Référentiels UROLOGIE CANCER DE LA PROSTATE 01/08/2009

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Référentiels UROLOGIE CANCER DE LA PROSTATE 01/08/2009"

Transcription

1 Référentiels UROLOGIE CANCER DE LA PROSTATE 01/08/2009 1

2 Référentiels UROLOGIE Groupe de travail ANDARY, RAYMOND Service : UROLOGIE CH COMPIEGNE GERAUD, MARC Service : UROLOGIE CLINIQUE SAINT CÔME PIPROT, Christine Service : Oncologie CHU Amiens ANDREA, ELIAS Service: UROLOGIE CH COMPIEGNE HACENE, SAMIR Service : RADIOTHERAPIE CHU AMIENS SAINT, FABIEN professeur d d UROLOGIE CHU Amiens BONTE, Eric Service : antomo-pathologie Compiegne KANAAN, Marc Service : oncologie ch st quentin ZYLBERAIT, David Service : Oncologie CH Compiegne PICON, BERNard Service : Radiotherapie ch St Quentin Conception et mise en forme : D Zylberait Remerciements particuliers à Fabien Saint, Elie Andrea et Samir Hacène pour l importance de leur participation et La qualité de leur relecure. 2

3 Groupe de risque faible au bilan préopératoire (critères de d Amico) concerne Critères Diminution du risque Augmentation du risque Bilan Traitement EDV > 10 ans Traitement EDV < 10 ans T1: (non palpable, non visible) T1a: < 5% tissu réséqué : voir tableau spécial T1b: >= 5% tissu réséqué T1c:biopsie systématique pour élévation PSA T2a: (palpable) <=1/2 lobe Tous les critères suivants: PSA <= 10 Gleason <= 6 (pas de grade 4 ou 5) Tout T1 et T2a Pour les T> pt1c: < 50 % des biopsies positives < 50% de tumeur dans chaque biopsie positive Pour toutes les T du groupe : Gleason <= 6 (2-4) Vélocité < 2ng /ml/an Autre option PT1a Surveillance active dans certains cas (voir traitement) sur vélocité du PSA Pour les T>à pt1a: > 50 % des biopsies + Pour toutes les T du groupe: Vélocité >= 2ng/ml/an (Aggrave le pronostic de la RT et de l association RT + Curie) Pronostic Rien sauf IRM pelvienne si augmentation du risque N importe quel traitement locorégional (PT, RTE, Curie) Pour la PT le curage ganglionnaire est optionnel. Traitement adjuvant si cas particulier ou risque augmenté Surveillance et traitement différé quand nécessaire RT ou HT ou RT- HT si risque augmenté HIFU possible (si tous les critères suivants) 70 ans T1T2 N0M0, gleason <= 7 (3+4) PSA <= 15 prostate < 50cc Rechute PSA : 6-20 % Survie à 10 ans : >90% Cas particuliers: PT1a, Marges +, Vésicules séminales +, PT3 post op, pn1 per op PROSTATE 3

4 Groupe de risque faible Cas particulier des pt1a au bilan préopératoire Critères Risque réduit Risque élevé Traitement EDV > 10 ans Traitement EDV < 10 ans T1a = incidentalome représentant <5% tissu réséqué (copeaux de resection) Gleason <6 et absence de grade4 Vélocité PSA< 2ng/ml/an Vélocité PSA >= 2ng/ml/an Surveillance licite quelle que soit l EDV Traitement différé en fonction de l evolution du PSA Surveillance licite quelle que soit l EDV Traitement différé en fonction de l evolution du PSA PROSTATE 4

5 Groupe de risque Intermédiaire au bilan préopératoire (critères de d Amico) concerne Critères Diminution du risque Augmentation du risque Bilan Traitement EDV > 10 ans Traitement EDV < 10 ans T2b =atteinte prostatique au delà de ½ lobe en restant dans un seul lobe Au moins un des critères suivants: PSA 11 à 20 Gleason7 T2b Risque global: <50 % des biopsies+ PSA < 15 Gleason 3+4 Vélocité < 2ng:ml/an Moins de 50% de tumeur par biopsie envahie Stade < T2b Risque ganglionnaire corrélé au % de biopsies positives: Faible si % < 33% Intermédiaire si % =34 à 50 % Risque global > 50 % des biopsies + PSA >= 15 Gleason 4+3 Vélocité >= 2ng/ml/an Longueur de tumeur et plus de 50% de tumeur par biopsie envahie T2b associé à un autre critère Risque ganglionnaire Gleason 4+3 (risque = 19%) % biopsies +> 50% (risque= 45%) Scintigraphie Os (optionnel) IRM prostatique et Pelvienne Bilan complet en cas de risque augmenté Si il faut dépister un T3: IRM endorectale Sinon: IRM pelvienne (rendement nul si PSA < 15) PT ou RTE Traitement adjuvant si cas particulier ou risque augmenté. La curie est inférieure et n est pas proposée. Pour la PT, curage gg standard recommandé si risque gg fort (Partin insuffisant dans les risques intermédiaires) PT= prostatectomie totale RTE= radiotherapie externe Surveillance et traitement différé quand nécessaire pour les cas à risque diminué RT ou HT Ou RT-HT si risque augmenté HT= hormonothérapie EDV= espérance de vie La mortalité spécifique augmente de 0.8% à 12.6% en fonction du nombre des critères présents parmi les suivants: PSA >10, Gleason >7, T2b, T2c Pronostic: Rechute PSA : 34-60% Survie à 10 ans: 80 % quel que soit le traitement RTOG (RT seule) : si T1 T2 NX et gleason = 7 : S10 = 80% Cas particuliers: PROSTATE 5 Marges +, VS+, PT3 post op, et,si extempo: pn1 per opératoire

6 Groupe de risque élevé au bilan préopératoire (critères de d Amico) Critères Diminution du risque Augmentation du risque Bilan Traitement EDV > 10 ans Traitement EDV < 10 ans Au moins un des critères suivant: PSA >20 Gleason > 7 T > T2c Vélocité <2 ng/ml/an Vélocité PSA >= 2ng/ml/an Temps de doublement de PSA < 6 mois > 50% des biopsies + Longueur de tumeur et pourcentage de tissu tumoral sur les biopsies >30 % Présence de grade 5 ou % de grade 4 majoritaire >50% sur une biposie ou présence de grade 4 sur plusieurs biopsies (risque ganglionnaire accru Bilan complet Lymphadenectomie elargie recommandée si traitement loco régional envisagé et si un N+ change l indication (doit s étendre de la fosse obturatrice à l axe iliaque primitif homolatéral au minimum) PT (curage ganglionnaire discuté) ou RTE + HT précoce Traitement adjuvant dans tous les traitements loco régionaux RTE + HT concomitante et prolongée 3 ans: traitement de référence si les trois critères majeurs sont réunis (voir «criteres») Surveillance puis HT si progression ou HT d emblée PSA DT 6-12 mois: HT d emblée PSA DT>12 mois: HT si PSA>10/ng/ml PSA DT= temps de doublement du PSA Pronostic: Rechute PSA : 50-95% - Survie à 10 ans: 45-65% RTOG (RT seule): S10 = 80% si T3 NX et Gleason < 7 ou N+ et Gleason < 7 S10 = 65% si T3NX et Gleason 7 ou N+ et Gleason 7 ou T1T2NX et Gleason>7 S10 = 33% si T3NX et Gleason>7 ou N+ et Gleason>7 Cas particuliers: marges +, VS+, PT3 post op, Si extempo: pn1 per op PROSTATE 6

