Comité de pilotage n 56

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1 Comité de pilotage n 56 Vendredi 30 novembre 2012 de 9h30 à 12h30 Maison de la Région à Poitiers Validé le 1 er février 2013 Liste des personnes et organismes présents : BARBE Nelly Région BARDET Sophie DRAC COUTANT Sébastien URF-CGT (SFA) GEAIRON Julie Région GÉRARD Anne ARSV GUIRIEC Anne SYDCAR-SYNAVI HERMANN Isabelle SYNDÉAC MAGNANT Céline SCC (Syndicat du Cirque de Création) MANGIN Philippe Coordination COREPS PARMENTIER Virginie SCC (Syndicat du Cirque de Création) PÉRENNÈS Pascal Région/ Poitou-Charentes Cinéma VERRON Fernande ARSV Liste des personnes et organismes excusés : AVERLAN Joëlle Région BRUN Maud Région DE FOURNOUX Béatrice AFDAS DESAIVRES Christian SYNPASE GIÈS Michel DRAC MOUSSON Fred URF-CGT (SNTR) PAROUTY Jean-Luc Dac Ville de Rochefort ROGEON Lionel SMA ROUDIER Michel SNSP SALORT Sylvie DIRECCTE Comité de pilotage n 56 du 30 novembre /27

2 Ordre du jour / Table des matières Mode d emploi : cliquez sur le lien (en bleu) pour vous rendre directement au paragraphe concerné Pour revenir à la table des matières, cliquez sur un titre 1) Validation des comptes-rendus Les comptes-rendus n 54 du 4 juillet 2012 et n 55 du 6 septembre 2012 sont validés. Le compte rendu de la plénière du 2 octobre est validé. 2) Bilan plénière Format / déroulé / participation Participation > Peu de professionnels présents que ce soient des responsables de compagnie ou des salariés (artistes ou techniciens) L intervention de Philippe Henry > Le regard de l intervenant a apporté une réelle dynamique ; > Un échange plus long avec l intervenant a été souhaité. Intérêt pour la plénière > Le désintérêt des professionnels vient du fait que leur préoccupation est celle de leur survie ; > Si ce qui se dit ou se débat dans les groupes de travail du Coreps est mis en valeur, les professionnels comprendront le sens que cela a pour eux ; > Il y a des thèmes où les professionnels sont en attente ; Format de la plénière > La forme proposée a été perçue comme plus dynamique moins «grand messe» > La forme doit prendre en compte deux aspects : - Rendre les temps de paroles accessibles et compréhensibles pour des personnes qui n ont pas suivi les travaux et réflexions du Coreps dans l année ; - Articuler des problématiques concrètes et de grands enjeux de politiques publiques ; > Pour la prochaine plénière, il est envisagé de proposer aux participants de prolonger les échanges au cours d un déjeuner buffet. Déroulement des ateliers > La durée du travail en groupe a été perçue comme un peu courte ; > Il est souhaité une animation des groupes qui permette à tous les participants de prendre parole ; > L intérêt des ateliers a aussi été de discuter sur des sujets imprévus. Contenu des ateliers / analyse des écrits des groupes > Méthode pour analyser les travaux des groupes Il est convenu d identifier dans les rapports des groupes les idées et/ou de les compléter avec des questionnements. Il s agit de définir les modalités pour hiérarchiser et organiser les thèmes et questions. Il s agit aussi de partager collectivement l intérêt pour les questions retenues, puis d identifier les modalités de traitement et la forme de restitution aux professionnels (par ex un débat, une note de synthèse, une journée colloque ou d information). 3) Point de situation des groupes de travail Cellule de veille sur l emploi Lors de la dernière réunion, le groupe a défini trois axes de travail : - Le maintien d une veille constante sur tout problème et question liés à l exercice professionnel ; - Le partage d information pour une meilleure compréhension de Pôle Emploi et de ses offres de services ; - Une vision prospective sur des questions identifiées par les participants ; Le groupe a réaffirmé la dimension paritaire nécessaire à ce groupe : l absence fortuite des représentants des salariés (URF-CGT) à cette réunion a été perçue comme un manque. Comité de pilotage n 56 du 30 novembre /27

3 GT Politiques et financements publics > Fiche «information licence» A partir de la note distribuée, les participants reformulent les objectifs et enjeux de ce chantier. Des moyens humains et financiers seront nécessaires pour > réaliser la notice d information (au moment du retrait du dossier de demande), > organiser des quatre journées d information (après l obtention de la licence) et > développer de l interface en ligne. Il est décidé que ces actions seront présentées au prochain comité de pilotage de l accord cadre régional sur le spectacle. > Courrier d'invitation pour les élus Les participants échangent sur la nécessité d inviter des élus à ce groupe. *Pourquoi une présence d élus? : une parole politique est nécessaire, un dialogue et un partage d enjeux doivent se faire dans ce groupe ; *Des freins possibles : à venir à beaucoup de réunions il y a un risque d épuisement et un risque de désintérêts pour certains sujets techniques ; *Des facteurs de réussite : l enquête en cours est un objet de travail intéressant à partager dans le groupe ; accueillir les élus dans le groupe rendra les débats dynamiques ; construire un ordre du jour avec des sujets précis et des étapes ; construire des réunions où les élus peuvent trouver leur intérêt et leur place. Il est décidé d inviter régulièrement au groupe «Politiques et financements publics» les élus. Cela prendra la forme d un courrier adressé aux responsables des 31 collectivités interrogées dans l enquête qualitative en cours. 4) Point d'actualités Affût - Dossier affût du printemps 2013 sur le thème du dialogue social L Agence régionale réalisera un dossier sur le dialogue social en général : comment il se traduit, dans quels lieux, dans quelles instances... Un appel à contribution sera lancé par l Agence régionale. Rendez-vous du coordinateur : bureau de production, journée formation cinéma d'animation, congrès CGT Synptac Le coordinateur fait état d un rendez-vous avec un regroupement de quatre bureaux de production, actuellement en cours de structuration. Ils souhaiteraient pouvoir intégrer les travaux du Coreps. Les participants rappellent que seules des instances représentatives de salariés ou d employeurs peuvent siéger ou participer au Coreps. Aussi, ce regroupement devra adhérer à un syndicat (ou le cas échéant en créer un) pour y être représenté. Il est convenu qu ils devront préciser leur demande afin qu une réponse puisse être apportée. 5) Fonctionnement du Coreps > Présence / absence / excuses > Aspects budgétaires Ce point n a pas été abordé faute de temps. Comité de pilotage n 56 du 30 novembre /27

4 Procès verbal du 30 novembre ) Validation des comptes-rendus Le compte-rendu de la plénière du 2 octobre 2012 est validé, sous réserve de retours éventuels de Sophie Bardet jusqu à la date du 12 décembre. Le compte-rendu n 54, du comité de pilotage du 4 juillet 2012 est validé. Le compte-rendu n 55, du comité de pilotage du 6 septembre 2012 est validé. 2) Bilan plénière Format/déroulé/participation Sophie Bardet : est-ce que vous êtes contents en termes d affluence? Philippe Mangin : on était une cinquantaine. C est à peu près comme l année précédente, sachant qu en 2011 il y avait l attrait de la restitution des conférences régionales. Mon point de vue, c est qu on est dans un creux de vague. Il y a quelque chose qui, l an prochain, devrait donner envie de revenir. Sophie Bardet : tu parles de «creux de vague», mais en même temps c est un relatif succès puisqu il n y avait pas l attractivité des conférences. Philippe Mangin : je parle de «creux de vague», par rapport à certaines années où il y avait 80 à 90 personnes. Je pense que c est plutôt une conséquence des tensions et des points de vue divergents liés aux conférences régionales. Pour cette plénière, les choses me semblaient plutôt posées. Anne Guiriec : j ai été déçue par le très petit nombre de représentants de compagnies, mais en même temps, cela confirme quelque chose qui est assez sensible depuis un moment, c est à dire que chacun se replie sur son nombril pour toutes sortes de raisons. On voit moins de monde en plénières syndicales, moins de monde en plénière COREPS, mais les gens sont toujours intéressés pour avoir les informations. Par contre venir réfléchir ensemble, c est plus difficile. Céline Magnant : pour nous, il n y avait pas d autres compagnies représentant le syndicat à cette plénière, même si l on avait fait passer l information. Certains étaient venus l année d avant pour la restitution des conférences, et avaient trouvé cela rébarbatif, comme Ruth Geljon, de la compagnie Cliq en l air. Je pense que cette année, avec l intervention de Philippe Henry, c était beaucoup plus vivant. Sophie Bardet : cela plaide en faveur du fait qu il faut de la matière, quelqu un qui vienne nous éclairer, et nous lancer dans le débat. Je me méfie de l expérience de reproduction à l identique des choses. En revanche le concept de s appuyer sur quelqu un qui vienne nous donner une matière à débat, qui nous fasse sortir d éternelles pensées que l on a, noires ou pas d ailleurs parce qu on va peutêtre un jour sortir du pessimisme, ça peut nous faire du bien et être attirant pour l extérieur. Céline Magnant : pour certains, c est plus facile d entrer dans le débat quand on travaille en petits groupes que lorsque l on est en plénière où c est parfois plus compliqué de prendre la parole sur des sujets que l on ne maîtrise pas forcément. Sophie Bardet : le challenge, ce sera de garder ces formules tout en les renouvelant. Comité de pilotage n 56 du 30 novembre /27

5 Philippe Mangin : il me semble que ce qui pourrait être intéressant, ce serait d avoir un point de vue de l observatoire, récurrent dans les plénières. En 5 à 10 minutes, l observatoire pourrait dresser des points de repère qui vous semblent évidents à vous parce que vous participez à l accord-cadre du COREPS ou aux groupes de travail, mais cette représentation mentale que vous avez de l activité professionnelle, pourrait être un point de repère pour des responsables de compagnies qui sont plus éloignés de ces éléments. Il ne faut pas que ce soit trop technique, mais qu il y ait un panorama qui permette de se retrouver dans tel ou tel groupe, telle ou telle préoccupation. L important serait de trouver une forme de restitution assez courte et attractive : voilà le panorama et l environnement dans lequel vous travaillez, en termes de chiffres, comme, par exemple, le nombre d indemnisés. Virginie Parmentier : quand on ne participe pas régulièrement, c est difficile de suivre, parce que l on n est que dans l écoute. Céline Magnant : il y a la difficulté du vocabulaire. C est un vocabulaire spécifique qui peut être rébarbatif pour les compagnies. Anne Guiriec : il est extrêmement difficile, dans nos réunions syndicales un peu élargies, d aborder le sujet du COREPS, même pour expliquer ce que c est. D emblée, on nous dit : «De toute façon, on n y comprend rien». Je ne sais pas comment il faut faire. Sophie Bardet : sur quoi se joue l incompréhension? Anne Guiriec : je crois que ce sont des préjugés. Pascal Pérennès : j ai trouvé, cette année, que c était mieux, que c était moins grand-messe solennelle, beaucoup plus interactif. L intervenant était bien choisi. Le fait de se diviser en quatres groupe a permis d être plus dans la réalité, une triste réalité de crise. J ai trouvé cela assez constructif, et quand j en suis sorti, je me suis demandé ce que ces quatre groupes allaient donner. J ai reçu le compte-rendu par mel, et j ai lu les synthèses qui ont été faites. A l heure de l interactivité, je pense qu il faut que ces quatre groupes perdurent et qu il en sorte des choses concrètes. Si je veux punir un membre de l équipe Poitou-Charentes Cinéma, je lui demande d aller à une réunion du COREPS. C est cela qui ne va pas, parce que c est intéressant et qu il faut réussir à créer du dialogue, faire en sorte qu il y ait des passerelles entre théorie et pratique, afin de ne plus entendre «Le COREPS c est trop théorique, je n y comprends rien, je m y ennuie, c est rébarbatif». Il faut être beaucoup plus dans la réalité, le vivant. Il faut faire en sorte que cette plénière, qui était dans le bon sens, perdure et qu au- delà des comités de pilotage, au-delà des plénières, il y ait, dans la réalité du terrain, beaucoup plus d interactions. Il faut qu à un moment ou à un autre le COREPS s empare de la filière image. On est à l aune d un croisement de calendrier entre la notification de Bruxelles et, pour ce qui concerne le secteur audiovisuel, la commission cinéma qui va être rendue publique par l union européenne au 1 er janvier prochain, et qui On a l impression que tout cela n est pas du tout anticipé et c est dommage. Ce n est pas normal. C est un travail de vulgarisation qu il faut que l on essaie ensemble d élaborer. Il faut réfléchir à un document très simple. A Poitou-Charentes Tournages, on avait une feuille où l on affichait tous les tournages à venir. Les techniciens en étaient très friands. Il faut élaborer des documents tout simples qui touchent tous les techniciens, tous les comédiens du spectacle vivant, et qui soient faciles d accès. Anne Gérard : il me semble qu il y a deux niveaux dans ce que vous dites. Effectivement, c est le rôle du COREPS d organiser des temps de travail dynamiques et réactifs, mais la pédagogie, ce n est pas à ce niveau-là qu elle doit se situer, mais plutôt au niveau de chaque syndicat. Comité de pilotage n 56 du 30 novembre /27

6 Anne Guiriec disait qu il était difficile d intéresser les adhérents à tout cela. Est-ce que vous ne pourriez pas prendre le temps, une fois par mois par exemple, de demander aux militants ce qu ils attendent, pas tant du COREPS, mais déjà de vous? Il faut poser ces questions tout le temps, parce que finalement on a des évidences, et ce n est pas si simple. Pourquoi est-on syndiqué? C est une question que l on doit se reposer tout le temps. Par rapport au COREPS, la demande pourrait être : «voilà on a fait le point, voilà les outils dont on aurait besoin pour pouvoir mieux transmettre» et être dans une pédagogie simple. Il y a vraiment ces deux niveaux. Est-ce qu on peut retrouver des formes qui puissent être partagées dans vos assemblées annuelles? Quand on en est arrivé au niveau du COREPS, j estime qu on ne peut pas prendre ce temps de la pédagogie. L engagement est des deux côtés. Céline Magnant : nous, au niveau national, on évoque très régulièrement le COREPS. Cela fait partie de presque chaque réunion. Après, au niveau régional, comme la régionalisation du Syndicat du Cirque est naissante, on n en est pas encore là avec les compagnies et les adhérents. Virginie Parmentier : on fait un compte-rendu et du coup ça repart un peu dans les autres régions, Céline Magnant : ce qui remonte des autres adhérents au Syndicat du Cirque, c est que l on est une des rares régions où le COREPS est actif, et ils sont friands de savoir comment cela fonctionne. Virginie Parmentier : en région, on organise des réunions entre les compagnies du cirque, et on en parle, on explique, mais on sent qu il faut y aller doucement. Ils repartent dans leur vie quotidienne et la fois d après il faut recommencer. Si on ne suit pas régulièrement, après c est beaucoup d énergie pour y retourner. Isabelle Hermann : sur la plénière du COREPS, je trouve qu il est important d avoir le point de vue d un universitaire qui nous permet justement de décoller du terrain. Avoir un apport théorique sur nos pratiques, c est très enrichissant. Concernant les ateliers, dans mon groupe, cela a été laborieux. Ça a été un dialogue entre Sébastien Coutant, Bruno de Beaufort et moi. Cela n a pas été très constructif et tout le monde n a pas pu s impliquer. Du coup je me demandais s il ne fallait pas proposer un thème dans chaque groupe, de manière à ce que ça décolle plus vite. Mais c est peut-être trop dirigiste, Philippe Mangin : il avait été convenu que les thèmes ne seraient pas imposés, et qu une forme de méthode était proposée pour l ensemble des groupes. Peut-être faut-il moduler? Je ne vous cache pas que ceux qui avaient le rôle d animateurs et devaient retranscrire au tableau ont essayé de louvoyer en fonction des personnes. C est le propre de ces groupes créés ad hoc, qui se connaissent plus ou moins, et qui ont envie de travailler dans une direction. C est une vie de groupe qui est très courte, et de fait les productions sont très diverses. Anne Guiriec : pour remédier à ce type de dérive, peut-être que la personne chargée de retranscrire au tableau aurait dû avoir un rôle de modération, au sens d essayer de faire circuler la parole, ce qui veut dire un minimum d autorité. Mais il est vrai que l on n était pas partis là-dessus. Philippe Mangin : je ne suis pas sûr que ce soit une bonne piste parce que les gens sont dans de l information descendante depuis le début. Ils ont eu l intervention, ils ont une bonne vision, et à un moment il faut qu ils puissent dire ce qu ils veulent, comme ils le souhaitent. Sophie Bardet : ce n est pas contradictoire d avoir quelqu un qui incite à la prise de parole. Et en plus, il y a la question des personnalités, et la question, même en petit groupe, de prendre la parole, ce qui inhibe encore plus certains participants potentiels. Après, être dans le tout préparé, ou être dans le tout spontané, il y a peut-être un curseur à déplacer plus ou moins. Philippe Mangin : il y aurait donc quelque chose à retravailler sur le temps d atelier, essayer Comité de pilotage n 56 du 30 novembre /27

7 d affiner ce qui est modération, et amener les gens à être dans une dimension collective. Pascal Pérennès : il faut définir en comité de pilotage où est-ce que l on veut aller, donner des directions, donc du coup faire non pas quatre groupes improvisés, mais élaborer des thématiques. Par exemple, sur le fond d aide cinéma, on se réunit maintenant entre régions, et il y a un atelier diffusion, un atelier «nouveaux entrants», un atelier réglementation, un atelier «nouveaux médias». On nomme un responsable de groupe qui va rendre un travail, on fait une plénière, on se met tous d accord, et on envoie nos documents au CNC. Sophie Bardet : c est une autre logique. La question est de savoir si l on est dans une logique comme celle-là, ultra structurée, très thématisée et très bordée, ou est-ce que l on reste dans ces petits groupes très éphémères, et l on joue sur ce côté-là puisqu on n est pas sur un très gros outil. Pascal Pérennès : la question est : «qu est-ce qu on veut?». Anne Guiriec : je pense que ce qui a marché, c est le fait que ce soit très peu structuré et qui permet de sortir de nos rails, de nos thèmes favoris. On se retrouve tout d un coup dans un groupe où l on discute de quelque chose qui n était pas ce dont on voulait parler, mais finalement on a quand même quelque chose à dire, et ça c est pas mal. Par contre, ce qui m a manqué, c est le temps qui était prévu de retour vers Philippe Henry, après les ateliers. Isabelle Hermann : il manque le temps de retour, et même, après son intervention, il manque un temps d échanges, assez complexe à trouver dans la matinée. Son intervention a suscité pas mal de réactions, et on n a pas eu le temps de les exprimer. J ai trouvé qu il y avait de la frustration de la part des gens qui étaient là de ne pas pouvoir avoir cet échange à l autre. Anne Guiriec : peut-être que trois heures c était un peu court. Philippe Mangin : peut-être aussi que dans l atelier, plutôt que de réagir à l intention de Philippe Henry, les gens sont partis sur leur sujet. C est une autre hypothèse. A l origine, souvenez-vous, on s étaient dit que l objectif ce n était pas des questions collectives, mais qu il fallait que les gens réagissent en petits groupes et mettent en forme des réactions. Le constat que j ai pu faire, c est que ça n a pas fonctionné. Anne Guiriec : je ne suis pas de ton avis. L intervention de Philippe Henry a éveillé des contradictions ou des nuances que j ai exprimées. Il me semble que cela a fonctionné. Philippe Mangin : concernant le début de la plénière, nous avons changé la forme : bilan annuel plutôt succinct, prise de parole plutôt recentrée. Comment l avez-vous ressenti? Anne Guiriec : je n ai pas de point de comparaison. Nelly Barbe : on avait cadré et demandé aux intervenants d orienter leurs interventions sur «qu est-ce que vous attendez aujourd hui du COREPS?». Donc les interventions étaient beaucoup plus ciblées, et certainement beaucoup plus lisibles pour les auditeurs. Philippe Mangin : donc est-ce que c est quelque chose plutôt à garder? Anne Guiriec : oui. Je n aimerais pas que ce soit plus long. Sophie Bardet : la difficulté c est que même si on essaie d orienter et de canaliser les énergies de chacun, ça reste quand même prétexte à une prise de parole pour tout le monde. Le risque est grand pour tout un chacun d être trop invasif en termes de temps, et donc il faut garder ce formatlà, que je trouve déjà long. On ne peut pas faire plus court, parce que chacun a besoin de s exprimer. Comité de pilotage n 56 du 30 novembre /27

8 Pour les gens qui arrivent de l extérieur, s ils décrochent un peu, c est une succession de prises de paroles et de points de vue, et ce n est pas facile de s y intéresser. Julie Geairon : je te rejoins là-dessus. Je trouve que ce n est pas très facile d appréhender les travaux du COREPS et de se l approprier. En tant qu élue, j y verrai un intérêt d ouverture. Les élus locaux ne sont pas du tout représentés parce qu en même temps, de l extérieur, c est difficile de comprendre ce que c est. Quand on est dans le milieu du spectacle vivant et que l on a suivi les travaux de mise en place de cette instance, cela paraît évident. Quand on est à l extérieur, c est un peu plus complexe et technique. Je crois qu il y a besoin de trouver à la fois une forme et du fond, que cela permette, à un moment donné, d ouvrir le secteur sur les élus et la société civile en général, afin que l on ne soit plus forcément que dans des problématiques techniques. C est un peu le sens dans lequel nous avions travaillé dans le groupe dans lequel je me trouvais. Il faut qu on puisse avoir cette instance qui permette d être force de proposition dans le contexte mouvant du secteur culturel, notamment autour du spectacle vivant, et qu on ne soit pas seulement dans une défense de points de vue et de positionnements techniques. Nelly Barbe : cela rejoint ce que disait Pascal. Il faut à la fois intéresser le public par des problématiques très concrètes, et en même temps, donner une vision sur les grands enjeux de politiques publiques. Le COREPS peut être là pour resituer dans le contexte les problématiques que vivent les acteurs du secteur culturel, et les replacer dans un contexte national, voire international, avec les grands enjeux de société, que ce soit la mondialisation, la révolution numérique. A partir du moment où l on parle de mondialisation, on parle de politique communautaire. Quand on parle de politique communautaire, on parle de modèle d organisation des structures, de financements, de compétitivité ou d attractivité des territoires. Quand on parle de révolution numérique, on parle forcément de réseaux de communication, de contenus de création. Il faut arriver à trouver le chaînage. Julie Geairon : sur la forme, on a manqué de temps dans nos travaux du groupe, et aussi dans la phase d échanges suite à l intervention notre invité. Aussi, est-ce qu on ne pourrait pas envisager, même si c est difficile de mobiliser les gens plus longtemps, d organiser la plénière sur une aprèsmidi, ce qui permettrait d avoir 3h 30 à 4h? Philippe Mangin : c est une idée. Une autre idée serait d organiser le déjeuner sous une forme de buffet, ce qui permettrait aux gens de continuer à discuter de manière plus informelle à l issue des ateliers. Et peut-être aussi garder une demi-heure après le déjeuner pour un comité de pilotage qui permettrait d identifier les choses «à chaud». La formule déjeuner peut être une manière de rallonger la matinée et de permettre aux gens d échanger. Sophie Bardet : c est un autre objectif. C est se dire que le COREPS permet aux gens de se voir et proposer une formule ou une contribution de chacun à 7 ou 8. Philippe Mangin : le dialogue social c est aussi de se rencontrer professionnellement dans un cadre. C est une opportunité. Dans l action que mène le COREPS Languedoc-Roussillon, il y a cette forme avec des temps d interventions, des temps de colloque, avec des moments formels et des temps beaucoup plus ouverts. Julie Geairon : il faut quand même rallonger le temps de travail. J ai apprécié le temps en atelier, parce que cela permet de se retrouver avec des gens avec qui on n a pas forcément l habitude de discuter puisque les groupes se forment de manière très informelle. J ai trouvé cette manière de travailler très intéressante, mais on a manqué de temps. Comité de pilotage n 56 du 30 novembre /27

9 Sébastien Coutant : il faut faire un constat : c est qu il y avait très peu de professionnels, que ce soit des directeurs de compagnies, ou des salariés. Il y a plusieurs raisons à mon avis. La première, c est que la problématique de la profession est aujourd hui, pour la majorité, dans des questions de survies, et ce temps, c est du temps pris sur le travail. Les salariés ne sont pas du tout là-dedans. Les militants syndicaux, on peut les mobiliser, alors que les problématiques des professionnels se situent dans le cadre «Comment vais-je vivre? Comment vais-je faire pour travailler?». A partir de là, une question posée sur l avenir du COREPS, même si le dialogue social, le dialogue avec les élus, avec les collectivités, est quelque chose que l on porte parce que c est ce qui fait avancer les choses, les professionnels sont quant à eux très loin de ça. Par contre ils ne s en ficheront pas si réellement il y a des retombées derrière. Mais même nous, militants syndicaux n ayant pas de droit syndical, on ne peut pas venir lorsque l on travaille. Philippe Mangin : je rejoins ce qui a été dit à la dernière cellule de veille. Est-ce que par rapport aux aspects pratiques du métier, il pourrait y avoir des journées d information sur des points très particuliers. Sébastien Coutant : je pense qu il y a des thématiques qui sont très porteuses pour faire venir les gens. Avec une urgence comme nous l avons connue sur Poitiers avec la «Compagnie des dix doigts», c est peut-être l occasion de se saisir d un cas concret. Si l on ne part pas de nos réalités de métiers et de ce que l on vit (demain ma déclaration ASSÉDIC, demain mon contrat de travail ) on ne pourra jamais venir. Pascal Pérennès : d où l intérêt d avoir des documents sur le Net. Si les professionnels ne peuvent pas venir parce qu ils ont un travail et qu ils ne peuvent pas passer à côté, ils peuvent aller sur le site le week-end et regarder les travaux des quatre ateliers. Sébastien Coutant : ils ne suivront pas les travaux au quotidien, mais sur une plénière, c est important qu ils soient là. Et on l a vu, les gens qui sont là c est parce que c est dans leur mandat. Les professionnels étaient les grands absents, y compris les directeurs de compagnies, et au niveau des salariés zéro. Philippe Mangin : j entends une chose qui a été évoquée précédemment dans certains comités de pilotage ou groupes de travail, à savoir, comment partager les travaux du COREPS et ce qui s y dit. Dans la «Cellule de veille sur l emploi», beaucoup de choses se sont dites. Comment les professionnels s approprient-ils ces nouvelles choses ou ont-ils contact avec ces interlocuteurs? C est la même chose pour le groupe de travail «Politiques et financements publics» sur la question des licences. Ça rejoint l idée de journées professionnelles pour que les gens puissent s approprier des choses pratiques. Sophie Bardet : je rebondis sur ce que dit Sébastien. Si ce qui se dit dans les ateliers est mis en valeur, et qu en plus on en fait quelque chose, ça renvoie au fait que ce qui se dit dans le COREPS ça ne sert pas à rien. Dans les ateliers, il y a des idées qui sont sorties. Lesquelles, et qu est-ce qu on en fait? Il faut donner aux gens qui se sont déplacés à la plénière l impression que les sujets évoqués, deviennent quelque chose après. Il faut s y coller et continuer à se réunir et à réfléchir sous une forme ou une autre. Ce n est pas forcément en ateliers COREPS. Ça peut être un temps avec une personne invitée, et sur un thème précis. Philippe Mangin : pour information, la journée de janvier dernier sur la réforme des collectivités territoriales a déplacé plus de personnes que la plénière. Il y avait plus de 60 personnes. Sébastien Coutant : c est parce que l on est sur des choses concrètes «Que deviennent les financements croisés, quid des compétences?». Ça interroge l avenir de nos structures et comment on va les faire vivre. Mais il n y avait pas les salariés. Eux, ils s en fichent. Cela ne Comité de pilotage n 56 du 30 novembre /27

10 concernait pas tant la réforme, mais son impact au niveau des financements. Julie Geairon : en effet, il y a des thématiques où la profession est en attente parce qu on est dans une situation plus ou moins anxiogène. En tant qu élue, j attends aussi que les professionnels puissent être force de proposition et pas seulement dans un questionnement sur leur devenir. On est dans un contexte où chacun doit se repositionner, se questionner sur le financement des politiques culturelles en général. Sur une plénière autour de la réforme des collectivités territoriales, dans l hypothèse où la clause générale de compétence serait supprimée, qu est-ce que la profession peut proposer en termes de nouvelle organisation du travail et du financement? Les élus et techniciens des collectivités, et l Etat, peuvent être force de proposition, mais je pense que cela doit se faire dans le cadre d une discussion partagée. Sur les territoires, il faut une intelligence collective qui se mette en place, et qu on ne soit pas seulement face à une profession qui attend de savoir «comment elle va être mangée», et des financeurs qui prennent des décisions plus ou moins abruptes. La réforme des collectivités territoriales qui va s engager à partir du printemps est censée prendre en compte ces aspects-là, et prendre en compte notamment les spécificités des politiques culturelles sur les territoires, les investissements des collectivités ces trente dernières années sur ces secteurs-là. Philippe Mangin : c est à rattacher aux travaux du groupe «Politiques et financements publics» et à la cartographie à un instant donné qui a été dressée, sur les orientations, moyens et objectifs. Julie Geairon : je sais quelles sont les angoisses du secteur, que c est compliqué de terminer son année et d avoir tous ses cachets, mais même si cela peut obnubiler les professionnels, il faut arriver, à un moment, à prendre un peu de recul par rapports à ces questions, et être dans une phase plus prospective. Il faut voir plus loin, même si les deux sont liés. J attends de la profession qu elle puisse, à un moment donné, se positionner un peu plus fortement et dire comment elle voit les choses pour demain, plus globalement, et ne pas être seulement dans la revendication autour du statut, même si c est important et qu il faut que l on en rediscute. Isabelle Hermann : je voulais reprendre ce que disait Sébastien. Pour les salariés, le fait d être syndiqués c est leur manière à eux d intervenir dans le dialogue. Il y a peut-être une prise de conscience à faire dans nos syndicats et leur dire que ce n est pas seulement le fait d adhérer un syndicat qui est une tribune, mais qu il faut aussi venir une fois par an à ce moment de plénière qui échappe aux représentants des syndicats, mais aussi à ceux qui le constituent. Je pense que si la plénière n est pas une tribune, les adhérents au syndicat ne viendront pas puisque pour eux, ce sont les représentants des différents syndicats qui doivent jouer ce rôle-là. Anne Guiriec : je voudrais répondre à Julie. Bien sûr que l intelligence collective c est ce que l on essaie de faire fonctionner le plus possible dans nos syndicats. Avoir une vision, être dans une proposition, oui, on y travaille, mais le plus souvent, on peut travailler des années sur un dossier pour avoir une proposition forte, et finalement ça part à la poubelle. C est souvent décevant. Il ne faut pas se leurrer. La plupart des gens, que ce soit les électeurs lambdas, les professionnels, ou les directeurs de compagnies, ont une conscience politique voisine de zéro (conscience politique au sens large). Peut-être qu ils n ont pas le temps, qu ils ne se sentent pas légitimes. Ils pourraient inventer un autre modèle, se dire que ça pourrait fonctionner autrement, mais c est une étape qui est loin d eux. Ce travail de réflexion, de mise en commun et d élaboration, c est énorme. C est du bénévolat et sur une région, cela concerne à peine quelques dizaines de personnes dans la profession. On peut élargir le cercle, mais vu la conjoncture, c est maintenant qu il faudrait le faire. C est déjà tard. On se voit souvent reprocher, quand on est dans le cercle restreint d un syndicat, que notre syndicat ne représente que nous. On essaie d écouter nos adhérents, et également ceux qui n adhérent pas et qui ont besoin d être représentés, mais c est difficile d entrer dans un syndicat, c est encore plus difficile d y militer. On fait des Conseil d administration ouverts tous les mois, mais par exemple, pour une petite Comité de pilotage n 56 du 30 novembre /27

11 compagnie qui vient d adhérer, quand on parle de COREPS, COT/EDEC, ADEC, c est difficile, et si on explique tout cela, on n a pas fait de Conseil d administration. Philippe Mangin : on rejoint la question du vocabulaire et de la compréhension de l environnement professionnel. Sébastien Coutant : je réponds à l interpellation sur le travail en commun. Je vous invite à relire tous les rapports d orientation de la Fédération, ou à relire les comptes-rendus des travaux que l on a pu mener au COREPS. Par exemple, l une des propositions phares de la CGT il y a 10 ou 12 ans, c était de créer un COREPS. C était à l initiative du syndicat, pas des politiques. Bien sûr, derrière, les politiques ont suivi. Le groupe «Politique et financements publics» est dans cette volonté d être force de proposition. C est pour cette raison que l on a interpellé ta présence à la fois à la plénière et dans le groupe de travail et celle des collectivités territoriales, en tout cas des élus, parce que c est fondamental que vous entendiez ce que nous, nous avons à dire. Concernant la structuration des entreprises, dans le groupe de travail on avait fixé deux axes prioritaires : «la structuration des entreprises et leur transmission», et «la gouvernance des entreprises labellisées». On intervient, en section syndicale, dans des entreprises, et on se dit que certaines problématiques pourraient se régler dans le dialogue social territorial. A certains endroits ce sera la Région, à d autres plutôt la commune et l Etat. Concernant les questions de l emploi dans la «Cellule de veille sur l emploi», au-delà des propositions qui sont faites, la Fédération du spectacle a des propositions sur les indemnités chômages qui n ont jamais été étudiées. La difficulté, c est que quand on parle d emploi, de conditions de travail, c est compliqué parce qu aujourd hui, il n y a pas de réponse. Je prends l exemple de la SCOP Matapeste. Au moment où a été signé, dans l accord-cadre, un accord sur la sécurisation des parcours professionnels, la DRAC a déconventionné cette structure. Aujourd hui, il vont faire un licenciement. C est la seule structure où il y avait six emplois permanents, avec une structuration différente, la SCOP. A un moment, il faut être cohérent. On a signé un accord sur la consolidation des parcours. Syndicalement, je ne peux pas approuver cette façon de fonctionner. Comment va se combler le licenciement? Par le remplacement d un poste en CDI, par un poste en CDD d usage, par l intermittence. Quand on expose un cas comme celui-là, il y a un blocage. Nelly ne peut pas répondre à une problématique comme celle-là, ni Sophie. On est force de proposition, et si l on demande que les élus soient présents, c est pour les entendre et pour réfléchir concrètement. Sur des questions de structuration d entreprise, on a des alertes, des propositions, mais à quel niveau peut-on les faire? On n est pas décisionnaires. Ici c est un espace de dialogue. Après, les problématiques que l on met sur la table, il faut que les gens s en saisissent, là où ils ont la possibilité d agir. Nous, on ne peut pas agir partout. Nelly Barbe : je reviens sur ce que disait Anne Guiriec, pour préciser que je suis plus optimiste qu elle sur la conscience politique des équipes artistiques en région, notamment des jeunes, au sens citoyen. Ils sont plus en demande d une inscription dans un environnement dont ils ont conscience qu il est en pleine mutation. J ai le sentiment, au contraire, d une prise de conscience, d une envie de réfléchir à de nouveaux modèles d organisation, d une conscience que le système actuel a atteint ses limites. Concernant le problème évoqué par Sébastien, sur la sécurisation des parcours professionnels, effectivement, on ne peut pas répondre. La logique de la SCOP, c est une logique d entreprise. Si on pousse plus loin ta réflexion, qu est-ce qu il faut mettre en débat? C est comment réfléchir ensemble à un modèle qui permettrait aux entreprises culturelles qui s installent et qui adoptent un statut juridique type SCOP mais qui offrent des emplois permanents à ses salariés, un modèle d abattement de charges spécifique par exemple, qui leur permettrait de sécuriser ces parcours. Aujourd hui, il est évident qu à partir du moment où l on bascule du régime d assurance chômage dérogatoire en CDD d usage, en CDD ou CDI, on bascule sur le même régime que toute Comité de pilotage n 56 du 30 novembre /27

12 entreprise doit appliquer à ses salariés. Sébastien Coutant : pas les CDD de droit commun. Les cotisations, en fonction du poste, restent les mêmes dans la mesure de l assurance-chômage par exemple. Même au TAP, quand ils ont dû le faire, c est la CGT qui a fait le travail, mais c est compliqué parce qu il y a des habitudes. Nelly Barbe : on peut pousser la réflexion plus loin et être force de proposition, pourquoi pas? Est-ce qu il ne faut pas un système d abattement de charges spécifique pour les entreprises culturelles qui s installent en société anonyme, sous format SCOP C est ça que tu veux dire? Sébastien Coutant : moi, je ne parle pas d abattement de cotisations. Je ne parle pas forcément d un modèle. Je parle d un exemple d alternative qui a été proposé dans notre secteur. Et malheureusement, à un moment, les choix d accompagnements par les tutelles ont changé. C est la règle qui veut ça. Le conventionnement, ça s arrête et au bout du compte, cela a un impact. Il faut une cohérence. Et on a besoin de travailler avec ceux qui ont la mission de diffusion (les théâtre, etc ), parce que c est l ensemble de la filière pour le spectacle vivant. Quand je parle de contrats de travail, j ai une proposition très concrète qui peut se faire dans le cadre de l accord-cadre. On part sur un contrat de travail, mais quand on travaille sur une tournée, qui aujourd hui en région travaille avec la mensualisation? Philippe Mangin : Si l on doit aborder un nouveau sujet, il est nécessaire que l on ait tous le même niveau d information et qu on puisse apporter une contribution. Il me semble que c est un sujet qui doit être mis à l ordre du jour du groupe «Politiques et financements publics». Cela me fait penser à plusieurs choses que vous avez dites dans les groupes de travail et en comité de pilotage. Il y a notamment la notion de veille et comment, lorsque l un des participants alerte sur quelque chose qu il observe, cela devient un sujet qui doit être compris par tous. Sébastien Coutant : j essayais de répondre à Nelly. Ce n est peut-être pas un modèle, mais, après, ce qui est induit dans des propositions c est de dire en effet «nous, à notre échelle de collectivité, là-dessus on peut agir», «là-dessus on a des choix». Moi je parle d une réalité des salariés, et derrière, on voit comment les choses peuvent se faire. Après, la CGT ne va pas revendiquer des exonérations de cotisations. Nelly Barbe : moi j essayais de problématiser : «comment, auprès d une structure qui a choisi de sécuriser les parcours professionnels de ses salariés en leur proposant des CDI, renforcer et aider collectivement le modèle économique d entreprise culturelle, qui reste différent de celui d une entreprise de service?» Philippe Mangin : c est un vrai sujet qu il faudrait traiter. Sébastien Coutant : ça m intéresse de réfléchir là-dessus. Isabelle Hermann : je trouve que ce qui est en train de se dire est extrêmement important parce que c est l avenir de notre profession. On vient de vivre des décennies de structuration d un métier qui était basé sur des initiatives personnelles. On arrive à un moment de crise qui met à l avant du débat «projet d entreprise» et «projet artistique». On est dans des problématiques de structuration d entreprise, donc on a un projet d entreprise. Ensuite on s adresse à nos tutelles, à nos financeurs, d abord sur une structuration parce que ça montre le sérieux du travail, et ensuite sur un projet artistique. Et là, une compagnie qui décide d avoir une structuration professionnelle vraiment intéressante, doit faire une proposition aux tutelles pour soutenir un projet artistique, sinon c est du financement d entreprise. On est sans arrêt confrontés à ce paradoxe dans les structures, quelles qu en soient la taille et la forme, entre «projet d entreprise» et «projet artistique». Et le cas du Centre dramatique, avec le changement de direction, a été un exemple parfait du problème que pose la structure juridique des Comité de pilotage n 56 du 30 novembre /27

13 salariés qui existe et un projet artistique qui vient se coller sur le projet d entreprise. J ai vécu trois changements de direction en tant que salariée dans des structures comme ça avant d arriver à Poitiers, où là, un directeur artistique emmène dans son projet une équipe, mais l évolution du projet artistique va faire, qu à un moment donné, il ne va plus coller à son projet d entreprise. Notre métier est marqué par ce paradoxe «projet artistique» et «projet d entreprise». En outre, avec la crise, on est dans une phase de déconstruction, c est à dire que cette phase de professionnalisation où l on essaie de faire en sorte que les gens soient payés pendant les répétitions, est en train de se décomposer à vive allure. Philippe Mangin : là on est en train de faire un débat. Il y a trois aspects qui émergent dans les groupes et dans le comité de pilotage. Il y a cette fonction de veille, c est à dire qu à tout moment un des membres peut alerter sur quelque chose et faire un sujet qui soit débattu et compris. On l a vu dans le groupe «Cellule de veille» sur des aspects techniques, et on l a vu dans le groupe «Politiques et financements publics». La deuxième fonction est plus en lien avec la manière de partager une forme de compréhension. Comment donne-t-on des clés de compréhension aux professionnels? La troisième fonction, c est le côté prospectif. Comment construire quelque chose, comment l alimenter, faire des propositions? Il y a ces trois fonctions en termes de méthodes et de contenus qui sont en train d émerger. Comment les partageons-nous vis à vis de la profession? Sébastien Coutant : sauf que ce que l on vient de dire, c est aussi une réflexion au sein même du groupe «Politiques et financements publics». Philippe Mangin : je vous renvoie la question. Si vous souhaitez mettre ce sujet à l ordre du jour, il faut décider comment le préparer, s il y a des documents à chercher, des questions à poser à l écrit. Anne Guiriec : il faut en parler pour savoir comment le préparer. Nelly Barbe : on reposera ces questions dans le groupe «Politiques et financements publics».on pourrait peut-être revenir à l ordre du jour. Contenu des ateliers / analyse des écrits des groupes > Méthode pour analyser les travaux des groupes > Comment associer les élus? Quelles sont les attentes des élus? Philippe Mangin : sur le contenu des ateliers, qu est-ce qu on se donne comme méthode pour analyser les contenus? Comment mieux associer les élus puisque leur présence est souhaitable? Sophie Bardet : qu est-ce que tu entends par méthode pour analyser les travaux? Philippe Mangin : par exemple, j ai photocopié les extraits des tableaux, et des restitutions. Comment voulez-vous vous y prendre pour trier les problématiques, et décider éventuellement de les intégrer dans un groupe? Sébastien Coutant : il faut peut-être répartir dans les groupes de travail existants en fonction des thématiques. Il ne faut pas oublier aussi qu il y avait très peu de professionnels et que certainement les choses auraient été différentes si l on avait eu plus de monde. Philippe Mangin : c est un travail en l état, à un moment donné. Ce qui est important, c est de renvoyer aux professionnels le fait qu ils ont pris le temps d identifier les choses, voire d intégrer Comité de pilotage n 56 du 30 novembre /27

14 certaines questions. Il faudrait surligner les passages qui vous semblent importants ou les illustrer avec des questions. Cette proposition est acceptée. Le délai est fixé à la première semaine de janvier. Philippe Mangin : est-ce que vous souhaitez que l on fasse un sous-groupe pour un travail intermédiaire, ou une réunion téléphonique? Sophie Bardet : il faut que ce soit dans le groupe «Politiques et financements publics». Anne Guiriec : je ne pense pas qu il soit nécessaire de faire un nouveau groupe. Philippe Mangin : il me semble que, formellement, il est important que ce soit le comité de pilotage, qui, dans sa dimension pilotage, alimente et décide quel sujet devient prioritaire, quel sujet devient secondaire. La priorité, c est de décider une forme de hiérarchisation des sujets : il y a la question de la transmission d entreprise, la question de la réforme des collectivités, celle de la mutualisation qui a été identifiée par la DIRECCTE Sébastien Coutant : quand tu parles de mutualisation, la problématique évoquée par Jean- François Robinet est en gros celle du portage salarial, et cela rejoint les questions de structuration d entreprises, et donc intuitivement de la transmission d entreprises. Ce ne sont pas des sujets séparés. Cela fait partie de la vie de l entreprise : comment elle se structure, comment elle vit, comment elle se transmet, et donc en lien avec la cohérence du financement, à quel degré, comment, etc Anne Guiriec : cela fait partie de la vie du professionnel parce que tout professionnel qui a un projet n est pas obligé de passer par la création d une entreprise. Philippe Mangin : j ai mis tout cela au même niveau parce que hiérarchiser, ce n est pas mon travail, c est le vôtre. Si vous voulez que je hiérarchise, c est à vous de me le demander. Mon rôle est de vous alerter sur le fait qu il y a des sujets qui ne sont pas traités. Le prochain comité de pilotage peut avoir comme thème la hiérarchisation des sujets. C est à vous de vous poser cette question. C est vous qui avez la main, dans votre diversité de points de vue. Julie Geairon : c est difficile de hiérarchiser parce que dans le contexte où l on est, tout est prioritaire. Le seul point sur lequel on va manquer de matière, c est la réforme des collectivités et la loi de décentralisation qui est dans les cartons. On peut y réfléchir, mais on va «mouliner» à vide. Si tu veux que l on hiérarchise un peu, on peut s emparer dans un premier temps de tout ce qui touche à l emploi, à la mutualisation, aux parcours professionnels. Néanmoins, ces questions-là seront liées aux financements publics, puisqu en fonction de ce qui sortira de ce nouvel axe de décentralisation, les collectivités auront plus ou moins d autonomie à s investir sur ces sujets-là. Et que fera l Etat dans le cadre d un nouvel axe de décentralisation culturelle? On peut réfléchir entre nous à la Région sur la question de la mutualisation. Comment accompagner les professionnels du secteur pour les aider à mutualiser, comment les accompagner dans la question de la transmission, quels outils on peut essayer de proposer à l échelon régional, comment revoir nos politiques culturelles qui ont été créées depuis 2004 et qui ont peut-être besoin d être un peu reprises aujourd hui. On peut travailler à l échelle locale et après faire remonter. On est un territoire d expérimentation assez fort et nos réflexions ici ont un impact après un peu plus haut. Philippe Mangin : pour vous aider sur cette question de hiérarchisation, il ne s agit pas de dire que tel sujet est plus ou moins important, mais de savoir comment vous voulez le traiter, sachant qu on ne peut pas tout traiter d un coup. Ou alors, il y a différentes options. On peut décider qu il y a des groupes, voire des sous-groupes «Politiques et financements Comité de pilotage n 56 du 30 novembre /27

15 publics», que l enquête sur les financements publics va apporter des réflexions sur tel ou tel sujet, et donc de les rattacher à de nouveaux sujets et il faut alors faire un nouveau groupe, ou un nouveau sous-groupe, ou mettre de côté. La 3 ème option pour vous aider à hiérarchiser, c est de voir ce qui serait prioritaire par rapport aux professionnels, dans l exercice de leur métier. Sur quoi serait-il intéressant de réfléchir pour ensuite le partager, que ce soit sous la forme d un document, d un colloque, etc Il s agit de savoir comment vous voulez alimenter la réflexion des professionnels, et comment on intéresse les gens aux travaux du COREPS. Sophie Bardet : on peut se dire que les gens qui viennent à des journées d information, c est aussi important que de venir à la plénière. C est ça qu il faut aussi additionner pour ne pas dire que l on «rame» dans les plénières, qui finalement sont peut-être un peu formelles. Anne Gérard : je suis d accord avec toi. Ça peut être vu comme une assemblée générale. Il faut le prendre en considération. C est important. Philippe Mangin : peut-être qu en termes de méthode, il faudrait que chaque groupe ait constamment à l esprit de dialoguer sur un sujet, et se demande comment le partager avec les professionnels, que ce soit sous forme d une journée, d une synthèse, ou sous forme d une table ronde où l on pourrait mettre en scène des débats que vous auriez pu avoir pour que les gens se les approprient et comprennent les différents points de vue. Sophie Bardet : en référence à nos propres difficultés à bâtir nos agendas, je pense que pour rassembler des gens il faut avoir du temps. Au moment où l on invite à un échange, il faut que l on ait une matière assez riche et élaborée, parce qu ils ne pourront pas bloquer une demi-journée pour simplement entendre où l on en est dans notre point de vue sur les tables rondes. Philippe Mangin : il faudrait réfléchir à des formes de restitution des groupes. La journée sur la réforme des collectivités était une manière de restituer ou d amorcer un dialogue pour intéresser les professionnels. Dans la «Cellule de veille sur l emploi», c est ce qui a été pointé. C est à dire comment les questions de la médiation, du du site de Pôle Emploi, vont être mieux appropriées par les professionnels. Cela pourrait être intéressant d organiser quelque chose sous forme de Forum ou autre, pour les professionnels. A mon avis, l enquête sur les politiques et financements publics, dans quelques mois, ne pourra que se traduire par une journée de restitution à destination des élus et des professionnels sur ce qui en émerge. Sophie Bardet : dans un contexte qui change lui-même! J avais discuté avec Philippe Henry des sujets qui avaient émergé autour de «Quelles entreprises pour demain», par rapport à la souplesse, aux parcours, à la consolidation, mais aussi la réactivité, la mutualisation etc Il se pose ces questions très fortement. Je lui avais demandé, s il avait le temps et si cela l intéressait en tant que directeur de laboratoire, d éventuellement nous accompagner là-dessus. Il m a répondu «oui, cela m intéresserait». Cela permettrait d avoir son regard et son accompagnement tout au long d un chantier. Et par rapport à l extérieur, cela nous sortirait de cette sensation que l on n arrive pas à partager, à concrétiser nos propositions. Donc bâtir avec des regards extérieurs. Anne Guiriec : parmi les sujets qui ont émergé des groupes, je pense que l on va voir apparaître des sujets cachés, qui sont peut-être à la racine de pleins d autres. Je pense par exemple à la notion même de professionnalisme et aux critères établis de professionnalisme qui, à mon avis, sont obsolètes. Sébastien Coutant : tu parles du professionnalisme au regard des amateurs? Anne Guiriec : non. Je parle de critères de reconnaissance qui sont aujourd hui contre-productifs Comité de pilotage n 56 du 30 novembre /27

16 pour certains. Peut-être que la même chose se pose au niveau des individus en tant que salariés. Cela me semble être un sujet caché. Philippe Mangin : je ne peux qu inviter toute personne ou représentation autour de la table, si elle identifie un sujet, à le mettre dans les points d actualité afin de l évoquer et voir si votre perception est partagée. Cela vous permettrait de vérifier collectivement si ce sujet mérite d être traité. Cette fonction de veille, d actualité, est importante. Chacun peut apporter le sujet qu il souhaite. Nelly Barbe : je pense qu aujourd hui, la matière la plus concrète à traiter est à piocher dans la plateforme d accompagnement que mène l Agence. J ai assisté à un module et je trouve que c est clairement là que s expriment tous les sujets que l on a abordés aujourd hui. Philippe Mangin : ce que j ai entendu, c est qu il faut garder cette forme un peu dynamique, tout en essayant de la faire évoluer. J ai également entendu qu il est important, par rapport à un sujet, de trouver une traduction opérationnelle et d être en contact avec les entreprises ou les artistes. 3) Point de situation des groupes Cellule de veille sur l emploi Trois axes définis par le groupe Philippe Mangin : la dernière «Cellule de veille» s est globalement bien déroulée. Il y avait deux responsables régionaux, et également deux responsables nationaux qui se sont déplacés, l un venant de Rhône-Alpes, l autre de Paris. Ils ont affirmé leur intérêt et préparé leur venue. Trois points ont émergé : - Le souhait de maintenir la notion de veille. Chacun peut apporter ses questions et on garde cet espace revendiqué et assumé par tout le monde, y compris Pôle Emploi qui dit «si vous avez des problèmes, dites-le, et on essaie de construire une réponse». - la notion d espace de compréhension, c est à dire qu il y a des choses qui se mettent en place sur la question de la médiation au sein de Pôle Emploi, comment fonctionne le site, le partage d informations. Ce qui émerge, c est comment ce qui se dit dans le groupe de travail se traduit vis à vis des professionnels. Par exemple, il a été évoqué une journée professionnelle avec la présence de Pôle Emploi (à la manière des journées professionnelles organisées par l AFDAS sur les dispositifs de formation). - Une attente des participants sur comment avoir une vision prospective des choses. Pour l instant, Pôle-Emploi est un peu réticent car ils estiment qu ils ne sont pas là pour «inventer des choses» mais pour appliquer des textes. Sébastien Coutant : Pôle Emploi est un service de l Etat, on ne peut pas leur dire ce qu ils doivent faire. Philippe Mangin : ils ont du mal à comprendre cette fonction de réfléchir ensemble. Isabelle Hermann : ce n est pas du tout dans leur logique. Sébastien Coutant : et c est compliqué de les contraindre étant donné que cela s applique à l ensemble du territoire national. On ne peut pas avoir des règles particulières de Pôle Emploi en région. Isabelle Hermann : c est construire des propositions et les faire remonter. On s est aperçu que c était très important dans cette cellule de veille d avoir une remontée d informations des salariés. La CGT était absente, et cela nous a manqué. Comité de pilotage n 56 du 30 novembre /27

17 Philippe Mangin : ça veut dire que la dimension dialogue social est intégrée. GT Politiques et financements publics > Courrier d'invitation pour les élus Philippe Mangin : pour information, l enquête a été envoyée mi-octobre à 31 collectivités. Vous avez eu copie du courrier qui a été envoyé à 90 destinataires. Une petite modification a été faite car on s est dit qu il était dommage de ne pas en profiter pour mettre à jour les données quantitatives. Cela permettra, au moment de l analyse de l enquête, de pouvoir bénéficier de certains aspects quantitatifs. Il est à noter que c est la première fois que le COREPS envoie un courrier en son nom. C est une étape que vous avez franchie. Cet envoi a créé des réactions positives. Des collectivités ont pris le temps de téléphoner pour demander quels étaient les délais afin de s organiser. Il y a donc une forme de mobilisation. Julie Geairon : comment les 31 collectivités ont-elles été sélectionnées? Philippe Mangin : la sélection a été faite au sein du groupe de travail et s est appuyée sur l enquête quantitative. C est une tranche : DRAC, départements, grandes Villes, agglomérations de plus de mille habitants. C est l échantillon convenu et validé par le groupe. Je vous renvoie vers le document qui reprend la méthode posée par l Observatoire. Julie Geairon : avez-vous touché les intercommunalités? Philippe Mangin : oui. La vision est assez large. La réception de ce courrier a créé une forme de curiosité. Maud Régnier, qui est le pivot du suivi de l enquête à l Observatoire, a régulièrement des appels et des rendez-vous pour aider les collectivités à remplir le formulaire de l enquête. Je vous parle de tout cela pour vous poser la question : «quid de la présence des élus au sein du groupe de travail, qui est aujourd hui plus que nécessaire». Est-il envisageable que pour chaque séance de travail du groupe «Politiques et financements publics», les élus soient informés et invités à participer au groupe, vu les enjeux et l enquête en cours? Jean-Luc Parouty qui n est pas présent, mais que j ai eu hier au téléphone, serait en faveur de l envoi d un courrier pour chaque séance, en précisant le sujet abordé. Sophie Bardet : tu parles de nos interlocuteurs dans les 31 collectivités? Philippe Mangin : oui les 31 collectivités concernées par l enquête, pour l instant. Sophie Bardet : je m interroge sur l épuisement. Est-ce que c est à chaque fois maintenant qu il y aurait un courrier? Philippe Mangin : Jean-Luc a alerté sur cet élément d épuisement. Pour lui, il est important que les sujets soient bien identifiés afin, si les élus viennent, que le sujet soit bien traité. Autre hypothèse : s il y a des sujets émergeants, il ne faut peut-être pas éliminer, mais plutôt séquencer la réunion en deux temps. Un premier temps où l on traite le sujet prévu, et un deuxième temps, moins formel, où les élus continuent, ou pas, s ils se sentent moins à l aise. Cela peut être une manière d organiser le temps pour éviter l épuisement. Isabelle Hermann : on pourrait prendre les choses à l envers, et leur dire : si vous venez, à l occasion de votre présence on abordera tel sujet. C est plus impliquant, et cela indiquera plus fortement le fait que l on aura préparé cette rencontre en arrivant avec des questions et un débat à mener. Sophie Bardet : on peut dire la même chose en valorisant la présence qui permettra d aller plus Comité de pilotage n 56 du 30 novembre /27

18 loin, d approfondir, de dialoguer. Anne Gérard : j en reviens à ce que disait Philippe. Déjà, cette enquête est complexe à mener. C est du qualitatif, et de prime abord, quand on voit le document ce n est pas si simple, mais cela permet de créer ce lien. Il n y a pas d obligation d entretien, mais Maud Régnier rappelle les Collectivités. Cela crée un nouveau lien et engage un dialogue qui permet de repréciser le contexte. Au sein de l Agence, c est un nouveau pas dans l objectif de mieux impliquer les élus. Sébastien Coutant : je pensais que les élus avaient été invités lors de la création du groupe «Politiques et financements publics». Pour moi c était logique parce qu on était au début d une réflexion. Les élus ne peuvent pas assister à toutes les réunions, et c est pour cela qu il y a des services avec des gens compétents qui suivent les travaux, qui font le relais, et les élus reviennent quand le débat est plus politique. C était une demande de la CGT, et je suis surpris que l on ait démarré le groupe «Politiques et financements publics» sans eux car les axes prioritaires se définissent aussi en fonction des politiques menées. Donc je trouve que c est très bien que les élus soient invités. C est une nécessité puisque c est le but du COREPS. Philippe Mangin : il y a deux options. Soit vous convenez qu on les informe et qu on les invite systématiquement à chaque réunion, en respectant un délai d une quinzaine de jours entre l envoi du courrier et la réunion, soit on définit à un moment donné un sujet, un contenu, et on essaie de faire en sorte qu un maximum d élus soient présents pour travailler réellement. Ces deux stratégies peuvent même être combinées. Julie Geairon : quel est le rythme de réunion de ce groupe? Philippe Mangin : tous les mois et demi à deux mois. Sophie Bardet : si l on veut que l élu revienne à l invitation suivante, il faut que l on ait débroussaillé, que ce ne soit pas trop tôt. Sébastien Coutant : il y a le trop tôt et le trop tard. Je pense que les élus ont des rails dans le cadre de l enquête, et c est son but. Sophie Bardet : c est par rapport à nous. Il faut s écouter dans les groupes de travail! Il y a des moments où l on a besoin que ça sorte! Je pense qu il faut que l on soit un peu préparés. Ce serait tellement bien qu ils viennent et en même temps qu ils aient envie de revenir. Virginie Parmentier : cela dépend aussi comment on le présente. Parfois, si l on arrive sur des choses trop préparées, on ne se les approprie pas. Et par contre, si l on arrive à des endroits où l on peut réfléchir et apporter sa contribution, on se l approprie davantage. Anne Gérard : l idée, c est plutôt d être au début pour les orientations et à la fin pour le résultat, et de laisser au milieu tout ce travail de fond, toute cette réflexion. Nelly Barbe : est-ce que nous-mêmes nous avons une visibilité sur ce groupe de travail en termes de construction et d échéances? Quand a-t-il commencé, quand se terminera-t-il, et quelles sont les différentes étapes? Philippe Mangin : l échéance de fin n a pas été posée puisqu il y a des sujets qui sont en attente dans ce groupe. Les sujets sont loin d être épuisés. Concernant l enquête, le calendrier est le suivant : compilation des données au début du printemps. Fin février/début mars, vous aurez les résultats bruts, et là, un travail d analyse va commencer. Il faut que l Observatoire sache comment mettre en forme en fonction de vos regards. Il y a un côté participatif qui va s enclencher. On peut prévoir la restitution dernier trimestre 2013, le temps qu il y ait deux ou trois réunions de travail et que l Observatoire puisse mettre en forme. Comité de pilotage n 56 du 30 novembre /27

19 Pour l instant, on est sur l aspect «enquête qualitative», qui a été un point d appui de ce groupe. C est le sujet souhaité et partagé par tous. A ce jour, personne n a cette vision de cartographie. Julie Geairon : je pense qu en effet vous ne pouvez pas mobiliser les élus sur tout un tas de réunions plus ou moins techniques, et qu il va falloir cibler les temps d invitation. Moi, à titre personnel, je suis intéressée, en fonction des contraintes de mon agenda, pour participer à toutes les réunions. Ce qui est soulevé ici m intéresse en tant qu élue Région, mais aussi par rapport à des activités en parallèle. J ai besoin d entendre des choses pour pouvoir après les retravailler et les réfléchir avec Nelly et les services en général. Pour ce qui est de la question «est-ce qu on les invite à chaque fois ou pas», il faut bien préparer les ordres du jour avant et vérifier si cela se justifie. Je ne pense pas que vous puissiez les mobiliser à chaque fois. Là où ce sera important de les avoir, c est une fois qu on aura un peu plus éclairci la visibilité sur le prochain axe de décentralisation et la réforme des collectivités territoriales. Une fois qu ils sauront, vous pourrez attendre d eux un plus grand positionnement. Il va falloir les «chatouiller» sur la question des compétences culturelles sur les territoires, c est essentiel, et la question de la formation des élus est essentielle aussi. Mais vous ne pouvez pas les solliciter avant le mois de juin. Anne Guiriec : c est intéressant de connaître le calendrier de l enquête qualitative, mais le seul lien avec la présence des élus, c est que cela a été l occasion d entrer en contact et de se rendre compte qu ils répondaient relativement bien à ce contact et que peut-être on pourrait en profiter. Au fond, ce n est pas autour de l enquête qualitative que l on a envie d avoir leur présence, mais plus autour d autres chantiers de ce groupe de travail. Donc il faudrait peut-être lister pour voir où ce serait prioritaire d avoir leur point de vue dès maintenant ou pas. Sébastien Coutant : si l étude et les choses qui arrivent nourrissent le débat par ailleurs! Quand on parle de structuration d entreprise, quand on parle d un débat très technique mais qui ne l est pas tant que ça, sur l organisation du secteur, tout cela découle des choix et de l ingénierie qui sont faits. C est là que la réflexion s épaissit. Pour moi, les trois angles d observation qui sont déterminés sont «les priorités et les orientations», «la gouvernance», et «l ingénierie». Mais en tant que syndicaliste, ce qui est fondamental, c est le résultat. Et concrètement, après, dans nos vies au travail, qu est-ce que ça donne? Et c est là que c est important pour les élus. Anne Guiriec : dans le chantier, ce qui rejoint le plus ce que tu dis, c est le travail que l on commence sur la rédaction d une charte. Philippe Mangin : concernant la charte, les avis ne sont pas encore convergents. Donc on convient que j envoie une invitation qui permet au moins d informer? La réponse est oui. Virginie Parmentier : il n y a pas des représentants d élus en région? Anne Gérard : il y a des associations d élus au niveau national. Julie Geairon : après, il y a les associations des maires au niveau des départements, mais ce ne sont pas forcément les meilleurs interlocuteurs parce qu on est sur des départements très ruraux, et ils sont sur des questions très pragmatiques au niveau du fonctionnement d une petite commune. Pour les 31 communes listées, on est sur des Villes qui ont au moins habitants. Donc logiquement, elles ont un service des affaires culturelles et elles ont dû écrire un minimum de projets politiques en début de mandat pour définir quelques axes plus ou moins prioritaires en matière culturelle. Aujourd hui, elles sont contraintes, et le seront encore plus demain, de réfléchir à la manières d envisager la politique culturelle sur leur territoire en vue d une nouvelle Comité de pilotage n 56 du 30 novembre /27

20 intercommunalité, pas forcément en vue d un transfert de compétences direct, et dans un esprit un peu visionnaire sur ce que l on fait demain. Et là, à la limite, il n y a pas de représentant délégué. Après il faut voir si eux ils veulent se déléguer les choses les uns, les autres. Chaque territoire a ses spécificités. Virginie Parmentier : c était pour avoir un lien régulier avec eux afin qu ils puissent réfléchir à leur tour. Anne Gérard : les espaces des associations d élus sont surtout en rapport avec l Etat, dans une négociation. Ce ne sont pas des lieux tournés vers les territoires. En tant que Région, Département, ou Ville, quelle que soit la taille, qu est-ce qu on peut négocier, notamment par rapport aux financements des collectivités? Il y a un rapport de force qui se crée. Mais peut-être qu à moyen terme il y aura des instances en région qui pourront être sollicitées puisque c est la volonté de l Etat aujourd hui. Est-ce que cela vaudrait le coup de se mettre en parallèle avec le réseau des DAC? Philippe Mangin : si on pense différemment, on peut dire que les élus doivent venir au COREPS, mais aussi le COREPS peut aller, à certains moments, aux endroits où les élus se réunissent? Anne Gérard : c est exactement ce qui va s organiser entre Région, Etat, départements, et communes. Mais aujourd hui, les élus ne se réunissent pas. Philippe Mangin : Anne-Christine Micheux l a indiqué à la plénière. Il y aura la construction d un espace de concertation. (Il cite Anne Christine Micheux - extrait du compte-rendu de la plénière) «ce qui se mettrait en place serait un plus fort travail de concertation entre les élus et les représentants de l administration du Ministère de la culture, les Préfectures en région, de façon à définir un nouveau pacte territorial. Globalement, cela voudrait dire la mise en place d une déclinaison du Conseil National des Collectivités Territoriales au niveau régional. Cet organe, qui n a pas aujourd hui d existence et qui est à créer, aura bien entendu besoin de travailler avec le COREPS. Et peut-être même que cela pourra être un élément de dialectique dans lequel on rencontrera un peu plus facilement une représentation diversifiée de la puissance publique, gageons-le.» Anne Gérard : oui, mais il n existe pas encore. Il faut le construire. Fiche «information licence» Philippe Mangin présente les trois points de la fiche «Licence d entrepreneur» qui a été remise aux participants : - avant l obtention de la licence : une notice d information pour les demandeurs - après l obtention de la licence : une journée d information pour les détenteurs - consultation pour tous en ligne de la base de données. Philippe Mangin : l aspect opérationnel a été évoqué. Plusieurs hypothèses ont été envisagées, dont une qui serait de savoir si les signataires de l accord-cadre ont envie de proposer ces idées. J ai appelé Raphaël Roturier qui organise le comité de pilotage de l accord-cadre la semaine prochaine. Il est d accord pour mettre à l ordre du jour, si vous le souhaitez, cette question: «estce que les signataires de l accord souhaitent mettre en oeuvre ce schéma d action au sein de l accord-cadre?». Sophie Bardet : pourquoi a-t-on besoin de l accord-cadre? Philippe Mangin : pour avoir les moyens. Ces aspects opérationnels rentrent dans certains objectifs. Comité de pilotage n 56 du 30 novembre /27

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