plusieurs chimiothérapies REF : Rose PG et al. J Clin Oncol Feb;16(2): CP Indication : adénocarcinome de l'ovaire avancé REF : Edmonson JH, et al. Cancer Treat Rep 1985 Nov; 69(11): CAP Indication : Adénocarcinome de l ovaire REF: Williams CJ et al. J Clin Oncol Nov;3(11): DOXORUBICINE liposomale pégylée : CAELYX Indication : Cancer ovarien à un stade avancé après échec d'une chimiothérapie de première intention à base de platine. Gordon AN. Et al. J. Clin. Oncol Jul 15;19(14): TOPOTECAN hebdomadaire Indication : Cancer de l ovaire en récidive HORS AMM. Gynécologie 06/
22 PACLITAXEL + CARBOPLATINE Indication Adénocarcinomes Ovariens J Clin Oncol Nov;3(11): Cancer REF : Neijt JP et al. J Clin Oncol Sep;18(17): PACLITAXEL + CISPLATINE Indication : Adénocarcinome ovarien REF : McGuire WP, et al. N Engl J Med 1996;334:1-6 PACLITAXEL hebdomadaire Indication : Cancer de l ovaire en récidive HORS AMM REF : Thomas H. et al. Crit. Rev. Oncol Hematol Dec 27; 44 Suppl: ENDOXAN CARBOPLATINE pc Indication: Môle invasive Cancer ovaire REF : SWENERTON K. et al. J. Clin. Oncol. 1992, 10, 5: CISPLATINE-TOPOTECAN Indication: cancer du col de l'utérus avancé au stade IV-B ou en rechute après radiothérapie REF: Long III H, Bundy B et al. CISPLATINE ET PACLITAXEL intra-péritonéal Indication : Adénocarcinomes de l'ovaire de stade III avec résidus < 1cm après chirurgie première REF: Armstrong D. et al. Gynécologie 06/
23 ÉVALUATION ET AMÉLIORATION DES PRATIQUES Une démarche d amélioration de la qualité Réunion de concertation pluridisciplinaire en cancérologie Les réunions de concertation pluridisciplinaires en cancérologie, permettent de répondre à l'obligation d'évaluation des pratiques professionnelles (EPP).
24 Le dossier de tout nouveau patient atteint de cancer doit bénéficier d'un avis émis lors d'une réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP). Cet avis doit être communiqué au patient et placé dans le dossier. La RCP est un lieu d'échanges entre spécialistes de plusieurs disciplines sur les stratégies diagnostiques et thérapeutiques en cancérologie. La RCP est organisée par un établissement, un groupe d'établissements ou un réseau de cancérologie, dans le cadre des centres de coordination en cancérologie (3C). La RCP constitue un élément essentiel de l'organisation des soins en cancérologie. L'évaluation régulière des RCP doit rendre compte d'une amélioration continue de la qualité des soins et du service médical rendu au patient. Les critères de qualité des RCP sont précisés dans le plan cancer et la circulaire du 22 février 2005 : La pluridisciplinarité correspond à la présence d'au moins trois spécialités différentes qui doivent être adaptées au type de la RCP. Leur fonctionnement doit être formalisé : rythme (au moins 2 fois par mois), coordonnateur, secrétariat, type de dossiers à présenter, référentiels utilisés. Avant la réunion, une fiche standardisée de données médicales est remplie par le médecin qui inscrit le dossier à la RCP. Tous les nouveaux cas doivent être présentés avant mise en route du primotraitement. Les dossiers des patients nécessitant une modification substantielle du traitement (reprise évolutive, toxicité ) sont également présentés. Si le dossier répond à une situation clinique faisant l'objet d'une procédure standard de prise en charge (ayant fait l'objet d'un accord pluridisciplinaire et traduite dans un référentiel de pratiques validé) et figurant dans une liste établie par le réseau régional il est possible de ne pas le discuter ; le dossier doit être présenté rapidement et la fiche RCP renseignée et archivée. Les autres dossiers sont obligatoirement discutés. Les propositions thérapeutiques sont fondées sur des référentiels de pratique élaborés à un niveau régional à partir de recommandations de pratique clinique nationales ou supranationales. Ils doivent être régulièrement actualisés. Les possibilités d'inclusion dans des essais thérapeutiques sont connues des participants. L'avis de la RCP comporte la proposition thérapeutique ainsi que les noms et qualifications des participants. Il est intégré dans le dossier du patient (Dossier communicant en cancérologie). Si le traitement effectivement délivré diffère de la proposition de RCP, les raisons doivent être argumentées par le médecin. L'évaluation régulière des RCP (fonctionnement, pluridisciplinarité...) permet une amélioration continue de leur qualité et, in fine, du service rendu aux patients.