7 Cas particulier de risque élevé accessible à un traitement local au bilan préopératoire Critères Risque réduit Risque élevé Bilan Traitement EDV > 10 ans Traitement EDV < 10 ans T3 clinique T3a et Gleason <7 et PSA<15 ng et N0 Toute autre situation Si risque fort, la probabilité de marges+ est supérieure à 70% Bilan complet Lymphadenect omie préalable étendue (iliaque ext int et obturatrice) si tt loco régional envisagé et si un N+ change l indication Standard: RT+HT concomitante et prolongee 3 ans Option 1: Parfois PT possible si --ct3a + risque réduit, --micro N1 Dans tous les cas la PT est suivie de RT-HT Ou de HT adjuvante seule Standard: RT+HT concomitante et prolongee 3 ans L HT associée à la RT n est licite que si ACE27<3 HT=hormonotherapie RT=radiotherapie Option2 : HT Pronostic: Rechute PSA : % quel que soit le traitement local Survie à 10 ans:40-50% si tt loco regional possible sinon 8% Cas particuliers: Marges+PN1 per op PROSTATE 7

8 Marges + au bilan post-opératoire Risque réduit Risque élevé (1 critère suffit) Traitement PSA post op nul Traitement PSA post op non nul Marge focale unique PSA pré op <10 ng Absence de grade 4 pt2 (confiné à l organe) Marges étendues et / ou multiples Présence de grade 4 pt3 (extension extra prostatique) T> T2a Gleason >= 7 Zone atteinte = basale ou postéro latérale Evaluation du risque=se référer à gauche Risque réduit = 2options 1) Traitement différé Surveillance possible sur PSA, vélocité PSA et PSA DT RT avec PSA < 1ng (dès qu il commence à monter : cf «définition de la rechute») 2options 1- HT précoce 2- RT précoce, avec hormonothérapie immédiate ou différée selon criteres de d Amico HT=hormonotherapie 2) RT précoce(voir article «radiotherapie postopératoire») Risque élevé: RT=radiotherapie PSA DT= temps de doublement du PSA RT précoce (voir article «radiotherapie postopératoire») criteres de d Amico sur PSA DT: HT= hormonotherapie ; CT= chimiotherapie ; PSA DT= temps de doublement du PSA PSA DT<6mois : HT-CT PSADT =6-12 mois : HT PSADT>12mois HT si PSA> 10 ng/ml) PROSTATE 8

9 PT3 au bilan post-opératoire Risque réduit (tous les critères sont nécessaires) Risque élevé (1 critère suffit) Traitement PSA post op nul Traitement PSA post op non nul Evolution possible = risque faible (notion de pt3a R0) PT3a et N0 et Gleason < = 7 et marges négatives Evolution possible = risque modéré PT3 et N0 et Gleason <=7 et marges positives (pour nuancer, se reporter à marges +) Evolution possible = risque élevé: PT 3b Et / ou N1 Et / ou Gleason >7 Se référer à gauche Risque réduit Surveillance cinétique PSA, radiothérapie différée selon évolution du PSA (cf également tableau «radiotherapie post opératoire») Risque élevé: Options: 1 -Radiotherapie post opératoire suivie ou non d une HT selon criteres de d Amico sur PSA DT Option 1= Radiotherapie post opératoire suivie ou non d une HT différée selon criteres de d Amico sur PSA DT Option 2= Hormonotherapie précoce 2 Hormonotherapie 3 parfois RT différée si terrain à complications(cf) criteres de d Amico sur PSA DT: HT= hormonotherapie ; CT= chimiotherapie ; PSA DT= temps de doublement du PSA PSA DT<6mois : HT-CT PSADT =6-12 mois : HT PSADT>12mois HT si PSA> 10 ng/ml) Terrain à complications :colon irritable, contracture du détrusor, incontinence urinaire PROSTATE 9

10 vésicules séminales envahies au bilan post-opératoire Risque réduit (tous les criteres sont nécessaires) PSA pré op <10 et Gleason <7 et Capsule indemne et Marges négatives Critères discutés : Score majoritaire Gleason <4 LVI absente (LVI= invasion lymphovasculaire) Risque élevé Traitement (1 critère suffit) Risque élevé: 2 options: 1-traitement adjuvant N1 hormonal systematique quel que soit le PSA post PSA pré op>=10 opératoire Gleason>=7 2- Radiotherapie post op Capsule franchie Chez PSA post Marges+ opératoire nul : LVI+ la RT post op permet une amélioration de la survie sans récidive et de la survie globale (cf article «radiotherapie post opératoire») Interprétations anapath diverses concernant la notion de «vesicules seminales envahies» : seule compterait la portion extra prostatique Series retrospectives, la plus grande 120 malades sur 11 ans Les VS+ coexistent avec un franchissement capsulaire dans 77% des cas et des marges+ dans 53% des cas Marges+ N0 : SSR bio à 5 ans=36% Marges- N0 : SSR bio à 5 ans =65 à 71,9% Gleason<7 : SSR bio à 3,6 ans = 49% Les groupes de risques tiennent compte de Gleason(limite>6), PSA(limite >10), marges+, 4 groupes ( de 0 à 3 critères présents) Pronostic global (tous groupes de risque confondus) : 33% PROSTATE 10

11 Micro N1 à la lymphadenectomie au cours de l intervention (suppose l extemporanée) Risque réduit (tous les critères sont nécessaires) <=2 micro N+ Sujet jeune T1 T2 PSA<20 Gleason<=7 Risque élevé (1 critère suffit) Toute autre situation Indications: Conduite à tenir Risque réduit : options 1,2,3 Risque élevé : options 2,3,4 Option 1= Continuer la PT, puis HT adjuvante précoce Option2= interrompre la PT, RT prostatique et ganglionnaire + HT concomitante Option3= interrompre la PT, RT prostatique et ganglionnaire + Hormonotherapie différée en fonction du PSA DT (voir tableau plus bas) Option4= interrompre la PT et hormonothérapie seule immédiate PT = prostatectomie totale criteres de d Amico sur PSA DT: HT= hormonotherapie ; CT= chimiotherapie ; PSA DT= temps de doublement du PSA PSA DT<6mois : HT-CT PSADT =6-12 mois : HT PSADT>12mois HT si PSA> 10 ng/ml) PROSTATE 11

