----- ORDINATEURS PORTABLES / / / ENSEIGNEMENT ET TICE

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "----- ORDINATEURS PORTABLES / / / ENSEIGNEMENT ET TICE"

Transcription

1 CONSEIL GÉNÉRAL DES LANDES ORDINATEURS PORTABLES / / / ENSEIGNEMENT ET TICE APRÈS CINQ ANNÉES D USAGES, / / / QUEL BILAN TIRER? / / / QUELLES AVANCÉES? QUELS FREINS? / / / QUEL AVENIR? COLLOQUE JEUDI 5 ET VENDREDI 6 OCTOBRE 2006 CENTRE DE SÉMINAIRES DE MOLIETS-ET-MAÂ, LANDES

2

3

4

5 JEUDI 5 OCTOBRE H 30 > 10 H 00 / / / INTRODUCTION 10 H 30 > 12 H 00 / / / PREMIÈRE TABLE-RONDE APPRENTISSAGE DES LANGUES VIVANTES : RETOURS D EXPÉRIENCES, MISES EN ŒUVRE D ACTIONS DISCOURS DE BIENVENUE DE M. GABRIEL BELLOCQ, Vice-président du Conseil général des Landes en charge de l éducation...p. 9 DISCOURS D INTRODUCTION DE M ME LINDA SALAMA, Inspectrice d académie, DSDEN des Landes...p. 12 M ME ANNE-MARIE WOMMELSDORF, Inspectrice d académie, IPR d Espagnol académie de Bordeaux...p. 16 M. HOWARD BENNETT Enseignant formateur d anglais au collège de Saint-Pierre-du-Mont (40)...p. 17 M ME MARTINE HAMEL Enseignante d espagnol au collège Victor Duruy de Mont-de-Marsan (40)...p. 19 M ELLE MYRIAM CARRIER Enseignante d anglais au collège de Saint-Pierre-du-Mont (40)...p. 20 M. ROBERT LOUISON Enseignant formateur d espagnol au collège d Hagetmau (40)...p. 22 M ME SUE GALAND Enseignante d anglais au collège de Mugron (40)...p. 24 M. MICHEL PEREZ Inspecteur général de l Éducation nationale, groupe des langues vivantes, responsable du groupe de portugais, membre de la cellule Tice de l Inspection générale...p. 25 DÉBATS...p. 27 /// 5

6 13 H 45 > 15 H 00 / / / DEUXIÈME TABLE-RONDE ÉCOLE ET SOCIÉTÉ DE L INFORMATION 15 H 00 > 16 H 30 / / / TROISIÈME TABLE-RONDE QUELLE PLACE DONNER AUX DOCUMENTS MULTIMÉDIAS EN CLASSE, PENDANT LES COURS? M. PASCAL LARDELLIER Professeur de sciences de la communication à l Université de Bourgogne...p. 29 M. CHRISTOPHE TAUZIN Professeur de lettres au collège de Tartas (40)...p. 31 M ME MYRIAM QUEHEILLARD Professeur-documentaliste du collège de Linxe (40)...p. 34 M. FRANCISCO SANCHEZ-GARCIA Formateur Tice, Centre de formation des professeurs de Huesca (Espagne)...p. 35 DÉBATS...p. 37 M. FRANK TÉTART Docteur en géographie, chercheur au LEPAC (Laboratoire d études politiques et cartographiques), collaborateur de l émission le Dessous des cartes, Arte...p. 39 M. JEAN-DOMINIQUE FILIPPI-CODACCIONI Enseignant d histoire géographie au collège Léon-des-Landes à Dax (40)...p. 41 M ME MORGANN CAULET Enseignante de sciences de la vie et de la Terre au collège de Linxe (40)...p. 42 M ME ANNE SVIRMICKAS Enseignante de mathématiques au collège de Tarnos (40)...p. 44 DÉBATS...p. 46 /// 6

7 VENDREDI 6 OCTOBRE H 30 > 9 H 45 / / / INTRODUCTION 9 H 45 > 11 H 15 / / / TABLE RONDE BILAN D ÉTAPE DES TROIS OPÉRATIONS D ÉQUIPEMENTS / / / BOUCHES DU RHÔNE, ILLE-ET-VILAINE, LANDES DISCOURS DE M. HENRI EMMANUELLI Président du Conseil général des Landes...p. 50 M ME JEANINE ÉCOCHARD Conseillère générale des Bouches-du-Rhône, chargée de l éducation, des collèges et de l accompagnement à l éducation, et des ressources humaines...p. 54 M. JEAN-PIERRE CHEVALIER IA-IPR, délégué académique des Tice d Aix-Marseille...p. 56 M ME MIREILLE MASSOT Première vice-présidente du Conseil général d Ille-et-Vilaine, chargée de l enseignement, de l éducation, des collèges et du conseil départemental des Jeunes...p. 57 M. YANN TEXIER Inspection académique d Ille-et-Vilaine...p. 59 M. Jean-Luc RINAUDO Maître de conférence à l Université de Rennes 2 / IUFM de Bretagne membre de l équipe de recherche du CREAD (Centre de recherche en éducation apprentissage et didactique)...p. 60 M. GABRIEL BELLOCQ Vice-président du Conseil général des Landes, chargé de l éducation...p. 62 M. PIERRE LACUEILLE IA-IPR, délégué académique des Tice du rectorat de Bordeaux...p. 64 DÉBATS...p. 66 /// 7

8 11 H 50 > 12 H 50 / / / TABLE RONDE LES POLITIQUES PUBLIQUES RELATIVES AUX TICE, SOLITUDE OU CONVERGENCE DES COLLECTIVITÉS? 14 H 30 > 16 H 30 / / / TABLE RONDE L ÉDITION NUMÉRIQUE FRANÇAISE : L OFFRE DE CONTENU EST-ELLE EN ADÉQUATION AVEC LES VŒUX DES ENSEIGNANTS ET CEUX DE L ÉDUCATION NATIONALE? M ME MARIE-CHRISTINE MILOT Sous-direction des Tice du ministère de l Éducation nationale...p. 69 M. RONALD CANUEL Directeur de la commission scolaire Eastern Townships Québec...p. 70 DÉBATS...p. 74 M ME MARIE-CHRISTINE MILOT Sous-direction des Tice du ministère de l Éducation nationale...p. 78 M. MICHEL CHAUMET Directeur de CRPD d Aquitaine...p. 81 M ME MARIE GAILLARD Déléguée générale pour le Kiosque numérique de l éducation regroupement d éditeurs de contenus scolaires...p. 82 M. CLÉMENT LABERGE Directeur des développements numériques pour l éducation, Editis, deuxième groupe d édition français...p. 84 M. CHARLES SOL Enseignant et PDG des éditions edumedia...p. 86 M. YANN POZZAR Trésorier de Sésamath, association d enseignants productrice de contenus en mathématiques...p. 87 M. SYLVAIN GENEVOIS Concepteur de logiciels et membre de l équipe e-praxis de l INRP (Institut national de recherche pédagogique)...p. 89 DÉBAT...p. 91 DISCOURS DE CLÔTURE M. GABRIEL BELLOCQ Vice-président du Conseil général des Landes en charge de l éducation...p. 95 /// 8

9 JEUDI 5 OCTOBRE H 30 > 10 H 00 / / / INTRODUCTION DISCOURS DE M. GABRIEL BELLOCQ VICE-PRÉSIDENT DU CONSEIL GÉNÉRAL DES LANDES EN CHARGE DE L ÉDUCATION M. GABRIEL BELLOCQ M. Gabriel Bellocq : Mesdames et Messieurs les élus, Madame l inspectrice d académie, Monsieur l inspecteur d académie délégué aux technologies de l information et de la communication pour l éducation, Mesdames et Messieurs les inspecteurs, les principaux, les membres de la communauté scolaire, professeurs, conseillers principaux d éducation, assistants d éducation, Mesdames et Messieurs, Je vous remercie d avoir répondu à l invitation du Conseil général et je vous souhaite la bienvenue à ce colloque organisé en partenariat avec le rectorat de l académie de Bordeaux et l inspection académique des Landes. C est, pour bon nombre d entre nous, la deuxième fois que nous nous retrouvons à Moliets pour évoquer l usage des technologies de l information et de la communication dans l enseignement, sur la base de l expérience initiée en 2001 par le Conseil général des Landes. Sans refaire la genèse de cette opération, j en retracerai toutefois les grandes lignes ; j évoquerai les évolutions constatées ou apportées à l opération landaise, et je me permettrai, enfin, de rappeler les conclusions de notre précédente rencontre qui ont servi à l équipe de préparation de ce colloque, pour structurer la suite de nos débats. La démarche qui nous rassemble ici est une démarche d évaluation de nos initiatives. Il est donc bien de repartir les objectifs fixés à l origine de l opération. Ils étaient au nombre de quatre. /// 9

10 1. Favoriser les nouvelles pratiques pédagogiques Le Conseil général des Landes a fait depuis longtemps le pari des nouvelles technologies dans l enseignement. Son premier programme d équipement informatique des établissements d enseignement remonte à 1983 pour les plus anciens d entre nous il s agissait des TO7 et MO5. Il ne l a pas fait pour satisfaire à une quelconque mode (qui n a d ailleurs jamais existé), mais parce que les élus départementaux avaient à l époque et ont encore davantage aujourd hui la double conviction que l avenir des jeunes (et pour ce qui nous concerne des jeunes Landais) passe par la maîtrise de ces nouvelles technologies, et que la diversification des outils pédagogiques mis à la disposition des enseignants est un atout pour la réussite des élèves. Je laisserai au représentant de l Éducation nationale le soin de développer ce thème. 2. Assurer l égal accès au collégien à l outil informatique Autant le dire, pour beaucoup d élus, c était sans doute le premier objectif car, au moment où s installait l informatique dans notre environnement quotidien, il était impensable qu une partie de la population scolaire soit privée, en raison pour l essentiel de son origine sociale, de cette formation de base indispensable au devenir personnel et professionnel de chacun. Nous avons donc souhaité que, au moins par un passage obligé dans leur scolarité, tous les enfants de ce département aient accès à cette machine, à cette technologie, d abord au niveau des classes de troisième, et depuis l an dernier des classes de quatrième. Objectif atteint, nous y reviendrons, puisqu aujourd hui l ensemble des élèves de ces classes bénéficient de l opération. 3. Diffuser dans les foyers landais la culture des nouvelles technologies Notre choix de l ordinateur portable était en ce sens délibéré. Le Conseil général des Landes ne voulait pas limiter l ordinateur à un usage scolaire ni à l enceinte scolaire, ni aux seuls collégiens, mais plutôt, par leur intermédiaire, irriguer largement les foyers landais pour qu ils accèdent massivement à la culture des nouvelles technologies. Là aussi, l objectif est pleinement rempli parce que nous constatons, à travers les statistiques, que les familles landaises sont les plus équipées en informatique, et les plus branchées d Aquitaine. Je dirai, sans vouloir être trop prétentieux, qu à l image de l action de Jules Ferry qui avait introduit le livre et la lecture dans tous les foyers français, nous sommes persuadés que l introduction de l ordinateur dans les mains des collégiens en leur permettant d amener cet outil chez eux permettra à toutes les familles d accéder à un nouvel outil indispensable au 21 e siècle. 4. Développer l attractivité des Landes Pendant trop longtemps, les Landes ont été perçues, au mieux, comme un département forestier bordé par l océan et traversé par la RN 10. Ainsi que le rappelait Henri Emmanuelli lors du précédent colloque, nous souhaitons effacer cette image limitée, pour certains, à celle de l échassier landais habillé de peaux de mouton et coiffé de son béret. Sans renier ce folklore, ni notre histoire, ni notre culture locale, nous pouvons dire aujourd hui que les Landes sont devenues un territoire attractif pour de nombreuses familles avec pour preuve le développement démographique que nous constatons, mais également le fait que de nombreuses entreprises trouvent ici les conditions de leur développement, notamment grâce à un réseau de communication haut débit performant. Nous pouvons nous féliciter d avoir intéressé beaucoup d opérateurs en télécommunication, de sorte qu actuellement plus de 95 % des Landais ont accès aux services de l ADSL à haut-débit. Pour développer l opération «un collégien, un ordinateur portable», nous nous sommes appuyés sur deux volets. Premier volet : l ordinateur portable mis à disposition des collégiens et de leur famille. De ce prêt a découlé le nom même de l opération «un collégien, un ordinateur portable». Et à ce jour, élèves, en l occurrence tous ceux des classes de quatrième et de troisième des 34 collèges publics, disposent de cet outil mis gratuitement à leur disposition pour l année scolaire. C est l équipement qui permet de répondre aux deux derniers objectifs que j ai cité : l égalité entre les collégiens et l introduction de la culture de l Internet dans les foyers. Deuxième volet : la mise à disposition des enseignants des collèges des équipements et des ordinateurs. En effet, ce prêt d ordinateurs aux collégiens est venu, chronologiquement, après une vaste opération d équipement des collèges. 34 collèges câblés offrant : plus de prises réseau permettant d accéder au serveur d établissement et, audelà, par une plateforme départementale, à Internet, des équipements de visualisation collective : 400 vidéo-projecteurs, 120 tableaux interactifs, 500 imprimantes laser (couleur ou noir-et-blanc), des scanners, des appareils photos numériques, ordinateurs portables, un pour chaque professeur, chef d établissement ou conseiller principal d éducation. Ces équipements, associés au portable personnel de l élève, permettent, dans l établissement scolaire, de faire de l outil informatique un outil pédagogique supplémentaire à disposition des équipes d enseignants chaque fois qu il est pertinent de l utiliser. Il nous est indispensable de procéder maintenant à l évaluation de cette opération. Celle-ci s est mise en place avec la collaboration de l autorité académique : nous sommes sur une compétence partagée. Pour simplifier, il appartient au Département de s occuper de l intendance et de donner les moyens, et à l État, plus précisément à l Éducation nationale, d utiliser ces moyens pour l enseignement. C est donc dans le cadre de ce partenariat que ces deux collectivités publiques sont M. GABRIEL BELLOCQ /// 10

