Programme Local de l Habitat d Evry Centre Essonne. Diagnostic

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Programme Local de l Habitat d Evry Centre Essonne. Diagnostic"

Transcription

1 Programme Local de l Habitat d Evry Centre Essonne Diagnostic

2 Préambule Ce document constitue le diagnostic du programme local de l habitat de l agglomération d Evry Centre Essonne, initié en Une première version du diagnostic élaborée en 2005 a été actualisée en 2010 à partir : - de l exploitation de données statistiques récentes : RGP 2006 de l INSEE, FILOCOM 2007 du MEEDDM, SITADEL 2008 de la DREIF, OPS 2006, - d entretiens auprès de chaque commune - d entretiens ou de contributions d acteurs du logement : AORIF, PACT, CROUS, agences immobilières, syndics, promoteurs. Ce document vise à identifier les enjeux en matière de politique de l habitat. Ces enjeux et les orientations du PLH qui en découlent seront approfondis par le biais de groupes de travail partenariaux et d entretiens. Ville et Habitat octobre

3 Ville et Habitat octobre

4 Les dynamiques démographiques... 7 Une évolution démographique marquée par la croissance naturelle... 8 Une poursuite de la croissance démographique de l agglomération... 8 malgré le maintien du déficit migratoire... 9 Une structure démographique générant d importants besoins en logement Une population jeune malgré le vieillissement La poursuite du desserrement des ménages Une population modeste et un appauvrissement relatif dans le contexte essonnien 13 Les revenus des ménages : de fortes disparités territoriales qui s accentuent Les catégories socio-professionnelles des actifs : une diversité sociale de l agglomération faible et en diminution du fait de la sous-représentation des cadres et des professions intermédiaires Les bénéficiaires de la Couverture Maladie Universelle Complémentaire : L importance des ménages en situation de précarité économique De fortes mobilités résidentielles qui accentuent les caractéristiques sociales de la population Une agglomération marquée par l importance des mobilités Une attractivité aussi forte pour les petits ménages que pour les familles, mais qui se différencie à l échelle des communes Une agglomération attractive pour toutes les catégories socio-professionnelles mais qui ne retient pas les cadres et les professions intermédiaires Le parc de logements Un parc de logements caractérisé par l importance de la fonction locative et par la forte diminution de la vacance Le parc locatif social : un parc important et assez diffus sur le territoire Les principales caractéristiques du parc et de son évolution Le parc HLM : un parc d ancrage ou de transition pour des ménages modestes Dans un contexte de fortes tensions, la diminution de la vacance structurelle Le locatif privé : un parc modeste sur l agglomération et fortement concentré sur son centre Les principales caractéristiques du parc et de son évolution L occupation du parc locatif privé La propriété occupante : un parc diffus sur le territoire dominé par les typologies moyennes Les principales caractéristiques du parc et de son évolution L occupation du parc en propriété occupante Les dynamiques d évolution du parc de logements Le parc locatif privé : un parc en diminution du fait d une forte dynamique de changement de statut. 55 Le parc en propriété occupante : un parc croissant Le parc HLM : un parc stable La construction neuve : un facteur d évolution mais modéré Ville et Habitat octobre

5 Les dynamiques de marché La structure du marché de l agglomération Un marché dominé par le locatif, et notamment le locatif social Un rôle des parcs différencié selon l origine géographique des ménages Le fonctionnement du parc HLM dans le marché de l habitat Les nouveaux ménages : des ménages modestes originaires de l agglomération La demande HLM Les attributions : des marges de manœuvre réduites pour les organismes Les différents segments Le parc locatif privé dans le fonctionnement du marché de l habitat Un marché locatif privé peu développé et dont les valeurs ont fortement progressé Les nouveaux locataires du parc privé : un marché régionalisé porté par des ménages de catégories socio-professionnelles diversifiées Les perspectives quant à l attractivité des différents segments du parc locatif privé Le fonctionnement du marché de l accession Les nouveaux ménages : des ménages locaux à dominante de cadres et de professions intermédiaires Un marché en récente diminution de volume Les mutations d appartements : un marché concentré sur Evry et Ris et caractérisé par des prix modérés mais en forte augmentation Les mutations de maisons : un marché plus diffus sur le territoire mais dont le volume baisse Le marché du neuf : un marché attractif pour les primo-accédants modestes et pour les investisseurs Les perspectives quant à l attractivité des différents segments du parc en accession La segmentation du marché à l échelle des quartiers Les actions visant à faire évoluer la segmentation du marché de l habitat Les projets de renouvellement urbain Les actions visant le parc locatif social Les politiques d amélioration du parc privé Les politiques d orientation de la construction neuve L offre de logements spécifiques Les résidences étudiantes Les résidences du Crous : une offre importante dont la requalification du bâti est en cours ou programmée Les résidences étudiantes d Adoma : une offre récente mais plus onéreuse Les résidences privées : un fort développement Les Foyers de travailleurs migrants Les résidences sociales et l hébergement pour les publics en difficulté Les structures pour personnes âgées Les structures pour personnes handicapées Ville et Habitat octobre

6 L habitat et l accueil des gens du voyage Les équipements existants Les besoins et objectifs Les politiques visant à améliorer le logement des ménages les plus en difficulté Les autres dynamiques La dynamique économique et les mobilités domicile-travail Un pôle d emploi important et croissant à l échelle du Sud Francilien Un pôle d emploi générant d importants flux de proximité et des flux régionaux pour les postes les plus qualifiés Le poids grandissant des actifs travaillant hors de l agglomération L agglomération dans les mobilités : les déplacements Les transports en commun Le stationnement Les modes doux (piétons et cycles) Les équipements La politique d urbanisme et d aménagement L agglomération dans la région francilienne Evry Ris-Orangis Courcouronnes Bondoufle Lisses Villabé Synthèse des enjeux Ville et Habitat octobre

7 Les dynamiques démographiques Ville et Habitat octobre

8 Une évolution démographique marquée par la croissance naturelle Une poursuite de la croissance démographique de l agglomération Avec plus de habitants en 2006 ( en 2008), la population de l agglomération Evry Centre Essonne a crû de habitants depuis le recensement de La variation annuelle de la population est légèrement supérieure à celle constatée lors de la dernière période intercensitaire (0,8% entre contre 0,7% entre 1990 et 1999). Au regard d autres agglomérations fondées autour de ville nouvelle des années 70 et 80 (Saint Quentin, Cergy), Evry Centre Essonne est, contrairement aux années 1990, une zone de forte croissance démographique. Cependant, malgré cette augmentation du rythme de croissance, la communauté d agglomération Evry Centre Essonne qui était, jusque dans les années 1990, le principal moteur de la croissance du Nord Est de l Essonne, se situe désormais dans les mêmes dynamiques que celle du département et des agglomérations voisines. Ces évolutions démographiques contrastées par territoire s expliquent par des dynamiques de construction de logements et d évolution du parc existant différenciées. A Evry Centre Essonne, deux facteurs sont primordiaux : faiblesse de la construction neuve qui limite la croissance démographique, rotation importante du parc de logements qui favorise le renouvellement de la population. Nombre dõhabitants Variation annuelle de la population Evry ,9% 0,9% Ris Orangis ,2% -0,1% Courcouronnes ,4% 0,6% Bondoufle ,5% 1,9% Lisses ,6% 0,5% CA Evry Centre Essonne ,8% 0,7% Villabˇ* ,4% 0,1% CA Seine Essonne ,8% 0,1% CA du Val d'orge ,8% 0,3% CA Lacs de l'essonne ,6% -0,2% CA Cergy Pontoise ,6% 1,3% CA Saint Quentin ,4% 1,2% Essonne ,8% 0,5% Ile de France ,7% 0,3% Source : RGP 2006, INSEE (*2007 pour Villabˇ) Au sein de l agglomération, deux communes ont été les principaux moteurs de la croissance démographique : Ris-Orangis et Evry. Si pour Evry, il s agit d une poursuite des tendances récemment observées, il s agit pour Ris-Orangis d une rupture au regard de la longue période ( ) d instabilité, voire de baisse démographique. Lisses fait figure d exception en ayant perdu des habitants entre 1999 et Cette évolution semble toutefois s être arrêtée en 2007 suite à la livraison des nouveaux logements de la ZAC Léonard de Vinci, livraison qui s est poursuivie en 2008, mais qui ne fait que compenser à la marge cette baisse constatée (6.918 habitants en 2008). La commune de Villabé qui a intégré officiellement la communauté d agglomération au 1 er janvier 2011 comptait en 2006 plus de habitants. Après une forte croissance démographique durant les Ville et Habitat octobre

9 années 1990, la population de cette commune s est stabilisée au cours des années 2000 pour atteindre habitants en Une agglomération en forte croissance démographique mais qui n est plus le seul moteur de développement du Nord Est de l Essonne. Une rupture à la hausse dans l évolution démographique de Ris-Orangis. La poursuite de la croissance d Evry. malgré le maintien du déficit migratoire Cette croissance démographique est, comme durant les années 1990, la conséquence d une compensation du déficit migratoire par une forte croissance naturelle. Evolution annuelle ( ) due au solde Naturel Migratoire Evry 1,7% -0,8% Ris Orangis 1,0% 0,2% Courcouronnes 1,6% -1,2% Bondoufle 0,8% -0,3% Lisses 0,8% -1,4% CA Evry Centre Essonne 1,4% -0,6% Villabˇ* 1,0% -0,9% CA Seine Essonne 1,1% -0,3% CA du Val d'orge 0,9% -0,1% CA Lacs de l'essonne 1,5% -0,8% CA Cergy Pontoise 1,3% -0,6% CA Saint Quentin 1,4% -1,0% Essonne 0,9% -0,1% Ile de France 0,9% -0,2% Source : RGP 2006, INSEE (*2007 pour Villabˇ) Le solde migratoire est, à l échelle de l agglomération et pour la deuxième fois depuis les années 1960, déficitaire. Malgré une légère atténuation depuis les années 1990, ce déficit migratoire demeure élevé notamment en comparaison des tendances régionale, départementale et des agglomérations voisines. Il est toutefois équivalent ou inférieur à ce que l on observe sur les agglomérations de Cergy ou de Saint Quentin. Ce maintien d un fort déficit migratoire pourrait être la conséquence d une insuffisante construction neuve. Le «moteur» principal de la croissance démographique de l agglomération reste ainsi le bénéfice naturel. S il a légèrement baissé depuis 1999, il demeure très élevé dans le contexte départemental. Cette forte dynamique interne est également observée sur les deux autres agglomérations «Ville Nouvelle» de Cergy ou de Saint Quentin. Au sein d Evry Centre Essonne, la situation est contrastée à l échelle des communes : - Evry et Courcouronnes se distinguent par un fort déficit migratoire compensé par une très forte croissance naturelle, - Ris-Orangis bénéficie pour la première fois depuis les années 1970 d un bénéfice migratoire se cumulant à une forte croissance naturelle, ce qui traduit une rupture dans le modèle d évolution de cette commune. Ce bénéfice migratoire pourrait être provoqué soit par une augmentation de la construction neuve soit par un renouvellement de la population dans le parc existant (départs de petits ménages âgés, arrivée de jeunes familles). - Lisses a connu une forte chute de son solde migratoire qui, au cours des années 2000 et jusqu en 2006, a été le plus déficitaire de l agglomération. Cela pourrait être la conséquence d une baisse de la construction neuve ou d un renouvellement de la population (départ de familles, arrivée de petits ménages). A partir de 2006, grâce à la ZAC Léonard de Vinci, ce déficit migratoire a été vraisemblablement atténué. - Bondoufle bénéficie d un déficit migratoire modéré. - Enfin, les dynamiques d évolution de Villabé se rapprochent de celles de Lisses : fort déficit migratoire, forte croissance naturelle. Une croissance portée par la dynamique interne de l agglomération, dynamique Ville et Habitat octobre