12 atteinte métastatique régionale au bilan préopératoire Critères Risque réduit Risque élevé Traitement EDV > 10 ans Traitement EDV < 10 ans N1 au bilan préopératoire <= 2 micro N+ Toute autre situation ganglionnaire HT d emblee (pas de preuve pour l'efficacité de PT+HT) RT prostatique et ganglionnaire + HT concomitante et adjuvante RT prostatique et ganglionnaire + traitement adjuvant différé (voir encadré ci dessous) Cas particulier patient jeune T1T2M0 risque réduit : cf micro N1 HT d emblee RT prostatique et ganglionnaire + traitement adjuvant différé Traitement différé :cf criteres de d Amico sur PSA DT: Rechute PSA : % Survie à 10 ans:40-50% si tt loco regional possible sinon 8% Cas particuliers: Micro N1 à la lymphadenectomie criteres de d Amico sur PSA DT: HT= hormonotherapie ; CT= chimiotherapie ; PSADT= temps de doublement du PSA PSA DT<6mois : HT-CT PSADT =6-12 mois : HT PSADT>12mois HT si PSA> 10 ng/ml) PROSTATE 12

13 Rising PSA: éléments pronostiques avant hormonothérapie Groupe de risque Critères observés Augmentation du avant HT risque Mortalité spécifique à 7 ans Survie à 3 ans Favorable Nadir PSA < 0,2 ng à 8 mois T doublement du PSA > 3 mois Gleason < 8 Après RT Gleason et TD PSA défavorables : 75% Gleason défavorable et TDPSA favorable : 15% 90%-95 % Apres PT TDPSA défavorable : 31% Défavorable Nadir PSA > 0,2 ng à 8 mois T doublement du PSA < 3 mois Gleason > 7 Délai d'obtention d'un nadir inférieur à 0,2 nanogrammes > 5 mois Vélocité évocatrice de métas occultes Apres RT : SG et TD favorables : 4% SG favorable et TD défavorable : 35% Apres PT : TD favorable :1% 50%-70 % PROSTATE 13

14 Hormonoresistance : éléments pronostiques avant chimiothérapie Groupe de risque Critères observés en cours d HT Médiane de survie Favorable TD PSA > 3 mois et vélocité du PSA<=10 ng/ml/an 75 mois Intermédiaire Un des deux critères défavorables 50 mois Défavorable TD PSA < 3 mois et vélocité du PSA > 10 ng/ml/an 25 mois PROSTATE 14

15 Définitions de la rechute Définition de la rechute après radiothérapie(+/-hormonothérapie): élévation de deux nanogrammes par ml au-dessus du Nadir. Définition de la rechute après prostatectomie Normalement, le taux est indosable. (un seuil > 0,2 nanogrammes par ml est actuellement recommandé pour définir l échec biologique) Le nadir optimal est inférieur à 0,1 nanogrammes par ml (ou 0,07nanogrammes par ml qui représente la limite de détection biologique) pour les différentes méthodes de dosage. Les patients dont la valeur du PSAest compris entre 0,1 et 0,2 nanogrammes par ml ne présentent pas toues une progressions cliniques ou biologiques. La persistance de tissu bénin résiduel pourrait expliquer la détectabilité du PSA. La progression ou la récidive du cancer est définie par une élévation de la valeur du PSA supérieure à 0,1 nanogrammes par ml sur deux (ou trois) dosages successifs ou par une valeur seuil du PSA supérieure à 0,2 nanogrammes par ml constatée par un dosage vérifié par deux contrôles.de nombreux auteurs considèrent actuellement qu il faut abaisser ce seuil, notamment au cours de la surveillance postopératoire des tumeurs de prostate qui se révèlent à haut risque en postopératoire (marge positive, vésicules séminales envahies, franchissement capsulaire). La récidive locale est vraisemblable en cas d élévation tardive du PSA(délai supérieur ou égal à deux ans), si le temps de doublement du PSA est supérieur à douze mois et la vélocité inférieure à 0,75 nanogrammes par ml et par an. Elle est d autant plus vraisemblable que la pièce opératoire montre une atteinte capsulaire ou des marges positives et l absence de grade de Gleason 4 majoritaire. Une évolution métastatique est plus probable lorsque le PSA augmente précocement après la prostatectomie (dans la première année), que le temps de doublement du PSA est inférieur à six mois, et que la vélocité est supérieure à 0,75 nanogrammes par ml par an, ce d autant que l examen anatomopathologique objectif un envahissement des vésicules séminales ou des ganglions (pn+), et est/ou une faible différenciation tumorale (grade de Gleason 4 ou 5 majoritaire) PROSTATE 15

16 Le problème du traitement postopératoire des tumeurs de prostate qui se révèlent à haut risque Définition du haut risque : marge chirurgicale positive, vésicules séminales envahies, franchissement de la capsule Il existe une controverse à propos de la radiothérapie postopératoire systématique des hauts risques : les chirurgiens craignent des complications (notamment l incontinence définitive), par ailleurs ils contestent le bien-fondé de la démarche dans la mesure où 50 % des patients peuvent encourir les risques d une radiothérapie adjuvante précoce sans bénéfice. La préférence urologique va à une attitude de wait and see, avec le recours très rapide à la radiothérapie en cas d augmentation prouvée du PSA. Nous rapportons dans le tableau suivant les résultats de trois essais randomisés de radiothérapie postopératoire systématique en cas de découverte d un cancer prostatique à haut risque. L intérêt de ces études est leur caractère randomisé, et une efficacité sur les rechutes biologiques ou cliniques qui est incontestée. Cependant, jusqu à une date récente, ces bons résultats de la radiothérapie postopératoire ne s étaient pas traduits par une augmentation de la survie. C est chose faite depuis janvier 2009, date à laquelle le plus ancien des trois essais a présenté un suivi supérieur à 10 ans et a permis de révéler une efficacité aussi bien sur la survie globale que sur l apparition des métastases. Il faut encore attendre quelques années pour voir la maturation des deux autres essais.(eortc et essai allemand ARO) En attendant, ce résultat ne conduit pas à proposer systématiquement une radiothérapie postopératoire dans les cancers prostatiques qui se révèlent à risque. En effet, la supériorité de cette attitude sur une attitude de wait and see n est toujours pas affirmée : l essai du SWOG correspond à une prise de décision de radiothérapie différée relativement tardive.il en est de même avec l essai de l EORTC. Par ailleurs, dans ces deux essais, on a inclus des populations dont le PSA postopératoire n était pas nul, ce qui peut renforcer l efficacité relative d une radiothérapie postopératoire systématique, même si une analyse de sous groupe a posteriori a permis d affirmer l efficacité de la radiothérapie aussi bien pour les PSA nuls que non nuls. Pour ce qui concerne l essai allemand, la radiothérapie différée était censée commencer après la constatation de deux augmentations successives du PSA, sans autre précision, et l étude s adressait à une population dont le PSA postopératoire avait été vérifié comme nul. Malheureusement, les résultats ne sont pas encore matures. La question de savoir si la radiothérapie (+/-hormonothérapie courte) adjuvante apporte de meilleurs résultats que la radiothérapie (+/- hormonothérapie courte) faite en traitement de rattrapage précoce pour une élévation postopératoire du PSA n est donc pas tout à fait résolue.l essai du GETUG-AFU 17 tentera d y répondre dans le cadre des patients à risque intermédiaire de progression avec des marges d exérèse positives. On comprend dès lors la réticence des urologues vis-à-vis d une attitude systématique de radiothérapie postopératoire, et la proposition de Thompson visant à nuancer cette décision en fonction d une part des facteurs de risque propre à la tumeur, d autre part de la probabilité de complications de ce geste qui vient se surajouter à une prostatectomie totale. PROSTATE 16

