Prochain défi pour la filière : «l utilisation judicieuse des antibiotiques», un enjeu mondial! Dr Frederic Beaulac, m.v.

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Prochain défi pour la filière : «l utilisation judicieuse des antibiotiques», un enjeu mondial! Dr Frederic Beaulac, m.v."

Transcription

1 Prochain défi pour la filière : «l utilisation judicieuse des antibiotiques», un enjeu mondial! Dr Frederic Beaulac, m.v. 9 décembre 2014

2 L utilisation judicieuse des antibiotiques Judicieuse Prudente Rationnelle Adéquate Responsable Raisonnée peu importe le qualificatif, c est une tendance mondiale Pourquoi un appel à «L utilisation judicieuse des antibiotiques»? Réponse: L ANTIBIORÉSISTANCE 2

3 ANTIBIORESISTANCE DÉFINITION D ANTIBIORÉSISTANCE : Phénomène naturel de défense des bactéries en réponse à l attaque par l antibiotique qui est là pour détruire la bactérie «Phénomène d ADAPTATION»: la bactérie peut acquérir la résistance par sélection ou mutation génétique, ensuite transmise à sa descendance Avant la sélection Après la sélection Population finale Niveau de résistance rédigé par Dr Frédéric

4 ANTIBIORESISTANCE QUESTION: UNE journée bactérienne équivaut à combien d années humaines? RÉPONSE : 2000 ans!! Imaginez le pouvoir d adaptation de cette forme de vie 4

5 ANTIBIORESISTANCE Donc si exposition aux antibiotiques = chance de résistance PROBLEMATIQUE 1: 80% du volume antibiotique utilisé chez les animaux (Animaux de consommation >>>> animaux de compagnie) PROBLÉMATIQUE 2: Zoonose : Maladie transmissible des animaux aux humains (Ex.: Salmonelle, Strep.suis, Rouget) PROBLÉMATIQUE 3: Transmission croisée de la résistance (Ex.: bactérie animal => bactérie environnement => bactérie humain ) rédigé par Dr Frédéric

6 ANTIBIORÉSISTANCE RÉSULTAT: On pointe du doigt les productions animales 6

7 ANTIBIORÉSISTANCE La réalité est plus nuancée L Institut des Technologues en Alimentation estime comme faible le risque pour la santé humaine lié à l utilisation de certains antibiotiques chez les animaux de consommation. 2 Un panel d experts estime que 96% des problèmes d antibiorésistance chez les humains sont attributables à l utilisation d antibiotiques chez les humains et n originent pas d un usage chez les animaux 1 1- Casewell and Bywater,Journal of Antimicrobial Chemotherapy,46: , Institute of Food Technologists, Antimicrobial Resistance: Implications for the Food System, July 14,

8 ANTIBIORÉSISTANCE La réalité est plus nuancée La grande partie des antibiotiques utilisés chez le porc ne sont pas des familles d antibiotiques de haute importance en santé humaine. La majorité des humains n ont pas de contact direct avec les animaux de ferme : +80% de la population canadienne demeurent en milieu urbain; mais peuvent être exposés indirectement (chaîne alimentaire, environnement). Les antibiotiques les plus prescrits chez les chats et les chiens sont les mêmes que chez l humain. 3 Au Canada, plus de 50% des foyers possèdent au moins un chat ou un chien (contact direct). 4 3-Agence européenne du médicament (EMA). Committee for Medicinal Products for Veterinary Use (CVMP). Reflection paper on the risk of antimicrobial resistance transfer from companion animals. EMA/CVMP/AWP/401740/2013. Draft (10octobre 2013) 4-The Business of Urban Animals Survey: The facts and statistics on companion animals in Canada,Can Vet J. Jan 2009; 50(1):

9 ANTIBIORÉSISTANCE La réalité est plus nuancée mais la réalité est là!! INQUIÉTUDES DU CÔTÉ HUMAIN Santé Canada Ministère de la Santé et des services sociaux du Québec (M.S.S.S.) Médias Associations de consommateurs ET AVEC RAISON 9

10 La montée de l antibiorésistance une menace réelle rédigé par Dr Frédéric

11 La montée de l antibiorésistance une problématique mondiale rédigé par Dr Frédéric

12 La montée de l antibiorésistance Et de moins en moins de nouvelles armes Nombre de nouveaux antibiotiques homologués aux U.S.A. de 1983 à à

13 Les conséquences de l antibiorésistance chez les humains Source: Antibiotic resistance threats in the United States, US dept. of Health, C.D.C.,

14 Les conséquences de l antibiorésistance chez les humains Source: Antibiotic resistance threats in the United States, US dept. of Health, C.D.C.,

15 Les conséquences de l antibiorésistance chez les humains Source: Antibiotic resistance threats in the United States, US dept. of Health, C.D.C.,

16 La montée de l antibiorésistance, une réalité en production animale La montée de l antibiorésistance n est pas qu un problème chez les humains elle affecte aussi nos troupeaux : Au Québec, 57% des souches de Salmonelle chez le porc soumises au MAPAQ en 2013 sont résistantes à au moins 3 antibiotiques. Au Québec, une hausse significative de la résistance au ceftiofur (Excenel, Excede, Ceftiocyl) est rapportée chez les E.Coli d origine porcine depuis De 0% en 1994 à 20% en

17 Classification des antibiotiques par Santé Canada Catégories d'importance en médecine humaine I II Très haute importance (infections humaines graves ET rareté/absence de produits efficaces) Haute importance (infections humaines graves, mais alternatives disponibles) Baytril Lincomycin Lincomix Tylosine Tylan Draxxin Trim-Sulfa: Trimidox Potensulf Uniprim Stafac (virginiamycin 44 ) Pulmotil Tilmovet Types d'antimicrobiens Excenel, Excede, Ceftiocyl Gentamycin Apralan Aivlosin Amoxicillin: Paracillin Penicillin: Depocillin Pen Aqueous - PenG III Importance moyenne (infections humaines non graves et/ou cat.ii et cat. I sont efficaces) Tetracyclines: Aureomycin - Chlor Onycin - Liquamycin - Oxy LA Spectinomycin: LS20 - LS100 - Lincomycin+spectinomycin 4,4% Néomed 325 Neomycin325 BMD Bacitracin Albac Nuflor Denagard Tiamuline Sulfa sans trimethoprim: Sulfamed 3-sulvit IV Importance faible (non utilisés chez humain) Saccox (salinomycin) Flavomycin (bambermycin) 17

18 Usage judicieux des antibiotiques en Europe L Europe a une longueur d avance Une réglementation concernant les indications est déjà en vigueur: Usage Facteur de croissance INTERDIT Usage Préventif limité Usage Curatif permis rédigé par Dr Frédéric

19 Usage judicieux des antibiotiques en Europe Faisons une parenthèse. Définissons Facteur de croissance : Donner un produit afin d améliorer la croissance (GMQ) et/ou l efficacité alimentaire (C.A.) d un animal Traitement Préventif ( syn: Prévention / Prophylaxie ): Donner un produit à des animaux sains afin de prévenir l apparition d une maladie survenant habituellement à un moment donné Traitement Curatif : Donner un produit à un(des) animal(animaux) malade(s). Traitement de Métaphylaxie (syn: Traitement de Groupe) : Donner un produit à un groupe restreint d animaux malades et sains lorsque la proximité des animaux crée un risque de propagation de la maladie chez les animaux sains rédigé par Dr Frédéric

20 Usage judicieux des antibiotiques en Europe L Europe a une longueur d avance Monitoring étroit de l utilisation La majorité des pays européens mesurent, répertorient et publient des données sur les ventes et l utilisation des antibiotiques depuis plus d une décennie. Au cours des dernières années, ces pays ont raffiné leur collecte de données et classifient dorénavant celles-ci selon plusieurs paramètres: espèces animales, types de production, familles d antibiotiques, voies d administration, etc., etc.. Ils connaissent donc, par exemple, la quantité exacte d antibiotiques qu un porc moyen va consommer de sa naissance à son abattage. Ils ont même developpé des méthodes de calcul avancées rédigé par Dr Frédéric