10 particulièrement forte à Evry et Courcouronnes L apparition d un bénéfice migratoire sur la commune de Ris qui pourrait traduire une rupture dans l évolution démographique de cette commune. Une structure démographique générant d importants besoins en logement Une population jeune La population de l agglomération est jeune : l indice de jeunesse 1 y est de 2,7 en 2006, pour une moyenne départementale de 1,7. Ce niveau d indice de jeunesse caractérise le contexte de ville nouvelle : il est en effet très élevé à Cergy (3,2), à Saint Quentin (3,3). Rˇpartition de la population par ge 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 3,2% 8,0% 7,2% 18,8% 2,7% 17,9% 22,5% 25,4% 16,7% 16,4% 30,7% 30,5% 75 ans ou plus ans ans ans ans Moins de 20 ans En matière d âge de la population, ce qui caractérise l agglomération est ainsi : - l importance de la population de moins de 20 ans (31% de la population) et des jeunes ménages (population âgée entre 20 et 30, 17%), importance qui se maintient entre 1999 et 2006 grâce aux mobilités résidentielles (cf. infra), - la forte diminution de la population âgée de 45 à 60 ans ce qui pourrait traduire un départ des ménages de cet âge. - le faible poids de la population âgée de plus de 60 ans (11,2%), même si ce poids ce renforce (9,9% en 1999). A l échelle des communes, Evry 0% et Courcouronnes se démarquent par la jeunesse de leur population (indice supérieur à 3,5), Ris par le rajeunissement de sa population, Lisses par son vieillissement et Bondoufle par le caractère familial de sa population. Villabé se caractérise également par un fort vieillissement malgré une population jeune. Si son indice de jeunesse était en 1999 supérieur à celui de l agglomération (respectivement 3,9 et 3,1), il est en 2006 inférieur (2,4 et 2,7). Ce vieillissement s explique vraisemblablement par l apparition d un fort déficit migratoire. 1 L indice de jeunesse est le rapport entre la population de moins de 20 ans et celle âgée de plus de 60 ans. Ville et Habitat octobre

11 Moins de 20 ans ans ans ans ans 75 ans ou plus Indice de jeunesse Evry 32% 20% 22% 17% 6% 3% 3,7 4,2 Ris Orangis 28% 13% 23% 19% 11% 6% 1,6 1,5 Courcouronnes 32% 18% 22% 19% 7% 1% 3,8 5,2 Bondoufle 31% 10% 24% 24% 10% 2% 2,6 3,6 Lisses 28% 13% 22% 24% 10% 3% 2,2 4,3 CA Evry Centre Essonne 31% 17% 23% 19% 8% 3% 2,7 3,1 Villabˇ* 30% 11% 24% 22% 10% 3% 2,4 3,9 CA Seine Essonne 28% 14% 22% 19% 11% 5% 1,7 nr CA du Val d'orge 27% 14% 24% 20% 11% 5% 1,7 nr CA Lacs de l'essonne 31% 15% 22% 17% 10% 5% 2,1 nr CA Cergy Pontoise 30% 18% 22% 21% 7% 3% 3,2 nr CA Saint Quentin 31% 16% 23% 21% 7% 2% 3,3 nr Essonne 28% 13% 23% 20% 11% 6% 1,7 1,8 Ile de France 26% 15% 23% 20% 11% 6% 1,6 1,5 Source : RGP 2006, INSEE (*2007 pour Villabˇ) Cette jeunesse constitue une sorte de «réservoir» pour la demande future en logements. Ce phénomène est particulièrement ressenti par les agents immobiliers qui notent que le marché locatif privé et celui de la primo-accession (collectifs, maisons groupées) sont portés par des jeunes ayant grandi sur le territoire. Développer une offre adéquate (en termes de prix et de qualité urbaine) leur permettrait de débuter leur parcours résidentiel sur l agglomération. Un territoire jeune marqué par l importance des personnes de moins de 30 ans, importance qui s est maintenue depuis Un réservoir conséquent pour la demande future en logement. malgré le vieillissement d Orge. Part des plus de 60 ans Nombre de personnes en 2006 Evry 8,6% 7,6% Ris Orangis 17,3% 17,6% Courcouronnes 8,6% 6,5% Bondoufle 11,9% 8,2% Lisses 13,2% 7,3% 909 CA Evry Centre Essonne 11,2% 9,9% Villabˇ* 12,6% 8,7% 613 Essonne 16,4% 15,5% Ile de France 16,6% 16,6% Source : RGP 2006, INSEE (*2007 pour Villabˇ) La part des plus de 60 ans est relativement faible sur l agglomération : 11,2%, soit habitants. Elle a néanmoins fortement augmenté depuis 1999 (9,9%). De toutes les agglomérations du nord de l Essonne, celle d Evry Centre Essonne a la proportion de personnes âgées la plus faible. Cette proportion est, par exemple, de 16,5% dans la CA des Lacs de l Essonne, de 15,8% dans le Val Cette caractéristique la rapproche des autres agglomérations fondées sur une ville nouvelle : Cergy (9,4%) et Saint Quentin (9,3%). Cependant, le phénomène de vieillissement de la population, constatée à l échelle nationale, est également ressenti dans l agglomération (Ris-Orangis excepté). Bondoufle et Lisses ont vu leur part de seniors croître davantage depuis Cette augmentation a provoqué la baisse de l indice de jeunesse de l agglomération de 3,1 en 1999 à 2,7 en Villabé a également subi un fort vieillissement au début des années Ville et Habitat octobre

12 Ce phénomène devrait se poursuivre au cours des prochaines années voire se renforcer : en effet, le frein au vieillissement de l Ile de France constitué par le «retour au pays» des franciliens originaires d autres régions ou pays, devrait désormais s estomper. La question de l adaptation de l offre aux besoins de ménages vieillissants est donc plus prégnante. L adaptation du parc au grand âge : un enjeu nouveau et grandissant Le vieillissement accentué des communes de Bondoufle, de Lisses et de Villabé Le maintien d enjeux élevés sur la commune de Ris malgré un rajeunissement. La poursuite du desserrement des ménages Taille moyenne des mˇnages Rythme de desserrement Evry 2,67 2,75-3,0% Ris Orangis 2,45 2,48-1,0% Courcouronnes 2,80 2,93-4,3% Bondoufle 2,89 3,00-3,7% Lisses 2,71 2,98-9,2% CA Evry Centre Essonne 2,65 2,74-3,3% Villabˇ* 2,82 3,08-8,4% CA Seine Essonne 2,48 2,59-4,5% CA du Val d'orge 2,52 2,66-5,3% CA Lacs de l'essonne 2,63 2,70-2,8% CA Cergy Pontoise 2,67 2,86-6,5% CA Saint Quentin 2,72 2,92-6,8% Essonne 2,54 2,63-3,4% Ile de France 2,34 2,38-1,7% Source : RGP 2006, INSEE (*2007 pour Villabˇ) L agglomération d Evry, qui se caractérise encore par une taille de ménage importante (2,65 personnes / par ménage en 2006 pour 2,54 à l échelle essonnienne) ressent depuis 1982 un phénomène de desserrement des ménages. Cependant, ce phénomène de desserrement est plus modéré que ce que l on observe à l échelle du département, des agglomérations voisines ou d autres agglomérations Ville Nouvelle. S il est très important à Courcouronnes et surtout Lisses, il est plus modéré à Evry et à Ris. A Villabé, ce phénomène de desserrement a été très élevé. Le nombre de ménages composés d une personne a fortement augmenté durant la dernière période intercensitaire : de 24,4% en 1999 à 26,9% en Ce phénomène de desserrement, ressenti à l échelle nationale, s explique par la conjugaison de plusieurs facteurs : - l évolution de la structure familiale : baisse du nombre d enfants, séparation des couples - la décohabitation des jeunes, - le vieillissement de la population : plus les ménages sont âgés, plus leur taille a une propension à être réduite, - l augmentation du niveau de vie et de la consommation d espaces : une maison de quatre pièces qui pouvait dans les années 1980 être adaptée à une famille de 5 personnes, serait aujourd hui vraisemblablement jugée trop petite A population constante, d importants besoins de nouveaux logements sont générés par ce phénomène qui se traduit par l augmentation du nombre de ménages. Un territoire qui ne connaît pas de croissance de son parc de résidences principales subit inévitablement une baisse démographique. Ainsi, entre 1999 et 2006, à l échelle d Evry Centre Essonne, du fait du desserrement des ménages, plus de logements supplémentaires ont été nécessaires pour loger le même nombre d habitants. On estime, toute chose étant égale par ailleurs 2 que 2 Maintien du taux de desserrement des ménages (-0,5% par an), du taux de vacance (taux de vacance de 5% du parc de logements) et du taux de renouvellement du parc de logement (0%) Ville et Habitat octobre

13 d ici 2016, le nombre de logements nécessaires pour permettre ce desserrement tout en maintenant la population sera au minimum de 210 logements supplémentaires par an 3. En revanche, la diminution de la taille des ménages n a pas pour corollaire la diminution de la taille des résidences principales souhaitées. Il devrait se poursuivre dans les prochaines années du fait du vieillissement de la population. Des ménages de grande taille Mais un phénomène de desserrement générant d importants besoins de développement de l offre de logements : besoins estimés à 210 logements neufs par an sur la période Une population modeste et un appauvrissement relatif dans le contexte essonnien Trois indicateurs permettent d approcher les caractéristiques socio-économiques de la population : - les revenus des ménages par unité de consommation qui permettent d approcher le niveau de vie des ménages (FILOCOM), - les catégories socio-professionnelles afin d approcher la qualification socio-économique de la population (INSEE) - et enfin le taux de bénéficiaires de la Couverture Maladie Universelles Complémentaire afin de refléter la concentration des situations de précarités économiques (CNAM). Les revenus des ménages : de fortes disparités territoriales qui s accentuent Le revenu médian par unité de consommation des ménages est, à l échelle de l agglomération, de en A l échelle nationale, ce niveau de vie médian est estimé à Ce revenu médian est très faible à Evry ( ) et faible à Courcouronnes et Ris-Orangis (respectivement et ). Il est en revanche plus élevé à Lisses ( ), à Villabé ( ) et surtout à Bondoufle ( ). Les disparités territoriales sont fortes au sein de l agglomération. Les territoires les plus modestes constituent la partie nord du centre de l agglomération : le Canal à Courcouronnes, les Pyramides, le Bois Sauvage et le Champtier du Coq à Evry. Les autres quartiers ayant une population modeste sont : - le sud du centre urbain (les Aunettes, les Epinettes) et les Champs-Elysées à Evry. - des quartiers des années 1960 : le Plateau (Moulin à Vent et Ferme du temple) et le Bas de Ris, le Parc aux Lièvres, le Petit Bourg et le Mousseau à Evry. - et enfin, le secteur du Long Rayage à Lisses. Les territoires les plus aisés se concentrent dans trois secteurs : - l ouest de l A6 : Bondoufle, Lisses et le Centre de Courcouronnes, - les quartiers bordant l Ecoute s il pleut à Ris Orangis et Bois Guillaume à Evry - les quartiers en bordure de Seine à Evry : Bras de Fer, Village, Aguado et Grand Bourg. 3 Le mode d estimation de ces besoins de construction neuve est explicité dans le chapitre relatif à la construction neuve (partie relative aux Dynamiques d évolution du parc de logements) 4 Inégalités de niveaux de vie et Pauvreté, Les Revenus et le patrimoine des ménages, Insee Références, Ville et Habitat octobre

