OBSERVATOIRE TENDANCES DU MARCHE ALIMENTAIRE

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1 OBSERVATOIRE TENDANCES DU MARCHE ALIMENTAIRE ETAT des LIEUX DECEMBRE 2013

2 SOMMAIRE 1. La consommation alimentaire - Une part en déclin dans le budget des français - Un marché au ralenti - L évolution des ventes par famille - Pourquoi les ventes progressent? - La Normandie dans la moyenne - La confiance des consommateurs s effrite - Que faut il attendre pour la fin 2013 et en 2014? - Un facteur d espoir 2. La Grande Distribution - Formats de magasins : seuls les hypers progressent - Les MMD sous leur niveau de L image des MDD se dégrade - Quel accès aux linéaires de demain? - Le E-commerce porté par le drive 3. La restauration - 3ème débouché des IAA - Un marché aux multiples segments - Zoom sur les différents types de restauration - Evolution de la demande - Les tendances de fond - Le contexte à court terme - Les évolutions en cours - L accès au marché - PME et grands groupes - Contraintes / Opportunités 4. L export - Un débouché incontournable qui se fragilise - Où la France exporte-t-elle? - Les produits les plus exportés 5. Les circuits alternatifs - Le boom de la proximité - Exemples en chiffres - Menaces et opportunités 6. Les PAI - Devenir fournisseur de PAI - Quoi et qui? 7. La valorisation des coproduits - Quels coproduits? - Un traitement prioritaire pour les IAA - Quels débouchés? - Zoom sur la Biomasse - Intérêts - Contraintes - Exemples à valeur ajoutée Observatoire des Marchés de l ANEA

3 Consommation alimentaire En déclin dans le budget des Français Budget Part des dépenses alimentaires (dont la restauration) dans le budget des ménages depuis 1975 (en %). Source : INSEE Les faits : La part de l alimentaire dans le budget des ménages est en baisse continue : moins 6 points depuis 1975! On arrive à 18% du budget en 2012, y compris les achats alimentaires réalisés dans la distribution et les dépenses consenties dans la restauration ; ces dernières comptant pour ¼ du total environ. Depuis mi 2010, les ménages français réduisent clairement leurs achats de produits alimentaires pour préserver leur budget. Les dépenses consenties dans la restauration sont particulièrement affectées. Les explications : La concurrence des postes de budget dits «incompressibles» (loyers, éducation, transports) est de plus en plus forte. Les dépenses déjà engagées représentaient 29,6% du budget des ménages en 1998 et déjà 31,8% en Selon les prévisions, elles accapareront 34,8% du budget des ménages en 2018 (source : Bipe). Dans ce total, l INSEE a dévoilé mi-novembre le chiffre en forte hausse de l endettement des ménages. En 6 ans, de 2005 à 2011 l endettement ayant pour source l achat immobilier a presque doublé passant de 442 à 800 milliards pendant que le montant des crédits à la consommation passait de 129 à 160 milliards. Autre explications : les Français dépensent toujours plus, et cette fois-ci c est un choix, pour leur communication (téléphone, internet, informatique). Observatoire des Marchés de l ANEA

4 Enfin, on peut aussi voir dans cette baisse de la part de l alimentaire dans le budget des ménages, les premiers effets des discours nutritionnels. A force de parler d obésité n y a-t-il pas un début de dé-consommation alimentaire? Un marché au ralenti Les faits - en valeur, les ventes de PGC-FLS en (hypers+supers+hard discount) progressent de 1,3% sur les 9 premiers mois de l année (chiffres arrêtés au 6 oct.). Rappel : elles avaient progressé de 3,4% en 2012 et de 3,1% en en volume, les ventes sont en hausse de 0,3% sur les 9 premiers mois (chiffres au 6 oct.) contre 0,5% en Les explications : Des volumes proches du zéro : l alimentaire nouvelle variable d ajustement : Avec un gain de 0,3%, on se situe légèrement en dessous de la progression des ventes assurée, en principe, par l augmentation de la population (0,5%)! Sur les 9 premiers mois de l année (chiffre arrêtés au 6 oct.), les Français ont acheté légèrement moins d articles (-0,5%). Des chiffres qui confirment que l alimentaire devient une variable d ajustement dans le budget des ménages pour équilibrer des dépenses pré-engagées (loyer, énergie, transports, télécommunications) qui ne cessent d enfler. Des prix qui baissent : La guerre des prix que se livrent les grands distributeurs, en particulier sur les produits laitiers, les œufs, voire les boissons sans alcool, se traduit dans les chiffres. La preuve : «L indice des prix des produits de grande consommation sur l ensemble des grandes et moyennes surfaces est en baisse de 1% en octobre 2013 par rapport à octobre C est 0,1 point de moins qu en septembre (-0,9 %)», (Source LSA.fr, 30 octobre 2013). mais des achats qui montent en gamme : L an dernier, la progression des ventes en valeur était trompeuse, car elle était très largement due à l inflation provoquée par la hausse des matières premières. Ce n est pas le cas cette année. Au contraire. La progression certes faible - des ventes en valeur provient d une montée en gamme : achats de nouveaux produits et de MDD premium. Il faut y voir la volonté des consommateurs «de se faire plaisir» dans ce contexte morose. Et l alimentation est l un des derniers postes où ils peuvent encore se le permettre. Des promos et des produits grand format qui sauvent les meubles : Observatoire des Marchés de l ANEA

5 En contrepartie de la réduction du nombre d articles achetés à chaque visite, les consommateurs se rendent plus fréquemment en magasin et y achètent plus de produits grands formats et surtout davantage d articles en promo. Ces dernières flirteront encore avec les 20% des ventes à la fin de l année L an dernier, elles avaient atteint 19,9% des ventes, soit déjà 0,7 point de plus qu en L évolution des ventes par famille Tous les secteurs en hausse mais de peu! (Évolution en valeur et en volume sur les 9 premiers mois de l année. Chiffres arrêtés au 6 oct.). Pourquoi les ventes progressent? Les gagnants et les perdants de la valorisation de l offre : 1) Les gagnants : 9 des 11 rayons analysés voient leurs ventes progresser en valeur depuis le début de l année. Mais 7 des 11 rayons reculent en volume. La montée en gamme de l offre sauve donc la mise dans de nombreux cas. A ce jeu-là, les alcools et les produits d épicerie salée s en sortent le mieux. Observatoire des Marchés de l ANEA

6 2) L ultra-frais : En recul depuis un moment, les industriels du secteur tentent de redresser la situation. Dernière initiative en date, celle de Lactalis-Nestlé qui a travaillé sur un nouveau merchandising. L idée : créer un nouveau pôle sur les crèmes gourmandes qui regroupe les crèmes élaborées ou extra et les yaourts gourmands ou emprésurés. Et pour inciter les consommateurs à s y arrêter, ce pôle est adossé à celui des crèmes desserts. 3) Les perdants : La situation est difficile pour les surgelés salés qui restent dans le rouge en valeur malgré un effort de valorisation. En cause, la conjoncture certes, mais surtout le «horsegate» (la viande de cheval dans les plats cuisinés, ndlr) qui a provoqué une méfiance des consommateurs. Résultat, Nestlé dont les ventes de surgelés salés se sont effondrées de 40% depuis cette affaire, selon ses dires, a annoncé le 24 octobre sa décision de cesser la fabrication de produits à base de viande au rayon surgelé. Le constat est au moins aussi préoccupant pour le rayon des produits de papier dont la performance, fait notable, est encore pire en valeur qu en volume! Un phénomène analogue, même s il est moins marqué, se produit sur le rayon «entretien». Deux rayons de produits peu impliquant sur lesquels les consommateurs font traditionnellement des économies (report vers les premiers prix) dès qu ils cherchent à faire diminuer leur ticket. Même les produits pour enfants qui étaient épargnés jusqu à présent commencent à être touchés. La Normandie dans la moyenne Observatoire des Marchés de l ANEA