21 Usage judicieux des antibiotiques en Europe L Europe a une longueur d avance Méthode avancée de calcul de l utilisation Évolution des methodes de calcul De: gramme de produit actif / animal produit À: Dose quotienne par animal par an (A.D.D. = Animal Daily Dose). En d autres mots, ce sont des Journée d utilisation à dose définie pour un animal de poids défini par année Pourquoi? Pour tenter de standardiser les comparaisons entre les familles d antibiotiques et entre espèces Constat actuel Chaque pays ayant developpé SA méthode de calcul, il faudrait maintenant standardiser les methodes de calcul si l on desire se comparer entre pays rédigé par Dr Frédéric

22 Usage judicieux des antibiotiques en Europe L Europe a une longueur d avance Méthode avancée de calcul de l utilisation Évolution des méthodes de calcul Exemple pour trois traitements différents: 7 jours de traitement avec 3kg de Chlor 100 sur un porc de 15kg = 3g d antibiotiques 7 jours d injections avec Excenel sur un porc de 15kg = 0,35g d antibiotiques 7 jours de traitement avec 3kg de chlor 100 sur un boeuf de 300kg = 42 g d antibiotiques Mais, avec la méthode des ADD, ces 3 traitements auront la même valeur rédigé par Dr Frédéric

23 La longueur d avance de l Europe L Europe a une longueur d avance Mise en place de plans de réduction de l utilisation LE CAS DE LA FRANCE: L'objectif de faire évoluer les pratiques est porté par une volonté politique. En France, le ministère de l agriculture met en place en 2012 le plan national de réduction des risques d'antibiorésistance en médecine vétérinaire, dit Ecoantibio Le plan est assorti d'un chiffre phare, 25 %, qui est la réduction visée en cinq ans de l'usage des antibiotiques en France. rédigé par Dr Frédéric

24 La longueur d avance de l Europe LE CAS DE LA FRANCE: La France bonne élève dans le secteur porcin 24

25 cl avance de l Europe e de Les Pays-Bas (Hollande) rédigé par Dr Frédéric

26 Les Pays-Bas (Hollande) : Élaboration du plan de réduction Objectifs du Tableau: plan: Hausse progressive réduction de de la consommation Année de des antibiotiques référence toutes espèces confondues jusqu en 2007 Année 2009 Année 2010 Année % Année 2012 Année % Année 2015 Réduction réelle obtenue -- 0% % 32% 51% Nouvel objectif 70% 26

27 Les Pays-Bas (Hollande) Diminution par espèce rédigé par Dr Frédéric

28 Les Pays-Bas (Hollande) en

29 Les Pays-Bas (Hollande) en

30 Les Pays-Bas (Hollande) Aux Pays-Bas en 2012: En moyenne, un porc de sa naissance à son abattage recevra 12 jours d antibiotiques * *selon la methode des ADD 30

31 La longueur d avance de l Europe Diminuer les antibiotiques d accord mais avec quel impact sur les performances? 31

32 La longueur d avance de l Europe et l impact sur les performances? Tableau: Quantité d antibiotiques utilisée par année chez le porc et périodes de maladie Données du DANEMARK 32

33 La longueur d avance de l Europe et l impact sur les performances? Tableau: PERFORMANCES des PORCS à l ENGRAISSEMENT GMQ mortalité C.A. Données du DANEMARK 33

34 La longueur d avance de l Europe et l impact sur les performances? Trois études françaises : Niveau de performance vs niveau antibiotiques #1-83 fermes (2010); #2-750 fermes( ); #3-63 fermes(2012) Résumé: Corrélation entre forte mortalité et utilisation d antibiotiques +++, mais Très faible partie de la variation des résultats technico-économiques expliquée par le niveau de dépenses en santé Explications: 1- Cette donnée se trouve diluée par d autres grands utilisateurs qui n ont pas tant de problèmes (sur-utilisateurs) 2- Cette donnée se trouve diluée par d autres utilisateurs qui négligent leur troupeau et acceptent des performances zootechniques médiocres sans utiliser d antibiotiques (sous-utilisateurs) 3- plusieurs autres paramètres peuvent influencer certaines données technico-économiques. 34

35 Et ici, fait-on quelque chose? 2014/05/10

36 Et ici, fait-on quelque chose?? USA: Excenel (classe 1) interdit en usage strictement préventif (2012) FDA entreprend d éliminer l utilisation des classes I, II et III comme facteur de croissance, de rendre obligatoire une supervision par un vétérinaire, de ne plus permettre l accès à ces produits en vente libre (Cf: FDA guide 209 et 213 émis en 2012 pour consultation) Les USA permettent encore certaines utilisations de Classe I en traitement de groupe si la situation le justifie. 2014/05/10

37 Et ici, fait-on quelque chose?? Canada 2013: Interdiction annoncée des facteurs de croissance appartenant aux classes I, II et III Mises en garde présentent sur les étiquettes des produits classe I : L utilisation hors homologation (extra-label) n est pas recommandée. Ne devrait pas être utilisé en traitement de masse Le choix de ce produit devrait être appuyé par un antibiogramme 2014/05/10

38 Et ici, fait-on quelque chose?? QUÉBEC: Contrairement aux USA et aux autres provinces canadiennes, la distribution de tous les antibiotiques est déjà sous supervision vétérinaire (prescription obligatoire) 38

39 Et ici, fait-on quelque chose?? QUÉBEC: Récemment, l AVIA (Association des Vétérinaires en Industrie Animale) a énoncé certaines positions. Parmi celles-ci: L utilisation d antibiotiques de classe I, II et III comme facteur de croissance n est pas judicieuse. Limiter l utilisation des antibiotiques de classe I à des situations spécifiques. Ne pas utiliser les antibiotiques de classe I en usage préventif. Périodiquement, remettre en question toute utilisation préventive d un antibiotique 39

40 Et ici, fait-on quelque chose?? QUÉBEC: Plan stratégique du MAPAQ (santé et BEA) 1. Campagne de sensibilisation 2. Réglementation parue à la Gazette officielle du Québec le 22 octobre Projet de MONITORING (quantifier l utilisation) Initiative de l AQINAC et des Éleveurs de porcs du Québec rédigé par Dr Frédéric

41 Et ici, fait-on quelque chose?? QUÉBEC: Initiative de l AQINAC Enquête annuelle Quantification de l utilisation des additifs médicamenteux par espèce, chez les meuniers 85% taux de participation en 2013 rédigé par Dr Frédéric

42 Initiative AQINAC: Distribution de l utilisation des antibiotiques par espèce animale Bovin Boucherie 2,6% Bovin Laitier 2,3% Non-répartie 13,7% Poulet a griller 16,2% Dindon 1,0% Poulette 0,1% Autre 0,03% Porc 64,1% * Autres: Mouton, Lapin, Chèvre, etc. ** Répartition par espèce non disponible.

43 Initiative AQINAC: Distribution par catégorie d importance pour la santé humaine chez le porc Etude AQINAC données pour le PORC Catégorie IV 4% Catégorie II 11% Categorie III [PERCENTAGE] Autres 1% Tétracyclin es 84% Catégorie II Catégorie IV Autres Tétracyclines NOTEZ QU AUCUN ANTIBIOTIQUE DE CATÉGORIE 1 N EST UTILISÉ EN NUTRITION ANIMALE 43

44 Et ici, fait-on quelque chose?? INITIATIVE les Éleveurs de porcs du Québec / CRSV 2013 QUÉBEC: INITIATIVE de les Éleveurs de porcs du Québec et de la CRSV Les Éleveurs de porcs du Québec et la Chaire de Recherche en Salubrité des Viandes (CRSV) réalisent en 2013 une étude sur l utilisation des antibiotiques en engraissement dans un échantillon de 40 producteurs québécois. Objectif #1: comparaison avec étude similaire en 2006 rédigé par Dr Frédéric

45 Et ici, fait-on quelque chose?? INITIATIVE les Éleveurs de porcs du Québec / CRSV 2013 QUÉBEC: Résultats de l étude les Éleveurs de porcs du Québec/CRSV 2013 Paramètre Étude 2013 Nombre de fermes 40 Moulée Eau Injectable TOTAL Grammes d antibiotiques par porc en engraissement rédigé par Dr Frédéric 17 g 5 g 0,08 g 22 g

46 Et ici, fait-on quelque chose?? INITIATIVE les Éleveurs de porcs du Québec / CRSV 2013 Comparaison des résultats de l étude les Éleveurs de porcs du Québec/CRSV 2013 Réduction de 54% de l utilisation entre 2006 et 2013 Réduction de 54% entre 2006 et GRAMMES D'ANTIBIOTIQUES DANS LA MOULÉE / PORC PRODUIT Facteur #1 = baisse de l utilisation des tétracyclines 46

47 Et ici, fait-on quelque chose?? INITIATIVE les Éleveurs de porcs du Québec / CRSV 2013 En 2013, diminution (-32%) de l utilisation d un antibiotique de classe 2 très important (Tylosine) au profit (+43%) d un antibiotique de classe 4 peu important (salinomycin) versus 2006 L utilisation d antibiotiques de la classe 1 (famille des céphalosporines de 3 e /4 e génération) représente seulement 0,03% de l utilisation totale d antibiotiques (6,5mg/22g) Les lots déclarés positifs au virus du SRRP ont nécessité deux fois plus de jours sous antibiothérapie que les lots déclarés négatifs. 47

48 Consommation d'antibiotique dans la moulée par ferme INITIATIVE les Éleveurs de porcs du Québec / CRSV 2013 Consommation d'antibiotiques dans la moulée par ferme (n=35) Tous antibiotiques confondus Moyenne: 20,1 g/porc Écart-type: 13,2

49 Antibiotiques consommés par le porc moyen dans la moulée (% des quantités en g/porc) INITIATIVE les Éleveurs de porcs du Québec / CRSV 2013

50 L utilisation judicieuse des antibiotiques: Comment s y prendre? 50

51 L utilisation judicieuse des antibiotiques: comment s y prendre? 1. Justifier l utilisation, selon le contexte. 2. Mieux choisir quel antibiotique prendre 3. Moins les utiliser (ou plutôt mieux les utiliser ) 1. Chercher des alternatives. 2. Remettre le contexte en question. 51

52 L utilisation judicieuse des antibiotiques: comment s y prendre? 1- COMMENT JUSTIFIER L UTILISATION D abord cibler la raison de leur utilisation Se poser la question: Pourquoi j en donne? Deux grandes raisons sont souvent évoquées: 1. Maladie 2. Habitude (prévention, confort, facilité, crainte du changement, police d assurance, etc ) 50% de l utilisation chez 25% des éleveurs (étude Inaporc France) Netherlands

53 L utilisation judicieuse des antibiotiques: comment s y prendre? 1- COMMENT JUSTIFIER L UTILISATION (suite) Tout problème ne justifie pas un antibiotique les antibiotiques ne traitent pas les mycotoxines, les débalancements nutritionnels, les infections virales ou parasitaires leur nécessité dans de tels cas non compliqués n est pas appropriée. Et si vous doutez du pourquoi vous en donnez? Arrêtez d en donner et constatez C est la méthode essai-erreur. 53

54 Comment s y prendre? Mieux choisir 2- COMMENT mieux choisir Soumettre au laboratoire pour connaître l antibiogramme Choisir en fonction de la catégorisation faite par Santé Canada. Éviter la classe 1 en traitement empirique (1ere intention) Par exemple: Ceftiofur (Excenel /Excede /Ceftiocyl ) en pouponnière comme produit «passe-partout». C est judicieux?? Ce sont des classes 1 Alternative: Nuflor (classe 3) Tylvalosin (Aivlosin ) ou Tilmicosin (Pulmotil ) en traitement de mycoplasme ou d iléite C est judicieux?? Ce sont des classes 2 Alternatives : Tiamuline (classe 3), Chlortetracycline (classe 3) si le retrait le permet 54

55 Comment s y prendre? Mieux et moins les utiliser 3- COMMENT moins les utiliser (ou plutôt mieux les utiliser ) Ne pas tomber dans le piège d utiliser moins, à tout prix et immédiatement il faut créer des conditions gagnantes. Une diminution ne peut pas se faire au détriment du bien être animal ou du contrôle des maladies zoonotiques. Certaines conditions peuvent être réalisables demain matin et sans réels efforts, d autres seulement dans les mois prochains et d autres pourraient nécessiter une remise en question complète de votre entreprise mais une chose est sûre, à long terme, on ne pourra plus justifier des utilisations dans un contexte sans conditions gagnantes. 55

56 Comment s y prendre? Mieux et moins les utiliser 3- COMMENT mieux les utiliser? 1. Favoriser des traitements individuels avant de débuter un traitement de groupe 2. Utiliser avec prudence la moulée comme véhicule pour traiter Moulée = peu flexible vs rapidité, durée et dose administrée Favoriser les traitements via l eau de boisson Eau = flexible, rapide, dose précise 3. Limiter les traitements de groupe au minimum d animaux nécessaires Votre bâtiment est-il adapté pour vous le permettre ( ex: 2 e ligne d eau, 2 e silo) 56

57 Comment s y prendre? 3- COMMENT mieux les utiliser? 4. Choix de la dose et de la durée Éviter les usages subthérapeutiques : Traiter assez fort o Ex: 1,5kg de chlor 100 en engraissement vraiment??!!! o Ex: 1kg de linco44 parce que ça tousse???!! et juste assez longtemps (ni trop court, ni trop long) 5. S imposer l utilisation de vaccins Iléite, Salmonelle, diarrhée post-sevrage, SRRP, etc des vaccins efficaces existent les utilisez vous? Mycoplasme: vaccinez-vous avec un rappel au lieu de one shot? 57

58 Comment s y prendre? 3- COMMENT mieux les utiliser? 6. Améliorer la santé Améliorer la Régie Faites-vous tous deux tournées/jour, tous les jours, spécifiquement pour détecter des individus malades? Le système de ventilation est moderne et fonctionnel? La trappe d entrée d air qui gondole n a pas besoin d ajustement? Votre chauffage et l isolation de votre bâtiment sont en ordres? La gestion en TP-TV ou en bandes serait-elle souhaitable dans votre cas? L âge au sevrage lien direct avec le niveau de santé post-sevrage Niveau de microbisme Utilisez-vous un dégraisseur? Évaluer la qualité du lavage/désinfection? Estce toujours parfaitement sec quand vos porcelets arrivent? Type et qualité d aliment Saviez vous que le cubage peut être un facteur de risque pour la salmonelle? 58

59 Comment s y prendre? 3- COMMENT mieux les utiliser? 7. Améliorer le statut sanitaire: Connaissez-vous les maladies qui sont éradicables d un troupeau? Limitez-vous le nombre de sources par bâtiment (et leur statut)? Participez-vous au projet de veille sanitaire et aux projets CLÉS? 8. Avez-vous déjà considéré utiliser des alternatives aux antibiotiques? Certaines ont un réel effet préventif Exemples: acidification de l eau contre DPS, protéines de jaunes œufs hyperimmuns, M.O.S, huile essentielles, etc 59

60 Comment s y prendre? 3- COMMENT mieux les utiliser? 9. Saviez-vous que certaines compagnies de génétique sélectionnent des lignées pour leur résistance naturelle aux maladies? Avez-vous considéré ce choix? 10. Saviez-vous que le sexage améliore aussi la santé des porcs. 11. Avez-vous déjà songé à appliquer des stratégies de prévention qui seraient seulement saisonnières? 60

61 Comment s y prendre? 3- COMMENT mieux les utiliser? 12. Faites-vous tous les efforts qu il se doit pour prévenir l introduction de pathogènes dans votre ferme (BIOSECURITÉ) 13. La gestion de votre pharmacie est-elle adéquate? réfrigérateur fonctionnel, produits non expirés, hygiène des seringues, médicamenteur à l ordre, aiguilles tranchantes, etc Votre tenue de registres est-elle complète? Suivi des traitements, exigences AQC, etc.. 61

62 CONCLUSION La prévention de l antibiorésistance, c est une responsabilité partagée. Le secteur porcin est sur la bonne voie, mais il faudra dorénavant prêcher par l exemple. C est la responsabilité de tous et chacun d y mettre un effort. C est la responsabilité de tous les intervenants de la filière d être sensibles et de soutenir les efforts que les producteurs devront faire pour arriver à relever ce défi. 62

63 Merci! Dr Frédéric Beaulac, m.v. Remerciements: Dre Cécile Ferrouillet CRSV M. Michel Duval, AQINAC 63

MISE À JOUR SUR L ÉVOLUTION DE LA SITUATION CONCERNANT

MISE À JOUR SUR L ÉVOLUTION DE LA SITUATION CONCERNANT 22 février 2014 Message à tous les éleveurs et intervenants du secteur porcin du Québec MISE À JOUR SUR L ÉVOLUTION DE LA SITUATION CONCERNANT LA DIARRHÉE ÉPIDÉMIQUE PORCINE (DEP) PREMIER CAS DE DEP DANS

Plus en détail

CENTRE DE RECHERCHE EN SCIENCES ANIMALES DE DESCHAMBAULT. Plan HACCP bœuf qualité plus pour les bovins de boucherie

CENTRE DE RECHERCHE EN SCIENCES ANIMALES DE DESCHAMBAULT. Plan HACCP bœuf qualité plus pour les bovins de boucherie CENTRE DE RECHERCHE EN SCIENCES ANIMALES DE DESCHAMBAULT Plan HACCP bœuf qualité plus pour les bovins de boucherie Voici le Programme de salubrité des aliments à la ferme pour le bœuf- Bœuf Qualité Plus-

Plus en détail

Le bien-être animal en action : programme canadien d assurance qualité à la ferme

Le bien-être animal en action : programme canadien d assurance qualité à la ferme Colloque sur la production porcine «Comment faire autrement?» Le mardi 7 novembre 2006, Hôtel Universel Best Western, Drummondville Le bien-être animal en action : programme canadien d assurance qualité

Plus en détail

Intrants médicamenteux en agriculture et en santé : les écosystèmes microbiens sont-ils un problème ou une solution?

Intrants médicamenteux en agriculture et en santé : les écosystèmes microbiens sont-ils un problème ou une solution? Les Rencontres de l Inra au Salon de l agriculture Intrants médicamenteux en agriculture et en santé : les écosystèmes microbiens sont-ils un problème ou une solution? Lundi 23 février 2015 Programme 14h30

Plus en détail

Compétitivité des produits laitiers locaux: vers une standardisation du «fènè», un lait spontanément fermenté au Mali

Compétitivité des produits laitiers locaux: vers une standardisation du «fènè», un lait spontanément fermenté au Mali Compétitivité des produits laitiers locaux: vers une standardisation du «fènè», un lait spontanément fermenté au Mali S. Wullschleger, B. Bonfoh; A. Sissoko, I. Traoré; S. Tembely, J. Zinsstag, C. Lacroix,

Plus en détail

FEDERATION EUROPEENNE DES FABRICANTS D ALIMENTS COMPOSES EUROPÄISCHER VERBAND DER MISCHFUTTERINDUSTRIE EUROPEAN FEED MANUFACTURERS FEDERATION

FEDERATION EUROPEENNE DES FABRICANTS D ALIMENTS COMPOSES EUROPÄISCHER VERBAND DER MISCHFUTTERINDUSTRIE EUROPEAN FEED MANUFACTURERS FEDERATION FEDERATION EUROPEENNE DES FABRICANTS D ALIMENTS COMPOSES EUROPÄISCHER VERBAND DER MISCHFUTTERINDUSTRIE EUROPEAN FEED MANUFACTURERS FEDERATION Commentaires de la FEFAC sur la proposition de Règlement du

Plus en détail

Registre des dossiers et des mesures correctives du programme LCQ

Registre des dossiers et des mesures correctives du programme LCQ Programme Lait canadien de qualité des Producteurs laitiers du Canada Registre des dossiers et des mesures correctives du programme LCQ Utiliser avec le Registre et le Calendrier de DGI pour des dossiers

Plus en détail

Le bien-être animal : fiction ou réalité?

Le bien-être animal : fiction ou réalité? Le bien-être animal : fiction ou réalité? Par Daniel-Mercier Gouin Coll. Denis Beaudoin Définition Plan de la présentation Le point sur la réglementation ici et ailleurs Les implications opérationnelles

Plus en détail

PLAN D AFFAIRES SOMMAIRE

PLAN D AFFAIRES SOMMAIRE ÉTUDE DE FAISABILITÉ PORTANT SUR L ÉTABLISSEMENT D UNE PÉPINIÈRE DE CHEVRETTES AU QUÉBEC PLAN D AFFAIRES SOMMAIRE remis à Société des éleveurs de chèvres laitières de race du Québec Ministère de l Agriculture

Plus en détail

Revue des Marchés. Charles Gagné 2015-04-16

Revue des Marchés. Charles Gagné 2015-04-16 9. Revue des Marchés Charles Gagné 2015-04-16 Les faits saillants 1. Inventaires de porcs aux É.-U. ( Hogs & Pigs) Croissance de 2 % du troupeau reproducteur 2. Baisse des exportations américaines Valeur

Plus en détail

ANTIBIOGRAMME VETERINAIRE DU COMITE DE L ANTIBIOGRAMME DE LA SOCIETE FRANCAISE DE MICROBIOLOGIE

ANTIBIOGRAMME VETERINAIRE DU COMITE DE L ANTIBIOGRAMME DE LA SOCIETE FRANCAISE DE MICROBIOLOGIE 1 ANTIBIOGRAMME VETERINAIRE DU COMITE DE L ANTIBIOGRAMME DE LA SOCIETE FRANCAISE DE MICROBIOLOGIE Membres (2012 2013) MADEC Jean-Yves Coordonnateur, Anses Lyon DECOUSSER Jean-Winoc CHU Antoine Béclère

Plus en détail

Conférence technique internationale de la FAO

Conférence technique internationale de la FAO Décembre 2009 ABDC-10/7.2 F Conférence technique internationale de la FAO Biotechnologies agricoles dans les pays en développement: choix et perspectives pour les cultures, les forêts, l élevage, les pêches

Plus en détail

La transformation des petits fruits et l'inspection des aliments. Présenté par Sylvie Bujold inspectrice des aliments, chef d équipe 2013-10-30

La transformation des petits fruits et l'inspection des aliments. Présenté par Sylvie Bujold inspectrice des aliments, chef d équipe 2013-10-30 La transformation des petits fruits et l'inspection des aliments Présenté par Sylvie Bujold inspectrice des aliments, chef d équipe 2013-10-30 Plan de présentation Cadre légal Types et catégories de permis

Plus en détail

Conférence ALINE GRENIER, AGR. ET PIERRE MASSIE PROGRAMME D APPRENTISSAGE EN MILIEU DE TRAVAIL (PAMT)

Conférence ALINE GRENIER, AGR. ET PIERRE MASSIE PROGRAMME D APPRENTISSAGE EN MILIEU DE TRAVAIL (PAMT) Conférence ALINE GRENIER, AGR. ET PIERRE MASSIE PROGRAMME D APPRENTISSAGE EN MILIEU DE TRAVAIL (PAMT) 38 Programme d apprentissage en milieu de travail (PAMT) ALINE GRENIER ET PIERRE MASSIE POURQUOI LE

Plus en détail

Programme canadien de certification des porcs exempts de ractopamine : Information sur le programme et les protocoles pour les activités à la ferme

Programme canadien de certification des porcs exempts de ractopamine : Information sur le programme et les protocoles pour les activités à la ferme Programme canadien de certification des porcs exempts de ractopamine : Information sur le programme et les protocoles pour les activités à la ferme Introduction Le Programme canadien de certification des

Plus en détail

Étiquettes approuvées pour les porcs

Étiquettes approuvées pour les porcs Étiquettes approuvées pour les porcs Programme d identification et de traçabilité des animaux d élevage VERSION 1 1 er juillet 2014 Les étiquettes approuvées sous le programme national d'identification

Plus en détail

Résistance aux Antimicrobiens: Ensemble, nous pouvons réduire ce risque

Résistance aux Antimicrobiens: Ensemble, nous pouvons réduire ce risque Résistance aux Antimicrobiens: Ensemble, nous pouvons réduire ce risque Débats de Santé Publique 2014 Carmem Lúcia Pessoa-Silva, MD, PhD Health Security and Environment, WHO Headquarters, Geneva pessoasilvacl@who.int

Plus en détail

MÉMOIRE DE L ORDRE DES MÉDECINS VÉTÉRINAIRES DU QUÉBEC PRÉSENTÉ À LA COMMISSION DE L AGRICULTURE, DES PÊCHERIES ET DE L ALIMENTATION

MÉMOIRE DE L ORDRE DES MÉDECINS VÉTÉRINAIRES DU QUÉBEC PRÉSENTÉ À LA COMMISSION DE L AGRICULTURE, DES PÊCHERIES ET DE L ALIMENTATION MÉMOIRE DE L ORDRE DES MÉDECINS VÉTÉRINAIRES DU QUÉBEC PRÉSENTÉ À LA COMMISSION DE L AGRICULTURE, DES PÊCHERIES ET DE L ALIMENTATION DANS LE CADRE DE SA CONSULTATION SUR LES NOUVEAUX ENJEUX DE LA SÉCURITÉ

Plus en détail

Objet : Critères microbiologiques applicables aux auto-contrôles sur les carcasses d'animaux de boucherie. Destinataires d'exécution

Objet : Critères microbiologiques applicables aux auto-contrôles sur les carcasses d'animaux de boucherie. Destinataires d'exécution Ordre de méthode Direction générale de l'alimentation Sous-direction de la sécurité sanitaire des aliments Bureau des établissements d'abattage et de découpe 251 rue de Vaugirard 75 732 PARIS CEDEX 15

Plus en détail

«Les antibiotiques c est pas automatique», 12 ans après, quels sont les changements laissés par ce slogan percutant?

«Les antibiotiques c est pas automatique», 12 ans après, quels sont les changements laissés par ce slogan percutant? «Les antibiotiques c est pas automatique», 12 ans après, quels sont les changements laissés par ce slogan percutant? Thèse présentée et soutenue publiquement Le 17 juin 2014 Pour obtenir le Diplôme d État

Plus en détail

BREVES DU GDS 85. ont plutôt tendance

BREVES DU GDS 85. ont plutôt tendance Editorial BREVES DU GDS 85 N 29 - NOVEMBRE 2010 Ne pas confondre le PSE et le SPE (Support Personnalisé d Epidémiosurveillance), ce dernier mis en place avec le GTV (Groupement Technique Vétérinaire) et

Plus en détail

Gestion de la crise sanitaire grippe A

Gestion de la crise sanitaire grippe A Gestion de la crise sanitaire grippe A Sommaire de la présentation Nature du risque lié au virus A H1N1 Plan gouvernemental de pandémie grippale Mesures de protection Historique de la grippe La grippe

Plus en détail

Droits et obligations des travailleurs et des employeurs

Droits et obligations des travailleurs et des employeurs Droits et obligations des travailleurs et des employeurs La Loi sur la santé et la sécurité du travail (LSST) vise à assurer des conditions de santé et de sécurité minimales dans les entreprises québécoises.

Plus en détail

La résistance d'agents infectieux aux médicaments antimicrobiens

La résistance d'agents infectieux aux médicaments antimicrobiens DECLARATION COMMUNE DES ACADEMIES DU G SCIENCE 2013 La résistance d'agents infectieux aux médicaments antimicrobiens Une menace globale pour l'humanité Depuis l introduction dans les années 40 du premier

Plus en détail

RAPPORT D'ENQUÊTE SPÉCIALE DU PROTECTEUR DU CITOYEN: Gestion de la crise de listériose associée aux fromages québécois SOMMAIRE

RAPPORT D'ENQUÊTE SPÉCIALE DU PROTECTEUR DU CITOYEN: Gestion de la crise de listériose associée aux fromages québécois SOMMAIRE RAPPORT D'ENQUÊTE SPÉCIALE DU PROTECTEUR DU CITOYEN: Gestion de la crise de listériose associée aux fromages québécois LE CONTEXTE SOMMAIRE Le 19 août 2008, le ministère de la Santé et des Services sociaux

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Rapport d activités du 1 novembre 2009 au 31 octobre 2010

Rapport d activités du 1 novembre 2009 au 31 octobre 2010 Rapport d activités du 1 novembre 2009 au 31 octobre 2010 Conseil d administration, comité exécutif et comité consultatif Conseil d administration Pour la dernière année d activités, les membres du conseil

Plus en détail

Gènes Diffusion - EPIC 2010

Gènes Diffusion - EPIC 2010 Gènes Diffusion - EPIC 2010 1. Contexte. 2. Notion de génétique animale. 3. Profil de l équipe plateforme. 4. Type et gestion des données biologiques. 5. Environnement Matériel et Logiciel. 6. Analyses

Plus en détail

Tuberculose bovine. Situation actuelle

Tuberculose bovine. Situation actuelle Tuberculose bovine Situation actuelle 21 mai 2013 Dr G. Peduto Vétérinaire cantonal Service de la consommation et des affaires vétérinaires 1 Tuberculose bovine La Suisse est indemne depuis 1959 Dernier

Plus en détail

Rhume ou grippe? Pas d antibiotiques!

Rhume ou grippe? Pas d antibiotiques! Brochure d information En utilisant mal une ressource, elle devient inefficace! Rhume ou grippe? Pas d antibiotiques! z6creation.net Une initiative européenne en matière de santé. Rhume ou grippe? Pas

Plus en détail

PROCÉDURE. Code : PR-DSI-000-31

PROCÉDURE. Code : PR-DSI-000-31 Code : PR-DSI-000-31 PROCÉDURE Instance responsable : Direction des soins infirmiers Approuvée par : Diane Benoit Présentée et adoptée au comité de direction le : 16 janvier 2013 Entrée en vigueur le :

Plus en détail

MÉDICAMENTS VÉTÉRINAIRES COMPTE RENDU PUBLIC DE LA COMMISSION NATIONALE DES MÉDICAMENTS VÉTÉRINAIRES. Réunion n 8 du 14 Février 2012.

MÉDICAMENTS VÉTÉRINAIRES COMPTE RENDU PUBLIC DE LA COMMISSION NATIONALE DES MÉDICAMENTS VÉTÉRINAIRES. Réunion n 8 du 14 Février 2012. Agence nationale du médicament vétérinaire BP 90203-35302 Fougères cedex Téléphone : 02 99 94 78 78 - Télécopie : 02 99 94 78 64 MÉDICAMENTS VÉTÉRINAIRES COMPTE RENDU PUBLIC DE LA COMMISSION NATIONALE

Plus en détail

CONVENTION de COLLABORATION. La Mutuelle de Santé de Bignamou et. Le Centre de Santé de Bignamou

CONVENTION de COLLABORATION. La Mutuelle de Santé de Bignamou et. Le Centre de Santé de Bignamou CONVENTION de COLLABORATION entre La Mutuelle de Santé de Bignamou et Le Centre de Santé de Bignamou La mutuelle de Bignamou d une part, et le Centre de Santé de Bignamou d autre part, sont désireux de

Plus en détail

Étude de cas n o 2. L épargne-retraite de Maria produit un revenu à vie optimal et offre des possibilités de croissance. Des solutions qui cliquent

Étude de cas n o 2. L épargne-retraite de Maria produit un revenu à vie optimal et offre des possibilités de croissance. Des solutions qui cliquent Vers une meilleure Étude retraite de cas n o 2 Des solutions qui cliquent Étude de cas n o 2 L épargne-retraite de Maria produit un revenu à vie optimal et offre des possibilités de croissance À l intention

Plus en détail

4. Comment la maladie est-elle transmise à l homme? 2. Les composantes des soins de santé primaires : 1. Qu est-ce que l Initiative de Bamako (IB)?

4. Comment la maladie est-elle transmise à l homme? 2. Les composantes des soins de santé primaires : 1. Qu est-ce que l Initiative de Bamako (IB)? GENERALITES SUR : SANTE et MALADIE SOINS de SANTE PRIMAIRES (SSP) INITIATIVE de BAMAKO (IB) Objectifs généraux Au terme de ce module de formation, les participants devraient être capables de: Comprendre

Plus en détail

DECiDE, un outil pour évaluer les émissions de gaz à effet de serre (GES) et les consommations énergétiques des exploitations agricoles wallonnes

DECiDE, un outil pour évaluer les émissions de gaz à effet de serre (GES) et les consommations énergétiques des exploitations agricoles wallonnes DECiDE, un outil pour évaluer les émissions de gaz à effet de serre (GES) et les consommations énergétiques des exploitations agricoles wallonnes 14 ème journée d étude des productions porcines et avicoles,

Plus en détail

Énoncé de position sur les pénuries de médicaments d ordonnance au Canada

Énoncé de position sur les pénuries de médicaments d ordonnance au Canada POLITIQUE DE L AMC Énoncé de position sur les pénuries de médicaments d ordonnance au Canada Les pénuries de plus en plus graves de médicaments d ordonnance des dernières années et les ruptures de stocks

Plus en détail

+ Questions et réponses

+ Questions et réponses HÉPATITE B L hépatite B c est quoi? L hépatite B est un type de maladie du foie causée par le virus de l hépatite B, une des formes les plus courantes de l hépatite virale (les autres sont le virus de

Plus en détail

Agence fédérale pour la Sécurité de la Chaîne alimentaire

Agence fédérale pour la Sécurité de la Chaîne alimentaire Agence fédérale pour la Sécurité de la Chaîne alimentaire Circulaire relative à la mise en œuvre du protocole régissant les échanges transfrontaliers d animaux de boucherie et volailles d abattage entre

Plus en détail

Règlement sur les conditions de production et de conservation à la ferme et sur la qualité... Page 1 sur 11 Éditeur officiel du Québec À jour au 1er novembre 2014 Ce document a valeur officielle. chapitre

Plus en détail

La nouvelle réglementation européenne relative à l hygiène des aliments: «Paquet Hygiène»

La nouvelle réglementation européenne relative à l hygiène des aliments: «Paquet Hygiène» La nouvelle réglementation européenne relative à l hygiène des aliments: «Paquet Hygiène» Direction Départementale des Services Vétérinaires de Meurthe-et-Moselle Plan 1. Objectifs de la réforme 2. Quels

Plus en détail

Génétique et génomique Pierre Martin

Génétique et génomique Pierre Martin Génétique et génomique Pierre Martin Principe de la sélections Repérage des animaux intéressants X Accouplements Programmés Sélection des meilleurs mâles pour la diffusion Index diffusés Indexation simultanée

Plus en détail

L importance du suivi du dioxyde de carbone (CO 2. ) dans la production de dindes

L importance du suivi du dioxyde de carbone (CO 2. ) dans la production de dindes FICHE D INFORMATION L importance du suivi du dioxyde de carbone (CO 2 ) dans la production de dindes info.hybrid@hendrix-genetics.com www.hybridturkeys.com Dans la production de dindes, la performance

Plus en détail

Prévenir la colonisation par Campylobacter chez les poulets de chair. Dr. Wael Abdelrahman Consultant technique, Probiotiques volailles

Prévenir la colonisation par Campylobacter chez les poulets de chair. Dr. Wael Abdelrahman Consultant technique, Probiotiques volailles Prévenir la colonisation par Campylobacter chez les poulets de chair Dr. Wael Abdelrahman Consultant technique, Probiotiques volailles Prévenir la colonisation par Campylobacter chez les poulets de chair

Plus en détail

L hygiène en restauration collective. Formation aux ouvriers de l épicerie Sociale des Capucines Morgane DANIEL-diététicienne RSD

L hygiène en restauration collective. Formation aux ouvriers de l épicerie Sociale des Capucines Morgane DANIEL-diététicienne RSD L hygiène en restauration collective Formation aux ouvriers de l épicerie Sociale des Capucines Morgane DANIEL-diététicienne RSD Qu est-ce que la sécurité alimentaire? Le principe de la sécurité alimentaire,

Plus en détail

& Que choisir. favoriser le bien-être

& Que choisir. favoriser le bien-être Label Rouge & Agriculture Biologique Que choisir pour favoriser le bien-être des animaux? Un guide des tiné au consommateur Protection mondiale des animaux de ferme Ce petit guide a pour objectif d aider

Plus en détail

SÉNAT PROPOSITION DE LOI

SÉNAT PROPOSITION DE LOI N 711 SÉNAT SECONDE SESSION EXTRAORDINAIRE DE 2009-2010 Enregistré à la Présidence du Sénat le 15 septembre 2010 PROPOSITION DE LOI visant à limiter la production de viande provenant d animaux abattus

Plus en détail

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires.

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires. Produits de thérapie cellulaire DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires. DIAPOSITIVE 2 La fabrication des thérapies cellulaires est examinée par la Division

Plus en détail

AVIS. de l'agence nationale de sécurité sanitaire de l alimentation, de l environnement et du travail

AVIS. de l'agence nationale de sécurité sanitaire de l alimentation, de l environnement et du travail Le Directeur général Maisons-Alfort, le 1 er avril 2014 AVIS de l'agence nationale de sécurité sanitaire de l alimentation, de l environnement et du travail relatif à la demande d autorisation de mise

Plus en détail

Les marchés à terme, plus d une raison de s y intéresser

Les marchés à terme, plus d une raison de s y intéresser Les marchés à terme, plus d une raison de s y intéresser MICHEL MORIN, AGR. AGROÉCONOMISTE (CDPQ) COLLABORATEURS: STÉPHANE D AMATO, AGR., AXIS AGRICULTURE JEAN-DENIS LABRECQUE, CTA 2003 RÉJEAN LEBLANC,

Plus en détail

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES Dr Virginie NAEL Service de Santé au travail du personnel hospitalier CHU Nantes 44èmes journées FMC ANMTEPH / SOHF - Lausanne - Septembre

Plus en détail

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes

Plus en détail

Hygiène alimentaire en restauration collective

Hygiène alimentaire en restauration collective Catalogue de formations 2012 Audit, conseil et formation Hygiène alimentaire en restauration collective Laboratoire Départemental de la Côte-d'Or 1 2 3 4 5 6 7 8 Sommaire Sensibilisation à l hygiène alimentaire

Plus en détail

Samedi 23 Mai 2015 Marché des animaux de la ferme & ferme pédagogique

Samedi 23 Mai 2015 Marché des animaux de la ferme & ferme pédagogique Samedi 23 Mai 2015 Marché des animaux de la ferme & ferme pédagogique REGLEMENT GENERAL Le Clos du Verger organise cette année les Champêtreries a Jasseron le 23 Mai 2015. Au programme : Marché des animaux

Plus en détail

22/12/11. Plan de la présentation

22/12/11. Plan de la présentation http://www.dda.ulg.ac.be L appréciation quantitative du risque microbiologique et la microbiologie prévisionnelle pour les entreprises. La microbiologie prévisionnelle Deux exemples simples L appréciation

Plus en détail

Foire aux Questions Identification chevaux

Foire aux Questions Identification chevaux Foire aux Questions Identification chevaux 1/ Dans quelle mesure les exigences d identification de l arrêté royal du 16 juin 2005 s appliquent-elles aux chevaux en provenance de l étranger? Qu entend-on

Plus en détail

SÉNAT PROPOSITION DE LOI

SÉNAT PROPOSITION DE LOI N 118 SÉNAT SESSION ORDINAIRE DE 2012-2013 Enregistré à la Présidence du Sénat le 12 novembre 2012 PROPOSITION DE LOI visant à rendre obligatoire l étourdissement des animaux avant tout abattage, PRÉSENTÉE

Plus en détail

Système d autorisation de mise en circulation de lots du CBER : vue d ensemble du processus actuel

Système d autorisation de mise en circulation de lots du CBER : vue d ensemble du processus actuel Système d autorisation de mise en circulation de lots du CBER : vue d ensemble du processus actuel DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait au système d autorisation de mise en circulation de lots du CBER.

Plus en détail

PROGRAMME DES BONNES PRATIQUES DE TRANSPORT DES PORCS VOLET BIOSÉCURITÉ ET SALUBRITÉ

PROGRAMME DES BONNES PRATIQUES DE TRANSPORT DES PORCS VOLET BIOSÉCURITÉ ET SALUBRITÉ PROGRAMME DES BONNES PRATIQUES DE TRANSPORT DES PORCS VOLET BIOSÉCURITÉ ET SALUBRITÉ Manuel du transporteur Publication Fédération des producteurs de porcs du Québec (FPPQ) 555, boulevard Roland-Therrien,

Plus en détail

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE?

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? TABLES DES MATIÈRES Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2014 La FMH encourage la traduction et la redistribution de

Plus en détail

Institut d Études Politiques de Grenoble. Rapport de fin de séjour

Institut d Études Politiques de Grenoble. Rapport de fin de séjour Julia Lamotte Institut d Études Politiques de Grenoble Année de mobilité : Master 1 Rapport de fin de séjour Stage au Centro de Investigacion y estudios superiores en Anthropologia social (CIESAS) San

Plus en détail

MATHÉMATIQUES. Mat-4104

MATHÉMATIQUES. Mat-4104 MATHÉMATIQUES Pré-test D Mat-404 Questionnaire e pas écrire sur le questionnaire Préparé par : M. GHELLACHE Mai 009 Questionnaire Page / 0 Exercice ) En justifiant votre réponse, dites quel type d étude

Plus en détail

19 e CONFÉRENCE RÉGIONALE DU QUÉBEC INSTITUT CANADIEN DE LA RETRAITE ET DES AVANTAGES SOCIAUX

19 e CONFÉRENCE RÉGIONALE DU QUÉBEC INSTITUT CANADIEN DE LA RETRAITE ET DES AVANTAGES SOCIAUX 19 e CONFÉRENCE RÉGIONALE DU QUÉBEC INSTITUT CANADIEN DE LA RETRAITE ET DES AVANTAGES SOCIAUX La mutualisation, la solution miracle? Séance présentée par Jacques Hébert Ordre du jour La mutualisation des

Plus en détail

Traitement antibiotique probabiliste des urétrites et cervicites non compliquées

Traitement antibiotique probabiliste des urétrites et cervicites non compliquées Bon usage Mise au point Traitement antibiotique probabiliste des urétrites et cervicites non compliquées Actualisation Octobre 2008 MESSAGES CLÉS L évolution de la résistance du gonocoque aux quinolones

Plus en détail

La cohabitation des races ovines Ouled Jellal (OJ) et Beni Guil (BG) et développement de l'élevage ovin dans le système pastoral du Maroc Oriental

La cohabitation des races ovines Ouled Jellal (OJ) et Beni Guil (BG) et développement de l'élevage ovin dans le système pastoral du Maroc Oriental Mediterranean biodiversity as a tool for the sustainable development of the small ruminant sector: From traditional knowledge to innovation Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II Rabat, 16 décembre

Plus en détail

MANAGEMENT DE LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE

MANAGEMENT DE LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE MANAGEMENT DE LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE Principes généraux du HACCP 0,7 UEC Mise en œuvre des programmes préalables au système HACCP 1.4 UEC 5 novembre 2014 9 février 2015 22 avril 2015 5SA1402 5SH1501 5SH1502

Plus en détail

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002.

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002. Le diagnostic de la tuberculose bovine La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002. 1. Tuberculination Dans la première phase d une infection de tuberculose bovine (Mycobacterium

Plus en détail

Référentiel Officine

Référentiel Officine Référentiel Officine Inscrire la formation dans la réalité et les besoins de la pharmacie d officine de demain - Ce référentiel décrit dans le cadre des missions et des activités du pharmacien d officine

Plus en détail

Analyse des risques points critiques pour leur maîtrise (HACCP)

Analyse des risques points critiques pour leur maîtrise (HACCP) 59 Chapitre 11 Analyse des risques points critiques pour leur maîtrise (HACCP) 11.1 PRINCIPES DE BASE DE L HACCP... 59 11.2 APPLICATION DES PRINCIPES HACCP À LA PURIFICATION DES MOLLUSQUES BIVALVES...

Plus en détail

CROPSAV POITOU-CHARENTES. Section spécialisée domaine vétérinaire Tuberculose bovine

CROPSAV POITOU-CHARENTES. Section spécialisée domaine vétérinaire Tuberculose bovine CROPSAV POITOU-CHARENTES Section spécialisée domaine vétérinaire Tuberculose bovine Plan de la présentation La situation sanitaire Les mesures de surveillance de la tuberculose mises en place en Poitou-Charentes

Plus en détail

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus Module 2 Exercice 1: Cellules souches hématopoïétiques 1. Causes de décès en Suisse (2010) La figure suivante montre les causes de décès les plus fréquentes en Suisse en 2010, telles qu elles ont été relevées

Plus en détail

PLAN DE PARTENARIAT 2014-2015

PLAN DE PARTENARIAT 2014-2015 PLAN DE PARTENARIAT 2014-2015 LA FONDATION INITIA Fondée en 1992 sous le nom de Fondation des Gouverneurs, la Fondation Initia est un OSBL qui a comme mission d aider les entreprises en agroalimentaire

Plus en détail

Utilisation des médicaments au niveau des soins primaires dans les pays en développement et en transition

Utilisation des médicaments au niveau des soins primaires dans les pays en développement et en transition 09-0749 1 WHO/EMP/MAR/2009.3 Utilisation des médicaments au niveau des soins primaires dans les pays en développement et en transition Synthèse des résultats des études publiées entre 1990 et 2006 Organisation

Plus en détail

2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits

2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits 2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits L interprétation des cotes attribuées dans le cadre des évaluations des risques relatifs aux produits décrite plus loin repose

Plus en détail

CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO-

CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO- CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO- ALIMENTAIRE AU QUÉBEC RÉSULTATS D UNE CONSULTATION DES ACTEURS DU SECTEUR AGROALIMENTAIRE AU SUJET DE LEUR CONFIANCE ENVERS LEURS PERSPECTIVES FUTURES Préparé pour l Union

Plus en détail

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON 20-14 Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON Chaque personnel navigant est responsable de la mise à jour des ses vaccins. 1 - VACCINATION OBLIGATOIRE La vaccination contre la fièvre jaune (vaccination anti-amarile)

Plus en détail

Temporaire Pure à 100 ans. Pour être en vigueur, la police doit être accompagnée d une Page de renseignements sur la police valide.

Temporaire Pure à 100 ans. Pour être en vigueur, la police doit être accompagnée d une Page de renseignements sur la police valide. Temporaire Pure à 100 ans Pour être en vigueur, la police doit être accompagnée d une Page de renseignements sur la police valide. 1. DÉFINITIONS Par vous et votre, nous entendons la personne qui est titulaire

Plus en détail

Restauration collective. quelques aspects réglementaires

Restauration collective. quelques aspects réglementaires Restauration collective quelques aspects réglementaires JL Fumery Marseille, 17 mai 2005 1 La restauration collective n est pas vraiment un concept nouveau de la préhistoire au moyen-âge quelles que soient

Plus en détail

Epidémiologie appliquée aux sciences vétérinaires DES DAOA DES - DEA

Epidémiologie appliquée aux sciences vétérinaires DES DAOA DES - DEA Epidémiologie appliquée aux sciences vétérinaires DES DAOA DES - DEA Claude SAEGERMAN Département des maladies infectieuses et parasitaires, Service d épidémiologie et analyse de risques appliquées aux

Plus en détail

RAPPORT ANNUEL 2013. de notre famille à la vôtre

RAPPORT ANNUEL 2013. de notre famille à la vôtre RAPPORT ANNUEL 2013 de notre famille à la vôtre sommaire Mission 2 Conseil d administration 3 Message du président et du directeur général 4 et 5 Rapport du comité des éleveurs de dindon 6 et 7 Contingentement

Plus en détail

Histoire et Sociologie de la Santé Publique Vétérinaire INRA - Ritme. Décembre 2009

Histoire et Sociologie de la Santé Publique Vétérinaire INRA - Ritme. Décembre 2009 Histoire et Sociologie de la Santé Publique Vétérinaire INRA - Ritme. Décembre 2009 Entre médecine humaine et médecine vétérinaire: l usage et l abandon de la vaccination dans la prophylaxie de la tuberculose

Plus en détail

des produits alimentaires Industry Fact Sheet Septembre 2012

des produits alimentaires Industry Fact Sheet Septembre 2012 Des solutions intelligentes pour une manipulation sûre et hygiénique des produits alimentaires Industry Fact Sheet Septembre 2012 Des solutions intelligentes pour une manipulation sûre et hygiénique des

Plus en détail

NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis

NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis TITRE NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis Selon le règlement NOP de l USDA 205.406(a), un opérateur certifié doit transmettre chaque année à son

Plus en détail

Ce que les femmes enceintes doivent savoir au sujet de la grippe H1N1 (appelée grippe porcine auparavant)

Ce que les femmes enceintes doivent savoir au sujet de la grippe H1N1 (appelée grippe porcine auparavant) Ce que les femmes enceintes doivent savoir au sujet de la grippe H1N1 (appelée grippe porcine auparavant) 3 mai 2009, 15 h HNE Sur cette page : Que dois-je faire si je contracte ce nouveau virus et que

Plus en détail

Le Québec et l Ontario adoptent l entente de l ACOR sur les régimes de retraite relevant de plus d une autorité gouvernementale

Le Québec et l Ontario adoptent l entente de l ACOR sur les régimes de retraite relevant de plus d une autorité gouvernementale Communiqué Juin 2011 Le Québec et l Ontario adoptent l entente de l ACOR sur les régimes de retraite relevant de plus d une autorité gouvernementale Les provinces du Québec et de l Ontario ont adopté l

Plus en détail

Tests de comparaison de moyennes. Dr Sahar BAYAT MASTER 1 année 2009-2010 UE «Introduction à la biostatistique»

Tests de comparaison de moyennes. Dr Sahar BAYAT MASTER 1 année 2009-2010 UE «Introduction à la biostatistique» Tests de comparaison de moyennes Dr Sahar BAYAT MASTER 1 année 2009-2010 UE «Introduction à la biostatistique» Test de Z ou de l écart réduit Le test de Z : comparer des paramètres en testant leurs différences

Plus en détail

AVEZ-VOUS PENSÉ À L ALIMENTATION À LA DÉROBÉE?

AVEZ-VOUS PENSÉ À L ALIMENTATION À LA DÉROBÉE? AVEZ-VOUS PENSÉ À L ALIMENTATION À LA DÉROBÉE? Traduit de: PRODUCERS MIGHT WANT TO CONSIDER CREEP FEEDING Auteur: Stephen B. Blezinger, Ph.D., PAS (Copyright 2015 Dr. Stephen B. Blezinger) Adapté en français

Plus en détail

Étiquettes approuvées pour les bisons

Étiquettes approuvées pour les bisons Étiquettes approuvées pour les bisons Programme d identification et de traçabilité des animaux d élevage VERSION 4 2014/03/31 Les étiquettes approuvées sous le programme national d'identification et de

Plus en détail

Marc VARCHAVSKY Conseil National CER FRANCE Olivier BOUCHONNEAU Président de CER FRANCE 49

Marc VARCHAVSKY Conseil National CER FRANCE Olivier BOUCHONNEAU Président de CER FRANCE 49 Impact de la variabilité des prix des produits agricoles et des intrants sur les exploitations en France Marc VARCHAVSKY Conseil National CER FRANCE Olivier BOUCHONNEAU Président de CER FRANCE 49 Colloque

Plus en détail

REPOBLIKAN I MADAGASIKARA Tanindrazana Fahafahana Fandrosoana ----------------------- PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

REPOBLIKAN I MADAGASIKARA Tanindrazana Fahafahana Fandrosoana ----------------------- PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE REPOBLIKAN I MADAGASIKARA Tanindrazana Fahafahana Fandrosoana ----------------------- PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE LOI n 2006-030 du 24 novembre 2006 relative à l élevage à Madagascar L Assemblée nationale

Plus en détail

Projet de règlement modifiant le Règlement sur la protection et la réhabilitation des terrains 28 novembre 2011

Projet de règlement modifiant le Règlement sur la protection et la réhabilitation des terrains 28 novembre 2011 Direction de l analyse et des instruments économiques AVIS ÉCONOMIQUE Projet de règlement modifiant le Règlement sur la protection et la réhabilitation des terrains 28 novembre 2011 Règles sur l allégement

Plus en détail

Sélection et Évaluation Quantitative des Médicaments pour la Prise en Charge du VIH/SIDA. Sophie Logez, OMS/PSM Addis Abeba, Ethiopie, Février 2005

Sélection et Évaluation Quantitative des Médicaments pour la Prise en Charge du VIH/SIDA. Sophie Logez, OMS/PSM Addis Abeba, Ethiopie, Février 2005 Sélection et Évaluation Quantitative des Médicaments pour la Prise en Charge du VIH/SIDA Sophie Logez, OMS/PSM Addis Abeba, Ethiopie, Février 2005 Sélection et Évaluation Quantitative Références Sélection

Plus en détail

DEVENIR TUTEUR DANS LE MEILLEUR INTÉRÊT DE L ENFANT

DEVENIR TUTEUR DANS LE MEILLEUR INTÉRÊT DE L ENFANT DEVENIR TUTEUR DANS LE MEILLEUR INTÉRÊT DE L ENFANT Que devez-vous savoir sur la tutelle en vertu de la Loi sur la protection de la jeunesse? LOI SUR LA PROTECTION DE LA JEUNESSE CETTE BROCHURE A ÉTÉ RÉALISÉE

Plus en détail

TELUS Corporation. Programme de vente pour actionnaires détenant 99 actions ordinaires ou moins le 16 septembre 2015. Brochure d information

TELUS Corporation. Programme de vente pour actionnaires détenant 99 actions ordinaires ou moins le 16 septembre 2015. Brochure d information Programme de vente pour actionnaires détenant 99 actions ordinaires ou moins le 16 septembre 2015 Brochure d information Lisez attentivement toute l information fournie avant de décider de participer au

Plus en détail

Le Régime volontaire d épargne-retraite (RVER) du Québec Aperçu du régime d épargne-retraite offert par l employeur dévoilé récemment

Le Régime volontaire d épargne-retraite (RVER) du Québec Aperçu du régime d épargne-retraite offert par l employeur dévoilé récemment Le Régime volontaire d épargne-retraite (RVER) du Québec Aperçu du régime d épargne-retraite offert par l employeur dévoilé récemment Voici un résumé du projet de loi n o 80 Loi sur les régimes volontaires

Plus en détail

Devenez point de chute d une ferme du réseau québécois d agriculture soutenue par la communauté (ASC)

Devenez point de chute d une ferme du réseau québécois d agriculture soutenue par la communauté (ASC) GUIDE À L INTENTION DES ORGANISATIONS Devenez point de chute d une ferme du réseau québécois d agriculture soutenue par la communauté (ASC) Pour des paniers de légumes locaux et sains, directement livrés

Plus en détail

Hygiène alimentaire en restauration

Hygiène alimentaire en restauration 2 0 1 5 Catalogue de formations Audit, conseil et formation Hygiène alimentaire en restauration Laboratoire Départemental de la Côte-d'Or (LDCO) Sommaire 1A 1B 23 4 5 6 7A 7B 8 Sensibilisation à l hygiène

Plus en détail

Réflexe Prévention Santé. Réflexe Prévention Santé

Réflexe Prévention Santé. Réflexe Prévention Santé Réflexe Prévention Santé Bien utiliser votre contrat Réflexe Prévention Santé Prenez votre santé en main Des spécialistes vous accompagnent Vous bénéficiez d un programme diététique Ce service est un programme

Plus en détail