Neutropénie fébrile du sujet âgé

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Neutropénie fébrile du sujet âgé"

Transcription

1 Neutropénie fébrile du sujet âgé DIU Hématologie et cancérologie du sujet âgé Dr Christine ROBIN Service d Hématologie clinique et de Thérapie cellulaire CHU Henri Mondor 22/05/2015

2 CAS CLINIQUE N 1

3 M. J. 82 ans LAM en échappement après induction et agents déméthylants Neutropénique chronique Troubles du comportement modérés depuis qqs mois Adressé pour majoration des troubles comportementaux

4 M. J. 82 ans A l examen : t=39 C, abcès du bras droit Quel est votre diagnostic? Quelle est votre prise en charge?

5 M. J. 82 ans Aplasie fébrile cliniquement documentée Ponction évacuatrice de l abcès + AB Régression des troubles du comportements

6 CAS CLINIQUE N 2

7 Mme G 78 ans LAM en soins palliatifs, vit à domicile neutropénie chronique, vient pour douleur thoracique Hb : 7 g/dl Transfusion de 2 CG La patiente se plaint de dyspnée Quel diagnostic évoquez-vous?

8 Mme G 78 ans OAP Ttt par diurétiques de l anse

9 Mme G 78 ans Hypokaliémie révélant une AC/FA Vomissement inhalation pneumopathie

10 Mme G 78 ans Au final Mme G a perdu son autonomie et ne peut plus rentrer chez elle Courbe de Bouchon

11 Sommaire Introduction Définition Clinique Facteurs de gravité chez le sujet âgé Epidémiologie bactérienne Urgence thérapeutique Traitement Place des facteurs de croissance

12 Introduction : pourquoi ce sujet? Nombre croissant de patient âgés traités par chimiothérapie Allongement de l espérance de vie Augmentation de la prévalence des cancers Développement de l onco-gériatrie Particularités du sujet âgé : les co-morbidités Insuffisance cardiaque, rénale, pulmonaire Syndromes gériatriques Malnutrition Polymédication Social Démence Risque de chute Le sujet âgé reste un sujet fragile

13 Sommaire Introduction Définition Clinique Facteurs de gravité chez le sujet âgé Epidémiologie bactérienne Urgence thérapeutique Traitement Place des facteurs de croissance

14 Définition du sujet âgé Pas de consensus Protocoles LA : Chimiothérapie intensive : 60 ans Contre-indication à une chimiothérapie intensive : 75 ans? Allogreffe Myéloablative # 40 ans Non myéloablative # 70 ans Importance de l âge physiologique et des comorbidités

15 Définition APLASIE PNN < 500/mm 3 ou leucocytes < 1000/mm 3 Ou attendu dans les 48 heures Risque infectieux différents en fonction de durée et profondeur de neutropénie < 100/mm3 > 7-10 jours 2 types neutropénies 2 prises en charges différentes FEBRILE 38,3 C ou > 38 C 2 fois

16 Les risques infectieux Bactérien avant J7-10 Fongique après J7-10 Schématiquement Aplasie à haut risque (longue et profonde) Induction et consolidation de LA, allogreffes de moelle et de CSP, aplasie médullaire Aplasie à faible risque (courte et peu profonde) Chimiothérapie pour tumeurs d organes solides, myélome, lymphome Intermédiaire Autogreffe de CSP

17 Sommaire Introduction Définition Clinique Facteurs de gravité chez le sujet âgé Epidémiologie bactérienne Urgence thérapeutique Traitement Place des facteurs de croissance

18 Clinique Peu de leucocytes peu de foyers cliniques détectables Faible inoculum peu de documentation microbiologique Gravité Présence d un foyer «majeur» : pneumonie, cellulite périnéale, cellulite cutanée (Elting et al. CID 1997) Choc Nature du germe: Pyocyanique, Clostridium Statut de la maladie: poussée, rechute Retard ou l inadéquation du traitement initial Sortie tardive d aplasie Ne pas oublier d examiner le périnée

19 3 tableaux d aplasie fébrile Fièvre microbiologiquement documentée (30%) Documentation microbiologique Fièvre cliniquement documentée (10%) Signes cliniques/d imagerie évoquant l atteinte d un site Fièvre d origine inconnue (60%) Autres causes possibles : Pathologie sous-jacente Transfusions Traitements Roongpoovapatr J Med Assoc Thai 2010;93(7): Jeddi Hematology 2010 Feb;15(1):28-32 Malagola Eur J Haematol 2008;81(5):354-63

20 Même répartition des types d épisodes fébriles entre sujet jeune et sujet âgé Garcia-Suarez BJH;2003(120):

21 Sommaire Introduction Définition Clinique Facteurs de gravité chez le sujet âgé Epidémiologie bactérienne Urgence thérapeutique Traitement Place des facteurs de croissance

22 Impact de l âge et des comorbidités sur la mortalité patients ayant cancer ou hémopathie maligne hospitalisés pour neutropénie fébrile 115 centres aux Etats- Unis Mortalité à l hôpital 9,5% Pas de comorbidité : 2,6% 1 comorbidité : 10,3% > 1 comorbidité : 21,4% Kurderer, Cancer 2006;106:

23 Complications de la chimiothérapie plus fréquentes chez le sujet âgé Augmentation de la toxicité hématologique Anémie, neutropénie Risque de NF ++ Mucite Toxicité rénale, cardiaque et neurologique Patients (%) ,2 17,1 toxicité Grade 3 Tout type 4,5 <65 ans (n = 223) 65 ans (n = 76) La toxicité de la chimiothérapie adjuvante des cancers du sein augmente avec l âge 9,2 tox Gr 3 hématologique 0,9 4,0 Gr 3 mucites Crivellari, J Clin Oncol. 2000;18:

24 Influence de l âge sur le risque d hospitalisation et la dose de CHOP délivrée dans les LNH Patients (%) P < P < P < Hospitalisation pour neutropénie febrile < 6 cycles de CHOP ans (n = 287) 65 ans (n = 290) 80% ARDI ARDI = average relative dose intensity Morrison, Clin Lymphoma. 2001;2:47-56

25 Facteurs de risque d infection au cours des myélodysplasies Toma A et al. Haematologica 2012 ; 97(10) :

26 Sommaire Introduction Définition Clinique Facteurs de gravité chez le sujet âgé Epidémiologie bactérienne Urgence thérapeutique Traitement Place des facteurs de croissance

27 Epidémiologie des bactériémies lors des NF Cocci Gram + 61% Stapylococcus aureus 12,3% Enterococcus faecalis 3,1% Enterococcus faecium 2,3% Streptocoques 9,1% Autres 1,8% Anaérobies 5% Bacilles Gram 25% Escherichia Coli 7,3% Klebsiella spp 5,4% Pseudomonas aeruginosa 3,6% Entérobacter spp 3,1% Autres entérocabtéries 1,8% Autres 3,8% Champignons 9% Candida spp 8,6% Autres 0,6% Wisplinghoff CID 2003