17 ESSAI Thompson SWOG Bolla EORTC Wiegel ARO PSA post op>0,2 ng 33% des patients 30,5% des patients 0% Date initiation Recul actuel > 10 ans < 10 ans <10 ans Nb malades Benefice RT /PSA post op detectable Benefice RT /PSA post op indetectable Benefice RT /Gleason<7 Benefice RT /Gleason>=7 Benefice RT /Ext extracapsulaire Benefice RT /Marges+ Benefice RT /VS+ Benefice RT/ metastases Rechute bio clinique oui Sans objet survie oui Sans objet Rechute bio clinique oui survie oui non Rechute bio clinique oui survie non non Rechute bio clinique oui survie oui non Rechute bio clinique oui Oui, marginal si isolé oui survie oui non non Rechute bio clinique Oui ++ Oui +++ Oui+++ survie oui non non Rechute bio clinique oui oui oui survie oui non non oui non non oui Si SG<6 oui+++ Si SG>=6 : bénéfice marginal Benefice RT/ population entière Rechute bio clinique oui oui, et moindre recours à oui PROSTATE l hormonotherapie 17 survie oui non non

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT ANAMACaP Association Nationale des Malades du Cancer de la Prostate 17, bis Avenue Poincaré. 57400 SARREBOURG Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT Place des nouvelles techniques d imagerie

Plus en détail

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Traitements néoadjuvants des cancers du rectum Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Journées Francophones d Hépato-gastroentérologie et d Oncologie Digestive 2010 CONFLITS D INTÉRÊT Pas de conflit d intérêt

Plus en détail

Recommandations 2005. Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO

Recommandations 2005. Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO Recommandations 2005 Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO Recommandations pour la Pratique Clinique : Standards, Options et Recommandations 2005 pour la prise en charge

Plus en détail

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris Cancer du rectum France : 15000 décès/an : 1ère cause. Pronostic souvent réservé Métastases

Plus en détail

Cancer du sein in situ

Cancer du sein in situ traitements et soins octobre 2009 recommandations professionnelles Cancer du sein COLLECTION recommandations & référentiels Recommandations de prise en charge spécialisée Carcinome canalaire et carcinome

Plus en détail

De la chirurgie du nodule aux ganglions

De la chirurgie du nodule aux ganglions De la chirurgie du nodule aux ganglions Docteur Xavier CARRAT Institut Bergonié Clinique Saint Augustin Chirurgie des lésions bénignes de la thyroïde problématique opératoire «simple» avec indication portée

Plus en détail

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient!

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient! Le dépistage du cancer de la prostate une décision qui VOUS appartient! Il existe un test de dépistage du cancer de la prostate depuis plusieurs années. Ce test, appelé dosage de l antigène prostatique

Plus en détail

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés - décembre 2009 - CARCINOMES BASOCELLULAIRES La chirurgie : traitement de référence et de 1 ère intention Classification clinique et histologique

Plus en détail

Cancers de l hypopharynx

Cancers de l hypopharynx Cancers de l hypopharynx A- GENERALITES 1) Epidémiologie Cancer fréquent et de pronostic grave du fait de son évolution insidieuse et de son caractère lymphophile. C est quasiment toujours un carcinome

Plus en détail

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE 1 Plan de cours I - TUMEURS PRIMITIVES DE LA VESSIE c1 - Tumeurs papillaires non infiltrantes c2 - Tumeurs papillaires infiltrantes c3 - Carcinome in-situ en muqueuse plane D - Pronostic : II - TUMEURS

Plus en détail

Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant

Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant Institut Cancérologie de l Ouest CHIRURGIE Dr. Isabelle Jaffré CAS CLINIQUE 1 36 ans 90B sans CI radiothérapie

Plus en détail

IRM APRES TRAITEMENT RADICAL OU FOCAL du cancer de prostate. Raphaële Renard Penna Emmanuel Banayan Hôpital Pitié Salpétrière

IRM APRES TRAITEMENT RADICAL OU FOCAL du cancer de prostate. Raphaële Renard Penna Emmanuel Banayan Hôpital Pitié Salpétrière IRM APRES TRAITEMENT RADICAL OU FOCAL du cancer de prostate Raphaële Renard Penna Emmanuel Banayan Hôpital Pitié Salpétrière Prise en charge du cancer de prostate 120000 patients 7% active surveillance

Plus en détail

Essai Inter-groupe : FFCD UNICANCER FRENCH - GERCOR

Essai Inter-groupe : FFCD UNICANCER FRENCH - GERCOR CLIMAT - PRODIGE 30 Etude de phase III randomisée évaluant l Intérêt de la colectomie première chez les patients porteurs d un cancer colique asymptomatique avec métastases hépatiques synchrones non résécables

Plus en détail

Qu est-ce qu un sarcome?

Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu une tumeur? Une tumeur est une prolifération anormale de cellules. Les tumeurs ne devraient donc pas automatiquement être associées à un cancer. Certaines tumeurs

Plus en détail

Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio

Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio Grandes lignes Pourquoi les soins en cancérologie sont-ils un enjeu de santé important? Les

Plus en détail

La recherche en urologie à l hôpital Foch... p.2-4 ACTUALITÉ

La recherche en urologie à l hôpital Foch... p.2-4 ACTUALITÉ DOSSIER La recherche en urologie à l hôpital Foch............. p.2-4 ACTUALITÉ Inauguration du service d oncologie..........................p.5 Actualités de l hôpital Foch...................................p.6

Plus en détail

IRM du Cancer du Rectum

IRM du Cancer du Rectum IRM du Cancer du Rectum quels CHOIX TECHNIQUES pour quels OBJECTIFS THERAPEUTIQUES? Frank Boudghène, T. Andre, A. Stivalet, I. Frey, L. Paslaru, V. Ganthier, M. Tassart Hopital Tenon - Université Paris

Plus en détail

Evaluation de critères res de substitution de la survie globale dans les cancers bronchiques localement avancés

Evaluation de critères res de substitution de la survie globale dans les cancers bronchiques localement avancés Evaluation de critères res de substitution de la survie globale dans les cancers bronchiques localement avancés Evaluations de la survie sans progression et du contrôle locoregional comme critère de substitution

Plus en détail

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge du cancer du rein

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge du cancer du rein GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE La prise en charge du cancer du rein Novembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le cancer du rein, son

Plus en détail

Les cancers de la prostate

Les cancers de la prostate Vous cherchez de l aide ou d autres informations? Vous avez besoin de parler? Vous cherchez des informations sur un type de cancer ou ses possibilités de traitement? Vous voulez savoir comment faire appel

Plus en détail

Qu est-ce que le cancer du sein?

Qu est-ce que le cancer du sein? Cancer du sein Qu est-ce que le cancer du sein? Laissez-nous vous expliquer. www.fondsanticancer.org www.esmo.org ESMO/FAC Patient Guide Series basés sur les recommandations de pratique clinique de ESMO

Plus en détail

Apport de l IRM dans la

Apport de l IRM dans la Apport de l IRM dans la caractérisation tissulaire préopératoire des tumeurs rectales Y MORMECHE, S SEHILI, J MORMECHE, CH CHAMMEKHI, S KHELIFI, A BACCAR, MH DAGHFOUS, A CHERIF TUNIS - TUNISIE PLAN Introduction

Plus en détail

Chirurgie assistée par robot et laparoscopie en 3D à l avantage des patients?

Chirurgie assistée par robot et laparoscopie en 3D à l avantage des patients? HigHligHts 2012: CHiRURgiE Chirurgie assistée par robot et laparoscopie en 3D à l avantage des patients? Lukasz Filip Grochola a, Hubert John b, Thomas Hess c, Stefan Breitenstein d a Clinique de chirurgie

Plus en détail

Transplantation hépatique à donneur vivant apparenté. Olivier Scatton, Olivier Soubrane, Service de chirurgie Cochin

Transplantation hépatique à donneur vivant apparenté. Olivier Scatton, Olivier Soubrane, Service de chirurgie Cochin Transplantation hépatique à donneur vivant apparenté Olivier Scatton, Olivier Soubrane, Service de chirurgie Cochin Introduction Le prélèvement d une partie du foie chez une personne «vivante» et apparentée

Plus en détail

Session plénière: 1 / 4 Sessions scientifiques et poster discussions: Poster présentations: 87/1438

Session plénière: 1 / 4 Sessions scientifiques et poster discussions: Poster présentations: 87/1438 CANCERS DIGESTIFS Session plénière: 1 / 4 Sessions scientifiques et poster discussions: 38/435 Poster présentations: 87/1438 The TME Trial after a Median Follow-up of 11 Years C. A. Marijnen et Al, Leiden,

Plus en détail

Charte régionale des Réunions de Concertation Pluridisciplinaire de PACA, Corse et Monaco

Charte régionale des Réunions de Concertation Pluridisciplinaire de PACA, Corse et Monaco Réseau Régional de Cancérologie ONCOPACA-Corse Charte régionale des Réunions de Concertation Pluridisciplinaire de PACA, Corse et Monaco 1. CONTEXTE ET OBJECTIF Contexte : Cette présente charte a été définie

Plus en détail

Apport de l IRM dans le bilan préthérapeutique du cancer du rectum

Apport de l IRM dans le bilan préthérapeutique du cancer du rectum Apport de l IRM dans le bilan préthérapeutique du cancer du rectum Y MORMECHE, S SEHILI, J MORMECHE, CH CHAMMEKHI, S KHELIFI, A BACCAR, MH DAGHFOUS, A CHERIF TUNIS - TUNISIE PLAN Introduction Matériel

Plus en détail

Coordinateur scientifique: Prof. Univ. Dr. Emil PLEŞEA. Doctorant: Camelia MICU (DEMETRIAN)

Coordinateur scientifique: Prof. Univ. Dr. Emil PLEŞEA. Doctorant: Camelia MICU (DEMETRIAN) UNIVERSITÉ DE MÉDECINE ET PHARMACIE DE CRAIOVA FACULTÉ DE MÉDECINE CONTRIBUTIONS A L'ÉTUDE CLINIQUE ET MORPHOLOGIQUE DES CANCERS DU POUMON Coordinateur scientifique: Prof. Univ. Dr. Emil PLEŞEA Doctorant:

Plus en détail

GUIDE - AFFECTION LONGUE DURÉE. Tumeur maligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique. Cancer du sein

GUIDE - AFFECTION LONGUE DURÉE. Tumeur maligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique. Cancer du sein GUIDE - AFFECTION LONGUE DURÉE Tumeur maligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique Cancer du sein Janvier 2010 Ce document s inscrit dans un double dispositif : La mise en œuvre de

Plus en détail

Etat des lieux de l accès aux plateformes de génétique moléculaire

Etat des lieux de l accès aux plateformes de génétique moléculaire 12 juin 2014 Etat des lieux de l accès aux plateformes de génétique moléculaire CONTEXTE ET OBJECTIFS DE l ETUDE : L action 6.2 du plan cancer 3 «conforter l accès aux tests moléculaires» stipule en particulier

Plus en détail

Les sciences de l ingénieur appliquées à la prise en charge du

Les sciences de l ingénieur appliquées à la prise en charge du Les sciences de l ingénieur appliquées à la prise en charge du cancer : enjeux et opportunités Début de cartographie des enjeux cliniques et technologiques gq Jean-François MENUDET, Cluster I-Care Cartographie

Plus en détail

CORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE

CORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE CORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE L. Lecoq, J. Gendre, N. Sturm, C. Letoublon, MN. Hilleret, JP. Zarski, V. Leroy

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 mai 2007 SUTENT 12,5 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 265-0) SUTENT 25 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 266-7) SUTENT 50 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 267-3)

Plus en détail

LE CANCER DE LA PROSTATE l avenir

LE CANCER DE LA PROSTATE l avenir LE CANCER DE LA PROSTATE l avenir Dr Emmanuel ACHILLE HÔPITAL CLINIQUE CLAUDE BERNARD - METZ Réunion ONCOLOR - METZ le 02/10/07 Données chiffrées de l incidence l des cancers en France, 2000 Sein Prostate

Plus en détail

Métastase unique d un NPC: Une question singulière? Jean Louis Pujol - Xavier Quantin Mohammad Chakra Fabrice Barlési

Métastase unique d un NPC: Une question singulière? Jean Louis Pujol - Xavier Quantin Mohammad Chakra Fabrice Barlési Métastase unique d un NPC: Une question singulière? Jean Louis Pujol - Xavier Quantin Mohammad Chakra Fabrice Barlési Deux grandes questions Cette modalité de présentation, requiert elle une prise en charge

Plus en détail

F JABNOUN, H BERMENT, R KHAYAT, M MOHALLEM, Y BARUKH, P CHEREL Institut Curie Hôpital René Huguenin, Saint Cloud JFR 2010

F JABNOUN, H BERMENT, R KHAYAT, M MOHALLEM, Y BARUKH, P CHEREL Institut Curie Hôpital René Huguenin, Saint Cloud JFR 2010 F JABNOUN, H BERMENT, R KHAYAT, M MOHALLEM, Y BARUKH, P CHEREL Institut Curie Hôpital René Huguenin, Saint Cloud JFR 2010 Une anomalie ACR5 n est pas synonyme de malignité (VPP>95%) Quelle CAT après un

Plus en détail

Actualités s cancérologiques : pneumologie

Actualités s cancérologiques : pneumologie Actualités s cancérologiques : pneumologie PLAN Incidence / facteurs de risque Anatomie Symptômes Types de tumeurs Diagnostic / extension Classification Traitement Pronostic Pneumologie : incidence Belgique

Plus en détail

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète.

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. A propos d un cas clinique, sont rappelés: - les caractères cliniques et pronostiques de l IMS chez le diabétique, - la démarche de l identification de

Plus en détail

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie Bull. Acad. Natle Chir. Dent., 2007, 50 113 Commission de l exercice professionnel et Groupe de réflexion Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Plus en détail

Place de la chirurgie à l heure des thérapies ciblées. The role of surgery in the era of targeted therapy. * Non ouvert en France.

Place de la chirurgie à l heure des thérapies ciblées. The role of surgery in the era of targeted therapy. * Non ouvert en France. dossier thématique Place de la chirurgie à l heure des thérapies ciblées The role of surgery in the era of targeted therapy P. Bigot*, J.C. Bernhard** Points forts» En association avec l immunothérapie,

Plus en détail

VOLUMES-CIBLES Cancer Bronchique Non-à-Petites Cellules

VOLUMES-CIBLES Cancer Bronchique Non-à-Petites Cellules VOLUMES-CIBLES Cancer Bronchique Non-à-Petites Cellules Philippe GIRAUD, Nicolas POUREL, Vincent SERVOIS Romainville, le 29 septembre 2011 1 Radiothérapie et cancer du poumon La dosimétrie des cancers

Plus en détail

Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010

Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010 Parc d Innovation d Illkirch, France, le 10 mars 2010 Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010 Transgene (Euronext

Plus en détail

dabigatran ou rivaroxaban, au long cours présentant une hémorragie ou nécessitant une chirurgie urgente

dabigatran ou rivaroxaban, au long cours présentant une hémorragie ou nécessitant une chirurgie urgente dabigatran ou rivaroxaban, au long cours présentant une hémorragie ou nécessitant une chirurgie urgente Gilles Pernod et Pierre Albaladejo, pour le Mise en garde Ce texte concerne la prise en charge des

Plus en détail

Prostate Une petite glande de grande importance

Prostate Une petite glande de grande importance Prostate Une petite glande de grande importance Informations sur les maladies les plus fréquentes, à l intention des patients et des personnes intéressées Société Suisse d Urologie (SSU) Votre partenaire

Plus en détail

Dépistage du cancer de la prostate : vers un outil d aide à la décision pour le citoyen et le médecin

Dépistage du cancer de la prostate : vers un outil d aide à la décision pour le citoyen et le médecin Dépistage du cancer de la prostate : vers un outil d aide à la décision pour le citoyen et le médecin Rapport de mission N 1 9 février 2005 Daniel Oberlé, Arnauld Villers, Dominique Decherf, Jean Christophe

Plus en détail

Les différents types de cancers et leurs stades. Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07

Les différents types de cancers et leurs stades. Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07 Les différents types de cancers et leurs stades Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07 CARCINOGENESE multiple steps, accumulation d altd altérations continuum lésionnel

Plus en détail

Focus. Assurances et tumeurs génitales des hommes jeunes. Unité de Recherche et Développement pour les Risques Aggravés.

Focus. Assurances et tumeurs génitales des hommes jeunes. Unité de Recherche et Développement pour les Risques Aggravés. Unité de Recherche et Développement pour les Risques Aggravés Focus Juillet 2007 Assurances et tumeurs génitales des hommes jeunes Assurances et tumeurs génitales des hommes jeunes Conception et réalisation

Plus en détail

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer Information importante pour les personnes atteintes d un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic

Plus en détail

Pascal Thomas, pour la Société Française de Chirurgie Thoracique et Cardio-Vasculaire.

Pascal Thomas, pour la Société Française de Chirurgie Thoracique et Cardio-Vasculaire. e-mémoires de l'académie Nationale de Chirurgie, 2009, 8 (1) : 36-40 36 Recommandations de la Société Française de Chirurgie Thoracique et Cardio-Vasculaire de pratiques chirurgicales dans le traitement

Plus en détail

ESMO 14. L oncogériatrie d un coup d éventail! Dr Elisabeth Carola UCOG Picardie

ESMO 14. L oncogériatrie d un coup d éventail! Dr Elisabeth Carola UCOG Picardie ESMO 14 L oncogériatrie d un coup d éventail! Dr Elisabeth Carola UCOG Picardie Cancer du SEIN Taxotere hebdo pas mieux et plus toxique Perrone F et al Ann Oncol 2014 Phase III : CMF vs Taxotere hebdo

Plus en détail

Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE

Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE 2014 L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE L Institut universitaire du cancer de Toulouse (IUCT) est un nouveau modèle français d organisation

Plus en détail

Faut-il encore traiter les cancers prostatiques?

Faut-il encore traiter les cancers prostatiques? Faut-il encore traiter les cancers prostatiques? Pr Arnauld Villers Université Lille2 -France AFCOR 2013 Quelles données? Notion de lésions indolentes ou à risque Etudes observationnelles de patients traités

Plus en détail

Suivi ADOM. Claude Boiron Oncologie Médicale

Suivi ADOM. Claude Boiron Oncologie Médicale Suivi ADOM Claude Boiron Oncologie Médicale PLAN 1. Problématiques du traitement anti cancéreux per os 2. Objectifs du suivi ADOM 3. Procédures 4. Bilan Étude observationnelle Étude médico économique Étude

Plus en détail

Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée

Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée Etude rétrospective de 45 cas Didier MAINARD, Jérôme DILIGENT Service de Chirurgie Orthopédique,

Plus en détail

OSSIFICATION DU LIGAMENT VERTEBRAL COMMUN POSTERIEUR ET DU LIGT JAUNE: MYELOPATHIE CERVICALE SUBAIGUE

OSSIFICATION DU LIGAMENT VERTEBRAL COMMUN POSTERIEUR ET DU LIGT JAUNE: MYELOPATHIE CERVICALE SUBAIGUE OSSIFICATION DU LIGAMENT VERTEBRAL COMMUN POSTERIEUR ET DU LIGT JAUNE: MYELOPATHIE CERVICALE SUBAIGUE Jurgita Bruzaite,, Monique Boukobza,, Guillaume Lot* Services de Neuroradiologie et de Neurochirurgie

Plus en détail

Qu est-ce que le cancer de l œsophage?

Qu est-ce que le cancer de l œsophage? Cancer de l œsophage Qu est-ce que le cancer de l œsophage? Laissez-nous vous expliquer. www.fondsanticancer.org www.esmo.org ESMO/FAC Patient Guide Series basés sur les recommandations de pratique clinique

Plus en détail

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper Pourquoi proposer un TTT adjuvant? Probabilité de survie à 10 ans en fonction

Plus en détail

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008 Les anticoagulants PM Garcia Sam Hamati sofomec 2008 1 Les anticoagulants sofomec 2008 point de vue HAS AVK = 13% des hospitalisations pour accidents iatrogènes 17 000 hospitalisations / an /France pas

Plus en détail

DOSSIER DE PRÉSENTATION

DOSSIER DE PRÉSENTATION DOSSIER DE PRÉSENTATION GUSTAVE ROUSSY ET LE CANCER DU SEIN OCTOBRE 2013 Gustave Roussy et le cancer du sein octobre 2013 page 1 DOSSIER DE PRÉSENTATION Gustave Roussy et le cancer du sein GUSTAVE ROUSSY,

Plus en détail

Qu est-ce que le cancer du pancréas?

Qu est-ce que le cancer du pancréas? Cancer du pancréas Qu est-ce que le cancer du pancréas? Laissez-nous vous expliquer. www.fondsanticancer.org www.esmo.org ESMO/FAC Patient Guide Series basés sur les recommandations de pratique clinique

Plus en détail

Cancer du sein in situ

Cancer du sein in situ traitements, soins et innovation OCTOBRE 2009 recommandations professionnelles Cancer du sein in situ COLLECTION recommandations & référentiels Recommandations de prise en charge spécialisée Carcinome

Plus en détail

PREVENTION DES TRAUMATISMES DENTAIRES LORS DE L ACCES AUX VOIES AERIENNES SUPERIEURES

PREVENTION DES TRAUMATISMES DENTAIRES LORS DE L ACCES AUX VOIES AERIENNES SUPERIEURES PREVENTION DES TRAUMATISMES DENTAIRES LORS DE L ACCES AUX VOIES AERIENNES SUPERIEURES Patrick-Georges Yavordios Clinique Convert 01000 Bourg en Bresse Introduction L es traumatismes dentaires représentent

Plus en détail

Y A-T-IL ENCORE UNE VIE SEXUELLE APRÈS TRAITEMENT POUR CANCER DE LA PROSTATE?

Y A-T-IL ENCORE UNE VIE SEXUELLE APRÈS TRAITEMENT POUR CANCER DE LA PROSTATE? B. Tombal 1, R.J. Opsomer 1, L. Renard 2 Y A-T-IL ENCORE UNE VIE SEXUELLE APRÈS TRAITEMENT POUR CANCER DE LA PROSTATE? Résumé Correspondance : Pr. Bertrand Tombal Service d Urologie Cliniques universitaires

Plus en détail

Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons.

Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons. Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons. Un taux de récidive de 30% dans les dix premières années chez des patientes en rémission complète après un traitement curatif, requiert

Plus en détail

Tumeurs cutanées épithéliales et mélaniques

Tumeurs cutanées épithéliales et mélaniques Examen National Classant Module transdisciplinaire 10 : Cancérologie, onco-hématologie Tumeurs cutanées épithéliales et mélaniques Mélanomes NOUVEAU P. SAIAG (Ambroise Paré, Boulogne Billancourt), J.-J.

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Référentiel régional Prise en charge des cancers du rein Version 1 Mars 2013

Référentiel régional Prise en charge des cancers du rein Version 1 Mars 2013 Référentiel régional Prise en charge des cancers du rein Version 1 Mars 2013 Sommaire Contexte 5 Objectifs... 5 Champ d application... 5 Utilisateurs cibles... 5 Information du patient... 5 Avertissement...

Plus en détail

UTILISATION DU FICHIER DES PAIEMENTS

UTILISATION DU FICHIER DES PAIEMENTS UTILISATION DU FICHIER DES PAIEMENTS À L ACTE DE LA RAMQ POUR IDENTIFIER LES CAS DE CANCER NON DÉCLARÉS AU FICHIER DES TUMEURS DU QUÉBEC ÉTUDE DE FAISABILITÉ VOLET : CANCER DE LA PROSTATE DIRECTION PLANIFICATION,

Plus en détail

INFORMATION & PRÉVENTION. Le cancer de la vessie

INFORMATION & PRÉVENTION. Le cancer de la vessie INFORMATION & PRÉVENTION Le cancer de la vessie G R A N D P U B L I C Ce à quoi sert la vessie La vessie est une poche qui reçoit l urine produite par les reins, via les uretères*. Elle est constituée

Plus en détail

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN Docteur Antoine MONET Centre d Imagerie Fonctionnelle Clinique Saint Augustin Jeudi 25 Septembre 2008 Un peu d histoire

Plus en détail

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre mélanome cutané Mars 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le mélanome

Plus en détail

RAPPORT DU CONTROLE DE MARCHE DES DISPOSITIFS MEDICAUX DE DIAGNOSTIC IN VITRO DE DOSAGE DE THYROGLOBULINE

RAPPORT DU CONTROLE DE MARCHE DES DISPOSITIFS MEDICAUX DE DIAGNOSTIC IN VITRO DE DOSAGE DE THYROGLOBULINE Direction de l'evaluation des Dispositifs Médicaux Département Surveillance du Marché Unité Evaluation et Contrôle du Marché - DIV RAPPORT DU CONTROLE DE MARCHE DES DISPOSITIFS MEDICAUX DE DIAGNOSTIC IN

Plus en détail

Cancers du larynx : diagnostic, principes de traitement (145a) Professeur Emile REYT Novembre 2003 (Mise à jour Mars 2005)

Cancers du larynx : diagnostic, principes de traitement (145a) Professeur Emile REYT Novembre 2003 (Mise à jour Mars 2005) Cancers du larynx : diagnostic, principes de traitement (145a) Professeur Emile REYT Novembre 2003 (Mise à jour Mars 2005) Pré-Requis : Anatomie du larynx Physiologie de la phonation et de la déglutition

Plus en détail

Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées

Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées BON USAGE DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées Les systèmes de traitement des plaies par pression négative (TPN) sont des

Plus en détail

First Line and Maintenance in Nonsquamous NSCLC: What Do the Data Tell Us?

First Line and Maintenance in Nonsquamous NSCLC: What Do the Data Tell Us? Dr Jean-Charles Soria : Bonjour et bienvenue dans ce programme. Je suis Jean Charles Soria, Professeur de Médecine et Directeur du programme de développement précoce des médicaments à l université Paris

Plus en détail

G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge du cancer du foie

G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge du cancer du foie G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge du cancer du foie Décembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer

Plus en détail

ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES

ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES R. Belhadj, R.Ahmed Nacer, F.Mehdid, M.Benakli, N.Rahmoune, M.Baazizi, F. Kaci, F.Harieche, F.Zerhouni,

Plus en détail

Prise en charge des déchirures périnéales obstétricales sévères. Courjon M, Ramanah R, Eckman A, Toubin C, Riethmuller D.

Prise en charge des déchirures périnéales obstétricales sévères. Courjon M, Ramanah R, Eckman A, Toubin C, Riethmuller D. Prise en charge des déchirures périnéales obstétricales sévères Courjon M, Ramanah R, Eckman A, Toubin C, Riethmuller D. Introduction Incidence : 0,5 à 3 % Importance de la reconnaissance et d un traitement

Plus en détail

Lymphome non hodgkinien

Lymphome non hodgkinien Lymphome non hodgkinien Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca LYMPHOME NON HODGKINIEN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du cancer presque

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Les plateformes de génétique

Les plateformes de génétique Thérapies ciblées : de l anatomopathologie th l à la biothérapie i Les plateformes de génétique moléculaire PO Schischmanoff UF Génétique moléculaire et oncogénétique CHU Avicenne ACP FHF 29 mars 2012

Plus en détail

SOFARTHRO.com. Réparation arthroscopique de la coiffe des rotateurs par bandelettes ou fils : étude comparative et prospective

SOFARTHRO.com. Réparation arthroscopique de la coiffe des rotateurs par bandelettes ou fils : étude comparative et prospective Réparation arthroscopique de la coiffe des rotateurs par bandelettes ou fils : étude comparative et prospective Boyer P, Bouthors C, Ben Hamida F, Mylle G, Massin P service d orthopédie, Hôpital Bichat

Plus en détail

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 17 èmes Journées des Statisticiens des Centres de Lutte contre le Cancer 4 ème Conférence Francophone d Epidémiologie Clinique Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 Q Picat, N

Plus en détail

Le dépistage. du cancer de la prostate - mise à jour 2013. Lignes directrices. du Collège des médecins du Québec

Le dépistage. du cancer de la prostate - mise à jour 2013. Lignes directrices. du Collège des médecins du Québec Le dépistage du cancer de la prostate - mise à jour 2013 Lignes directrices du Collège des médecins du Québec juin 2013 Table des matières Pertinence de la mise à jour 4 Méthodologie 5 Synthèse de l analyse

Plus en détail

FORMULAIRE DE DECLARATION DU RISQUE PERTE DE PROFESSION INSTRUMENTISTE ARTISTE LYRIQUE LUTHIER

FORMULAIRE DE DECLARATION DU RISQUE PERTE DE PROFESSION INSTRUMENTISTE ARTISTE LYRIQUE LUTHIER FORMULAIRE DE DECLARATION DU RISQUE PERTE DE PROFESSION INSTRUMENTISTE ARTISTE LYRIQUE LUTHIER Date d'effet : Échéance Annuelle : Périodicité : Annuelle Semestrielle Durée : 1. LE PROPOSANT (sera le preneur

Plus en détail

Les grands syndromes. Endoscopie trachéo-bronchique. Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY

Les grands syndromes. Endoscopie trachéo-bronchique. Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY Les grands syndromes Endoscopie trachéo-bronchique Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY 1 Endoscopie souple avec pince et brosse (fibroscopie) 2 Endoscopie Arbre bronchique normal Bifurcation trachéobronchique

Plus en détail

Rééducation de la rééducation de l Incontinence Urinaire de l homme : Résultats. Guy Valancogne

Rééducation de la rééducation de l Incontinence Urinaire de l homme : Résultats. Guy Valancogne Rééducation de la rééducation de l Incontinence Urinaire de l homme : Résultats Guy Valancogne Depuis la fin des années 90 : études pour le cas spécifique de l incontinence masculine, - certaines d entre

Plus en détail

Contraception après 40 ans

Contraception après 40 ans Contraception après 40 ans Stratégies de choix des méthodes contraceptives chez la femme. Recommandations pour la pratique clinique Décembre 2004. ANAES/AFSSAPS Un vaste choix contraceptif Contraception

Plus en détail

Comprendre. le Cancer du sein. Mise à jour. Guide d information et de dialogue à l usage des personnes malades et de leurs proches

Comprendre. le Cancer du sein. Mise à jour. Guide d information et de dialogue à l usage des personnes malades et de leurs proches Comprendre le Cancer du sein Mise à jour Guide d information et de dialogue à l usage des personnes malades et de leurs proches Ce guide s inscrit dans le cadre d un programme réalisé en partenariat avec

Plus en détail

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca MALADIE DE HODGKIN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

Recherche Information - prévention - dépistage Actions pour les malades et leurs proches. Les cancers du sein

Recherche Information - prévention - dépistage Actions pour les malades et leurs proches. Les cancers du sein Recherche Information - prévention - dépistage Actions pour les malades et leurs proches Les cancers du sein G R A N D P U B L I C Les cancers du sein Aujourd'hui, en France, comme dans de nombreux pays

Plus en détail

Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims

Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims 12 2014 HEMATOPOIESE Progéniteurs puis précurseurs Stimulation par facteur : activation spécifique de leur récepteur Moelle

Plus en détail

Visite test de certification V2014 Retour du CHU de Rennes GCS CAPPS Vendredi 12 juin 2015

Visite test de certification V2014 Retour du CHU de Rennes GCS CAPPS Vendredi 12 juin 2015 Visite test de certification V2014 Retour du CHU de Rennes GCS CAPPS Vendredi 12 juin 2015 CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE RENNES Le CHU de Rennes Etablissement MCO, SSR, SLD de 1860 lits et places

Plus en détail

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES Première Journée du Centre Intégré Nord Francilien de prise en charge de l obésité de l adulte et de l enfant REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

Plus en détail

Les traitements du cancer invasif du col de l utérus

Les traitements du cancer invasif du col de l utérus JUIN 2011 Les traitements du cancer invasif du col de l utérus Nom du chapitre COLLECTION GUIDES PATIENTS LE COL DE L UTÉRUS LE CHOIX DES TRAITEMENTS LA CHIRURGIE LA RADIOTHÉRAPIE LA CHIMIOTHÉRAPIE LES

Plus en détail

Le cancer dans le canton de Fribourg

Le cancer dans le canton de Fribourg Le cancer dans le canton de Fribourg Le cancer du poumon dans le canton de Fribourg, analyses statistiques réalisées sur la base des données récoltées par le Registre fribourgeois des tumeurs depuis début

Plus en détail

Croissance et vieillissement cellulaires Docteur COSSON Pierre Nb réponses = 81 sur 87. Résultats des questions prédéfinies

Croissance et vieillissement cellulaires Docteur COSSON Pierre Nb réponses = 81 sur 87. Résultats des questions prédéfinies Docteur COSSON Pierre Nb réponses = 8 sur 87 A00 8/87 Indicateurs globaux Index global m.= m.=,9 s.=0,. Evaluation générale de cette unité m.=. Sciences médicales de base m.=,. Compétences cliniques m.=,7.

Plus en détail

Étude sur les délais de prise en charge des cancers du sein et du poumon

Étude sur les délais de prise en charge des cancers du sein et du poumon Delais-Cancer Sein Poumon:32 pages 6/06/12 12:39 Page 1 Mesure 19 SOINS ET VIE DES MALADES Étude sur les délais de prise en charge des cancers du sein et du poumon DANS PLUSIEURS RÉGIONS DE FRANCE EN 2011

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT QUELS RÉSULTATS POUR LE RECEVEUR? QUELS RISQUES POUR LE DONNEUR? DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT CONCERNER CHACUN /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail