Les facteurs d environnement au cours des maladies inflammatoires chroniques de l intestin

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Les facteurs d environnement au cours des maladies inflammatoires chroniques de l intestin"

Transcription

1 Mini-revue Les facteurs d environnement au cours des maladies inflammatoires chroniques de l intestin doi: /hpg Environmental risk factors in inflammatory bowel disease: an update Antoine Racine, Marie-Christine Boutron, Franck Carbonnel H^opitaux Universitaires Paris Sud, site de Bic^etre, service de gastroenterologie, 78 rue du General Leclerc 94270, Le Kremlin Bic^etre ; Unite INSERM 1018 Equipe 9-E3N, Centre de Recherche en Epidemiologie et Sante des Populations, Institut Gustave Roussy, Espace Maurice Tubiana, 39, Rue Camille Desmoulins, Villejuif CEDEX <fcarbonnel7@gmail.com> HEPATO GASTRO et Oncologie digestive y Tires a part : F. Carbonnel Resume L augmentation recente de l incidence des maladies inflammatoires chroniques de l intestin (MICI), leur repartition geographique, les etudes effectuees chez les migrants et la concordance incomplete entre jumeaux monozygotes montrent que les facteurs lies a l environnement ont un r^ole important dans la cause des MICI. Pendant longtemps, le tabac (protecteur dans la rectocolite hemorragique (RCH), deletere dans la maladie de Crohn (MC)) et l appendicectomie (protecteur dans la RCH) ont ete les seuls facteurs reconnus. Recemment, d autres facteurs associes aux MICI ont ete identifies : la faible exposition solaire et la carence en vitamine D, les infections intestinales, certains medicaments (AINS, antibiotiques, œstroprogestatifs), une alimentation riche en proteines animales et en acides gras n-6. Ces facteurs pourraient ^etre a l origine d une dysbiose et favoriser l eclosion d une MICI chez des individus genetiquement predisposes. La recherche des facteurs d environnement des MICI est utile pour ameliorer la comprehension et la prise en charge de ces maladies : prevention chez les individus genetiquement predisposes et contr^ole du cours evolutif chez les individus malades. n Mots cles : maladie inflammatoire chronique intestinale, epidemiologie, facteur de risque, environnement Abstract The rapid increase in the incidence of inflammatory bowel disease (IBD), their geographic distribution, studies of migrant populations and the lack of complete concordance in monozygotic twins show that environmental factors play an important role in IBD. For a long time, smoking (protective in ulcerative colitis (UC) and deleterious in Crohn disease (CD)) and appendectomy (protective in UC) were the only known factors. Recently, other factors involved in IBD were identified: low sun exposure, vitamin D deficiency, gastrointestinal infections, some drugs (non steroidal anti-inflammatory, antibiotics, estrogens hormonal treatment), high dietary intakes of animal protein and n-6 fatty acids. These factors might generate an intestinal dysbiosis and then promote IBD onset in patients with genetic susceptibility. Research identifying environmental factors involved in IBD is useful to improve knowledge and management of these diseases: prevention in genetically predisposed individuals, and disease improvement in patient. n Key words: inflammatory bowel disease, epidemiology, risk factor, environment Pour citer cet article : Racine A, Boutron MC, Carbonnel F. Les facteurs d environnement au cours des maladies inflammatoires chroniques de l intestin. Hepato Gastro 2013 ; 20 : doi : /hpg

2 L a maladie de Crohn (MC) et la rectocolite hemorragique (RCH) sont caracterisees par une grande disparite de repartition dans le monde et une forte augmentation d incidence depuis cinquante ans (surtout la MC) [1]. En France, leur prevalence est estimee a cas ( MC et RCH) et leur incidence annuelle est de 6/ pour la MC et de 3 a 4/ pour la RCH. La physiopathologie de ces maladies fait intervenir une composition anormale du microbiote intestinal (appelee dysbiose), une dysfonction de la barriere epitheliale, et une dysregulation de la reponse immunitaire innee et adaptative. 163 genes de predisposition aux MICI ont ete recemment identifies [2]. Ils interviennent principalement dans la regulation de la production de cytokines (interferon g, IL12, TNFa, IL10), l activation des lymphocytes B, T et NK, la reponse aux molecules d origine bacterienne et la voie JAK-STAT. Les odds ratio de la plupart de ces genes ont des valeurs comprises en 1,02 et 1,2. Les facteurs d environnement jouent aussi un r^ole important comme le suggerent les constatations suivantes [3] (tableau 1). Tout d abord, la forte augmentation de l incidence des MICI depuis 50 ans ne peut s expliquer par une modification du patrimoine genetique sur une si courte periode. Ensuite, l agregation spatio-temporelle des cas de MICI au sein de collectivites (clusters) voire d un couple suggere l exposition a des facteurs d environnement communs. De plus, il a ete montre que l incidence des MICI chez les migrants originaires d une zone de faible incidence vers une zone de forte incidence atteint celle du pays d accueil apres une generation [3]. Enfin, la concordance phenotypique entre les jumeaux monozygotes est seulement de 30 % dans la MC et de 15 % dans la RCH [3]. Le tabac et l appendicectomie Le tabac favorise la survenue de la MC, ses poussees et ses complications. A l inverse, l arr^et du tabac favorise la Tableau 1. Arguments en faveur du rôle des facteurs environnementaux. Forte augmentation de l incidence des MICI depuis 50 ans Disparité de la répartition géographique des MICI avec gradient Nord-Sud en Europe occidentale et aux USA Agrégation de cas de MICI au sein de collectivités ou de couples partageant les m^emes expositions environnementales Équilibration de l incidence des MICI chez les migrants avec l incidence de la population d accueil dès la 2 e génération Concordance phénotypique incomplète chez les jumeaux monozygotes survenue de RCH (dans les 2 a 3 ans suivant l arr^et) et les non-fumeurs ont une evolution plus grave que les fumeurs. Les substituts nicotiniques ameliorent le cours evolutif de la RCH (au prix d effets indesirables invalidant au long cours). L appendicectomie a un effet protecteur vis-a-vis de la RCH, si elle est pratiquee avant l ^age de 20 ans, et pour une appendicite aigu e. Les patients atteints de RCH qui ont subi une appendicectomie dans ces conditions ont une maladie moins severe. En revanche, il n existe pas d association entre l appendicectomie et la MC. Le tabagisme est délétère dans la maladie de Crohn et bénéfique dans la rectocolite hémorragique L appendicectomie est associée à une diminution du risque et de l évolutivité dans la rectocolite hémorragique La piste infectieuse Il existe une association entre les infections intestinales communautaires virales ou bacteriennes (Salmonella, Campylobacter) et la survenue de MICI. Cette association est plus forte pour la MC que pour la RCH et dans la premiere annee qui suit l infection [4]. Certains agents infectieux pourraient avoir un r^ole specifique. Les 3 plus importants sont Yersinia pseudotuberculosis, les mycobacteries atypiques et Escherichia Coli adherent-invasif (AIEC). Selon la theorie de la chaîne du froid, elaboree par Jean-Pierre Hugot, Yersinia survit au refrigerateur et jouerait un r^ole central en stimulant la production de NFKB, favorisant ainsi l eclosion de MICI chez les individus ayant un variant de NOD2 [5]. Des donnees experimentales montrent une interaction moleculaire entre une proteine de Yersinia nommee YopJ et NOD2 [6]. De plus, sous la stimulation de TLR-2, les monocytes infectes par Yersinia pseudotuberculosis favorisent la production de NFKB et l augmentation de la permeabilite intestinale au niveau des plaques de Peyer [6]. Le r^ole des mycobacteries atypiques est controverse mais vient d ^etre relance par la decouverte recente de genes communs a la MC et au contr^ole de l immunite antimycobacterie [2]. Un groupe d E. Coli ayant des proprietes d adhesion et d invasion de l epithelium (nomme AIEC pour «adherent-invasive E. coli») a ete decrit dans la muqueuse ileale de patients atteints de MC en 1998 par le groupe d Arlette Darfeuille-Michaud. La presence d AIEC a ete trouvee chez 36 % des malades ayant une MC de l ileon et 6 % des temoins [7]. Des interactions entre les AIEC et differentes molecules et cellules de l h^ote ont ete decrites. L adhesion 176

3 Environnement et MICI d AIEC a la muqueuse ileale des patients atteints de MC est favorisee par le deficit de synthese des defensines, les anomalies de l autophagie, l expression anormale de CEACAM6 et de la proteine du stress du reticulum endoplasmique gp96 ainsi que par l augmentation des cellules M associee aux mutations de NOD2. Mais les AIEC declenchent aussi la production de cytokines par les macrophages infectes, ce qui entraîne une augmentation de la colonisation et de l inflammation de l ileon. De ce fait, les AIEC pourraient jouer un r^ole important dans la chaîne causale qui est a l origine de la MC et constituent une cible therapeutique potentielle. Les infections intestinales communautaires favorisent la survenue de MICI Yersinia pseudotuberculosis, les mycobactéries atypiques et Escherichia Coli adhérent-invasif pourraient jouer un rôle spécifique au cours des MICI L exposition solaire et la vitamine D Le gradient Nord-Sud decroissant de repartition des MICI, observe en Europe occidentale et aux USA, suggere que l exposition solaire a un r^ole dans la physiopathologie des MICI. Une carence en vitamine D est associee a la survenue de plusieurs maladies auto-immunes proches de la MC par l implication des lymphocytes TH1 (polyarthrite rhumatoïde et sclerose en plaques). De plus, plusieurs etudes observationnelles ont retrouve une association entre un faible niveau d exposition solaire et donc de vitamine D et la survenue et la severite de la MC[8-10]. Enfin, dans un essai randomise contr^ole, les patients atteints de MC supplementes par UI de vitamine D3 par voie orale avaient tendance a moins rechuter a 1 an que les patients du groupe placebo (p = 0,06) [11]. L association entre la RCH et la carence en vitamine D ou la faible exposition solaire est moins nette qu avec la MC. Des essais randomises sont actuellement en cours pour evaluer l effet de la supplementation en vitamine D des patients atteints de MC et de RCH. L exposition solaire semble avoir un effet protecteur vis-à-vis de la maladie de Crohn L intér^et d une supplémentation orale en vitamine D3 est suggéré au cours de la maladie de Crohn L alimentation Dans le passe, de nombreuses etudes cas-temoin ont cherche une association entre la composition de l alimentation et la survenue de MICI. Une revue generale de ces travaux a montre qu un apport eleve en graisses, acides gras polyinsatures de la serie n-6 et en viandes etait associe avec un risque majore de MC. En revanche, un apport eleve en fibres et en fruits etait associe avec une diminution du risque de MC, tandis qu un apport eleve en legumes etait associe a un risque moindre de RCH [12]. Les etudes retrospectives qui interrogent les malades sur leur alimentation avant le diagnostic de leur pathologie sont soumises a un biais de rememoration et de causalite inverse. Recemment, plusieurs etudes de cohortes prospectives ont apporte un eclairage nouveau sur les liens entre alimentation et MICI. Une alimentation riche en acides gras polyinsatures n-6 est associee a la survenue de RCH, tandis que les acides gras polyinsatures n-3 ont un effet oppose [12]. Une etude prospective menee en France et recemment confirmee a l echelle europeenne a trouve une association significative entre l apport en proteines animales et la survenue de MC chez les femmes d ^age moyen [13]. Des travaux recents montrent que l alimentation modifie la composition du microbiote intestinal y compris chez les adultes. Un regime riche en proteines et en graisse est associe a l enterotype Bacteroides alors qu un regime riche en hydrates de carbone est associe avec l enterotype Prevotella [14]. De plus, dans un modele murin [15], un regime riche en graisses saturees augmente le contenu intestinal en acide taurocholique et favorise l expansion d une bacterie reductrice de sulfites appelee Bilophilia wadworthia. Cette bacterie favorise la survenue d une colite chez les souris genetiquement predisposees (IL10 -/- ). L alimentation modifie la composition du microbiote intestinal Un régime riche en protéines animales et en acides gras n-6 est associé à un risque augmenté de MICI Les médicaments Six etudes de cohortes prospectives ont trouve une association entre l exposition aux antibiotiques et la survenue de MICI. Cet effet est important dans l enfance, ^age clef de l acquisition de la flore intestinale, et pour les antibiotiques anti-anaerobies [16]. Chez la femme, les traitements œstroprogestatifs contraceptifs [17], ou substitutifs lors de menopause sont associes 177

4 Tableau 2. Facteurs d environnement ayant un rôle probable (une étude prospective) ou certain (plus d une étude prospective). Facteurs certains : Tabac Appendicectomie Infections intestinales Antibiotiques Facteurs probables : Vitamine D Alimentation riche en protéines animales et en acides gras n-6 AINS Èstroprogestatifs a un risque augmente de MICI [18], en revanche aucun effet n est demontre sur le cours evolutif des MICI prevalentes. Les anti-inflammatoires non steroïdiens augmentent le risque de MICI incidente et egalement celui de poussee evolutive chez les patients ayant une MICI prevalente [19]. L isotretinoïne initialement incriminee dans la RCH ne semble pas ^etre associee a un risque de RCH ni de MC (Racine et al., DDW 2012) (tableau 2). Les antibiotiques, les AINS et les œstroprogestatifs sont associés à une augmentation de risque des MICI T ake home messages & Les facteurs environnementaux jouent un r^ole important dans la physiopathologie et la progression actuelle des MICI. & Le tabac, les infections intestinales, la prise d antibiotiques d AINS, d œstroprogestatifs, une carence en vitamine D, une alimentation riche en acides gras polyinsatures n-6 et en proteines d origine animale sont associes a une augmentation du risque de MICI. & La recherche des facteurs d environnement des MICI est utile a leur comprehension et a leur prise en charge. Elle peut contribuer a prevenir leur survenue chez les personnes a risque et a attenuer leur cours evolutif chez les malades. L hypothèse de la dysbiose Les facteurs d environnement pourraient jouer un r^ole declenchant chez les individus ayant des predispositions genetiques de MICI. Actuellement, la plupart des facteurs d environnement identifies, comme le tabac [20], les infections intestinales, la prise d antibiotiques et l alimentation sont associes a une modification de la composition du microbiote intestinal. La dysbiose pourrait faire le lien entre ces facteurs d environnement et l inflammation intestinale observee au cours de MICI. Toutefois, certains facteurs peuvent agir sur d autres cibles, comme la barriere epitheliale (AINS) ou la reponse immunitaire (vitamine D). La flore intestinale semble ^etre la principale interface entre les facteurs d environnement et l inflammation intestinale Liens d inter^ets : AR declare les liens d inter^ets suivants : interventions ponctuelles AGA 2012 (MSD) et JFHOD 2013 (Abbott). MCB declare n avoir aucun lien d inter^et en rapport avec cet article. FC declare les liens d inter^ets suivants : participation en tant qu investigateur principal aux essais METEOR (PHRC) et CREOLE (GETAID), interventions ponctuelles : AGA 2012 (Ferring) et AGA 2013 (MSD). & Références Les references importantes apparaissent en gras 1. Cosnes J, Gower-Rousseau C, Seksik P, et al. Epidemiology and natural history of inflammatory bowel diseases. Gastroenterology 2011 ; 140 : Jostins L, Ripke S, Weersma RK, et al. Host-microbe interactions have shaped the genetic architecture of inflammatory bowel disease. Nature 2012 ; 491 : Jantchou P, Monnet E, Carbonnel F. Environmental risk factors in Crohn s disease and ulcerative colitis (excluding tobacco and appendicectomy). Gastroenterol Clin Biol 2006 ; 30 : Mann EA, Saeed SA. Gastrointestinal infection as a trigger for inflammatory bowel disease. Curr Opin Gastroenterol 2012 ; 28 : Hugot JP, Alberti C, Berrebi D, et al. Crohn s disease: the cold chain hypothesis. Lancet 2003 ; 362 : Meinzer U, Barreau F, Esmiol-Welterlin S, et al. Yersinia pseudotuberculosis effector YopJ subverts the Nod2/RICK/TAK1 pathway and activates caspase-1 to induce intestinal barrier dysfunction. Cell Host Microbe 2012 ; 11 : Darfeuille-Michaud A, Boudeau J, Bulois P, et al. High prevalence of adherent-invasive Escherichia coli associated with ileal mucosa in Crohn s disease. Gastroenterology 2004 ; 127 : Nerich V, Monnet E, Weill A, et al. Fine-scale geographic variations of inflammatory bowel disease in France: correlation with socioeconomic and house equipment variables. Inflamm Bowel Dis 2010 ; 16 : Jantchou P, Clavel-Chapelon F, Carbonnel F, et al. High Sun Exposure is Associated With a Decreased Risk of Incident Crohn s Disease in the E3N Cohort Study. Gastroenterology 2011 ; 140 (5 Suppl. 1) : S Ananthakrishnan AN, Khalili H, Higuchi LM, et al. Higher predicted vitamin D status is associated with reduced risk of Crohn s disease. Gastroenterology 2012 ; 142 :

5 Environnement et MICI 11. Jørgensen SP, Agnholt J, Glerup H, et al. Clinical trial: vitamin D3 treatment in Crohn s disease - a randomized double-blind placebocontrolled study. Aliment Pharmacol Ther 2010 ; 32 : Hou JK, Abraham B, El-Serag H. Dietary intake and risk of developing inflammatory bowel disease: a systematic review of the literature. Am J Gastroenterol 2011 ; 106 : Jantchou P, Morois S, Clavel-Chapelon F, et al. Animal protein intake and risk of inflammatory bowel disease: The E3N prospective study. Am J Gastroenterol 2010 ; 105 : Wu GD, Chen J, Hoffmann C, Bittinger K, et al. Linking long-term dietary patterns with gut microbial enterotypes. Science 2011 ; 334 : Devkota S, Wang Y, Musch MW, et al. Dietary-fat-induced taurocholic acid promotes pathobiont expansion and colitis in Il10-/- mice. Nature 2012 ; 487 : Kronman MP, Zaoutis TE, Haynes K, et al. Antibiotic exposure and IBD development among children: A population-based cohort study. Pediatrics 2012 ; 130 : e Cornish JA, Tan E, Simillis C, et al. The risk of oral contraceptives in the etiology of inflammatory bowel disease: a meta-analysis. Am J Gastroenterol 2008 ; 103 : Khalili H, Higuchi LM, Ananthakrishnan AN, et al. Hormone Therapy Increases Risk of Ulcerative Colitis but not Crohn s Disease. Gastroenterology 2012 ; 143 : Ananthakrishnan AN, Higuchi LM, Huang ES, et al. Aspirin, nonsteroidal anti-inflammatory drug use, and risk for Crohn disease and ulcerative colitis: a cohort study. Ann Intern Med 2012 ; 156 : Benjamin JL, Hedin CRH, Koutsoumpas A, et al. Smokers with active Crohn s disease have a clinically relevant dysbiosis of the gastrointestinal microbiota. Inflamm Bowel Dis 2012 ; 18 :

Communiqué de presse. Direction Communication Externe/Interne Sylvie Nectoux TEL : 01 44 34 65 73 Email : sylvie.nectoux@boehringeringelheim.

Communiqué de presse. Direction Communication Externe/Interne Sylvie Nectoux TEL : 01 44 34 65 73 Email : sylvie.nectoux@boehringeringelheim. Les données des études pivots de phase III STARTVerso démontrent l'efficacité du faldaprevir * dans des populations de patients difficiles à guérir telles que celles co-infectées par le VIH et celles avec

Plus en détail

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Pr Jean Trédaniel Service de pneumologie et oncologie thoracique Groupe Hospitalier Paris Saint Joseph Université Paris Descartes Sources Données

Plus en détail

LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES. Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris

LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES. Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris 8 Avant l introduction des traitements antirétroviraux hautement actifs (HAART), la majorité des patients

Plus en détail

Traitement de l hépatite C: données récentes

Traitement de l hépatite C: données récentes Traitement de l hépatite C: données récentes J.-P. BRONOWICKI (Vandœuvre-lès-Nancy) Tirés à part : Jean-Pierre Bronowicki Service d Hépatogastroentérologie, CHU de Nancy, 54500 Vandœuvre-lès-Nancy. Le

Plus en détail

Janvier 2003 PLACE DE L ENDOSCOPIE DANS LES COLITES MICROSCOPIQUES RECOMMANDATIONS DE LA

Janvier 2003 PLACE DE L ENDOSCOPIE DANS LES COLITES MICROSCOPIQUES RECOMMANDATIONS DE LA Janvier 2003 RECOMMANDATIONS DE LA PLACE DE L ENDOSCOPIE DANS LES COLITES MICROSCOPIQUES L. BEAUGERIE (Paris) Avec la collaboration de : G. GAY (Nancy), B. NAPOLEON (Lyon), T. PONCHON (Lyon), J. BOYER

Plus en détail

Transplantation pulmonaire et mucoviscidose. Optimiser la prise en charge médicale

Transplantation pulmonaire et mucoviscidose. Optimiser la prise en charge médicale Transplantation pulmonaire et mucoviscidose Optimiser la prise en charge médicale Dr Isabelle Danner-Boucher CRCM adulte de Nantes Unité de Transplantation Thoracique 11èmes Journées Scientifiques de la

Plus en détail

Recommandations professionnelles Emphysème par déficit en alpha-1 antitrypsine

Recommandations professionnelles Emphysème par déficit en alpha-1 antitrypsine Recommandations professionnelles Emphysème par déficit en alpha-1 antitrypsine I. Rationnel Le déficit en alpha-1 antitrypsine est une maladie génétique rare. On estime le nombre de patients atteints en

Plus en détail

Mécanismes moléculaires à l origine des maladies autoimmunes

Mécanismes moléculaires à l origine des maladies autoimmunes Mécanismes moléculaires à l origine des maladies autoimmunes Sébastien Lacroix-Desmazes INSERM UMRS 1138 Immunopathology and herapeutic Immunointervention CRC - Paris, France Ma connaissance d un patient

Plus en détail

ANRS-FUNDED RESEARCH IN THE DEVELOPING WORLD

ANRS-FUNDED RESEARCH IN THE DEVELOPING WORLD ANRS-FUNDED RESEARCH IN THE DEVELOPING WORLD Brazil Burkina Faso (Bobo Dioulasso) Cambodia (Phnom Penh) Cameroon (Yaounde) Côte d Ivoire (Abidjan) Senegal (Dakar) Vietnam (Ho Chi Minh City) South Africa,

Plus en détail

Évaluation du risque cardiovasculaire dans le contexte de l hypertension artérielle et de son traitement

Évaluation du risque cardiovasculaire dans le contexte de l hypertension artérielle et de son traitement Évaluation du risque cardiovasculaire dans le contexte de l hypertension artérielle et de son traitement DIU HTA François Gueyffier Service de pharmacologie clinique UMR CNRS 5558 CIC 201, LYON francois.gueyffier@chu-lyon.fr

Plus en détail

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu id & Société L état des lieux d un pari Le Rapport Cordier 1 Biomarqueurs prédictifs 2 L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu & Société

Plus en détail

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis?

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Nathalie QUILES TSIMARATOS Service de Dermatologie Hôpital Saint Joseph Marseille Ce que nous savons Le psoriasis Affection dermatologique très fréquente,

Plus en détail

Traitement médical de l incontinence SIFUD PP FMC 11 01 2008

Traitement médical de l incontinence SIFUD PP FMC 11 01 2008 Traitement médical de l incontinence SIFUD PP FMC 11 01 2008 Traiter un symptôme Position du problème Ampleur de la plainte Histoire naturelle Mode de prise en charge actuelle Règles hygiéniques Rééducation

Plus en détail

VACCINS ANTIPNEUMOCOCCIQUES

VACCINS ANTIPNEUMOCOCCIQUES VACCINS ANTIPNEUMOCOCCIQUES Infections respiratoires SPIF - 15 Novembre 2014 Patrick Petitpretz Déclaration de liens d'intérêts J ai actuellement, ou j ai eu au cours des trois dernières années, une affiliation

Plus en détail

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012 Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments Avis 2 23 Octobre 2012 Titre I : Nom du médicament, DCI, forme pharmaceutique, dosage, présentation HUMIRA (DCI : Adalimumab

Plus en détail

MALADIES INFLAMMATOIRES DE L INTESTIN :

MALADIES INFLAMMATOIRES DE L INTESTIN : DOSSIER 13 MALADIES INFLAMMATOIRES DE L INTESTIN : ENTRE SOUFFRANCE ET TABOU Souvent dissimulées par les malades, parfois encore ignorées par la médecine de ville, les maladies inflammatoires chroniques

Plus en détail

Traitement des hépatites virales B et C

Traitement des hépatites virales B et C Traitement des hépatites virales B et C GFMER Yaoundé 26 Novembre 2007 Dr José M Bengoa foie cirrhotique foie normal Vitesse de développement de la fibrose fibrose VHD VHB VHC années Indications au traitement

Plus en détail

L abus médicamenteux Critères IHS : 1. La prise médicamenteuse est régulière et dure depuis plus de 3 mois

L abus médicamenteux Critères IHS : 1. La prise médicamenteuse est régulière et dure depuis plus de 3 mois L abus médicamenteux Critères IHS : 1. La prise médicamenteuse est régulière et dure depuis plus de 3 mois 2. Elle est présente : 15 jours/mois pour les antalgiques non opioïdes (paracétamol, aspirine,

Plus en détail

Dr Pascale Vergne-Salle Service de Rhumatologie, CHU de Limoges. Membre enseignant chercheur EA 4021

Dr Pascale Vergne-Salle Service de Rhumatologie, CHU de Limoges. Membre enseignant chercheur EA 4021 Dr Pascale Vergne-Salle Service de Rhumatologie, CHU de Limoges Membre enseignant chercheur EA 4021 Rhumatisme inflammatoire chronique Prévalence des SA ies en Europe = 1 à 2% Age moy : 26 ans, ratio homme/femme:

Plus en détail

La Cohorte des Grossesses du Québec

La Cohorte des Grossesses du Québec La Cohorte des Grossesses du Québec Outil pour la recherche en pharmacoépidémiologie périnatale Anick Bérard PhD FISPE Professeur titulaire, Faculté de pharmacie, Université de Montréal, Titulaire de la

Plus en détail

S. Kernéis, T. Ancelle, V. Naneix-Laroche, N. Amrane, JP. Leroy, T. Hanslik, O. Launay

S. Kernéis, T. Ancelle, V. Naneix-Laroche, N. Amrane, JP. Leroy, T. Hanslik, O. Launay Etude AMARCOR Tolérance et immunogénicité du vaccin contre la fièvre jaune chez des sujets recevant une corticothérapie par voie générale : étude de cohorte observationnelle S. Kernéis, T. Ancelle, V.

Plus en détail

SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014. Psoriasis. Rapport du Secrétariat

SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014. Psoriasis. Rapport du Secrétariat SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014 Psoriasis Rapport du Secrétariat 1. Le Conseil exécutif, à sa cent trente-troisième session,

Plus en détail

Virus de l hépatite B

Virus de l hépatite B Virus de l hépatite B Virus de l hépatite B Hépatite aiguë B Virus de l hépatite B Hépatite aiguë B Persistance de l antigène HBs 10% - 90% Virus de l hépatite B Hépatite aiguë B faible ou absente Persistance

Plus en détail

Les formes cliniques. Maxime Breban

Les formes cliniques. Maxime Breban Reconnaître la Spondylarthrite en 2011 Les formes cliniques Maxime Breban maxime.breban@apr.aphp.fr Qu'est-ce que les rhumatismes inflammatoires? Inflammation chronique des articulations Maladies complexes

Plus en détail

Christian TREPO, MD, PhD

Christian TREPO, MD, PhD PEG INTERFERON MONOTHERAPI E Christian TREPO, MD, PhD Unmet medical needs in chronic HBV infection Inhibition of viral replication Normalisation of ALT Improvement in liver necroinflammation Improvement

Plus en détail

Qu est-ce que la migraine? Qu est-ce que la migraine? Qu est-ce qui cause la migraine?

Qu est-ce que la migraine? Qu est-ce que la migraine? Qu est-ce qui cause la migraine? Qu est-ce que la migraine? La migraine est une affection plutôt répandue qui peut altérer considérablement la qualité de vie des gens qui en souffrent et de leurs proches 1. Près de 8 % des Canadiens de

Plus en détail

Formations proposées en 2012-2013 par le Réseau Doctoral de Santé Publique

Formations proposées en 2012-2013 par le Réseau Doctoral de Santé Publique Formations proposées en 2012-2013 par le Réseau Doctoral de Santé Publique Pour obtenir les informations concernant le programme, le lieu et les possibilités d inscription, se référer à la liste des contacts

Plus en détail

Intrants médicamenteux en agriculture et en santé : les écosystèmes microbiens sont-ils un problème ou une solution?

Intrants médicamenteux en agriculture et en santé : les écosystèmes microbiens sont-ils un problème ou une solution? Les Rencontres de l Inra au Salon de l agriculture Intrants médicamenteux en agriculture et en santé : les écosystèmes microbiens sont-ils un problème ou une solution? Lundi 23 février 2015 Programme 14h30

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

Projet de thèse. Intitulé de la thèse. Spécialité du doctorat. Problématique scientifique générale

Projet de thèse. Intitulé de la thèse. Spécialité du doctorat. Problématique scientifique générale Projet de thèse Intitulé de la thèse Détection automatisée de signaux en pharmacovigilance : Exploitation conjointe de données de notifications spontanées et médico- administratives. Spécialité du doctorat

Plus en détail

Procédure normalisée de fonctionnement du RCBT Demande d informations additionnelles. 2.1.003 Version

Procédure normalisée de fonctionnement du RCBT Demande d informations additionnelles. 2.1.003 Version Numéro de PNF: Remplace: Objet: Procédure normalisée de fonctionnement du RCBT Demande d informations additionnelles 2.1.003 Version Demande d informations additionnelles Date d entrée en vigueur Catégorie

Plus en détail

Médicaments du futur : Tendances et enjeux. Nicolas PY, Debiopharm International forumofac.14 26/09/2014

Médicaments du futur : Tendances et enjeux. Nicolas PY, Debiopharm International forumofac.14 26/09/2014 Médicaments du futur : Tendances et enjeux Nicolas PY, Debiopharm International forumofac.14 26/09/2014 Quelques mots sur Debiopharm Groupe fondé en 1979 Siège à Lausanne 350 collaborateurs Financièrement

Plus en détail

S. Hercberg, Key-words: Antioxidants, Vitamins, Minerals, Randomized trial, Supplementation.

S. Hercberg, Key-words: Antioxidants, Vitamins, Minerals, Randomized trial, Supplementation. 2006. Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés Ann Pharm Fr 2006, 64 : 397-401 Stress oxydant L étude SU.VI.MAX, un essai contrôlé randomisé, en double aveugle, testant l effet de la supplémentation en

Plus en détail

Entreprises Citoyennes: Sécurité et Risques Industriels. Journées Annuelles du Pétrole. Christiane Muller, Air Liquide. Les Hydrocarbures de l extrême

Entreprises Citoyennes: Sécurité et Risques Industriels. Journées Annuelles du Pétrole. Christiane Muller, Air Liquide. Les Hydrocarbures de l extrême Journées Annuelles du Pétrole Entreprises Citoyennes: Sécurité et Risques Industriels Christiane Muller, Air Liquide Air Liquide en bref Fournisseur de gaz industriels & médicaux et de services associés

Plus en détail

Approche par groupe de gènes pour les données longitudinales d expression génique avec une application dans un essai vaccinal contre le VIH

Approche par groupe de gènes pour les données longitudinales d expression génique avec une application dans un essai vaccinal contre le VIH Approche par groupe de gènes pour les données longitudinales d expression génique avec une application dans un essai vaccinal contre le VIH Boris Hejblum 1,2,3 & Rodolphe Thiébaut 1,2,3 1 Inserm, U897

Plus en détail

Objectifs pédagogiques Lecture critique d article

Objectifs pédagogiques Lecture critique d article Objectifs pédagogiques Lecture critique d article groupe V Evaluer les applications cliniques Evaluer les applications cliniques 21 ) Discuter la ou les décisions médicales auxquelles peuvent conduire

Plus en détail

Sommeil et sport Dr. Arnaud PRIGENT (Pneumologue à St LAURENT) sport et sommeil 01/06/2010

Sommeil et sport Dr. Arnaud PRIGENT (Pneumologue à St LAURENT) sport et sommeil 01/06/2010 Sommeil et sport Structure du sommeil Au cours du sommeil, on repère 2 principaux types de sommeil : Le sommeil lent. Le sommeil paradoxal. Processus de régulation 3 processus: - circadienne (processus

Plus en détail

La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique

La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique 2 èmes Assises de l Innovation Thérapeutique Paris, 05-11-2014 La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique Pr. Jean-François DHAINAUT Président du Groupement Inter-régional de la Recherche Clinique

Plus en détail

LA SECRETINE ET L AXE CERVEAU-INTESTIN DANS L AUTISME

LA SECRETINE ET L AXE CERVEAU-INTESTIN DANS L AUTISME LA SECRETINE ET L AXE CERVEAU-INTESTIN DANS L AUTISME Dr Karoly HORVATH, M.D., Ph.D. Diapo 1 : Mesdames et messieurs : c est un plaisir d être ici et de présenter notre expérience dans le traitement des

Plus en détail

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 17 èmes Journées des Statisticiens des Centres de Lutte contre le Cancer 4 ème Conférence Francophone d Epidémiologie Clinique Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 Q Picat, N

Plus en détail

Avis 29 mai 2013. XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA.

Avis 29 mai 2013. XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA. COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 29 mai 2013 XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA DCI Code ATC (2012) Motif de l examen Liste

Plus en détail

Conflits d intérêts. Consultant: Financement d études: Optimer: fidaxomicine Astra Zeneca : Ceftaroline Novartis: daptomycine

Conflits d intérêts. Consultant: Financement d études: Optimer: fidaxomicine Astra Zeneca : Ceftaroline Novartis: daptomycine Conflits d intérêts Consultant: Optimer: fidaxomicine Astra Zeneca : Ceftaroline Novartis: daptomycine Financement d études: Novartis (daptomycine) Eumedica (temocilline) 1. Limites techniques des modèles

Plus en détail

Détection et prise en charge de la résistance aux antirétroviraux

Détection et prise en charge de la résistance aux antirétroviraux Détection et prise en charge de la résistance aux antirétroviraux Jean Ruelle, PhD AIDS Reference Laboratory, UCLouvain, Bruxelles Corata 2011, Namur, 10 juin 2011 Laboratoires de référence SIDA (Belgique)

Plus en détail

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme) La migraine 1/Introduction : Céphalée primaire (sans lésion sous-jacente). Deux variétés principales: Migraine sans aura (migraine commune). Migraine avec aura (migraine accompagnée). Diagnostic: interrogatoire

Plus en détail

Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS)

Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) dmt Risques psychosociaux : out ils d é va lua t ion FRPS 13 CATÉGORIE ATTEINTE À LA SANTÉ PHYSIQUE ET MENTALE Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) LANGEVIN V.*, FRANÇOIS M.**, BOINI S.***, RIOU

Plus en détail

Présenté par Mélanie Dessureault, inf. clin. et Caroline Fortin, AIC radio-oncologie

Présenté par Mélanie Dessureault, inf. clin. et Caroline Fortin, AIC radio-oncologie Présenté par Mélanie Dessureault, inf. clin. et Caroline Fortin, AIC radio-oncologie Quiz de la radio-oncologie Rôle de l infirmière en radio-oncologie Mise en contexte (création des outils) Premier outils:

Plus en détail

Place de l interféron dans le traitement de l hépatite B chez le patient co-infecté VIH

Place de l interféron dans le traitement de l hépatite B chez le patient co-infecté VIH Place de l interféron dans le traitement de l hépatite B chez le patient co-infecté VIH Lionel PIROTH CHU Dijon, Université de Bourgogne Tours juin 2012 Un problème? VIH-VHB Piroth L et al, J Hepatol,

Plus en détail

Équivalence et Non-infériorité

Équivalence et Non-infériorité Équivalence et Non-infériorité Éléments d Introduction Lionel RIOU FRANÇA INSERM U669 Mars 2009 Essais cliniques de supériorité Exemple d Introduction Données tirées de Brinkhaus B et al. Arch Intern Med.

Plus en détail

F ZOULIM. Traitement du VHB : Interféron ou anti-viraux

F ZOULIM. Traitement du VHB : Interféron ou anti-viraux F ZOULIM Traitement du VHB : Interféron ou anti-viraux - Connaître les objectifs du traitement - Connaître les résultats immédiats et à long terme des traitements - Savoir choisir une option thérapeutique

Plus en détail

Docteur José LABARERE

Docteur José LABARERE UE7 - Santé Société Humanité Risques sanitaires Chapitre 3 : Epidémiologie étiologique Docteur José LABARERE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes G Borgherini 1, A Gouix 1, F Paganin 1, A Jossaume 1, L Cotte 2, C Arvin-Berod 1, A Michault

Plus en détail

Méthode et exemples d application. Congrès SFSE - Jeudi 15 décembre 2011

Méthode et exemples d application. Congrès SFSE - Jeudi 15 décembre 2011 Exploitation des données de remboursement de médicaments de la Cnam-TS pour l'investigation rétrospective d'épidémie de Gastro-Enterites Aigues d origine hydrique Méthode et exemples d application Congrès

Plus en détail

Exemple de recherche documentaire

Exemple de recherche documentaire Exemple de recherche documentaire Étape 1 : Préparer le plan de recherche Démarrez votre recherche en écrivant clairement votre sujet (formuler une question si nécessaire), en identifiant les concepts

Plus en détail

Faut-il faire une corticothérapie prophylactique avant une césarienne élective pratiquée à 38 SA?

Faut-il faire une corticothérapie prophylactique avant une césarienne élective pratiquée à 38 SA? Faut-il faire une corticothérapie prophylactique avant une césarienne élective pratiquée à 38 SA? (césarienne élective = césarienne pratiquée "à froid", en dehors du travail) C Dageville réanimation néonatale,

Plus en détail

Otite Moyenne Aiguë. Origine bactérienne dans 70 % des cas. Première infection bactérienne tous âges confondus

Otite Moyenne Aiguë. Origine bactérienne dans 70 % des cas. Première infection bactérienne tous âges confondus Otite Moyenne Aiguë OMA / modèle Origine bactérienne dans 70 % des cas Première infection bactérienne tous âges confondus Efficacité prouvée des antibiotiques Une des première cause d utilisation des antibiotiques

Plus en détail

Résistance du VIH-1 aux antirétroviraux dans les compartiments anatomiques et cellulaires

Résistance du VIH-1 aux antirétroviraux dans les compartiments anatomiques et cellulaires Résistance du VIH-1 aux antirétroviraux dans les compartiments anatomiques et cellulaires Jade GHOSN Laboratoire de Virologie CHU Necker-Enfants Malades EA MRT 3620 Paris 5 Réservoirs anatomiques du VIH:

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES LESIONS SPINCTERIENNES ANALES DU POST-PARTUM : DU CURATIF AU PREVENTIF

PRISE EN CHARGE DES LESIONS SPINCTERIENNES ANALES DU POST-PARTUM : DU CURATIF AU PREVENTIF PRISE EN CHARGE DES LESIONS SPINCTERIENNES ANALES DU POST-PARTUM : DU CURATIF AU PREVENTIF Laurent ABRAMOWITZ Unité de proctologie médico-chirurgicale Hôpital Bichat Claude Bernard 95, Rue de Passy 75016

Plus en détail

METHODOLOGIE GENERALE DE LA RECHERCHE EPIDEMIOLOGIQUE : LES ENQUETES EPIDEMIOLOGIQUES

METHODOLOGIE GENERALE DE LA RECHERCHE EPIDEMIOLOGIQUE : LES ENQUETES EPIDEMIOLOGIQUES Enseignement du Deuxième Cycle des Etudes Médicales Faculté de Médecine de Toulouse Purpan et Toulouse Rangueil Module I «Apprentissage de l exercice médical» Coordonnateurs Pr Alain Grand Pr Daniel Rougé

Plus en détail

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper Pourquoi proposer un TTT adjuvant? Probabilité de survie à 10 ans en fonction

Plus en détail

PEUT ON PRESCRIRE HORS AMM? LE POINT DE VUE DU CLINICIEN

PEUT ON PRESCRIRE HORS AMM? LE POINT DE VUE DU CLINICIEN PEUT-ON PRESCRIRE HORS AMM 17 PEUT ON PRESCRIRE HORS AMM? LE POINT DE VUE DU CLINICIEN P. Albaladejo, B. Caillet, Département d Anesthésie-Réanimation de Bicêtre Hôpital de Bicêtre, 78, rue du Gal Leclerc,

Plus en détail

Mutations du gène CARD15 et maladie de Crohn

Mutations du gène CARD15 et maladie de Crohn Mutations du gène CARD15 et maladie de Crohn J.-P. HUGOT (Paris) Tirés à part : Jean-Pierre Hugot Hôpital Robert Debré, 48, boulevard Serrurier, 75019 Paris. Le rôle du gène CARD15/NOD2 dans la maladie

Plus en détail

Que représentent les Spondyloarthrites Axiales Non Radiographiques? Pascal Claudepierre CHU Mondor - Créteil

Que représentent les Spondyloarthrites Axiales Non Radiographiques? Pascal Claudepierre CHU Mondor - Créteil Que représentent les Spondyloarthrites Axiales Non Radiographiques? Pascal Claudepierre CHU Mondor - Créteil Liens d intérêt Intérêts financiers : aucun Liens durables ou permanents : aucun Interventions

Plus en détail

Charges virales basses sous traitement: définition impact virologique. Laurence Bocket Virologie CHRU de Lille

Charges virales basses sous traitement: définition impact virologique. Laurence Bocket Virologie CHRU de Lille XVIIe Journée Régionale de Pathologie Infectieuse 12 octobre 2010 Charges virales basses sous traitement: définition impact virologique Laurence Bocket Virologie CHRU de Lille conflits d intérêts subventions,

Plus en détail

Evidence-based medicine en français

Evidence-based medicine en français Evidence-based medicine en français MÉDECINE FACTUELLE (Office de la langue française) Médecine fondée sur des faits démontrés Médecine fondée sur des preuves Médecine fondée sur des données probantes

Plus en détail

Revue de la littérature

Revue de la littérature Résultats à long terme des anévrysmes traités Revue de la littérature Cours de DES de neurochirurgie Inter-région Rhône-Alpes / Auvergne Vendredi 22/04/11 Méthode (1): sélection bibliographique en fonction

Plus en détail

Straumann Emdogain AVANT QU IL NE SOIT TROP TARD

Straumann Emdogain AVANT QU IL NE SOIT TROP TARD Straumann Emdogain AVANT QU IL NE SOIT TROP TARD PRÉSERVATION DES DENTS AVEC STRAUMANN EMDOGAIN Entre 5 et 15 % de la population souffre de parodontite sévère pouvant induire la perte de dents 1,2 Les

Plus en détail

Études épidémiologiques analytiques et biais

Études épidémiologiques analytiques et biais Master 1 «Conception, évaluation et gestion des essais thérapeutiques» Études épidémiologiques analytiques et biais Roxane Schaub Médecin de santé publique Octobre 2013 1 Objectifs pédagogiques Connaitre

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 2 avril 2014 DERMOVAL, gel flacon de 20 ml (CIP : 34009 326 130 4 5) DERMOVAL 0,05 POUR CENT, crème tube de 10 g (CIP : 34009 320 432 9 3) Laboratoire GLAXOSMITHKLINE

Plus en détail

ABL and Evivar Medical for Strategic Partnership and Alliance in HIV and Hepatitis

ABL and Evivar Medical for Strategic Partnership and Alliance in HIV and Hepatitis ABL and Evivar Medical for Strategic Partnership and Alliance in HIV and Hepatitis Conférence de Presse ABL SA - Chambre de Commerce de Luxembourg - Mardi 29 Septembre 2009, 18h Annonce de Presse ABL and

Plus en détail

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Service Régional Universitaires des Maladies Infectieuses et du Voyageur, Hôpital Gustave Dron 59208 TOURCOING

Plus en détail

Cibles et mécanismes d action des traitements par cytokines et anti-cytokines

Cibles et mécanismes d action des traitements par cytokines et anti-cytokines Cibles et mécanismes d action des traitements par cytokines et anti-cytokines Jean Daniel Lelièvre, Yves Lévy, Pierre Miossec I-Introduction... 2 II-Les interférons... 2 II-1.L interféron... 3 II-1-a.

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

Vaccination contre la grippe : enjeux pour les infirmières et les infirmiers

Vaccination contre la grippe : enjeux pour les infirmières et les infirmiers Série de Webinaires de l AIIC : Progrès de la pratique Vaccination contre la grippe : enjeux pour les infirmières et les infirmiers Caroline Quach Pédiatre microbiologiste-infectiologue, Hôpital de Montréal

Plus en détail

Effets sur la pression artérielle rielle des traitements non-médicamenteux

Effets sur la pression artérielle rielle des traitements non-médicamenteux Effets sur la pression artérielle rielle des traitements non-médicamenteux PF Plouin, ESH Hypertension Excellence Center, Hôpital Européen Georges Pompidou, Paris La prise en charge de l hypertendu l concerne

Plus en détail

L ANGINE. A Epidémiologie :

L ANGINE. A Epidémiologie : L ANGINE L angine est une inflammation aiguë des amygdales d origine essentiellement virale, et secondairement bactérienne. C est les streptocoque ß hémolytique du groupe A, qui est l agent responsable

Plus en détail

Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence

Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence On pose fréquemment le diagnostic de migraine sévère à l urgence. Bien que ce soit un diagnostic commun,

Plus en détail

TUBERCULOSE Nouveautés 2009

TUBERCULOSE Nouveautés 2009 TUBERCULOSE Nouveautés 2009 Dr Grégoire Gex Rencontres Genevoises de Pneumologie Avril 2010 Introduction 6044 articles dans PubMed avec Tuberculose dans titre en 2009 Stratégie de recherche : Sélections

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DE L HEPATITE CHRONIQUE C EN 2009

PRISE EN CHARGE DE L HEPATITE CHRONIQUE C EN 2009 PRISE EN CHARGE DE L HEPATITE CHRONIQUE C EN 2009 CHU BAB EL OUED DR OSMANE DR MAHIOU PR NAKMOUCHE Evolution du traitement de hépatite c Découverte du génome de l HVC 1989 1989 1989 Evolution du traitement

Plus en détail

Nouveaux Anticoagulants. Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV

Nouveaux Anticoagulants. Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV Nouveaux Anticoagulants Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV Plan Petit rappel d hémostase Anticoagulant oraux classiques Les nouveaux anticoagulants (NAC) Dosage? Comment passer de l'un à l'autre

Plus en détail

LE REFLUX ACIDE ET LE RGO

LE REFLUX ACIDE ET LE RGO LE REFLUX ACIDE ET LE RGO PATHOLOGIQUE : Une réalité troublante au Canada FAIT 1 SUR LE RGO PATHOLOGIQUE VOIR PAGE 8 Société canadienne sur la recherche intestinale En moyenne, les patients atteints de

Plus en détail

CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD?

CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD? CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD? Hélène MANGEARD François MALADRY Tuberculose : infection mycobactérienne Infection mycobactérienne chronique (M. Tuberculosis ++ ou bacille

Plus en détail

Qu avez-vous appris pendant cet exposé?

Qu avez-vous appris pendant cet exposé? Qu avez-vous appris pendant cet exposé? Karl VINCENT, DC IFEC 2010 Diplôme Universitaire de Méthodes en Recherche Clinique Institut de Santé Publique d Epidémiologie et de développement ISPED Bordeaux

Plus en détail

1 www.agrobiosciences.org

1 www.agrobiosciences.org Intervention. 4èmes Rencontres Alimentation, Agriculture & Société. Déc 2003. «Alimentation et prévention du cancer : quelle vérité?» Par Denis Corpet (1). Directeur de l équipe "Aliment et Cancer" de

Plus en détail

IMI : Avantages et Inconvénients L exemple du projet COMBACTE

IMI : Avantages et Inconvénients L exemple du projet COMBACTE IMI : Avantages et Inconvénients L exemple du projet COMBACTE Bruno FRANÇOIS, CHU de Limoges IMI2, Demi-journée nationale d information 9 Septembre 2014, Paris Le projet COMBACTE Avantages du modèle IMI

Plus en détail

Innovations thérapeutiques en transplantation

Innovations thérapeutiques en transplantation Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010

Plus en détail

AVIS de l Agence nationale de sécurité sanitaire de l alimentation, de l environnement et du travail

AVIS de l Agence nationale de sécurité sanitaire de l alimentation, de l environnement et du travail Le directeur général Maisons-Alfort, le 27 novembre 2014 AVIS de l Agence nationale de sécurité sanitaire de l alimentation, de l environnement et du travail relatif à l évaluation de deux aliments diététiques

Plus en détail

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS Pr. Alessandra Bura-Rivière, Service de Médecine Vasculaire Hôpital Rangueil, 1 avenue Jean Poulhès, 31059 Toulouse cedex 9 INTRODUCTION Depuis plus de cinquante ans, les héparines

Plus en détail

II - DIABETE DE TYPE 1 : ÉPIDÉMIOLOGIE - PHYSIOPATHOLOGIE - DIAGNOSTIC- DÉPISTAGE

II - DIABETE DE TYPE 1 : ÉPIDÉMIOLOGIE - PHYSIOPATHOLOGIE - DIAGNOSTIC- DÉPISTAGE II - DIABETE DE TYPE 1 : ÉPIDÉMIOLOGIE - PHYSIOPATHOLOGIE - DIAGNOSTIC- DÉPISTAGE I. ÉPIDÉMIOLOGIE En France, le diabète de type 1 touche 0,38 % de la population totale et environ 10 % des diabétiques.

Plus en détail

Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique

Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique Tuteur : Anne Muhr-Tailleux cardiovasculaires et diabète (Equipe 1) Institut

Plus en détail

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV Guide méthodologique développé par l équipe de projets ci-dessous : Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV EQUIPE PROJET Chef de projet : Maryline CHARRA, Pharmacien Conseil Responsable de la mission

Plus en détail

Lettre à l éditeur. Résistance du VIH aux Antirétroviraux : Quoi de neuf au Mali? Quelles. perspectives?

Lettre à l éditeur. Résistance du VIH aux Antirétroviraux : Quoi de neuf au Mali? Quelles. perspectives? Lettre à l éditeur Résistance du VIH aux Antirétroviraux : Quoi de neuf au Mali? Quelles perspectives? HIV Antiretroviral Drug Resistance: What s new in Mali? What is the future? Maiga AI 1,2, Sangare

Plus en détail

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines Juillet 2010 Mise à jour Septembre 2010 1 Le rapport complet

Plus en détail

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible

Plus en détail

LECTURE CRITIQUE 1 ER PAS

LECTURE CRITIQUE 1 ER PAS 1 LECTURE CRITIQUE D UN ARTICLE SCIENTIFIQUE 1 ER PAS FORUM PCI 20,05,14 MJ Thévenin / Inf. EPIAS/ SMPH BUTS ET ORGANISATION DE LA PRÉSENTATION Utiliser une grille de lecture critique d un article Comprendre

Plus en détail

Rapport Traitement hormonal substitutif de la ménopause

Rapport Traitement hormonal substitutif de la ménopause Rapport Traitement hormonal substitutif de la ménopause Caractéristiques de l utilisation en France Effets sur la survenue de cancers du sein et d évènements cardiovasculaires en France Propositions d

Plus en détail

Prix et qualité des médicaments et de la prescription : les médicaments génériques et biosimilaires et la prescription en DCI

Prix et qualité des médicaments et de la prescription : les médicaments génériques et biosimilaires et la prescription en DCI Prix et qualité des médicaments et de la prescription : les médicaments génériques et biosimilaires et la prescription en DCI Paul M. Tulkens, Dr Med., Sp. Biol. Clin. Cellular and Molecular Pharmacology

Plus en détail

Quantification de l AgHBs Pouquoi? Quand?

Quantification de l AgHBs Pouquoi? Quand? Quantification de l AgHBs Pouquoi? Quand? Michelle Martinot-Peignoux Service d Hépatologie Hôpital Beaujon Université Paris-Diderot INSERM U-773/CRB3 Clichy-France Plan Introduction Applications Cliniques

Plus en détail

REVUE DE PRESSE PRESSE MEDICALE. février 2014

REVUE DE PRESSE PRESSE MEDICALE. février 2014 PRESSE MEDICALE REVUE DE PRESSE février 2014 38/42 rue Gallieni 92600 Asnières-sur-Seine Tel : 01.76.21.61.20 Fax : 01.78.76.98.64 www.pediact.com info@pediact.com LA REVUE DU PRATICIEN MEDECINE GENERALE

Plus en détail

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Marqueur prédictif - Définition Un marqueur prédictif est un marqueur qui prédit le bénéfice

Plus en détail