7 Evolution des ventes de PGC-FLS par familles en valeur, en Basse- Normandie versus France (hypers et supermarchés à fin septembre 2013) Source : IRI Basse-Normandie France entière Ensemble PGC-FLS 1,7% 1,7% FLS poids fixe 1% 1,2% Surgelés glaces 1,5% 0,5% Crémerie -0,1% 0,3% Frais non laitier LS 2,1% 2,4% Epicerie 1,5% 1,9% Epicerie salée 1,3% 1,8% Epicerie sucrée 1,6% 2% Liquides 5% 4% BRSA et eaux 1,9% 1,4% Bières et cidres 16,8% 15,1% Alcools 4,3% 2,7% DPH -0,2% 0,4% Entretien -0,3% 0,2% Hygiène -0,1% 0,4% Sur l ensemble des familles, la Basse-Normandie s inscrit exactement dans la moyenne nationale s agissant de l évolution de ses ventes de PGC-FLS en hypers et supermarchés sur les 9 premiers mois. Dans le détail, elle évolue moins favorablement que la moyenne française pour 3 des 4 départements (Frais libreservice poids fixe, épicerie, DPH), mais se rattrape grâce aux liquides. La Basse-Normandie se classe 10ème région française sur 22 pour la croissance de ses ventes de PGC-FLS depuis le début de l année. Les meilleures élèves sont dans l ordre : Aquitaine, Midi-Pyrénées, Poitou-Charentes et Picardie. Avec une progression des ventes de 0,7%, la Haute-Normandie se classe, elle, parmi les dernières. La confiance des consommateurs d effrite Observatoire des Marchés de l ANEA

8 L effet «Horsegate» se voit dans les chiffres. Les doutes des consommateurs quant à la composition des produits et à leur traçabilité sont montés en flèche cette année. A noter que, pour la première fois depuis 3 ans, il ne se trouve plus de consommateur pour ne pas avoir au moins un doute quant aux mentions inscrites sur les packagings. Que faut-il attendre fin 2013 et en 2014? Une croissance des ventes sans doute inférieure à 2012 : Il y a peu de chances que les ventes de PGC-FLS égalent en 2013 leur performance de 2012 (+3,4% en valeur +0,5% en volume) voire de 2011 (+3,1% en valeur, +0,5% en volume), grâce aux trois derniers mois de l année (octobre à décembre). En début d année 2013, le panéliste Symphony-IRI avait pronostiqué, pour 2013, une croissance nulle des ventes en volume voire légèrement négative. En valeur, il table sur une croissance des ventes autour de 1%. Neuf mois plus tard, le pronostic est toujours valable. Evolution des prix : vers un statu quo? - Facteurs de hausse : Evolution de la fiscalité : il y aura cette année, la hausse de la TVA au 1er janvier à 20%, un niveau qui n avait plus été atteint depuis 2001, ce qui ne manquera pas d impacter les budgets des ménages. La baisse de la TVA sur l alimentaire elle devait passer de 5,5% à 5% - pourtant adoptée lors de la loi de finances de 2012 a été abandonnée. Quant à l entrée en vigueur de l Ecotaxe sur le transport, elle est pour l instant suspendue sine die. - Facteurs de baisse : La guerre des prix devrait se poursuivre. Des assortiments qui augmentent plus vite : Pour la première fois depuis 2008, l assortiment moyen en hyper+supermarché a progressé de plus de 2% sur le premier semestre Il n avait progressé que de 1% sur l ensemble de l année C est un signe plutôt encourageant pour les industriels. Cela signifie que les distributeurs font un peu plus de place à leurs produits dans leurs rayons. Plusieurs scenarii possibles pour 2014 : - La croissance de l économie reprend timidement. Sur l ensemble de l année 2013, les prévisions sont de +0,2%. Pour 2014, le gouvernement et l Union européenne attendent +0,9% pour la France. Donc une légère accélération. Cela suffira-t-il à redonner de la confiance en même temps que du pouvoir d achat aux Français? Il serait temps, car les 3 principaux moteurs de la croissance sont en panne : l investissement des entreprises s écroule, à la fin du premier semestre 2013 (en Observatoire des Marchés de l ANEA

9 baisse de 12,7% par rapport à 2008) ; le commerce extérieur stagne dans le rouge foncé année après année ; pour finir, la consommation des ménages qui a généré entre 50% et 100% de la croissance de la France sur la décennie écoulée, marque le pas à son tour. - Quel sera l impact de la fiscalité sur la consommation? Le panéliste Symphony-IRI a pronostiqué, en début d année, un ralentissement de la progression des ventes de PGC-FLS en valeur à +1% ou +1,5% pour les 2 ou 3 années à venir, contre +2,5 à +3% précédemment. Là encore, ces prévisions sont malheureusement toujours valables. - Mais dans le même temps, en période de crise, les individus ont tendance à se replier sur le domicile et à s accorder de petits plaisirs en matière d alimentation. Cela s est déjà produit en Cela pourrait se reproduire en 2014 avec l augmentation attendue du taux de TVA appliqué à la restauration qui passera de 7% à 10%! Une marge de manœuvre pour la valorisation : La très faible hausse des prix et même la baisse pour un certain nombre de rayons donne des possibilités de valorisation assez importantes ; valorisation par l offre des industriels et par la demande des consommateurs qui pourrait se reporter sur des articles premium. Un facteur d espoir La vitalité démographique de la France - 65,35 millions d habitants au 1er janvier 2012 ( personnes/ 2011) naissances en millions d habitants prévus en Elle assure en principe une croissance des ventes en volume de 0,5%/an. Autrement dit, une croissance nulle des ventes alimentaires en volume en 2012, si l on retraite de l évolution démographique. La France reste le second pays d Europe par la population, après l Allemagne. La France a gagné plus de 10 millions d habitants entre 1981 et La France est avec la Suède, l un des rares pays d Europe à pouvoir compter sur une progression de sa population. Cette croissance démographique garantit, en principe, une croissance du marché alimentaire, en volume, de l ordre de 0,5 à 0,7 point par an. Observatoire des Marchés de l ANEA

10 2- La Grande Distribution Formats de magasins : seuls les hypers progressent Les hypers redressent la tête. On les disait condamnés! Ils confirment leur redressement déjà amorcé, et annoncé dans cet Observatoire, au premier trimestre. C est même le seul format en hausse. L alimentaire y est pour beaucoup, car le non-alimentaire continue de les pénaliser. Ce sursaut doit beaucoup à la crise. Les budgets des ménages sont plus tendus, ils reviennent donc faire leur course dans les hypermarchés. La progression est aussi due pour une part à l augmentation du parc, par l ouverture de nouvelles unités et l agrandissement de supermarchés. Les supermarchés subissent Ils pâtissent du regain des hypermarchés. Les petites surfaces de proximité sont dans le sens de l histoire (5882 supérettes, 32% du parc des magasins alimentaires) : L argument proximité reste un critère de choix important des consommateurs, à côté du prix, dans le choix du magasin qu ils fréquentent. Cela profite aux supérettes et cela devrait s accentuer avec la hausse inévitable du prix de l essence dans les années à venir. Signe du regain d intérêt des enseignes pour ce format, presque toutes les enseignes ont revu leurs concepts de proximité ces 3 dernières années. Casino avec Casino Shopping en mai 2011, Auchan avec «A 2 pas» en février 2011, Intermarché avec Contact et Express, U avec Express, et Carrefour avec Express, City et Contact. Le hard discount poursuit sa dégringolade Après avoir fortement progressé pendant une décennie, le hard discount recule depuis au moins 3 ans. Les explications : - Le format subit la concurrence des hypermarchés qui ont baissé leurs prix cette année encore, privant ce format de son principal argument commercial. - Les réseaux de hard discount se concurrencent. Sur certaines zones ils sont 3 ou 4 en face à face. - L arrivée des marques nationales dans leurs assortiments fait augmenter les paniers moyens dépensés chez eux (LeaderPrice s y est converti après Lidl et Dia) ce qui nuit à leur image prix. - Une bonne part de la croissance du hard discount dans la décennie écoulée était due à l ouverture de nouveaux magasins. Les ouvertures se ralentissent aujourd hui expliquant le freinage de ce circuit. Les conséquences : Certaines enseignes dites de discount revoient leur concept. Dia a ainsi ouvert à Nice, cette année, un point de vente qui n a plus rien de discount. Il fait davantage penser à une supérette traditionnelle. Baptisé Dia Fresh, ce nouveau concept (150 Observatoire des Marchés de l ANEA

11 mètres carrés) ne propose presque que des produits frais (3 éléments pour l épicerie seulement), un grand rayon snacking et plus aucun message sur les prix. Les MDD sous leur niveau de 2009 Les faits : Depuis le début de l année, les ventes des MDD sont en recul de 0,1% en valeur tandis que celles des marques nationales progressent de 2,1%. Cela se traduit dans les parts de marché. Celle des MDD recule de 0,6 point pour l instant au profit des marques nationales. Les MDD sont bien parties pour boucler l année 2013 avec une part de marché inférieure à leur niveau de 2009, et ce même si l année n est pas terminée (les chiffres sont calculés sur les 9 premiers mois). A l intérieur des MDD, les seuls segments en hausse sont ceux des MDD haut de gamme et des MDD bio. Les explications : Habituellement, la crise profite aux MDD ; les consommateurs se reportant sur elles pour réduire leur ticket de caisse. Cette année, ce n est plus le cas. Le recul en valeur est dû, pour une part, aux baisses de prix consenties par les distributeurs sur les produits à leur marque et pour l autre à l agressivité commerciale des grandes marques, notamment à travers la promotion. Observatoire des Marchés de l ANEA

12 L image des MDD se dégrade Source : Iri Plus que le petit recul, de 2 dixièmes de point, de la note d appréciation globale des MDD en 3 ans, c est l écart qui se creuse avec les marques nationales qui est préoccupant. Il passe de 0,3 point en 2010 à 1 point en 2013 (6,9/10 contre 7,9/10)! Un facteur principal explique cette évolution : les prix! Les marques nationales ont sensiblement baissé leurs prix depuis 2010, privant ainsi les MDD de leur premier argument de vente. Quel accès aux linéaires demain? Les attentes des consommateurs Sur les prix : 46% disent que le prix est leur critère de choix n 1 mais 47% se disent prêts à payer plus pour des produits de qualité! Sur la proximité : 36% préfèrent faire leurs courses dans les petits magasins près de chez eux plutôt qu en grande surface. Sur le temps : 30% se disent pressés par le temps. Sur la sécurité alimentaire : 72% se disent inquiets de la sécurité alimentaire. Sur les nouveaux produits : 54% aiment essayer les nouveaux produits. Le durable encore et toujours : Aucune enseigne ne peut rester silencieuse sur le sujet. Les initiatives partent un peu dans tous les sens, mais en voici quelques-unes : - Les centres Leclerc mettent l accent sur leur label "Conso Responsable" qui consiste en un stop rayon. Il distingue les produits de consommation courante, premiers prix, MDD et marques nationales confondus, jugés plus respectueux de l environnement en fonction de leur composition, leur fabrication, leur transport, leur emballage, leur utilisation et leur fin de vie. Observatoire des Marchés de l ANEA

13 Le distributeur a d ailleurs lancé, à partir du début du mois de novembre, une campagne de publicité pour promouvoir son label. Ce nouveau label sera-t-il exploité par les consommateurs? La réflexion n est pas nouvelle, mais c est un label de plus. Pas sûr que les consommateurs aient encore eu le temps d assimiler ceux qui encombrent déjà les rives et les emballages! - Biocoop stoppe la vente de tarama dans ses magasins : l enseigne leader de la distribution spécialisée de produits bio, ne vend plus de tarama depuis le 1er novembre pour protéger "la régénération des espèces de poisson dans les mers et océans", assure le groupe via l AFP. Biocoop dit "s'imposer de ne pas se fournir en poissons pêchés pendant la période de reproduction" et comme le tarama est "préparé principalement avec des oeufs de poisson (mulet, cabillaud etc.), c'est à ce titre qu'il a retiré cette référence de son rayon frais. L industriel fait maison : Alors que les industriels rêvent de reproduire des recettes traditionnelles, le site La Super Superette prend le contre-pied en proposant les recettes permettant de reproduire, à la maison, les marques-produits industrielles les plus familières. Chacun peut ainsi apprendre à réaliser des contretypes d After Eight, de Ferrero Rochers, des Tuc, des chips Vico, du ketchup Amora, des Bounty ou des Pim s Au-delà de son caractère anecdotique, le site La Super Superette illustre deux attentes majeures des consommateurs : a) rester à la maison et se faire plaisir b) la transparence, c est-à-dire connaître les modes de fabrication et les ingrédients de leurs produits préférés. Snacking / plaisir Convenience : Avoir le moins de cuisine à faire possible est une tendance de fond qui va durer, car le savoir-faire culinaire se transmet de moins en moins. Produits bruts Les consommateurs sont décidemment contradictoires! Ils veulent faire le moins de cuisine possible mais réclament en même temps plus de produits bruts, qu il faut donc cuisiner, pour des raisons de coûts et de naturalité. Naturalité/santé A l intérieur de cet ensemble, c est l axe «digestion» qui ressort en tête, car ses effets sont ressentis rapidement (ex lait sans lactose ou le sans gluten pour lequel 90% des acheteurs ne sont pas intolérants). Le «sans» a toujours la côte : sans aspartam, sans conservateurs artificiels, sans huile de palme. Le halal et le casher : Les produits casher et halal attirent de plus en plus de monde. Un sondage réalisé par Toluna pour l Essec indique que 11,4% des consommateurs français achètent régulièrement ou occasionnellement des produits halal, et 5,3% des produits casher. Observatoire des Marchés de l ANEA

14 Les produits «locaux» prennent du poids Le bio est toujours un argument porteur, mais l étiquette «local-pme» lui fait de plus en plus de concurrence. La raison? Le bio est un univers mal compris des consommateurs. Sa valeur ajoutée est mal perçue et ses prix sont jugés trop élevés, selon le panéliste IRI. De l autre côté, l achat de produits locaux est plus valorisant pour le consommateur qui a le sentiment d être davantage acteur de sa consommation. 53% des foyers français déclarent «essayer d acheter des produits locaux aussi souvent que possible», selon une étude du panéliste Kantar Worldpanel. Le chiffre est intéressant mais encore faut-il savoir ce que local signifie pour les foyers! S agit-il de produits qu ils vont chercher directement chez le producteur, de produits régionaux, nationaux? mais les produits estampillés «régime» fondent. Est-ce une sanction de leur inefficacité? Le cas du made in France, 85% des foyers interrogés dans la même étude que précédemment, disent que la nationalité du produit est pour eux «une raison d achat». Cela ne signifie pas pour autant qu ils donnent toujours la préférence au produit français. Une fois devant le rayon, le prix reste en effet un critère de choix déterminant. Sur ce sujet, un sondage mené auprès de 1008 personnes par l Ifop pour Atol (du 8 au 10 janvier 2013) montre que 77% des Français se disent prêt à payer plus cher pour un produit made in France, soit 5 points de plus qu en Observatoire des Marchés de l ANEA

15 Dans le détail, les résultats du sondage montrent que 30% des Français seraient prêts à payer au-delà de 10% supplémentaires par rapport à un produit fabriqué à l étranger, et 40% d entre eux jusqu à 5% en plus. Sur le plan de la communication et du marketing, l étiquette made in France reste un bon vecteur depuis plus de 3 ans. Pour les consommateurs, le marquage bleu, blanc, rouge signifierait : une meilleure qualité (93%), une assurance que les normes sociales sont respectées pour les salariés qui produisent (92%), et «un acte citoyen» (95%). Le E-commerce porté par le drive Une part des ventes par Internet encore marginale Plus de 3% du CA des PGC-FLS attendus cette année, contre 2,2% du CA en De plus en plus de formes de mise à disposition des courses : Supermarchés en ligne, courses en ligne avec récupération en magasin, drive. Le drive cheval de Troie du e-commerce pour l alimentaire : Même si le chiffre d affaires réalisé par les drives reste marginal dans l alimentaire, ceux-ci ont déjà cumulé 1,54 milliard ventes rien que sur les 9 premiers mois de l année. Chiffre auquel il faut ajouter les ventes réalisées sur Internet et livrées à domicile. La dynamique du secteur des drives relève pour l essentiel de la croissance due à l ouverture de nouvelles unités : déjà près de 600 supplémentaires sur les 9 premiers mois de l année. Une partie de la croissance est aussi due au recrutement d un nombre croissant de ménages français. Ainsi sur les 9 premiers mois de l année 2013, 25,1% des ménages français avaient fait au moins une fois leurs courses en drive, alors qu ils n étaient que 17% fin Mais déjà les premières fermetures : En novembre, Chronodrive (Groupe Auchan) a annoncé la fermeture de deux de ses unités alsaciennes, celle de Mulhouse-Bâle et celle de Wintenheim (source : LSA.fr) et de son Auchandrive de Laval St Berthevin, un an à peine après son ouverture. C est logique, avec le développement de leur réseau, les enseignes commencent à rationaliser leur parc. Un drive paysan en Basse-Normandie : A Saint-Lô, un drive permet de commander ses légumes, sa viande, son lait ou ses œufs en ligne, puis de se les faire livrer directement dans le coffre de sa voiture. Treize producteurs bas-normands sont associés à cette aventure imaginée par une professeure d anglais. Les prix sont les mêmes qu en vente directe ( Observatoire des Marchés de l ANEA

16 Un bien pour les magasins? : 20% des clients drive déclarent passer plus de temps en magasin depuis leur fréquentation du drive (source : IRI). Mais à l inverse, le succès des drives confirme aussi le fait que les courses alimentaires ou au moins une partie d entre elles sont vues comme une corvée par 59% des consommateurs (étude Kantar Worldpanel citée par LSA.fr). Réenchanter les courses est important! 3- La Restauration La RHF 3 ème débouché des IAA -2 % en 2012 / -1 % en 2013 / + 0,8 % en 2014 Un CA de 54 MM avec un montant achat de 17,5 MM : c est le volume d achats généré par la RHF auprès des industries agroalimentaires. (26 si on intègre les boissons). 10 milliards de repas structures de restauration 10 prestations par mois prises hors domicile (faible comparé aux autres pays développés). 33 % des déjeuners pris hors domicile 13% des diners 4% des petit-déj par habitant et par an Les explications : La répartition est de 2/3 pour la restauration commerciale et 1/3 pour la restauration collective. La RHF constitue ainsi le 3éme débouché de l agroalimentaire, après la grande distribution et l export. Ainsi un repas sur 7 est pris hors domicile en France, comparé à un sur 2 aux Etats Unis, mais les habitudes sont fortes, et on ne peut pas considérer que les chiffres bougeront beaucoup dans l avenir. Petite percée, quand même des petits déjeuners pris hors domicile. Observatoire des Marchés de l ANEA

17 Un marché aux multiples segments La restauration commerciale, avec 2 sous segments : o La restauration traditionnelle : les indépendants, les chaines et groupes, les cafés/bars/brasseries o La restauration rapide : boulangeries, stations-services, GMS, ambulants, sandwicheries, cinémas,.. La restauration collective : concédée ou autogérée, entreprises, collectivités, santé,.. La restauration hôtelière : indépendante ou de chaîne. La restauration automatique : en entreprises, hôpitaux, campus. Ces segments sont en mouvement, avec des frontières de plus en plus perméables. Les concepts de la restauration traditionnelle diffusent en restauration collective. La restauration rapide est présente dans chacun des segments (collective, hôtelière) mais aussi dans la grande distribution. La restauration traditionnelle vend des hamburgers. Zoom restauration traditionnelle -5 % en 2012 / -2 % en 2013 / + 1,7 % en 2014 La restauration traditionnelle est encore en repli en 2013, mais les analystes prévoient une légère reprise en 2014, avec une prévision a + 1,7 %. Elle est confrontée à une double problématique : une baisse de la fréquentation et une baisse du ticket moyen. Les consommateurs semblent en effet arbitrer en période de crise au détriment de ce secteur. Ce sont essentiellement les familles qui vont moins au restaurant, et la fréquentation du diner qui est à la baisse. A l inverse les seniors dépensent plus en restauration traditionnelle. Les steaks house avec 800 établissements (La Boucherie, Hippopotamus, Courte Paille, ), grâce à un positionnement clair, et un nombre d établissements en croissance, continue de progresser. Selon une étude du cabinet OCandC, les deux enseignes préférées des français en 2013 sont La Pataterie et Buffalo Grill. Internet s invite en restauration, avec des sites de réservation en ligne (La Fourchette), ou encore de commande et livraison à domicile (Allo Resto). Observatoire des Marchés de l ANEA

18 Zoom restauration rapide -0,6 % en 2012 / 0 % en 2013 / + 3,0 % en 2014 La France est l un des plus grands marchés de restauration rapide en Europe ; 40 % du total restauration. La Restauration Rapide, transversale à tous les segments de la restauration s est mieux adaptée aux évolutions de consommation depuis 10 ans Une certaine saturation du marché après la forte progression des 10 dernières années ; de à établissements en 10 ans Avantage prix dans un contexte de crise 72 % des tickets < 10 Une segmentation s installe, de type sablier L hyper économique (boulangerie, kebab, GMS) Le fast casual, avec des tickets de 12 à 13 Menace de la grande distribution Les explications : La restauration rapide est transversale à l ensemble des segments RHF. Elle a beaucoup progressé entre 2004 et 2011, 4 fois plus vite que l ensemble de la restauration et a sans doute bénéficié de transferts de la restauration classique. Son CA est estimé à 35 MM. Mais en 2012, la restauration rapide a légèrement reculé, et elle est restée stable en 2013, probablement dû à une saturation du marché. Un rebond de + 3 % est attendu en Parmi les produits les plus vendus ; les sandwiches, qui progressent toujours, les salades, en très forte progression (+ 13%), les hamburgers, les kebabs. La France est d ailleurs le second pays européen consommateur de Kebab, avec 14 par personne et par an, derrière l Angleterre! Le concept de Food trucks, continue à se développer, il a fait l objet en 2013, d un festival international, avec remise des Food Trucks Awards!! Le Fast-casual, concept de fast-food haut de gamme, avec produits plus sophistiqués, ambiance cosy, service amélioré et prix plus élevés. On assiste à une nouvelle segmentation de la restauration rapide, avec soit la recherche d une offre économique, (proposée par les GMS, les boulangeries, on achète debout et on mange debout), soit le snacking confortable, on achète au comptoir, mais on mange assis dans une ambiance cosy. Mais le grand enjeu de la restauration rapide sera celui de la nutrition, le souhait de 87% des français étant de manger plus équilibré. Avec quelques exemples récents, Holy Cow, qui propose des hamburgers réalisés avec des produits frais, ainsi que la toute nouvelle offre snacking à bord des TGV. Observatoire des Marchés de l ANEA

19 Illustrations : Observatoire des Marchés de l ANEA

20 Zoom rayon snacking des GMS Des GMS qui veulent récupérer une part du gâteau de la restauration rapide, et qui y parviennent assez bien! Les mètres linéaires consacrés au snacking Libre-service ont été multipliés par 3 en 5 ans. Plus le magasin est urbain, plus l offre est large et profonde. Les explications : Par rapport au marché de la restauration, et en particulier de celui du snacking, les GMS ont bien compris qu il y avait une part du gâteau à prendre. Les hyper et super proposent de plus en plus de produits snacking en libre-service (box, sandwiches, salades préparées, ) avec des gondoles dédiées à ces produits. Les espaces de restauration, implantés dans les galeries marchandes, et souvent gérés par le magasin, peuvent également proposer des sandwiches, parts de pizza et autres snacking. Même Picard surgelés propose un menu à composer, avec un positionnement très économique à 5 ou 6,50. Les industriels de l agroalimentaire sont aussi force de proposition sur ce segment : les salades SODEBO, des produits japonais de Marco Polo Food (marque Yedo) dès début Mais les groupes de GMS sont également positionnés sur le marché de la restauration traditionnelle depuis longtemps avec de la restauration assise (Flunch, Casino, Poivre Rouge d Intermarché) ou plus récemment avec des convenience store (Cœur de blé du groupe Casino). Observatoire des Marchés de l ANEA

21 Illustrations : Zoom restauration collective + 0,4 % en 2012 / +0,6 % en 2013 / + 1,8 % en 2014 Baisse de fréquentation en restauration d entreprise, Mais des relais de croissance en santé et seniors Des réglementations de +en+ contraignantes Recherche de + de goût et de + de plaisir et donc se rapproche des schémas de la restauration traditionnelle Montée en gamme et en qualité : image en hausse En avance sur BIO et DD Les explications : La restauration collective est le segment qui se maintient le mieux en période de crise. Avec + 0,6 % en 2013 et une prévision de +1,8 % en Deux grands modes de gestion : les restaurants autogérés (pour 2/3) et les restaurants concédés (pour 1/3) à des sociétés de restauration collective. (SODEXO, ELIOR (Avenance, Eliance), COMPASS, API,.) La restauration d entreprise, connait une baisse de fréquentation, avec des «fugueurs» qui mangent dans leur bureau un sandwich ou une «gamelle» apportée du domicile, ou vont à l extérieur à l heure du déjeuner. Observatoire des Marchés de l ANEA

22 Les concepts et les offres évoluent, que ce soit dans les écoles, les entreprises, les établissements de santé. La restauration collective est assez en avance sur l approvisionnement en filières courtes, avec des fournisseurs agroalimentaires de proximité privilégiés. Les autres tendances : le BIO et l équilibre nutritionnel. L image globale de la restauration collective progresse positivement. La réglementation de plus en plus contraignante sur l hygiène ou sur le tri des déchets favorise les produits vendus par l industrie agroalimentaire. Illustrations : Zoom restauration Hôtelière Un segment assez peu étudié Un CA en hausse en 2012 (à 6,5 MM ) établissements 203 millions de repas servis Ticket Moyen de 20 Mais une offre qui ne correspond plus aux attentes Besoin de redéfinir ses concepts Quelques tentatives, en milieu de gamme, d aller vers la restauration rapide ou la restauration automatique de qualité. Si ce segment semble progresser, il n en reste pas moins qu il est en réflexion sur son positionnement, en particulier le moyen de gamme (les Deux étoiles essentiellement). Ces établissements sont en effet très concurrencés par toutes les autres formes de restauration. Quelques exemples de partenariat entre IBIS et Courte Paille. Observatoire des Marchés de l ANEA

23 Zoom restauration automatique Un petit marché : 5% de la RHF Qui n a pas beaucoup évolué Mais en devenir, car de fortes attentes des consommateurs. Segment dominé par la vente de boissons, il est malgré tout vendeur de beaucoup d autres produits, y compris des pizzas, des frites, des box, des menus complets,. Les consommateurs ont une image négative de la distribution automatique, qui est certes jugée pratique et utile, mais également démodée, qui n a pas assez évoluée. Les attentes sont fortes sur des écrans tactiles, de la sophistication, sur l évolution des produits proposés. Evolution de la demande Les tendances de fond Une offre RHD diversifiée et importante Concurrence entre les différentes formes de restauration. Baisse des marges Généralisation du nomadisme alimentaire: manger ce que je veux ou je veux! Poursuite du mouvement snacking Baisse du ticket moyen dans presque tous les segments Préoccupation importante pour le manger sain Les explications : Les tendances de fond sont favorables au développement de la restauration hors domicile, notamment à cause de l éloignement du lieu de travail, et d une aptitude moins forte à cuisiner. Les frontières ont disparu entre les différentes formes de restauration. La diététique, la qualité nutritionnelle, l équilibre alimentaire, deviennent des tendances de fond, avec de fortes attentes pour des aliments naturels, des aliments sans (sans allergènes, sans gluten), et vers de super aliments (enrichis en vitamines, en protéines, ). La demande des Français en produits BIO progresse. C est la restauration collective qui y répond le mieux, 56% des établissements proposent, au moins de temps en temps, des produits Bio. Le mouvement snacking se poursuit, doublé d un mouvement nutritionnel. La restauration développe les approvisionnements de proximité (surtout la restauration collective), du «made in France» au «made in région». Par ailleurs, une vraie segmentation est en train de s opérer, en sablier, avec diminution du milieu de gamme (le repas à ) au profit soit du ticket à 8-10, soit du ticket à 30 et plus. Observatoire des Marchés de l ANEA