14 Si l on compare les évolutions de ressources médianes des occupants entre 2003 et 2007, 4 types de quartier peuvent être distingués : - les territoires en décrochage, c est-à-dire les territoires où la population est la plus modeste et où les revenus progressent le moins. Ces territoires sont : le Canal 1 et 3 à Courcouronnes, les Pyramides Nord, le Petit Bourg et le Parc aux Lièvres à Evry. - les territoires en hausse relative. Il s agit de territoires modestes mais où les revenus progressent plus vite qu à l échelle de l agglomération. Sont ainsi concernés : les Aunettes, les Pyramides Sud à Evry, le secteur du Plateau à Ris. Les Pyramides Sud demeurent toutefois le quartier le plus pauvre de l agglomération (revenu médian de par UC en 2007). - les territoires en baisse relative. Territoires où les revenus sont élevés mais où ils progressent moins vite qu ailleurs. Il s agit essentiellement du secteur de la Theuillerie et du Domaine des Roches à Ris. - enfin, les territoires bénéficiant d un «enrichissement» : les revenus sont élevés et progressent plus vite qu ailleurs : le Grand Bourg à Ris, les quartiers centraux de Bondoufle et de Lisses, le secteur du Bras de Fer à Evry. L ensemble des quartiers de Villabé aurait également bénéficié d un enrichissement au regard des revenus médians constatés à l échelle de l agglomération. Ville et Habitat octobre

15 De fortes disparités territoriales en matière de niveau de vie de la population Des territoires en «décrochage» sur les secteurs du Canal, des Pyramides, du Petit Bourg et du Parc aux Lièvres. Ville et Habitat octobre

16 Les catégories socio-professionnelles des actifs : une diversité sociale de l agglomération faible et en diminution du fait de la sousreprésentation des cadres et des professions intermédiaires A travers l analyse des catégories socio-professionnelles des actifs âgés de 15 à 64 ans, la communauté d agglomération se distingue, dans le contexte essonnien, par un faible poids des cadres et une forte proportion d employés et d ouvriers. Catˇgories socio-professionnelles des actifs gˇs de ans Professions Cadres Employˇs Ouvriers intermˇd. Ratio CSP+ /CSP- * Bondoufle 21% 35% 27% 14% 1,4 1,3 Courcouronnes 15% 28% 33% 20% 0,8 0,9 Evry 12% 26% 37% 22% 0,7 0,7 Lisses 18% 33% 29% 16% 1,1 1,0 Ris-Orangis 12% 27% 35% 22% 0,7 0,7 CA Evry Centre Essonne 13% 28% 34% 20% 0,7 0,8 Villabˇ* 14% 36% 30% 17% 1,1 0,9 CA Seine Essonne 17% 27% 29% 23% 0,9 0,7 CA du Val d'orge 19% 29% 32% 17% 1,0 0,8 CA Lacs de l'essonne 10% 24% 37% 24% 0,6 0,5 CA Cergy-Pontoise 18% 29% 32% 18% 0,9 0,8 CA Saint Quentin 24% 28% 29% 15% 1,2 1,0 Essonne 20% 29% 29% 17% 1,1 0,9 Ile de France 25% 26% 28% 15% 1,2 1,0 Source : RGP 2006 et 1999, exploitation complˇmentaire, INSEE (*2007 pour Villabˇ) * Ratio CSP + / CSP - : rapport entre le nombre d'une part de cadres et de professions intermˇdiaires et d'autre part d'employˇs et d'ouvriers Le ratio CSP + / CSP Le ratio CSP+ / CSP vise à refléter la diversité sociale d un territoire : c est le rapport entre, d une part, le nombre de cadres et de professions intermédiaires et, d autre part, le nombre d ouvriers et d employés. Un ratio de 1 indique qu il y a autant de cadres et professions intermédiaires que d employés et d ouvriers. Un ratio de 0,5 indique qu il y a deux fois plus d ouvriers et d employés que de cadres et professions intermédiaires. Un ratio de 2 indique qu il y a deux fois plus de cadres et professions intermédiaires que d ouvriers et d employés. Ce ratio permet d approcher les compositions sociales des territoires. Son intérêt réside également dans sa faculté à être décliné par type de logement (Cf. chapitres sur l occupation du parc locatif social, du parc locatif privé et du parc en propriété occupante). Le ratio CSP+/CSP- de la CA ECE est inférieur à 1, ce qui reflète un plus grand nombre d employés et d ouvriers que de cadres et de professions intermédiaires. Il est inférieur à celui constaté à l échelle de l Essonne et des autres agglomérations proches (CA des Lacs de l Essonne excepté). Enfin, il est surtout en diminution, contrairement à tous les autres territoires renseignés. Si l on considère qu un ratio égal à celui observé à l échelle régionale est gage de diversité sociale «optimale», alors cette diversité sociale serait plus faible dans l agglomération que sur les autres territoires de l Essonne et surtout serait en forte diminution. Ville et Habitat octobre

17 Ce constat et cette tendance se confirment également quand on compare Evry Centre Essonne aux agglomérations de Cergy et de Saint Quentin en Yvelines. A l échelle des communes, ce ratio est faible mais stable à Ris-Orangis, et faible et en diminution à Evry et Courcouronnes. En revanche, plus proche des tendances départementale et régionale, il est élevé à Lisses, tout comme à Villabé, et surtout à Bondoufle. La composition socio-professionnelle de la population de Villabé se rapproche de celle de Lisses. Les principaux quartiers d ouvriers et d employés sont : le plateau et le bas de Ris, le Canal 1 et 2 à Courcouronnes, Les Pyramides, le Bois Sauvage, les Champs Elysées, les Aunettes, les Epinettes et le Parc aux lièvres à Evry. Les principaux quartiers de cadres et de professions intermédiaires sont le Centre de Courcouronnes, le Centre et la Ferme de Place à Lisses, le Centre, la Haie Fleurie et le Golf à Bondoufle, le Grand Bourg, le Village et Coquibus à Evry et enfin à Ris : le Grand Bourg, le Hameau de la Roche, l Aunette. Ville et Habitat octobre

18 Une agglomération marquée par une forte proportion d employés et d ouvriers, et une faible proportion de cadres. Une caractéristique qui se renforce depuis les années 1990 au regard des agglomérations voisines, du département et d autres agglomérations «Ville Nouvelle» Ville et Habitat octobre

19 Les bénéficiaires de la Couverture Maladie Universelle Complémentaire : L importance des ménages en situation de précarité économique Population bˇnˇficiaire de la CMU en 2009 % au regard de la population couverte Bondoufle 91 1% Courcouronnes % Evry % Lisses 550 8% Ris-Orangis % CA Evry Centre Essonne % Villabˇ 91 2% CA Seine Essonne % CA du Val d'orge % CA Lacs de l'essonne % CA Cergy-Pontoise % CA Saint Quentin % Essonne % Ile de France % Source : CNAM 2009 En 2009, 8% de la population des ménages de l agglomération bénéficie de la Couverture Maladie Universelle Complémentaire 5, pour seulement 5% de la population à l échelle du département. Seule l agglomération des Lacs de l Essonne connaît un taux de bénéficiaires supérieur. A l échelle des communes, Evry ressort, selon cet indicateur, comme ayant la plus forte proportion de ménages en situation de précarité économique. Courcouronnes a également un taux de couverture supérieur à ce que l on observe sur le département. Le taux élevé sur la ville de Lisses s explique par la présence d une association qui assure un service d hébergement postal de gens du voyage. Il ne reflète pas une importance des situations de précarité sur cette commune. Le centre de l agglomération présente les taux les plus élevés de couverture à la CMUC, ce qui est l indice d une forte concentration de ménages en situation de précarité économique. A Ris Orangis, ce sont les secteurs du Bas de Ris et du Plateau, qui ressortent mais dans une moindre proportion qu à Evry ou Courcouronnes. 5 Le bénéfice de la CMUC est soumis à des plafonds de ressources qui en 2009 étaient les suivants : 627 /mois pour une personne seule, /mois pour un ménage de 4 personnes Ville et Habitat octobre

20 Une forte concentration de situations de précarité économique sur les territoires du centre de l agglomération A Ris, malgré une population modeste, une concentration de situations de précarité similaire à ce que l on observe à l échelle départementale Ville et Habitat octobre

21 De fortes mobilités résidentielles qui accentuent les caractéristiques sociales de la population Une agglomération marquée par l importance des mobilités Le RGP permet d appréhender, certes partiellement 6, les mobilités résidentielles en renseignant les lieux de résidence en 1999 et en 2006 de chaque ménage et en spécifiant leur statut d occupation, leur âge, leur composition familiale Origine gˇographique des personnes s'ˇtant installˇes dans leur logement depuis 1999 (RGP) Grande couronne Essonne Province et ˇtranger Paris et premi re couronne Destination gˇographique des personnes ayant quittˇ leur logement depuis 1999 (RGP) Grande couronne Province Essonne Paris et premi re couronne Evry Centre Essonne Evry Centre Essonne Entre 1999 et 2006, selon le RGP, l agglomération Evry Centre Essonne a subi un déficit migratoire. Cependant ce déficit ne signifie pas que l agglomération n est pas attractive. Les principaux flux entrants 7 reflètent les différents positionnements de l agglomération : - l importance des flux internes : 40% des «entrants» résidaient en 1999 dans un autre logement de l agglomération. Ainsi, l aire d Evry Centre Essonne est bien le lieu de nombreuses trajectoires résidentielles des ménages. - l importance des flux de proximité (Essonne) qui reflète a priori le rôle de chef-lieu de département de l agglomération. - l importance des flux originaires du centre de l agglomération parisienne. L agglomération participe ainsi du desserrement de l agglomération parisienne. - l importance des flux issus de la province : en 1999, déjà, l agglomération était parmi les intercommunalités du CESO, celle qui bénéficiait le plus de flux extérieurs à la région Ile de France. Cette dynamique souligne également son rôle de chef-lieu de département, disposant d un pôle économique et pédagogique rayonnant. Au regard de deux autres agglomérations de comparaison (Saint-Quentin en Yvelines, Cergy-Pontoise), ce qui caractérise Evry Centre Essonne, est la faiblesse relative des mobilités internes (40% à Evry pour plus de 45% sur les deux autres). Cependant, le facteur taille de l agglomération joue en défaveur d Evry Centre Essonne. 6 Ces données sont issues de l exploitation complémentaire du RGP, soit une exploitation des données relatives à 40% de la population. En conséquence, les analyses portent sur des valeurs relatives et non absolues. 7 Sont considérés comme flux entrants les personnes s étant installés dans leur logement entre 1999 et 2006 Ville et Habitat octobre

