Les actions pédagogiques sur l éco-mobilité en milieu scolaire

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1 Réseau «Partenaires pour l éco-mobilité, de l école à l université» Compte-rendu de l atelier d informations et d échanges du 30 mai 2005 : Les actions pédagogiques sur l éco-mobilité en milieu scolaire

2 Le réseau «Partenaires pour l éco-mobilité, de l école à l université» est co-animé par la délégation régionale Ile-de-France de l ADEME et l ARENE 2

3 Sommaire MODULE 1 : Panorama régional des acteurs de l éducation à l environnement et à l éco-mobilité MODULE 2 : Pourquoi et comment organiser une action pédagogique sur l éco-mobilité? MODULE 3 : Comment mobiliser les acteurs de l enseignement? MODULE 4 : Présentation d expériences franciliennes 3

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5 Ouverture Céline Meunier, Arene Pourquoi organiser un atelier sur les actions pédagogiques? Parce que la pédagogie constitue un pilier essentiel de l éco-mobilité et une condition indispensable à la réalisation et à la réussite d une démarche d écomobilité scolaire. Condition indispensable pour :! centrer la démarche sur l enfant : les enfants sont les premiers concernés (sécurité, santé), il est donc indispensable de connaître leur perception, leurs préférences, leur avis sur les améliorations! apprendre les bonnes pratiques aux générations futures : les enfants seront les éco-citoyens de demain! provoquer un changement de représentations, de pratiques et d habitudes Objectif général d une action pédagogique sur l éco-mobilité en milieu scolaire L action pédagogique sur le thème général de l éco-mobilité a pour vocation d informer et de sensibiliser les enfants à un comportement citoyen, respectueux de l environnement dans leurs choix de mode de transports. Cette prise de conscience peut s effectuer au travers de diverses disciplines et d objectifs plus ciblés, en lien avec de nombreuses disciplines classiques (histoire, géographie, mathématiques, ). Objectifs de l atelier : 1.Mettre en évidence les enjeux de la pédagogie 2.Apporter des conseils d ordre méthodologique 3.Fournir des pistes pour organiser des actions pédagogiques au travers de témoignages 5

6 Programme de l atelier : 9h40 Ouverture 9h45 Panorama régional des acteurs de l éducation à l environnement et à l écomobilité 10h15 Pourquoi et comment organiser une action pédagogique sur l éco-mobilité 11h15 Comment mobiliser les acteurs de l enseignement? 12h15 Buffet offert par l Arene 14h00 Expériences franciliennes : témoignages " Éducation au vélo à Champigny " Éducation à l éco-mobilité à Morsang-sur-Orge " Sensibilisation à Colombes " Actions pédagogiques du syndicat de transport de Marne la Vallée (3 et 4) 16h00 Clôture interactive 6

7 MODULE 1 : Panorama régional des acteurs de l éducation à l environnement et à l écomobilité I- Présentation des acteurs de l éducation à l environnement pour un développement durable (EEDD) Christophe Béreaud, ADEME Ile-de-France $ Un contexte favorable $ La dynamique régionale Un contexte favorable : Axe éco-citoyen de la stratégie nationale de développement durable (SNDD) % SNDD (3 juin 2003) : 100 objectifs & 600 actions à court, moyen, long terme qui visent à changer les comportements, individuels et collectifs, à modifier les pratiques et les organisations pour mieux préserver la planète. % L Ademe concentre ses efforts et ses moyens pour soutenir les projets collectifs encadrés et animés par des enseignants ou des animateurs et relevant de programmes de coopération institutionnelle. La dynamique régionale % Partenaires institutionnels de l éducation ' Académies de Versailles et de Créteil et CRDP de Paris ; DRDJS (Jeunesse) ; DRIAF (Agriculture) % Partenaires institutionnels de l environnement ' DIREN ; AESN ; ARENE ; DECV % Partenaires techniques ' GRAINE Ile-de-France ; Vivacités Ile-de-France ; A la découverte de la ferme ; CoTravaux ; CIRASTI ; CPN 7

8 % Partenaires techniques et financiers ' La Région ; les départements ; les villes ; les intercommunalités % Programmes nationaux déclinés régionalement ' Semaine du développement durable ; défis pour la planète ; semaine du transport public ; journée sans voiture ; science en fête % Manifestations régionales ' Forum «Construire l avenir en Ile-de-France» ; Biennale de l environnement ; Forum la science et nous ; Forum «Déchets» ; Salon de l Education ; autres % Réalisations partenariales ' Répertoire des centres de ressources et des outils pédagogiques ; Exposition «Parlons transports en Ile-de-France ; Conférences débat «La planète précieuse» ; Quiz «Environnement» ; Exposition «Bois» % Réalisations ADEME Ile-de-France ' Jeu «Gaspitro» ; Jeu «Ecomobilité» % Une certaine idée d organisation collective de l éducation à l environnement en Ile-de-France ' Réflexions sur la plateforme régionale d éducation à l environnement - Echanges et coopération entre les acteurs - Lisibilité et cohérence régionale - Promouvoir l EEDD - Mise en place d une stratégie de soutien, d accompagnement de pratiques éducatives, d information, de formation 8

9 II- Présentation des acteurs de l éducation à l éco-mobilité Céline Meunier, ARENE 1- Quels types d acteur? La réalisation d une action pédagogique nécessite la réunion d acteurs, plus ou moins nombreux et divers, en fonction de l action souhaitée. Partenaires financiers Porteur de projet (pilote) Action pédagogique Partenaires pédagogiques Partenaires techniques 2- Le porteur de projet ou pilote Au minimum, organiser une action pédagogique exige un porteur de projet c està-dire une structure qui va initier, piloter, gérer et éventuellement mettre en œuvre le projet d amont en aval. Le pilote pourra ensuite avoir recours à l aide de partenaires. La nature du porteur, déterminant les modalités d élaboration et de mise en oeuvre du projet, conditionne fortement la recherche de partenaires. (ex: milieu scolaire disposant de cadres d action particuliers, est directement orienté vers tel ou tel partenaire). Différents portages sont possibles : -Collectivité : Exemple d un programme pédagogique avec l aide d un intervenant extérieur -Enseignant : Exemple de l APER -Directeur d école : Exemple du projet d école 9

10 3- S entourer de partenaires Il est indispensable de mutualiser les forces et les ressources pour mener des projets de qualité, d ampleur significative, et de durée suffisamment longue pour atteindre les objectifs éducatifs visés. Il est donc indispensable d intégrer cette nécessité du travail d équipe en recherchant des partenaires techniques, pédagogiques ou financiers. Les différents types d apports en partenariat Un nombre important de structures a mis en place des aides standardisées pour faciliter le montage de projet, concernant l éducation à l environnement. Ces aides peuvent être de plusieurs natures : Technique : le savoir-faire d un spécialiste est mis à disposition pour apporter un soutien administratif (conseil dans le montage de dossiers), conseiller sur l organisation générale du projet. Pédagogique : le projet est conseillé dans son contenu et sa méthode pédagogiques puis mis en oeuvre par des animateurs (voire mise à disposition du matériel ou des locaux) pour réaliser les animations. Financière : le projet est financé partiellement ou totalement. Il peut y avoir obligation d affecter les fonds à un certain type d utilisation (investissement, financement d un poste, transport de matériels ou de personnes, impression de documents ). 10

11 Les partenaires sont classés ici en fonction de leur apport principal. Toutefois, un partenaire financier peut aussi avoir des idées ou de l expérience qui pourront être utiles au projet. Technique - conseil dans le montage de projet, soutien administratif Administrations décentralisées : ADEME, DIREN Collectivités locales ARENE Ile-de-France réseau de correspondants académiques et départementaux "sécurité" préfectures Inspection académique Financier - Financement public - Financement privé (sponsoring) "Toutes les collectivités territoriales (Région, Département, Commune, certaines intercommunalités). "Les délégations des ministères concernés dans les régions : "La DIREN (Direction régionale de l environnement) : atelier environnement "La DRDJS (Direction régionale et départementale jeunesse et sports) : CEL "La DRRT (Direction régionale à la recherche et la technologie) "La DRIRE (Direction régionale industrie recherche et environnement) "La DRASS (Direction régionale des affaires sanitaires et sociales) "La DRAC (Direction régionale des affaires culturelles) et son service éducatif "Les rectorats et inspections d'académie (PAE) "L ADEME (Agence de l environnement et de la maîtrise de l énergie) : correspondants du groupe de villes pilotes "Le centre national du livre (du ministère de la culture) pour acquérir des documents. "Les ministères : Education nationale (APIPE), Recherche (ateliers scientifiques), Jeunesse et sports (FNDVA : fonds national de développement de la vie associative, destiné à améliorer le fonctionnement des associations) "CAF (caisse d allocations familiales) : contrat temps libre (aide financière à hauteur de 50 à 70% d un projet pédagogique en dehors du temps scolaire pour trois ans minimum) "L Europe et projets internationaux (Programme européen Eco-Ecoles, ENSI), "Fondations et entreprises privées 11

12 4- Les partenaires pédagogiques en Idf Le partenaire pédagogique est l acteur compétent pour élaborer, programmer, préparer, mettre en œuvre et évaluer une action ou un programme pédagogique. Quel que soit le porteur de projet, le cadre d action, le partenariat et le mode d exécution retenus, la mise en œuvre du projet nécessite généralement l intervention d un acteur pédagogique au sein de l école, qui peut être l enseignant ou un intervenant extérieur. Si le porteur de projet bénéficie en interne des moyens techniques et financiers, seul le partenaire pédagogique lui est alors indispensable dans le cas où il ne disposerait pas des compétences pédagogiques nécessaires. A l inverse le partenaire pédagogique (enseignant par exemple) peut être le porteur et alors rechercher uniquement des aides techniques et financières pour la mise en ouvre de son projet. Les acteurs pédagogiques de l éco-mobilité se trouvent à la croisée de champs éducatifs variés : sécurité routière, technologies, environnement, solidarité et citoyenneté, santé, énergies La transversalité du thème de l éco-mobilité Champ pédagogique de l éco-mobilité très riche et transversal car il fait appel à différents domaines, en particulier : - les déplacements et la sécurité routière : connaissance des espaces de circulation, apprentissage du code de la route, maîtrise affirmée de la marche, du vélo ou des TC ; - les déplacements et l environnement : pollutions liées aux déplacements, consommation d énergie et d espace public ; - les déplacements et la santé : bienfaits de la pratique régulière d une activité physique, prévention des maladies liées à la pollution, prévention des risques d obésité précoce ; - les déplacements et la citoyenneté : partage de la voirie, convivialité, solidarité, respect du code de la route. 12

13 Acteurs pédagogiques classés en fonction de leur apport principal : -conseil et réflexion préliminaire Ministère de l Éducation nationale Ministère de la Jeunesse et sports Ministère de l écologie et du développement durable Réseaux d éducation à l environnement (GRAINE, Vivacités) Associations d éducation à l environnement et d éducation populaire Personnes ressources individuelles -matériel, ressources personnes Centres de ressources Collectivités locales Administrations décentralisées Réseau CRDP CDDP Réseaux d éducation à l environnement (GRAINE, Vivacités) Acteurs locaux (association locale, enseignants, services de police, agents municipaux de traversées, loueurs de vélos et d autres matériels pour cyclistes ) -mise en œuvre d action pédagogique en milieu scolaire Éducateurs sportifs ou animateurs en environnement de la municipalité Service de police ou de gendarmerie (sécurité routière) Syndicats de transports Société de transport Espaces Info Énergies (Maîtrisez Votre Énergie par exemple) Associations d éducation à l environnement, Maison de l environnement Associations de cyclisme, de transport, de prévention routière ou de services de proximité Associations de médecins pédiatres 13

14 4.1- Structures et réseaux d éducation à l environnement La sollicitation des deux réseaux de structures d éducation à l environnement, existants en Ile-de-France, a mis en évidence une certaine carence en animations en matière de déplacements. Peu de structures se sont encore saisies de cette thématique. La demande étant assez récente, l offre n est pas encore développée. En fait, certaines des animations résultent de la demande de villes pilotes. Il semble que le groupe de ville pilotes ait donc un rôle à jouer dans le développement de ce type d animations. GRAINE : Groupement Régional d Animations et d Informations sur la Nature et l Environnement C est un réseau regroupant plusieurs structures d éducation à l environnement et à la nature. À ce titre, deux structures membres ont développé des outils et mis en œuvre des animations pédagogiques sur le thème de la mobilité : - Initiatives Environnement : association - Maison de l environnement de Morsang-sur-Orge : service municipal VIVACITÉS VIVACITÉS est un réseau de structures d éducation à l environnement urbain dont 3 structures membres organisent des animations sur le thème de la mobilité : - Les petits débrouillards = composé de 18 associations régionales, a conçu de nombreux ouvrages dont quatre en lien avec le thème de l éco-mobilité : «les secrets de l air» (8-12 ans), «des machines à explorer le monde» (8-12 ans), «des engins pour aller partout» (8-12 ans) «la rue et la prudence» (5-7 ans). malle pédagogique pour les 8-12 ans sur les changements climatiques, intitulée «Un degré de plus» (phénomène de l effet de serre) - La Bouilloire : création d outils et d actions pour Morsang, l Arene et d autres villes - Targeting : action de sensibilisation au lien entre mobilité et qualité de l air et sur les bus pédestres 14

15 Certains organismes, autres que les structures d éducation à l environnement stricto sensu, sont susceptibles de proposer des animations sur le thème de l éco-mobilité, et plus précisément des déplacements à pied et à vélo pour aller à l école. A côté des structures d éducation à l environnement, d autres acteurs existent : - au niveau de l école : les équipes enseignantes, - au niveau des collectivités : Les animateurs ou éducateurs sportifs de la collectivité Un syndicat intercommunal à compétences transports : exemple du syndicat intercommunal de Marne-la-Vallée secteurs 3 et 4 L assistance de la Gendarmerie Nationale (FREE), de la Police Nationale ou municipale (officiers de prévention) - au niveau du milieu associatif : Associations dans le domaine du transport et de la mobilité : association de cyclistes, agence locale de mobilité, ANATEEP Associations dans le domaine de la prévention et de la sécurité routière : Prévention Routière, prévention d assureurs Associations de services urbains de proximité : Partenaires pour la Ville - au niveau du secteur privé : 1- Les pôles vélos 2- Les sociétés de transport public 4.2- Les acteurs possibles au niveau de l école : les équipes enseignantes, peuvent intervenir dans le cadre de leur programme, d action ponctuelle de sensibilisation ou encore de sorties. -Éducation à la sécurité routière : APER, ASSR -Éducation à l environnement -Actions en milieu scolaire : voir guide Arene : Les acteurs possibles au niveau des collectivités : Les animateurs ou éducateurs sportifs de la collectivité Il s agit d animateurs compétents en matière de mobilité et d environnement ou d éducateurs sportifs lorsque la ville en dispose. 15

16 Exemple : la Mission environnement de la Ville de Montreuil emploie un animateur qu elle a chargé de créer et d animer un outil pédagogique pour sensibiliser les scolaires à la pratique des modes doux sur les trajets domicileécole. Un syndicat intercommunal à compétences transports Il peut être intéressant pour une collectivité locale, lorsqu elle est rattachée à un syndicat de transport ou à une intercommunalité, de s adresser aux services «transport» ou «environnement» intercommunaux pouvant disposer de moyens humains (animateurs) ou matériels adaptés (outils). Exemple : Syndicat de transport de Marne-La-Vallée (secteurs 3 et 4) met à disposition des collectivités un animateur compétent sur le thème des déplacements. En ce cas, l animateur s appuie généralement sur des outils pédagogiques existants telle que la mallette du Ministère de l écologie et du développement durable éditée pour la journée «en ville sans ma voiture». L assistance de la Gendarmerie Nationale et de la Police Nationale ou municipale Police Nationale ou municipale : officier de prévention ou îlotier peuvent intervenir en classe ou dans la cours d école pour rappeler les règles de sécurité sur la route. En outre, selon leur sensibilité aux problématiques liées aux modes doux, ils organisent également des stages d apprentissage de la conduite à vélo. Exemple : - La Ville de Boulogne-Billancourt : deux policiers de la Police municipale ont établi depuis deux ans un partenariat avec la Ville et six établissements scolaires. Ces animations sur la sécurité routière concernent des groupes de 10 à 12 enfants encadrés par deux policiers, 3 ou 4 parents et un enseignant. - La Ville de Morsang-sur-Orge avait été assistée dans son action auprès des scolaires par des agents de la Police Nationale qui avaient organisé un atelier sur la sécurité routière dans la cour de récréation. Gendarmerie Nationale formateurs relais enquêteurs environnement (FREE) : Il s agit en Ile-de-France d une quarantaine de gendarmes spécialisés formés sur les thèmes de la sécurité routière et de l environnement, pouvant également apporter leur concours en milieu scolaire ou lors de manifestations organisées par les collectivités. A titre d exemple, la Maison de l environnement de Morsang-sur-Orge a fait appel à leurs compétences dans le cadre du printemps de l environnement. 16

17 4.4- Les acteurs possibles au niveau du milieu associatif : Associations dans le domaine du transport et de la mobilité Les associations de cyclisme Les associations de cyclisme proposent parfois des animations aux scolaires portant sur l apprentissage du vélo en ville. Ces animations incluent généralement un volet théorique (règles de sécurité, bienfaits pour la santé et l environnement ) et un volet pratique (circuit d apprentissage, sortie de groupe ). La FUBicy regroupe au niveau national 115 associations de cyclistes. Parmi elles, certaines disposent d une offre d animations pédagogiques pour les écoliers visant principalement à l apprentissage de la conduite à vélo. En Ile-de-France, trois associations membres de la FUBicy ont été recensées comme animateur pédagogique potentiel : Alliance Insertion et Cadre de Vie (AICV) Réseau Vert Neuilly-Plaisance Vivre à vélo en Ville L ANATEEP L Association Nationale pour les Transports Éducatifs de l Enseignement Public (ANATEEP) vise à améliorer la qualité et la sécurité dans les transports collectifs scolaires et défendre la gratuité de ce type de transport. Tous les ans, elle organise une campagne nationale d éducation à la sécurité routière et à la citoyenneté. Plus localement, cette association organise des campagnes de sensibilisation sur les transports scolaires dans les écoles. À cet effet, elle dispose de divers outils pédagogiques sur la sécurité dans les transports scolaires, sous forme de brochures, de vidéos ou de jeux. Associations dans le domaine de la prévention et de la sécurité routière Prévention Routière L association Prévention Routière intervient en milieu scolaire à la demande de l école ou de la Ville. Organisée en comités départementaux, l association a développé des actions de pédagogie notamment pour prévenir les accidents de la circulation et faciliter l apprentissage des dangers de la rue et de la pratique de la bicyclette et de la marche. Ces actions ont plus souvent porté sur le vélo mais tendent actuellement à s ouvrir à la marche. 17

18 Les principaux supports pédagogiques : des pistes d éducation routière à pied ou à vélo, dont l objectif est d apprendre aux enfants les bases du code de la route, du déplacement en ville à pied ou à vélo, de la détection des dangers de la voirie. -sur un circuit protégé telle qu une cour d école afin d acquérir les bases de la conduite à vélo (maîtrise du vélo, tourner à gauche ). -en milieu réel, dans le quartier de l école ou dans la ville. - formation de bénévoles, d agents municipaux, de gendarmes ou de policiers. Outils : mallette «bicyclette et sécurité» comportant une vidéo et des fiches pédagogiques exploitables par l animateur ou l enseignant (6 à 15 ans), nouvel outil en cours en 2003 pour les CP- CE1 sur les déplacements à pied et en voiture. Prévention MAIF Cette association, créée en 1980, mène des actions pédagogiques en milieu scolaire dans le domaine de la sécurité routière et domestique. Ces animations reposent notamment sur des pistes d éducation routière et de la documentation pédagogique variée. La Prévention MAIF anime également des stages de sécurité à la demande des Instituts de Formation des Maîtres. Toutes les délégations départementales de la MAIF disposent d une antenne Prévention MAIF (contacts page suivante), qui met à disposition de nombreux guides, dépliants, cassettes vidéos et logiciels sur la sécurité routière. D autres assureurs disposent d organismes de prévention. Toutefois, toutes n ont pas encore intégré la dimension «prévention routière» (voir aussi Prévention MAE, Prévention MACIF) Associations de services urbains de proximité Partenaires pour la ville - Boucles Nord de Seine Cette association, créée le 16 mai 1997 par EDF-GDF, La Poste, la RATP et la SCIC Gestion Ile-de-France, assure par convention avec les collectivités locales divers services urbains, notamment en lien avec les transports : mission de médiation, information et orientation des voyageurs, participation à des campagnes anti-fraude Les sorties scolaires représentent une de leurs principales activités : sécurisation et gestion des flux d élèves aux abords d écoles, accompagnement du temps du midi dans certaines cantines ou réfectoires (animations). Récemment, Partenaires pour la Ville a envisagé de développer son activité à destination des scolaires en proposant des accompagnements sur le chemin de l école, sur le principe du bus pédestre. Dans ce cadre, l association propose une prestation d organisation et de gestion de service de ramassage scolaire à pied, associé à des actions pédagogiques auprès des élèves (apprentissage aux déplacements en ville à pied ou en transports collectifs). 18

19 Espace Mobilités électriques Association soutenue par des partenaires tels que l ADEME, EDF et la Ville de Paris ayant pour objet la promotion des véhicules électriques. Espaces info énergie (EIE) Il s agit d un réseau d acteurs de proximité, constitué de 14 EIE en Ile-de- France, répartis sur l ensemble des départements. Ce sont généralement des associations, à l exception de certains services communaux. Ils ont pour mission d informer la population et répondre à leurs préoccupations et questions sur l énergie, notamment sur les transports. Ils interviennent également sur le terrain en participant à des opérations évènementielles liées à l énergie Les autres acteurs privés possibles : Les pôles vélos Les pôles vélos, espace de gardiennage, de location et d information sur le vélo, représentent un potentiel logistique voire pédagogique intéressant. En effet, ce type de structure peut disposer de locaux permettant l installation de pistes d éducation à la conduite du vélo en circuit fermé. Il est donc conseillé de se renseigner auprès des gestionnaires de pôles vélos pour la mise à disposition de matériel, l encadrement d une sortie à vélo ou une animation autour de l apprentissage du vélo. Les gestionnaires de certaines structures envisagent de diversifier leur activité par la mise à disposition du local et du matériel (casques, vélos, plots ) pour accueillir des animations pédagogiques voire de développer une offre complète d animations pédagogiques sur l apprentissage du vélo, avec des supports pédagogiques et des animateurs formés. En conclusion, proposer des projets aux gestionnaires de pôle-vélos pour impulser le développement de l offre. Les sociétés de transport public Les centres de bus de la RATP mettent à la demande des villes (CES, REP) ou des directeurs d établissement des animateurs avec une action pédagogique «clé en main» sur l utilisation des transports collectifs et le comportement citoyen. D autres transporteurs proposent certainement des services similaires. 19

20 Echanges entre les intervenants et les participants à l atelier ADEME : Les relais avec les académies devraient s améliorer dans la mesure où un inspecteur EEDD est désormais nommé dans chaque Académie. ARENE : Il semble intéressant de leur proposer de rejoindre les réseaux pour les informer des démarches et projets existants sur l éco-mobilité. Arc de Seine : Les Espaces Info Energies ont été cités comme des acteurs potentiels. Mais sont-ils compétents sur les transports? Comment sont ils formés? ADEME : oui, leur mission est calée sur les thématiques d interventions de l ADEME et par conséquent inclut les transports. Les conseillers info énergies sont formés directement par l ADEME sur les questions liées au transport. La Bouilloire : L association dispose depuis récemment d un EIE et intervient sur la question des transports. Elle assure une permanence itinérante sur 7 communes de l agglomération. 20

21 MODULE 2 : Pourquoi et comment organiser une action pédagogique sur l éco-mobilité? Hélène Sanchez, Arene I- Trois rappels préalables 1/ Une des définitions de l'éducation à l'environnement? «L éducation à l environnement est une éducation qui met au premier plan les valeurs. Les séquences éducatives que nous mettons en place doivent tendre à faire prendre conscience que la Terre est un bien commun dont nous devons prendre soin, que tous les humains sont solidaires entre eux avec cette Terre et avec tout ce qui vit. Cette éducation doit amener à l autonomie qui permet à chaque personne de penser, de décider et d agir par elle-même. Elle doit amener à la responsabilité qui nous met dans l action, elle doit faire de tous des citoyens porteurs des valeurs démocratiques et toujours mobilisés pour leur mise en œuvre. L éducation vers le développement durable est une école du respect. Cette éducation est dirigée vers l action : elle amène les individus et les groupes à s impliquer dans la vie sociale et politique de leur territoire et de la Planète.» Source le Collectif International Planet ERE ( Objectif : Amener le citoyen de demain à devenir un citoyen responsable 2/ Mais qu est ce qu un centre de ressources? Il s agit de centres qui accueillent sur leur site des publics (scolaires, familles, comités d entreprises, etc.) ou qui n ont pas de site d accueil, et proposent des activités et des outils pédagogiques. Certains centres de ressources font des animations sur leur site et à l extérieur et possèdent une documentation accessible au public ou/et aux professionnels. 21

22 Ces centres sont les suivants :! Maisons de l environnement! Ecomusées, Musées! Services d animation! Parcs Naturels Régionaux (PNR)! Réserves Naturelles! Centres d animation forestiers! Parcs animaliers! Bases de Plein Air et de Loisirs (BPAL)! Fermes pédagogiques d animation ou agricoles! Conseil d Architecture, d Urbanisme et d Environnement (CAUE)! Fédérations et réseaux 3/ Mais qu est ce qu un outil pédagogique? Il s agit de tous documents imprimés, audiovisuels et multimédias pouvant être utilisés par l animateur ou remis à ceux et celles qui apprennent lors d une animation, ou qui sert à la préparation d une animation :! malles, jeux, expositions! guides de terrain, cartes! vidéos, cédérom! instruments techniques ou scientifiques, etc. Cependant tout acteur ou action peut être utilisé comme outil pédagogique :! espace ou structure d accueil (Parc naturel régional, maison de la nature, etc.)! itinéraire aménagé! un procédé d animation 22

23 II- Pourquoi et comment organiser une action pédagogique sur l éco-mobilité? 1/ Objectifs et enjeux La sensibilisation à l environnement est primordiale si l on souhaite changer les comportements. Elle permet : d éveiller les sens d apporter des connaissances nécessaires dans la vie quotidienne et civique (responsabilité de chaque citoyen envers l environnement) d aborder les thématiques de l environnement de manière complémentaires et transversales (ex : le thème de l éco-mobilité est lié à la pollution de l air, à la santé, à la sécurité, au civisme etc.) de favoriser la prise de conscience indispensable au changement de comportement 2/ Les types d actions Il faut distinguer 2 types d actions : 1/ les actions de sensibilisation : Elles ont une durée courte et permettent au porteur du projet de communiquer ponctuellement lors d événements exemples : journée sans ma voiture Avantage(s) : Elles touchent un large public les actions de sensibilisation sont complémentaires aux actions d éducation car elles les valorisent. Inconvénient(s) : Leur impact est momentané et n agit pas sur le comportement des citoyens, elles les informent plus qu elles les sensibilisent. 2/ les actions d éducation : Elles s inscrivent dans la durée et concernent un public cible défini par le porteur de projet : la collectivité locale (ex de cibles : écoles primaires, collèges, enfants des centres de loisirs, etc.). 23

24 Avantage(s) : Ce type d actions permet de s inscrire dans le temps et d éduquer en programmant un certain nombre d animations pédagogiques. Ces actions permettent aussi de mettre en place dès le début des animations l évaluation qui au final démontrera l impact de l éducation sur le public cible, la pertinence de l action éducative et des partenariats Elles touchent un public restreint donc plus réceptif les actions de sensibilisation sont complémentaires aux actions d éducation car elles les valorisent et contribuent à la prise de conscience, donc favorisent le changement de comportement. Inconvénient (s) : Leur montage est plus lourd au niveau technique et financier et il nécessite une organisation avec un rétro-planning précis, la recherche de partenaires, d animateurs et des actions définies, etc 3/ La méthodologie à suivre pour monter un projet Un projet d éducation à l environnement notamment sur l éco-mobilité doit partir d une envie, d une motivation et d un intérêt réel sur le sujet. Généralement, il est élaboré par plusieurs personnes, dans le cadre d un partenariat. A toutes les étapes du projet, il faut prendre en compte l évaluation, elle est nécessaire lorsque l on met en place des animations pédagogiques car elle permet d évaluer leur impact sur les cibles, savoir si tous les objectifs ont été bien atteints, connaître l avis des partenaires (scolaires, enseignants, éducateurs, grand public, etc. Des étapes sont nécessaires : 1/ La préparation " 2/ La mise en œuvre # 3/ La valorisation $ L évaluation entre en jeu dès l étape 1 24

25 1/ la préparation Après bien avoir défini le projet et ses objectifs, il faut : déterminer un planning avec des échéances établir un budget prévisionnel rédiger un dossier de présentation du projet, la rédaction doit être claire et appliquée, une présentation orale du projet est souvent la bienvenue rechercher des partenaires qui apporteront un concours technique ou/et financier. Dans cette phase de démarchage, le dossier de présentation du projet est déterminant organiser des réunions de travail avec les partenaires car la communication dès le départ est essentielle réaliser un questionnaire d évaluation destiné aux différentes cibles ex : scolaires et enseignants. 2/ La mise en œuvre Lorsque les animations pédagogiques sont lancées, l animateur se situe dans la phase réalisation du projet. Les activités qu il propose doivent être variées, cohérentes et adaptées au public ciblé La concertation avec les partenaires doit être poursuivie Le questionnaire d évaluation doit être distribué aux publics cibles 25

26 3/ la valorisation il s agit de mettre en valeur le projet en communiquant pour mieux valoriser les partenaires sont dans cette étape des relais pour communiquer et valoriser une présentation officielle du projet à petite échelle ou à grande envergure est nécessaire contacter les médias selon l ampleur du projet permet également de reconnaître le travail accompli et de mettre en valeur le porteur du projet et ses partenaires un communiqué de presse clair et court doit être diffusé auprès des journalistes que l on souhaite cibler. 4/ l évaluation Evaluer est indispensable si l on veut mener à bien un projet (mesure des acquis), voire le renouveler dans un souci d amélioration constante. L évaluation permet de : se remettre en cause réajuster ses objectifs d essayer d être plus efficace construire des outils rester modeste et de relativiser l action que l on a mené 26

27 Echanges entre les intervenants et les participants à l atelier Maison de l environnement de Morsang-sur-Orge : Notre expérience nous confirme que l évaluation est une étape primordiale d un projet pédagogique ou d une action de sensibilisation car c est aussi un support de communication. Toutefois, c est très lourd à mettre en œuvre en termes de temps et d organisation. ARENE : Par ailleurs, il est recommandé de procéder à un temps préalable de sensibilisation auprès des personnes qui seront enquêtées en fin d action (élèves, enseignant, directeur d école). Cette étape permet de faire prendre conscience de l intérêt de l évaluation, intérêt variable selon les interlocuteurs : - amélioration continue pour un renouvellement ou une poursuite de l action réalisée (notamment par la mesure de la satisfaction des acteurs), - mesure des connaissances acquises - mesure du changement de comportement - valorisation de l action au travers des résultats mesurés. Des informations complémentaires sont ou seront en téléchargement sur le site de l ARENE ( : - «Répertoire des centres de ressources et des outils pédagogiques d Ile-de-France» (mise à jour novembre 2004) - Guide : comment organiser une action pédagogique sur l éco-mobilité en milieu scolaire? (prochaine mise à jour juillet 2005) - Dossier de l atelier du 30 mai 2005 : interventions, outils et compte rendu (mise en ligne courant juillet 2005). 27

28 MODULE 3 : Comment mobiliser les acteurs de l enseignement? Céline Meunier, ARENE Christophe Béreaud, ADEME Plusieurs leviers sont possibles pour mobiliser les acteurs de l enseignement Leviers liés au montage de projet : Démarche participative : Les associer en amont : les enseignants doivent faire partie intégrante du projet, et non les subir Trouver un intérêt pour agir : contributions au programme scolaire ou applications concrètes d un point vue en classe par exemple Démarche partenariale : Fédérer les différents acteurs : aider l enseignant à se mettre en relations avec les services de la Ville, des acteurs professionnels de la pédagogie au des parents Proposer un soutien technique, logistique ou financier Démarche progressive : Les sensibiliser à la thématique, ses enjeux et son potentiel (transversalité) Proposer plusieurs niveaux d implication possible : d une action de sensibilisation minimale jusqu à l intégration dans un programme pédagogique Leviers juridiques Rappeler les obligations réglementaires en matière: d éducation à la sécurité routière (continuum éducatif : APER, ASSR) d éducation à l environnement : L obligation, en vigueur depuis septembre 2004, d intégrer l éducation à l environnement au cursus primaire portant sur 60 heures. Un inspecteur chargé de l EEDD est nommé dans chaque Académie pour sensibiliser les enseignants et les aider à intégrer l EEDD dans le cursus. En outre, les missions Actions culturelles des Académies disposent d un volet scientifique et environnemental. 28

29 Proposer une aide pour intégrer ces obligations (par ex : partenariat avec retrait progressif de la Ville, le temps pour les enseignants de se former) Mettre en évidence le caractère solidaire de la démarche (co-responsabilité) entre : Parents responsables sur le trajet (code civil) Maire responsable de la sécurité des déplacements (CGCT) Enseignant responsable de l éducation des enfants à la sécurité routière (code éducation) Le non-respect de la part d un seul acteur remet en cause l efficacité de la démarche. Comme toute démarche de développement durable, elle nécessite l engagement de tous et l acceptation par chacun de sa responsabilité pour aboutir. Leviers humains : S appuyer sur les motivations individuelles, aussi peu nombreuses soient-elles - S appuyer sur les sensibilités individuelles - Identifier des relais, des ambassadeurs de la démarche auprès des enseignants (IEN, APE, enseignants) 29

30 Echanges entre les intervenants et les participants à l atelier Arc de Seine : La volonté individuelle des enseignants et leur sensibilité à l environnement sont ensuite déterminantes dans la définition et la mise en œuvre d un projet. Inspection de Clamart : Les équipes enseignantes ont du mal à dégager du temps pour travailler en transversalité. ARENE : Pourtant, les enseignants ont de plus en plus de cadres imposés pour mettre en œuvre ces actions : éducation à l environnement intégrée au cursus, APER Arc de Seine : Ce sont souvent les enseignants d histoire-géographie ou de Sciences et vie de la terre qui initient les projets. Mais le plus difficile est ensuite de mobiliser les moyens humains autour d un projet, voire financiers si nécessaires. Maison de l environnement de Morsang-sur-Orge : A Morsang, bien que les enseignants connaissent la Maison de l environnement, rares sont les enseignants qui appellent pour des conseils sur le montage de projet. Le travail en transversalité doit encore être amélioré. Arc de Seine : La cible des lycéens semble sous-exploitée. Pourtant, c est une cible intéressante car : - sensible aux questions environnementales - en période de mobilisation individuelle - en cours de professionnalisation. ARENE : Il est en effet important de ne pas oublier de cibles dans le cadre d un programme pédagogiques multi niveaux. Les lycéens et les tout-petits sont en effet souvent oubliés. 30

31 Inspection de Clamart : Il est important que l enseignant trouve le temps de mettre en place de telles actions : - en élémentaire, de manière ponctuelle - en maternelle, de manière suivie : l absence de programme devrait permettre de libérer plus de temps pour ces classes. Il semble également nécessaire de développer la culture du travail en équipe transversale, en s interrogeant sur la formation des enseignants et le fonctionnement de l Education Nationale. Enfin, il convient de commencer par des actions exemplaires, même si leur ambition reste modeste dans un premier temps, dont la promotion pourra susciter un effet d entraînement. Maison de l environnement de Morsang-sur-Orge : Il ne faut pas négliger l importance du rôle des inspecteurs de l éducation nationale (IEN). A Morsang, depuis que l inspecteur est convaincu de l intérêt de la démarche, les courriers d information sont co-signés par la mairie, l inspecteur et le directeur de l école concernée. En termes d outils, la Maison de l environnement utilisent des outils crées spécifiquement pour des animations ainsi que la mallette Patacaisse de CARDERE (environs 2000 euros). Cette mallette porte sur les effets de serre et les déplacements et contient un jeu sur les transports. Arc de Seine : Il semble intéressant de développer le relais possible au niveau des centres de loisirs, où les acteurs ont souvent moins de contraintes que les enseignants. ARENE : Il est vrai que les centres de loisirs orientent plus souvent leurs actions sur des thèmes liés à la nature et à l écologie urbaine. La mobilité n est pas encore un thème très développé au sein de ces structures. Paris Nature : Paris Nature est une structure d éducation à l environnement : - ayant pour cibles les solaires, essentiellement des primaires et quelques lycéens, - accueillant des classes d écologie en ville, - organisant des ateliers pour les classes parisiennes - organisant des expositions temporaires ouvertes au public. 31

32 ADEME : L ADEME a édité un outil pédagogique sur la mobilité des familles appelé «le rallye de l écomobile». IL s agit d un jeu sous forme de cédérom mettant en scène les problèmes quotidiens liés au transport. Le joueur doit conseiller une famille dans ses choix modaux pour obtenir le meilleur score. La famille se compose de deux parents, d un collégien et d un enfant. L outil a été expérimenté à tous les niveaux d enseignement par le biais d un centre de loisirs accueillent les publics ciblés. Le jeu offre trois à quatre séquences par jour sur trois jours (vendredi, samedi, dimanche). 32

33 MODULE 4 : Présentation d expériences franciliennes 1/ Comment organiser une action autour de l apprentissage du vélo en ville? l exemple de l éducation au vélo menée à Champigny-sur-Marne Le vélo constitue un mode d apprentissage par l enfant de son autonomie. Il s agit bien d une activité pédagogique et non sportive. L AICV, association membre de la FUBicy et de la FFCT, a été sollicitée par la direction «Infrastructure et cadre de vie» de la Champigny-sur-Marne pour mettre en place une formation au vélo pour les enfants. Le vélo n était pas énormément utilisé pour aller à l école, mais la Ville souhaitait développer ce mode de déplacements notamment en réduisant les craintes des parents. Les cibles étaient les scolaires et les centres de loisirs. )L action sur Champigny L action rentre dans le cadre général des actions relevant des domaines suivants : Éducation au vélo Éducation à l environnement Sport et loisirs En effet, le vélo offre des aspects éducatifs plus que sportifs. Bien encadré, il apporte aux enfants une autonomie et il contribue à l intégration sociale par le respect d un ensemble de règles fondamentales. Le vélo, comme moyen de déplacement et de loisirs, permet une approche réelle de la vie citoyenne, une découverte de l environnement urbain. 33

34 )Les objectifs de l action Promouvoir une image positive du vélo auprès des enfants, Donner les compétences pour bien maîtriser la bicyclette, Sensibiliser aux règles fondamentales de sécurité, Donner une approche technique de l engin et de son fonctionnement. )Méthode de l action Les activités sont adaptées à l âge des enfants et sont modulées par une concertation entre les animateurs et les enseignants, lors d une réunion préparatoire. Nous proposons une approche théorique et pratique au regard de l utilisation du vélo par l enfant. La démarche est progressive et adaptée au niveau des enfants. L approche théorique Elle complète celle réalisée en amont par l enseignant : Un rappel des règles fondamentales de sécurité routière : règles de conduite en ville, connaissances des panneaux Un rappel des éléments techniques du vélo Une approche du vélo : l historique, l évolution. L approche pratique L acquisition ou rappel des bases : maîtrise de l équilibre, du changement de direction, déplacement en groupe et individuellement en général une première phase dans un lieu clos puis sortie dans le quartier ou la ville en fonction du niveau constaté. L action se fait sur une ou deux séances par un travail en demi-groupe sous forme de jeux et de mini challenge. L initiation pour les enfants : souvent un ou 2 par classe En fin de séance, une évaluation individuelle est réalisée avec l enseignant qui le souhaite. Toutefois, nous ne délivrons pas de permis vélo car nous considérons qu il ne faut pas l attribuer trop hâtivement. Il est recommandé de le donner à l issue d un vrai programme d apprentissage et non au terme d une seule séance. Il est préférable de privilégier les apprentissages de longue durée aux séances ponctuelles. 34

35 L animateur dispose d un brevet de cyclisme (il en existe trois ou quatre en Ilede-France). Toutefois, le brevet n apporte pas pour autant de formation au vélo en ville. )Les thèmes abordés La sécurité : les règles fondamentales du code de la route, les dangers à vélo, les accidents, le port du casque. Le comportement individuel et en groupe Le vélo : technique fonctionnement et diagnostic des pannes Le respect des consignes et du matériel Les fondamentaux : l équilibre, la propulsion, la trajectoire, le freinage, le changement de vitesse et la gestion de l allure. )Le public Nous touchons par action un faible échantillon : huit classes par animation et semaine soit environ 160 à 200 enfants. C est peu comparé à d autres organismes comme la Prévention Routière. Mais nos actions sont complémentaires. L action sur Champigny repose principalement sur les actions en milieu scolaire : nous touchons les écoles intéressées, le plus souvent les classes de CE2 et CM1. Il y a aussi la mise en place d ateliers vélo lors d événements telles que la fête du vélo ou la fête de la Ville )Les moyens mis en œuvre Nous proposons des animateurs qualifiés, BEES, BEATEP, ayant des compétences pluridisciplinaires et circulant à vélo. Un parc de vélos en nombre suffisant, de taille adaptée et en bon état : 20 et 24 pouces Des casques, des plots. Du matériel d animation : Les panneaux de la Prévention Routière, de la Fubicy, Des documents que nous avons réalisés : transparents 35

36 )En conclusion En fait, cette action d accès à la mobilité fait intervenir plusieurs acteurs : La région, La ville, L'éducation nationale, Les directeurs d école et les enseignants. Il faut souligner un très bon retour des enseignants et des parents, sur ce type d action. En effet, ils n hésitent plus à faire du vélo avec leurs enfants, notamment le week-end pour des déplacements urbains ou de loisirs. Les enfants sont plus à l aise sur leur vélo et les parents ne seront plus le principal obstacle à ce que leurs enfants utilisent le vélo dans leurs déplacements quotidiens vers le collège et les lieux de loisirs. Par ailleurs, cette action ne doit pas exclure d autres expériences significatives et concrètes, axées sur la sécurité routière, qui existent en Ile-de-France. 36

37 2/ L exemple de l éducation à l éco-mobilité menée à Morsangsur-Orge Les intervenants ont centrer leur présentation sur les actions pédagogiques réalisées dans le cadre de l opération «Marchons vers l école» sur la ville de Morsang-sur-Orge en 2002 et en 2003, qu ils qualifient de moments indispensables à la sensibilisation des enfants aux problématiques liées aux déplacements urbains et à la réussite de «Marchons vers l école». 1/ Actions menées en 2002 Présentation de la Maison de l Environnement La Maison de l Environnement est un service municipal d éducation à l Environnement créé il y a cinq ans à l initiative d un groupe d habitants. Les déplacements urbains, et tout particulièrement «Marchons vers l école» sont devenus une priorité pour la commune. L ensemble des groupes scolaires de la ville est impliqué et plusieurs bus pédestres fonctionnent quotidiennement. Les actions pédagogiques menées dans les classes dès 2002 ont joué un rôle important dans la réussite de «Marchons vers l école». Les actions pédagogiques menées en 2002 *La mise en place d animations sur le thème des déplacements urbains nous a semblé être primordiale afin de mettre en place l opération «Marchons vers l école». *En 2002, les animateurs de la Maison de l Environnement réalisent 5 séances de sensibilisation pour l école élémentaire Curie dont l équipe enseignante est partie-prenante. Une première mouture du jeu «Sur le chemin de l école» est expérimentée. Des travaux sur plan sont également proposés. *En maternelle, des sorties dans le quartier sont organisées. & meilleure connaissance de son environnement proche & travail autour des questions de sécurité 37

38 Jeu «Sur le chemin de l école» à l école Curie en 2002 Equipe TOUTAPIED Equipe BEAUVELO Equipe ABRIBUS Equipe QUATRE ROUES 38

39 *Un travail de repérage sur plan permet aux enfants de se situer dans leur quartier. Ils peuvent ainsi mieux visualiser où habitent leurs copains et leur proximité avec l école. C est également l occasion d envisager la possibilité de venir ensemble à l école. L idée de la mise en place de bus pédestres peut germer Matérialisation des trajets en utilisant différentes couleurs : -rouge s ils sont venus en voiture -vert s ils sont venus à pied -bleu s ils ont utilisé un autre moyen de transport Travail de repérage de lieux (domicile, école) et d itinéraire (domicileécole) et comptage par mode de transport utilisé (1 couleur d épingle = 1 mode) 39

40 Évaluation et soutien des actions par l ARENE *En 2003, une convention tripartite entre la Mairie de Morsang, l ARENE et l association «La Bouilloire» est signée. *L ARENE, avec l aide du RESE nous a tout particulièrement aidé à mettre en place une démarche permettant d évaluer l impact des actions pédagogiques. 2/ Actions menées par l association La Bouilloire en 2003 Présentation de l association Structure d éducation à l environnement créée en Association composée de 6 personnes : - Un directeur - Un coordinateur - Un animateur coordinateur - Un animateur à mi-temps - Un travailleur social/éducateur - Un conseiller «info énergie» mais aussi de bénévoles, d enseignants, de parents et d adultes impliqués dans l éducation à l environnement locale et globale. Démarche pédagogique La Bouilloire propose de sensibiliser, d informer et d éduquer les citoyens à l environnement pour un développement durable. L approche est ludique à travers différentes actions croisant les démarches scientifiques, naturalistes et artistiques. Activités : animations en milieu scolaire (sensibilisation, programmes pédagogiques, projets socioculturels, conseil en énergie, accompagnement de projets, événementiels «grands publics». Objectifs de la mission de La Bouilloire *Réalisation d actions pédagogiques en direction de classes d écoles élémentaires et d un collège *Conception, expérimentation d outils pédagogiques *Élaboration de fiches d actions reproductibles Planning des actions pédagogiques *Fête de l enfance / En ville sans ma voiture &20/09/

41 *Actions de sensibilisation en écoles élémentaires &du 18/09 au 03/10/2003 *Semaine Marchons Vers l Ecole &du 06/10 au 11/10/2003 *Projets pédagogiques dans plusieurs écoles élémentaires et un collège &de novembre 2003 à juin 2004 Fête de l enfance / En ville sans ma voiture *20/09/2003 *Activités ludiques réalisées : Déambulation et expérimentation de la remorque à vélo Décoration, entretien et réparation de vélos Actions de sensibilisation et Semaine Marchons Vers l École *Actions de sensibilisation : Du 18/09 au 03/10/2003 Séance de 3 heures pour 17 classes Objectif : préparer la participation des élèves d élémentaires à la Semaine MVE. Animations : +Repérage sur un plan du quartier +Animation du jeu «Sur le chemin de l école» *Semaine MVE : Objectif : participer à l accueil des enfants et à l animation dans 3 groupes scolaires Organisation du Jeu «Sur le chemin de l école» dans une cour de récrération. 41

42 Projets pédagogiques : élémentaires *De décembre 2003 à juin 2004 *Démarche : pédagogie de projet Implication des élèves et de l enseignant dans le choix des contenus, des actions, et des réalisations *Objectifs : Sensibiliser à l écomobilité scolaire Pratiquer le vélo en toute sécurité (CE2) Traiter les questions scientifiques liées à l écomobilité (CM2) Projets pédagogiques : élémentaires *Productions : CE2 : exposition des actions réalisées (panneaux, jeux, etc.) CM2 : jeu de Zigomar Organisation du Jeu «Zigomar» dans une cour de récrération. Projets pédagogiques : collège *De novembre 2003 à juin 2004 *Démarche : pédagogie de projet *Objectifs : Sensibiliser à l écomobilité scolaire Sensibiliser à l impact des transports urbains sur les changements climatiques 42

43 Projets pédagogiques : collège *Productions : Réalisations de «scénariodromes» Ateliers de construction des scénariodromes. Présentation des outils pédagogiques réalisés *Elémentaire : Sensibilisations : + Cahiers méthodologiques + Jeu «Sur le chemin de l école» Projets pédagogiques : + Cahiers méthodologiques + Jeu de l oie + Jeu de Zigomar *Collège : Projets pédagogiques + Cahiers méthodologiques + «Scénariodromes» *Prototype de remorque pour transporter le matériel pédagogique, à pied ou à vélo Évaluation de la mission *Évaluation des apprentissages *Évaluation de la satisfaction des enseignants *Gros travail sur la thématique «transport» et ses thèmes transversaux 43

44 3/ Suites données aux travaux réalisés par La Bouilloire Réutilisation des outils et suites *Utilisation des cahiers expliquant la démarche des séances de sensibilisation lors d animations à destination d élémentaires réalisées en *Utilisation à venir de la «remorque-bouilloire» lors des semaines «Marchons vers l école» et des animations ponctuelles (fête de la St Jean, de l enfance ). Cela permettra de proposer d éventuelles améliorations, tant au jeu qu à la remorque. Les autres actions pédagogiques Avec les collégiens : travail autour de la malle Patacaisse au cours d un projet sur les déplacements urbains Mise en place du projet «Au collège à vélo». L ensemble des classes du collège Jean Zay sont invitées à venir à vélo au collège lors de deux matinées test en fin d année scolaire : organisation d un système de gardiennage des vélos pendant ces 2 jours et réduction de la circulation automobile (fermeture temporaire de voie). Les classes de 5ème ont bénéficié d animations dans le cadre d un projet pédagogique sur plusieurs séances. Un débat a également été organisé avec plusieurs intervenants (scientifiques, techniciens de voirie ) 44

45 3/ Actions pédagogiques menées par le syndicat de transport de Marne la Vallée (3 et 4) Stéphanie Azan-Le Bolloch, directeur Présentation du syndicat Le syndicat intercommunal de transport de Marne la Vallée a été créé en 1995 pour répondre aux besoins : - du secteur 4 (secteur Disney) : convention Etat-Disney-collectivités locales - du secteur 3 : communauté de communes devenue agglomération en 2005, avec une forte volonté de protection environnementale et patrimoniale. Le territoire se caractérise par la présence d une urbanisation de type californienne (maison individuelle, forte motorisation des ménages ) peu propice aux modes alternatifs bien qu il s agisse d une ville nouvelle. En 1995, le syndicat se constitue pour la gestion du réseau de transports collectifs. En 1998, l émergence des problématiques liées à la mobilité urbaine a impliqué une évolution vers la prise en compte d autres modes et finalement l élargissement aux compétences PDU (2 comités de pôle PDU, PLD) Quels enjeux pour le PLD? La part des scolaires dans la mobilité interne est supérieure à celle des actifs : - scolaires : déplacements internes par jour - actifs : déplacements internes par jour La part interne propre à chaque commune est très élevée. Les enjeux sont donc forts en terme de santé publique et de qualité de vie (congestion de la voirie ). 45