24 Le contexte à court terme Une croissance atone La hausse du coût des matières premières On mange de moins en moins cher : 6 tickets sur 10 font moins de 8!! Un durcissement de la réglementation sanitaire Difficultés de recrutement en cuisine La hausse de la TVA de 7 à 10 % en 2014 Les explications : 2012 et 2013 n ont pas été de bonnes années pour la restauration, un circuit qui sert probablement d arbitrage des dépenses dans un contexte de crise. Les consommateurs, en majorité, recherchent des solutions repas plus économiques, ce qui a d ailleurs été une des raisons du fort développement de la restauration rapide jusqu en Les consommateurs vont massivement là où le ticket moyen est moins élevé. Une offre abondante des différentes formes de restauration favorise la concurrence. Les prévisions 2014 sont plutôt optimistes, mais la TVA va passer de 7 à 10 %! Les évolutions en cours Développement des produits de filière, origine France, voire régionale De nouvelles façons de travailler avec de + en + de produits transformés prêts à l emploi Forte attente pour des produits nutritionnellement corrects o Les aliments naturels o Les super aliments o Les aliments «sans» (sans gluten, sans allergène) Des produits enfants, des produits seniors Le développement durable (réduction des emballages, réduction du gaspillage alimentaire, gestion des déchets) Une reprise attendue pour 2014 Transfert du marché entre les petits établissements indépendants de de 3 salariés, vers des structures structurées et plus importantes Arbitrage du consommateur entre les types de restauration Segmentation entre le repas de nécessité à de 10 et le repas plaisir à 30 et donc deux stratégies possibles dans ce secteur: «être le moins cher ou être le meilleur!» Les explications : La grande évolution en cours : les produits nutritionnellement corrects : le sain, le végétal, la réduction des lipides et des conservateurs, la naturalité. Le PNNS (Plan National Nutrition Santé) va dans ce sens. En lien direct avec cette tendance, le développement des informations nutritionnelles sur les emballages, sur les menus, et bien sûr l origine des matières premières!! Observatoire des Marchés de l ANEA

25 Le label «Fait maison» pour les restaurants traditionnels, d abord voté par les députés, a été rejeté par le Sénat, affaire à suivre. Les conditionnements s adaptent à la demande et aux modes de consommation. En restauration rapide, les emballages doivent ainsi s emporter facilement, passer au four à micro-ondes, être pratiques pour une consommation debout, faciles à ouvrir, à réchauffer. Le développement durable s invite en restauration avec une tendance montante sur la réduction des emballages, la gestion des déchets. L accès au marché Observatoire des Marchés de l ANEA

26 Un accès au marché très différent en fonction du client final, s il fait partie d une chaine de restauration, ou s il est restaurateur indépendant. Les grossistes détiennent près de 60% de la distribution de l alimentaire en restauration, et ce sont les plus gros et les plus «nationaux» qui se développent, les petits régionaux souffrent et se font racheter par les nationaux. La plupart des grossistes et intermédiaires proposent, en plus de la fourniture des produits, une offre de services autour de la gestion et surtout de l élaboration de menus, respectant variété, saisonnalité des produits, besoins nutritionnels. Développement des commandes en ligne, et même du drive dans les Cash and Carry. Le Cash and Carry comprend Metro et Promocash, ce dernier étant essentiellement franchisé. Metro est le 1er partenaire des restaurants indépendants. Illustrations Du DRIVE chez Métro et Promocash Une APPLI mobile pour commander, payer, et se faire livrer chez Metro Metro, 1er partenaire de la restauration commerciale indépendante. TOP 5 des distributeurs RHF: o METRO o POMONA o France FRAIS o TRANSGOURMET o MARTIN BROWER France (distributeur exclusif de Mac do) PME et Grands groupes AA Les fournisseurs de la RHF peuvent se segmenter en 2 grandes catégories : Les grandes entreprises agroalimentaires, surtout présentes en BtoC avec des marques fortes, mais qui interviennent en parallèle sur le segment de la RHF. Des PME qui ont souvent adopté un positionnement à dominante RHF, et dont la force est de pouvoir répondre à des demandes spécifiques, des petits volumes, des produits en MDD, Contraintes et menaces pour les IAA Une multitude de circuits Le poids des chaines se développe au détriment des indépendants, et donc une centralisation croissante des activités Des cellules achats à la mode GMS : des négos + difficiles Une logistique parfois complexe Des grossistes qui se concentrent Une gestion en flux tendus Une attente pour des produits faciles à mettre en œuvre L obligation d avoir des gammes et une organisation dédiées Observatoire des Marchés de l ANEA

27 Une professionnalisation qui s accentue dans tous les segments de la RHF, des rapports de force qui se durcissent, et donc la nécessité pour les industriels de mettre en place des organisations dédiées, spécifiques et très professionnelles. La capacité d adaptation est primordiale, cela peut passer par la capacité à répondre à des demandes particulières de grammage, de conditionnement pour un même produit. La gestion en flux tendus, comme en GMS, est devenue la norme. Opportunités pour l agroalimentaire Des relais de croissance pour les IAA La RHD reste un segment aux potentiels importants et variés Le développement de la cuisine d assemblage et l achat de PAI et de produits élaborés, avec une approche encore «produit» La recherche permanente d un sourcing de qualité/régularité Des produits à façon, des conditionnements sur demande La possibilité de tester des produits à petite échelle Les tendances nutrition, sain, éthique, BIO, végétal, la naturalité Des produits en MDD (Transgourmet Pomona) Un produit nouveau tous les 3 jours chez Brake La croissance à 2 chiffres des produits Halal LE LOCAL, la proximité La cuisine d assemblage, et donc le recours plus important à des produits services de l industrie agroalimentaire, est un moyen pour la RHF d assurer une meilleure productivité et d augmenter ses performances économiques, dans un contexte de hausse des matières premières, de difficulté à recruter, et de réglementation plus contraignante. Les grossistes et autres intermédiaires recherche un sourcing de qualité/régularité, et sont en attente de produits nouveaux pour répondre à leurs propres clients. Brake France propos ainsi, en moyenne, un produit nouveau tous les 3 jours! Ce qui laisse entrevoir les opportunités pour les industriels. La recherche de praticité dans la mise en œuvre en cuisine est mise en avant. Les IAA sont aussi attendues dans un rôle d informations et d accompagnement, dans la mise en œuvre des produits, des idées de recettes, de menus. Observatoire des Marchés de l ANEA

28 4- L export Un débouché incontournable qui se fragilise Un pilier du commerce extérieur national 31,8 Mds exportés sur les 9 premiers mois de 2013 pour les seules IAA (44,4 Mds avec les produits agricoles bruts). Mais une progression qui se tasse Progression de 1% seulement des exportations des IAA sur les 9 premiers mois de 2013 (+5 % avec les produits agricoles) après +4,9 % en 2012 et +12,6 % en et un excédent en baisse pour la première fois depuis longtemps! 4,8 Mds d excédent commercial pour les IAA sur les 9 premiers mois de 2013 (8,5Mds avec les produits agricoles) contre 5,6 Mds sur la même période de Deux freins et un moteur pour les exportations des IAA - L Euro fort. Situé entre 1,32$ et 1,38$ pendant la plus grande partie de l année En 2012, il avait surtout navigué entre 1,25$ et 1,3$. - L arrêt des aides à l exportation de l Union européenne. Le moteur : - Explosion de la demande alimentaire mondiale avec 9 Mds d habitants attendus en 2050 et déjà 1 Md d humains malnutris (15 % de la population mondiale). Les faits : - Les exportations des IAA progressent en 2013 (sur les 9 premiers mois) mais à un rythme qui ralentit pour la seconde année consécutive. A surveiller. - Merci aux produits agricoles bruts (dont sylvicoles, pêche et aquaculture) dont les exportations ont grimpé de 17% sur les 9 premiers mois de 2013, comparées à la même période de Sur les 9 premiers mois de l année 2013, ils représentent 43% de l excédent commercial de l ensemble IAA+produits agricoles bruts, alors qu ils n en représentaient que 30% il y a un an. - Les IAA + les produits agricoles bruts continuent à fournir l un des trois plus forts excédents du commerce extérieur français, avec les biens d équipement et l aéronautique. - La France est le 4ème exportateur mondial de produits agricoles transformés, derrière les Etats-Unis, les Pays-Bas et l Allemagne. L explication : Demande soutenue des pays émergents et en particulier de l exportation des boissons vers l Asie. Deux freins aux exportations : Dans l agroalimentaire, la France a perdu trois places au classement mondial des exportateurs en seulement 10 ans. Observatoire des Marchés de l ANEA

