HORMONOTHERAPIE ADJUVANTE

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "HORMONOTHERAPIE ADJUVANTE"

Transcription

1 HORMONOTHERAPIE ADJUVANTE Journée de DES Sénologie Vendredi 5 Avril 2013 Dr Sophie Cousin

2 PLAN Généralités Données épidémiologiques- bien fondé de l HT Score d Allred et hormonosensibilité Récepteurs Hormonaux Notion de physiologie hormonale Hormonothérapie Principes Tamoxifène Inhibiteurs de l aromatase FAQ (in situ, timing de l HT, place des bisphosphonates ) Toxicités et pratique clinique Questions en suspens et problématiques actuels Perspectives

3 Généralités: but de l hormonothérapie (HT) adjuvante Réduire le risque de récidive: (=29% à 5ans, 40% à 10 ans, 46% à 15 ans): 1 patiente/2 à 15 ans De récidive sur le sein traité De récidive sur le sein controlatéral De survenue d une dissémination métastatique Améliorer la survie globale, diminuer le risque de décès Mortalité par cancer du sein: 12% à 5 ans, 25% à 10 ans, 33% à 15 ans: 1 patiente/3 à 15 ans EBCTCG, Lancet, 2011

4 Récidives précoces: une réalité Récidive métastatique+++ Mansell, Breast Cancer Res Treat, 2009

5 Généralités Sir Georges Beatson (1890): réduction tumorale par ovariectomie 75 à 80% des tumeurs sont récepteur à l œstrogène + (RE+). Corrélation entre RE+ et statut ménopausal Anderson, Breast Cancer Research, 2002 Allegra, Cancer Research, 1979

6 Méthode de détecion des RH Connaissance du statut des récepteurs hormonaux (RH) indispensable A rechercher sur toute tumeur invasive Méthode immunohistochimique, bloc de parafbine tumoral bixé Expression nucléaire Score d Allred Hammond, JCO, 2010

7 Score d Allred Pourcentage de cellules marquées+ intensité du marquage: Pourcentage = Proportion score Total score= 0 ou 2 à 8 Intensité = Intensity score 0 Pas de cellules marquées Absence de marquage 1 1% Faible 2 1/10 Moyenne 3 1/3 Forte 4 2/ %

8 Score d Allred Harvey, JCO, 1999

9 DéfiniIon de l hormonosensibilité Seuil de positivité: Pas de consensus international Recommandations ESMO: Toute tumeur avec détectabilité des RH: RE et/ou RP > 1% Recommandations de St Gallen 2009: Toute tumeur avec une détectabilité des RE. En pratique clinique: >10%

10 RH: facteur pronosique Fisher, JCO, 1988 Silvestrini, JCO, 1995 Arriagada, Breast Cancer Res Treat, 1992 Population N Suivi Résultats N-, chirurgie seule ans Si ER+: DFS: +8%, DDFS:+8%, OS:+10% (p: 0,005, 0,004, 0,001) N-, chirurgie ans RH pronostiques pour récidive métastatique et OS N-, chirurgie seule ans RP: facteur pronostique pour survie sans récidive RH sont un facteur pronostique. Statut recherché en routine surtout du fait de leur bonne valeur prédictive de réponse à un traitement hormonal

11 Récepteurs à l estrogènes (RE) Facteur pronostique RE+ corrélés à une amélioration en survie globale en survie sans récidive, indépendamment du statut ganglionnaire Voie de signalisation des RE: Rôle central dans prolifération, survie cellulaire, expression de gènes (dont celui du RP) Knight, Cancer Res, 1977 Hähnel, Cancer, 1979 Furmanski, Cancer, 1980

12 Musgrove, Nature reviews/cancer, 2009

13 Rôle des récepteurs à la progestérone (RP) Si RP+: reblet d une voie de signalisation via RE fonctionnelle Tumeurs RE+/RP+ ont meilleure réponse au tamoxifène que RE +/RP- Bardou (N=15000): Réduction du risque de récidive de 25% si RE+/RP-, 53% si RE+/RP+ (p=0,0001) Différence du risque de survie=18% (p<0,0001) L existence des tumeurs RE- /RP+ débattue Osborne, Breast, 2005 Bardou, JCO, 2003 Ibrahim, Anatomic Pathology, 2008

14 SécréIon des estrogènes Non ménopausée Ménopausée

15 DéfiniIon de la ménopause Débinition admise (hors ovariectomie bilatérale): Aménorrhée > 12 mois Aménorrhée chimio induite > 24 mois Si doute: dosage de la FSH

16 Sites d acion Hypothalamus Inhibiteur de l aromatase LHRH Agonistes Hypophyse FSH/LH Ovaires Surrénales Castration H Tamoxifène RH Cellule tumorale

17 Nature des traitements: Castration: Chirurgicale: ovariectomie bilatérale Radiothérapie Agoniste de la LHRH: Goséréline, leuproréline Anti estrogènes: Tamoxifène (agoniste antagoniste) Inhibiteur de l aromatase: Stéroïdiens: Exemestane Non stéroïdiens: Anastrozole Létrozole

18 Tamoxifène (TAM)

19 Tamoxifène Anti estrogène par inhibition compétitive des RE (SERM) Méta analyse EBCTCG: Réduction du risque de décès annuel par cancer du sein de 30% lors des 15 premières années (gain absolu à 5ans= 3%; à 15 ans= 9%) Réduit taux de récidive: De moitié entre 0 et 4 ans D un tiers entre 5 et 9 ans Réduction risque récidive annuel de 39% Indépendamment: âge, statut RP, CT, caractéristiques tumorales (statut N), statut pré ou post ménopausique Tous les sous groupes tirent bénébice du TAM (statut N, âge, différenciation tumorale, diamètre tumoral) EBCTCG, Lancet, 2011

20 Bénéfice du tamoxifène

21 Mécanisme de résistance au tamoxifène: CYP2D6 6 à 10% des Européens sont débicients en CYP2D6. Perte d efbicacité +++ Ingelman- Sundberg M., Pharmacogenomics, 2005

