BLE TENDRE D HIVER : FERTILISATION AZOTEE DE PRINTEMPS

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1 BLE TENDRE D HIVER : FERTILIATION AZOTEE DE PRINTEMP Bilan des campagnes 2003, 2004 et 2005 Techniquement, l agriculteur dispose de deux leviers pour accroître le produit dégagé par une culture de blé tendre. Il s agit de la quantité récoltée et de la qualité de récolte, traduite par le taux de protéines. Or la nutrition azotée de la culture est l un des principaux freins au rendement et à la teneur en protéines. Dans une situation déficitaire en azote, la question de l intérêt d un apport en sortie d hiver se pose donc. Des apports sont-ils rentables économiquement? A quelles conditions? ous quelle forme? C est pour répondre à ces questions que 8 expérimentations ont été menées depuis 3 ans en Pays de la Loire. Les questions posées Quel produit utiliser? - la vinasse de betterave (3% N et 4% K2O) - la farine de plume hydrolysée (10% N) Ces produits ont été choisis pour leur facilité d emploi et la régularité de leur composition. A quel moment faut-il réaliser l apport? - épi 1 cm - épi 1 cm moins 1 mois - épi 1 cm plus 1 mois A quelle dose faut-il réaliser les apports? - 40 kg d azote par ha - 80 kg d azote par ha kg d azote par ha (fractionnement) Le climat en 2003 Trois années de suivis Après un automne très arrosé, l'hiver a été plutôt sec et très froid en début de période avant un radoucissement à partir de la fin de février. En Vendée, le printemps a été sec, tandis qu'en Maineet-Loire la répartition de la pluviométrie est surtout irrégulière: il n a presque pas plu pendant plus de 2 mois du 10 février au 20 avril. Les mois de mai et juin ont été plus conformes à la normale. Le printemps a globalement été plus chaud que d habitude, surtout au mois de juin. en 2004 L année s est caractérisée par une pluviométrie élevée en janvier et des températures très douces en février, avant un retour du froid en fin d hiver. Le début du printemps a été dans la moyenne, puis un temps sec s est installé fin mai et juin. Parallèlement les températures ont été élevées. en 2005 L hiver sec et doux a donné des reliquats azotés en sortie d hiver élevés. La végétation a ensuite été ralentie par une période de froid dans les mois de février et mars. Les températures ont été douces en avril et mai, avant de connaître de très fortes chaleurs en juin. Ces dernières ont provoqué de l échaudage sur les céréales. Des mesures et calculs sur le rendement le taux de protéines l environnement de l essai la rentabilité économique

2 Faible efficacité sur la teneur en protéines Le graphique ci-dessous permet de comparer les teneurs en protéines des 18 différentes modalités testées dans les huit essais. Résultats pluriannuels : protéines (% des témoins) Plume Vinasse Plume Plume Vinasse Plume Plume Vinasse Vinasse Plume Vinasse Plume Compost a Vinasse Plume on influence est peu importante sur le taux de protéines. La farine de plume apporte en moyenne 0.1 point de protéine en plus que la vinasse. Cependant, sur les essais en 44 et en 49 en 2005, l apport de vinasse en apport tardif a permis un gain moyen de 0.3 point de protéines par rapport à l apport de plume en apport tardif. La date d apport La teneur en protéines ne varie pas en fonction de la date d apport. Ce résultat est confirmé sur l ensemble des essais. La dose d apport Elle permet la variation la plus importante, avec de meilleurs résultats pour la dose à 80 kg Nha. Cette dose permet un gain de 0.3 point de protéine en moyenne. Interactions Il n y a pas d interaction entre les différents facteurs. La dose 80 kgha donne de meilleurs résultats que la dose 40kg Nha, et la plume donne des teneurs en protéines légèrement supérieures à ceux de la vinasse, comme le montre le graphique ci-dessous. protéines : produit x dose % 11 Vinasse Vinasse Compost b N80 N40 Témoin 1 Témoin En regroupant l ensemble des essais, les différentes modalités ne sont pas significativement différentes des témoins. Les variations de la teneur en protéines sont en effet faibles quel que soit le facteur considéré. 9 Fractionnement vinasse plume Par rapport aux pleines doses correspondantes, les apports en fractionné ne présentent pas d intérêt. Pour optimiser la teneur en protéines : Les variations du taux de protéines sont faibles quel que soit le facteur considéré. C est toutefois la dose d apport qui permet la variation la plus importante. Légende et guide de lecture des graphiques présentant les résultats pluriannuels Le 1 er chiffre apposé au type de produit (vinasse ou plume) correspond à la dose d apport à la 1ere date d apport, le 2 ème chiffre à la 2 ème date d apport (épis 1cm) et le 3 ème chiffre à la 3 ème date d apport. Le losange donne la moyenne et le trait horizontal montre la variabilité. Ainsi, plus la modalité est un haut du graphique, meilleur est le résultat, plus le trait est court, plus c est régulier. ur l essai à ainte Hermine en 2005, deux modalités de compost ont été testées en supplément, avec un apport de 40UNha à épis 1cm moins un mois.

3 Le rendement principalement influencé par la dose et la date d apport Le graphique ci-dessous permet de comparer les rendements des 18 différentes modalités testées dans les huit essais. Résultats pluriannuels : rendement (% des témoins) Vinasse Vinasse Vinasse Plume Vinasse Plume Vinasse Plume Vinasse Compost b Vinasse Compost a La date d apport La date d apport a un effet significatif sur le rendement pour la moitié des essais. ur ces essais, les apports précoces permettent un rendement supérieur de 9% par rapport à un apport tardif. La dose d apport La moitié des essais donne des rendements significativement différents selon la dose d apport. La dose de 80 kg Nha permet un rendement supérieur de 8.5% par rapport à la dose de 40 kg Nha. Interactions Il y a très peu d interaction entre les différents facteurs. Pour la date d apport, cela signifie que les apports précoces donnent de meilleurs résultats quel que soit le produit ou la dose utilisé, sauf pour la vinasse à dose 40 qui, en comparaison avec les différentes dates, donne de meilleurs résultats lorsqu elle est épandue à la date épis 1cm (cf le graphique ci-dessous). rendement: produit x dose x date qha 59 Plume Plume Plume Témoin Vinasse 80 Vinasse 40 Plume 80 Plume Plume Vinasse Témoin épi 1 cm - 1 mois Fractionnement épi 1 cm épi 1 cm + 1 mois Plume 40 Par rapport aux pleines doses aux deux dates correspondantes, le fractionnement en 2 fois 40kg d azote n apporte rien pour le rendement. En regroupant l ensemble des essais, seule la modalité vinasse à 80kg Nha à épis 1cm moins 1 mois est significativement différente des témoins. En effet, les écarts entre les témoins sans azote et les moyennes générales des essais sont faibles, en particulier pour les campagnes 2004 et Pour les campagnes 2003 et 2004 et pour l essai à te Hermine en 2005, le produit n a pas d effet significatif sur le rendement. La vinasse de betterave et la farine de plume permettent les mêmes performances en terme de rendement. ur les essais en 49 et 44 pour la campagne 2005, la vinasse permet un gain de rendement moyen de 10% par rapport à la plume. Pour optimiser le rendement Les différences de rendements entre modalités sont souvent faibles avec des rendements des témoins sans azote élevés. Cependant, la dose de 80 kg Nha permet un rendement supérieur à la dose 40 kgha, et les apports précoces sont mieux valorisés que les apports tardifs.

4 Rentabilité économique Les hypothèses Coût des intrants, selon l année : - vinasse 1 passage : entre 70 et 78,5 t rendu racine - vinasse 2 passages : entre 80 et 85 t rendu racine - plume : entre 2.05 et 2,7 kg d azote + 9 pour un épandage de 400kg et 12 pour un épandage de 800kg. Prix du blé : - entre 150 et 240 t selon le taux de protéines et selon l année. L intérêt économique est calculé à partir de la comparaison du rendement de la modalité considérée et de celui des témoins. Cette différence de rendement et multipliée par le prix du blé, en fonction du taux de protéines. A ce produit, on retranche les coûts des intrants. Le solde, positif ou négatif, indique l intérêt d une fertilisation. Pour les essais des campagnes 2004 et 2005, les apports d azote en sortie d hiver n étaient pas économiquement rentables. Il n y a pas de différence significative entre les performances économiques de la vinasse de betterave et de la farine de plume. Ces deux produits sont équivalents. La date L effet de la date est significatif pour la moitié des essais. Les apports précoces sont mieux valorisés que ceux effectués au stade épi 1 cm, eux-mêmes plus intéressants que les apports tardifs. La dose ur 4 essais, la dose a un effet significatif sur le solde économique. Les apports de 40 Nha permettent des soldes moins bas que les apports à 80 Nha. Décembre 2005 Contact : Chambre Régionale d Agriculture des Pays de la Loire Tél : Mail : agrobio@pl.chambagri.fr Le fractionnement des apports Economiquement, le fractionnement des apports ne présente pas d intérêt. Au mieux les résultats sont du niveau des apports pleine dose aux dates correspondantes. En général, la rentabilité économique des apports fractionnés est encore plus mauvaise que celle des apports en un passage. Critères à optimiser Facteurs pris en compte Produit : Vinasse (V) plume (P) Dose : 40 UNha 80 UNha Date d apport : précoce - tardif Conclusion La vinasse de betterave et la farine de plume ont les mêmes performances sur le rendement et la rentabilité de l apport. Concernant la teneur en protéines, la farine de plume est légèrement mieux valorisée que la vinasse. i un apport de 80kg Nha permet un taux de protéines et un rendement parfois supérieur, en revanche, c est la dose de 40 kg Nha qui permet le solde économique le moins bas. Enfin, quand la date d apport a un effet sur le rendement ou la rentabilité économique, ce sont les apports les plus précoces qui sont les plus performants. Prudence! Protéines P > V 80 > 40 (sauf en 2005 : V>P) 80 > 40 Précoce > Tardif Économie (sauf en 2005 : V>P) 40 > 80 Précoce > Tardif Les conditions climatiques des 3 dernières campagnes correspondent à des hivers secs, donc attention à l extrapolation des résultats. En cours de végétation, les apports d azote en sortie d hiver ont une influence sur la biomasse et visuellement, on constate des différences. Cependant, ces apports ne sont pas rentables dans les conditions d essais des deux dernières campagnes. En 2003, les apports précoces ont permis un gain de 80 ha sur un site. L intérêt est donc limité, sauf si l apport permet à la culture de passer d un blé fourrager à un blé panifiable.

5 Blé tendre d hiver : Fertilisation azotée de printemps - Bilan des campagnes 2003, 2004 et 2005 Caractéristiques des huit expérimentations Année Lieu (département) Avoise (72) te Hermine La Boissière (53) te Hermine Mouais (44) te Hermine Nort sur Erdre (44) Cantenay Epinard (49) Nature du sol Argilo-limono-sableux calcaire, peu profond caillouteux Groies superficielles Argilo-calcaire, moyennement profond séchant, caillouteux Limono-argilo-sableux peu profond, caillouteux Argilo-limoneux profond Argilo-limoneux profond, non caillouteux Argilo-calcaire profond peu caillouteux Limono-sableuse calcaire, profond moyennement caillouteux ablo-limoneux calcaire, peu profond séchant, battant, caillouteux Reliquat azoté sortie hiver (kgnha) Enherbement moyen de l essai (qha) moyen témoins (qha) protéines moyenne de l essai protéines témoins 58 modéré faible important fin de printemps ETR rendement N 47 modéré N 150 modéré faible important modéré à important N ETR : écart type résiduel : s significativement différents entre les différentes modalités N : s non significativement différents entre les différentes modalités Les parcelles d essais à ainte Hermine ont été irriguées sur les 3 campagnes. Deux témoins sans apport ont été mis en place pour chaque essai.

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