29 - Le taux de change euro/dollar : mi-novembre, l euro est à 1,35$. C est très pénalisant pour les exportations. On se consolera en rappelant que la France réalise près de 70 % de ses exportations vers l Europe et, à l intérieur de l Europe, principalement vers des pays de la zone euro avec lesquels la différence de change ne joue pas. Néanmoins, la part de l Europe dans les exportations françaises diminue année après année au profit des autres zones. Et là, l écart euro/dollar a toute son importance. - L arrêt des subventions à l exportation. L Union européenne a annoncé l arrêt des subventions à l exportation, ce qui met en péril des filières entières et a, entre autres, provoqué la colère des volaillers bretons début novembre. Un moteur pour les exportations : Une demande mondiale qui enfle : la population mondiale est attendue à 9 Mds d habitants en 2050 soit 2Mds de plus qu aujourd hui. Selon les estimations de la FAO, la production agricole mondiale devra augmenter de 70 % d ici 2050 pour couvrir la demande! La demande sera particulièrement soutenue en produits animaux ; or il faut de 3 à 14 kg de végétaux pour produire 1kg de viande!!!!! Où la France exporte-t-elle? 70 69, ,7 13,113,2 8,9 9,1 5,2 5,1 3 3,2 0,7 0, Source : Douanes Le portefeuille français se diversifie lentement : la part de l Europe s effrite d année en année. Moins de 69% des exportations des IAA françaises se font vers l Europe en 2013 (contre 71 % en 2011). Observatoire des Marchés de l ANEA

30 Sur les 9 premiers mois de 2013, les exportations ont progressé sur tous les continents, à l exception de l Afrique où le montant a très légèrement reculé (cela est sans doute dû aux troubles politiques qui agitent la région au nord comme au sud du Sahara). La plus forte progression (+7 % en valeur) s est faite vers la zone du Proche et du Moyen-Orient, devant la zone Amériques. A noter : entre janvier et septembre 2013, la France a davantage importé de produits agroalimentaires en provenance de l Europe qu elle n en a exporté ; un comble! L Europe d abord Les 6 premiers clients de la France sont européens 1) Allemagne 2) Belgique 3) Royaume-Uni 4) Italie 5) Espagne 6) Pays-Bas 7) Etats-Unis Presque 1/3 des exportations avec les 3 premiers clients Si la part de l Europe dans les exportations françaises recule, les 6 premiers pays clients de la France restent des pays européens. 32% de nos exportations se font avec nos 3 premiers clients. Les produits les plus exportés Source : les douanes ,89,9 5,6 5,6 4,74,8 3,5 3,5 2,1 2,1 1,4 1, Observatoire des Marchés de l ANEA

31 Les vins et spiritueux en trompe-l'œil? Les 6 familles les plus exportatrices de l agroalimentaire (boissons, produits alimentaires divers, produits laitiers et glaces, viande et produits à base de viande, produits du travail des grains et produits amylacés, produits à base de fruits et légumes dont les jus) ont toutes vu leurs ventes progresser en 2013/2012 à l exception des produits alimentaires divers qui reculent très légèrement. Année après année, les vins et spiritueux caracolent en tête de ce peloton. Ils représentent, à eux seuls, près de 90% des exportations de la famille «boissons». Le cas de la viande et des produits à base de viande La famille de la «viande et des produits à base de viande» est en déficit sur les 9 premiers mois de l année, exactement comme l an dernier. Mais il y a peut-être un espoir pour En effet, début novembre 2013, le secrétariat d Etat à l agriculture des Etats-Unis a annoncé son intention de rouvrir les frontières de son pays au bœuf européen, boycotté depuis 1998, suite à l affaire de la «vache folle». L ouverture des frontières sera effective trois mois après la publication officielle du texte. De plus en plus de familles en déficit Le plus inquiétant est le mauvais pli pris durablement par le commerce extérieur français sur l agroalimentaire. Sur les dix dernières années en effet, la balance commerciale de la France (sur l ensemble des 11 familles de produits agroalimentaires) est en déficit, si l on exclut les boissons, alors qu elle était auparavant excédentaire. Explication : Si la France continue de dégager un excédent sur les 5 familles les plus exportatrices de son agroalimentaire, en dehors des boissons, le déficit apparaît lorsque l on prend en compte les 5 autres familles qui complètent l agroalimentaire (préparations et conserves à base de poissons, huiles et graisses végétales et animales, produits de boulangerie-pâtisserie, aliments pour animaux et tabacs manufacturés). 5- Les circuits alternatifs Le boom de la proximité 11,1 MM en 2012, + 3,8 % Le boom de la proximité (locale, régionale et nationale) profite aux circuits alternatifs Une réponse aux nouveaux comportements des consommateurs Une alternative aux GMS De petits marchés morcelés et hétérogènes Mais de belles opportunités pour les IAA Court ou long, physique ou virtuel Observatoire des Marchés de l ANEA

32 Les circuits alternatifs ont bien progressé en 2012, la recherche de proximité et de réassurance des consommateurs en étant la principale raison. Et même si ce segment ne représente que quelques % des ventes alimentaires, il peut constituer pour une PME de l agroalimentaire autant de niches intéressantes. Ces niches répondent bien aux contraintes de temps des consommateurs, au rejet de la GMS, à la proximité et au nomadisme, à la disponibilité 24h/24,. Les magasins BIO Un marché porteur, avec un CA estimé à 2 MM Pas mal d indépendants, mais le secteur s organise et se professionnalise Avec des enseignes comme BIOCOOP (N 1 avec 335 magasins, La Vie Claire (117 magasins),et Naturalia du groupe Monoprix, avec 77 magasins et vente à distance. En test : les concepts de AUCHAN (Cœur de Nature), CARREFOUR (Carrefour Bio) et LECLERC. A noter que Biocoop, développe un département Biocoop restauration, en région, en se servant de ses gammes de produits BIO. Biocoop développe également les produits du commerce équitable. Le E-commerce, le M-commerce Un CA estimé à 2 MM Foie gras, spécialités régionales, produits frais,.. Le nouvel espace Miam-Miam sur «ventes privées.com» met en avant des PME et des produits du terroir Casino place une offre alimentaire e-commerce sur C-Discount.com, avec mise en avant de produits régionaux, de produits de saison ou encore de coffrets gastronomiques. A l inverse Système U abandonne Télémarket. Les transports Un CA estimé à 1,6 MM Des offres alimentaires de + en + nombreuses Une tendance à l amélioration de la qualité : nouvelle offre en TGV Une offre qui se multiplie dans les gares, le métro, les aéroports, Par exemple les kiosques RELAY, qui évoluent pour certains vers un concept de vente alimentaire à emporter. Et l intéressante nouvelle offre restauration dans les TGV. Observatoire des Marchés de l ANEA

33 Les épiceries fines Un CA estimé à 1,3 MM, en croissance Constitué de points de vente, indépendants pour les ¾ Développement de la franchise Une clientèle essentiellement féminine, fidèle et à fort pouvoir d achat Attentes concernant l origine des produits et les labels Un très joli marché, malheureusement assez peu structuré, la plupart des épiceries fines sont indépendantes. Mais une clientèle avec un bon pouvoir d achat. On peut y proposer des produits régionaux, de terroir, avec labels. Boulangeries, boucheries... Un CA estimé à 1,4 MM Attente de produits complémentaires pour élargir l'offre de produits fabriqués sur place. Distribution automatique et magasins -robots Un CA estimé à 1,3 MM Boisson, grignotage, sandwichs, pizzas Mais aussi du dépannage 24h/24 Les stations-services Un CA en baisse, environ 600 M, lié à la diminution du nombre de stations services Un circuit long par excellence Valorisation des marques et modernisation de l offre en stations-services autoroutières. De nombreux partenariats avec Paul, Autogrill, Brioche dorée,. Des MDD dans les rayons, par exemple Pause Village chez Total, des produits Casino chez BP ou Shell. Un segment qui intéresse donc aussi les GMS. Sinon, plutôt des grandes marques. Les zoos et parcs d attractions Un CA de 330 M Du snacking sous toutes ses formes Encore des opportunités pour les IAA Observatoire des Marchés de l ANEA

34 Une jolie niche, avec la vraie possibilité de faire des tests produits en situation réelle, que ce soit dans les restaurants de Disney, ou la vente ambulante au Jardin des Plantes,. Les cinémas et salles de spectacles Un CA de 200 M Du pop corn à la restauration rapide à table Mais plutôt des grandes marques UGC possède un département «activité alimentaire» géré en centre de profits. Pas mal de business dans les salles de spectacles et concerts. La vente directe Un CA de 200 M Des magasins d usines, des boutiques intégrées, des ventes à domicile Cooperl en ayant intégré les 80 Défi Viande et développé le concept Aurelien, de boucheries de centre-ville, réalise par ce biais, de la vente directe de ses produits. Et de nombreux exemples de PME qui ouvrent un magasin accolé à l usine (Normandie Caramels), des réseaux de boutiques (Monbana, Jeannette,..) mettent en place de la vente directe à domicile (Les gourmandises de Charlotte), ouvrent des magasins de produits surgelés en circuits ultra-courts (Ecomiam). Divers = réseaux de distribution non alimentaires Comités d'entreprises Jardineries Espaces restauration de magasins spécialisés... Menaces et contraintes pour les IAA MENACES Image de prix élevé Offre souvent limitée Peu de fidélité Des circuits hétérogènes Des volumes limités? Logistique souvent importante Accès à l information Problème de confiance dans les produits Nécessité d une organisation spécifique Concurrence des GMS Concurrence entre circuits alternatifs Réglementation Problèmes sanitaires Baisse de fréquentation de certains circuits Observatoire des Marchés de l ANEA

35 Des circuits hétérogènes, parfois concurrents entre eux. Une approche parfois laborieuse dans le cas de circuits longs, avec des difficultés à trouver l information, à rentrer en contact avec les bons interlocuteurs. Ces circuits nécessitent d être gérés spécifiquement, avec des offres sur mesure pour chacun des sous-segments (recettes, grammage, packagings, conditionnement,.). Opportunités pour les IAA OPPORTUNITÉS Accessibilité, proximité, disponibilité Amplitude horaire Flux de population Nomadisme Locavores Multiplicité des lieux d implantation Achats d impulsion Du CA additionnel Sortir d une dépendance client, ou faire évoluer les rapports de force avec la GMS Développement de solutions repas Des produits plus élaborés, voire des gammes spécifiques Tester de nouveaux produits, pour éventuellement les diffuser dans d autres circuits Désaisonnaliser les ventes Mais de jolis atouts quand même, avec une belle progression d activité. Ce sont de vrais relais de croissance pour les IAA, à côté de la GMS de l export ou de la RHF. Ils ont l avantage de répondre plus rapidement et plus simplement à des propositions et des initiatives des industriels, et par exemple de tester en situation réelle de nouveaux produits. 6- Les PAI Une question de service Un marché porteur (base Europe) +4 % à +6 %/an - Une rentabilité supérieure au marché du BtoC - 65% des industriels du marché BtoC achètent des PAI - 40% des industriels des IAA ont des industriels parmi leurs clients opérateurs européens avec des gammes BtoB. Observatoire des Marchés de l ANEA

36 avec ses contraintes - des investissements en R&D supérieurs à la moyenne des IAA - réactivité R&D - capacité à fournir des échantillons rapidement - des gammes prêtes (grilles de tarifs, spécifications techniques). Quoi et qui? Les débouchés à privilégier - Les produits complexes à gros volumes : pizzas, sandwichs, produits traiteurs, produits déshydratés, desserts glacés Des industriels aux profils variés - spécialistes dédiés au BtoB - filiales de fabricants majoritairement investis dans le BtoC - PME adaptant ponctuellement un produit de niche à une demande - industriels cherchant à valoriser leurs coproduits. De belles réussites Source : Processalimentaire.fr L industrie des PAI est plus développée en Europe qu en France. Peut-être est-ce dû au fait que la tradition des produits finis et de la gastronomie est plus forte chez nous qu ailleurs. Les PAI s entendent ici au sens strict. Il s agit uniquement des ingrédients qui peuvent se consommer tels quels, hors colorants et additifs divers. Certains industriels du BtoC ont réussi une belle diversification dans les PAI avec la création de filiales dédiées : Materne, Bonduelle, Lesieur Il existe aussi de réelles opportunités pour les coopératives qui ont la maîtrise de l amont. Observatoire des Marchés de l ANEA

37 7- La valorisation des coproduits Quels coproduits? 43 millions de tonnes brutes, soit environ 10 millions de tonnes de matière sèche générées par les IAA. Spécifiques en fonction des filières Des graisses Du lactosérum Des effluents chargés en matière organique Des noyaux Des coquilles Des arrêtes de poissons.. Un traitement prioritaire pour les IAA C est couteux, 100 à 200 la tonne juste en transport Risques de conséquences environnementales et sanitaires en cas de mauvaise gestion Image négative possible pour une entreprise, pour une filière Une réglementation «incitative» Les coûts de transport et/ou de traitement peuvent aller jusqu à 200 la tonne. Le décret du 11 juillet 2011 rend obligatoire le tri à la source et le traitement avant valorisation pour les entreprises qui génèrent 80 tonnes par an de déchets en Ce seuil va descendre rapidement pour n être que de 10 tonnes par an en Une entreprise, ne peut pas ignorer ce sujet! Observatoire des Marchés de l ANEA

38 Quels débouchés? Alimentation animale Extraction de molécules (Et d ingrédients) Valorisation agronomique (Compostage, épandage) Energie (Combustion, méthanisation) 71% 16% 8% 5% VALEUR AJOUTEE Zoom sur la biomasse «La biomasse est la fraction biodégradable des produits, des déchets et des résidus d origine biologique provenant de l agriculture (y compris les substances animales et végétales), de la sylviculture et des industries connexes (dont l agroalimentaire), y compris la pêche et l aquaculture, ainsi que la fraction biodégradable des déchets industriels et municipaux». «Un observatoire de la biomasse (mis en place en 2010 par les pouvoirs publics) prend en compte la biomasse pouvant être utilisée comme source d énergie, dans le cadre d une gestion durable (écologiquement respectueuse, sociologiquement acceptable et économiquement viable) et dans le respect de la hiérarchie des usages définie dans le COMOP 10 du "Grenelle de l'environnement". Cet "observatoire" a pour objectif principal le suivi de la disponibilité de la ressource permettant, à terme, d'assister les "cellules biomasse" dans leurs missions d'expertise, d'instruction des dossiers d aide au développement d'énergies renouvelables à partir de biomasse et de prévention des conflits d'usage. «Cellules biomasse» : rassemblent les services déconcentrés de l'etat au niveau régional sous l'égide du Préfet. Elles sont constituées de représentants des DRAAF, DREAL et délégations régionales de l'ademe. Observatoire des Marchés de l ANEA

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