22 Agonistes de la LHRH

23 Place des agonistes de la LHRH Etude ZIPP: patientes pré ménopausées N: 927 Objectif principal: évaluation du risque de rechute Résultats: TAM: réduction du risque de 27% (p=0,018) Goséréline: 32% (p=0,005) Goséréline + TAM: 24% (p=0,021) Administration concomitante non supérieure Sverrisdottir, Breast cancer Res Treat, 2011

24 Place des agonistes de la LHRH

25 Place des agonistes de la LHRH Méta analyse de Cuzik, femmes pré ménopausées: Objectifs: risque de récurrence, risque de décès après récurrence Pas de bénébice signibicatif à agoniste LHRH vs placebo Idem si adjonction LHRH au Tamoxifène (récidive:hr=0,85, p=0,2, décès après récidive: HR=0,84,p=0,33) Agoniste LHRH seul: N est pas un standard Association agoniste LHRH- Tamoxifène: non plus

26 Inhibiteurs de l aromatase

27 Etude ATAC N:9366, post ménopause, phase 3 Tamoxifène 5 ans R Anastrozole 5 ans Objectif primaire: DFS, effets secondaires N=9366 Association 5 ans

28 Etude ATAC: résultats DFS TTR Première analyse: 3ans HR=0,83 (0,71-0,96) p=0,006 HR=0,73 (0,59-0,9) p=0,003 HR=0,87 p=0,01 HR=0,79 p=0, ans 100mois HR=0,85 p=0,003 HR=0,76 p=0,0001 The ATAC Trialist s Group, Lancet, 2002, 2004, 2008

29 Etude ATAC: résultats DFS

30 Etude ATAC: résultats Gain absolu en DFS à 9 ans en faveur de l Anastrozole: Récidive (TTR): 4,8% Maladie métastatique (TTDR): 2,4% Cancer controlatéral: 1,9% Aucun béné\ice en Survie Globale (HR=0,97 (0,86-1,11), p=0,7)

31 Etude Big 1-98 N=8010, phase 3, post ménopause Schéma initial: létrozole vs tamoxifène Etude de supériorité Objectif I: DFS Objectif II: OS, temps jusqu à métastase, jusqu à récidive mammaire Thürlimann, NEJM, 2005 Regan, Lancet, 2011

32 Etude Big 1-98 Objectif I: DFS

33 Big 1-98: Létrozole vs Tamoxifène Gain absolu à 5 ans: 1,4% en OS Colleoni, JCO, 2011

34 Big 1-98: Bras séqueniels DFS à 8 ans: AUCUNE différence Létrozole: 78,6% Létrozole puis TAM: 77,8% (HR=1,06 (0,91-1,23)) TAM puis létrozole:77,3% (HR=1,07 (0,92-1,25)) HR=0,99 (0,85-1,14) entre les 2 bras séquentiels OS à 8 ans: Létrozole: 87,5% Létrozole puis TAM: 87,7% (HR=0,97 (0,8-1,19)) TAM puis Létrozole: 85,9% (HR=1,1 (0,9-1,33)

35

36 Big 1-98: étude ancillaire Calcul d un score pronostique selon: âge, statut N, taille tumorale, grade, Ki- 67, positivité RE et RP, statut HER2, présence ou non d emboles vasculaires Patientes débinies en: faible/intermédiaire/haut risque de récidive Résultats: DFS à 5 ans L L- T T- L T Haut risque 80% 76% 74% 69% Risque faible 96% 94% 93% 94% Viale, Annals of Oncol, 2011

37 Etude TEAM: Phase III, post ménopause R Objectif I: DFS Exemestane 5 ans TAM (2,5 à 3 ans) puis exemestane N=9779 Résultats: HR=0,97 (0,88-1,08), p=0,6 Van De Velde, Lancet, 2011

38 Etude IES Phase III, post ménopause R N=4742 Objectif I:DFS Coombes, NEJM, 2004 Bliss, JCO, 2012 TAM 5 ans TAM 2 à 3 ans puis exemestane à 3 ans DFS HR=0,68 (0,56-0,82) p=0,001 à 8 ans HR=0,82 (0,73-0,92) p=0,0009 OS 0,88, NS HR=0,86 (0,75-0,99) p=0,04

39 ABCSG8/ARNO95/ITA Méta analyse de 3 phases III, post ménopause R Tamoxifène 5 ans TAM 2-3ans puis Anastrozole N=4006 Résultats: DFS: HR=0,59, (0,48-0,74), p<0,0001 OS: HR=0,71 (0,52-0,98), p=0,04 Jonat, Lancet Oncol, 2006

40 Intérêt de prolonger l HT par un IA après 5 ans de tamoxifène? Etude MA- 17: soit 5 ans de Létrozole, soit placebo après 5 ans de TAM: Analyse intermédiaire: bénébice en DFS: 0,62, p=0,00003, cross over Pas de bénébice en OS (N+ semble bénébicier de l adjonction de létrozole) Analyse ajustée: Bénébice en OS Mann, Clin Cancer Res, 2005 Jin, JCO, 2012

41 Intérêt de prolonger l HT par un IA après 5 ans de tamoxifène? NSABP B- 33: 5 ans d exemestane après Tam, post M N=1598 Levée d aveugle car bénébice en DFS DFS à 4 ans NS: HR= 0,68 (91 vs 89%), p=0,07 Pas de bénébice en OS Mamounas, JCO,2008

42 Upfront (d emblée) En résumé: les IA Etude ttt hormonal Résultats ATAC Anastrozole Bénébice DFS BIG 1-98 Létrozole Bénébice «ajusté» absolu à 5 ans=1,4% en OS TEAM Exemestane 0 Séquentiels IES TAMà Exemestane à 8 ans: gain de 2,4% OS, 4,5% DFS Extended: Traitement rallongé ABCSG8/ ARNO95/ITA BIG 1-98 TAMà Anastrozole Letrozoleà TAM TAMà Létrozole gain en DFS/OS(méta analyse) Pas de différence MA- 17 TAM(5)à Létrozole Bénébice en DFS, en OS «ajusté» NSABP B- 33 TAM(5)à Exemestane Bénébice (NS) DFS

43 Etude MA- 27: Phase III, post ménopause, étude de supériorité (exemestane) R Exemestane 5 ans Anastrozole 5 ans Objectif I: Survie sans événement (EFS) Résultats: EFS à 4 ans: 91% vs 91,2% (HR=1,02 (0,87-1,18), p=0,85) Dans les objectifs II: Pas de différence OS, ni en Distant DFS Goss, JCO, 2013

