LE RISQUE CV LE RISQUE CV, ROLE DE L ENTREPRISE. Colloque «Cœur et Travail». Paris le 17/11/11 QUELQUES DONNEES EPIDEMIOLOGIQUES ET ECONOMIQUES

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1 LE RISQUE CV EN SANTE AU TRAVAIL QUELQUES DONNEES EPIDEMIOLOGIQUES ET ECONOMIQUES LE RISQUE CV, ROLE DE L ENTREPRISE Colloque «Cœur et Travail». Paris le 17/11/11 Alain CHAMOUX & Bernard PIERRE Bernard PIERRE Centre de réadaptation IRIS. Lyon-Marcy l Etoile Bureau National du groupe GERS de la SFC Chargé d enseignement à la Faculté Président de «Cœur et Travail»

2 Quel est selon vous le taux annuel de décès de cause cardiovasculaire (/ habitants) en France? > 200 Entre 140 et 200 Entre 90 et 140 Entre 40 et 90 < 40

3 Quel est selon vous le taux annuel de décès de cause cardiovasculaire (/ habitants) > 200 Entre 140 et 200 Entre 90 et 140 Entre 40 et 90 < 40 en France? Taux de décès Bonne réponse 211,1/ habitants par an Aouba et al. Les maladies cardiaques : état des lieux, Adsp 2008; juin (n 63): 25-34

4 Quel est selon vous le taux annuel de décès par cardiopathies ischémiques ou maladies cérébrovasculaires (/ habitants) en France? > 200 Entre 140 et 200 Entre 90 et 140 Entre 40 et 90 <40

5 Quel est selon vous le taux annuel de décès par cardiopathies ischémiques ou maladies cérébrovasculaires > 200 (/ habitants) en France? Taux de décès Entre 140 et 200 Entre 90 et 140 Entre 40 et 90 < 40 Cardiopathies Maladies ischémiques: cérébrovasculaires: 57,8 48,2 / habitants par an Bonne réponse Aouba et al. Les maladies cardiaques : état des lieux, Adsp 2008; juin (n 63): 25-34

6 Mortalité cardiovasculaire en France 1 ère cause mortalité MALADIES CARDIOVASCULAIRES = décès par an Cardiopathies ischémiques i = 27% AVC = 25% Insuffisance cardiaque = 23% PROGRAMME NATIONAL deréduction des risques cardio dio-vasculaires Program me national de réduction des risques cardiovascul aires M inistère délégué à la santé (Févri er 2002).

7 Les causes de décès en France Total Hommes Femmes Maladies cardiovasculaires (%) Tumeurs (%) Morts violentes (%) Maladies respiratoires (%) Maladies digestives (%) Autres maladies(%) Total des décès : dont CV Rapport du Haut Comité de la Santé Publique 1998

8 Maladies ad CV, 1 ère cause de mortalité té en France avec décès / an Une augmentation préoccupante chez les femmes: 1 femme sur 3 meurt de maladies CV 1 femme sur 24 meurt d un cancer du sein OMS 2003 Programme National de réduction des RCV Ministère de l emploi et de la solidarité- Ministère délégué à la Santé

9 QUELQUES CHIFFRES RECENTS European Heart Network 2005 : - DC maladies CV : 4.35 x 10 6 /an (1.9 UE) - Cause de 49 % des DC (42 % UE) première cause chez la femme dans tous les pays, deuxième cause chez l homme en F. - Coût maladies CV dans l UE : 170 x 10 9 /an 18/09/07 : bulletin de l In VS : : mortalité CV 2ème place (F, tjs 1ère) à 2004 : DC CV> 50 % (H = 52 %, F = 55 %). Cancers 13 et 12 %

10 Un taux de mortalité cardiovasculaire en France parmi les moins élevés d Europe Taux de mortalité té CV (cardiopathie ischémique et accident vasculaire a cérébral) éb standardisé par âge dans les différents pays d Europe Méthodologie : enquête réalisée à partir des données recueillies auprès d Eurostat et des centres de statistiques nationaux, standardisation par tranches d âge dâge de 5 ans. Müller-Nordhorn et al. An update on regional variation in cardiovascular mortality within Europ ; Eur Heart J (2008), 29:

