ANALYSE DE LA FILIERE LAITIERE ACTIVE EN WALLONIE

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1 Filière Lait et Produits Laitiers Wallonne (FLPLW) asbl Siège social : Centre wallon de Recherches agronomiques Département Productions et Nutrition animales Rue de Liroux, GEMBLOUX ANALYSE DE LA FILIERE LAITIERE ACTIVE EN WALLONIE Etude menée à la demande de la Filière Lait et Produits Laitiers Wallonne (FLPLW) Juin 2012 Ir Pierre MAQUET Chargé de mission Economie, Marketing et Communication AVEC L AIDE DE LA WALLONIE DIRECTION GENERALE DE L AGRICULTURE, DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT

2 AVERTISSEMENT : La présente étude est propriété de la Région wallonne. Toute utilisation de son contenu à des fins d étude ou de communication est conditionnée à l obtention de l accord du propriétaire de ladite étude. (FLPLW) asbl Analyse de la filière laitière active en Wallonie 2

3 1 CONTEXTE ET METHODOLOGIE DE L ETUDE (FLPLW) asbl Analyse de la filière laitière active en Wallonie 3

4 1.1 CONTEXTE Le secteur laitier est bien représenté dans l agriculture wallonne : producteurs laitiers détiennent vaches laitières et assurent une production annuelle de 1.341,6 millions de litres de lait (chiffres Sources : DGSIE (INS) - Recensements et enquêtes agricoles ; DGARNE-D41). La filière lait dont ces fermes constituent le premier maillon fourni de nombreux produits destinés à l alimentation humaine : lait de boisson, beurre, crème, yoghourt, fromages, mais également des coproduits et ingrédients techniques valorisés en alimentation humaine ou animale : lactosérum, babeurre, lactose, caséine. La filière lait est ainsi composée des agriculteurs, des sociétés de récolte du lait, de PME de transformation beurrière ou fromagère, de sociétés de l industrie agroalimentaire, de grossistes spécialisés et d artisans œuvrant à la mise en valeur d une même matière première. Les opérateurs présents en Wallonie proposent une gamme de produits étendue et possèdent chacun des caractéristiques de taille d entreprise, de secteur d activité, de maîtrise technologique, de développement de marché et de stratégies particulières. Forts de ce dynamisme, ils génèrent de la valeur ajoutée et des emplois et possèdent un potentiel de développement selon les cas au niveau du marché régional, national ou international vers le consommateur final ou vers les professionnels de l industrie agroalimentaire ou de l Horeca. Consciente de ces éléments, la Filière Lait et Produits Laitiers Wallonne a décidé d en savoir plus sur la situation de ces opérateurs. Cette volonté passe par l établissement d un constat de la filière lait présente en Wallonie ; par une identification des forces et des faiblesses que les opérateurs possèdent et une mise en évidence des menaces et des opportunités auxquelles ils sont confrontés. A charge ensuite aux membres de la FLPLW d en retirer des pistes d action et d établir des propositions stratégiques et/ou opérationnelles visant à développer le secteur dans sa globalité sur des points tels les marchés, les orientations de la production à encourager, la qualité des produits, 1.2 METHODOLOGIE Afin de disposer d un état des lieux de la filière de production et de transformation laitière active en Wallonie, la Filière Wallonne Lait et Produits Laitiers (FLPLW) a décidé en avril 2011 de faire réaliser cette étude sur le secteur. La mission a été confiée au Chargé de mission Economie, Marketing et Communication en fonction auprès de la Filière Porcine Wallonne (FPW), avec les accords du Conseil d administration de la FPW et du bailleur de fonds de la FPW en tant que Conseil de filière (Service Public de Wallonie- DGARNE-Direction de la Qualité des Produits). La durée de réalisation de l étude a été fixée de juillet 2011 à juin 2012 de sorte à ce que les résultats de l étude puissent être présentés lors du colloque annuel de la FLPLW à tenir au premier semestre Sur base des informations disponibles auprès des organismes de récolte de données ou directement disponibles auprès des opérateurs identifiés, un canevas général a été établi et discuté quant à sa faisabilité. (FLPLW) asbl Analyse de la filière laitière active en Wallonie 4

5 L étude finale dont le présent rapport constitue l aboutissement est constituée de 4 approches : - Une enquête de terrain auprès d opérateurs de la filière lait actifs en Wallonie. Des rencontres et discussions, des éléments contextuels, statistiques de production et stratégiques ont été obtenus auprès des opérateurs ayant accepté de participer à l étude. Ceux-ci sont synthétisés et analysés selon le type d opérateur répondant et/ou selon le thème particulier abordé dans le questionnaire. - Une synthèse et analyse d éléments contextuels du secteur des produits laitiers. Y sont abordés les contextes mondiaux, européen (dont la PAC lait) et belge du lait et des produits laitiers, des éléments relatifs à la consommation de lait et produits laitiers complétés d éléments économiques, marketing et qualitatifs particuliers au secteur laitier. - Une analyse des forces, faiblesses, opportunités et menaces des différents types d opérateurs rencontrés. - Une synthèse de pistes de réflexion à développer par le secteur au sein des organismes qui l animent en collaboration avec les partenaires politiques et institutionnels présents en Wallonie. (FLPLW) asbl Analyse de la filière laitière active en Wallonie 5

6 2 ENQUÊTE AUPRES DES OPERATEURS DE LA FILIERE LAIT (FLPLW) asbl Analyse de la filière laitière active en Wallonie 6

7 2.1 ENTREVUES AVEC LES OPERATEURS DE LA FILIERE INTRODUCTION Les entrevues avec les opérateurs de la filière laitière ont été menées sur base d un questionnaire préétabli et identique pour tous (voir annexe 1). En tout, 32 opérateurs ont accepté de collaborer à l étude ; La liste des personnes et entités rencontrées aux fins de réalisation de cette étude est reprise dans la bibliographie de la présente étude. Certaines des personnes rencontrées étant par ailleurs en charge de plusieurs sociétés actives dans le secteur laitier ou mandatées comme représentant au sein de plusieurs conseils d administration elles ont répondu selon les différentes positions occupées. Les réponses obtenues sont ici reprises question par question et présentées : - par occurrence d accord avec les items proposés dans le cas de questions à possibilités de réponses suggérées suivi des précisions apportées spontanément par les répondants ; - par reprise directe des réponses spontanées des répondants dans le cas de questions ouvertes. Les réponses obtenues sont présentées en un premier bloc constitué de 31 opérateurs laitiers «purs» (laiteries, beurrerie, fromagerie, ) et d un second bloc constitué des réponses obtenues auprès d un organisme fédérateur d une valorisation particulière de produits issus de la filière laitière (alimentation animale). Ceci se justifie du fait que l association en objet ne produit pas physiquement de marchandises valorisées économiquement et que le secteur de l alimentation animale est autant demandeur que pourvoyeur de matières premières auprès des fermes productrices de lait. De sorte à respecter l engagement de confidentialité des données chiffrées et des opinions/suggestions/remarques spontanées émises par les responsables rencontrés, les réponses ont été soit globalisées pour un maillon particulier de la filière, soit rendues anonymes (un répondant des laiteries ) ; ceci à l exception de l interprofessionnelle représentante des producteurs de l alimentation animale. Au fur et à mesure des rencontres avec les opérateurs certains d entre eux ont mentionné des éléments supplémentaires et des spécificités non intégré(e)s dans le questionnaire initial. Ces items et précisions ont été ajoutés dans les tableaux d occurrence des réponses. Il est à noter que les personnes rencontrées n ont pas toutes apporté la même approche ou la même précision dans les réponses chiffrées fournies. Ces approches différentes (unités, arrondis) ne permettent pas d avoir une idée particulièrement fine des quantités mais permettent cependant d obtenir une estimation relativement cohérente de la situation globale du panel interrogé. (FLPLW) asbl Analyse de la filière laitière active en Wallonie 7

8 2.1.2 SYNTHÈSE DES RÉPONSES OBTENUES SEGMENT DE TRAVAIL DE L OPÉRATEUR Segment(s) * Occurrence Laiterie/Récolte de lait OUI : 5 INDIRECT : 2 Importation/Exportation Toute gamme OUI : 3 INDIRECT : 3 Lait OUI : 4 Fromages OUI : 4 (+1 en projet) Poudre de lait & extraits OUI : 2 Beurre OUI : 1 (+1 en projet) Transformateurs INDIRECT : 2 Fromages OUI : 14 INDIRECT : 1 Laits/Crème OUI : 5 Poudres de lait OUI : 2 Yoghourt OUI : 2 Beurres OUI : 5 Produits élaborés : feuilletés, OUI : 1 Grossistes Toute gamme OUI : 1 INDIRECT : 1 Laits/Crème OUI : 2 Beurres OUI : 2 Fromages OUI : 5 Distributeurs (GMD) / Magasin de la société OUI : 3 Comptoir de vente à la ferme OUI : 2 Trading/Courtage/Négociant OUI : 2 * (Possibilité de statut «mixte» : actif dans plusieurs segments) Précision : L item «INDIRECT» a été ajouté aux réponses possibles au fur et à mesure des rencontres avec les opérateurs car certains ont mentionné que l activité suggérée faisait partie de leur core-business mais était réalisée via sous-traitance, travail à façon d une partie du process ou dans une autre implantation du groupe-mère. 1. La récolte de lait est effectuée quasi exclusivement par des laiteries spécialisées et pour 2 opérateurs de transformation en fromagerie via des sous-traitants de transport/récolte. Les opérateurs (laiteries) récoltent 1,585 milliards de litres annuellement. Certains opérateurs collaborent de manière exclusive avec des transformateurs (fromageries) ou fournissent des clients ou filiales de groupes qui nécessitent des approvisionnements réguliers en lait pour transformation. 2. Les flux transfrontaliers sont particulièrement variables dans leur forme. - Les laiteries exportent des produits de première transformation du lait (laits, crèmes, beurres, poudres) et importent selon les besoins, selon les coopérateurs membres, selon le rayon de récolte ou selon la logique de groupe, du lait cru provenant de l étranger. Les exportations sont destinées soit à une filiale du groupe soit à un client de transformation agroalimentaire (UE ou grande exportation), soit directement à un circuit de distribution (majoritairement UE). (FLPLW) asbl Analyse de la filière laitière active en Wallonie 8

9 - Les grossistes et traders importent et/ou exportent en fonction de leurs marchés respectifs. Pour des produits finis destinés directement à la GMD (fromages, yoghourts, beurres, ) les conditions de marchés orientent le choix du fournisseur retenu par le grossiste (en plus de la demande spécifique du client pour une marque ou un produit particulier). En revanche, la fourniture de matière première brute (laits ou extraits) destinée à la transformation est tantôt totalement libre de marché pour un grossiste ou un négociant indépendant ou partiellement/totalement liée dans le cadre d accords préférentiels de collaboration ou d adossement au sein d un groupe d entités de production/transformation. - Les transformateurs importent peu de matière première provenant de l étranger. L essentiel de la transformation rencontrée lors de cette étude est constitué de fromageries qui se fournissent localement (directement à la ferme ou via des laiteries) en lait cru. Les exportations constituent une partie plus ou moins significative de la valorisation des produits finis. 3. La transformation du lait est considérée à trois niveaux : - Produits de première transformation (laits, crèmes, beurres, extraits) Cette première transformation est essentiellement réalisée par les laiteries et destinée majoritairement aux grossistes ou centrales d achat de la GMD sous forme de produits finis (laits, crèmes, beurres) ou à l industrie agroalimentaire dans le cas de produits vrac (laits, crèmes, beurres, poudres de lait). Outre la production en filières standardisées, certains opérateurs profitent de l existence de labels (Appellation d Origine Protégée - AOP) pour générer une valeur ajoutée supplémentaire via le beurre AOP produit. L exploitation d une marque liée à une zone géographique de production de lait est également faite par un seul opérateur. - Produits de seconde transformation (fromages, yoghourts, beurres, glaces) De par la valeur ajoutée supérieure qu elle génère comparativement aux produits laitiers de grande consommation, la transformation fromagère suscite un intérêt particulier auprès des opérateurs de transformation. Les structures de production sont des micro- et petites entreprises et leurs productions sont de volumes relativement modestes comparés à celles d acteurs présents sur le marché dans les fromages de grande consommation (gouda). D autre part, les opérateurs fromagers tentent de valoriser au maximum l utilisation de leur outil de production par leur production propre (marques en propriétés), voire par travail à façon (affinage de produits extérieurs). L affinage exclusif est une voie exploitée par un seul opérateur présent en Wallonie et faisant partie d un groupe laitier. - Produits élaborés (préparations, biscuiterie) Deux opérateurs présents en Wallonie réalisent une transformation directe en produits élaborés multi-ingrédients. Ceux-ci s adressent directement à la GMD au niveau belge et international. 4. La distribution n est directement réalisée que par des PME ou des unités de production annexes à une exploitation agricole (fromageries, beurreries). La commercialisation est effectuée via un comptoir de vente à la ferme et/ou un/des magasin(s) jouxtant l unité de transformation et/ou éventuellement des antennes commerciales excentrées ou mobiles (marchés itinérants) ou plus rarement avec des grossistes partenaires. (FLPLW) asbl Analyse de la filière laitière active en Wallonie 9

10 5. Les «grossistes» - Certains opérateurs de production agissent également comme grossistes auprès de leur clientèle ce qui leur permet de mieux percevoir la valeur ajoutée générée par leur travail de transformation (suppression d un maillon intermédiaire), mais également de maîtriser directement la relation clientèle ainsi que la négociation de prix de vente au distributeur. - La majorité des produits transformés transitent cependant vers des centrales d achats et entrepôts, filiales ou propriété de la GMD ou via des grossistes indépendants travaillant des produits belges et/étrangers destinés à la GMD et/ou à l Horeca et/ou aux collectivités. - Un seul des opérateurs de négoce rencontré possède la matière première mais ne la mobilise physiquement depuis les unités de production collaborantes ou sous-traitantes que lorsque la commande doit être livrée ; le stockage est réalisé sur le site de production même. Le développement de clientèle, la négociation et l approche de marchés constitue le core-business de ces négociants/traders. 6. Statuts exclusifs/statuts mixtes - Si certains opérateurs sont particulièrement spécialisés dans leur domaine de travail, ils développent cependant leurs marchés en élargissant la gamme de produits ou de services qu ils proposent sur demande particulière de leur clientèle (travail à façon, grossiste occasionnel pour les clients les plus importants ou les plus proches) ou développent leur propre marque et/ou une marque parallèle pour valoriser les produits en premiers prix dans des canaux de distributions distincts (GMD classique et discounter). - Les segments de travail mixtes associant récolte de lait-transformation, transformation-grossiste ou transformation-commercialisation directe sont assez fréquents chez les opérateurs rencontrés (microentreprises). Ils visent à intégrer verticalement la production/transformation/commercialisation afin de maîtriser le flux et l image des produits, mais également à pouvoir mieux maîtriser la rémunération de la production (négociations directes, perception de la valeur ajoutée). - Une des coopératives agréées en tant que collecteur de lait collabore à un projet européen de développement d une marque. Elle importe les produits laitiers transformés par la laiterie avec laquelle elle collabore, joue le rôle de grossiste et de distributeur occasionnel. Elle implique également directement ses coopérateurs membres dans la définition stratégique et la mise en œuvre opérationnelle de la promotion de la marque développée. La marque développée se base par ailleurs sur une philosophie et une volonté d obtention d un prix équitable du lait pour le producteur. (FLPLW) asbl Analyse de la filière laitière active en Wallonie 10

11 L ENTREPRISE STRUCTURE ET DETENTION DU CAPITAL Structure : Occurrence Société capitalisée en bourse Totalement : 1 Partiellement : 1 SA (société anonyme) OUI : 13 SCRL OUI : 9 SPRL OUI : 8 Autre (préciser) : / Détention du capital : Occurrence Groupe international OUI : 4 Joint-venture (partenariats / financiers entre sociétés) Privé personne(s) physique(s) OUI : 19 Personnes morales OUI : Les laiteries/structures de récolte - Toutes les laiteries rencontrées et actives en Wallonie sont structurées en coopérative dont le capital est détenu à 100% par les agriculteurs membres/livreurs de lait. La participation au capital de la coopérative de récolte est régulièrement associée de manière partielle ou totale a un actionnariat de SA ou d une autre coopérative qui gère un outil de transformation du lait légalement et/ou structurellement distinct. Cet outil de transformation est alors géré totalement par les coopérateurs belges ou co-géré à parts définies par les coopérateurs belges et une coopérative étrangère ou un groupe laitier actionnaire partiel. Les agriculteurs sont donc gestionnaires et potentiels bénéficiaires de l outil de récolte du lait, voire de la valorisation commerciale post phase de transformation. - Une coopérative agréée en tant que collecteur de lait ne dispose pas d outil de récolte, mais collabore pour un travail à façon avec un opérateur frontalier. Un système de rétribution est par ailleurs mis en œuvre sur base de la commercialisation d une marque propre et des volumes récoltés auprès des coopérateurs Les PME - Les PME de transformation et/ou de négoce sont structurées en SPRL, SCRL ou en SA. Les capitaux sont apportés pour majeure partie par des personnes physiques généralement de la famille du gérant ou de l actionnaire principal ou des personnes morales belges à vocation économique distincte du management. - Deux outils de transformation possèdent des structures de SA particulières dans lesquelles les parts de capital sont détenues par des asbl à vocation non agricole. (FLPLW) asbl Analyse de la filière laitière active en Wallonie 11

12 - Il est à noter que lorsque des agriculteurs se diversifient et investissent dans un outil de transformation, il s agit préférentiellement d atelier de fromagerie/beurrerie. L actionnariat, les capitaux, la main d œuvre (1 à 5 unités de main d œuvre) et la matière première transformée sont alors directement issus de la famille au sens large. Le pouvoir de financement de l outil, voire la capacité de la production sont, du fait de la petitesse de l actionnariat, relativement limités par l aspect «famille» et peuvent ralentir le développement des marchés. Selon les situations ; l outil de transformation du lait peut ainsi se retrouver indirectement totalement ou partiellement détenu par des agriculteurs actionnaires d une coopérative ou d une société structurée en SPRL ou SA Groupes laitiers/agroalimentaires Un opérateur agroalimentaire de transformation présent en Wallonie et actif au niveau mondial voit son outil de production structuré en SPRL, tandis que le groupe est en SA. (FLPLW) asbl Analyse de la filière laitière active en Wallonie 12

13 DIMENSION DE LA SOCIÉTÉ Localisation En Europe/monde En Belgique (hors Wallonie) Nombre de sites d implantations Nombre d employés En Wallonie 35 Environ Définition des catégories d entreprises Afin de rendre comparable la classification des entreprises rencontrées pour cette étude avec les standards, les entreprises ont été catégorisées selon les classes définies dans la Recommandation de la Commission européenne du 6 mai 2003 concernant la définition des micro-, petites et moyennes entreprises (2003/361/CE - Journal officiel de l'union européenne ). Celle-ci doit être réalisée suivant les niveaux d effectifs et les seuils financiers suivants : 1. Moyenne entreprise : entreprise qui occupe moins de 250 personnes et dont le chiffre d'affaires annuel n'excède pas 50 millions d'euros ou dont le total du bilan annuel n'excède pas 43 millions d'euros. 2. Petite entreprise : entreprise qui occupe moins de 50 personnes et dont le chiffre d'affaires annuel ou le total du bilan annuel n'excède pas 10 millions d'euros. 3. Microentreprise : entreprise qui occupe moins de 10 personnes et dont le chiffre d'affaires annuel ou le total du bilan annuel n'excède pas 2 millions d'euros. 4. Les entreprises au-delà de 250 personnes et dont le chiffre d'affaires annuel dépasse 50 millions d'euros ou dont le total du bilan annuel est supérieur à 43 millions d'euros seront catégorisées dans la classe «Entreprises de taille supérieure». Dans le cadre de la présente étude du secteur laitier une des entités rencontrées/interrogées sera exclue de cette catégorisation. L APFACA qui est une interprofessionnelle d information du secteur des producteurs d aliments et ne réalise aucune production physique de marchandise. Les entreprises interrogées se répartissent comme suit : Entreprises de taille supérieure : 3 Moyennes entreprises : 6 Petites entreprises : 8 Microentreprises : 14 (FLPLW) asbl Analyse de la filière laitière active en Wallonie 13

14 Parmi les entreprises de taille supérieure, 4 font partie de manière plus ou moins liée à des groupes d importance internationale : - KRAFT FOODS SA : 61 sites de production ; employés ; chiffre d affaires de 49,2 Milliards US$ ; 4 ème groupe agroalimentaire mondial. - BONGRAIN SA : 59 sites de production ; employés ; chiffre d affaires de 3,570 Milliards. - BEL SA : 25 sites de productions ; employés ; chiffre d affaires de 2,418 Milliards. - LACTALIS SA : 198 sites de production ; employés ; chiffre d affaires de 14,7 Milliards ; 1 er groupe laitier mondial ; 15 ème groupe agroalimentaire mondial Sites et emplois générés Les opérateurs rencontrés sont présents sur 40 sites en Belgique (35 en Wallonie) et représentent près de emplois directs (2.100 en Wallonie). Les groupes industriels laitiers ou agroalimentaires auxquels sont adossés des unités laitières (filiales ou partenaires) implantées en Wallonie dont nous avons rencontré les responsables exploitent 383 sites de production et emploient personnes (toutes activités agroalimentaires confondues) au niveau mondial. Les laiteries coopératives sont actives sur 5 sites de production et fournissent de l emploi à 305 personnes Outsourcing Si certains opérateurs regroupent en leur sein, outil de production, services marketing, force de vente et logistique de transport, d autres choisissent de sous-traiter le transport à des sociétés spécialisées ou de confier la prospection de vente et/ou la stratégie marketing à des bureaux commerciaux extérieurs indépendants (généralement pour l export) ou sont tenus de laisser le groupe mère les prendre en charge. Un des négociants rencontré ne dispose ni d unité de production, ni de département R&D, toute demande particulière de produit (composition, conditionnement, ) sera répercutée auprès des services commerciaux ou techniques de l opérateur fournisseur. (FLPLW) asbl Analyse de la filière laitière active en Wallonie 14

15 FACTEURS LIMITANT AU DÉVELOPPEMENT : Introduction Lors des rencontres avec les opérateurs laitiers, les réponses apportées par ceux-ci à la question sur les facteurs perçus comme limitant le développement des activités de la société n ont pas été «tranchées». Nombre d entre eux perçoivent la limitation de leur développement comme le résultat cumulatif de petites choses ou d interactions entre plusieurs facteurs agissant simultanément à plusieurs endroits de leur activité. Afin de prendre en compte ces positions mais surtout les précisions apportées sur les différents facteurs nous avons fait le choix de les transcrire ici in extenso et lorsqu une tendance à la même perception se marque, à les reprendre pour un maillon, un item ou une production particulière Capitaux d investissement Généralités De manière générale, les répondants ne considèrent pas vraiment les capitaux d investissements comme limitant leur développement. Cependant ils reconnaissent tous que c est l importance du montant global de l investissement et la problématique de levée de fonds externe (auprès de banques) qui peut s avérer difficile. Les banques sont à ce titre considérées tantôt comme des partenaires financiers ponctuels et tantôt comme des investisseurs intéressés par le résultat de l entreprise (souvent pour les petites unités de production). L obtention de capitaux d investissement issus du groupe/de la coopérative ou auprès d organismes bancaires est tributaire d un retour sur investissement à moyen terme. Celui-ci est guidé tantôt par la logique du groupe et sa stratégie financière (opérateurs industriels, voire PME) et tantôt par la nécessité de remboursement bancaire ou de rémunération du personnel engagé lors de la mise en route de l outil de production (PME et artisans) Investissements immobiliers outil de production - Laiteries et unités agroalimentaires Les capitaux d investissement ne sont pas considérés comme limitant par les laiteries et un des opérateurs agroalimentaires rencontré. Ils motivent ceci du fait qu ils sont adossés totalement ou partiellement à un groupe ou à une coopérative qui dispose de capitaux importants en interne. - PME de transformation L investissement à la création d une nouvelle ligne de production (fromagerie, unité de séchage, beurrerie) pour des raisons de diversification de produits ou de remplacement d un outil dépassé est considéré comme important mais non limitant pour peu qu il réponde à la réalité du marché ou à la clientèle de l opérateur (sorte de mal nécessaire). Les fonds propres sont complétés par des fonds prêtés par les banques et soumis à prise de garantie sur l outil de production préexistant au projet. - Artisans Les artisans produisant à la ferme estiment que les capitaux d investissement peuvent être limitant lorsque le capital n est apporté que par un nombre réduit de sources (quasi exclusivement familiales) ou que l actif à mettre en garantie auprès de banques est faible. La limite réside selon eux dans l accessibilité à l emprunt bancaire qui est consécutive au montant sollicité et souvent à une certaine faiblesse de mise en garantie selon le regard de l organisme de prêt. (FLPLW) asbl Analyse de la filière laitière active en Wallonie 15

16 Fonds de roulement stocks et produits Outre l investissement dans l «outil de production» un opérateur actif dans le négoce de produits finis à destination de la GMD mentionne que les fonds de roulement sont particulièrement importants lorsqu il s agit de préfinancer les stocks de marchandises (réalisation des achats en tant qu intermédiaire avant obtention du paiement post-livraison par le destinataire final) Les investissements «prérequis» Une coopérative de producteurs mentionne que les capitaux d investissement ne se restreignent pas au seuls immobiliers (bâtiments) et/ou actifs immobilisés (dont stocks). Il relève que le financement de la réflexion produit, la recherche marketing sur une marque et/ou des produits, la réflexion/fabrication des conditionnements des produits, la rémunération du personnel administratif et/ou commercial de prospection de marchés peuvent être très élevés et ce même avant la première mise en marché des produits et les premières rentrées financières Besoin de partenariat financier Artisans - Les partenariats financiers d ordre public tels les systèmes d aide aux investissements sont jugés intéressants mais particulièrement lourds en charge administrative d obtention et/ou de suivi d octroi. L intérêt des aides ISA (ex FIA et ex AIDA) est un complément intéressant pour diminuer le volume financier à emprunter ou apporter une garantie dans le cadre d un emprunt bancaire sollicité pour la diversification d une exploitation agricole vers la valorisation de produits laitiers. - Les partenariats «privés» familiaux sont utiles mais incertains dans leur durée et leur pérennité (relations familiales, décès/prise d héritage, divorce) en plus de n offrir qu une source limitée de financement des investissements Garantie bancaire et assurance crédit Certaines PME et certains artisans voient dans les partenariats financiers l opportunité d apporter une garantie (parfois limitée sur les fonds/avoir propres) auprès des banques. Tout système de garantie bancaire sous forme d aide apportée par la Wallonie ou des instances fédérales est considéré comme un plus. Dans le travail au quotidien, les défauts de paiements dus à la clientèle peuvent avoir des conséquences lourdes sur la trésorerie de l entreprise. Le recouvrement de la marchandise ou des sommes dues peut dans ce cadre être difficile du fait de la distance, de la langue ou d une cession d activité totale de la part de la société en défaut. Dans le but d éviter ce genre de désagrément, la prise d une assurance-crédit auprès d un organisme reconnu apparaît comme une nécessité et est perçue comme un partenariat financier par un opérateur actif dans la grande exportation. (FLPLW) asbl Analyse de la filière laitière active en Wallonie 16

17 Implantation à l export - Un opérateur actif dans le secteur du courtage à l exportation considère les partenariats financiers comme un facteur favorisant lorsqu il s agit de s implanter dans un marché hors UE qui est difficile d accès (protectionnisme) ou dont la culture économique ou d entreprise est méfiante par rapport aux intervenants non nationaux. La création d une joint-venture avec un partenaire local pour un bureau commercial et/ou une unité logistique réduite peut aider à une implantation «douce» et faciliter les procédures administratives. - Un opérateur estime qu il serait intéressant de créer une antenne commune de commercialisation de produits agroalimentaires sur des marchés éloignés Partenariats techniques - Certains opérateurs spécialisés en commerce ou négoce de produits ne disposent ni d outil de production ni de capacité de recherche et de développement en interne. Des partenariats sont alors, nécessaires pour la mise au point, l adaptation ou la création d un produit spécifique destiné à un marché ou à un client particulier (sous-traitance/outsourcing). - Deux PME et artisans qui ne disposent ni du matériel, ni des compétences techniques en interne se montrent intéressés par des collaborations techniques pour la mise au point de produits et la recherche en fromagerie Maximum de capacité de production Tous les répondants considèrent que la capacité de l outil de production et l atteinte de sa limite de production n est pas un facteur limitant insurmontable. Le marché conditionne la taille de l outil de production mais surtout l utilisation de celui-ci et l atteinte du maximum de la capacité de travail impliquera une réflexion stratégique sur les évolutions/agrandissements à y apporter si la demande émanant du marché se montre récurrente. Les utilisations de la capacité de production mentionnées par les intervenants sont les suivantes : - Laiteries : très proche (95%) de la saturation. - PME de transformation : marge de progression générale de 15% à 25% ; voire doublement si passage à des périodes de travail «en pauses». - Artisans : d abord utiliser l existant et développer les marchés pour atteindre la limite de capacité de production avant d envisager quoi que ce soit. - Trading : Est considéré comme hors sujet dans la situation ou la société ne gère pas de stocks «physiques» (zones de stockage) ou non problématique si des entrepôts de stockage existent. (FLPLW) asbl Analyse de la filière laitière active en Wallonie 17

18 Outil vieillissant Généralités Les opérateurs préfèrent disposer d un outil de production de taille sensiblement supérieure à la production nécessaire à approvisionner leur marché, mais pas surdimensionné à outrance. L objectif affiché est de rentabiliser au maximum l existant par la performance et éventuellement d étendre la durée de travail sur plusieurs pauses. Par ailleurs, en artisanat, une structure de production petite permet une flexibilité plus importante lorsqu elle vise un marché de niche via des produits à plus haute valeur ajoutée Laiteries et IAA Les opérateurs laitiers et de l industrie agroalimentaire expriment que le vieillissement de l outil de production n est pas un facteur limitant mais un signal d alerte interne à l entreprise. L augmentation inhabituelle et/ou progressive des frais d entretien de l outil de production sont les symptômes de ce vieillissement et le signe qu une modernisation poussée de l outil doit être envisagée. L entretien des machines, la modernisation progressive et si nécessaire l augmentation de la capacité de production sont par ailleurs des éléments à prendre en considération pour rester compétitif Trading Un opérateur actif dans la commercialisation considère que ce point est sans objet ou marginal lorsque l «outil de production» est immatériel (compétences humaines) et que les installations immobilières se limitent à des bureaux ou à du matériel informatique, de télécommunication et de bureau Artisans La faiblesse des moyens disponibles au moment du démarrage d une unité de production artisanale implique souvent la réalisation d économies sur le matériel. Si celui-ci est issu de ventes d occasion et/ou installé dans un bâtiment qui n est pas neuf ou fonctionnellement adapté, il sera nécessaire d y apporter un soin et une attention particulière. (FLPLW) asbl Analyse de la filière laitière active en Wallonie 18

19 Masse critique de l outil de production Généralités Par masse critique nous entendons ici une taille d entreprise et/ou un volume d activité de production/transformation/valorisation suffisant que pour atteindre les objectifs fixés par le management et faisant de la société un acteur significatif sur ses marchés. Ce facteur n est pas perçu comme limitant car chaque opérateur a la sensation d avoir une dimension satisfaisant ses propres ambitions et de jouer dans la catégorie qui lui convient (sur le marché national, dans le marché périphérique à la Belgique, voire sur le marché mondial) Laiteries Les opérateurs laitiers estiment que sur le marché européen la masse critique à atteindre ne peut l être que par adossement ou intégration dans un conglomérat agroalimentaire ou laitier plus important. Pour une coopérative laitière, la masse critique de l outil de production est perçue comme étant la limite règlementaire (quotas laitiers) et la limite de la capacité biologique des animaux détenus par les coopérateurs à produire du lait. Un opérateur agroalimentaire travaillant la matière grasse laitière est leader mondial dans son domaine et deux opérateurs de récolte de lait se considèrent comme des opérateurs wallons majeurs en récolte et première transformation du lait Artisans Seuls les petits artisans expriment que la renommée du produit se gagne et se crée lentement mais se perd très rapidement. N étant pas encore en vitesse de croisière ou étant en recherche de rentabilité, ces producteurs n ont pas encore atteint une masse critique qui fait d eux des acteurs connus et reconnus dans leur secteur. Pour les artisans, la masse critique à atteindre sur le marché est une combinaison entre la taille physique de l unité de production (potentiel de fourniture en volume apte à satisfaire la demande) et la réputation de sérieux et de qualité auprès de la clientèle de professionnels ou des consommateurs finaux dans les marchés qu ils visent ou qu ils entretiennent (type de clientèle ou zone géographique précise) Législations Généralités Les législations européennes valant pour tous les opérateurs d un secteur considéré, celles-ci ne sont pas perçues comme étant limitantes dans leurs effets. En revanche, les législations fédérales et/ou régionales peuvent amener par leurs aspects contraignants et les éventuels surcoûts de production qu elles engendrent une distorsion de concurrence entre zones économiques ou Etats pour un même produit fini. Selon les opérateurs rencontrés, si la vitesse d adaptabilité aux évolutions des législations reste le maître mot pour rester concurrentiel, ils regrettent que ces mêmes législations soient parfois un frein à la créativité et à la liberté d entreprise. Cette transposition en droit fédéral/régional de textes européens est par ailleurs dénoncée par certains opérateurs comme étant particulièrement lente et orientée vers des critères plus contraignants que la législation européenne originelle. (FLPLW) asbl Analyse de la filière laitière active en Wallonie 19

20 Graisses et allégations nutritionnelles Un opérateur actif dans le domaine de la première transformation laitière estime que la récente législation européenne sur les allégations nutritionnelles et l étiquetage des denrées alimentaires a compliqué la mise en valeur des qualités des produits laitiers et autres matières grasses animales vers les consommateurs Contraintes et normes sanitaires (AFSCA, ) Généralités Faisant suite aux problèmes sanitaires et aux crises vécues dans le secteur agricole/agroalimentaire, les règles édictées par l AFSCA (Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaîne Alimentaire) sont perçues comme un mal nécessaire par les opérateurs. Elles sont également perçues comme un réel facteur de rassurance du consommateur autant que des opérateurs et des marchés de valorisation des produits ce qui les rend incontournables. Par ailleurs, les normes sanitaires valent pour tous ; elles sont par conséquent obligatoires à tous les opérateurs et déclinées en contraintes générales et spécifiques selon le secteur de travail ce qui fait dire à l ensemble des opérateurs que «Il faut faire avec,». Bien qu ils en admettent l utilité globale, les opérateurs se sentent cependant contraints et forcés à la mise en œuvre Les normes et cahiers des charges privés Si la législation impose des normes de production aux opérateurs, les clients (GMD, transformateurs) imposent régulièrement la mise en œuvre de cahiers des charges particuliers (privés) ou de plans de prévention et de contrôle de qualité spécifiques pour pouvoir commercer avec eux. La multiplication de ces cahiers des charges imposés par les clients et de cahiers des charges reconnus au niveau international (HACCP, ISO, BRC, OVOCOM) ou de normes particulières (Halal, Kasher) pour pénétrer certains marchés ou pour être autorisé à solliciter le rôle de fournisseurs auprès d un opérateur/valorisateur de produits impliquent une multiplication des contrôles et des audits réguliers des installations. Par ailleurs, ces procédures et mesures de production/contrôle monopolisent du temps et ne créent pas de valeur ajoutée en soi. Ce côté purement administratif rend l approche de certains marchés ou opérateurs particulièrement rébarbatif bien que les certifications soient des conditions sine qua non de valorisation des produits. Parmi le panel de normes qualité, les normes BRC (British Retail Consortium) sont perçues comme étant les plus contraignantes Difficultés d approvisionnement en matières premières En négoce/trader Les sociétés de négoce constatent des difficultés occasionnelles lorsqu elles ne disposent pas d outils de production et qu elles se limitent au rôle d intermédiaire commercial. Dans cette situation, l opérateur ne possède aucune ou que peu de prise sur la capacité de production qui pourrait lui permettre de satisfaire son marché de valorisation de produits Fromages Afin de s assurer une régularité d approvisionnement, certains opérateurs fromagers s approvisionnent auprès de plusieurs fournisseurs, tandis que d autres font le choix de développer une relation commerciale de confiance avec un seul fournisseur géographiquement proche qui leur assure une (FLPLW) asbl Analyse de la filière laitière active en Wallonie 20

21 matière première liée et certifiée officiellement (ou pas) à la zone de provenance mentionnée sur le produit fini Laiteries Le système de fonctionnement en coopérative implique que les membres fournissent leur lait à la laiterie pour qu elle le valorise. Cet engagement garanti la régularité d approvisionnement en lait de l outil de production. La difficulté d approvisionnement en matières premières ou ce qui pourrait être assimilé comme telle ne survient qu en cas de mouvement (sortie) de coopérateur ou d arrêt de l activité (retraite) de l un d eux. De manière générale, les agriculteurs restent fidèles à leur coopérative Beurreries (reconditionnement) Les PME qui travaillent du beurre de manière simultanée en tant que sous-traitant ou vers des marchés qui leur sont propres constatent des difficultés d approvisionnement en matières premières suite aux fluctuations des demandes directes de la grande exportation ou de l industrie agroalimentaire qui tend à s approvisionner en vrac auprès de ces mêmes fournisseurs. Ces opérateurs ne disposent pas d un accès direct à la matière première qui les rend tributaires d opérateurs amont ou des demandes de la GMD Artisans Les petites unités de production artisanales du type laiterie, beurrerie, fromagerie «à la ferme» sont de manière générale associées ou en partenariat de capital avec la ferme «familiale». Ce partenariat «familial» prévaut également au niveau de l approvisionnement de la matière première laitière. L approvisionnement est donc sécurisé au maximum tout comme une partie plus ou moins importante (fonction de la quantité) des chiffres d affaire de l unité de transformation et de la ferme laitière Opérateurs agroalimentaires Deux opérateurs de l agroalimentaire (un «fournisseur d ingrédients» et un «utilisateur d ingrédients») estiment que pour se démarquer de la concurrence dans un secteur fort concurrentiel (fournisseur d ingrédients pour l agroalimentaire comme par exemple celui des lacto-remplaceurs ou des matières grasses extraites du lait) il faut faire preuve d une réelle expertise. La difficulté pour le demandeur/utilisateur d un ingrédient particulier est alors de trouver cette expertise Coût de la matière première Artisans Les artisans ou les opérateurs qui travaillent directement une matière première produite par l exploitation annexe à la structure de valorisation ou fournie par les coopérateurs ne considèrent pas le coût d approvisionnement en intrant comme limitant Opérateurs agroalimentaires Pour la valorisation en agroalimentaire, les opérateurs constatent que le prix du beurre a doublé en 2 ans ce qui a entrainé une augmentation du coût des produits. Certains opérateurs de l industrie agroalimentaire mènent actuellement de la R&D en vue de substituer la matière grasse laitière par de la matière grasse d origine végétale ou animale. (FLPLW) asbl Analyse de la filière laitière active en Wallonie 21

22 Le point d équilibre Les prix des matières premières trouvent leur point d équilibre sur un marché mondial dominé par des opérateurs (groupes industriels agroalimentaires ou groupements de producteurs laitiers) qui par les volumes qu ils brassent, influencent fortement les tendances haussières ou baissières. USA, Canada et Nouvelle Zélande constituent les principaux acteurs d influence en matières premières d origine laitière sur les marchés industriels Variation et volatilité des prix des matières premières Le marché de destination et les clauses relatives au prix de revient (et de commercialisation vers le consommateur final) du produit fini orientent les choix du fournisseur de matières premières, de composition de la matière première et de la matière première même à inclure dans le process de fabrication. C est uniquement lorsque le prix de la matière première a augmenté de manière uniforme sur tout le marché mondial, que le prix de la matière première conditionne le prix du produit fini. Le prix n est «embêtant» qu à partir du moment où le cours de la matière première oscille en permanence sans jamais se stabiliser. Cette fluctuation du cours de la matière première se traduit par un produit fini dont le prix de revient est un quasi «cours du jour». Ceci crée une incertitude de rentabilité de la vente des produits et pose problème dans les négociations d approvisionnement en matière première ou de valorisation produits à moyen terme. La stratégie de développement à long terme est également touchée par cette incertitude de «prix moyen» Actifs immobilisés Ce n est pas tant le coût de la matière première qui est mentionné comme limitant par les opérateurs, mais les actifs temporairement immobilisés sur une période plus (fromages) ou moins (lait, beurre, crème, ) longue qui nécessitent un fonds de roulement Filières de qualité Le coût de la matière première est supérieur lorsqu elle est issue de filières de qualité (Bio) ou destinée à une transformation reconnue sous filière de qualité (Bio, IGP, AOP). Ceci est dû aux surcoûts de production et/ou coûts de certification. Cependant le surcoût général engendré peut être répercuté sur le(s) produit(s) fini(s) car ils sont destinés à une clientèle qui dispose de moyens financiers supérieurs ou qui a fait le choix d allouer une partie plus importante de son budget à son alimentation Marchés de valorisation saturés Généralités Selon les orientations exprimées par les responsables interrogés, les marchés doivent être envisagés soit en tant que zone géographique de destination des produits, soit en tant que groupes d opérateurs actifs dans la même branche ou le même segment de marché. Le type de produits commercialisés (matière première brute, produit intermédiaire, produit consommateur) et le destinataire des produits commercialisés ont également de l importance dans la perception du «marché». (FLPLW) asbl Analyse de la filière laitière active en Wallonie 22

23 De manière assez globale, il ressort que si les marchés apparaissent comme saturés ou difficiles d accès, ils ne sont pas vus comme limitant. La solution réside dans une prise de parts de marché à la concurrence ou dans l identification d un nouveau marché (zone géographique ou débouché sectoriel/d utilisation) et le développement de nouveaux produits ou d application produit pour les ingrédients «techniques» Marchés «zones géographiques» Plusieurs opérateurs actifs sur les marchés de grande exportation identifient la zone BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) comme constituant le marché d avenir en produits laitiers bruts (IAA) et transformés. Pouvoir d achat en augmentation et forts bassins de population justifient cette perception Marchés «produits» - Produits à haute valeur ajoutée Un opérateur actif dans le secteur de la fromagerie constate que les producteurs hollandais et allemands sont très actifs et nombreux dans la même gamme de fromage (goudas). Du fait de leurs capacités de production «Ils saturent les marchés par la variété de produits proposés en fromage «standards». Selon le même répondant, les opérateurs fromagers basés en France et en Italie disposent en revanche d une très large gamme de produits se différenciant fortement les uns des autres. Les concernant, c est plus la variété de produits proposés qui limite la possibilité de trouver un créneau non encore exploité ou les possibilités de pénétrer les étals de la GMD. Selon lui pour y parvenir il est impératif de proposer un produit «différent» et de qualité éventuellement reconnue (labellisé Bio, IGP, AOP, trappiste). Un opérateur actif dans la commercialisation de produits laitiers bruts et transformés estime pour sa part que si les marchés de produits bruts sont stabilisés dans leur besoins, les marchés de produits à haute valeur ajoutée (fromages, ingrédients techniques à destination de l IAA) sont en revanche non saturés. - Produits de grande consommation Un opérateur de récolte de lait mentionne que le marché du lait de boisson destiné à la consommation humaine est saturé au niveau européen et que l avenir passera certainement par une valorisation sur la grande exportation après transformation en poudre de lait. Il constate également que la demande en beurre diminue pour la destination «consommateur» mais qu elle reste stable chez les professionnels européens et en augmentation pour l IAA au niveau mondial. - Produits «industriels» Un opérateur de récolte de lait estime que le marché «IAA» en poudre de lait est désormais stable au niveau européen. Il constate également une diminution de la demande en poudre de lait pour le circuit d alimentation des veaux au niveau européen mais une augmentation de la demande pour cette utilisation au niveau mondial. (FLPLW) asbl Analyse de la filière laitière active en Wallonie 23

24 Produits à faible valeur ajoutée Généralités Sont reconnus par l ensemble des opérateurs comme : - Produits à faible valeur ajoutée : produits bruts destinés à la consommation humaine de masse (lait de boisson, crème, beurre) ou destinés au secteur de l agroalimentaire (poudre de lait). - Produits à haute valeur ajoutée : fromages, lactosérum (IAA), produits fermentés (yoghourts et boissons lactées microflorées) destinés directement aux consommateurs. Selon cette classification, les éléments suivants ont été soulevés Produits à faible valeur ajoutée Pour certains opérateurs, le fait de produire des denrées alimentaires ou des ingrédients techniques à moindre valeur ajoutée n est pas vu comme un facteur limitant mais plutôt comme un élément contextuel à leur marché de travail. La perception étant «On le savait en s engageant/poursuivant cette voie, donc on fait avec, en tentant de se démarquer de la concurrence par l innovation produit et le service clientèle». Si le beurre traditionnel packagé et destiné à la vente au consommateur final est considéré comme un produit à faible valeur ajoutée, les beurres ou le lait «vrac» destiné à la transformation agroalimentaire sont vus comme dégageant une marge plus importante en plus de constituer un débouché «volume» conséquent Produits à haute valeur ajoutée Les produits impliquant une maîtrise technologique particulière, ou qui possèdent une typicité locale (matière première, process, indication géographique ou certification spécifique) ou issus d un process particulier (fromagerie) possèdent une haute valeur ajoutée. Les services à la clientèle professionnelle (transformateurs, IAA) et l adaptation de la formulation et/ou du conditionnement de livraison à la demande spécifique du client (IAA) ou du consommateur final (via la GMD) génèrent une plus haute valeur ajoutée. Le lait pauvre en lactose est vu comme un produit à haute valeur ajoutée, mais le lait de boisson Bio est considéré comme un produit à faible valeur ajouté car les frais de certification et la nécessité de séparation du flux Bio augmentent son coût et diminuent la marge obtenue. En revanche les beurres et crèmes Bio sont considérés comme des produits à plus haute valeur ajoutée que ceux commercialisés en filières conventionnelles. (FLPLW) asbl Analyse de la filière laitière active en Wallonie 24

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