28 Epidémiologie 2005, Etude multicentrique française (n=513) Fièvre d origine inconnue: 59% Fièvre cliniquement documentée: 8% Fièvre microbiologiquement documentée: 33% (dont 88% de bactériémies) Dont: CG+: 21% Strepto: 7.8% SCN: 10.1% S. aureus: 2.7% BGN: 11% E. coli : 5.8% Pseudomonas: 2.5% Cordonnier, Haematologica 05;90: / CID 03;36:149-58

29

30 Augmentation des bactériémies à Cocci Gram + Etude prospective 49 centres USA 2340 patients pathologie maligne 2340 épisodes bactériémies Bactérie prédominante : staphylocoque coagulase négative 32% Wisplinghoff CID 2003; 36:

31 Même épidémiologie bactérienne chez les sujets jeunes et âgés Garcia-Suarez BJH;2003(120):

32 Sommaire Introduction Définition Clinique Facteurs de gravité chez le sujet âgé Epidémiologie bactérienne Urgence thérapeutique Traitement Place des facteurs de croissance

33 Urgence thérapeutique Débuter AB en urgence Dans les 2 heures suivant la fièvre Faire les prélèvements bactériologiques Hémocultures : 2 couples à 1h d intervalle Cathéter veineux central Périphérique Au moins 10 ml par flacon ECBU Autres si point d appel Imagerie Radio thorax Autre en fonction de la clinique Ne pas attendre les résultats pour débuter AB

34 Etude rétrospective unicentrique 1523 épisodes bactériémies 923 : ttt par AB adaptée dans les 24h 540 : pas d AB adapté dans les 24h AB inadaptée dans les 24h est associée à une surmortalité pour les aplasies profondes Importance de la rapidité d instauration et du choix de l AB initiale Lin AAC 2008 ; 52(9) :

35 Sommaire Introduction Définition Clinique Facteurs de gravité chez le sujet âgé Epidémiologie bactérienne Urgence thérapeutique Traitement Place des facteurs de croissance

36 Les principales classes d antibiotiques β-lactamines Pénicillines Amoxicilline Amoxicilline/Ac. Clavulanique (Augmentin ) Oxacilline (Bristopen ) Ticarcilline (Ticarpen ) Ticarcilline + acide clavulanique (Claventin ) Piperacilline (Piperilline ) Pipera-Tazobactam (Tazocilline ) Glycopeptides Vancomycine (Vancocine ) Teicoplanine (Targocid ) Lipopeptides Daptomycine (Cubicin ) Céphalosporines Cefotaxime (Claforan ) Ceftriaxone (Rocephine ) Cefepime (Axepim ) Ceftazidime (Fortum ) Monobactam Aztreonam (Azactam ) Carbapénèmes Imipenem (Tienam ) Meropenem (Meronem ) Doripénem (Doribax ) Ertapenem (Invanz ) Oxazolidinones Linézolide (Zyvoxid ) Aminosides Gentamicine (Gentalline ) Nétilmycine (Nétromycine ) Amikacine (Amiklin ) Tobramycine (Nebcine ) Quinolones Pefloxacine (Peflacine ) Norfloxaine (Noroxine ) Ofloxacine (Oflocet ) Ciprofloxacine (Ciflox ) Levofloxacine (Tavanic ) Moxifloxacine (Izilox ) Polypeptides Colistine (Colimycine )

37 Importance du ttt AB initial AB initiale inadaptée augmente le risque de mortalité

38 AB empirique initiale des neutropénies à haut risque AB initiale inadaptée augmente le risque de mortalité Tenir compte de l épidémiologie locale De l origine géographique Dépistage au retour de l étranger des ATCD d infections microbiologiquement documentées et des colonisations du patient Des facteurs de risque d infection De la présentation clinique Pas de recommandations spécifiques pour le sujet âgé

39 Stratégie générale du traitement empirique des Neutropénies Fébriles AB initiale doit cibler Les bactéries Gram et le Pseudomonas sauvage En tenant compte de l épidémiologie locale des NF Modification si Tableau septique sévère Foyer clinique ATCD de colonisation ou d infection à une bactérie résistante Retour d un pays à forte endémie de BMR/origine géographique Dépistage au retour de l étranger

40 Système de «grading» Quality of evidence I Evidence from > 1 properly randomized, controlled trial Strength of recommendation A Good evidence to support a recommendation for use II Evidence from > well-designed clinical trial, without randomization; from cohort or case-controlled analytic studies (preferably from >1 center); from multiple time-series; or from dramatic results from uncontrolled experiments B Moderate evidence to support a recommendation for use III Evidence from opinions of respected authorities, based on clinical experience, descriptive studies, or reports of expert committees C Poor evidence to support a recommendation ECIL

41 Traitement empirique initial des NF à haut risque non compliquées Monothérapie par β-lactamine Céphalosporine anti-pseudomonas (Céfépime, Ceftazidime) AI A éviter si forte prévalence BLSE Pipéracilline-Tazobactam AI Autres AB possibles Carbapénèmes anti-pseudomonas AI AI pour efficacité, à éviter pour patients sans FdR pour préserver efficacité en cas de gravité Ticarcilline-clavulanate, céfopérazom-sulbactam

42 Carbapénèmes en 1 ère ligne réservées à ATCD d infection ou de colonisation à BLSE Gram négatif résistant aux β-lactamines de spectre plus étroit BII Sévérité du tableau clinique (choc septique, détresse respiratoire) BII Centres de haute prévalence de BLSE durant NF BIII

43 AB initiale des patients antérieurement colonisés ou infectés à des entérobactéries résistantes BLSE : carbapénème BII Carbapénémases : β-lactamine + Colistine +/- CIII Tigécycline CIII Aminoside CIII ou Fosfomycine CIII

44 AB initiale des patients colonisés ou infectés à des bactéries résistantes BIII

45

46 Monothérapie/bithérapie 2 méta-analyses Paul M BMJ 2003;326:1111 Même efficacité Furno Lancet Inf Dis 2002 ; 2 : Moins d effet secondaires dans le bras monothérapie

47 Place des aminosides BIII Tableau sévère ou foyer majeur Choc septique, sepsis sévère, pneumonie Si bactéries non fermentantes Fréquentes dans l épidémiologie locale ATCD d infection ou de colonisation Utilisation de carbapénème dans le dernier mois Si utilisation de pipéracilline ou ticarcilline sans inhibiteur de β-lactamase

48 Indications Place de la Vancomycine dans l AB empirique initiale CIII Instabilité hémodynamique, sepsis sévère ou pneumonie Colonisation à SARM, pneumocoque résistant à la pénicilline Suspicion infection de cathéter Infection cutanée Mucite grade IV Pas d indication à ajouter de la Vancomycine à 48h si persistance de la fièvre Restriction des indications car : Inductions de résistance Toxicité Inutilité clinique dans les situations standard

49 Addition de la vancomycine en 1 ère ligne Ceftazidime+amikacin Ceftazidime+amikacin+vancomycin EORTC-IATCG, J Infect Dis, 1991; 163:

50 Addition de la vancomycine en 2 e ligne (persistance de la fièvre à H48) 763 patients traités par Tazocilline en 1 ligne 1.0 Overall time to defervescence 165 avec fièvre persistante non documentée à 48-60h d ATB Placebo ou Vancomycine Rate of febrile patients Placebo Même survie Même taux de réponse Même Nb de pts Ampho B Days Vanco Cometta et al., Clin Infect Dis 2003

51 Réévaluation AB initiale à 72h Dégradation clinique : ajout AB/augmentation du spectre Adaptation à l antibiogramme Pas de documentation microbiologique : Stratégie d escalade Poursuite AB Stratégie de désescalade Diminution du spectre Arrêt de certains AB

52 AB initiale NF simple Monothérapie par β-lactamine Choc septique Trithérapie : β-lactamine + glycopeptide + Aminoside

53 Durée de l antibiothérapie Jusqu à la sortie d aplasie Si documentation au moins durée d AB sans neutropénie Cas particulier des MDS Pas de sortie d aplasie Pas de recommandations pour le moment Fixer au préalable durée AB en fonction tableau clinique Mise en place prudente de stratégies d arrêt des AB sous certaines conditions

54 Stratégie d escalade Définition : AB initiale couvrant entérobactéries et pseudomonas mais pas les BLSE, carbapénémases et bactéries non fermentantes multirésistantes Ex : Pipéracilline-tazobactam, Céfépime, Ceftazidime Escalade si aggravation clinique ou isolement d une bactérie résistante

55 Stratégie d escalade : réévaluation à 72h Pas de documentation microbiologique BII Patient apyrétique et stable : pas de changement Considérer arrêt des AB à >72h si patient apyrétique 48h Patient fébrile mais stable : pas de changement, documentation La fièvre seule n est pas un critère pour escalader l antibiothérapie

56 Stratégie d escalade POUR : évite l utilisation d AB à très large spectre - toxique, - cher - de sélection de résistance CONTRE : pronostic engagé si bactérie non couverte par AB initiale

57 Stratégie de désescalade Définition : AB initiale à très large spectre couvrant les bactéries multirésistantes Ex : carbapénèmes + anti-sarm Désescalade si pas d identification de bactéries multi-résistantes Désescalade si identification bactérie sensible à un AB de spectre + étroit et patient stable BIII

58 Stratégie de désescalade POUR : + de chance de couvrir bactérie multi-résistante CONTRE : entraîne l utilisation inutile d AB à très large spectre chez beaucoup de patients Risque de sélection de résistance

59 Cas particuliers Allergie grave aux bétalactamines: Aztreonam + Vancomycine Intolérance sévère aux glycopeptides et indication établie d anti Gram +: Linézolide, Clindamycine, Daptomycine Patients âgés: peser les indications des AG et des GP

60 Que faire si persistance d une fièvre sous AB et anti-fongique? Si fièvre isolée et pas de signe de gravité : pas de changement d AB Essayer de documenter Attendre la sortie d aplasie

61 AB initiale des neutropénies à faible risque Les 2 études Amoxicilline-acide clavulanique + Ciprofloxacine (NEJM 1999) valident la stratégie orale à l hôpital Par extension à domicile?

62 AB initiale des neutropénies à faible risque Les difficultés rencontrées : Nécessité de la présence d un tiers à domicile Tolérance médiocre de l ATB orale (1/3 intolérants) Inégalité d accès à des soins rapides si complication Implication difficile du médecin de ville Risque d hospitalisation en catastrophe Compliance Proximité de l hôpital A éviter : Prescription anticipée d ATB (sauf circonstance particulière) Absence d examen clinique avant de choisir la stratégie (à domicile ou pas)

63 Critères de gravité des neutropénies à faible risque Score MASCC (multinational association for supportive care in cancer) Caractéristiques Points Neutropénie fébrile sans ou avec peu de symptômes 5 Pas d'hypotension (pression systolique > 90 mm Hg) 5 Pas de maladie pulmonaire chronique obstructive 4 Tumeur solide ou tumeur hématologique sans infection fongique préalable Pas de déshydratation nécessitant une perfusion 3 Neutropénie fébrile avec symptômes modérés 3 Patient non hospitalisé 3 Age < 60 ans 2 Faible risque si score > 20 ATTENTION à la prise en charge ambulatoire du sujet âgé Klastersky JCO

64 AB initiale des neutropénies à faible risque Si pas de critère de gravité : Possibilité d un ttt PO Amoxicilline + acide clavulanique + Ciprofloxacine 7 jours Si échec à 48h ou signes de gravité : Hospitalisation Ttt comme neutropénie à haut risque

65 Spécificités du sujet âgé Fonction rénale : clairance Adaptation des AB Prudence avec les aminosides Fonction hépatique Albumine : transports médicaments Interactions médicamenteuses ( polymédicamentés) Déséquilibre diabète Hydratation

66 Spécificités du sujet âgé : Résorption pharmacocinétique des AB Estomac : atrophie gastrique diminution de l'acidité retard à la résorption et au pic de certaines ampicillines et céphalosporines Intestin : atrophie villositaire diminution de la résorption Muscle : diminution de la masse musculaire et/ou immobilité diminution de la résorption

67 Spécificités du sujet âgé : pharmacocinétique des AB Distribution Diminution du poids, de l'eau corporelle totale et de l'eau intracellulaire, augmentation relative des tissus adipeux modification du volume de distribution Altération du débit cardiaque Diminution de l'albuminémie augmentation de la fraction libre augmentation du risque de toxicité

68 Sommaire Introduction Définition Clinique Facteurs de gravité chez le sujet âgé Epidémiologie bactérienne Urgence thérapeutique Traitement Place des facteurs de croissance

69 Prophylaxie de le NF : Recommandations NCCN G-CSF prophylactique 1er cycle Réduction de 50% du risque de NF

70 Recommandations EORTC : facteurs de croissance et prévention de la NF Aapro Eur J Cancer 2011;47:8-32

71 Kuderer JCO 2007 ; 25 :

72 Faut-il mettre des facteurs de croissance en cas de NF? Recommandations EORTC

73 Faut-il mettre des facteurs de croissance en ttt de NF? Patients fébriles : Pas de bénéfices clairs des FCH Clark OA. JCO 2005; 23: : Méta-analyse (1518 pts, 13 essais) Réduction durée de neutropénie : 25 vs 45% p< 0,00001 Réduction durée hospitalisation : 23 vs 32% p= 0,0006 Réduction modeste de la mortalité liée à l infection : 3,1 vs 5,2%, p=0,05 Pas d incidence sou mortalité globale : 5,1 vs 7, 1% p=o,1 Augmentation douleur osseuse et articulaire

74 Pas de réduction significative de la mortalité Clark, JCO 2005 ; 23(18) :

75 Tendance à la réduction de la mortalité liée à l infection Clark, JCO 2005 ; 23(18) :

76 Diminution de la durée d hospitalisation Clark, JCO 2005 ; 23(18) :

77 Diminution de la durée de la neutropénie Clark, JCO 2005 ; 23(18) :

78 Faut-il mettre des facteurs de croissance en ttt de NF? Berghmans T. Support Care Cancer 2002; 10: Pas de réduction de la mortalité liée à l infection

79 Facteurs de croissance et traitement curatif de la NF Identification de sous-groupe à risque: syndrome septique (hypotension, choc) infection fungique cellulite mauvaises réponses à une AB bien conduite Bactériémie Age > 65 ans leucémie, cancer du poumon Pneumopathies Co-morbidités Malik I, J Infect 2001;42: Darmon M, Intensive care medecine 2002;28: Kuderer NM, JCO 2004 (Abstr 6049)

80 MERCI DE VOTRE ATTENTION

Existe t il des effets pervers à l identification du portage de BMR?

Existe t il des effets pervers à l identification du portage de BMR? Existe t il des effets pervers à l identification du portage de BMR? J P Bedos, Réanimation, Hôpital Mignot Journée Antibio Résistance et Infections, 5 décembre 2013 Effets pervers des Conflits d intérêt

Plus en détail

Neutropénies fébriles

Neutropénies fébriles Neutropénies fébriles Dr Florence ADER SMIT Hôpital de la Croix-Rousse HCL Inserm 1111 Centre de Recherche en Infectiologie (CIRI) UCBL1 DUCIV LYON 2014-2015 florence.ader@chu-lyon.fr Neutropénie Grade

Plus en détail

Mise en place du contrôle du bon usage des carbapénèmes: expérience d une équipe pluridisciplinaire

Mise en place du contrôle du bon usage des carbapénèmes: expérience d une équipe pluridisciplinaire Mise en place du contrôle du bon usage des carbapénèmes: expérience d une équipe pluridisciplinaire Murielle Galas, Gaëlle Dunoyer, Claude Olive, Rafaëlle Théodose, François Lengellé, Patrick Hochedez,

Plus en détail

Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé. Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale 16-17 septembre 2009

Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé. Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale 16-17 septembre 2009 Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale 16-17 septembre 2009 Complications pulmonaires en onco-hématologie (Mokart et al Chest 2003) ~ 20 % des patients ~

Plus en détail

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Service Régional Universitaires des Maladies Infectieuses et du Voyageur, Hôpital Gustave Dron 59208 TOURCOING

Plus en détail

Mise au point sur le bon usage des aminosides administrés par voie injectable : gentamicine, tobramycine, nétilmicine, amikacine

Mise au point sur le bon usage des aminosides administrés par voie injectable : gentamicine, tobramycine, nétilmicine, amikacine Mise au point mars 2011 MAP Mise au point sur le bon usage des aminosides administrés par voie injectable : gentamicine, tobramycine, nétilmicine, amikacine Sommaire ~ ~ ~ ~ ~ ~ d un traitement par aminosides

Plus en détail

: Stratégies de réduction de l'utilisation des antibiotiques à visée curative en. réanimation (adulte et pédiatrique)

: Stratégies de réduction de l'utilisation des antibiotiques à visée curative en. réanimation (adulte et pédiatrique) Anesth Reanim. 2015; //: /// en ligne sur / on line on www.em-consulte.com/revue/anrea www.sciencedirect.com Stratégies de réduction de l'utilisation des antibiotiques à visée curative en réanimation (adulte

Plus en détail

INFECTIONS POST- TRAUMATIQUES SUR MATÉRIEL D'OSTÉOSYNTHÈSE. Accidentologie et épidémiologie bactérienne

INFECTIONS POST- TRAUMATIQUES SUR MATÉRIEL D'OSTÉOSYNTHÈSE. Accidentologie et épidémiologie bactérienne INFECTIONS POST- TRAUMATIQUES SUR MATÉRIEL D'OSTÉOSYNTHÈSE Accidentologie et épidémiologie bactérienne SOMMAIRE Accidentologie Qualité de vie Conséquences médico-économiques Particularités épidémiologiques

Plus en détail

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée C. Rondé-Oustau, JY. Jenny,J.Sibilia, J. Gaudias, C. Boéri, M. Antoni Hôpitaux

Plus en détail

COMITE DE L ANTIBIOGRAMME DE LA SOCIETE FRANCAISE DE MICROBIOLOGIE

COMITE DE L ANTIBIOGRAMME DE LA SOCIETE FRANCAISE DE MICROBIOLOGIE COMITE DE L ANTIBIOGAMME DE LA SOCIETE FANCAISE DE MICOBIOLOGIE ecommandations 2012 (Edition de Janvier 2012) Coordonnateur : Pr C.J. SOUSSY Centre Hospitalier Universitaire Henri Mondor 94010 Créteil

Plus en détail

Les Infections Associées aux Soins

Les Infections Associées aux Soins Les Infections Associées aux Soins Dr Catherine Sartor EOH Conception Assistance Publique Hôpitaux de Marseille Ecole IFSI, Marseille, 12 septembre 2014 Définitions 2007 Infection Nosocomiale (IN) 1999

Plus en détail

4eme réunion régionale des référents en antibiothérapie des établissements de Haute-Normandie

4eme réunion régionale des référents en antibiothérapie des établissements de Haute-Normandie 4eme réunion régionale des référents en antibiothérapie des établissements de Haute-Normandie Infection pulmonaire du sujet âgé A. Barrel CH Darnetal Omedit Rouen 20 juin 2013 Cas clinique Mme H. Patiente

Plus en détail

Diagnostic et antibiothérapie. des infections urinaires bactériennes. communautaires de l adulte

Diagnostic et antibiothérapie. des infections urinaires bactériennes. communautaires de l adulte SPILF 2014 Mise au point Texte court Diagnostic et antibiothérapie des infections urinaires bactériennes communautaires de l adulte dans son intégralité sans ajout ni retrait. 1 GROUPE DE TRAVAIL Pr François

Plus en détail

DOCUMENTATION TECHNIQUE

DOCUMENTATION TECHNIQUE DOCUMENTATION TECHNIQUE ETUDE DE LA SENSIBILITE AUX ANTIMICROBIENS Lycée des métiers du tertiaire, de la santé et du social - Louise Michel - Grenoble ANTIBIOGRAMME EN MILIEU GELOSE COMITE DE L ANTIBIOGRAMME

Plus en détail

Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. Comité technique des infections nosocomiales et des infections liées aux soins

Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. Comité technique des infections nosocomiales et des infections liées aux soins Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. DIRECTION GENERALE DE LA SANTE DIRECTION DE L HOSPITALISATION ET DE L ORGANISATION DES SOINS Comité technique des infections nosocomiales et des infections

Plus en détail

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique 2 Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique Patient de 60 ans, ATCD: HTA, IDM en 2007, hypercholestérolémie Juin 2008: Toux, dyspnée (sous 02) et anorexie progressive Bilan

Plus en détail

Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims

Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims 12 2014 HEMATOPOIESE Progéniteurs puis précurseurs Stimulation par facteur : activation spécifique de leur récepteur Moelle

Plus en détail

INFORMATIONS AUX PATIENTS ATTEINTS DE LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE

INFORMATIONS AUX PATIENTS ATTEINTS DE LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE Livret LAM page 1 INFORMATIONS AUX PATIENTS ATTEINTS DE LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE Dans certains cas les symptômes et le traitement peuvent différer de ce que y est présenté dans ce livret. A tout moment

Plus en détail

D. EVEN-ADIN - S. PLACE, Hôpital Erasme SBIMC - 26 octobre 2006

D. EVEN-ADIN - S. PLACE, Hôpital Erasme SBIMC - 26 octobre 2006 D. EVEN-ADIN - S. PLACE, Hôpital Erasme SBIMC - 26 octobre 2006 Facturation des spécialités pharmaceutiques Dépenses pharmaceutiques remboursées en officine hospitalière (INAMI) Millions 550 500 450 Total

Plus en détail

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper Pourquoi proposer un TTT adjuvant? Probabilité de survie à 10 ans en fonction

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 mai 2007 SUTENT 12,5 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 265-0) SUTENT 25 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 266-7) SUTENT 50 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 267-3)

Plus en détail

Jean-Christophe Richard Véronique Merle CHU de Rouen

Jean-Christophe Richard Véronique Merle CHU de Rouen Gestion d un cas de portage d entérocoque résistant aux glycopeptides (ERG- ERV) Jean-Christophe Richard Véronique Merle CHU de Rouen IXème Journée régionale de Prévention des infections associées aux

Plus en détail

Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis.

Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis. Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis. Tarek Ben Othman Congrès de la STPI, 24 avril 2009 Plan Introduction

Plus en détail

Fièvre chez un patient immunodéprimé.

Fièvre chez un patient immunodéprimé. Fièvre chez un patient immunodéprimé. N 187. Fièvre chez un patient immunodéprimé Connaître les situations d'urgence et les grands principes de la prise en charge. Connaître les principes de la prise en

Plus en détail

Rapport d expertise. Caractérisation des antibiotiques considérés comme «critiques»

Rapport d expertise. Caractérisation des antibiotiques considérés comme «critiques» Rapport d expertise Caractérisation des antibiotiques considérés comme «critiques» Diffusé en novembre 2013 S o m m a i r e Abréviations I- OBJECTIF DE CE TRAVAIL II-ELEMENTS DE REFLEXION SUR LES REFERENTIELS

Plus en détail

Item 127 : Transplantation d'organes

Item 127 : Transplantation d'organes Item 127 : Transplantation d'organes Date de création du document 2008-2009 Table des matières * Introduction... 1 1 Allogreffe de moelle ou de cellules souches...1 2 Transplantation d'organes... 2 3 Diagnostic...3

Plus en détail

Traitement antibiotique probabiliste des urétrites et cervicites non compliquées

Traitement antibiotique probabiliste des urétrites et cervicites non compliquées Bon usage Mise au point Traitement antibiotique probabiliste des urétrites et cervicites non compliquées Actualisation Octobre 2008 MESSAGES CLÉS L évolution de la résistance du gonocoque aux quinolones

Plus en détail

Collection Avis et Rapports

Collection Avis et Rapports Maîtrise de la diffusion des bactéries multirésistantes aux antibiotiques importées en France par des patients rapatriés ou ayant des antécédents d hospitalisation à l étranger Collection Avis et Rapports

Plus en détail

La stratégie de maîtrise des BHRe est-elle coût-efficace? Gabriel Birgand

La stratégie de maîtrise des BHRe est-elle coût-efficace? Gabriel Birgand La stratégie de maîtrise des BHRe est-elle coût-efficace? Gabriel Birgand 1 Quelles questions se poser? 1. La stratégie de maîtrise des BHRe est-elle efficace? 2. Combien coûtent les colonisations/infections

Plus en détail

ATTENTES DE L ÉQUIPE & MFP

ATTENTES DE L ÉQUIPE & MFP B R O C H U R E 2 0 1 2 US52 HÉMATOLOGIE À L ATTENTION DES ÉTUDIANT(E)S EN SOINS INFIRMIERS z Bienvenue à l US52 z Le 52,qu est-ce que c est? L unité 52 est un service d hospitalisation d hématologie adulte.

Plus en détail

Cas clinique infection ORL

Cas clinique infection ORL Cas clinique infection ORL... 1 Infections ORL... 2 Angine à streptocoque béta hémolytique du groupe A (SGA)... 2 Otite moyenne purulente... 3 Sinusites purulentes... 4 Cas cliniques bronchites... 4 Bronchites

Plus en détail

INFECTIONS URINAIRES CHEZ L ENFANT

INFECTIONS URINAIRES CHEZ L ENFANT INFECTIONS URINAIRES CHEZ L ENFANT Chantal LOIRAT Service de Néphrologie Pédiatrique Hôpital Robert Debré DIU Stratégies Thérapeutiques anti-infectieuses Jan 2007 AFS 2006-2007 1 INFECTION URINAIRE CHEZ

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

Toutes les remarques visant à améliorer la prochaine édition sont bienvenues et à adresser par e-mail au Dr. B. Delaere.

Toutes les remarques visant à améliorer la prochaine édition sont bienvenues et à adresser par e-mail au Dr. B. Delaere. Ce livret a été rédigé par : Dr. B. Delaere, Maladies Infectieuses freeset 3007 Dr. N. Ausselet, Maladies Infectieuses freeset 3019 Pr. Y. Glupczynski, Laboratoire de Microbiologie freeset 3245 Avec la

Plus en détail

Stratégies de dépistage des bactéries multirésistantes. Qui? Pourquoi? Comment? Après? L exemple des MRSA

Stratégies de dépistage des bactéries multirésistantes. Qui? Pourquoi? Comment? Après? L exemple des MRSA Stratégies de dépistage des bactéries multirésistantes à l hôpital et en MRS: Qui? Pourquoi? Comment? Après? L exemple des MRSA Prof. Dr. Youri Glupczynski Unité d Hygiène hospitalière & Laboratoire de

Plus en détail

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS Dr Mourot cardiologue Hôpital d Auxerre le 31 mars 2012 PLAN DE LA PRESENTATION ASSOCIATION

Plus en détail

IMR PEC-5.51 IM V2 19/05/2015. Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES

IMR PEC-5.51 IM V2 19/05/2015. Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES DOSSIER D ADMISSION 1/6 Date d'admission souhaitée : Date de la demande : Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES Renseignements administratifs

Plus en détail

Grossesse et HTA. J Potin. Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours

Grossesse et HTA. J Potin. Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours Grossesse et HTA J Potin Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours HTA et grossesse Pathologie fréquente : 2 à 5 % des grossesses (2 à 3 % des multipares, 4 à 8 % des primipares)

Plus en détail

ALK et cancers broncho-pulmonaires. Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse

ALK et cancers broncho-pulmonaires. Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse ALK et cancers broncho-pulmonaires Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse Toulouse, le 19 Février 2013 Adénocarcinomes : Lung Cancer Mutation Consortium Identification

Plus en détail

Définition de l Infectiologie

Définition de l Infectiologie Définition de l Infectiologie Discipline médicale clinique Spécialisée. Prise en charge des Maladies Infectieuses et Tropicales. Actuelles, émergentes ou ré-émergentes. Référents dans le cadre d un maillage

Plus en détail

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé Professeur Michèle Kessler CHU de Nancy et réseau Néphrolor L une des applications de la télémédecine est la télésurveillance à domicile,

Plus en détail

L ANGINE. A Epidémiologie :

L ANGINE. A Epidémiologie : L ANGINE L angine est une inflammation aiguë des amygdales d origine essentiellement virale, et secondairement bactérienne. C est les streptocoque ß hémolytique du groupe A, qui est l agent responsable

Plus en détail

Docteur, j ai pris froid!

Docteur, j ai pris froid! Dr j ai pris froid: Objectifs Docteur, j ai pris froid! Jean-Paul Humair Avec la contribution de MC Kramer Colloque SMPR 21.12.2011 Connaitre l épidémiologie des infections des voies respiratoire sup (IVRS)

Plus en détail

ANTIBIOGRAMME VETERINAIRE DU COMITE DE L ANTIBIOGRAMME DE LA SOCIETE FRANCAISE DE MICROBIOLOGIE

ANTIBIOGRAMME VETERINAIRE DU COMITE DE L ANTIBIOGRAMME DE LA SOCIETE FRANCAISE DE MICROBIOLOGIE 1 ANTIBIOGRAMME VETERINAIRE DU COMITE DE L ANTIBIOGRAMME DE LA SOCIETE FRANCAISE DE MICROBIOLOGIE Membres (2012 2013) MADEC Jean-Yves Coordonnateur, Anses Lyon DECOUSSER Jean-Winoc CHU Antoine Béclère

Plus en détail

Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques

Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques B. Dureuil, PG. Yavordios, A. Steib Collège Français des Anesthésistes Réanimateurs (Absence de conflits d intérêts sur le sujet)

Plus en détail

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER Dr Michael Hummelsberger, Pr Jean-Gabriel Fuzibet, Service de Médecine Interne, Hôpital l Archet, CHU Nice 1. ANEMIE L étiologie de l anémie

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

Innovations thérapeutiques en transplantation

Innovations thérapeutiques en transplantation Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010

Plus en détail

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin Thérapeutique anti-vhc et travail maritime O. Farret HIA Bégin Introduction «L hépatite C est une maladie le plus souvent mineure, mais potentiellement cancérigène, qu on peut ne pas traiter et surveiller

Plus en détail

THÈSE POUR LE DIPLÔME D ÉTAT DE DOCTEUR EN MÉDECINE

THÈSE POUR LE DIPLÔME D ÉTAT DE DOCTEUR EN MÉDECINE UNIVERSITÉ PARIS DIDEROT - PARIS 7 FACULTÉ DE MÉDECINE Année 2013 n THÈSE POUR LE DIPLÔME D ÉTAT DE DOCTEUR EN MÉDECINE PAR BOYER CHAMMARD Timothée Antoine Philippe Né le 4 avril 1983 à Paris 15 ème Présentée

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner?

Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner? Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner? Malika Benkerrou Site de référence pédiatrique national sur la drépanocytose Hôpital Robert Debré, Paris 3èmes Journées de la Drépanocytose en Martinique

Plus en détail

Comment devenir référent? Comment le rester?

Comment devenir référent? Comment le rester? Comment devenir référent? Comment le rester? Patrick CHOUTET Service des Maladies infectieuses CHU Bretonneau Tours RICAI décembre 2005 Quels enjeux? autres que le pouvoir Total Outpatient antibiotic use

Plus en détail

Service d Hématologie clinique et Thérapie cellulaire Bâtiment Médico-Chirurgical - 3 ème et 4 ème étages

Service d Hématologie clinique et Thérapie cellulaire Bâtiment Médico-Chirurgical - 3 ème et 4 ème étages Centre Hospitalier Pontoise Service d Hématologie clinique et Thérapie cellulaire Bâtiment Médico-Chirurgical - 3 ème et 4 ème étages Chef de service : Dr Hugo GONZALEZ Accueil secrétariat 01 30 75 49

Plus en détail

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants Docteur Christine BOITEUX Théorie Endocardites et anticoagulation POUR Thromboses Emboles septiques CONTRE Favorise emboles septiques et diffusion

Plus en détail

Infections nosocomiales

Infections nosocomiales Infections nosocomiales NOUVELLES RECOMMANDATIONS 2001-2002 NORD-AMÉRICAINES CONCERNANT LA PRÉVENTION DES INFECTIONS SUR CATHÉTER Aux États-Unis, environ 145 millions de cathéters périphériques et 5 millions

Plus en détail

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Auteurs Cendrine Godet (*) Jean-Pierre Frat (**) Cédric Landron (*) Lydia Roy (***) Paul Ardilouze (****) Jean-Pierre Tasu (****) (*)

Plus en détail

Les définitions des saignements ACS/PCI

Les définitions des saignements ACS/PCI Les définitions des saignements ACS/PCI Les définitions classiques et leurs limites Les nouvelles définitions Des éléments pour de futures définitions François SCHIELE, CHU de BESANCON Définition «classique»,

Plus en détail

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Dr Florence Parent Service de Pneumologie et Soins Intensifs de Pneumologie Hôpital Bicêtre, AP-HP Inserm U999. Université Paris-Sud Traitement anticoagulant

Plus en détail

Les Centres de Référence pour les Infections Ostéo-articulaires

Les Centres de Référence pour les Infections Ostéo-articulaires Les Centres de Référence pour les Infections Ostéo-articulaires Brest RENNES Orléans Angers Nantes TOURS Poitiers du Grand Ouest Octobre 2011 Présentation du CRIOGO Les réunions de concertation pluridisciplinaires

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 3 septembre 2008 PRIVIGEN 100 mg/ml, solution pour perfusion Flacon en verre de 50 ml (CIP: 572 790-7 Flacon en verre de 100 ml (CIP: 572 791-3) Flacon en verre de 200

Plus en détail

Application DCC Réseau ONCOLIE --- Application DMI Réseau Gérontologique de Baumes Les Dames ---- Application RAPID Réseau RAPIDFR-NAT

Application DCC Réseau ONCOLIE --- Application DMI Réseau Gérontologique de Baumes Les Dames ---- Application RAPID Réseau RAPIDFR-NAT ATELIER PROJETS REGIONAUX DEMONSTRATION Application DCC Réseau ONCOLIE --- Application DMI Réseau Gérontologique de Baumes Les Dames ---- Application RAPID Réseau RAPIDFR-NAT 1 I. CONTEXTE L Agence Régionale

Plus en détail

Faq 1 - Mener l interrogatoire et l examen clinique d un enfant fébrile

Faq 1 - Mener l interrogatoire et l examen clinique d un enfant fébrile Fièvre aiguë de l enfant (et de l adulte : non traité) Critères de gravité d un syndrome infectieux Auteurs : J. Gaudelus, M.Voisin Objectifs : Objectifs terminaux Diagnostiquer une fièvre aiguë chez l

Plus en détail

Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions.

Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions. Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions. Exemple d une étude prospective sur la place d un test de détection rapide du SGB. HONORAT Raphaële 1, ASSOULINE Corinne 1,

Plus en détail

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie Bull. Acad. Natle Chir. Dent., 2007, 50 113 Commission de l exercice professionnel et Groupe de réflexion Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Plus en détail

L EMEA accepte d évaluer la demande d autorisation de mise sur le marché de la LENALIDOMIDE

L EMEA accepte d évaluer la demande d autorisation de mise sur le marché de la LENALIDOMIDE L EMEA accepte d évaluer la demande d autorisation de mise sur le marché de la LENALIDOMIDE NEUCHATEL, Suisse, 7 avril/prnewswire/ -- - LA LENALIDOMIDE est évaluée par l EMEA comme thérapie orale pour

Plus en détail

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales A propos de 35cas L.Derouich, N.El Benna, N.Moussali, A.Gharbi, A.Abdelouafi Service de Radiologie Hôpital 20 Aout CHU Ibn Roch Casablanca Maroc plan

Plus en détail

recommandations pour les médecins de famille

recommandations pour les médecins de famille BPCO: recommandations pour les médecins de famille BPCO: recommandations pour les médecins de famille Dr. med. Werner Karrer, Prof. Dr. med. Jörg D. Leuppi Les médecins de famille jouent un rôle central

Plus en détail

QUEL PROTOCOLE DE REENTRAINEMENT PROPOSER AUX PATIENTS INSUFFISANTS CARDIAQUES?

QUEL PROTOCOLE DE REENTRAINEMENT PROPOSER AUX PATIENTS INSUFFISANTS CARDIAQUES? QUEL PROTOCOLE DE REENTRAINEMENT PROPOSER AUX PATIENTS INSUFFISANTS CARDIAQUES? Cliquez pour modifier le style des sous titres du masque MARIE CHRISTINE MERSCH MASSEUR KINESITHERAPEUTE Service de Réadaptation

Plus en détail

DON DE SANG. Label Don de Soi

DON DE SANG. Label Don de Soi DON DE SANG Label Don de Soi 2015 SOMMAIRE Les différents types de dons p.3 Le don de sang total Le don de plasma Le don de plaquettes Le don de moelle osseuse Que soigne-t-on avec un don de sang? p.7

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

o Non o Non o Oui o Non

o Non o Non o Oui o Non Enquête générale (à remplir une fois) [ ] = plusieurs réponses possibles o = une seule réponse possible Date de votre réponse à ce questionnaire Nombre de lits dans l'unité Connaissez-vous l incidence

Plus en détail

SPILF 2014. Mise au point DIAGNOSTIC ET ANTIBIOTHERAPIE DES INFECTIONS URINAIRES BACTERIENNES COMMUNAUTAIRES DE L ADULTE

SPILF 2014. Mise au point DIAGNOSTIC ET ANTIBIOTHERAPIE DES INFECTIONS URINAIRES BACTERIENNES COMMUNAUTAIRES DE L ADULTE SPILF 2014 Mise au point DIAGNOSTIC ET ANTIBIOTHERAPIE DES INFECTIONS URINAIRES BACTERIENNES COMMUNAUTAIRES DE L ADULTE - cystite aiguë simple - cystite à risque de complication - cystite récidivante -

Plus en détail

Fièvre sans foyer chez l enfant de moins de 3 mois

Fièvre sans foyer chez l enfant de moins de 3 mois Fièvre sans foyer chez l enfant de moins de 3 mois Dr Sophie Blumental Service de Maladies Infectieuses Pédiatriques Hôpital Universitaire des Enfants Reine Fabiola Bruxelles INTRODUCTION Fièvre = symptôme

Plus en détail

Plan de la présentation

Plan de la présentation Quand la maladie vient compliquer la transition de l adolescence vers le merveilleux monde des adultes Développement d une clinique pour adolescents greffés Marie-France Vachon, M.Sc.Inf., CPON, CSIO,

Plus en détail

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME Département des situations d urgence sanitaire Personne chargée du dossier : Evelyne FALIP/Nicole BOHIC Tél : 01 40 56 59 65/02 32 18 31 66 evelyne.falip@sante.gouv.fr MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES

Plus en détail

HVC CHRONIQUE MOYENS THERAPEUTIQUES ET BILAN PRE-THERAPEUTIQUE CHAKIB MARRAKCHI. http://www.infectiologie.org.tn

HVC CHRONIQUE MOYENS THERAPEUTIQUES ET BILAN PRE-THERAPEUTIQUE CHAKIB MARRAKCHI. http://www.infectiologie.org.tn HVC CHRONIQUE MOYENS THERAPEUTIQUES ET BILAN PRE-THERAPEUTIQUE CHAKIB MARRAKCHI LES MOYENS THERAPEUTIQUES Les interférons La ribavirine Les nouveaux produits INTERFERONS 1957: activité antivirale Interférence

Plus en détail

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Traitements néoadjuvants des cancers du rectum Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Journées Francophones d Hépato-gastroentérologie et d Oncologie Digestive 2010 CONFLITS D INTÉRÊT Pas de conflit d intérêt

Plus en détail

{ Introduction. Proposition GIHP 05/12/2014

{ Introduction. Proposition GIHP 05/12/2014 Etude descriptive des accidents hémorragiques sous Nouveaux Anticoagulants Oraux au Service d Accueil des Urgences du CHU de Besançon entre janvier 2012 et janvier 2014 { Dr Claire KANY SAMU Besançon KEPKA

Plus en détail

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé Don de moelle osseuse Engagez-VOUS pour la vie 1 Pourquoi devenir veilleur de vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies La greffe de moelle osseuse représente une chance importante de guérison

Plus en détail

Vivre en santé après le traitement pour un cancer pédiatrique

Vivre en santé après le traitement pour un cancer pédiatrique PRÉCAUTIONS POUR LES INDIVIDUS SANS RATE FONCTIONNELLE La rate, c est quoi? La rate est un organe situé du coté gauche, vers le haut de l abdomen, sous les côtes, derrière l estomac. Une rate normale a

Plus en détail

Fibrillation atriale chez le sujet âgé

Fibrillation atriale chez le sujet âgé Dr Benoit Blanchard LE HAVRE Le 18 MARS 2014 Fibrillation atriale chez le sujet âgé Le plus fréquent des trouble du rythme cardiaque, 750,000 personnes atteintes de FA en France, 100,000 nouveaux cas chaque

Plus en détail

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES QU EST-CE QUE LE MDRD? Il s agit d une formule permettant d estimer le débit de filtration glomérulaire et donc la fonction rénale La formule est la suivante :

Plus en détail

Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC)

Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC) Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC) Mécanisme d action Suivi biologique: comment et quand? A.Demulder IRIS-Lab 15/05/2013 1 Anticoagulants «traditionnels»: HNF Parentéral Suivi biologique avec ajustement

Plus en détail

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale :

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Docteur DARY Patrick, Cardiologue, Praticien Hospitalier Centre Hospitalier de St YRIEIX - Haute Vienne 87500 Situé

Plus en détail

QUELLES SONT LES OPTIONS DU TRAITEMENT DE LA LMC?

QUELLES SONT LES OPTIONS DU TRAITEMENT DE LA LMC? QUELLES SONT LES OPTIONS DU TRAITEMENT DE LA LMC? On vous a diagnostiqué une leucémie myéloïde chronique (LMC) et il se peut que vous ayez déjà débuté un traitement. Le traitement de la LMC dépend largement

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Marseille 25 octobre 2012 Accompagnement du traitement chez les co-infectés VHC-VIH en pratique

Marseille 25 octobre 2012 Accompagnement du traitement chez les co-infectés VHC-VIH en pratique Marseille 25 octobre 2012 Accompagnement du traitement chez les co-infectés VHC-VIH en pratique Dominique Larrey Service d Hépatogastroenterologie et transplantation Hôpital Saint Eloi CHU Montpellier

Plus en détail

Tests de détection de l interféron γ et dépistage des infections tuberculeuses chez les personnels de santé

Tests de détection de l interféron γ et dépistage des infections tuberculeuses chez les personnels de santé Tests de détection de l interféron γ et dépistage des infections tuberculeuses chez les personnels de santé Réunion GERES du 6 juillet 2007 : D Abiteboul,, E Bouvet, A Buonaccorsi,, G Carcelain,, M Domart-Rançon,

Plus en détail

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES Première Journée du Centre Intégré Nord Francilien de prise en charge de l obésité de l adulte et de l enfant REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

Plus en détail

Vaccination et tuberculose en Gériatrie. Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban

Vaccination et tuberculose en Gériatrie. Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban Vaccination et tuberculose en Gériatrie Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban VACCINATIONS 2 Personnes âgées et vaccinations Avec

Plus en détail

Hépatite C une maladie silencieuse..

Hépatite C une maladie silencieuse.. Hépatite C une maladie silencieuse.. F. Bally Centre de Maladies Infectieuses et Epidémiologie Institut Central des Hôpitaux Valaisans Histoire Années 70 Hépatite non-a-non-b = hépatite post-transfusionelle

Plus en détail

Guide de Mobilisation. de cellules souches pour mon. Autogreffe AVEC LE SOUTIEN DE. Carnet d informations et de suivi pour le patient et sa famille

Guide de Mobilisation. de cellules souches pour mon. Autogreffe AVEC LE SOUTIEN DE. Carnet d informations et de suivi pour le patient et sa famille Guide de Mobilisation de cellules souches pour mon Autogreffe Carnet d informations et de suivi Carnets pour d informations le patient et sa et famille de suivi pour le patient et sa famille AVEC LE SOUTIEN

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes

Plus en détail

INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE

INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE Contact presse : Cathy Josse 03 22 66 87 83 / 06 86 30 46 57 josse.cathy@chu-amiens.fr 1 COMMUNIQUE DE SYNTHESE Le 16 février

Plus en détail

LE POINT TOX. N 7 - Juillet 2013. Bulletin du réseau de toxicovigilance de La Réunion L ÉVOLUTION TEMPORELLE DU NOMBRE D INTOXICATIONS

LE POINT TOX. N 7 - Juillet 2013. Bulletin du réseau de toxicovigilance de La Réunion L ÉVOLUTION TEMPORELLE DU NOMBRE D INTOXICATIONS LE POINT TOX Bulletin du réseau de toxicovigilance de La Réunion N - Juillet 213 Dans ce bulletin d information, nous vous présentons l évolution temporelle du nombre d intoxications à la Réunion recensées

Plus en détail

CONDUITE A TENIR DEVANT UNE BACTERIE MULTIRESISTANTE

CONDUITE A TENIR DEVANT UNE BACTERIE MULTIRESISTANTE CONDUITE A TENIR DEVANT UNE BACTERIE MULTIRESISTANTE C. Chaplain, Service d'hygiène-bactériologie, Hôpital Delafontaine, 93205 Saint- Denis. INTRODUCTION L'accroissement du nombre des infections provoquées

Plus en détail

La ventilation non invasive aux soins intensifs

La ventilation non invasive aux soins intensifs La ventilation non invasive aux soins intensifs Martin Lessard MD Service de soins intensifs, CHA Division de soins intensifs adultes Université Laval 3 mars 2011 BiPAP (Bi-level Positive Airway Pressure)

Plus en détail