11 Mortalité par maladies coronariennes en selon les pays Taux / par an Ukraine Russie Hommes R Tchèque Brésil Japon Hongrie Canada France

12 Mortalité par maladies coronariennes en selon les pays Taux / par an Femmes Ukraine Russie R Tchèque Brésil Japon Hongrie Canada France

13 Le gradient Nord-Sud décroissant Taux de Survenue de l'infarctus du Myocarde Taux/ hommes 35 à 64 ans 1985 à Nord Sud Kuulasma K et al Lancet 2000

14 Le paradoxe français C'est l'observation de taux bas de mortalité cardio-vasculaire en France, comparativement à la plupart des pays occidentaux, alors que la consommation de graisses alimentaires se situe dans la moyenne des autres pays.

15 Apports alimentaires moyens par habitant g/j 250 Allemagne + Belgique 200 France Italie + Espagne Viande de bœuf Beurre Fromage Vin Agricultural Statistics Data

16 La fin du "French Paradox" Taux de Survenue de l'infarctus du Myocarde Hommes, 35 à 64 ans, 1985 à 1994 Taux/ Lille Gand Strasbourg Augsburg WHO monica Toulouse 200 Barcelone 100 NORD EST SUD

17 Le French paradox élucidé? Ruidavets JB, Ducimetière P, Evans A et al. BMJ 2010 Comparaison de la cohorte PRIME issue de MONICA et une étude en Irlande du Nord (Belfast) pendant 10 ans Gradient Nord-Sud retrouvé sur l incidence de la maladie coronaire (2 fois plus d IDM chez les irlandais) Après analyse multivariée et tenu compte d une prévalence différente des FRCV selon les pays, le risque de faire un IDM est 2 fois + élevé chez les «binge drinkers» que chez les buveurs réguliers (qui ont mois de risque que les non buveurs) Après avoir ajusté sur les FRCV, les entre les 2 pays persistent ; en revanche après ajustement sur le mode de consommation d alcool, la entre les 2 pays disparait NB : français : 33.8 g/j d alcool, irlandais 22.1 g/j

18 En France, le taux de décès de cause cardiovasculaire est en forte diminution Évolution des taux de décès standardisés par catégories de maladies de l appareil circulatoire, selon le sexe ( , France métropolitaine) Codification selon la classification internationale des maladies (CIM), relevée sur le certificat de décès rempli par le médecin Aouba et al. Les maladies cardiaques : état des lieux, Adsp 2008; juin (n 63): 25-34

19 Etude PURE (Prospective Urban Rural Epidemiological) Yusuf S et al. Lancet 2011, Aug à 2009 : PTS de 35à 70 ans, >50% 17 pays py de revenus différents Prévention secondaire : -25% AAP (62% pays hauts revenus) -17% BB (40%) -19% IEC ou AA2 (50%) -15% statines (66%) Moindre efficience de la P en C : zones rurales, jeunes, femme, revenus bas (2/3) La réduction du risque liée à l intensification du contrôle de la TA et de la cholestérolémie a le plus grand impact sur le ratio coût/efficacité

20 BEH no du 8/11/11 A partir des 3 registres des cardiopathies ischémiques (Lille, Strasbourg et Toulouse) Entre 2000 et 2007 : événements coronaires ont été enregistrés (IDM et DC coronaires) entre 35 et 74 ans (43% de 65 à 74 ans) Baisse de 19% dans les 2 sexes en regard de la période de 2000 à 2003 (5%/an, 6% ) Mais aucune baisse n est constatée chez 35 à 54 ans Les signes de gravité sont plus fréquents à Lille qu à Toulouse selon le même gradient Nord-Sud que celui de la létalité à 1 mois (3 fois plus élevé à Lille qu à Toulouse)

21 LA REDUCTION DE LA MORBI-MORTALITE CV < 50%: prise en charge des pathologies >50% :prévention

22 Parts respectives des traitements spécifiques et du contrôle des FRCV dans la baisse de mortalité coronaire ATC / Patient stable : 5 % ATC / IDM : 11% Ford ES. N Engl J Med 2007 ; 356 :

23 LA PREVENTION PRIMAIRE REDUIT 4 FOIS PLUS LE TAUX DE DECES DE CAUSE CORONAIRE QUE LA PREVENTION SECONDAIRE UNAL B et al. Br Med J 2005;331:614-9 Etude de modélisation Entre 1981 et 2000 en Angleterre et au pays de Galles: DC de cause coronaire en moins : 81% «gagnés» chez les sujets sans maladie coronaire connue par une meilleure prise en charge des FRCV modifiables 19% par une meilleure prévention secondaire chez le coronarien

24 Quelle est selon vous la proportion de patients à haut risque cardiovasculaire qui sont en prévention primaire? 89,1% 55,2% 45,6% 37,8% 18,0%

25 Quelle est selon vous la proportion de patients à haut risque cardiovasculaire qui sont en prévention primaire? 89,1% 55,2% 45,6% 37,8% 18,0% Bonne réponse 55,2% des patients à haut risque sont en prévention primaire J. Ferrières et al., Assesment of lipid-lowering treatmet in France the CEPHEUS study ; Archives of cardiovascular disease (2008)101,557-63

26 En France, environ 45% des patients à haut risque cardiovasculaire sont en prévention secondaire Selon l étude CEPHEUS, plus de 40% des patients sont à haut risque CV et près de 45% de ceux-ci ont des antécédents personnels de maladie coronaire Valeurs calculées à partir de données de l étude (1) Evaluation du haut risque selon les recommandations françaises (2) Objectif: Evaluer la proportion de patients sous hypolipémiants depuis au moins 3 mois et sans changement de dose depuis au moins 6 semaines, ayant atteint t l objectif de LDL-c selon l Afssaps. Méthode: Résultats issus de patients issus de la patientèle de 560 médecins généralistes français. 1- J. Ferrières et al., Assesment of lipid-lowering treatmet in France the CEPHEUS study ; Archives of cardiovascular disease (2008)101, Prise en charge thérapeutique du patient dyslipidémique, AFSSAPS, Recommandations, mars 2005

27 -Le terme de FRCV : HTA - HCT- DIABETE - TABAGISME - AGE - SEXE- HEREDITE - UNE LISTE QUI S ALLONGE (plus de 200 FRCV connus) - Mode de vie : sédentarité, obésité androïde (SM), diététique déséquilibrée, alcool, stress psycho-social, niveau socio-économico-culturel, ménopause, pollution - Autres paramètres quantifiables : HDL, LDL petites et denses, TG, CRP us, homocystéïne, BNP, D-dimères, facteurs prothrombotiques (fibrinogène, PAI-1), aldostéronémie, réninémie, molécules d adhésion (sicam-1, svcam1),interleukine-6, métalloprotéases, endothélines, adinopectine, Pr S-100, microalbuminurie, Lp(a), PP, IPS, tour de taille, maladie inflammatoire chronique (PR) -AOC:EIM ou plaque, HVG, créatinine, microalbuminurie. -PA : toutes pathologies CV dont IC, néphropathie, rétinopathie.

28 EN PREVENTION : «SOONER IS BETTER» HTA : 15 M (4 non dépistés soit 1 français/3 après 35 ans). 53% des hypertendus sont contrôlés. Le coût du traitement a augmenté de 40% en 6 ans Tabagisme : 15 M ( DC/an, 11% des DC). Perte d espérance de vie en moyenne de 10 ans. 15% des dépenses de santé. 38% des ALD. -36% de DC et 32% de récidives d IDM en 5 ans après SCA et en prévention primaire un retour à un RCV d un sujet n ayant jamais fumé en quelques mois à année Surpoids : 15 M. Obésité : 5 M Hypercholestérolémie : 10 M Diabète : 3 M Insuffisance rénale chronique : 2 M

29 MERCI POUR VOTRE ATTENTION

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