25 La HAS considère qu'un médecin qui participe activement et régulièrement (8 à 10 fois par an) à des RCP répondant aux critères énoncés ci-contre, remplit son obligation d'évaluation des pratiques professionnelles (décret n du 14 avril 2005). Comme toutes les méthodes d'amélioration, la RCP revient à analyser une pratique clinique en référence à une démarche optimale, souvent résumée dans un référentiel de pratique. Cette démarche s'inscrit dans le modèle proposé par W. Edwards Deming dans les années soixante. Ce modèle, souvent appelé roue de Deming ou roue de la qualité, comprend 4 étapes distinctes qui se succèdent indéfiniment, Planifier, Faire, Analyser, Améliorer (en anglais Plan, Do, Check et Act, d'où le modèle PDCA). Ces 4 étapes, constituant la base d'une démarche qualité, sont figurées ci-dessous : 1. Planifier (ou programmer) : le médecin organise son activité de façon à participer régulièrement aux RCP (8 à 10 fois/an au minimum) et à y présenter de manière exhaustive les nouveaux cas de cancers. Améliorer Planifier Faire 2. Faire : il participe effectivement aux RCP et, autant que possible, contribue aux adaptations continues des référentiels de pratique. Analyser 3. Analyser : il participe à l'évaluation périodique : de la pertinence des classements entre simple présentation et demande de discussion ; de l'adéquation des décisions avec les recommandations ; de la concordance entre la proposition thérapeutique de la RCP et le traitement effectivement délivré. 4. Améliorer : de cette analyse, il tire une amélioration continue de ses pratiques. Dès lors que des équipes médicales ou des soignants s'impliquent dans une démarche qualité, ils s'engagent dans la voie de l'évaluation/amélioration de leurs pratiques.
26 juin 2006 DÉCISION THÉRAPEUTIQUE EN CANCÉROLOGIE Tous les nouveaux cas de cancer Fiche de RCP RCP oui Situation relevant d une prise en charge standard non Présentation Discussion pluridisciplinaire Proposition thérapeutique tracée au dossier Information patient Programme personnalisé de soins Haute Autorité de santé EPP/RCP Imprimé par IME - Décembre 2006 Tous les outils et programmes d amélioration et d évaluation des pratiques sont téléchargeables gratuitement sur
Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés
Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés - décembre 2009 - CARCINOMES BASOCELLULAIRES La chirurgie : traitement de référence et de 1 ère intention Classification clinique et histologique
Plus en détailCancer du sein in situ
traitements et soins octobre 2009 recommandations professionnelles Cancer du sein COLLECTION recommandations & référentiels Recommandations de prise en charge spécialisée Carcinome canalaire et carcinome
Plus en détailnfocancer Le cancer de l'ovaire www.infocancer.org Une initiative bénévole universitaire
Le cancer de l'ovaire Informations médicales clés Options thérapeutiques et leur suivi Recherche clinique Infos pratiques et carnet d'adresses Démarches à suivre, les administrations Une initiative bénévole
Plus en détailActualités s cancérologiques : pneumologie
Actualités s cancérologiques : pneumologie PLAN Incidence / facteurs de risque Anatomie Symptômes Types de tumeurs Diagnostic / extension Classification Traitement Pronostic Pneumologie : incidence Belgique
Plus en détailPLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris
PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris Cancer du rectum France : 15000 décès/an : 1ère cause. Pronostic souvent réservé Métastases
Plus en détailLes traitements du cancer invasif du col de l utérus
JUIN 2011 Les traitements du cancer invasif du col de l utérus Nom du chapitre COLLECTION GUIDES PATIENTS LE COL DE L UTÉRUS LE CHOIX DES TRAITEMENTS LA CHIRURGIE LA RADIOTHÉRAPIE LA CHIMIOTHÉRAPIE LES
Plus en détailCancer de l ovaire. traitements, soins et innovation. traitements adjuvants et de consolidation. www.e-cancer.fr. juin 2009
traitements, soins et innovation juin 2009 recommandations professionnelles Cancer de l ovaire traitements adjuvants et de consolidation COLLECTION recommandations & référentiels RECOMMANDATIONS DE PRISE
Plus en détailCharte régionale des Réunions de Concertation Pluridisciplinaire de PACA, Corse et Monaco
Réseau Régional de Cancérologie ONCOPACA-Corse Charte régionale des Réunions de Concertation Pluridisciplinaire de PACA, Corse et Monaco 1. CONTEXTE ET OBJECTIF Contexte : Cette présente charte a été définie
Plus en détailCancers de l hypopharynx
Cancers de l hypopharynx A- GENERALITES 1) Epidémiologie Cancer fréquent et de pronostic grave du fait de son évolution insidieuse et de son caractère lymphophile. C est quasiment toujours un carcinome
Plus en détailRecommandations 2005. Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO
Recommandations 2005 Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO Recommandations pour la Pratique Clinique : Standards, Options et Recommandations 2005 pour la prise en charge
Plus en détailPierre OLIVIER - Médecine Nucléaire
Diplôme Universitaire Corrélations anatomo-physio-pathologiques en imagerie thoracique 25 mai 2011 Imagerie TEP et pathologie tumorale bronchique Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Détection en coincidence
Plus en détailIRM du Cancer du Rectum
IRM du Cancer du Rectum quels CHOIX TECHNIQUES pour quels OBJECTIFS THERAPEUTIQUES? Frank Boudghène, T. Andre, A. Stivalet, I. Frey, L. Paslaru, V. Ganthier, M. Tassart Hopital Tenon - Université Paris
Plus en détailQu est-ce que le cancer du sein?
Cancer du sein Qu est-ce que le cancer du sein? Laissez-nous vous expliquer. www.fondsanticancer.org www.esmo.org ESMO/FAC Patient Guide Series basés sur les recommandations de pratique clinique de ESMO
Plus en détailLes cancers de l appareil génital féminin
Recherche Information - prévention - dépistage Actions pour les malades et leurs proches Les cancers de l appareil génital féminin (col et corps de l utérus, ovaires) G R A N D P U B L I C Janvier 2009
Plus en détailDe la chirurgie du nodule aux ganglions
De la chirurgie du nodule aux ganglions Docteur Xavier CARRAT Institut Bergonié Clinique Saint Augustin Chirurgie des lésions bénignes de la thyroïde problématique opératoire «simple» avec indication portée
Plus en détailFocus. Assurances et tumeurs génitales des hommes jeunes. Unité de Recherche et Développement pour les Risques Aggravés.
Unité de Recherche et Développement pour les Risques Aggravés Focus Juillet 2007 Assurances et tumeurs génitales des hommes jeunes Assurances et tumeurs génitales des hommes jeunes Conception et réalisation
Plus en détailTraitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse
Traitements néoadjuvants des cancers du rectum Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Journées Francophones d Hépato-gastroentérologie et d Oncologie Digestive 2010 CONFLITS D INTÉRÊT Pas de conflit d intérêt
Plus en détailG U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané
G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre mélanome cutané Mars 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le mélanome
Plus en détailLe cancer de l utérus
Le cancer de l utérus Carcinome de l endomètre, sarcome de l utérus Une information de la Ligue contre le cancer pour les personnes concernées et leurs proches Impressum _Editrice Ligue suisse contre le
Plus en détailCancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons.
Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons. Un taux de récidive de 30% dans les dix premières années chez des patientes en rémission complète après un traitement curatif, requiert
Plus en détailGUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge du cancer du rein
GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE La prise en charge du cancer du rein Novembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le cancer du rein, son
Plus en détailGUIDE - AFFECTION LONGUE DURÉE. Tumeur maligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique. Cancer du sein
GUIDE - AFFECTION LONGUE DURÉE Tumeur maligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique Cancer du sein Janvier 2010 Ce document s inscrit dans un double dispositif : La mise en œuvre de
Plus en détailUn avantage décisif pour la résection des polypes et des myomes. Système
Un avantage décisif pour la résection des polypes et des myomes Système Nouvelle norme en résection hystéroscopique Truclear apporte une précision, une clarté et une efficacité sans précédents pour réséquer
Plus en détailCOMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 4 novembre 2009
COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 4 novembre 2009 IRESSA 250 mg, comprimé pelliculé Boîte de 30 (CIP 395 950-7) ASTRAZENECA géfitinib Liste I Médicament soumis à prescription hospitalière. Prescription
Plus en détailTraitement de consolidation dans les cancers de l ovaire
Traitement de consolidation dans les cancers de l ovaire J.-F. Geay, I. Ray-Coquard, H. Curé et É. Pujade-Lauraine Pourquoi un traitement de consolidation? Le standard de traitement de première ligne d
Plus en détailPeut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant
Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant Institut Cancérologie de l Ouest CHIRURGIE Dr. Isabelle Jaffré CAS CLINIQUE 1 36 ans 90B sans CI radiothérapie
Plus en détailMétastase unique d un NPC: Une question singulière? Jean Louis Pujol - Xavier Quantin Mohammad Chakra Fabrice Barlési
Métastase unique d un NPC: Une question singulière? Jean Louis Pujol - Xavier Quantin Mohammad Chakra Fabrice Barlési Deux grandes questions Cette modalité de présentation, requiert elle une prise en charge
Plus en détailComprendre le cancer de l ovaire Guide d information et de dialogue à l usage des patientes et de leurs proches
Comprendre le cancer de l ovaire Guide d information et de dialogue à l usage des patientes et de leurs proches 2002 Sommaire Introduction 4 1 Le cancer de l ovaire 10 2 Le diagnostic 21 3 Les traitements
Plus en détailIntérêt de la TEP-FDG dans les cancers de l ovaire
Intérêt de la TEP-FDG dans les cancers de l ovaire T. Mognetti et F. Giammarile Introduction La TEP-FDG (Tomographie par Émission de Positons après injection de 18 F- Fluoro-2-Déoxy-Glucose) est un des
Plus en détailGUIDE - AFFECTION LONGUE DURÉE. Tumeur maligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique. Cancer invasif du col utérin
GUIDE - AFFECTION LONGUE DURÉE Tumeur maligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique Cancer invasif du col utérin Janvier 2010 Ce document s inscrit dans un double dispositif : La mise
Plus en détailDécouvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE
Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE 2014 L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE L Institut universitaire du cancer de Toulouse (IUCT) est un nouveau modèle français d organisation
Plus en détailChimiothérapie des cancers bronchiques non à petites cellules. Dr Aloulou Samir Médenine le 13 Juin 2015
Chimiothérapie des cancers bronchiques non à petites cellules Dr Aloulou Samir Médenine le 13 Juin 2015 Cas clinique Mr A.S agé de 55 ans grand tabagique consulte aux urgences pour céphalées évoluant depuis
Plus en détailINTERVENTIONS CHIRURGICALES EN GYNÉCOLOGIE
INTERVENTIONS CHIRURGICALES EN GYNÉCOLOGIE Informations générales pour la convalescence Pour vous, pour la vie Ce feuillet est destiné à mieux vous renseigner sur les points à observer après une opération
Plus en détailINTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper
INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper Pourquoi proposer un TTT adjuvant? Probabilité de survie à 10 ans en fonction
Plus en détailSujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT
ANAMACaP Association Nationale des Malades du Cancer de la Prostate 17, bis Avenue Poincaré. 57400 SARREBOURG Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT Place des nouvelles techniques d imagerie
Plus en détailCancer du sein in situ
traitements, soins et innovation OCTOBRE 2009 recommandations professionnelles Cancer du sein in situ COLLECTION recommandations & référentiels Recommandations de prise en charge spécialisée Carcinome
Plus en détailCancers du larynx : diagnostic, principes de traitement (145a) Professeur Emile REYT Novembre 2003 (Mise à jour Mars 2005)
Cancers du larynx : diagnostic, principes de traitement (145a) Professeur Emile REYT Novembre 2003 (Mise à jour Mars 2005) Pré-Requis : Anatomie du larynx Physiologie de la phonation et de la déglutition
Plus en détailTUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE
1 Plan de cours I - TUMEURS PRIMITIVES DE LA VESSIE c1 - Tumeurs papillaires non infiltrantes c2 - Tumeurs papillaires infiltrantes c3 - Carcinome in-situ en muqueuse plane D - Pronostic : II - TUMEURS
Plus en détailEssai Inter-groupe : FFCD UNICANCER FRENCH - GERCOR
CLIMAT - PRODIGE 30 Etude de phase III randomisée évaluant l Intérêt de la colectomie première chez les patients porteurs d un cancer colique asymptomatique avec métastases hépatiques synchrones non résécables
Plus en détailQu est-ce qu un sarcome?
Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu une tumeur? Une tumeur est une prolifération anormale de cellules. Les tumeurs ne devraient donc pas automatiquement être associées à un cancer. Certaines tumeurs
Plus en détailCOMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007
COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 mai 2007 SUTENT 12,5 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 265-0) SUTENT 25 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 266-7) SUTENT 50 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 267-3)
Plus en détailLes renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer
Information importante pour les personnes atteintes d un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic
Plus en détail19 thèmes dans 10 villes
SATISFAIRE À VOS OBLIGATION DE DPC FACILEMENT GRÂCE AU CNGOF DPC réalisés par le CNGOF et financée par l Agrément CNGOF : 11 75 32 07 175 - FMC 100 098 Indemnité de 345 par jour et prise en charge hôtellerie
Plus en détailImages en «franc» hypersignal T2 du pelvis féminin Atlas iconographique
Images en «franc» hypersignal du pelvis féminin Atlas iconographique Cavet M, Soyer P, Malzy P, Bendavid S, Merlin A, Martin-Grivaud S, Rymer R RADIOLOGIE VISCERALE ET VASCULAIRE, HOPITAL LARIBOISIERE
Plus en détailUE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire
UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire Imagerie Imagerie de Gamma Caméra Tomographie d émission monophotoniqueou TEMP: radiopharmaceutiqueémetteurs de rayonnement Gamma Imagerie de Caméra TEP
Plus en détailIncontinence anale du post-partum
Incontinence anale du post-partum Laurent Abramowitz Unité de proctologie médico-chirurgicale de l hôpital Bichat, Paris Et cabinet libéral Prévalence Inc anale France (1) : 11% > 45 ans Damon et al (2):Pop
Plus en détailPemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée. Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var
Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var SFPO Octobre 2009 EPIDEMIOLOGIE Incidence : 1.35 M par an dans le monde (12,4%) 28 000
Plus en détailF-FLUORODÉOXYGLUCOSE EN ONCOLOGIE Expérience en Ile de France
18F-fluorodéoxyglucose en oncologie. Expérience en Ile de France. 18 F-FLUORODÉOXYGLUCOSE EN ONCOLOGIE Expérience en Ile de France H. FOEHRENBACH 1, J. LUMBROSO 2 1 Service Médecine Nucléaire, Hôpital
Plus en détailG U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge du cancer du foie
G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge du cancer du foie Décembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer
Plus en détailUEMS - OB/GYN SECTION LA FORMATION DU SPECIALISTE EN GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE PROPOSITIONS DU GROUPE DE TRAVAIL DE L' EBCOG 1.
UEMS - OB/GYN SECTION Board et Collège Européen de Gynécologie et d' Obstétrique ( EBCOG) LA FORMATION DU SPECIALISTE EN GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE PROPOSITIONS DU GROUPE DE TRAVAIL DE L' EBCOG 1. ADOPTEES
Plus en détailCoordinateur scientifique: Prof. Univ. Dr. Emil PLEŞEA. Doctorant: Camelia MICU (DEMETRIAN)
UNIVERSITÉ DE MÉDECINE ET PHARMACIE DE CRAIOVA FACULTÉ DE MÉDECINE CONTRIBUTIONS A L'ÉTUDE CLINIQUE ET MORPHOLOGIQUE DES CANCERS DU POUMON Coordinateur scientifique: Prof. Univ. Dr. Emil PLEŞEA Doctorant:
Plus en détailINFORMATION & PRÉVENTION. Le cancer de la vessie
INFORMATION & PRÉVENTION Le cancer de la vessie G R A N D P U B L I C Ce à quoi sert la vessie La vessie est une poche qui reçoit l urine produite par les reins, via les uretères*. Elle est constituée
Plus en détailPour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir.
Dépistage Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir. Par contre, nous pouvons tenter de le dépister plus tôt afin d'avoir plus de chances de
Plus en détailMaladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin
Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca MALADIE DE HODGKIN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du
Plus en détailLes différents types de cancers et leurs stades. Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07
Les différents types de cancers et leurs stades Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07 CARCINOGENESE multiple steps, accumulation d altd altérations continuum lésionnel
Plus en détailTraitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée
Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée Etude rétrospective de 45 cas Didier MAINARD, Jérôme DILIGENT Service de Chirurgie Orthopédique,
Plus en détailChirurgie prophylactique des cancers avec prédisposition génétique
traitements, soins et innovation août 2009 recommandations professionnelles Chirurgie prophylactique des cancers avec prédisposition génétique Cancer DE L OVAIRE COLLECTION recommandations & référentiels
Plus en détailiuropaisches Patentamt iuropean Patent Office )ffice européen des brevets y Numéro de publication: J 4Z/ bjj Al S) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN
iuropaisches Patentamt iuropean Patent Office )ffice européen des brevets y Numéro de publication: J 4Z/ bjj Al S) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN jj) Numéro de dépôt: 90403174.7 Int. Cl.5: A61 K 37/66 g) Date
Plus en détailCORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE
CORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE L. Lecoq, J. Gendre, N. Sturm, C. Letoublon, MN. Hilleret, JP. Zarski, V. Leroy
Plus en détailQu est-ce que le cancer de l œsophage?
Cancer de l œsophage Qu est-ce que le cancer de l œsophage? Laissez-nous vous expliquer. www.fondsanticancer.org www.esmo.org ESMO/FAC Patient Guide Series basés sur les recommandations de pratique clinique
Plus en détail1 of 5 02/11/2012 14:03
1 of 5 02/11/2012 14:03 Le cancer du chat par Sandrine Cayet, docteur-vétérinaire Le cancer chez le chat n est pas une fatalité. Un cancer chez le chat, c est comme chez l homme, ça se diagnostique, ça
Plus en détailQu est-ce que le cancer du pancréas?
Cancer du pancréas Qu est-ce que le cancer du pancréas? Laissez-nous vous expliquer. www.fondsanticancer.org www.esmo.org ESMO/FAC Patient Guide Series basés sur les recommandations de pratique clinique
Plus en détailRecherche Information - prévention - dépistage Actions pour les malades et leurs proches. Les cancers du sein
Recherche Information - prévention - dépistage Actions pour les malades et leurs proches Les cancers du sein G R A N D P U B L I C Les cancers du sein Aujourd'hui, en France, comme dans de nombreux pays
Plus en détailASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG. Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité
Hôpitaux Universitaires de Genève ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité Introduction (1) L IVG chirurgicale est
Plus en détailComprendre. le Cancer du sein. Mise à jour. Guide d information et de dialogue à l usage des personnes malades et de leurs proches
Comprendre le Cancer du sein Mise à jour Guide d information et de dialogue à l usage des personnes malades et de leurs proches Ce guide s inscrit dans le cadre d un programme réalisé en partenariat avec
Plus en détailRadiologie Interven/onnelle sur les nodules pulmonaires. J. Palussière, X. Buy Département imagerie
Radiologie Interven/onnelle sur les nodules pulmonaires J. Palussière, X. Buy Département imagerie Radiofréquence Interac*on courant électro- magné*que ma*ère agita*on ionique chaleur Coagula*on Nécrose
Plus en détailApport de l IRM dans la
Apport de l IRM dans la caractérisation tissulaire préopératoire des tumeurs rectales Y MORMECHE, S SEHILI, J MORMECHE, CH CHAMMEKHI, S KHELIFI, A BACCAR, MH DAGHFOUS, A CHERIF TUNIS - TUNISIE PLAN Introduction
Plus en détailSecond cancers après cancer du sein. M. Espié Centre des maladies du sein
Second cancers après cancer du sein M. Espié Centre des maladies du sein Second cancer après cancer du sein 376 825 pa=entes diagnos=quées entre 1943 et 2002 ayant au moins survécu un an en Scandinavie
Plus en détailPROJET DE RECHERCHE. FSF 91 boulevard de Sébastopol 75002 Paris
2015 PROJET DE RECHERCHE Apport de la fluorescence pour la détection des ganglions sentinelles dans les cancers du sein FLUO-BREAST Praticien Hospitalo-universitaire Chirurgie cancérologique gynécologique
Plus en détailcompaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte
Influence des paramètres de non compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte C. Defrance, K. Warin-Fresse, G. Fau, P. Guérin, B. Delasalle, P.D. Crochet La non compaction
Plus en détailDr L Verzaux Pr Elisabeth Schouman-Claeys
Dr L Verzaux Pr Elisabeth Schouman-Claeys Dépasser une approche normative Se mettre à la place du patient Bonne pratique, bientraitance Démarches qualité structurées Thématiques clés (dont exigences réglementaires)
Plus en détailLeucémies de l enfant et de l adolescent
Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE
Plus en détailALK et cancers broncho-pulmonaires. Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse
ALK et cancers broncho-pulmonaires Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse Toulouse, le 19 Février 2013 Adénocarcinomes : Lung Cancer Mutation Consortium Identification
Plus en détailLe dépistage des cancers
Le dépistage des cancers G R A N D P U B L I C Octobre 2009 Le dépistage des cancers Détecter tôt certains cancers permet de les traiter mieux, c'est-à-dire de proposer des traitements moins lourds, et
Plus en détailLes traitements du cancer du rein
MARS 2013 Les traitements du cancer du rein COLLECTION GUIDES PATIENTS LES REINS LE CHOIX DES TRAITEMENTS LA CHIRURGIE LES MÉDICAMENTS ANTICANCÉREUX LES PROFESSIONNELS LA VIE QUOTIDIENNE www.e-cancer.fr
Plus en détailQuels sont les facteurs qui font augmenter les risques de cancer du rein?
Qu est-ce que le cancer du rein? L adénocarcinome rénal est le type le plus fréquent de cancer du rein 1. Le rôle des reins consiste à filtrer le sang et à évacuer les déchets de l organisme dans l urine.
Plus en détailDOSSIER de PRESSE. Du changement à la La Clinique Saint-Vincent, clinique de proximité au coeur de Saint-Denis. Saint-Denis, Janvier 2011
DOSSIER de PRESSE Du changement à la La Clinique Saint-Vincent, clinique de proximité au coeur de Saint-Denis Saint-Denis, Janvier 2011 A l occasion de la rénovation de sa façade, validée par l architecte
Plus en détailLISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B
LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication
Plus en détailCANCERS ET RAYONNEMENTS IONISANTS Fortes doses: seconds cancers après radiothérapie
CANCERS ET RAYONNEMENTS IONISANTS Fortes doses: seconds cancers après radiothérapie Rencontres Nucléaire et Santé 08/02/2013 Pierre BEY Professeur émérite de Cancérologie;Radiothérapie Université de Lorraine
Plus en détailFirst Line and Maintenance in Nonsquamous NSCLC: What Do the Data Tell Us?
Dr Jean-Charles Soria : Bonjour et bienvenue dans ce programme. Je suis Jean Charles Soria, Professeur de Médecine et Directeur du programme de développement précoce des médicaments à l université Paris
Plus en détailLes soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio
Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio Grandes lignes Pourquoi les soins en cancérologie sont-ils un enjeu de santé important? Les
Plus en détailCOMPARAISON DE QUATRE PROTOCOLES DE CHIMIOTHERAPIE POUR DES CANCERS DU POUMON NON A PETITES CELLULES (CBP NAPC) AVANCES
COMPARAISON DE QUATRE PROTOCOLES DE CHIMIOTHERAPIE POUR DES CANCERS DU POUMON NON A PETITES CELLULES (CBP NAPC) AVANCES Approximativement, un tiers de tous les décès dus au cancer sont en relation avec
Plus en détailCENTRE D UROLOGIE PRADO-LOUVAIN. Prolapsus génital
CENTRE D UROLOGIE PRADO-LOUVAIN Prolapsus génital Qu est-ce que c est? Le prolapsus génital est une affection féminine. Il se définit par une saillie des organes pelviens (vessie, utérus, rectum) à travers
Plus en détailSpondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil
Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Le Diagnostic Objectif de la démarche diagnostique Diagnostic de SPONDYLARTHROPATHIE
Plus en détailUTILISATION DU FICHIER DES PAIEMENTS
UTILISATION DU FICHIER DES PAIEMENTS À L ACTE DE LA RAMQ POUR IDENTIFIER LES CAS DE CANCER NON DÉCLARÉS AU FICHIER DES TUMEURS DU QUÉBEC ÉTUDE DE FAISABILITÉ VOLET : CANCER DE LA PROSTATE DIRECTION PLANIFICATION,
Plus en détailRéflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie
Bull. Acad. Natle Chir. Dent., 2007, 50 113 Commission de l exercice professionnel et Groupe de réflexion Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie
Plus en détailLa nouvelle classification TNM en pratique
La nouvelle classification TNM en pratique Thierry Berghmans Département des Soins Intensifs et Oncologie Thoracique Institut Jules Bordet Bruxelles, Belgique Bases historiques 1946 : Denoix invente le
Plus en détailDossier communicant de cancérologie (DCC) et dossier médical personnel (DMP)
Dossier communicant de cancérologie (DCC) et dossier médical personnel (DMP) Cadre national Octobre 2010 Mesure 18 : Personnaliser la prise en charge des malades et renforcer le rôle du médecin traitant
Plus en détailCet article a été transmis par le Pr Madélénat à l association EndoFrance pour une utilisation qui lui réservée
PRISE EN CHARGE DE L'ENDOMETRIOSE Patrick Madélénat Hôpital Bichat Juin 2007 L'endométriose est une maladie difficile. Avant tout elle est difficile à vivre pour celles qui en souffrent, mais elle est
Plus en détailNAVELBINE voie orale
DENOMINATION DU MEDICAMENT & FORME PHARMACEUTIQUE NAVELBINE voie orale CARACTERISTIQUES Dénomination commune : vinorelbine Composition qualitative et quantitative : Statut : A.M.M. A.T.U. Classe ATC :
Plus en détailCancer broncho-pulmonaire du sujet âgé. Mathilde Gisselbrecht Capacité de gériatrie- Février 2009
Cancer broncho-pulmonaire du sujet âgé Mathilde Gisselbrecht Capacité de gériatrie- Février 2009 Généralités Cancer bronchique primitif = cancer le plus fréquent en incidence dans le monde Incidence en
Plus en détailTEPOSSE : TEP dans les OstéoSarcomes et Sarcomes dʼewing. TEP/TDM au FDG et évaluation précoce de la réponse à la chimiothérapie néoadjuvante
TEPOSSE : TEP dans les OstéoSarcomes et Sarcomes dʼewing TEP/TDM au FDG et évaluation précoce de la réponse à la chimiothérapie néoadjuvante Objectif : identifier précocement les mauvais répondeurs Jean-Louis
Plus en détailCréation de procédures inter-services pour la gestion des essais de phase I à l Institut Gustave Roussy
Création de procédures inter-services pour la gestion des essais de phase I à l Institut Gustave Roussy A.A. MOUSSA D. SCHWOB Institut de cancérologie Gustave-Roussy 94805 Villejuif cedex - FRANCE Plan
Plus en détailECHOGRAPHIE EN GYNECOLOGIE ET EN OBSTETRIQUE
ECHOGRAPHIE EN GYNECOLOGIE ET EN OBSTETRIQUE (Diplôme Interuniversitaire National d ) 17/02/2015 avec Bordeaux, Brest, Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Paris V et XII, Toulouse et Tours Objectifs : Formation
Plus en détailAnnick.robinson@merck.com dquirion@national.ca 514 428-2890 514 843-2302
Communiqué de presse Relations avec les médias : Annick Robinson Dominique Quirion Merck NATIONAL Annick.robinson@merck.com dquirion@national.ca 514 428-2890 514 843-2302 Relations avec les investisseurs
Plus en détailLe cancer du poumon 2/18/2015. Radio-oncologue CSSS Gatineau. Stéphanie Ferland B.pharm, MD, MSc, FRCPC
Objectifs Le cancer du poumon Stéphanie Ferland B.pharm, MD, MSc, FRCPC Radio-oncologue CSSS Gatineau Décrire le rôle de la thérapie générale en ce qui concerne les traitements néoadjuvants, adjuvants
Plus en détailRÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES
CHAPITRE VI RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES I - Situation juridique La notion de références médicales opposables (RMO) est apparue dans la convention nationale des médecins de 1993. La réforme
Plus en détailPositionnement de l implant
HORS SÉRIE Hors série - 2009 Positionnement de l implant Déterminants biologiques et précision NobelActive NobelGuide Chirurgie à minima et esthétique ESTHÉTIQUE ET CHIRURGIE GUIDÉE AVEC NOBELACTIVE PAR
Plus en détailDOSSIER DE PRÉSENTATION
DOSSIER DE PRÉSENTATION GUSTAVE ROUSSY ET LE CANCER DU SEIN OCTOBRE 2013 Gustave Roussy et le cancer du sein octobre 2013 page 1 DOSSIER DE PRÉSENTATION Gustave Roussy et le cancer du sein GUSTAVE ROUSSY,
Plus en détailJFM. 7èmes journées franco-marocaines de. Gynécologie, Obstétrique et Fertilité. Marrakech. 17, 18 et 19 mai 2012. www.lesjfm.com
JFM 2012 7èmes journées franco-marocaines de Gynécologie, Obstétrique et Fertilité Marrakech 17, 18 et 19 mai 2012 Président des 7 èmes jfm : Pr. Léon Boubli (Marseille) Coordination scientifique et organisation
Plus en détail