22 Entre 1999 et 2006 : - les flux entre l agglomération d Evry Centre Essonne et la Grande couronne parisienne (Essonne comprise), d une part, et l agglomération et la province, d autre part, ont été déficitaires, - les flux avec Paris et la première couronne ont été fortement excédentaires. On note des caractéristiques différentes des entrants par commune : - Evry se caractérise par l importance des flux entrants originaires de la province et de l étranger, - Bondoufle, Lisses et Villabé, par l importance des flux entrants de proximité, originaires de l agglomération ou de l Essonne. Individus de plus de 5 ans Origine gˇographique des personnes entrantes Paris et Evry Centre Grande Essonne Petite Essonne Couronne Couronne Province / DOM / Etranger Bondoufle 40% 35% 9% 7% 11% 5% Courcouronnes 41% 25% 13% 8% 18% 12% Evry 38% 20% 13% 8% 24% 52% Lisses 50% 28% 10% 8% 9% 3% Ris Orangis 43% 26% 15% 12% 13% 27% CA Evry Centre Essonne Villabˇ Source : RGP 2006, INSEE 40% 23% 13% 5% 19% 1 43% 38% 7% 2% 11% Ensemble Les principaux territoires d accueil des mobilités à l échelle de l agglomération sont : - des territoires du centre de l agglomération et notamment : le Canal 3, le Bois Sauvage, Les Aunettes, les Epinettes, Coquibus et les Loges. - les territoires situés au nord de Ris (Bas de Ris, Theuillerie, Centre 1) - le Parc aux Lièvres à Evry - la ZAC Léonard de Vinci à Lisses. Ville et Habitat octobre

23 Ville et Habitat octobre

24 Une agglomération permettant d importantes possibilités de trajectoires résidentielles aux ménages en interne, grâce notamment à la complémentarité des communes. Les flux entre l agglomération et la région Ile de France sont équilibrés. En revanche, les flux entre l agglomération et la province sont fortement déficitaires et provoquent un déficit migratoire. Une attractivité aussi forte pour les petits ménages que pour les familles, mais qui se différencie à l échelle des communes En termes de composition familiale des ménages «entrants», - 37% sont des couples avec enfants, - 29% des personnes seules, - 17% des couples sans enfants, - 13% des familles monoparentales. Les caractˇristiques familiales des mˇnages mobiles (RGP, INSEE) Couple avec enfants Personnes seules Couple sans enfant Les entrants Famille monoparentale Les sortants Cohabitant pour Bondoufle et Lisses (majorité de ménages avec enfant). Deux profils types peuvent être soulignés dans les flux entrants : les ménages venant de la province et de la grande couronne sont de petits ménages, les ménages venant de la première couronne et de l agglomération ont des enfants. Dans les flux entrants des communes d Evry, Ris et Courcouronnes, les petits ménages (1 et 2 personnes) sont majoritaires. Ce sont les ménages avec enfants qui le sont à Lisses et Bondoufle. Evidemment la structure du parc de logements influe fortement sur cette caractéristique des flux. Les caractéristiques des flux entrants à Villabé se rapprochent de ceux observés En flux, toutes les catégories de ménages sont déficitaires à l exception des familles monoparentales et des cohabitants. A Ris, on constate, en revanche, un fort bénéfice pour les couples avec enfants et les familles monoparentales ce qui expliquerait le bénéfice migratoire de cette commune. A Lisses, le déficit migratoire s expliquerait par un départ important des personnes seules et des couples sans enfants (tendance que l on retrouve à Villabé). A Evry, le déficit serait provoqué par le départ des couples avec ou sans enfants. Ville et Habitat octobre

25 En matière d âge des personnes, les flux entrants sont en moyenne plus jeunes que les flux sortants. Toutes les classes d âge sont déficitaires sauf celles des jeunes adultes : les 20 à 35 ans. Les flux entrants les plus jeunes s observent à Evry et à Courcouronnes, les plus âgés à Ris. Age des individus mobiles (RGP) entrants sortants ans ans ans ans ans ans ans ans ans ans ans ans ans Plus de 70 ans Une agglomération attractive pour tous les types de ménages mais dont les flux sont toujours déficitaires sauf pour les familles monoparentales. Un bénéfice migratoire qui se limite aux jeunes ménages (les ans). Ville et Habitat octobre

26 Une agglomération attractive pour toutes les catégories socioprofessionnelles mais qui ne retient pas les cadres et les professions intermédiaires En termes de catégories socio-professionnelles des ménages entrants : - 24% sont des employés, - 24% des professions intermédiaires, - 23% des ouvriers, - 13% des cadres. Personnes de rˇfˇrence des mˇnages entrants Ratio CSP + / CSP - Proportion de cadres et de prof. Interm. Proportion d'employˇs et d'ouvriers Ainsi le ratio CSP +/- des entrants dans l agglomération d Evry Centre Essonne est inférieur à 1, il est égal à 0,79. Ce ratio est ainsi légèrement supérieur à ce que l on observe pour l ensemble de la population. Bondoufle 1,99 59% 30% Courcouronnes 0,85 40% 48% Evry 0,77 35% 46% Lisses 1,12 46% 41% Ris Orangis 0,67 35% 52% CA Evry Centre Essonne 0,79 37% 47% Villabˇ 1,77 59% 33% Source : RGP 2006, INSEE A l échelle des communes, des différences importantes sont constatées : - les communes de Ris et d Evry sont celles qui ont le ratio CSP +/- les plus faibles du fait d une proportion de ménages cadres et professions intermédiaires modérée dans les entrants. - la commune de Courcouronnes est dans une position intermédiaire - les communes de Lisses et surtout Villabé et Bondoufle ont les ratios les plus élevés observés sur l agglomération. L impact de ces flux entrée-sortie est important sur l équilibre socio-économique de l agglomération. Aujourd hui, l agglomération d Evry Centre Essonne se distingue de l Essonne et de l Ile de France par une sous-représentation des cadres et professions intermédiaires au profit des employés ouvriers. Cette différence s accentue par les flux : en effet ce sont les catégories «Cadres» et «Professions Intermédiaires» qui sont, avec les retraités, les plus déficitaires. En revanche, les flux de ménages d employés sont équilibrés et ceux de ménages ouvriers sont bénéficiaires. Ainsi le ratio des ménages sortants est de 1,02. Ville et Habitat octobre

27 3 500 Catˇgories socio-professionnelles des adultes mobiles (RGP) Entrants Sortants Artisans Cadres Prof. Interm. Employˇs Ouvriers Retraitˇs Sans activitˇ Ratio CSP + / CSP - des personnes de rˇfˇrence des mˇnages ensemble entrants sortants Bondoufle 2,29 1,99 1,51 Courcouronnes 0,94 0,85 1,07 Evry 0,77 0,77 1,04 Lisses 1,35 1,12 1,28 Ris Orangis 0,80 0,67 0,81 Evry Centre Essonne 0,90 0,79 1,02 Villabˇ 1,66 1,77 2,07 Cergy-Pontoise 1,18 1,23 1,33 Saint Quentin en Yvelines 1,57 1,72 1,56 Source : RGP 2006, INSEE Lorsque l on compare les caractéristiques des ménages selon les flux sur les trois agglomérations fondées sur d anciennes villes nouvelles, seule celle d Evry Centre Essonne a une population entrante a priori plus modeste que l ensemble de la population. Une accentuation de la sousreprésentation des cadres et professions intermédiaires à travers les flux de sortie du territoire. En synthèse, sur les flux résidentiels, il apparaît que l agglomération d Evry soit : - un territoire important d accueil des mobilités et notamment des mobilités régionales et nationales, - un lieu de fortes possibilités résidentielles notamment pour les ménages employés et ouvriers, - un lieu de transition pour les ménages de cadres et de professions intermédiaires. Ville et Habitat octobre

28 Le parc de logements Ville et Habitat octobre

29 Un parc de logements caractérisé par l importance de la fonction locative et par la forte diminution de la vacance Selon le RGP en 2006, l agglomération compte près de logements. Près de la moitié sont situés sur la commune d Evry. Occupation du parc de logement Propriˇtaires occupants Locataires du parc privˇ Locataires du parc HLM Logˇs gratuitement Logements vacants Logements Bondoufle Courcouronnes Evry Lisses Ris Orangis CA Evry Centre Essonne Villabˇ* Source : RGP 2006, INSEE (*2007 pour Villabˇ) Près de logements sont occupés par leurs propriétaires ce qui représente un peu moins de 50% du parc de résidences principales. Cette importance relative est beaucoup plus forte sur les communes de Lisses (64%) et surtout de Bondoufle (84%). Ce poids relatif est faible comparé au taux départemental mais est comparable à ce que l on observe sur des territoires voisins (Lacs de l Essonne, Seine Essonne) ou d ex-ville nouvelle (Cergy, Saint Quentin). Occupation du parc de logement Poids dans le parc de résidences principales Propriétaires occupants Locataires du parc privé Locataires du parc HLM Logés gratuitement Poids des logements vacants dans le parc Bondoufle 84% 4% 10% 1% 0,6% Courcouronnes 52% 12% 34% 2% 3,6% Evry 39% 18% 41% 2% 6,1% Lisses 64% 7% 28% * 1% 8,0% Ris Orangis 51% 13% 34% 2% 2,4% CA Evry Centre Essonne 49% 14% 35% 2% 4,5% Villabé* 81% 14% 3% 1% 5,2% CA Seine Essonne 52% 23% 24% 2% 6,3% CA du Val d'orge 59% 16% 22% 2% 3,3% CA Lacs de l'essonne 45% 22% 31% 2% 7,3% CA Cergy Pontoise 51% 17% 30% 2% 4,0% CA Saint Quentin 48% 13% 37% 2% 3,3% Essonne 61% 17% 20% 2% 4,6% Ile de France 47% 27% 22% 4% 6,2% Source : RGP 2006, INSEE (*2007 pour Villabé) * selon le porter à connaissance de l État du PLU de Lisses, datant d avril 2010, le taux réel de logements locatifs sociaux est de 30,87% ménages sont locataires du parc HLM, ce qui représente plus d un tiers des ménages, soit 35% du parc de logements total (jusqu à 41% sur la commune d Evry). Ce taux est très élevé au regard de la moyenne départementale (20%) ou de territoires voisins. Seule l agglomération de Saint Quentin en Yvelines présente un taux similaire. Ville et Habitat octobre

30 Seulement ménages sont locataires du parc privé soit 14% des ménages. Ce taux est faible, surtout lorsque l on prend en compte le statut de chef lieu de département d Evry et l importance de son pôle universitaire et économique. Sur les territoires de comparaison, seul Saint Quentin en Yvelines a un parc locatif privé proportionnellement aussi faible. La commune de Villabé se caractérise par un parc de logements dominé par la propriété occupante et par la faiblesse du parc locatif et notamment HLM. Enfin, logements étaient considérés comme vacants en 2006 soit moins de 5% du parc. Ce taux est faible (et a fortement diminué depuis 1999). Il est seulement important à Lisses (ce qui vraisemblablement peut s expliquer par des constructions neuves non occupées), il est en revanche très faible à Bondoufle, Ris et Courcouronnes. Ce parc vacant était estimé à plus de unités en Cette forte diminution du parc vacant a permis de recouvrir d importants besoins en logement liés au desserrement des ménages. En revanche, pour les prochaines années, les potentiels liés à la résorption de ce parc seront modérés. En effet, on estime qu une vacance de 5% est nécessaire au bon fonctionnement du marché immobilier (niveau de vacance frictionnelle). Un parc locatif fortement dominé par le parc HLM (35%) Un parc vacant désormais modéré du fait d une forte résorption au début des années Ville et Habitat octobre

31 Le parc locatif social : un parc important et assez diffus sur le territoire Le parc locatif social et les sources statistiques Plusieurs sources statistiques approchent le parc locatif social et caractérisent tant la structure du parc que son occupation : RGP, FILOCOM, OPS, Ecolo Cependant, aucune source n a la même définition de ce parc. Ainsi, seront considérés comme faisant partie du parc locatif social : - pour le RGP : les logements occupés, possédés par un organisme HLM et loués non meublés, - pour FILOCOM : les logements occupés et possédés par un organisme HLM ou une SEM, ce qui inclut la majorité des places de résidences sociales et de foyers - pour EOPS : les logements possédés par des organismes HLM et ceux conventionnés appartenant à une SEM ou à un bailleur possédant plus de 5 logements - pour ECOLO : les logements faisant l objet d une convention APL. Il en ressort d importantes différences quantitatives entre les sources, notamment sur la commune d Evry et de Ris : RGP FILOCOM OPS ECOLO Bondoufle Courcouronnes Evry Lisses Ris Orangis CA Evry Centre Essonne Villabˇ* nr * pour Villabˇ, il s'agit du RGP 2007 Les principales caractéristiques du parc et de son évolution Un parc quantitativement important notamment sur les typologies moyennes Le parc locatif HLM Nombre Poids Bondoufle % Courcouronnes % Evry % Lisses % * Ris Orangis % CA Evry Centre Essonne % Villabé* 58 3% CA Seine Essonne % CA du Val d'orge % CA Lacs de l'essonne % CA Cergy Pontoise % CA Saint Quentin % Essonne % Source : RGP 2006, INSEE (*2007 pour Villabé) * selon le porter à connaissance de l État du PLU de Lisses, datant d avril 2010, le taux réel de logements locatifs sociaux est de 30,87% En 2006, selon le RGP, la communauté d agglomération comptait près de logements HLM occupés ( en 1999) : (soit 54% du parc de l agglomération) à Evry, (soit 26%) à Ris-Orangis, (soit 12%) à Courcouronnes, 700 (soit 5%) à Lisses et 350 (soit 2%) à Bondoufle. Selon le RGP, le parc locatif social représente plus d un tiers des résidences principales de l agglomération (35%). Cette proportion est de 20% en Essonne et de 22% en Ile de France. L agglomération concentre 15% du parc HLM essonnien. La proportion de logements HLM est élevée à Evry, Courcouronnes et Ris. Elle est faible à Bondoufle et à Villabé. Ces deux communes sont les seules de l agglomération à connaître un déficit au titre de l article 55 de la loi SRU, Ville et Habitat octobre

32 déficit estimé par la DDEA à 340 unités à Bondoufle, estimé à près de 275 unités à Villabé. Ce parc est essentiellement collectif (96% du parc HLM de l agglomération) même si les programmes individuels représentent plus d un tiers du parc de Bondoufle (37%) et de Lisses (41%). A Villabé, le parc HLM est majoritairement composé d appartements. En termes de typologie, le parc HLM de l agglomération se situe dans une position intermédiaire entre le parc de l Essonne et le parc de l Ile de France. 23% des logements HLM sont des T1 et des T2, seulement 8% sont des T5 et plus. Seule la ville de Lisses bénéficie d un parc de grands logements relativement important. Parc Locatif Social T1-T2 T3-T4 T5 et plus Ensemble Bondoufle 12% 79% 9% 330 Courcouronnes 25% 70% 5% vry 25% 66% 9% Lisses 20% 61% 19% 704 Ris-Orangis 21% 74% 6% CA d'evry Centre Essonne 23% 68% 8% Villabˇ* 26% 66% 9% 58 Essonne 22% 68% 11% Ile de France 29% 63% 8% Source : RGP 2006, INSEE (*2007 pour Villabˇ) Un parc HLM ayant connu plusieurs vagues de développement mais dont la croissance s est récemment ralentie. D après le RGP, les deux périodes importantes de développement du parc HLM sont : - les années 1960 et début des années 1970 : plus de 40% du parc. Ces années correspondent à des financements HLM et HLMO qui induisent des loyers modérés. Ce parc est particulièrement important à Ris-Orangis et sur la frange des bords de Seine à Evry. - les années 1980 et début des années 1990 : près de 40% du parc. Ce parc a majoritairement été développé à partir de financements PLA qui induisent des loyers élevés dans le contexte du logement locatif social. Ce parc est particulièrement important à Courcouronnes (essentiellement sur le quartier du Canal). Il y représente trois quarts du parc HLM. Cette proportion est de 60% à Evry et seulement de 5% à Ris. En accord avec un souhait politique de rééquilibrer l offre de logements en faveur du parc privé libre, le parc HLM s est faiblement développé depuis le milieu des années 1990 : - d après le RGP 2006, 10,8% des résidences principales HLM ont été construites après La proportion pour l ensemble du parc est de 14,6%. - d après le fichier ECOLO 2009, seulement 390 logements sociaux ont été construits après 1996 : o 147 logements neufs à Ris-Orangis dont 102 sur le Plateau et 45 sur la RN7 à la limite d Evry, o 87 logements neufs à Evry dont 64 dans le centre urbain et 23 aux Aunettes, o 80 logements neufs à Lisses dont 38 dans le quartier Ferme de Place et 42 dans la ZAC des Folies, o 42 à Bondoufle dans le centre, o 30 à Courcouronnes au Canal. - A Villabé, le parc HLM date essentiellement des années Du fait de cette ancienneté, les types de conventionnement à l APL dominants sont, à l échelle de l agglomération, le PLA CDC (notamment à Evry et Courcouronnes) et le conventionnement sur patrimoine d avant 1977 (notamment à Evry et à Ris Orangis). Les types de conventionnement récents (PLUS, très social, intermédiaire) sont faiblement représentés (hors foyers et résidences sociales) : 210 logements très sociaux (PLAI, PLALM, PLATS), 172 logements PLUS et 105 logements intermédiaires (PLS, PLA CFF). Ville et Habitat octobre

L observation du parc existant et de ses évolutions récentes informe sur les équilibres sociaux et démographiques.

L observation du parc existant et de ses évolutions récentes informe sur les équilibres sociaux et démographiques. LE PARC DE LOGEMENTS À PARIS Le parc existant La construction neuve Le marché immobilier Juillet 2007 Préfecture de Paris / DULE / Bureau de l habitat Section analyse et prospective habitat 1. INTRODUCTION

Plus en détail

L ANALYSE DU «PARC SOCIAL DE FAIT» PARISIEN EN 2003 : UNE ANALYSE TERRITORIALISÉE DES PROFILS D OCCUPATION DES PARCS ET DES QUARTIERS

L ANALYSE DU «PARC SOCIAL DE FAIT» PARISIEN EN 2003 : UNE ANALYSE TERRITORIALISÉE DES PROFILS D OCCUPATION DES PARCS ET DES QUARTIERS ATELIER PARISIEN D URBANISME - 17, BD MORLAND 75004 PARIS TÉL : 01 42 71 28 14 FAX : 01 42 76 24 05 http://www.apur.org Observatoire de l'habitat de Paris L ANALYSE DU «PARC SOCIAL DE FAIT» PARISIEN EN

Plus en détail

Les parcs de logements et leur occupation. dans l Aire Urbaine de Lille et sa zone d influence. Situation 2005 et évolution 1999-2005

Les parcs de logements et leur occupation. dans l Aire Urbaine de Lille et sa zone d influence. Situation 2005 et évolution 1999-2005 Les parcs de logements et leur occupation dans l Aire Urbaine de Lille et sa zone d influence Situation 2005 et évolution 1999-2005 Décembre 2008 Le territoire d étude 2 Agence de développement et d urbanisme

Plus en détail

IMMOBILIER D ENTREPRISE

IMMOBILIER D ENTREPRISE La transformation de bureaux en logements : un premier bilan PAR BRIGITTE JOUSSELLIN 1 Entre 1994 et 1998, plus de 500 000 m 2 de surfaces d activités ont été transformées en logements, permettant de résorber

Plus en détail

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Revenus Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Marie-Émilie Clerc, Pierre Lamarche* Entre 2005 et 2011, l endettement des ménages a fortement augmenté, essentiellement du fait de la hausse

Plus en détail

Guide Prêt Locatif Social (PLS)

Guide Prêt Locatif Social (PLS) Investir dans un logement destiné à la location. Qu est-ceque c est? Le prêt locatif social (PLS) s adresse à tout investisseur qui achète un logement pour le louer. Le PLS est destiné à financer des appartements

Plus en détail

Marché de l occasion et exigences de rénovation énergétique. Rencontre de l Observatoire 21 mai 2015

Marché de l occasion et exigences de rénovation énergétique. Rencontre de l Observatoire 21 mai 2015 Marché de l occasion et exigences de rénovation énergétique Rencontre de l Observatoire 21 mai 2015 Logements neufs / logements d occasion 7 700 logements d occasion vendus en 2013 dans l aire urbaine

Plus en détail

P opulation. ATLAS DES POPULATIONS IMMIGRÉES en Ile-de-France / Regards sur l immigration / Population 2. Photo : Philippe Desmazes/AFP

P opulation. ATLAS DES POPULATIONS IMMIGRÉES en Ile-de-France / Regards sur l immigration / Population 2. Photo : Philippe Desmazes/AFP P opulation Photo : Philippe Desmazes/AFP Près de 40 % des immigrés résidant en métropole vivent en Ile-de-France en 1999. Environ 15 % de la population francilienne est immigrée, c est une proportion

Plus en détail

Bellevue - Chantenay - Sainte-Anne

Bellevue - Chantenay - Sainte-Anne Mendès France Croix Bonneau - Bourderies auriers Mairie de Chantenay Plessis Cellier - Roche Maurice Boucardière - MallèveJean Macé Salorges - Cheviré - zone portuaire E QUARTIER Sainte- Anne, contrasté,

Plus en détail

SOMMAIRE 1 - INTRODUCTION GENERALE... 7 1.1 - LES SOURCES LEGISLATIVE ET REGLEMENTAIRE :...7. 1.6.1 - Deux grandes étapes...9

SOMMAIRE 1 - INTRODUCTION GENERALE... 7 1.1 - LES SOURCES LEGISLATIVE ET REGLEMENTAIRE :...7. 1.6.1 - Deux grandes étapes...9 CONSEIL GENERAL ET DIRECTION DEPARTEMENTALE DES TERRITOIRES DE LA MOSELLE PLAN DEPARTEMENTAL DE L HABITAT DE LA MOSELLE 2012-2017 SOMMAIRE 1 - INTRODUCTION GENERALE... 7 1.1 - LES SOURCES LEGISLATIVE

Plus en détail

UNE ACCESSION SOCIALE À LA PROPRIÉTÉ SÉCURISÉE

UNE ACCESSION SOCIALE À LA PROPRIÉTÉ SÉCURISÉE CHIFFRES CLÉS DU LOGEMENT SOCIAL ÉDITION NATIONALE SEPTEMBRE 2011 UNE ACCESSION SOCIALE À LA PROPRIÉTÉ SÉCURISÉE En 2010, les opérateurs Hlm ont également vendu 16 000 logements destinés à des accédants,

Plus en détail

Compas études. compas. Les enjeux du vieillissement. n 7 - juin 2013

Compas études. compas. Les enjeux du vieillissement. n 7 - juin 2013 n 7 - juin 2013 Compas études compas Au service du sens Les enjeux du vieillissement La population française vieillit. Ce phénomène n est pas nouveau mais le processus va s accélérer dans les années à

Plus en détail

Les seniors dans l agglomération nantaise et leurs modes d hébergement

Les seniors dans l agglomération nantaise et leurs modes d hébergement Les seniors dans l agglomération nantaise et leurs modes d hébergement Agence d urbanisme de la région nantaise AURAN - 88.07 n Le nombre de seniors dans l Agglomération nantaise progresse et plus particulièrement

Plus en détail

DIAGNOSTIC pièce n 1.1

DIAGNOSTIC pièce n 1.1 DIAGNOSTIC pièce n 1.1 Approuvé le 10 mars 2014 SCHÉMA DE COHERENCE TERRITORIALE La première phase de l élaboration du SCOT donne lieu à l établissement d un diagnostic et d un état initial de l environnement,

Plus en détail

Lutter contre les exclusions

Lutter contre les exclusions D 2 COHESION SOCIALE ENTRE LES POPULATIONS, LES TERRITOIRES, LES GENERATIONS Si, globalement, la population vélizienne semble peu exposée au risque d exclusion (taux d emploi élevé, revenu médian moyen,

Plus en détail

Base de données sociales sur Paris

Base de données sociales sur Paris Base de données sociales sur Paris Fiches d identité sociale des 20 arrondissements - 2012 Apur - David Boureau Étude réalisée en collaboration avec le Centre d Action Sociale de la Ville de Paris (CASVP)

Plus en détail

Evolution des risques sur les crédits à l habitat

Evolution des risques sur les crédits à l habitat Evolution des risques sur les crédits à l habitat n 5 février 2012 1/17 SOMMAIRE 1. PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES DE LA PRODUCTION... 4 2. ANALYSE DÉTAILLÉE DES INDICATEURS DE RISQUE... 8 2.1 Montant moyen

Plus en détail

Intervenant : Séverin Poutrel, BURGEAP

Intervenant : Séverin Poutrel, BURGEAP Capacités d accueil, aménagements commerciaux, mutabilité foncière : des outils concrets pour construire un SCOT intégrant les vulnérabilités énergétiques et climatique Intervenant : Séverin Poutrel, BURGEAP

Plus en détail

les évolutions récentes

les évolutions récentes DE L ADEUS les évolutions récentes dans le BAS-RHIN : des territoires plus spécialisés et plus interdépendants 92 DéCEMBRE 2012 TRANSVERSAL Illustration : ADEUS, 2012 Depuis le milieu des années 1970,

Plus en détail

LE MARCHE LOCATIF DES BUREAUX FRANCILIENS IL FAUT SAVOIR GARDER RAISON

LE MARCHE LOCATIF DES BUREAUX FRANCILIENS IL FAUT SAVOIR GARDER RAISON LE MARCHE LOCATIF DES BUREAUX FRANCILIENS IL FAUT SAVOIR GARDER RAISON Un vent d optimisme nouveau commence à souffler sur le marché francilien de la location de bureaux. Le volume des transactions s est

Plus en détail

Enquête globale transport

Enquête globale transport Enquête globale transport N 15 Janvier 2013 La mobilité en Île-de-France Modes La voiture L EGT 2010 marque une rupture de tendance importante par rapport aux enquêtes précédentes, en ce qui concerne les

Plus en détail

ANALYSE FINANCIERE DE LA COMMUNE D ITANCOURT.

ANALYSE FINANCIERE DE LA COMMUNE D ITANCOURT. ANALYSE FINANCIERE DE LA COMMUNE D ITANCOURT. -=-=-=- L étude porte sur la situation à la clôture de l exercice 2 (se reporter au compte administratif de 2). Il n est pas tenu compte du budget annexe du

Plus en détail

L analyse des marchés immobiliers par Crédit Foncier Immobilier sur les 9 premiers mois de 2013

L analyse des marchés immobiliers par Crédit Foncier Immobilier sur les 9 premiers mois de 2013 Paris, le 15 octobre 2013 COMMUNIQUE DE PRESSE L analyse des marchés immobiliers par Crédit Foncier Immobilier sur les 9 premiers mois de 2013 Un marché immobilier résidentiel caractérisé par une baisse

Plus en détail

jçíçêáë~íáçå=éí=ãçäáäáí =W=ÇÉë= ÅçãéçêíÉãÉåíë=éäìë=ê~íáçååÉäë=\==

jçíçêáë~íáçå=éí=ãçäáäáí =W=ÇÉë= ÅçãéçêíÉãÉåíë=éäìë=ê~íáçååÉäë=\== = = ëééíéãäêé=omnm= Fiche n MQ= jçíçêáë~íáçå=éí=ãçäáäáí =W=ÇÉë= ÅçãéçêíÉãÉåíë=éäìë=ê~íáçååÉäë=\== = = L Enquête Nationale Trports et Déplacements (ENTD) réalisée en 27- est l occasion de faire le point

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE. Améliorer l hébergement des plus défavorisés : Un plan triennal pour réduire le recours aux nuitées hôtelières

DOSSIER DE PRESSE. Améliorer l hébergement des plus défavorisés : Un plan triennal pour réduire le recours aux nuitées hôtelières DOSSIER DE PRESSE Améliorer l hébergement des plus défavorisés : Un plan triennal pour réduire le recours aux nuitées hôtelières Paris, le mardi 3 février 2015 Contact presse Ministère du Logement, de

Plus en détail

8 Certifications Minergie

8 Certifications Minergie 8 Chapitre 8 Être Minergie, est-ce aussi être «autrement»? Pour de nombreux acteurs du marché immobilier, un label de durabilité devrait s accompagner d une appréciation de la valeur de leur immeuble,

Plus en détail

Bilan 2012. Marché Immobilier d entreprise. www.agglo-evry.fr

Bilan 2012. Marché Immobilier d entreprise. www.agglo-evry.fr Marché Immobilier d entreprise Bilan 212 Crédits photos : Lionel Antoni, Christian Lauté, Gitka Olivier, APCL, GEMOFIS, DR ECE. Imprimerie : Le réveil de la Marne. Février 213. www.agglo-evry.fr édito

Plus en détail

SYNTHÈSE. En 2012, la province Sud compte 16 700 personnes. Le maintien à domicile : solution privilégiée des personnes âgées

SYNTHÈSE. En 2012, la province Sud compte 16 700 personnes. Le maintien à domicile : solution privilégiée des personnes âgées SYNTHÈSE BP 823-98845 Nouméa Nouvelle-Calédonie (687) 27 54 81 isee@isee.nc www.isee.nc Directeur de la publication Alexandre Gautier Conception et réalisation Département publications Synthèse N 3 Édition

Plus en détail

Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 2014

Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 2014 Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 214 Gwenaëlle FEGAR Direction des Statistiques monétaires et financières Service d Analyse des financements nationaux Après une forte progression

Plus en détail

5 Avril 2013. Evolution de la construction neuve dans l espace Rhône Avignon Vaucluse AURAV LES PUBLICATIONS DE L AGENCE

5 Avril 2013. Evolution de la construction neuve dans l espace Rhône Avignon Vaucluse AURAV LES PUBLICATIONS DE L AGENCE LES PUBLICATIONS DE L AGENCE Evolution de la construction neuve dans l espace Rhône-Avignon-Vaucluse La n de l «âge d or» de la maison individuelle? aurav agence d'urbanisme Rhône Avignon Vaucluse 5 Avril

Plus en détail

LE PASS-TRAVAUX. Edition 2008. Le prêt PASS-TRAVAUX concerne principalement les propriétaires, seuls 2% des bénéficiaires étaient locataires en 2007.

LE PASS-TRAVAUX. Edition 2008. Le prêt PASS-TRAVAUX concerne principalement les propriétaires, seuls 2% des bénéficiaires étaient locataires en 2007. Edition 2008 LE PASS-TRAVAUX Le prêt PASS-TRAVAUX concerne principalement les propriétaires, seuls 2% des bénéficiaires étaient locataires en 2007. A la demande de l ANPEEC, MV2 Conseil a réalisé, en 2007,

Plus en détail

Saint-Vallier-de-Thiey Bar-sur-Loup. Grasse. Grasse-sud

Saint-Vallier-de-Thiey Bar-sur-Loup. Grasse. Grasse-sud PROVENCE-ALPES-COTE D'AZUR 17 rue Menpenti 13387 MARSEILLE CEDEX 1 Tél. : 4 91 17 57 57 Fax : 4 91 17 59 59 http://www.insee.fr TERRITOIRE CA POLE AZUR PROVENCE 5 communes, 2 chefs lieux de cantons, unité

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE. Sylvia Pinel présente 20 actions pour améliorer la mixité sociale dans le logement. Paris, le 15 avril 2015

DOSSIER DE PRESSE. Sylvia Pinel présente 20 actions pour améliorer la mixité sociale dans le logement. Paris, le 15 avril 2015 DOSSIER DE PRESSE Sylvia Pinel présente 20 actions pour améliorer la mixité sociale dans le logement Paris, le 15 avril 2015 Contact presse Service de presse du ministère du Logement, de l Égalité des

Plus en détail

Corefris RAPPORT ANNUEL 2011. Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France?

Corefris RAPPORT ANNUEL 2011. Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France? Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France? (DGTrésor) 1. Indépendamment de facteurs d offre et de demande, qui jouent indéniablement sur les prix,

Plus en détail

Rendez-vous de Insee. «Des projections de ménages aux besoins. en logement» Mardi 11 décembre 2012. Annaïg LE MEUR, SIAL/DPH

Rendez-vous de Insee. «Des projections de ménages aux besoins. en logement» Mardi 11 décembre 2012. Annaïg LE MEUR, SIAL/DPH Rendez-vous de Insee «Des projections de ménages aux besoins en logement» Mardi 11 décembre 2012 Annaïg LE MEUR, SIAL/DPH SOMMAIRE 1. L'évaluation des besoins en logements menée en Pays de la Loire Contexte

Plus en détail

MARCHÉ IMMOBILIER DE BUREAUX

MARCHÉ IMMOBILIER DE BUREAUX MARCHÉ IMMOBILIER DE BUREAUX PERSPECTIVES CONJONCTURE ÉCONOMIQUE LE MARCHÉ DES BUREAUX EN ILE-DE-FRANCE 1 er Semestre 212 PERSPECTIVES Un contexte de marché favorable aux utilisateurs La crise financière

Plus en détail

I. Les dossiers de prêt à la fin de l année 1995 : un premier bilan encourageant. II. Élargissement du public et fréquentation en hausse dans les ADIL

I. Les dossiers de prêt à la fin de l année 1995 : un premier bilan encourageant. II. Élargissement du public et fréquentation en hausse dans les ADIL LA REFORME DE L AIDE A L ACCESSION Un premier bilan Résumé I. Les dossiers de prêt à la fin de l année 1995 : un premier bilan encourageant II. Élargissement du public et fréquentation en hausse dans les

Plus en détail

Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants

Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants IStock - FredFroese Source de croissance de d opportunités, le vieillissement de la population française constitue cependant un défi pour notre pays.

Plus en détail

Stratégie locale en faveur du commerce, de l artisanat & des services

Stratégie locale en faveur du commerce, de l artisanat & des services 1 Stratégie locale en faveur du commerce, de l artisanat & des services Pays Cœur de Flandre I Phase II La formulation de la stratégie Région Nord Pas de Calais Avril 2013 Région Communauté Nord Pas de

Plus en détail

L Observatoire Crédit Logement / CSA Observatoire du Financement des Marchés Résidentiels. Note de méthode

L Observatoire Crédit Logement / CSA Observatoire du Financement des Marchés Résidentiels. Note de méthode L Observatoire Crédit Logement / CSA Observatoire du Financement des Marchés Résidentiels Note de méthode La place qu occupe Crédit Logement dans le marché des crédits immobiliers (hors les rachats de

Plus en détail

Etude du marché immobilier d habitation Etude complémentaire Plan local d urbanisme de la commune de Figeac (46)

Etude du marché immobilier d habitation Etude complémentaire Plan local d urbanisme de la commune de Figeac (46) Etude du marché immobilier d habitation Etude complémentaire Plan local d urbanisme de la commune de Figeac (46) Janvier 2010 Sommaire Preambule 2 I. Contexte et méthodologie 3 II. Définitions 4 Partie

Plus en détail

BILAN ÉCONOMIQUE ET SOCIAL DU VAL D OISE 1998-1999 LES ÉQUIPEMENTS COMMUNAUX

BILAN ÉCONOMIQUE ET SOCIAL DU VAL D OISE 1998-1999 LES ÉQUIPEMENTS COMMUNAUX BILAN ÉCONOMIQUE ET SOCIAL DU VAL D OISE 1998-1999 LES ÉQUIPEMENTS COMMUNAUX 1 - Des communes inégalement desservies en terme d équipements 2 - Des pôles majeurs d attraction en terme d équipements 3 -

Plus en détail

Etat des lieux de l immobilier d entreprises en Guadeloupe

Etat des lieux de l immobilier d entreprises en Guadeloupe Etat des lieux de l immobilier d entreprises en Guadeloupe La conjoncture immobilière en Guadeloupe est au vert depuis les 6 dernières années. Ce boom immobilier concerne aussi l immobilier d entreprises

Plus en détail

IMMOBILIER D ENTREPRISE CROISSANT OUEST POINT SECOND SEMESTRE 2013

IMMOBILIER D ENTREPRISE CROISSANT OUEST POINT SECOND SEMESTRE 2013 IMMOBILIER D ENTREPRISE CROISSANT OUEST POINT SECOND SEMESTRE 2013 68 avenue des Guilleraies 92000 NANTERRE Téléphone : 01 55 17 00 00 Fax : 09 81 70 68 48 Mail : contact@street-office.fr DECEMBRE 2013

Plus en détail

À retenir... 1. Ce qu en disent les acteurs communautaires

À retenir... 1. Ce qu en disent les acteurs communautaires 1 Volet 4 : Ainé-e-s Table des matières À retenir... 1 Ce qu en disent les acteurs communautaires... 1 1. Un portrait des aîné e s du quartier... 2 1.1 Répartition des personnes âgées de 65 ans et plus...

Plus en détail

éclairages QUI SONT LES ALLOCATAIRES INDEMNISÉS PAR L ASSURANCE CHÔMAGE? Près de 3 demandeurs d emploi sur 5 sont couverts par l Assurance chômage

éclairages QUI SONT LES ALLOCATAIRES INDEMNISÉS PAR L ASSURANCE CHÔMAGE? Près de 3 demandeurs d emploi sur 5 sont couverts par l Assurance chômage éclairages ÉTUDES ET ANALYSES N 5 AVRIL 213 QUI SONT LES ALLOCATAIRES INDEMNISÉS PAR L ASSURANCE CHÔMAGE? L Unédic a réalisé une étude pour approfondir la compréhension de la population des allocataires

Plus en détail

Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes?

Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes? 1 Numéro 200, juin 2013 Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes? I) Un taux de détention en baisse La détention au plus bas historique A la fin de l année 2012, seulement 48,6%

Plus en détail

ADIL 05 Agence Départementale d Information sur le logement -

ADIL 05 Agence Départementale d Information sur le logement - ADIL 05 Agence Départementale d Information sur le logement - Observatoire des Loyers du Parc Privé des Communes de Briançon, Embrun et Gap Cette étude, à destination des professionnels de l immobilier,

Plus en détail

Inégalités de salaires et de revenus, la stabilité dans l hétérogénéité

Inégalités de salaires et de revenus, la stabilité dans l hétérogénéité Inégalités de salaires et de revenus, la stabilité dans l hétérogénéité Gérard Cornilleau Des inégalités contenues, des classes moyennes fragiles Le débat sur les salaires n est plus aujourd hui dominé

Plus en détail

les Contrats de mariage, les régimes matrimoniaux

les Contrats de mariage, les régimes matrimoniaux Personnes et familles Vie familiale / vie à deux les Contrats de mariage, les régimes matrimoniaux www.notaires.paris-idf.fr Vie familiale, vie à deux LES CONTRATS DE MARIAGE ET LES RÉGIMES MATRIMONIAUX

Plus en détail

Résultats annuels 2014 23 janvier 2015

Résultats annuels 2014 23 janvier 2015 Sommaire Points clés Résultats financiers 2014 Marché et perspectives 2 Points clés Résultats 2014 en ligne avec les objectifs annoncés «chiffre d affaires sensiblement comparable à celui de 2013 et marge

Plus en détail

Programme Local. de l Habitat BILAN SYNTHETIQUE

Programme Local. de l Habitat BILAN SYNTHETIQUE Programme Local de l Habitat 8 BILAN SYNTHETIQUE sommaire INTRODUCTION 8 8 9 5 Introduction Rappel des objectifs annuels du PLH I) Améliorer l attractivité résidentielle du territoire et relever le défi

Plus en détail

GESTION, ADMINISTRATION

GESTION, ADMINISTRATION GESTION, ADMINISTRATION A vec 73 5 emplois et 9,8 % des actifs, les métiers de la gestion et de l administration des entreprises constituent le troisième domaine professionnel dans la région, un rang identique

Plus en détail

Loyers et revenus depuis les années 1970

Loyers et revenus depuis les années 1970 J. Friggit CGEDD Juin 2013 1 Loyers et revenus depuis les années 1970 1 Cette note reprend une présentation effectuée devant le Collège Logement du CGEDD le 11 juillet 2012. Résumé Depuis les années 1970,

Plus en détail

Cet article s attache tout d abord

Cet article s attache tout d abord Méthodes internationales pour comparer l éducation et l équité Comparaison entre pays des coûts de l éducation : des sources de financement aux dépenses Luc Brière Marguerite Rudolf Bureau du compte de

Plus en détail

Stéphanie Dupays. du fait de stratégies individuelles ou familiales ou bien de contraintes liées aux changements

Stéphanie Dupays. du fait de stratégies individuelles ou familiales ou bien de contraintes liées aux changements En un quart de siècle, la mobilité sociale a peu évolué Stéphanie Dupays En 2003, un homme âgé de 40 à 59 ans sur trois a une position sociale identique à celle de son père au même âge. Ce chiffre cache

Plus en détail

FICHE SIGNALETIQUE. Cœur de Flandre. 1. Profil Territoire. 2 Profil Fiscal

FICHE SIGNALETIQUE. Cœur de Flandre. 1. Profil Territoire. 2 Profil Fiscal FICHE SIGNALETIQUE Pays Cœur de Flandre Consultable sur www.sigale.nordpasdecalais.fr Le pays a été reconnu le 9 mars 2004 et le premier contrat a été signé le 15 décembre 2004. Il comporte 45 communes

Plus en détail

L état de la pauvreté en France

L état de la pauvreté en France Notes de l Observatoire N 1, octobre 2013 L état de la pauvreté en France Combien compte-t-on de pauvres en France? Comment évolue leur nombre? Qui est le plus concerné par la crise? A l heure où une partie

Plus en détail

Travaux d isolation et de finitions (peinture, revêtements, plâtrerie, ) Parc

Travaux d isolation et de finitions (peinture, revêtements, plâtrerie, ) Parc Activité Travaux d isolation et de finitions (peinture, revêtements, plâtrerie, ) Parc PNR Monts d Ardèche 1-Dynamique du marché Caractéristiques du secteur d activité et perspectives (au niveau national)

Plus en détail

Le niveau de revenus des ménages est associé à la couverture vaccinale par le vaccin pneumocoque conjugué chez les enfants d'ile-de-france

Le niveau de revenus des ménages est associé à la couverture vaccinale par le vaccin pneumocoque conjugué chez les enfants d'ile-de-france Le niveau de revenus des ménages est associé à la couverture vaccinale par le vaccin pneumocoque conjugué chez les enfants d'ile-de-france Jean-Paul Guthmann, Pierre Chauvin, Yann Le Strat, Marion Soler,

Plus en détail

DOCUMENT DE TRAVAIL : ENQUÊTE ANNUELLE SUR LES DANS LES PME DE SEINE-SAINT SAINT DENIS (Données 2012)

DOCUMENT DE TRAVAIL : ENQUÊTE ANNUELLE SUR LES DANS LES PME DE SEINE-SAINT SAINT DENIS (Données 2012) Février 2014 DOCUMENT DE TRAVAIL : ENQUÊTE ANNUELLE SUR LES MOUVEMENTS D EMPLOI D DANS LES PME DE SEINE-SAINT SAINT DENIS (Données 2012) Délégation au DéveloppementD Économique, à l Emploi, à la Formation

Plus en détail

Les allocataires des minima sociaux: CMU, état de santé et recours aux soins

Les allocataires des minima sociaux: CMU, état de santé et recours aux soins études résultats et N 603 octobre 2007 Les allocataires des minima sociaux: CMU, état de santé et recours aux soins Une enquête a été effectuée par la DREES au deuxième trimestre 2006 auprès de personnes

Plus en détail

Les services à la personne : nouveaux marchés pour de nouveaux entrepreneurs

Les services à la personne : nouveaux marchés pour de nouveaux entrepreneurs C O L L E C T I O N F O C U S Les services à la personne : nouveaux marchés pour de nouveaux entrepreneurs C O L L E C T I O N F O C U S Les services à la personne : nouveaux marchés pour de nouveaux entrepreneurs

Plus en détail

Le marché locatif privé sur Lille et la métropole lilloise Les loyers de marché à fin novembre 2014

Le marché locatif privé sur Lille et la métropole lilloise Les loyers de marché à fin novembre 2014 Le marché locatif privé sur Lille et la métropole lilloise Les loyers de marché à fin novembre 214 par Michel MOUILLART, Professeur d'economie à l'université Paris Ouest, FRICS CLAMEUR analyse chaque année

Plus en détail

Atlas régional de l habitat

Atlas régional de l habitat Atlas régional de l habitat en Provence-Alpes-Côte d Azur I Année 2011 Atlas régional de l habitat en Provence-Alpes-Côte d Azur Direction régionale de l Environnement, de l Aménagement et du Logement

Plus en détail

Les salariés de l économie sociale et solidaire

Les salariés de l économie sociale et solidaire L'Économie sociale et solidaire Les salariés de l économie sociale et solidaire L'EMPLOI SALARIÉ L ESS, un employeur déterminant de l économie régionale 20 Relative précarité de l emploi dans l ESS 22

Plus en détail

CENSI BOUVARD. Residhome Apparthotel Paris Nanterre. Nanterre (92)

CENSI BOUVARD. Residhome Apparthotel Paris Nanterre. Nanterre (92) CENSI BOUVARD 2014 (92) o Prootant du dynamisme de La Défense et de l'attractivité d'une vraie vie de quartier, la résidence Résidhome Paris se situe sur une place bordée de commerces et de restaurants.

Plus en détail

MESURES D ACCOMPAGNEMENT

MESURES D ACCOMPAGNEMENT LIVRET VI MESURES D ACCOMPAGNEMENT DE LA MISE EN ŒUVRE DU SCOT ET SUIVI DE L ANALYSE DE LA SITUATION 127 Sommaire I DES MESURES D ACCOMPAGNEMENT DE LA MISE EN ŒUVRE DU SCOT page 126 HABITAT EQUIPEMENTS

Plus en détail

Bilan 2014. Marché Immobilier d entreprise. www.agglo-evry.fr

Bilan 2014. Marché Immobilier d entreprise. www.agglo-evry.fr Bilan 214 Marché Immobilier d entreprise www.agglo-evry.fr B U R E A U A C T I V I T É E N T R E P Ô T Édito Évry Centre Essonne, la Porte Sud du Grand Paris À l heure où les indicateurs de l économie

Plus en détail

La création d entreprise en milieu rural

La création d entreprise en milieu rural La création d entreprise en milieu rural Une définition du milieu rural Définir le monde rural à partir de la taille des communes nous paraît insuffisant. En effet, il est important de prendre en compte

Plus en détail

La mobilité professionnelle revêt

La mobilité professionnelle revêt Mobilité professionnelle 17 Du changement de poste au changement d entreprise, en passant par la promotion : la mobilité des Franciliens Les salariés franciliens, notamment les cadres, ont une propension

Plus en détail

Intégrez les enjeux énergie-climat dans vos documents d'urbanisme

Intégrez les enjeux énergie-climat dans vos documents d'urbanisme Intégrez les enjeux énergie-climat dans vos documents d'urbanisme PCET, SRCAE, précarité énergétique, PLH, évaluation environnementale SCOT et PLU, étude pré-opérationnelle OPAH BGP280/122 1 L'énergie

Plus en détail

Description des variables de la base de données. a. Attractivité démographique pour les différents types de population

Description des variables de la base de données. a. Attractivité démographique pour les différents types de population Description des variables de la base de données a. Attractivité démographique pour les différents types de population Sources : Recensements de 1962 à 2006 et Clap 2007 - a01_popmoy62, a01_popmoy68, a01_popmoy75,

Plus en détail

Programme local de l habitat 2011-2016 modifié

Programme local de l habitat 2011-2016 modifié Programme local de l habitat 2011-2016 modifié Programme d actions Février 2015 1 Sommaire I. PREAMBULE... 5 II. LES ORIENTATIONS GENERALES... 6 III. LES ACTIONS... 18 AXE 1. ATTEINDRE DES OBJECTIFS VOLONTARISTES

Plus en détail

Sociologie des joueurs en ligne

Sociologie des joueurs en ligne Mars 2013 Sociologie des joueurs en ligne Enquête ARJEL 2012 Autorité de régulation des jeux en ligne 2 Propos introductifs à l enquête sur la sociologie des joueurs Au-delà de la publication trimestrielle

Plus en détail

Sommaire... 2 Tables des illustrations... 4 Introduction : objectifs et démarche... 6 Le contexte économique sarthois... 9

Sommaire... 2 Tables des illustrations... 4 Introduction : objectifs et démarche... 6 Le contexte économique sarthois... 9 SOMMAIRE Sommaire... 2 Tables des illustrations... 4 I. II. III. IV. V. Introduction : objectifs et démarche... 6 Le contexte économique sarthois... 9 Les «moteurs» du développement sarthois... 9 La localisation

Plus en détail

un logement à louer Vous cherchez Vous êtes jeunes

un logement à louer Vous cherchez Vous êtes jeunes Vous êtes jeunes Vous cherchez un logement à louer auprès d un particulier ou d un organisme social et vous devez faire face aux premières dépenses pour entrer dans les lieux? > Des aides peuvent vous

Plus en détail

PRÉFACE. > La gestion du patrimoine, > La gestion sociale, > La gestion quotidienne de proximité.

PRÉFACE. > La gestion du patrimoine, > La gestion sociale, > La gestion quotidienne de proximité. En application de la loi «Libertés et responsabilités locales», les organismes de logement social ont désormais la possibilité de conclure une convention globale de patrimoine avec l Etat, en liaison avec

Plus en détail

Synthèse Contrat. d Objectifs. Diagnostic Les services de l automobile En Midi-Pyrénées. Réalisation Observatoire régional emploi, formation, métiers

Synthèse Contrat. d Objectifs. Diagnostic Les services de l automobile En Midi-Pyrénées. Réalisation Observatoire régional emploi, formation, métiers Synthèse Contrat d Objectifs Diagnostic Les services de l automobile En Midi-Pyrénées Réalisation Observatoire régional emploi, formation, métiers Rédaction Christiane LAGRIFFOUL () Nadine COUZY (DR ANFA

Plus en détail

Objectifs, réalisations, perspectives. Mai 2013

Objectifs, réalisations, perspectives. Mai 2013 OPAH-RR Pays Montmoriillllonnaiis 2007-2012 Objectifs, réalisations, perspectives Mai 2013 L année 2012 Préambule page 2 Les chiffres clefs 2012 page 3 PROPRIETAIRES OCCUPANTS Tableaux financiers Propriétaires

Plus en détail

AMMONITIA Département Investissement Etude locative

AMMONITIA Département Investissement Etude locative AMMONITIA Département Investissement Etude locative PRESENTATION DE L ARRONDISSEMENT Démographie Paris 17 Paris Population en 2011 168 454 2 234 105 Variation population : taux annuel moyen entre 1999

Plus en détail

L évolution des parts modales des déplacements domicile-travail

L évolution des parts modales des déplacements domicile-travail Thème : Transport durable Orientation : Faire évoluer les pratiques de mobilité L évolution des parts modales des déplacements domicile-travail par aire urbaine et département hors aires urbaines La part

Plus en détail

Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 2014. Accelerating success.

Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 2014. Accelerating success. Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 214 Accelerating success. PERSPECTIVES Une année 215 dans la continuité > Après le creux de 213, l activité sur le marché des bureaux francilien

Plus en détail

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE pour l année 2014 Janvier 2014 1/12 Situation financière de l Assurance chômage pour l année 2014 14 janvier 2014 Cette note présente la prévision de la situation

Plus en détail

COMMUNICATION PREPAREE PAR M. BRUNO ROBINE AU NOM DE LA COMMISSION DE L EMPLOI ET DU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE

COMMUNICATION PREPAREE PAR M. BRUNO ROBINE AU NOM DE LA COMMISSION DE L EMPLOI ET DU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE COMMUNICATION PREPAREE PAR M. BRUNO ROBINE AU NOM DE LA COMMISSION DE L EMPLOI ET DU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE 4 MAI 2004 LA SITUATION DE L EMPLOI ET DE LA CONJONCTURE ECONOMIQUE EN REGION D ILE-DE-FRANCE

Plus en détail

Implantation économique, foncier et immobilier d entreprise

Implantation économique, foncier et immobilier d entreprise Septembre 2014 Implantation économique, foncier et immobilier d entreprise Quelles sont les attentes des entreprises en Loire-Atlantique? Afin de mieux cerner globalement la demande des entreprises de

Plus en détail

Accession à la propriété : des acquéreurs plus nombreux mais prudents

Accession à la propriété : des acquéreurs plus nombreux mais prudents CONDITIONS DE VIE Accession à la propriété : des acquéreurs plus nombreux mais prudents Jean Bosvieux* Après une pause qui aura duré près de dix ans, la part de propriétaires occupants a de nouveau augmenté

Plus en détail

«Mécanismes» et contraintes budgétaires

«Mécanismes» et contraintes budgétaires Ville de Viry-Châtillon / Bilan 2008 2013 et prospective financière 2014-2020 Intervention du 25 septembre 2014 87 rue St-Lazare I 75009 Paris Tél. 01 55 34 40 00 I Fax 01 40 41 00 95 Mail : fcl@fcl.fr

Plus en détail

Chapitre 8. Estimation de la valeur d un bien immobilier

Chapitre 8. Estimation de la valeur d un bien immobilier Chapitre 8 Estimation de la valeur d un bien immobilier L estimation de la valeur d un bien immobilier est utile notamment : 1. aux acheteurs et vendeurs potentiels ; 2. aux institutions de crédit, puisque

Plus en détail

DRAVEIL élabore son PLU

DRAVEIL élabore son PLU DRAVEIL élabore son PLU Réunion publique de quartier DANTON -LA VILLA DOMAINE DE VILLIERS Plan Local d Urbanisme VILLE DE DRAVEIL 10 JUIN 2010 La ville dans son contexte Situation géographique 19kmausuddeParis

Plus en détail

«Vieillir en pavillon : mobilités et immobilités des personnes âgées dans l espace périurbain»

«Vieillir en pavillon : mobilités et immobilités des personnes âgées dans l espace périurbain» LADYSS (UMR 7533) CNRS - Université Paris 1 LISST-Cieu (UMR 5193) CNRS - Université Toulouse-Le Mirail CIRTA Institut d Aménagement Régional - Université Aix-Marseille 3 Programme de recherche Vieillissement

Plus en détail

Étude sur la localisation et la densité de 4 professions de santé : médecins généralistes libéraux infirmiers libéraux chirurgiens dentistes libéraux

Étude sur la localisation et la densité de 4 professions de santé : médecins généralistes libéraux infirmiers libéraux chirurgiens dentistes libéraux Étude sur la localisation et la densité de 4 professions de santé : médecins généralistes libéraux infirmiers libéraux chirurgiens dentistes libéraux masseurs kinésithérapeutes libéraux 1 sommaire p 3

Plus en détail

Définitions. Définitions sur le logement

Définitions. Définitions sur le logement Définitions sur le logement Logement Un logement est défini par son utilisation : c est un local séparé et indépendant utilisé pour l habitation. Il doit être séparé d autres locaux par des murs ou cloisons

Plus en détail

DTZ Research. Les Clés du Marché ILE-DE-FRANCE T4 2013 Léger mieux côté transactions. Clés du marché du 4 ème trimestre 2013.

DTZ Research. Les Clés du Marché ILE-DE-FRANCE T4 2013 Léger mieux côté transactions. Clés du marché du 4 ème trimestre 2013. Les Clés du Marché ILE-DE-FRANCE T4 2013 Léger mieux côté transactions 7 Janvier 2014 Données Ile-de-France T4 2013 : Demande placée : 1 844 500 m² Loyer moyen de première main : 443 Loyer moyen de seconde

Plus en détail

Tableau de bord des communautés de l Estrie DEUXIÈME ÉDITION INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES ET SOCIOÉCONOMIQUES

Tableau de bord des communautés de l Estrie DEUXIÈME ÉDITION INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES ET SOCIOÉCONOMIQUES Tableau de bord des communautés de l Estrie DEUXIÈME ÉDITION INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES ET SOCIOÉCONOMIQUES Communauté locale de la Vallée de la Missisquoi Nord MRC de Memphrémagog Ce que les chiffres

Plus en détail

Edito du Maire. Frédéric Béatse Maire d Angers Président du CCAS

Edito du Maire. Frédéric Béatse Maire d Angers Président du CCAS 2 Edito du Maire C est avec plaisir que je vous présente l Analyse des Besoins Sociaux réalisée par la Ville d Angers et son Centre Communal d Action Sociale, qui se décline autour des trois thématiques

Plus en détail

POUVOIR D ACHAT : la condition de vie des travailleurs

POUVOIR D ACHAT : la condition de vie des travailleurs POUVOIR D ACHAT : la condition de vie des travailleurs Séminaire CGTM Mercredi 19 mars 2008 Danielle LAPORT Sociologue Ingénieur Social Equipe de Recherche REV Université Paris XII Val-de-Marne Il me revient

Plus en détail

Le marché locatif de la RMR de Montréal

Le marché locatif de la RMR de Montréal Le marché locatif de la RMR de Montréal DAVID L HEUREUX Analyste principal de marché, SCHL Votre clientèle locative Au programme L état du marché locatif Texte Votre clientèle locative Tendances et perspectives

Plus en détail

Le patrimoine des ménages retraités : résultats actualisés. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites

Le patrimoine des ménages retraités : résultats actualisés. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 08 juillet 2015 à 9 h 30 «Le patrimoine des retraités et l épargne retraite» Document N 2 bis Document de travail, n engage pas le Conseil Le patrimoine

Plus en détail

Le marché des bureaux dans le pays de Lorient en 2013

Le marché des bureaux dans le pays de Lorient en 2013 n 65 juin 2014 Le marché des bureaux dans le pays de Lorient en 2013 Observatoire n 4 Contact : Gilles Poupard 02 97 12 06 31 Sommaire Rappel de la démarche 5 Principaux résultats 2013 7 1. Le marché des

Plus en détail