46 Les actions pédagogiques mises en œuvre Elles sont de trois types : 1/ Marchons vers l école : En 2002 : une commune En 2003 : 8 communes En 2004 : 6 communes L implication des enseignants est variable selon les villes participantes. Le syndicat s interroge sur les besoins de formalisation d outils. Pour pérenniser l action, le syndicat dispose de la bonne volonté des parents d élèves mais doute que cela soit suffisant. Le rôle du syndicat : - conseils (exemples, outils) pour monter une action - coordination - en revanche, le syndicat ne met pas en œuvre les actions pour des raisons de moyens humains. 2/ Sensibilisation aux transports collectifs La cible est les élèves de CM2 car ils entrent au collège l année suivante et devront donc adapter le mode de transport à cette nouvelle destination, souvent plus éloigné que l école primaire. Pendant la semaine de la mobilité et du transport public, le syndicat met à disposition des enseignants une mallette pédagogique pour qu ils réalisent des actions durant l année. Des suggestions d action mettent en évidence le lien entre les matières conventionnelles (mathématiques, géographie ) et des activités liées au transport (lecture de fiche horaire, lecture du plan de réseau ). Retours d expérience : La limite principale semble être la motivation et la sensibilité personnelle des enseignants car ce sont souvent les mêmes enseignants qui proposent des projets. Exemples d actions mises en place : - Un déplacement en bus avec une simulation d exercice d urgence - Visite d un dépôt de bus avec rencontre de conducteurs de bus et d agents d ambiance. 46

47 3/ Actions liées au PLD - création d un réseau principal pour vélos - réalisation de plans de déplacements d école - création de stationnement pour deux-roues (compatibilité PLD et PLU). Principaux freins et limites : - moyens humains : le suivi de la démarche d éco-mobilité scolaire nécessite le travail d une personne à temps plein - faible équipement en vélos des ménages - financement des actions pédagogiques : pour le moment pas d aide de la part du conseil général mais la situation devrait prochainement évoluer. 47

48 4/ Comment organiser une action de sensibilisation en classe primaire? L exemple de l action de sensibilisation à l éco-mobilité menée à Colombes Marc de Jerphanion, Targeting CONTEXTE Targeting est un bureau d études spécialisé dans la qualité de l air et l écomobilité scolaire. Durant la semaine de la mobilité à Montreuil, Targeting a mis en oeuvre sur une semaine des ateliers pédagogiques sur la pollution atmosphérique & Inscription de la Ville de Colombes au groupe des villes pilotes sur l éco-mobilité scolaire piloté par l ADEME et l ARENE Octobre 2003 & première participation à la semaine internationale "Marchons vers l école" Pendant les 4 jours de la semaine internationale "Marchons vers l école" 2003 & Animation pédagogique réalisée par Targeting. ORGANISATION Ateliers de 30 min Participation de 10 écoles volontaires 20 classes de CM1 (ou CM2), soit 546 élèves Opération qui s est déroulée sur 4 sites, les enfants se rendant à pied de l école vers le site le plus proche (voir carte en annexes) Organisation d un planning pour coordonner les actions (voir en annexes) Services de la ville impliqués : Tout au long du projet : Equipement, Vie scolaire Ponctuellement : Communication, Jeunesse, Voirie. CONTENU DES ATELIERS Fil conducteur : le chemin emprunté par les enfants pour se rendre à l'école Repérage de leur trajet sur le plan du quartier Débat sur les avantages et inconvénients de leur mode de transport habituel Distance, temps et mode de transport utilisé : quel mode pour quel déplacement? Initiation aux notions de base du code de la route et des règles de circulation en milieu urbain et apprentissage de la détection des dangers. 48

49 CONTENU DES ATELIERS Santé et activité physique, quel type d'énergie est nécessaire pour se déplacer? Explication du lien entre pollution de l air et transports, descriptif des différents polluants, de leurs effets sur la santé et l'environnement Quelles idées pour rééquilibrer la place des différents modes de transport : covoiturage, transports en commun, vélo, roller, marche à pied Explication des systèmes d accompagnement collectif "autobus pédestre" et "autobus cyclistes" au travers d expériences françaises et étrangères. SUPPORTS Différents supports pédagogiques ont été réalisés et fournis par Targeting. Toutefois, des éléments fournis par la Ville ont permis d adapter les outils et de s inscrire au plus près du contexte local. 1/ SUPPORT POWER POINT Objectif : Retenir les notions pédagogiques de base en matière d'écomobilité scolaire Contenu : Explication des origines de la pollution de l air en Ile-de-France et du rôle joué par les différents modes de transport Moyens d'action dont dispose l'enfant et incitation aux changements de comportements Zoom sur les déplacements domicile-école. 2/ LOGICIEL STREET Réalisation, à l aide du logiciel de modélisation STREET 3.0, de simulations de la qualité de l air respiré au sein des rues situées à proximité des lieux d animation. Dans ce cadre, le logiciel STREET est détourné à des fins pédagogiques. La Ville de Colombes a fourni les informations clés (gabarit de la voirie, volume et vitesse de circulation) qui ont permis de modéliser la qualité de l air dans la rue de l école et de comparer la pollution émise en fonction des modes de transport. 49

50 3/ EXPOSITION Objectif : Apprendre de façon autonome ou avec l aide de son enseignant Contenu : 6 panneaux d information (conception Targeting) : Environnement Santé - Exercice physique Sécurité Plan de Déplacement d Ecole et autobus pédestre Diagnostic dans 2 écoles pilotes du Grand Lyon et résultats de la semaine expérimentale le Pédibus Autres initiatives françaises et étrangères. 4/ VIDEOS Objectif : Se baser sur des expériences concrètes et des témoignages d'enfants pour rendre le concept de l'écomobilité scolaire plus accessible et susciter des réactions spontanées Contenu : Courts reportages sur les expériences du Pédibus de Lyon Programme canadien ARASPE (aller-retour actif et sécuritaire pour l école) Expérience du Pédibus de Lausanne. EVALUATION A la fin de chaque session pédagogique, chaque enfant a rempli un questionnaire (conception Targeting) : Mode(s) de transport utilisé(s) pour le trajet domicile-école avant et pendant le déroulement de la semaine Avantages et inconvénients des différents modes de transport Modes de transport préférés des enfants aujourd hui et à l âge adulte RESULTATS ET PROLONGEMENTS Un "diplôme de l'éco-mobilité scolaire" remis à chaque enfant ayant participé à l'atelier (voir en annexes) Traitement du questionnaire par Targeting qui a permis d identifier les pratiques de déplacement effectives et d évaluer l impact de la semaine auprès des enfants Action complétée, le samedi matin, par un atelier d information et de sensibilisation "parents" qui a permis d identifier des parents "moteurs" pour les futurs Plans de Déplacements d Ecole Valorisation par un article dans le journal de la Ville (fourni en annexes). 50

51 BUDGET Organisation et animation de la semaine internationale "Marchons vers l école" 2003 par un prestataire : & Hors Taxe 51

52 Echanges entre les intervenants et les participants à l atelier ADEME : Comment sont financées les interventions de l AICV en classe? AICV : A Champigny, l intervention a été financée par la Ville à 100%. Pour les collèges, il existe des budgets auxquels peuvent faire appels les directeurs d établissement telles que des aides en politique de la ville, ou de direction jeunesse et sports. Maison de l environnement de Morsang-sur-Orge : Il est important de bien identifier le budget nécessaire en amont, au niveau de la définition du projet. Il s agit de vérifier si les moyens financiers nécessaires sont mobilisables afin de calibrer l action projetée en conséquence. Par exemple, Morsang a fait appel à deux musiciens pour une arrivée festive de «Marchons vers l école» pour une somme de 200 euros pour une demi-heure. Tous les coûts même les plus petits doivent être pensés en amont. ARENE : C est en effet un exercice délicat qui doit privilégier la qualité de l action à la quantité d actions menées. Il sera préférable de restreindre les ambitions initiales au profit de la qualité du projet. ADEME : Il est primordial de valoriser le travail des animateurs. Targeting : La valorisation médiatique peut aussi contribuer à une sensibilisation plus élargie (parents, riverains ). 52

53 Clôture interactive de l atelier Quelles suites à donner? Quelles pistes d actions pour le programme 2005/2006? 1/ Les participants témoignent de la nécessité de disposer d un outil complet sur l éco-mobilité. Plusieurs pistes sont proposées pour le programme 2005/2006 : - proposer une collaboration à CARDERE dans le cadre de l actualisation de la mallette Patacaisse - former un groupe de travail pour finaliser et valider les outils et méthodes créés par la Bouilloire pour l Arene 2/ Les participants confirment l intérêt d organiser un atelier de coconstruction sur le sujet : comment construire une mallette pédagogique? Les objectifs pourraient être les suivants : - fournir des conseils méthodologiques : contenu d une mallette? centre de ressources? - fournir un tronc commun et des pistes pour adapter la mallette au contexte local 3/ Les participants soulignent l intérêt de réaliser une enquête auprès des réseaux d éducation à l environnement afin d identifier les expériences actuelles en matière de pédagogie sur les transports. L Arene avait en effet réalisé une telle enquête en 2002, qu il serait souhaitable d actualiser. 53

54 ANNEXES ANNEXE 1 : Définition de différents centres de ressources d éducation à l environnement ANNEXE 2 : Répertoire des centres de ressources ANNEXE 3 : Documents fournis par la Ville de Colombes ANNEXE 4 : Documents fournis par la Ville de ANNEXE 5 : Documents fournis par le syndicat intercommunal de transport de Marne-la-Vallée secteurs 3 et 4 54

55 ANNEXE 1 : Définition de différents centres de ressources d éducation à l environnement 55

56 Définition de différents centres de ressources d éducation à l environnement 1. Maison de l environnement, Autres Ces centres sont des lieux d accueil du public qui proposent des activités et des outils d éducation à l environnement : animations, expositions, sorties de découvertes, projection de films, etc. 2. Ecomusées, Musées Les écomusées et les musées de société sont affiliés à une fédération nationale et respectent des critères spécifiques. Dans cette rubrique, peuvent être associés d autres types de musées. 3. Services d animation Ces services sont liés à des collectivités territoriales et à des associations qui proposent des activités et des outils d éducation à l environnement. 4. Parc Naturels Régionaux (PNR) Les PNR, créés à l initiative de la Région Ile-de-France et des communes, ont pour mission de protéger, de valoriser et de développer leur territoire. Ils élaborent et mettent en place des outils pédagogiques pour faire découvrir leur site et leurs actions au public. 5. Réserves Naturelles Les Réserves Naturelles sont créées par l Etat (au titre de la loi du 10 juillet 1976 relative à la protection de la nature) afin de protéger un patrimoine naturel. Leur fréquentation est réglementée. 6. Centres d animation forestiers Les centres d animation forestiers proposent principalement des activités autour de la forêt et de tous les éléments qui la composent : observation et étude des empreintes, cycles alimentaires 7. Parcs animaliers Ces parcs, publics ou privés, ont pour mission de sensibiliser le public au respect de l animal. 8. Bases de Plein Air et de Loisirs (BPAL) Les BPAL, créées par la Région Ile-de-France, permettent la pratique d activités sportives, ludiques et souvent éducatives. 56

57 9. Fermes pédagogiques Ces fermes permettent la découverte des animaux et/ou des cultures. Deux types de fermes sont distingués : les fermes d animation, qui n ont pas ou peu de production agricole, elles sont le plus souvent portées par des collectivités locales ou associations, les fermes pédagogiques agricoles qui sont des entreprises complétant leur activité d exploitation agricole en accueillant des publics divers. 10. Conseil d Architecture, d Urbanisme et d Environnement Les CAUE sont créés par les départements. Ce sont des organismes d informations, de conseils, de formations, de rencontres et d initiatives. 11. Centres de documentation Les centres de documentation sont des lieux d information accessibles au public et aux professionnels où l on peut consulter des ouvrages et des supports pédagogiques sur l environnement. 12. Organismes de formation Publics ou privés, ces organismes organisent essentiellement et de manière permanente des stages diplômants pour former les futures professionnels de l éducation à l environnement (animateurs, formateurs, etc.). 13. Fédérations et réseaux Les fédérations comme les réseaux regroupent un certain nombres d associations ou d organismes divers partageant les mêmes préoccupations et objectifs. 14. Organismes divers développant des pôles d animation : Etablissements publics Associations de protection de l environnement 57

58 ANNEXE 2 : Répertoire des centres de ressources 58

59 Répertoire des centres de ressources Définition de différents outils pédagogiques Cette fiche est destinée à vous aider à vous situer dans la typologie que nous proposons. Préalable Dispositif pédagogique Ensemble d activités et d actions cohérentes conçu pour faciliter ou stimuler des apprentissages. Il peut prendre appui sur un ou plusieurs outils pédagogiques. Outil pédagogique Tout objet ou document pouvant être directement utilisé par l éducateur ou remis à l apprenant lors du déroulement d une séquence éducative ou pour préparer celle-ci (document écrit ou graphique, valise ou malle pédagogique, exposition, outil audiovisuels, outil informatique, jeu, cédérom, etc). 1 Multimédia Ces outils de synthèse sont très efficaces et complémentaires à un travail de terrain ou d animation. Ils sont généralement composés d un document multimédia (cassette vidéo, cédérom, outil informatique, diaporama,...) et d un livret d accompagnement pour guider et approfondir l exploitation de l outil multimédia. 2 - Spectacles Sous ce terme, on retrouve essentiellement des pièces de thèâtre destinées à sensibiliser le jeune public à une thématique environnementale. 3 Jeux Adapté à la sensibilisation des jeunes mais aussi des adultes, le jeu permet de faire passer des concepts parfois complexes, d intéresser à un sujet et d aménager de façon ludique une séquence d animation. On distingue deux genre de jeux : les jeux de société sur des principes connus ; les jeux de rôle où chacun peut se mettre en scène. 59

60 4 Dossier pédagogique Il est généralement composé d un classeur pédagogique (cahier, fiche, livret,...) pour l élève (l enfant) et d un guide pour l enseignant (l'adulte). Le cahier propose des jeux, des exercices, des réflexions, des activités en lien avec le programme scolaire pour les cahiers destinés aux scolaires. Le guide fournit un complément d informations sur la thématique développée, il propose des pistes d approfondissement : contacts, sorties, activités de terrain, références bibliographiques... 5 Sentier/parcours pédagogique A travers le visite accompagnée et thématique d un site (patrimoine naturel ou bâti), il s agit de favoriser une véritable découverte de la richesse et de la diversité du dit site. 6 Exposition Informative, une exposition est un véritable outil pédagogique pour développer des actions collectives encadrées par un éducateur. Les expositions sont interactives et composées de différents supports : panneaux traditionnels ou panneaux à manipuler, objets divers, maquettes, ateliers ou animations réalisés par des animateurs en parallèle à l exposition. 7 Malle pédagogique Regroupement de l ensemble du matériel nécessaire à la conduite d une animation. En général, on y trouve des outils pédagogiques divers, des ouvrages notionnels, des manipulations à réaliser et un livret pédagogique destiné à guider l animateur dans la mise en oeuvre du matériel et des documents fournis. Ce type d outil fait l objet de plusieurs dénominations : mallette, valise, set ou kit pédagogique. 60

61 ANNEXE 3 : Documents fournis par la Ville de Colombes 61

62 me re AL AL FABER PLACE LOUIS ARAGON CHARLES AUGUSTE GOUGLIER AL LA LIBERTE DENIS PRESIDENT MENELOTTE AL SUZANNE Plan de la Ville de Colombes VILLEDECOLOMBES N DE SARTROUVILLE BOULEVARD CHAMPY maternelle aire de jeux DES COTES D'AUTY CHARLES DES DE DU maison des caniibouts crche des Greves centre social et culturel du petit Colombes COTES GAULLE PIERRE EXPERT ZONE DE centre municipal de santÿ A 86 Mairie dequartier Europe PRESIDENT aire de jeux mairiede quartier DES CANIBOUTS SEINE D'AUTY JEANNE la Seine INDUSTRIELLE DE LAPRAIRIE square RACINE GLEUZER PLACE LOUIS ARAGON DES groupe scolaire buffon Piscine SALVADOR COLBERT groupe scolaire RENE ROCHEFORT DE COUTAINVILLE LOUISETTE GABRIEL DE BEAUMONT BUFFON ACCES PIETONS DEBREZ Charles Pÿguy ALLENDE BOULEVARD JULES LEGER IMP. CHARLES MICHELINE CESHenri Dunant JEANETTE DESCHALETS DU DR. ROUX LAFAYETTE Patinoire Complexe sportif municipal LESAGE DE LACERISAIE groupescolaire Charles Perrault LAVOISIER GROS PEGUY FERRY BERANGER PERI CHARLES COLBERT DU 5 MARS 2 partie Tennis DE LEVALLOIS GRES CAIFFA DE DURANDAL ÿglise ZACBellevue TRASBOT EDOUARD DE PIERRE HENRI MARIE THERESE JULES BUN CURIE MOZART PARMENTIER DU PLATEAU CUGNET EDMOND ROSTAND ALBERTINE RONCEVAUX FERNEZ CHATOU DE hopital Louis Mourier H DES SALVADOR BELLEVUE temple GUYNEMER FERRY VAILLANT PASSAGE RENE LAVOISIER 1 partie BRANLY DES MARIE ALEXANDRINE PARC DEPARTEMENTAL PIERRE LAGRAVERE ACCES PIETONS IMP. MARCEL AUGUSTE CRIOLA FUSAINS VILLA maternelle D'ESTIENNE DE FRANKENTHAL L'ILE MARANTE ALLEE DE YVONNE DUNANT ateliers municipaux L'AGRICULTURE RENOUILLERS DES RENOUILLERS HUMBERT BERANGER GABRIEL groupe scolaire Henri Martin square sÿcuritÿ sociale MOSLARD DESCHANEL LAPLACE foyer de retraitÿs D'ORVES DU GRISARD H. JEANNE JUSTIN GROS DE PONT AQUEDUC DE COLOMBES DE L'AVENIR DES PEUPLIERS DE PIERRE BADUEL DU MOULIN DES VATS DE LEGNANO IMPASSE JACQUES L'EGALITE PIERRE DELORON AUGUSTINE A 86 groupescolaire tour d'auvergne MICHEL DU COMMERCE FELIX CHATOU ROBERT DE centrehorticole DE PERI GRES HENRIETTE VILLA VILLA marchÿ couvert de l'europe GODON L'EGALITE VOLTAIRE ARAGO D'ESTIENNE VILLA SALAMANDRE L'UNION FOISSEY ALCIME ALBERT ALLEE ROBERT VILLA ALEXANDRE LOUIS REMY DE DE PAS. LOUIS AUGUSTE EMMANUEL BLANCHARD chapelle CHAMPS FELIX PTT ALLENDE D'ORVES CELINE ANDRE YVETTE DE LA PAIX PAS. PLACE DUM KOENIG PREUVOT DE MONTREUX STATION D'EPURATION DES FELIX BELLEVUE PASSAGE MARCEL PAGNOL DES BLEUETS ERNEST RENAN DES LASNIER JOSEPH PAUL CLAUDEL LEON ST. EXUPERY groupe scolaire Lÿon Bourgeois DES PAVILLONS VICTOIRE HEURTAULT CAYLA FRANCOIS GODON ETIENNE AUBERT maternelle groupe scolaire Ambroise Parÿ BOURGEOIS VOIES AVENUE BOULEVARD PAUL BERT RENE APERE TOUR D'AUVERGNE YOURI VICTOIRE DE LA CLEMENCE DES AVANTS DE BEZONS SAINT DES SAULES NOUVELLE AUG. VICT. BOCQUET DUGENERAL CREMER SCHUMANN PLACE DUM JUIN L'EUROPE DE STRASBOURG OLYMPIE ALLEE COUBERTIN FRANCOIS EUGENE BESANCON PAUL BERT GAGARINE ALLEE DU MOULIN JOLY ÿcole jean Moulin DELLA MONICA FRANCOIS SERPENTE BD. DENIS GENEVIEVE square GABRIEL D'ESTIENNE HOULET QUENTIN DOINET lycee professionnel de l'imprimerie ANGLA creche DES ELECTRICIENS DES LOUIS EDGARD AMBROISE PARE DU AMPERE BOIS FACTEURS BRASSAT EMILE GRAND ANATOLE groupe scolaire reine Henriette conservatoire de musique cuisine centrale JEAN VILLA MARIE AUGUSTE VILLADES PEUPLIERS ARSENE AVENUE MADELEINE PERI salle des ftes aire de jeux D'ORVES JACQUESELEONOR JEAN LOUIS LOUET FERME CHARLES OSTYN AVENUE BOULEVARD AVENUE ST. SAENS DES WIENER AL. DES SYCOMORES SEGUIN VOIES DEVARSOVIE ADRIENNE PIERRE CESARFRANCK P. DUKAS CLAUDE VILLA KREISSER GOUNOD IMP. DEBUSSY DUBOIS JEANNE DE LA REINE HENRIETTE FOUCAULT SAINT ROUGET DE L'ISLE DONATIENNE VILLA GARREAU DUSUD PETIGOUT MELUSSON PIERRE GAY LUSSAC QUINET MOREL DE IDA LEON RENAULT DU MJC LEFEVRE PASTEUR CHARLES LECOCQ CHARLOTTE LAMBERT PLACEDU SOUVENIR THOMAS institution Jeanned'Arc tribunal d'instance ISABELLE R. ANDRE MESSAGER R. MASSENET R. GEORGES BIZET PRAGUE JOSEPH DEVILLE VICTORIEN SARDOU FERNAND DRCALMETTESENTIER DE PARIS ARISTIDE BRIAND FRANCOISROUSSEAU DESFLEURS FRANCE DE AUDRA EMMANUEL CHABRIER DENIS IMP. BOUIN VILLA GALLE ALTES FELICIENDAVID BOUCHER HELENE VILLA NOUVELLE KLEBER RAFINE BOQUET BOULEVARD D'ACHERES CLEMENTINE COUBERTIN ALICE SERVIERE LOUISE DEBETTIGNIE D'ORLEANS DE LA BEAUREPAIRE HALPHEN CROIX DE FER LAMARTINE CITE HALPHEN BAYARD BOIS JACQUES PLACE DUG LECLERC PASSAGE DEL'INDUSTRIE VILLA MARIE LOUISE ZACKLEBER DE AVENUE HENRIBARBUSSE VALMY BOULEVARD DE VERDUN J.M. PREVERT DU groupe scolaire Lazare Carnot gymnase cours Maintenon square creche LEPValmy SAINT 11/11/18 centre administratif PLACE mairie HENRI PLACEDELA DU19/03/62 NEVEU REPUBLIQUE GUILLOT C. VINCENT GABRIEL BELLAIR DE LAKANAL DU MAL. FOCH DU EUGENIE LAZARE -CARNOT VILLA BARBETTE DES AṾ VILLA DES LAZARE CARNOT jardin des cerisiers groupescolaire Marcelin Berthelot square MARECHAL LUCIENNE PAULLECOMTE JEANNE D'ARC CARNOT DELABY HELENE BOURDONNET VILLA GEORGES AṾ HEURTAULT PONT DELA PUCE LABOURET IMP. VALMY DE BOULEVARD DE LA SARIANNE BOULEVARD BOSMAN DU ROBINSON BARBU PAPIN temple DES ACACIAS CERISIERS VERRIER DES MARCEL MONTS BOURGUIGNON CESjean-baptiste Clÿment square PLACE RHINET DANUBE VILLA MARCEL VILLA DES AUBEPINES FLEURY AṾ ADELINE VILLA DES DES ALLOUETTES PLACE DEVALMY BOULEVARD DE VILLA ROUGIER DELAFRATERNITE BESSON R. DE L'ORME DES GLYCINES DE LA CONCORDE DE COUR MARQUET BOULEVARD DE HELOISE DESMONT DUPONT BD. DES OISEAUX TANVAUX DU FRANCOIS CHARLIN JEAN MERMOZ HENRI FRANCOIS 1 ER LEONTINE ALEXIS FELIX VALMY DU MARCELIN TAILLADE MARCBACHET BOURSIER creche clinique maternelle commissariat JOFFRE CERISES BELLENOT JACQUES CERISIERS MARIE VILLA DES DEUX SOEURS PAULINE ALBERTCAMUS KENNEDY GAMBETTA VILLA JUBIN DENIS J. GALLE GEOFFROIX DU 8 MAI 1945 HELENE MARTIN DES VALLEES JEAN JAURES DE L'ASSOCIATION FINLANDE DU DRAPEAU BOUVIER SAINT AṾ CH. IMP. SAVRY HILAIRE ST. LAZARE CHARLES HUMBLOT AVENUE PARCD'ACTIVITE DES TILLEULS BERTHELOT BOURNARD AUGUSTE JOSEPH PENE BERTHE PTT CLAIRS DES MONTS-CLAIRS square bourse du travail DU FLORENTINE DU NOTE MONT-BLANC VILLA PALMYRE CLERT & ROBERT DES MENELOTTE EUGENE gendarmerie jardin botanique SAINT DE LA STATION MARECHAL residenceet foyer des personnesagÿes ÿglise sapeurs pompiers VINCENT JOFFRE VILLEBOIS-MAREUIL VILLEBOIS-MAREUIL CENTRALE TROUS- SEL DESMONTS-CLAIRS VIRGINIE VILLA DES MONTS -CLAIRS PIERRE VIROL LILAS FAURE AUGUSTE RENOIR MENELOTTE VILLA RENE VICTOR FONTAINE TURPIN COURTELINE VINCENT GARREAU MARIE PETITE VILLA EUGENE HENRIETTE BONTEMPS DESCHAMPARONS ZACKLEBER VILLA MARTHE DE HENRY ROGER LITOLFF PMI HOCHE foyer de jeunes filles JOSEPH ANTOINE JEAN-JACQUES DU VILLA BELLON AVENUE MARCEAU BOULEVARD TALIBON VICO VILLA ODILE VILLA FRANCOISE DE DU PROGRES PROGRES BERNIER SELLIER LOUIS GUERLAIN JACQUES DES DEL'INDEPENDANCE VICTOR SOLFERINO PARCTECHNOLOGIQUE DESFOSSESJEAN STALINGRAD DU G FERRIE ALLEEMOLIERE VILLA LOUIS SUZANNE HUGO VILLA VICTOR HUGO ROUSSEAU DU 4 SEPT. NICOLAS GILLET HENRI VICTOR HUGO groupe scolaire jean-jacques Rousseau GENEVIEVE BAIN DE DIXMUDE DE L'YSER BERNIER FRANC. SANGNIER THEODULE RIBOT LEBALLEUR DESIRE RAMELET PTT DANTON MARC SOLFERINO Y. LEBRETON YVONNE LEBRETON CHAMPARONS BEAU ROUTE DU PORT DE PARIS VERLAINE ALLEE R. DU PASTEUR SEJOUR IMP. BEAU BEAUSEJOUR IRENE maternelle victor Hugo centre culturel MARCEAU M. LUTHERKING DE R. DE BELGIQUE R. D'AYWAILLE DES DEPORTES GEORGES GERMAINE DELAGAITE VILLAFA SHODA F ETRE D.J. CURIE MARIE THERESE HOCHE groupescolaire Hoche DIDEROT DE VILLIERS AVENUE LANGEVIN DES ALLEE PAUL ECOLES maire de quartier CONDORCET GODON IMP.CADORET DES ECOLES DESECHANGES TILLY MAURICE BERTEAUX D'EPINAY IMP. BERNARD CLUNY groupe scolaire victor Hugo square GRAMME CLARA LEMOINE ALLEE ROBESPIERRE DE groupe scolaire Langevin Wallon MARCEL AUBIN GIRARDIN BINET VICTOR A86 HAUSER DES ALLEE L'AGENT DU CDT. RIVIERE HENRIWALLON ALLEE PAUL ELLUARD JULES parc des fossÿs Jean CATHERINE SAZIERES gymnasedes fossÿs Jean maternelle des fossÿs Jean sud LEPINE MARCEL LORNE VILLA CLOTILDE LAPY VILLA DES VILLADES DESH IRONDELLES HUGO MARRON NIERS MICHELET D'EPINAY CH. CHAMPARONS STALINGRAD DELORON SARRE CafÕMuz LOUISE MICHEL D'ORGEMONT D'ENGHIEN D'ORGEMONT CARREFOUR DES4 ROUTES JOSEPH BINET Espace des 4Chemins DE METZ NOčLPONS DE LA CERISAIE D'ESTIENNE ANDRE AUBENNE D'ORVES DE MANTES DE GAULLE square DUDEBARCADERE COLBERT DES LAURIERS DES ARTS DES HORTENSIAS DES MOSLARD PASSAGE FRANCOIS MAURIAC PIERRE DE ARTS BROSSOLETTE L'ARRIVEE Mairie dequartier Wiener EtudesDÿplacements/ Environnement Urbain Octobre

63 Exemple de planning utilisé pendant «marchons vers l école» HEURES LUNDI 06/10/03 CAFÕMUZ MARDI 07/10/03 4 CHEMINS HEURES JEUDI 09/10/03 MAIRIE QUARTIER WIENER HEURES VENDREDI 10/10/03 MAIRIE DE QUARTIER EUROPE 9 H H 00 LANGEVIN WALLON BUFFON 9 H 20-9 H 50 LEON BOURGEOIS A 9 H 15-9 H 45 TOUR DÕAUVERGNE 10 H H 45 HOCHE BUFFON 10 H H 35 LAZARE CARNOT 9 H H 25 MAINTENON 11 H H 30 M. BERTHELOT A BUFFON 10 H H 20 LEON BOURGEOIS A 10 H H 05 JEANNE DÕARC 14 H H 30 M. BERTHELOT B XXXXXXXXXXXXX 13 H H 15 LEON BOURGEOIS B 11 H H 45 AMBROISE PARE 14 H H 00 HOCHE XXXXXXXXXXXXX 14 H H 55 LAZARE CARNOT 13 H H 15 AMBROISE PARE 15 H H 00 LANGEVIN WALLON XXXXXXXXXXXXX 15 H H 35 LAZARE CARNOT 14 H H 55 MAINTENON XXXXXXXXXXXXX 15 H H 15 LEON BOURGEOIS B 15 H H 35 JEANNE DÕARC XXXXXXXXXXXXX 15 H H 15 TOUR DÕAUVERGNE 63

64 Diplôme de l écolier écomobile 64

65 Valorisation des actions dans le journal de la Ville 65

66 ANNEXE 4 : Documents fournis par le syndicat intercommunal de transport de Marne la Vallée (secteurs 3 et 4) 66

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