44 RECOMMANDATIONS Femmes non ménopausées ESMO ASCO St Gallen TAM 5 à 10 ans ou TAM + ovariectomie TAM 5 ans TAM 5 ans +/- Suppression ovarienne Option: analogue LHRH au moins 2 ans Femmes ménopausées IA 5 ans ou Séquentiel: 2-3ans TAM puis IA pour 5 ans ou TAM 5ans si faible risque Ajouter AI au moins 2 ans surtout si N+ IA 5ans ou Séquentiel après 2-3 ans TAM pour 5 ans IA si haut risque TAM si faible risque Si haut risque: IA 2-3 ou 5 ans Bisphosphonates Supplémenter vitd/ca Pas de bisphosphonates Pas de bisphosphonates en adjuvant

45 FAQ

46 Et chez les in situ? N=732 de carcinome in situ (NSABP B- 24) dont 76% RE+, TAM vs placebo 5 ans A 10 ans: HR=0,49, p=0,001 en faveur d une diminution de récidive de cancer mammaire. Gain absolu :7% si RE+ comparé à RE non déterminé. Aucune donnée de survie Pas d indication à entreprendre hormonothérapie si carcinome in situ Allred, JCO, 2012 Morrow, JCO, 2012

47 Quel Iming pour l hormonothérapie? Radiothérapie et hormonothérapie: Référence Type d étude Ahn, JCO, 2005 Rétrospectif 1649 RTà TAM RT+TAM Pierce, JCO, 2005 Rétrospectif 309 RTà TAM RT + TAM Ishitobi, Anticancer Res, 2009 N Bras de ttt Résultats Rétrospectif 264 RTà A ou L RT + A ou L Harris, JCO,2005 Rétrospectif 278 RTà TAM RT+TAM SG à 10 ans: 84 vs 82%, HR=1,234, NS Récidive à distance: 82 vs 78%, p=0,12 DFS - 1O ans: 83 vs 83%,NS OS - 10 ans: 88 vs 90%,NS Pas de différence OS ou rechute 8,5 ans de suivi: Taux récidive locale: 7 vs 3% NS OS: 86 vs 81%, p=0,64

48 Toxicité de l associaion TAM- RT concomitante Non majorée Majorée Toxicité cutanée Wazer, JCO, 1992 Azria, Br J Cancer, 2004 Toxicité Pulmonaire Fowble, Int J Radiat Oncol, 1996 Taylor, Int J Radiat Oncol Biol Phys, 1995 Harris, JCO, 2005 Mahler, proc ESTRO, 2002 Harris, JCO, 2005 Bentsen, J Natl Cancer Inst, 1996 Koc, Radio ther Oncol, 202

49 Quel Iming pour l hormonothérapie? Chimiothérapie et Hormonothérapie: Etude N Bras de ttt Résultats Albain, Lancet, 2009 Prospectif 1558 postm CT adjuvante + TAM CT adjuvant à TAM TAM 13 ans de suivi: DFS: HR=0,84, p=0,061 OS:HR=0,9, p=0,3 Pico, Annals of oncol, 2004 Prospectif 474 EC+ TAM ECà TAM DFS à 5 ans: 70% vs 75%, p=0,43

50 Anthracycline et Tamoxifène En terme de toxicité: L association anthracycline- tamoxifène: augmente la survenue d évènements thrombo emboliques et l incidence des toxicité aigues (cardiaque ou non) Pas d indication à une prescription concomitante d hormonothérapie et de chimiothérapie adjvante Pritchard, JCO, 1996 Wils, JCO, 1999

51 Quid des bisphosphonates? Etude AZURE: Phase III Indépendamment du statut ménopausal (45% prém) N=3360 Stade II/III Objectif I: DFS Coleman, NEJM, 2011

52 Quid des bisphosphonates? Etude ABCSG- 12: N=1803, pré ménopausée TAM ou anastrozole + goséréline +/- Zoledronate Objectifs I: DFS Résultats A 4ans: HR=0,64 (0,46-0,91), gain absolu de 3,2% en DFS A 62 mois: HR=0,68 (0,51-0,91), gain absolu de 4% Jamais de bénébice en survie Gnant, NEJM, 2009 Gnant, Lancet oncol, 2011

53 Place des bisphosphonates Aucune indication à leur utilisation en adjuvant, place toujours débattue (ESMO, St Paul de Vence). Indication seulement en cas d ostéoporose hormono induite.

54 Toxicités

55 Tamoxifène Probil: Risque thrombo embolique (ATCD perso ou familliaux) BVM Prise de poids Perte vaginales Risque de cancer de l endomètre (accru de à 6 fois) Stéatose hépatique Oculaire Effet bénébique Anti ostéoporotique Cholestérol et maladie coronaire

56 Inhibiteurs de l aromatase: BVM Sécheresse vaginale Céphalée Trouble lipidique Troubles cognitifs Tr musculosquelettiques: fractures perte osseuse, ostéoporose

57 En praique: Tamoxifène (NOLVADEX ): 20mg per os par jour, Echographie vaginale si saignements gynécologiques anormaux. Suivi gynécologique régulier (annuel, sans écho pelvienne) CI si tr héréditaire coagulation, ATCD phlébite ou EP Inhibiteurs de l aromatase: DMO de référence avant traitement Anastrozole (ARIMIDEX ): 1mg/j PO 1cp/j Letrozole (FEMARA ):2,5mg PO 1cp/j Exemestane (AROMASINE ):25mg PO 1 cp/j

58 QuesIons en suspens? Quelle durée pour l hormonothérapie? TAM: 5? 10ans? En post ménopause: si TAM 5ans: administration IA: 2ans? 5 ans? Problème actuel: La COMPLIANCE

59 ProlongaIon de l hormonothérapie

60 Intérêt de 10 ans de TAM versus 5 ans? Etude ATLAS (Davids, Lancet, 2013): patientes dont 6846 RE+

61

62 ProblémaIque: la non compliance

63 Hershman, Breast cancer research and treatment, 2011 Fontein, Eur J Surg Oncol, 2012 Non compliance Données rétrospectives: Sur 8769 patients (TAM ou IA), suivi sur 4,5 ans: 49%: schéma optimal 32% d interruption 28%: non adhérent (<80% des pillules) Facteurs de risque: âge extrêmes, MP vs MT, Comorbidités Facteurs de compliance: asiatique, mariée, tps entre 2 prescriptions, 1 ère année après diagnostic, CT/RT Sur 1215 patientes traitées par Létrozole après Tam: plutôt lié à toxicité

64 Non compliance patientes: Taux de discontinuité à 3 ans de suivi: entre 44,3 et 55,1% Facteurs de risque: âge< 50 ans prescription par un médecin traitant plutôt qu un gynécologue Comorbités telles que diabète et dépression: en faveur de la compliance. IA: interrompus dans les 2 premières années pour toxicité (musculo squelettiques+++) Temps moyen de début de la discontinuité: 6 mois facteurs de risque: âge< 55ans, taxanes Hadji, Breast Cancer Res Treat, 2013 Henry, JCO, 2012

65 Non compliance: quelles soluions? 2 essais prospectifs de programme de soutien aux patientes: PACT Program (Hadji, Brest cancer res treat, 2013): Quelque soit l HT 4844 patientes Compliance à 1 an: 88,5% vs 88,8% (p=0,81) Yu et al., Breast Cancer Res treat, 2012: compliance à l IA 503 patientes taux de poursuite du traitement à 1 an:95,9 vs 95,8% (NS) Aucune différence en terme de compliance entre les 2 bras.

66 Thérapies ciblées et HT: mtor

67 Essais en cours (Clinicaltrials.gouv) 2 essais enregistrés non encore ouverts au recrutement: Phase III randomisée: NCT Everolimus+ HT adjuvante après 3 ans HT si mauvais pronostic (4N+ au moins) Objectif principal: DFS Phase III rando: NCT HT adjuvante +/- 1 an d everolimus si haut risque de récidive Objectif principal: DFS

68 Take home messages Préménopause:

69 Take home messages Post ménopause:

Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant

Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant Institut Cancérologie de l Ouest CHIRURGIE Dr. Isabelle Jaffré CAS CLINIQUE 1 36 ans 90B sans CI radiothérapie

Plus en détail

Qu est-ce que le cancer du sein?

Qu est-ce que le cancer du sein? Cancer du sein Qu est-ce que le cancer du sein? Laissez-nous vous expliquer. www.fondsanticancer.org www.esmo.org ESMO/FAC Patient Guide Series basés sur les recommandations de pratique clinique de ESMO

Plus en détail

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper Pourquoi proposer un TTT adjuvant? Probabilité de survie à 10 ans en fonction

Plus en détail

Evaluation de critères res de substitution de la survie globale dans les cancers bronchiques localement avancés

Evaluation de critères res de substitution de la survie globale dans les cancers bronchiques localement avancés Evaluation de critères res de substitution de la survie globale dans les cancers bronchiques localement avancés Evaluations de la survie sans progression et du contrôle locoregional comme critère de substitution

Plus en détail

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Traitements néoadjuvants des cancers du rectum Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Journées Francophones d Hépato-gastroentérologie et d Oncologie Digestive 2010 CONFLITS D INTÉRÊT Pas de conflit d intérêt

Plus en détail

GUIDE - AFFECTION LONGUE DURÉE. Tumeur maligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique. Cancer du sein

GUIDE - AFFECTION LONGUE DURÉE. Tumeur maligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique. Cancer du sein GUIDE - AFFECTION LONGUE DURÉE Tumeur maligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique Cancer du sein Janvier 2010 Ce document s inscrit dans un double dispositif : La mise en œuvre de

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 mai 2007 SUTENT 12,5 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 265-0) SUTENT 25 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 266-7) SUTENT 50 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 267-3)

Plus en détail

Second cancers après cancer du sein. M. Espié Centre des maladies du sein

Second cancers après cancer du sein. M. Espié Centre des maladies du sein Second cancers après cancer du sein M. Espié Centre des maladies du sein Second cancer après cancer du sein 376 825 pa=entes diagnos=quées entre 1943 et 2002 ayant au moins survécu un an en Scandinavie

Plus en détail

Grossesse après cancer du sein

Grossesse après cancer du sein Pregnancy after breast cancer Mots clés : Grossesse, Cancer du sein, Femmes jeunes, Facteurs pronostiques, Survie Keywords : Pregnancy, Breast carcinoma, Young women, Prognostic factors, Survival F. Abel-Decollogne

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer Information importante pour les personnes atteintes d un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic

Plus en détail

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Marqueur prédictif - Définition Un marqueur prédictif est un marqueur qui prédit le bénéfice

Plus en détail

Contraception après 40 ans

Contraception après 40 ans Contraception après 40 ans Stratégies de choix des méthodes contraceptives chez la femme. Recommandations pour la pratique clinique Décembre 2004. ANAES/AFSSAPS Un vaste choix contraceptif Contraception

Plus en détail

CANCERS ET RAYONNEMENTS IONISANTS Fortes doses: seconds cancers après radiothérapie

CANCERS ET RAYONNEMENTS IONISANTS Fortes doses: seconds cancers après radiothérapie CANCERS ET RAYONNEMENTS IONISANTS Fortes doses: seconds cancers après radiothérapie Rencontres Nucléaire et Santé 08/02/2013 Pierre BEY Professeur émérite de Cancérologie;Radiothérapie Université de Lorraine

Plus en détail

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique 2 Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique Patient de 60 ans, ATCD: HTA, IDM en 2007, hypercholestérolémie Juin 2008: Toux, dyspnée (sous 02) et anorexie progressive Bilan

Plus en détail

TRAITEMENT HORMONAL SUBSTITUTIF DE LA MENOPAUSE. RISQUES ET BENEFICES SFAR Rachida.

TRAITEMENT HORMONAL SUBSTITUTIF DE LA MENOPAUSE. RISQUES ET BENEFICES SFAR Rachida. TRAITEMENT HORMONAL SUBSTITUTIF DE LA MENOPAUSE. RISQUES ET BENEFICES SFAR Rachida. Malgré une prescription qui date maintenant de quelques dizaines d années, le traitement hormonal substitutif de la ménopause

Plus en détail

Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons.

Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons. Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons. Un taux de récidive de 30% dans les dix premières années chez des patientes en rémission complète après un traitement curatif, requiert

Plus en détail

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés - décembre 2009 - CARCINOMES BASOCELLULAIRES La chirurgie : traitement de référence et de 1 ère intention Classification clinique et histologique

Plus en détail

Recommandations 2005. Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO

Recommandations 2005. Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO Recommandations 2005 Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO Recommandations pour la Pratique Clinique : Standards, Options et Recommandations 2005 pour la prise en charge

Plus en détail

Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée. Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var

Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée. Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var SFPO Octobre 2009 EPIDEMIOLOGIE Incidence : 1.35 M par an dans le monde (12,4%) 28 000

Plus en détail

Essai Inter-groupe : FFCD UNICANCER FRENCH - GERCOR

Essai Inter-groupe : FFCD UNICANCER FRENCH - GERCOR CLIMAT - PRODIGE 30 Etude de phase III randomisée évaluant l Intérêt de la colectomie première chez les patients porteurs d un cancer colique asymptomatique avec métastases hépatiques synchrones non résécables

Plus en détail

Hormonothérapie par tamoxifène seul chez la femme non ménopausée en situation adjuvante

Hormonothérapie par tamoxifène seul chez la femme non ménopausée en situation adjuvante Hormonothérapie par tamoxifène seul chez la femme non ménopausée en situation adjuvante Ta m oxifen as adjuvant treatment of premenopausal breast cancer women Mots clés : Traitement adjuvant, Non-ménopausée,

Plus en détail

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris Cancer du rectum France : 15000 décès/an : 1ère cause. Pronostic souvent réservé Métastases

Plus en détail

Actualités s cancérologiques : pneumologie

Actualités s cancérologiques : pneumologie Actualités s cancérologiques : pneumologie PLAN Incidence / facteurs de risque Anatomie Symptômes Types de tumeurs Diagnostic / extension Classification Traitement Pronostic Pneumologie : incidence Belgique

Plus en détail

Evaluer le risque fracturaire: l outil FRAX (Fracture Risk Assessment Tool)

Evaluer le risque fracturaire: l outil FRAX (Fracture Risk Assessment Tool) Evaluer le risque fracturaire: l outil FRAX (Fracture Risk Assessment Tool) F. FLAISLER Service de Rhumatologie Groupe Hospitalo-Universitaire CAREMEAU, Nîmes OSTÉOPOROSE DEFINITION AFSSAPS «Maladie diffuse

Plus en détail

Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir.

Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir. Dépistage Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir. Par contre, nous pouvons tenter de le dépister plus tôt afin d'avoir plus de chances de

Plus en détail

Cancer de l ovaire. traitements, soins et innovation. traitements adjuvants et de consolidation. www.e-cancer.fr. juin 2009

Cancer de l ovaire. traitements, soins et innovation. traitements adjuvants et de consolidation. www.e-cancer.fr. juin 2009 traitements, soins et innovation juin 2009 recommandations professionnelles Cancer de l ovaire traitements adjuvants et de consolidation COLLECTION recommandations & référentiels RECOMMANDATIONS DE PRISE

Plus en détail

Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques?

Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques? Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques? L Fournier, D Balvay, CA Cuénod Service de radiologie, Hôpital Européen Georges Pompidou Laboratoire de Recherche en Imagerie, Equipe

Plus en détail

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NACO) dans la maladie thrombo embolique veineuse INTRODUCTION Thrombose veineuse

Plus en détail

Chimiothérapie des cancers bronchiques non à petites cellules. Dr Aloulou Samir Médenine le 13 Juin 2015

Chimiothérapie des cancers bronchiques non à petites cellules. Dr Aloulou Samir Médenine le 13 Juin 2015 Chimiothérapie des cancers bronchiques non à petites cellules Dr Aloulou Samir Médenine le 13 Juin 2015 Cas clinique Mr A.S agé de 55 ans grand tabagique consulte aux urgences pour céphalées évoluant depuis

Plus en détail

Fibrillation atriale chez le sujet âgé

Fibrillation atriale chez le sujet âgé Dr Benoit Blanchard LE HAVRE Le 18 MARS 2014 Fibrillation atriale chez le sujet âgé Le plus fréquent des trouble du rythme cardiaque, 750,000 personnes atteintes de FA en France, 100,000 nouveaux cas chaque

Plus en détail

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS Pr. Alessandra Bura-Rivière, Service de Médecine Vasculaire Hôpital Rangueil, 1 avenue Jean Poulhès, 31059 Toulouse cedex 9 INTRODUCTION Depuis plus de cinquante ans, les héparines

Plus en détail

Qu est-ce qu un sarcome?

Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu une tumeur? Une tumeur est une prolifération anormale de cellules. Les tumeurs ne devraient donc pas automatiquement être associées à un cancer. Certaines tumeurs

Plus en détail

{ Introduction. Proposition GIHP 05/12/2014

{ Introduction. Proposition GIHP 05/12/2014 Etude descriptive des accidents hémorragiques sous Nouveaux Anticoagulants Oraux au Service d Accueil des Urgences du CHU de Besançon entre janvier 2012 et janvier 2014 { Dr Claire KANY SAMU Besançon KEPKA

Plus en détail

Projet aquitain de surveillance alternée des cancers du sein localisés traités

Projet aquitain de surveillance alternée des cancers du sein localisés traités Projet aquitain de surveillance alternée des cancers du sein localisés traités Formation des médecins généralistes et gynécologues EFFETS INDESIRABLES ET COMPLICATIONS DES TRAITEMENTS DANS LE CANCER DU

Plus en détail

Incontinence anale du post-partum

Incontinence anale du post-partum Incontinence anale du post-partum Laurent Abramowitz Unité de proctologie médico-chirurgicale de l hôpital Bichat, Paris Et cabinet libéral Prévalence Inc anale France (1) : 11% > 45 ans Damon et al (2):Pop

Plus en détail

DENSITOMÉTRIE OSSEUSE : CE QUE LE RADIOLOGUE DOIT SAVOIR

DENSITOMÉTRIE OSSEUSE : CE QUE LE RADIOLOGUE DOIT SAVOIR DENSITOMÉTRIE OSSEUSE : CE QUE LE RADIOLOGUE DOIT SAVOIR C Andreux et F L Huillier H Guerini, A Feydy, X Poittevin, F Thevenin, R Campagna, JL Drapé, A Chevrot Hôpital COCHIN, Paris, France OBJECTIF Proposer

Plus en détail

Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire

Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire Sylvie CHABAUD Direction de la Recherche Clinique et de l Innovation : Centre Léon Bérard - Lyon Unité de Biostatistique

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

ESMO 14. L oncogériatrie d un coup d éventail! Dr Elisabeth Carola UCOG Picardie

ESMO 14. L oncogériatrie d un coup d éventail! Dr Elisabeth Carola UCOG Picardie ESMO 14 L oncogériatrie d un coup d éventail! Dr Elisabeth Carola UCOG Picardie Cancer du SEIN Taxotere hebdo pas mieux et plus toxique Perrone F et al Ann Oncol 2014 Phase III : CMF vs Taxotere hebdo

Plus en détail

Actualisation de référentiels. Boussen Hamouda Saber Boutayeb Axe Sud-Méditerranéen Tunis-Rabat

Actualisation de référentiels. Boussen Hamouda Saber Boutayeb Axe Sud-Méditerranéen Tunis-Rabat Actualisation de référentiels Boussen Hamouda Saber Boutayeb Axe Sud-Méditerranéen Tunis-Rabat Pourquoi actualiser? Introduction Référentiel prise de décision Mais nouveautés thérapeutiques régulières

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

Transplantation pulmonaire et mucoviscidose. Optimiser la prise en charge médicale

Transplantation pulmonaire et mucoviscidose. Optimiser la prise en charge médicale Transplantation pulmonaire et mucoviscidose Optimiser la prise en charge médicale Dr Isabelle Danner-Boucher CRCM adulte de Nantes Unité de Transplantation Thoracique 11èmes Journées Scientifiques de la

Plus en détail

clinique d un médicament

clinique d un médicament DU Recherche Clinique Calcul du nombre de sujets nécessaires (accent sur les phases III) S. THEZENAS I.C.M. (Ex CRLC Val d Aurelle) Unité de Biostatistiques Phases du développement clinique d un médicament

Plus en détail

Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques

Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques Christelle MARQUIE CHRU de Lille Clinique de Cardiologie L i l l e 2 Université du Droit et de la Santé Les NOAG: QCM 1. ont les mêmes indications que

Plus en détail

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Diplôme Universitaire Corrélations anatomo-physio-pathologiques en imagerie thoracique 25 mai 2011 Imagerie TEP et pathologie tumorale bronchique Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Détection en coincidence

Plus en détail

Cancer du sein in situ

Cancer du sein in situ traitements et soins octobre 2009 recommandations professionnelles Cancer du sein COLLECTION recommandations & référentiels Recommandations de prise en charge spécialisée Carcinome canalaire et carcinome

Plus en détail

ALK et cancers broncho-pulmonaires. Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse

ALK et cancers broncho-pulmonaires. Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse ALK et cancers broncho-pulmonaires Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse Toulouse, le 19 Février 2013 Adénocarcinomes : Lung Cancer Mutation Consortium Identification

Plus en détail

Recherche Information - prévention - dépistage Actions pour les malades et leurs proches. Les cancers du sein

Recherche Information - prévention - dépistage Actions pour les malades et leurs proches. Les cancers du sein Recherche Information - prévention - dépistage Actions pour les malades et leurs proches Les cancers du sein G R A N D P U B L I C Les cancers du sein Aujourd'hui, en France, comme dans de nombreux pays

Plus en détail

Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio

Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio Grandes lignes Pourquoi les soins en cancérologie sont-ils un enjeu de santé important? Les

Plus en détail

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS Dr Mourot cardiologue Hôpital d Auxerre le 31 mars 2012 PLAN DE LA PRESENTATION ASSOCIATION

Plus en détail

Innovations thérapeutiques en transplantation

Innovations thérapeutiques en transplantation Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010

Plus en détail

IRM du Cancer du Rectum

IRM du Cancer du Rectum IRM du Cancer du Rectum quels CHOIX TECHNIQUES pour quels OBJECTIFS THERAPEUTIQUES? Frank Boudghène, T. Andre, A. Stivalet, I. Frey, L. Paslaru, V. Ganthier, M. Tassart Hopital Tenon - Université Paris

Plus en détail

Cancer du rein métastatique Nouvelles approches thérapeutiques. Sophie Abadie-Lacourtoisie 20 mai 2006

Cancer du rein métastatique Nouvelles approches thérapeutiques. Sophie Abadie-Lacourtoisie 20 mai 2006 Cancer du rein métastatique Nouvelles approches thérapeutiques Sophie Abadie-Lacourtoisie 20 mai 2006 Cancer du rein à cellules claires métastatique (CRM) Plus de 30 % des CR deviendront métastatiques

Plus en détail

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? H Le Hors-Albouze Urgences pédiatriques Timone enfants Marseille Traumatismes crâniens (TC) de l enfant Grande fréquence même si incidence réelle mal

Plus en détail

UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire

UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire Imagerie Imagerie de Gamma Caméra Tomographie d émission monophotoniqueou TEMP: radiopharmaceutiqueémetteurs de rayonnement Gamma Imagerie de Caméra TEP

Plus en détail

Le traitement conservateur des tumeurs malignes des membres a largement remplacé les amputations

Le traitement conservateur des tumeurs malignes des membres a largement remplacé les amputations FACE A FACE Péroné vascularisé / Péroné non vascularisé Reconstruction après résection tumorale Dr NOURI / Dr BEN MAITIGUE SOTCOT Juin 2012 Le traitement conservateur des tumeurs malignes des membres a

Plus en détail

Principe d un test statistique

Principe d un test statistique Biostatistiques Principe d un test statistique Professeur Jean-Luc BOSSON PCEM2 - Année universitaire 2012/2013 Faculté de Médecine de Grenoble (UJF) - Tous droits réservés. Objectifs pédagogiques Comprendre

Plus en détail

XVème Journées de Sénologie Interactive

XVème Journées de Sénologie Interactive XVème Journées de Sénologie Interactive Jeudi 20 et vendredi 21 septembre 2012 PARIS Symposium GSK Cancer du sein métastatique HER2+ Nouveaux challenges Hormonothérapie mécanisme de résistance Gérard MILANO

Plus en détail

Radiologie Interven/onnelle sur les nodules pulmonaires. J. Palussière, X. Buy Département imagerie

Radiologie Interven/onnelle sur les nodules pulmonaires. J. Palussière, X. Buy Département imagerie Radiologie Interven/onnelle sur les nodules pulmonaires J. Palussière, X. Buy Département imagerie Radiofréquence Interac*on courant électro- magné*que ma*ère agita*on ionique chaleur Coagula*on Nécrose

Plus en détail

Avoir un cancer après 70 ans

Avoir un cancer après 70 ans Recherche Information - Prévention - Dépistage Actions pour les malades et leurs proches Avoir un cancer G R A N D P U B L I C Edition actualisée juin 2009 Nous remercions chaleureusement le groupe des

Plus en détail

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus Module 2 Exercice 1: Cellules souches hématopoïétiques 1. Causes de décès en Suisse (2010) La figure suivante montre les causes de décès les plus fréquentes en Suisse en 2010, telles qu elles ont été relevées

Plus en détail

De la chirurgie du nodule aux ganglions

De la chirurgie du nodule aux ganglions De la chirurgie du nodule aux ganglions Docteur Xavier CARRAT Institut Bergonié Clinique Saint Augustin Chirurgie des lésions bénignes de la thyroïde problématique opératoire «simple» avec indication portée

Plus en détail

Prise en charge de la ménopause

Prise en charge de la ménopause N 311, septembre 2014 (remplace n 222, janvier 2009) Prise en charge de la ménopause La présente directive clinique a été rédigée par le groupe de travail sur la ménopause et l ostéoporose, analysée par

Plus en détail

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Service Régional Universitaires des Maladies Infectieuses et du Voyageur, Hôpital Gustave Dron 59208 TOURCOING

Plus en détail

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Dr Florence Parent Service de Pneumologie et Soins Intensifs de Pneumologie Hôpital Bicêtre, AP-HP Inserm U999. Université Paris-Sud Traitement anticoagulant

Plus en détail

Cancer du sein métastatique

Cancer du sein métastatique Cancer du sein métastatique Définition Le cancer du sein est dit métastatique lorsque le cancer s'est propagé dans des endroits autres que le sein. Les endroits les plus communs où il y a des métastases

Plus en détail

Une version du présent guide destinée aux patientes figure à l annexe 1.

Une version du présent guide destinée aux patientes figure à l annexe 1. Guide de pratique clinique pour la prise en charge et le traitement du cancer du sein : 14. Le rôle de l hormonothérapie de remplacement pour les femmes chez lesquelles on a déjà diagnostiqué un cancer

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 4 novembre 2009

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 4 novembre 2009 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 4 novembre 2009 IRESSA 250 mg, comprimé pelliculé Boîte de 30 (CIP 395 950-7) ASTRAZENECA géfitinib Liste I Médicament soumis à prescription hospitalière. Prescription

Plus en détail

CHIMIOTHERAPIE DES CANCERS DU POUMON DES SUJETS AGES

CHIMIOTHERAPIE DES CANCERS DU POUMON DES SUJETS AGES CHIMIOTHERAPIE DES CANCERS DU POUMON DES SUJETS AGES 1 EPIDEMIOLOGIE 28 000 nouveaux cas/an 4ème rang des cancers Sex ratio 6,1 Mortalité > 27 000/an Âge médian H 67 ans, F 68 ans 2 1 Taux annuel ajusté

Plus en détail

Intérêt de la TEP-FDG dans les cancers de l ovaire

Intérêt de la TEP-FDG dans les cancers de l ovaire Intérêt de la TEP-FDG dans les cancers de l ovaire T. Mognetti et F. Giammarile Introduction La TEP-FDG (Tomographie par Émission de Positons après injection de 18 F- Fluoro-2-Déoxy-Glucose) est un des

Plus en détail

Biomarqueurs en Cancérologie

Biomarqueurs en Cancérologie Biomarqueurs en Cancérologie Définition, détermination, usage Biomarqueurs et Cancer: définition Anomalie(s) quantitative(s) ou qualitative(s) Indicative(s) ou caractéristique(s) d un cancer ou de certaines

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences?

Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences? Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences? Emmanuel Andrès Service de Médecine Interne Diabète et Maladies métabolique Clinique Médicale B - CHRU de Strasbourg Remerciements au Professeur

Plus en détail

Traitement de l hépatite C: données récentes

Traitement de l hépatite C: données récentes Traitement de l hépatite C: données récentes J.-P. BRONOWICKI (Vandœuvre-lès-Nancy) Tirés à part : Jean-Pierre Bronowicki Service d Hépatogastroentérologie, CHU de Nancy, 54500 Vandœuvre-lès-Nancy. Le

Plus en détail

Suivi ADOM. Claude Boiron Oncologie Médicale

Suivi ADOM. Claude Boiron Oncologie Médicale Suivi ADOM Claude Boiron Oncologie Médicale PLAN 1. Problématiques du traitement anti cancéreux per os 2. Objectifs du suivi ADOM 3. Procédures 4. Bilan Étude observationnelle Étude médico économique Étude

Plus en détail

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT ANAMACaP Association Nationale des Malades du Cancer de la Prostate 17, bis Avenue Poincaré. 57400 SARREBOURG Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT Place des nouvelles techniques d imagerie

Plus en détail

Cancer du sein in situ

Cancer du sein in situ traitements, soins et innovation OCTOBRE 2009 recommandations professionnelles Cancer du sein in situ COLLECTION recommandations & référentiels Recommandations de prise en charge spécialisée Carcinome

Plus en détail

PREVENTION DE LA MALADIE THROMBO- EMBOLIQUE VEINEUSE (MTEV) EN PERI- OPERATOIRE QUOI DE NEUF?

PREVENTION DE LA MALADIE THROMBO- EMBOLIQUE VEINEUSE (MTEV) EN PERI- OPERATOIRE QUOI DE NEUF? PREVENTION DE LA MALADIE THROMBO- EMBOLIQUE VEINEUSE (MTEV) EN PERI- OPERATOIRE QUOI DE NEUF? Chokri Ben Hamida Service de réanimation médicale de Sfax La Thrombose une réalité qui tue La maladie thrombo-embolique

Plus en détail

Métastase unique d un NPC: Une question singulière? Jean Louis Pujol - Xavier Quantin Mohammad Chakra Fabrice Barlési

Métastase unique d un NPC: Une question singulière? Jean Louis Pujol - Xavier Quantin Mohammad Chakra Fabrice Barlési Métastase unique d un NPC: Une question singulière? Jean Louis Pujol - Xavier Quantin Mohammad Chakra Fabrice Barlési Deux grandes questions Cette modalité de présentation, requiert elle une prise en charge

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes

Plus en détail

upa/pai-1, Oncotype DX, MammaPrint Valeurs pronostique et prédictive pour une utilité clinique dans la prise en charge du cancer du sein

upa/pai-1, Oncotype DX, MammaPrint Valeurs pronostique et prédictive pour une utilité clinique dans la prise en charge du cancer du sein SOINS DÉCEMBRE 2013 upa/pai-1, Oncotype DX, MammaPrint Valeurs pronostique et prédictive pour une utilité clinique dans la prise en charge du cancer du sein SYNTHÈSE C O L L E C T I O N État des lieux

Plus en détail

voie extrinsèque voie intrinsèque VIIa IXa XIa XIIa IX XI prothrombine Xa, V, Ca, PL thrombine IIa facteurs contact XII fibrinogène fibrine

voie extrinsèque voie intrinsèque VIIa IXa XIa XIIa IX XI prothrombine Xa, V, Ca, PL thrombine IIa facteurs contact XII fibrinogène fibrine Les nouveaux anticoagulants oraux Pierre Avinée EPU B Septembre 2012 Anticoagulants:pourquoi des nouveaux? Héparines Voie parentérale (1 à 3 fois par jour) Surveillance biologique (HNF) Risque: TIH, ostéoporose

Plus en détail

Atelier N 2. Consultation de patientes porteuses d une maladie générale

Atelier N 2. Consultation de patientes porteuses d une maladie générale Atelier N 2 Consultation de patientes porteuses d une maladie générale Contre indica,ons à la grossesse Hypertension artérielle pulmonaire >30mmHg Maladie de Marfan (dilatation aortique>4 cm) Rétrécissement

Plus en détail

Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims

Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims 12 2014 HEMATOPOIESE Progéniteurs puis précurseurs Stimulation par facteur : activation spécifique de leur récepteur Moelle

Plus en détail

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Plan Introduction Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Introduction NACO: une actualité brûlante! AVK: Plus forte incidence

Plus en détail

Les plateformes de génétique

Les plateformes de génétique Thérapies ciblées : de l anatomopathologie th l à la biothérapie i Les plateformes de génétique moléculaire PO Schischmanoff UF Génétique moléculaire et oncogénétique CHU Avicenne ACP FHF 29 mars 2012

Plus en détail

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète.

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. A propos d un cas clinique, sont rappelés: - les caractères cliniques et pronostiques de l IMS chez le diabétique, - la démarche de l identification de

Plus en détail

Quels sont les facteurs qui font augmenter les risques de cancer du rein?

Quels sont les facteurs qui font augmenter les risques de cancer du rein? Qu est-ce que le cancer du rein? L adénocarcinome rénal est le type le plus fréquent de cancer du rein 1. Le rôle des reins consiste à filtrer le sang et à évacuer les déchets de l organisme dans l urine.

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs B06-1 B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs L ischémie aiguë est une interruption brutale du flux artériel au niveau d un membre entraînant une ischémie tissulaire. Elle constitue

Plus en détail

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 17 èmes Journées des Statisticiens des Centres de Lutte contre le Cancer 4 ème Conférence Francophone d Epidémiologie Clinique Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 Q Picat, N

Plus en détail

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008 Les anticoagulants PM Garcia Sam Hamati sofomec 2008 1 Les anticoagulants sofomec 2008 point de vue HAS AVK = 13% des hospitalisations pour accidents iatrogènes 17 000 hospitalisations / an /France pas

Plus en détail

Cancers de l hypopharynx

Cancers de l hypopharynx Cancers de l hypopharynx A- GENERALITES 1) Epidémiologie Cancer fréquent et de pronostic grave du fait de son évolution insidieuse et de son caractère lymphophile. C est quasiment toujours un carcinome

Plus en détail

RAVIVA L activité physique contre le cancer. Dr. Jacques LECOMTE

RAVIVA L activité physique contre le cancer. Dr. Jacques LECOMTE RAVIVA L activité physique contre le cancer Dr. Jacques LECOMTE RaViva bouger pour se sentir mieux Le pronostic de beaucoup de cancers s est amélioré tant au niveau de la guérison que de la survie et des

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC)

Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC) Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC) Dr Jean-Marie Vailloud Cardiologue libéral/ salarié (CHU/clinique) Pas de lien d'intérêt avec une entreprise pharmaceutique Adhérent à l'association Mieux Prescrire

Plus en détail

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient!

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient! Le dépistage du cancer de la prostate une décision qui VOUS appartient! Il existe un test de dépistage du cancer de la prostate depuis plusieurs années. Ce test, appelé dosage de l antigène prostatique

Plus en détail

Création de procédures inter-services pour la gestion des essais de phase I à l Institut Gustave Roussy

Création de procédures inter-services pour la gestion des essais de phase I à l Institut Gustave Roussy Création de procédures inter-services pour la gestion des essais de phase I à l Institut Gustave Roussy A.A. MOUSSA D. SCHWOB Institut de cancérologie Gustave-Roussy 94805 Villejuif cedex - FRANCE Plan

Plus en détail

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu id & Société L état des lieux d un pari Le Rapport Cordier 1 Biomarqueurs prédictifs 2 L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu & Société

Plus en détail

Cordarone et Thyroïde par François Boustani

Cordarone et Thyroïde par François Boustani Physiologie de la thyroïde : l hormonosynthèse thyroïdienne se fait à partir de l iode essentiellement d origine digestive et de la thyroglobuline qui est une protéine synthétisée par la thyroïde à partir

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail