Projet de Renforcement des capacités de Responsabilité Financière et de Transparence

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Projet de Renforcement des capacités de Responsabilité Financière et de Transparence"

Transcription

1 REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple Un But Une Foi MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES Projet de Renforcement des capacités de Responsabilité Financière et de Transparence Formation des Députés membres de la Commission de l Economie générale, des Finances, du Plan et de la Coopération économique de l Assemblée nationale du Sénégal Domaines : - Textes de base régissant les finances publiques - Réformes budgétaires Période : 29, 30 septembre et 1 er octobre 2007 Lieu : Hôtel Palm Beach, Saly Portudal, MBOUR.

2 Le Séminaire de formation et d information organisé par le Projet de Renforcement des Capacités de Responsabilité Financière et de transparence «PRECAREF», financé par l African Capacity Building Fundation «ACBF» tenu à Saly Portudal les 29, 30 Septembre et1 er Octobre 2007 à l intention des Parlementaires membres de la Commission des Finances portait sur : Introduction au cadre harmonisé des Finances Publiques au sein de l UEMOA ; Introduction au cadre de dépenses à moyen terme (CDMT) et aux cadres sectoriels à moyen terme (CDSMT) ; Présentation de la loi organique relative aux lois de finances (LO/LF) ; La loi de règlement (LR) : préparation et contrôle ; Introduction au Tableau des Opérations Financières de l Etat (TOFE) ; Introduction à la Déconcentration de l exécution des dépenses. Le séminaire avait pour objectifs : de former et d informer les participants sur les réformes budgétaires, financières et les textes de base régissant les finances publiques ; de leur permettre d assurer un meilleur contrôle de l action du gouvernement dans l utilisation des deniers publics et la promotion de la gouvernance financière dans la gestion des affaires publiques.

3 SUR LE CADRE HARMONISE DES FINANCES PUBLIQUES AU SEIN DE L ETAT L Union Economique et Monétaire Ouest Africaine «UEMOA», institution régionale d intégration économique et d harmonisation des législations nationales dotée d organes appropriés poursuit notamment, l harmonisation du cadre des Finances Publiques justifiée par la situation économique et financière tendue des Etats membres caractérisée par : la stagnation de la production et la dégradation des soldes publics et extérieurs ; la baisse des cours des matières premières ; La crise de l endettement. L harmonisation répondait également à un souci de convergence des politiques budgétaires des Etats et leur mise en cohérence avec la politique monétaire commune. Le cadre harmonisé est structuré autour de trois volets. Le volet juridique comporte la directive n 05/97/CM/UEMOA relative aux lois de finances et la directive portant Règlement sur la Comptabilité Publique. Le contexte d intervention de ses directives est marqué par : la multiplicité d ordonnateurs ; le démembrement du budget ; la faiblesse des contrôles. La directive sur la loi de finance renforce les pouvoirs du Ministre des Finances et ceux du Législatif tout en consacrant le caractère limitatif des crédits, le principe de l annualité budgétaire ; le principe de la spécialité des crédits.

4 Elle consacre les règles sur la présentation, l adoption et le contrôle de l exécution de la loi de finances. La directive sur la comptabilité publique a été prise dans un contexte marqué par : la multiplicité des caisses ; le cumul des fonctions de réglementation et de comptable. Elle consacre l idée de comptabilité et de trésorerie et l incompatibilité entre la réglementation et la centralisation comptable et s articule autour de principes de non affectation des recettes, de responsabilité, de réglementation, de comptabilité, de séparation des fonctions d ordonnateurs et de comptable. Le volet comptable comprend la directive 04/98/CM/UEMOA portant Nomenclature Budgétaire de l Etat qui intègre la simplicité et l efficacité et repose sur la classification par nature et par destination et celle 05/98/CM/UEMOA portant Plan Comptable de l Etat qui fixe les règles de comptabilisation des opérations financières et budgétaires des Etats. Le plan comptable comprend dix classes de comptes dont :les comptes de lois de règlement et les comptes d ordre. Enfin le volet statistique fixé par la directive 06/98/CM/UEMOA relative au tableau des opérations financières de l Etat prise dans un contexte de disparité dans la définition, le traitement et le contenu des données statistiques et qui recherche la facilitation de l exercice de la surveillance multilatérale des politiques budgétaires.

5 que : Les interventions ont porté sur la nécessité de préciser les concepts tels - le règlement, la directive, la décision ; - le compte de résultat et le compte d ordre ; et d apporter des réponses sur : - l élaboration des politiques sectorielles ; - le code de transparence ; - le plan comptable ; - le principe de la séparation des ordonnateurs et des comptables ; - le principe de non affectation des recettes ; - le principe de la spécialisation des crédits ; - le suivi des directives. La séparation des ordonnateurs et des comptables est un principe fondamental de l UEMOA et la mise en œuvre du plan comptable par l Etat et les collectivités publiques répond à une exigence de s inspirer du SYSCOA. La collecte d un pourcentage sur le TVA, représentatif de valeur, affecté aux collectivités locales n est pas une entorse au principe de non affectation.

6 SUR L INTRODUCTION AU CADRE DE DEPENSES A MOYEN TERME (CDMT) ET AUX CADRES SECTORIELS A MOYEN TERME (CDSMT) Le cadre de dépense à moyen terme, est une application de la méthode de la gestion axée sur les résultats (GAR) qui est une approche de gestion du secteur public orientée vers l atteinte d objectifs de développement,la responsabilisation des gestionnaires, la transparence et l imputabilité. Les limites des politiques d ajustement en Afrique et les lacunes du système classique de gestion budgétaire sont à la base de la volonté des décideurs de se doter d un outil de pilotage des finances publiques. Le processus d élaboration intègre le contexte, l environnement, les objectifs stratégiques et le cadrage macro-économique pluriannuel, la vision stratégique, les projets ou programmes assortis d un ensemble d activités chiffrées, avec des indicateurs et un calendrier de réalisation avec comme objectifs : une optique de prévisibilité des ressources et des dépenses ; un souci de performance dans la gestion budgétaire grâce à un bon système de suivi-évaluation ; crédibiliser le système budgétaire au plan international. L établissement de tableau de correspondance entre le CDMT et les budgets par ligne, le dialogue permanent entre les sectoriels et le ministère des finances sont autant de mesures d accompagnement avec comme facteurs de réussite une forte volonté politique et un renforcement des capacités de tous les acteurs.

7 que : Les interventions ont porté sur la nécessité de préciser les concepts tels - SMART, imputabilité, indicateurs d exécution, de résultat ; - indicateur, budget par programme et budget par ligne ; - suivi-évaluation comme instrument de l exécution du budget.

8 SUR LA DECONCENTRATION DE L ORDONNANCEMENT DES DEPENSES Les cadres de dépenses sectoriels à moyen terme (CDSMT) pour être efficaces doivent entre autres s appuyer sur la déconcentration de l ordonnancement des dépenses. La déconcentration de l ordonnancement est une mesure prise par le gouvernement suite aux évaluations faites sur le système de gestion des finances publiques qui ont révélé des insuffisances liées à la programmation budgétaire, à la capacité d absorption des ressources et aux circuits d exécution des dépenses entre autres. L ordonnancement est la troisième étape de la procédure normale de l exécution de la dépense. Il est matérialisé par un mandat de paiement ; L ordonnancement est l acte administratif par lequel, conformément aux résultats de la liquidation, l ordre est donné au comptable de payer la dette de l Etat. En ce qui concerne la qualité d ordonnateur, la directive de l UEMOA relative au règlement sur la comptabilité publique a introduit un changement en conférant la qualité d ordonnateur principal unique du budget au Ministre de l Economie et des Finances. Les objectifs de la mesure étaient de : publiques. Simplifier le circuit d exécution des dépenses ; Améliorer l absorption efficace et efficiente des ressources Sur la méthodologie, deux possibilités se sont présentées : Les délégations de signature ; Les délégations de pouvoirs.

9 Finalement, la délégation de signature a été retenue pour respecter le principe de l ordonnateur principal unique et assurer la simplification du circuit. Des mesures d accompagnement ont été prises et concernent la mise en place du logiciel SIGFIP avec ses fonctionnalités et un réseau. Sept (07) ministères bénéficient de la déconcentration.il s agit de l éducation, de la santé et de la prévention Médicale, de la justice, des infrastructures et de l assainissement, de l Agriculture, de l environnement et de la protection de la nature et l enseignement technique et de la formation professionnelle. Le SIGFIP a été étendu à trois régions (Thiès, Kaolack et Fatick). Les participants ont convenu ont fait les propositions suivantes: Finaliser la mise en œuvre du logiciel ASTER ; Trouver une démarche pour permettre aux représentants du peuple de participer à l élaboration des CDSMT ; Déconcentrer l outil d information notamment le SIGFIP au niveau des ministères concernées ; Déléguer au niveau des DAGE et des SAGE ; Contenir les virements dans le cadre des CDSMT ; Déposer les rapports de performance ; Les participants ont convenu de la nécessité de : Accroitre le pouvoir de contrôle des députés à travers les budgets par objectif ; Développer une collaboration permanente entre l exécutif et le législatif à travers les circuits officiels et non officiels ; Modifier les projets de loi de finances si nécessaire lors de leur adoption au parlement.

10 SUR LA LOI ORGANIQUE RELATIVE AUX LOIS DE FINANCES La loi organique n du 15 octobre 2001 relative aux lois de finances transpose les dispositions de la directive n 05/97/CM/UEMOA du 31 décembre 1997, amendée par la directive n 02/99/CM/UEMOA du 21 décembre Cette loi a été précédée de l ordonnance n du 15 mai 1963 et la loi n du 28 juin 1975 modifiée par la loi n du 30 mars 1991 et par la loi n du 10 octobre 1998 Cette loi se présente en 4 titres répartis sur 47 articles. Ces titres sont : les dispositions générales, les dispositions des lois de finances, la présentation et du vote des projets de lois de finances et des dispositions transitoires En ce qui concerne le contenu de la loi organique, après définition de la notion de loi de finances, il a été fait état des dispositions devant obligatoirement figurer dans la loi de finances Sur les différentes lois de finances, il convient de citer la loi de finances de l année à venir, les lois de finances rectificatives et les lois de règlement. S agissant dispositions des lois de finances, elles concernent des ressources et charges de l Etat. Différents types de crédits ont été par ailleurs distingués ; il s agit des crédits globaux, des crédits évaluatifs, des crédits limitatifs, des autorisations de programme. Une attention particulière a été apportée aux annulations de crédits et aux modifications de crédits (transferts et virements de crédits).

11 Sur les affectations comptables, il a été fait état de la comptabilisation des recettes et des dépenses et des reports de crédits. S agissant de l affectation de recettes, elle est relative aux fonds de concours et aux conventions de financement ; elle touche aussi à la procédure de rétablissement de crédit. La loi organique sur les lois de finances par ailleurs détermine les budgets annexes et les comptes spéciaux du trésor. En ce qui concerne la présentation et le vote des projets de lois de finance initiale, elle est structurée en deux parties : Une première partie avec des dispositions relatives aux ressources et des dispositions relatives à l équilibre des ressources et des charges. Une deuxième partie concerne les moyens des services et dispositions diverses Les documents à joindre au projet de loi de finances sont le rapport économique et financier, les annexes explicatives et les annexes générales. En outre la loi organique sur les lois de finances dégage la définition des services votés. Les contenus des projets de loi de finances et des lois de finances rectificative restent structurés suivant les mêmes principes. Ce qui n est pas le cas des projets de lois de règlement qui ont un régime différent. S agissant de la préparation des projets de loi de finances, il a été évoqué : Les acteurs de la préparation de la loi finances ; Le délai de dépôt des projets de lois de finances ;

12 La procédure applicable en cas de retard de dépôt ; Les retards dans le vote et les procédures exceptionnelles ; Les délais de dépôts des projets de loi de finances rectificatives et des projets de loi de règlement. En ce qui concerne le vote des lois de finances, il est voté d un certain ordre contrairement aux lois ordinaires. Des procédures spéciales de vote sont prévues ; il s agit notamment des procédures de vote bloqué ; On relèvera également la mise en vigueur de la loi de finance par décret. Pour ce qui est du droit d amendement des députés, il est limité par les articles 82 de la constitution, l article 42 sur la loi organique sur les lois de finances et l article 60 du règlement intérieur de l Assemblée Nationale. Les participants ont échangé autour de : Le pouvoir de modification du budget par les députés ; L article 31 sur le compte des garanties et avals ; Le sens des cavaliers budgétaires ; La répartition des délais de 60 jours entre le Sénat et l Assemblée Nationale ; L affectation du solde budgétaire au niveau des soldes permanents des découverts du trésor ; Le choix de la date du débat d orientation budgétaire, la prise en compte des préoccupations des populations et les limites de tels débats avec les lettres de politiques sectorielles ; Le ratio de la masse des dépenses communes par rapport au budget général ; La taxe parafiscale et ses destinataires ;

13 Le seuil des crédits globaux ; L absence de contrôle des virements de crédits par le parlement ; Les reports de crédit sur le 1/10 des crédits restants et leur applicabilité aux collectivités locales ; Le diagnostic organisationnel réalisé pour le compte de la commission des finances ; Le fondement, l utilisation et la répartition des fonds communs ; Le sens de la caisse de dépôts et consignations ; L autorisation de perception annuelle de l impôt ; Les dépenses en atténuation de recettes ; Les participants ont apporté les clarifications suivantes: Distinguer annexes explicatives et annexes législatives ; Retracer tous les investissements de l Etat notamment ceux exécutés sur financement extérieur au niveau du trésor et dans le comptes général de l administration des finances ; Affecter un commissaire par ministère lors de la préparation du budget ; Faire ressortir les comptes spéciaux par catégorie de comptes au niveau du tableau d équilibre ; Les participants ont convenu de : Consacrer les débats d orientation budgétaire dans la loi organique et non au niveau du règlement intérieur de l assemblée ;

14 Modifier l article 39 et 68 de la constitution pour répartition les 60 jours réservé au vote de la loi de finances par l assemblée Nationale et le Senat ; Trouver des dispositions dans le règlement intérieur pour les modalités de vote de la loi de finances ; Trouver la date adéquate pour les débats d orientation budgétaire notamment au mois de février de chaque année; Harmonisation de l article 42 de la loi organique et 82 de la Constitution sur le droit d amendement des députés ; Trouver des modalités pratiques en amont et en aval de la préparation du budget permettant aux députés de pouvoir le modifier si nécessaire ; Augmenter le volume horaire des séminaires ; Faire assumer aux députés leurs responsabilités telles que organisées par les lois et la constitution ; Faire un plan d action sur la base des recommandations du séminaire ; Publier certains documents du Séminaire ; Soumettre les virements de crédits aux parlementaires ; Etablir un guide du parlementaire pour contrôler les différentes projets de lois de finances ;

15 SUR LA PROCEDURE D ELABORATION DE LA LOI DE REGLEMENT La loi de règlement selon l article 4 de la loi n du 15 octobre 2001 portant loi organique sur les lois de finances constate les résultats financiers de chaque année civile, approuve les différences entre les résultats et les prévisions de la loi de finances complétée dans le cas échéant par les lois de finances rectificatives. Par conséquent la loi de règlement a pour objectif la constatation des résultats financiers (résultats de recettes, des dépenses et des comptes spéciaux du trésor) et toutes les réalisations prévues dans les lois de finances Relativement au processus d élaboration du projet de loi de règlement, il s appuie sur plusieurs phases et fait intervenir plusieurs acteurs s appuie sur des documents. La rédaction du projet de loi de règlement fait ressortir : L exposé des motifs ; Le rappel de la situation économique et sociale ; La présentation du tableau d équilibre après exécution ; Des statistiques sur la progression des recettes et des dépenses et le taux de couverture. Les participants ont abordé : Les dépenses pour les recettes après exécution ; La situation des modifications budgétaires intervenues en cours d année ; La situation des comptes spéciaux du trésor et des comptes de trésorerie ; Le transfert au compte permanent des découverts du trésor.

16 Les participants ont recommandé : L opportunité d avoir une loi de règlement en fin d année pour faciliter l établissement de la loi de règlement ; La proposition de lois pour les transferts et les virements de crédits ; Les moyens de contrôle de la cour sur les virements de crédits ; Le dépôt de la loi de règlement ; La portée des recommandations de la Cour des comptes ; Le contrôle de la Cour des Comptes de l ensemble des financements extérieurs obtenus par le Sénégal notamment ceux exécutés par les partenaires ; L archivage électronique des pièces comptables ; Les comptes de gestion des collectivités locales et des établissements publics ; La responsabilité de la direction de la compatibilité sur la mise en état et de la transmission des comptes ; D éviter les crédits prévus et non consommés les crédits face à la demande sociale ; Mettre en place d une unité d analyse et d évaluation budgétaire ; Renforcer les rapports avec la cour des comptes dans la loi des règlements et le contrôle en cours de l exécution du budget ; Mettre en place deux lois de finances rectificative (une en juillet et une en décembre) pour faciliter le travail de l Assemblée Nationale et de la Cour des Comptes ; Recueillir les états trimestriels de l exécution de la loi de finances ;

17 Réduire les virements de crédits par un retour à l orthodoxie financière Faire des formations pointues à l attention des parlementaires et du personnel de la commission des finances ; Recourir à l appui budgétaire général pour faciliter le contrôle de la Cour des Comptes ; Faire des journées d études pour renforcer le partenariat entre le parlement et la Cour des Comptes ; Contrôler l utilisation des ressources extérieures par l Assemblée Nationale par le compte d emploi renseigné par la Cour des Comptes ;

18 SUR INTRODUCTION AU TABLEAU DES OPERATIONS FINANCIERES DE L ETAT (TOFE) Les statistiques des finances publiques ont pour objet de faciliter l analyse des activités des administrations publiques ainsi que leur influence sur l ensemble de l économie et sur des secteurs particuliers. En cela, le TOFE, sorte de tableau de bord de l Etat, apparaît comme un instrument de pilotage. La base d établissement des données en statistiques de Finances Publiques obéit à des normes. En principe, les opérations sont enregistrées sur une base brute et sur période allant du 1 er Janvier au 31 Décembre. Toutes les recettes perçues par les administrations publiques et toutes les dépenses effectuées doivent être doivent être clairement mises en exergue dans le tableau des opérations financières de l Etat (TOFE). Cela est rendu possible par l adoption du principe général selon lequel les recouvrements et paiements (d origine non marchande) non remboursable sont exprimés en termes bruts. Les opérations doivent être enregistrées au cours de la période pendant laquelle elles ont été effectivement réalisées (du 1 er janvier au 31décembre) et non pendant l exercice budgétaire au titre duquel elles ont été autorisées. Le cadre d analyse s apprécie à travers les critères de classification des opérations et les agrégats des finances publiques. Les critères utilisés pour la classification des transactions des administrations publiques sont fondées sur la nature de ces transactions et sont de plusieurs types que sont : - les encaissements et décaissements ; - les opérations remboursables et opérations non remboursables ; - les opérations avec contrepartie et opérations sans contrepartie ; - les opérations courantes et les opérations en capital ;

19 - les avoirs et les engagements financiers ; - les opérations pour raison de politique générale et les opérations pour raison de gestion de liquidités ; - la variation des soldes de trésorerie. L application des critères étudiés va permettre de classer toutes les opérations des administrations publiques dans le TOFE selon les cinq grandes catégories d agrégats retenues en Statistiques de Finances Publiques : les recettes, les dons, les dépenses, les prêts nets, le financement. La somme algébrique de l ensemble des opérations des administrations publiques est nulle. A noter que les différences de pratiques, de nomenclatures sont à la base d une insuffisance de données statistiques qui ont retardé la mise en œuvre du TOFE UEMOA (les principes de base sont les mêmes que ceux du manuel de statistiques de Finances publiques du FMI) dans tous les pays membres. Au plan de la politique économique et financière, la surveillance de la position nette du gouvernement se fonde sur le contrôle du crédit bancaire et de sa répartition entre le secteur public et privé.

20 Les participants conviendront de la nécessité de renforcer le partenariat avec les partenaires au développement et d approfondir les questions liées au budget autour d autres espaces d apprentissage et d échanges pour mieux outiller et documenter le Parlementaire. Une telle approche augmenterait sensiblement les capacités du Législatif à mieux faire face à ses responsabilités devant l Exécutif. Djibril DIOUF Assistant parlementaire Alioune SENE Assistant parlementaire

L impact des réformes en cours sur la budgétisation des dépenses de personnel

L impact des réformes en cours sur la budgétisation des dépenses de personnel L impact des réformes en cours sur la budgétisation des dépenses de personnel Atelier régional sur le pilotage de la masse salariale Abidjan, 8 au 12 avril 2013 Bruno Imbert, Conseiller résident AFRITAC

Plus en détail

ROYAUME DU MAROC DIRECTION DU BUDGET

ROYAUME DU MAROC DIRECTION DU BUDGET ROYAUME DU MAROC DIRECTION DU BUDGET I CONTEXTE DE LA REFORME BUDGETAIRE II OBJECTIFS ET AXES DE LA REFORME BUDGETAIRE III CARACTERISTIQUES DE LA REFORME BUDGETAIRE IV FACTEURS CLES DE SUCCES 2 Modernisation

Plus en détail

Patrick K. N'Gouan TRESOR PUBLIC EN CÖTE D'IVOIRE. Des origines ä nos jours. Preface de Joseph Y. Yao

Patrick K. N'Gouan TRESOR PUBLIC EN CÖTE D'IVOIRE. Des origines ä nos jours. Preface de Joseph Y. Yao Patrick K. N'Gouan TRESOR PUBLIC ET POLITIQUE FINANCIERE EN CÖTE D'IVOIRE Des origines ä nos jours Preface de Joseph Y. Yao L'Harmattan TABLE DES MATIERES Avant-propos 7 Preface 9 Sigles et abreviations

Plus en détail

GUIDE DIDACTIQUE DU PLAN COMPTABLE DE L ETAT CEMAC TOME 2 RELATIF AUX FONCTIONNEMENT DES COMPTES DIVISIONNAIRES

GUIDE DIDACTIQUE DU PLAN COMPTABLE DE L ETAT CEMAC TOME 2 RELATIF AUX FONCTIONNEMENT DES COMPTES DIVISIONNAIRES COMMUNAUTE ECONOMIQUE ET MONETAIRE DE L AFRIQUE CENTRALE GUIDE DIDACTIQUE DU PLAN COMPTABLE DE L ETAT CEMAC TOME 2 RELATIF AUX DES COMPTES DIVISIONNAIRES Directive n 03/11-UEAC-195-CM-22 relative au plan

Plus en détail

GUIDE D ASSISTANCE CONSEIL AUX COMMUNES

GUIDE D ASSISTANCE CONSEIL AUX COMMUNES REPUBLIQUE DU BENIN MINISTERE DE LA DECENTRALISATION, DE LA GOUVERNANCE LOCALE, DE L ADMINISTRATION ET DE L AMENAGEMENT DU TERRITOIRE GUIDE D ASSISTANCE CONSEIL AUX COMMUNES Elaboré par la Direction Générale

Plus en détail

DIRECTIVE N 06/2009/CM/UEMOA PORTANT LOIS DE FINANCES AU SEIN DE L UEMOA

DIRECTIVE N 06/2009/CM/UEMOA PORTANT LOIS DE FINANCES AU SEIN DE L UEMOA UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE ----------------------- Le Conseil des Ministres DIRECTIVE N 06/2009/CM/UEMOA PORTANT LOIS DE FINANCES AU SEIN DE L UEMOA LE CONSEIL DES MINISTRES DE L UNION

Plus en détail

DEC 38/2013 QUATORZIÈME LÉGISLATURE SESSION ORDINAIRE DE 2013-2014. Le 25 novembre 2013 Le 25 novembre 2013

DEC 38/2013 QUATORZIÈME LÉGISLATURE SESSION ORDINAIRE DE 2013-2014. Le 25 novembre 2013 Le 25 novembre 2013 DEC 38/2013 ASSEMBLÉE NATIONALE S É N A T QUATORZIÈME LÉGISLATURE SESSION ORDINAIRE DE 2013-2014 Reçu à la Présidence de l'assemblée nationale Enregistré à la Présidence du Sénat Le 25 novembre 2013 Le

Plus en détail

Guide synthétique de la comptabilité des dépenses engagées

Guide synthétique de la comptabilité des dépenses engagées Guide synthétique de la comptabilité des dépenses engagées La tenue de la comptabilité d engagement ou comptabilité administrative est de la responsabilité de l exécutif de la collectivité. Le CGCT prévoit

Plus en détail

DECRET DE CREATION DE AGENCE NATIONALE DE L ENVIRONNEMENT (ANDE)

DECRET DE CREATION DE AGENCE NATIONALE DE L ENVIRONNEMENT (ANDE) DECRET DE CREATION DE AGENCE NATIONALE DE L ENVIRONNEMENT (ANDE) Décret n 97-393 du 9 juillet 1997 portant création et organisation d un établissement public à caractère administratif dénomme Agence Nationale

Plus en détail

Le programme Chorus et l'intégration du document électronique dans la comptabilité nationale

Le programme Chorus et l'intégration du document électronique dans la comptabilité nationale Le programme Chorus et l'intégration du document électronique dans la comptabilité nationale Présentation EDIFICAS Mai 2011 Nicolas Botton SOMMAIRE 1. Les gains issus de la dématérialisation dans le secteur

Plus en détail

GUIDE DIDACTIQUE DU PLAN COMPTABLE DE L ETAT CEMAC TOME 1 RELATIF AUX NORMES COMPTABLES APPLICABLES AUX ETATS MEMBRES

GUIDE DIDACTIQUE DU PLAN COMPTABLE DE L ETAT CEMAC TOME 1 RELATIF AUX NORMES COMPTABLES APPLICABLES AUX ETATS MEMBRES COMMUNAUTE ECONOMIQUE ET MONETAIRE DE L AFRIQUE CENTRALE GUIDE DIDACTIQUE DU PLAN COMPTABLE DE L ETAT CEMAC TOME 1 RELATIF AUX NORMES COMPTABLES APPLICABLES AUX ETATS MEMBRES Directive n 03/11-UEAC-195-CM-22

Plus en détail

Section 1 La Spécialité. Section 4 L unité. Section 2 L Annualité. Section 5 L Universalité. Section 3 Le caractère limitatif des crédits

Section 1 La Spécialité. Section 4 L unité. Section 2 L Annualité. Section 5 L Universalité. Section 3 Le caractère limitatif des crédits Section 1 La Spécialité Section 4 L unité Section 2 L Annualité Section 5 L Universalité Section 3 Le caractère limitatif des crédits Section 6 La Sincérité Raymond FERRETTI 2 Raymond FERRETTI 3 art. 7.I

Plus en détail

ELEMENTS DE COMPTABILITE NATIONALE

ELEMENTS DE COMPTABILITE NATIONALE ELEMENTS DE COMPTABILITE NATIONALE Cours de M. Di Roberto Université Victor Segalen Bordeaux 2 Bibliographie Ce cours s inspire largement des ouvrages essentiels suivants. Merci à leurs auteurs. BOSSERELLE

Plus en détail

29 Dhou El Hidja 1431 5 décembre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N 74

29 Dhou El Hidja 1431 5 décembre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N 74 10 29 Dhou El Hidja 1431 Vu le décret exécutif n 91-311 du 7 septembre 1991, complété, relatif à la nomination et à l agrément des comptables publics ; Vu le décret exécutif n 08-04 du 11 Moharram 1429

Plus en détail

3. Un crédit à la consommation responsable

3. Un crédit à la consommation responsable 3. Un crédit à la consommation responsable Comité consultatif du secteur financier Rapport 2009-2010 49 Au cours de l exercice 2009-2010, le CCSF a suivi de près l évolution du texte de loi sur la réforme

Plus en détail

DIRECTIVE N 10/2009/CM/UEMOA PORTANT TABLEAU DES OPERATIONS FINANCIERES DE L ETAT (TOFE) AU SEIN DE L UEMOA

DIRECTIVE N 10/2009/CM/UEMOA PORTANT TABLEAU DES OPERATIONS FINANCIERES DE L ETAT (TOFE) AU SEIN DE L UEMOA UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE ----------------------- Le Conseil des Ministres DIRECTIVE N 10/2009/CM/UEMOA PORTANT TABLEAU DES OPERATIONS FINANCIERES DE L ETAT (TOFE) AU SEIN DE L UEMOA

Plus en détail

REGLEMENT N 07/2006/CM/UEMOA PORTANT ADOPTION DES MODALITES DE CALCUL DU SOLDE BUDGETAIRE DE BASE CORRIGE DES RESSOURCES PPTE ET DES DONS BUDGETAIRES

REGLEMENT N 07/2006/CM/UEMOA PORTANT ADOPTION DES MODALITES DE CALCUL DU SOLDE BUDGETAIRE DE BASE CORRIGE DES RESSOURCES PPTE ET DES DONS BUDGETAIRES UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE ------------------------- LE CONSEIL DES MINISTRES REGLEMENT N 07/2006/CM/UEMOA PORTANT ADOPTION DES MODALITES DE CALCUL DU SOLDE BUDGETAIRE DE BASE CORRIGE

Plus en détail

I. PRINCIPALES MISSIONS DES SERVICES DU TRÉSOR TRÉSORERIE GÉNÉRALE DE LA RÉGION BOURGOGNE. Trésorier-Payeur Général : Mme Jacqueline ESCARD

I. PRINCIPALES MISSIONS DES SERVICES DU TRÉSOR TRÉSORERIE GÉNÉRALE DE LA RÉGION BOURGOGNE. Trésorier-Payeur Général : Mme Jacqueline ESCARD TRÉSORERIE GÉNÉRALE DE LA RÉGION BOURGOGNE Trésorier-Payeur Général : Mme Jacqueline ESCARD Adresse : 1 bis place de la Banque 21042 DIJON CEDEX Tél : 03 80 59 26 00 Fax : 03 80 50 14 75 Mail : tg21.contact@cp.finances.gouv.fr

Plus en détail

Gestion budgétaire et financière

Gestion budgétaire et financière Élaboration et suivi de la programmation budgétaire Exécution budgétaire et comptable Aide au pilotage et contrôle financier externe Expertise financière et juridique Ministère de la Culture et de la Communication

Plus en détail

Du budget à la comptabilité

Du budget à la comptabilité Du budget à la comptabilité 1 Plan de la présentation I-L élaboration du budget II-L exécution du budget III-La reddition des comptes 2 LE BUDGET -I- L ELABORATION DU BUDGET 3 QU EST-CE QUE LE BUDGET?

Plus en détail

RAPPORT DE LA SESSION PARLEMENTAIRE ORDINAIRE D OCTOBRE 2011

RAPPORT DE LA SESSION PARLEMENTAIRE ORDINAIRE D OCTOBRE 2011 1 I. Introduction. RAPPORT DE LA SESSION PARLEMENTAIRE ORDINAIRE D OCTOBRE 2011 La session parlementaire d Octobre (appelée généralement session budgétaire) a été ouverte le 3/10/2011 avec 7 projets de

Plus en détail

Programme statistique du Secrétariat Exécutif de la CEDEAO

Programme statistique du Secrétariat Exécutif de la CEDEAO COMMUNAUTE ECONOMIQUE DES ETATS DE L=AFRIQUE DE L=OUEST ECONOMIC COMMUNITY OF WEST AFRICAN STATES Réunion de lancement du programme de comparaison Internationale pour l Afrique Addis Abéba, 2-4 décembre

Plus en détail

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE La Commission Département des Politiques Economiques NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA Février 2005 I INTRODUCTION Le Traité instituant

Plus en détail

LE TABLEAU DE BORD DE SUIVI DE L ACTIVITE

LE TABLEAU DE BORD DE SUIVI DE L ACTIVITE TABLEAU DE BORD LE TABLEAU DE BORD DE SUIVI DE L ACTIVITE DEFINITION Le tableau de bord est un support (papier ou informatique) qui sert à collecter de manière régulière des informations permettant de

Plus en détail

INVESTIR AU TCHAD. Le Tchad est un pays d agriculture et d élevage, un pays dont le peuple est laborieux, un pays dont le sous sol est promoteur.

INVESTIR AU TCHAD. Le Tchad est un pays d agriculture et d élevage, un pays dont le peuple est laborieux, un pays dont le sous sol est promoteur. INVESTIR AU TCHAD POURQUOI INVESTIR AU TCHAD Des Potentialités Economiques Enormes Un Environnement Politique et Economique Favorable Une Activité Economique Réglementée Un Cadre Indicatif Favorable. DES

Plus en détail

UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE UEMOA OUEST AFRICAINE ----------- CONFERENCE DES CHEFS D ETAT ET DE GOUVERNEMENT

UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE UEMOA OUEST AFRICAINE ----------- CONFERENCE DES CHEFS D ETAT ET DE GOUVERNEMENT UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE UEMOA OUEST AFRICAINE ----------- CONFERENCE DES CHEFS D ETAT ET DE GOUVERNEMENT TRAITE PORTANT CREATION DU PARLEMENT DE L UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE PREAMBULE

Plus en détail

GUIDE DIDACTIQUE DE LA DIRECTIVE N 04/2011-UEAC- 190-CM-22 DU 19 DECEMBRE 2011 RELATIVE A LA NOMENCLATURE BUDGÉTAIRE DE L ÉTAT

GUIDE DIDACTIQUE DE LA DIRECTIVE N 04/2011-UEAC- 190-CM-22 DU 19 DECEMBRE 2011 RELATIVE A LA NOMENCLATURE BUDGÉTAIRE DE L ÉTAT COMMUNAUTE ECONOMIQUE ET MONETAIRE DE L'AFRIQUE CENTRALE GUIDE DIDACTIQUE DE LA DIRECTIVE N 04/2011-UEAC- 190-CM-22 DU 19 DECEMBRE 2011 RELATIVE A LA NOMENCLATURE BUDGÉTAIRE DE L ÉTAT Financé par le Japon

Plus en détail

SEMINAIRE REGIONAL AFRICAIN SUR LA GOUVERNANCE LOCALE 13-17 Octobre 2008 a Saly Portudal - Senegal L initiative d Apprentissage Mutuel entre Pairs

SEMINAIRE REGIONAL AFRICAIN SUR LA GOUVERNANCE LOCALE 13-17 Octobre 2008 a Saly Portudal - Senegal L initiative d Apprentissage Mutuel entre Pairs SEMINAIRE REGIONAL AFRICAIN SUR LA GOUVERNANCE LOCALE 13-17 Octobre 2008 a Saly Portudal - Senegal L initiative d Apprentissage Mutuel entre Pairs By Omar Ousman Jobe Analyste en Politique et Budget Pro-Poor

Plus en détail

Comment remplir le dossier de demande subvention?

Comment remplir le dossier de demande subvention? Comment remplir le dossier de demande subvention? Ville de Suresnes année 2015 Le dossier de demande de subvention est à déposer en 3 exemplaires avant le 5 décembre 2014 Au service Vie Associative 6 rue

Plus en détail

Direction Générale des Services du Trésor 12/03/2012 2

Direction Générale des Services du Trésor 12/03/2012 2 Direction Générale des Services du Trésor 12/03/2012 2 SÉMINAIRE DE FORMATION SUR LA COMPTABILITÉ AUXILIAIRE DES ETABLISSEMENTS PUBLICS NATIONAUX, DES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES, DES ADMINISTRATIONS

Plus en détail

Présentation des guides d audit et du processus d audit d un réseau académique de formation continue

Présentation des guides d audit et du processus d audit d un réseau académique de formation continue Décembre 2011 Inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la Recherche Inspection générale de l'éducation nationale Présentation des guides d audit et du processus d audit d

Plus en détail

Chapitre IV. La certification des comptes

Chapitre IV. La certification des comptes Chapitre IV La certification des comptes Aux termes de la Constitution, «les comptes des administrations publiques sont réguliers, sincères et donnent une image fidèle de leur gestion, de leur patrimoine

Plus en détail

COM (2015) 289 final

COM (2015) 289 final COM (2015) 289 final ASSEMBLÉE NATIONALE QUATORZIEME LÉGISLATURE SÉNAT SESSION ORDINAIRE DE 2014-2015 Reçu à la Présidence de l Assemblée nationale le 22 juin 2015 Enregistré à la Présidence du Sénat le

Plus en détail

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère de l Economie et des Finances Décret n relatif au fonds de soutien aux collectivités territoriales ayant souscrit des contrats de prêt ou des contrats financiers structurés

Plus en détail

Université d Oran / Faculté des Sciences Commerciales Spécialité : 4 eme. Fiche N 2 : Banque et Monnaie

Université d Oran / Faculté des Sciences Commerciales Spécialité : 4 eme. Fiche N 2 : Banque et Monnaie Université d Oran / Faculté des Sciences Commerciales Spécialité : 4 eme Finance / Module : Les Techniques Bancaires Fiche N 2 : Banque et Monnaie I)- Principes Généraux : 1)- Définition du Terme Monnaie

Plus en détail

La gestion du compte de l État

La gestion du compte de l État FINANCES PUBLIQUES TRÉSORERIE Nouvelle convention MINÉFI/Banque de France La gestion du compte de l État Article d Olivier Cuny, administrateur civil à l Agence France Trésor, en collaboration avec Dominique

Plus en détail

FICHE D IMPACT PROJET DE TEXTE REGLEMENTAIRE

FICHE D IMPACT PROJET DE TEXTE REGLEMENTAIRE FICHE D IMPACT PROJET DE TEXTE REGLEMENTAIRE NOR : FCPT1412044R Intitulé des textes : projet d ordonnance relative à la réforme du taux d intérêt légal et projet d arrêté fixant les catégories de prêts

Plus en détail

REPUBLIQUE DU BENIN. Fraternité-Justice-Travail -@@@ MINISTERE DE L ECONOMIE, DES FINANCES ET DES PROGRAMMES DE DENATIONNALISATION -@@@

REPUBLIQUE DU BENIN. Fraternité-Justice-Travail -@@@ MINISTERE DE L ECONOMIE, DES FINANCES ET DES PROGRAMMES DE DENATIONNALISATION -@@@ REPUBLIQUE DU BENIN Fraternité-Justice-Travail -@@@ MINISTERE DE L ECONOMIE, DES FINANCES ET DES PROGRAMMES DE DENATIONNALISATION -@@@ DIRECTION GENERALE DES AFFAIRES ECONOMIQUES -@@@ DIRECTION DE LA PREVISION

Plus en détail

Mission d assistance technique de l AFRITAC Centre ATELIER TECHNIQUE SUR LA STRUCTURATION DES PROGRAMMES BUDGETAIRES

Mission d assistance technique de l AFRITAC Centre ATELIER TECHNIQUE SUR LA STRUCTURATION DES PROGRAMMES BUDGETAIRES F O N D S M O N É T A I R E I N T E R N A T I O N A L Centre Régional d Assistance Technique pour l Afrique Centrale AFRITAC Centre - Libreville, Gabon Mission d assistance technique de l AFRITAC Centre

Plus en détail

La LOLF, une loi bien pensée mais en voie de détournement?

La LOLF, une loi bien pensée mais en voie de détournement? La LOLF, une loi bien pensée mais en voie de détournement? La nouvelle loi organique relative aux lois de finances a été promulguée en août 2001. Deux ans plus tard, et bien que la mise en œuvre de cette

Plus en détail

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO ET BANQUE CENTRALE DU CONGO

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO ET BANQUE CENTRALE DU CONGO REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO ET BANQUE CENTRALE DU CONGO Janvier 2004 CONVENTION DU CAISSIER DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO ENTRE La REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO, représentée par le Ministre

Plus en détail

LES NOUVELLES MESURES RELATIVES À

LES NOUVELLES MESURES RELATIVES À LES NOUVELLES MESURES RELATIVES À L AUTO-ENTREPRENEUR, L EIRL ET LES ARTISANS Salon des entrepreneurs de PARIS 5 février 2015 MESURES RELATIVES À L AUTO- ENTREPRENEUR Pour rappel L auto-entrepreneur est

Plus en détail

Expert(e) International(e) en santé publique Délégué(e) à la co-gestion de la composante «Appui à la demande de soins» Sénégal

Expert(e) International(e) en santé publique Délégué(e) à la co-gestion de la composante «Appui à la demande de soins» Sénégal Agence belge de développement, la CTB mobilise ses ressources et son expertise pour éliminer la pauvreté dans le monde. Contribuant aux efforts de la Communauté internationale, la CTB agit pour une société

Plus en détail

III.2 Rapport du Président du Conseil

III.2 Rapport du Président du Conseil III.2 Rapport du Président du Conseil de Surveillance sur les procédures de contrôle interne et de gestion des risques Rapport du directoire rapports du conseil de surveillance 2012 1 Obligations légales

Plus en détail

LE BUDGET DE L ÉTAT VOTÉ POUR 2014

LE BUDGET DE L ÉTAT VOTÉ POUR 2014 LE BUDGET DE L ÉTAT VOTÉ POUR 2014 en quelques chiffres (Loi de finances initiale) Évaluation des recettes perçues par l État en 2014 (art. 60 de la loi de finances initiale pour 2014) RECETTES FISCALES

Plus en détail

Le projet Chorus a été conçu pour doter. Chorus : résultats et perspectives

Le projet Chorus a été conçu pour doter. Chorus : résultats et perspectives Danièle LAJOUMARD Inspecteur Général des Finances Chorus : résultats et perspectives Le projet Chorus destiné à permettre la mise en œuvre intégrale de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF)

Plus en détail

UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE

UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE ------------------- Le Conseil des Ministres PLAN COMPTABLE DES COLLECTIVITES TERRITORIALES T - UEMOA - I - PRESENTATION DU PLAN COMPTABLE I.1 - Les classes

Plus en détail

APPEL A COMMUNICATIONS

APPEL A COMMUNICATIONS APPEL A COMMUNICATIONS Colloque régional UEMOA-CRDI sur Intégration régionale et stratégies régionales de réduction de la pauvreté 8-10 décembre 2009, Ouagadougou, Burkina Faso Délai de soumission de résumé

Plus en détail

Le compte administratif 2012 de la Région Alsace. Avis

Le compte administratif 2012 de la Région Alsace. Avis Le compte administratif 2012 de la Région Alsace Avis 24 juin 2013 Avis Le compte administratif 2012 de la Région Alsace Avis du 24 juin 2013 Vu la Loi n 82-213 du 2 mars 1982 relative aux droits et libertés

Plus en détail

Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010. Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC

Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010. Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010 Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC 1. Présentation... 328 2. Méthodologie... 328 3. Définitions... 328 4. Sources de

Plus en détail

SÉNAT PROPOSITION DE LOI

SÉNAT PROPOSITION DE LOI N 61 SÉNAT SESSION ORDINAIRE DE 2010-2011 Enregistré à la Présidence du Sénat le 25 octobre 2010 PROPOSITION DE LOI sur les sondages visant à mieux garantir la sincérité du débat politique et électoral,

Plus en détail

THÈME: «INTÉGRATION DU COMMERCE DES SERVICES DANS LES PLANS NATIONAUX ET RÉGIONAUX DE DÉVELOPPEMENT»

THÈME: «INTÉGRATION DU COMMERCE DES SERVICES DANS LES PLANS NATIONAUX ET RÉGIONAUX DE DÉVELOPPEMENT» ATELIER UNION AFRICAINE / COMMUNAUTÉS ECONOMIQUE RÉGIONALES SUR LE COMMERCE DES SERVICES EN COLLABORATION AVEC JEICP ET LA BAD 29-30 MARS 2012, LUSAKA (ZAMBIE) THÈME: «INTÉGRATION DU COMMERCE DES SERVICES

Plus en détail

www.pwc.com Alerte regulatory Le dispositif de gouvernance et de contrôle interne des établissements bancaires Novembre 2014

www.pwc.com Alerte regulatory Le dispositif de gouvernance et de contrôle interne des établissements bancaires Novembre 2014 www.pwc.com Alerte regulatory Le dispositif de gouvernance et de contrôle interne des établissements bancaires Novembre 2014 En bref L arrêté du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne des entreprises

Plus en détail

Titre I Des fautes de Gestion

Titre I Des fautes de Gestion Base de données Loi n 85-74 du 20 Juillet 1985 relative à la définition et à la sanction des fautes de gestion commises à l égard de l Etat, des établissements publics administratifs, des collectivités

Plus en détail

Note sur la simplification de l instruction budgétaire et comptable M14

Note sur la simplification de l instruction budgétaire et comptable M14 Note sur la simplification de l instruction budgétaire et comptable M14 L instruction budgétaire et comptable M14 est appliquée aux collectivités locales depuis 1997 soit bientôt près de dix ans. Elle

Plus en détail

EVOLUTIONS RECENTES DU CONTRÔLE DE GESTION LOCAL. L exemple de Strasbourg

EVOLUTIONS RECENTES DU CONTRÔLE DE GESTION LOCAL. L exemple de Strasbourg 1 EVOLUTIONS RECENTES DU CONTRÔLE DE GESTION LOCAL L exemple de Strasbourg 2 Sommaire 1. Un contrôle de gestion historiquement tourné vers le contrôle des satellites 2. L essor du contrôle de gestion interne

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DES FINANCES ET DES COMPTES PUBLICS Décret n o 2014-444 du 29 avril 2014 relatif au fonds de soutien aux collectivités territoriales et à certains

Plus en détail

Pilotage de la masse salariale Déploiement de l outil de budgétisation

Pilotage de la masse salariale Déploiement de l outil de budgétisation Pilotage de la masse salariale Déploiement de l outil de budgétisation par Jean-Michel de Guerdavid, expert pour l AFRITAC de l Ouest 1 Présentation de l outil de budgétisation 1. Utilisation de l outil

Plus en détail

LES RELATIONS ENTRE LE TRESOR PUBLIC ET LA BCEAO

LES RELATIONS ENTRE LE TRESOR PUBLIC ET LA BCEAO LES RELATIONS ENTRE LE TRESOR PUBLIC ET LA BCEAO La BCEAO dispose dans chaque Etat membre de l UEMOA, d une agence nationale et des agences auxiliaires. L agence nationale du Niger comprend trois représentations

Plus en détail

Fiscalité des médicaments, consommables et équipements médicaux dans les pays membres de l UEMOA

Fiscalité des médicaments, consommables et équipements médicaux dans les pays membres de l UEMOA Fiscalité des médicaments, consommables et équipements médicaux dans les pays membres de l UEMOA Dr Amadou Moctar MBAYE & Gérard FOULON Direction santé - Département du Développement Social 2ème Colloque

Plus en détail

COMPTES D OPÉRATIONS MONÉTAIRES

COMPTES D OPÉRATIONS MONÉTAIRES R É P U B L I Q U E F R A N Ç A I S E COMPTES SPÉCIAUX RAPPORTS ANNUELS DE PERFORMANCES ANNEXE AU PROJET DE LOI DE RÈGLEMENT DES COMPTES ET RAPPORT DE GESTION POUR 2007 COMPTES D OPÉRATIONS MONÉTAIRES

Plus en détail

18 Cession d un bien Nomenclatures M14 / M52 et M71

18 Cession d un bien Nomenclatures M14 / M52 et M71 18 Cession d un bien Nomenclatures M14 / M52 et M71 Quels textes de référence? Instruction M14 : Tome 1 Chapitre 2 fonctionnement des comptes Tome 2 - Titre 3 chapitre 3 Paragraphe 1.3 Tome 1 annexe 26

Plus en détail

Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export

Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export Depuis 2012, un ensemble d actions est engagé au service du renforcement

Plus en détail

Décret n 2008-517 du 20 mai 2008

Décret n 2008-517 du 20 mai 2008 Décret n 2008-517 du 20 mai 2008 Décret n 2008-517 du 20 mai 2008 fixant les modalités d organisation et de fonctionnement des Agences régionales de Développement. RAPPORT DE PRESENTATION En application

Plus en détail

Editorial. Chère lectrice, cher lecteur,

Editorial. Chère lectrice, cher lecteur, Version de : juillet 2013 Le point sur... Informations fournies par le ministère fédéral des Finances Les mécanismes européens de stabilité Sur la voie de l Union de la stabilité 1 2 3 4 ème volet Editorial

Plus en détail

TERMES DE REFERENCE POUR LE COORDONNATEUR DE LA PLATEFORME DE DIALOGUE DU SECTEUR DES TRANSPORTS

TERMES DE REFERENCE POUR LE COORDONNATEUR DE LA PLATEFORME DE DIALOGUE DU SECTEUR DES TRANSPORTS TERMES DE REFERENCE POUR LE COORDONNATEUR DE LA PLATEFORME DE DIALOGUE DU SECTEUR DES TRANSPORTS 1. INFORMATIONS GÉNÉRALES... 1 1.1. Pays bénéficiaire... 1 1.2. Autorité contractante... 1 2. CONTEXTE...

Plus en détail

Remarques introductives, décentralisation fiscale

Remarques introductives, décentralisation fiscale Remarques introductives, décentralisation fiscale Forum Régional sur la Décentralisation Marseille, 23 juin 2007 Hélène Grandvoinnet Plan Variété des CL RESSOURCES Trois grands types de ressources Ressources

Plus en détail

Direction du budget I Recueil des règles de comptabilité budgétaire de l Etat I J.O. du 25 juillet 2014

Direction du budget I Recueil des règles de comptabilité budgétaire de l Etat I J.O. du 25 juillet 2014 de l Etat 2 INTRODUCTION L article 54 du décret n 2012-1246 du 7 novembre 2012 relatif à la gestion budgétaire et comptable publique (GBCP) prévoit que les règles des composantes de la comptabilité publique

Plus en détail

CATALOGUE 2013 DES SEMINAIRES

CATALOGUE 2013 DES SEMINAIRES Programme Master en Banque et Finance CATALOGUE 2013 DES SEMINAIRES INSCRIPTIONS ET RENSEIGNEMENTS CESAG - Boulevard du Général de Gaulle x Malick Sy - BP 3 802 Dakar - SENEGAL TEL: (221) 33 839 74 35

Plus en détail

EVALUATION FINALE SEN/024. Programme d Appui à la Mise en Œuvre de la Réforme de l Enseignement technique et Formation professionnelle

EVALUATION FINALE SEN/024. Programme d Appui à la Mise en Œuvre de la Réforme de l Enseignement technique et Formation professionnelle EVALUATION FINALE SEN/024 Programme d Appui à la Mise en Œuvre de la Réforme de l Enseignement technique et Formation professionnelle FICHE SYNTHETIQUE Pays Titre long du projet Titre court du projet Code

Plus en détail

FINANCEMENT DU DEFICIT BUDGETAIRE AU MAROC

FINANCEMENT DU DEFICIT BUDGETAIRE AU MAROC FINANCEMENT DU DEFICIT BUDGETAIRE AU MAROC Rabat, 19 octobre 21 M. Ahmed HAJOUB Adjoint au Directeur du Trésor et des Finances Extérieures chargé du pôle macroéconomie I- Consolidation budgétaire: expérience

Plus en détail

AUDIT FINANCIER ET FISCAL DE LA COMMUNE COMMUNE DE SAINT-JULIEN EN GENEVOIS

AUDIT FINANCIER ET FISCAL DE LA COMMUNE COMMUNE DE SAINT-JULIEN EN GENEVOIS AUDIT FINANCIER ET FISCAL DE LA COMMUNE COMMUNE DE SAINT-JULIEN EN GENEVOIS Le 4 février 2015 Jean-Pierre COBLENTZ Adel KARMOUS STRATORIAL FINANCES www.stratorial-finances.fr Tour GAMMA A 193 rue de Bercy

Plus en détail

PREPARATION A L EXAMEN PROFESSIONNEL DE SECRETAIRE ADMINISTRATIF DE CLASSE SUPERIEURE EPREUVE DU CAS PRATIQUE

PREPARATION A L EXAMEN PROFESSIONNEL DE SECRETAIRE ADMINISTRATIF DE CLASSE SUPERIEURE EPREUVE DU CAS PRATIQUE PREPARATION A L EXAMEN PROFESSIONNEL DE SECRETAIRE ADMINISTRATIF DE CLASSE SUPERIEURE EPREUVE DU CAS PRATIQUE RAPPEL DU SUJET : Vous êtes secrétaire administratif de classe supérieure affecté en service

Plus en détail

Analyse financière détaillée

Analyse financière détaillée Analyse financière détaillée L analyse financière détaillée réintègre le cadre comptable de la comptabilité générale. En particulier les hypothèses introduites dans l analyse sommaire sont levées. Cela

Plus en détail

Le point sur la couverture du risque maladie au Niger

Le point sur la couverture du risque maladie au Niger REPUBLIQUE DU NIGER MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE ET DE LA LUTTE CONTRE LES ENDEMIES Le point sur la couverture du risque maladie au Niger I PLACE ACTUELLE DE L ASSURANCE MALADIE 1. Recensement des dispositions

Plus en détail

Code du Travail, Art. L6222-23 à L6222-33

Code du Travail, Art. L6222-23 à L6222-33 F I C H E P R A T I Q U E N 2 R E M U N E R A T I O N E T A I D E S L I E E S A U C O N T R A T D A P P R E N T I S S A G E L apprenti est titulaire d un contrat de travail de type particulier : il est

Plus en détail

Royaume du Maroc المرجع :

Royaume du Maroc المرجع : المملكة المغربية Royaume du Maroc المرجع : a présente note méthodologique reprend les nouvelles recommandations internationales mises en œuvre par le Maroc, pour l établissement de la balance des paiements

Plus en détail

NOTA : article L.3221-11-1 pour les départements et article L.4231-8-1 pour les régions.

NOTA : article L.3221-11-1 pour les départements et article L.4231-8-1 pour les régions. L ordonnance n 2005-645 du 6 juin 2005 relative aux procédures de passation des marchés publics des collectivités territoriales] introduit trois nouveaux articles au code général des collectivités territoriales

Plus en détail

Le FMI et son rôle en Afrique

Le FMI et son rôle en Afrique Le FMI et son rôle en Afrique M a r k P l a n t, V a l e r i a F i c h e r a, N o r b e r t F u n k e D a k a r, l e 3 n o v e m b r e 2 0 1 0 Sommaire Comment fonctionne le FMI? Comment l Afrique a-t-elle

Plus en détail

LA SPECIALITE DES CREDITS. I - La spécialité des crédits dans les budgets des collectivités territoriales

LA SPECIALITE DES CREDITS. I - La spécialité des crédits dans les budgets des collectivités territoriales LA SPECIALITE DES CREDITS Grand principe de droit budgétaire il est appliqué dans les budgets locaux comme dans le budget de l Etat. I - La spécialité des crédits dans les budgets des collectivités territoriales

Plus en détail

SECRÉTARIAT D ETAT CHARGE DU BUDGET. publique. Le Ministre de l Intérieur,

SECRÉTARIAT D ETAT CHARGE DU BUDGET. publique. Le Ministre de l Intérieur, MINISTÈRE DE L ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE L INDUSTRIE SECRÉTARIAT D ETAT CHARGE DU BUDGET MINISTÈRE DE L INTÉRIEUR Direction du Trésor Direction de la Comptabilité publique Direction générale des collectivités

Plus en détail

ETUDE SUR LA FISCALITÉ SUPPORTÉE PAR

ETUDE SUR LA FISCALITÉ SUPPORTÉE PAR BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L AFRIQUE DE L OUEST (BCEAO) Avenue Abdoulaye FADIGA BP 3108 Dakar - Sénégal ETUDE SUR LA FISCALITÉ SUPPORTÉE PAR LES SYSTÈMES FINANCIERS DÉCENTRALISÉS DE L UEMOA RAPPORT DE

Plus en détail

Transferts. Nombre de titres 33.599 Echéance maximale moyenne Cours moyen de la 86,38 transaction Prix d exercice moyen Montants 2.902.

Transferts. Nombre de titres 33.599 Echéance maximale moyenne Cours moyen de la 86,38 transaction Prix d exercice moyen Montants 2.902. VICAT Société Anonyme au capital de 62.361.600 euros Siège social : Tour MANHATTAN 6 place de l Iris 92095 PARIS LA DEFENSE CEDEX 057 505 539 RCS Nanterre NOTE D INFORMATION RELATIVE A L AUTORISATION DEMANDEE

Plus en détail

Projet de Renforcement des Capacités de Bonne Gouvernance (PRECABG)

Projet de Renforcement des Capacités de Bonne Gouvernance (PRECABG) Programme des Nations Unies pour le développement PROJET DU GOUVERNEMENT DU SENEGAL Projet de Renforcement des Capacités de Bonne Gouvernance (PRECABG) Effet de l UNDAF et indicateur La participation effective

Plus en détail

AIDES EN MATIERE D AGRICULTURE. Investissements de création ou de modernisation pour les fermes auberges

AIDES EN MATIERE D AGRICULTURE. Investissements de création ou de modernisation pour les fermes auberges Ce dossier est à adresser à : Monsieur Nicolas ROULY Président du Département de Seine-Maritime Hôtel du Département DEE/SAP Quai Jean Moulin CS 56101 76101 ROUEN CEDEX 1 AIDES EN MATIERE D AGRICULTURE

Plus en détail

I. Description générale du dispositif. 1) date limite de dépôt des dossiers :

I. Description générale du dispositif. 1) date limite de dépôt des dossiers : Fonds de soutien aux collectivités territoriales et à certains établissements publics ayant souscrit des contrats de prêt ou des contrats financiers structurés à risque les plus sensibles I. Description

Plus en détail

CHARGES SOCIALES DES TRAVAILLEURS INDÉPENDANTS

CHARGES SOCIALES DES TRAVAILLEURS INDÉPENDANTS CHARGES SOCIALES DES TRAVAILLEURS INDÉPENDANTS Paiement des cotisations : précisions sur les nouvelles modalités de calcul et d appel de cotisations des indépendants Circulaire RSI n 2007-91 du 20 juillet

Plus en détail

Extension de l accord du 24 juin 2010 relatif à l activité de portage salarial

Extension de l accord du 24 juin 2010 relatif à l activité de portage salarial CIRCULAIRE N 2013-15 DU 18 JUILLET 2013 Direction des Affaires Juridiques INSV0014-ACE Titre Portage salarial Objet Extension de l accord du 24 juin 2010 relatif à l activité de portage salarial Unédic

Plus en détail

Nouveau processus budgétaire. performance: Le projet tunisien

Nouveau processus budgétaire. performance: Le projet tunisien Nouveau processus budgétaire axé sur le résultat r et la performance: Le projet tunisien Mohsen Thabet Ministère des Finances Unité GBO Atelier GBO Tunis 26-27 27 Juin Plan de l interventionl 1. Système

Plus en détail

Forum Pan-Africain des Secrétaires Généraux de Gouvernements

Forum Pan-Africain des Secrétaires Généraux de Gouvernements Centre Africain de Formation et de Recherche Administratives pour le Développement La République de Madagascar Forum Pan-Africain des Secrétaires Généraux de Gouvernements Thème : Les Nouvelles Approches

Plus en détail

Ainsi, les utilisateurs auront à leur disposition une série cohérente et complète portant sur la période 1974 à 2013.

Ainsi, les utilisateurs auront à leur disposition une série cohérente et complète portant sur la période 1974 à 2013. N 688 Les Tableaux Economiques d Ensemble 2002 à 2013 Introduction Nous mettons à la disposition des divers utilisateurs une nouvelle série de Tableaux Economiques d Ensemble (TEE) pour les années 2002

Plus en détail

Le Cadre de Dépenses à Moyen Terme. Définition et principes généraux

Le Cadre de Dépenses à Moyen Terme. Définition et principes généraux Le Cadre de Dépenses à Moyen Terme Définition et principes généraux Définition du CDMT Le CDMT est un instrument de programmation triennal glissant permettant de placer la gestion budgétaire dans une perspective

Plus en détail

Sénégal. Textes d application de la loi relative à la promotion de la bancarisation

Sénégal. Textes d application de la loi relative à la promotion de la bancarisation Textes d application de la loi relative à la promotion de la bancarisation 1. Instruction n 1 du 8 mai 2004 relative à la promotion des moyens de paiements scripturaux et à la détermination des intérêts

Plus en détail

République de Guinée. Ministère de l Economie et des Finances. Unité de Coordination et d Exécution des Projets

République de Guinée. Ministère de l Economie et des Finances. Unité de Coordination et d Exécution des Projets République de Guinée Ministère de l Economie et des Finances Unité de Coordination et d Exécution des Projets PROJET D APPUI AU RENFORCEMENT DES CAPACITES DE GESTION ECONOMIQUE ET FINANCIERE (PARCGEF)

Plus en détail

Association diocésaine de Blois 2, rue Porte Clos-Haut 41000 BLOIS

Association diocésaine de Blois 2, rue Porte Clos-Haut 41000 BLOIS Association diocésaine de Blois 2, rue Porte Clos-Haut 41000 BLOIS 1 INTRODUCTION Rappel sur l organisation temporelle du diocèse de Blois. L évêque est le seul administrateur du diocèse. L évêque prend

Plus en détail

Compte général de l État pour 2008

Compte général de l État pour 2008 Compte général de l État pour 2008 166e Cahier de la Cour des comptes Complément 3 Compte de la Trésorerie Compte des variations du patrimoine Compte synthétique des opérations de l État COMPTE GÉNÉRAL

Plus en détail

Comptes rendus d Activités Techniques et Financières du Service de l Eau Potable Année 2004

Comptes rendus d Activités Techniques et Financières du Service de l Eau Potable Année 2004 Service de l Eau Potable Année 2004 1 Ville de VENELLES Comptes rendus d activités Techniques et financières du Service de l Eau Potable Destinataire : Monsieur le Maire de la commune de VENELLES (13770)

Plus en détail

Compte d opérations monétaires. Pertes et bénéfices de change

Compte d opérations monétaires. Pertes et bénéfices de change Compte d opérations monétaires Pertes et bénéfices de change Note d analyse de l exécution budgétaire 2014 2 COUR DES COMPTES Pertes et bénéfices de change LFI Exécution 1 Ecart Recettes 25 M 19,3 M -5,7

Plus en détail

28 2006 5 2008 G I E AG R I C A G E S T I O N

28 2006 5 2008 G I E AG R I C A G E S T I O N RÈGLEMENT INTÉRIEUR Approuvé par l Assemblée Générale Extraordinaire AGRICA du 28 juin 2006 Modifié par le Conseil d administration du 5 décembre 2008 GIE AGRIC A GESTION SOMMAIRE ART. 1 OBJET 3 ART. 2

Plus en détail

Sciences de Gestion Spécialité : GESTION ET FINANCE

Sciences de Gestion Spécialité : GESTION ET FINANCE Sciences de Gestion Spécialité : GESTION ET FINANCE Classe de terminale de la série Sciences et Technologie du Management et de la Gestion I. PRESENTATION GENERALE 1. Les objectifs du programme Le système

Plus en détail