11 amenées à travailler ensemble, d un côté pour améliorer ou développer les moyens mis à disposition des professeurs et de leurs élèves, de l autre pour ajuster les démarches pédagogiques. Si l évaluation des pratiques et des résultats pédagogiques relève de l État et de l Éducation nationale, le Département, pour ce qui le concerne, a souhaité évaluer l opération sous l aspect de l entrée de l informatique dans les foyers, de l usage de l ordinateur et d Internet. Premier volet de l évaluation : les collégiens et leur famille À ce jour et depuis le début de l opération, collégiens et leurs familles ont pu se familiariser concrètement et quotidiennement avec les outils de la société de l information pendant une année, voire deux années maintenant. En 2000, le département des Landes, département rural, était plutôt en retard sur les taux d équipement des foyers, à plus forte raison sur les taux de connexion à Internet. L étude réalisée par l Agence Aquitaine Europe Communication, en octobre 2005, a démontré que les Landes ont non seulement remonté leur retard mais ont même pris la tête des départements d Aquitaine. Ainsi, si l on excepte les familles concernées par l opération «un collégien, un ordinateur portable», le taux d équipement des familles landaises est supérieur de 5 points. Premier indicateur révélateur : 82 % des familles ayant un enfant de moins de 11 ans disposent d un équipement informatique. Deuxième indicateur révélateur : le taux de connexions à Internet. Il est, dans les Landes, de 20 points supérieur à la moyenne en Aquitaine : 82 % pour les familles ayant un enfant en âge d être au collège, et 76 % pour les familles ayant des enfants de moins de 11 ans. À noter que pour cette dernière tranche, la progression sur la dernière année a été de 73 %. Ainsi, on peut dire sans se tromper que l opération «un collégien, un ordinateur portable» a permis à une majorité de foyers landais de s approprier ces outils d information et de communication. Ils y ont acquis l accès à une infinité de services et se sont familiarisés avec une technologie qu ils auraient sans doute abordée dans d autres conditions, avec une plus grande appréhension. Deuxième volet de l évaluation : les enseignants et la pédagogie Depuis 2000, les collégiens landais et leurs enseignants ont pris l habitude de voir passer, peut-être un peu plus souvent que les autres, des inspecteurs venus évaluer la pertinence de l usage pédagogique de l outil informatique dont ils disposent. Les rapports rédigés, comme d autres évaluations ou témoignages, sont à disposition de tous sur le site landesinteractives.net. En 2004, M. Patrick Gérard, recteur de l académie de Bordeaux, avait conclu les travaux du colloque réuni ici, à Moliets. Je vais me permettre de résumer ces conclusions qui ont composé la trame du suivi de l opération durant les deux dernières années. Elles ont guidé les travaux des deux instances de pilotage de l opération, le comité de pilotage institutionnel que M me Linda Salama, inspectrice d académie, copréside avec moi, et le comité de pilotage pédagogique que préside M. Pierre Lacueille, ici présent. Et comme je cite leurs noms, j en profite pour les remercier, personnellement et très sincèrement, l un et l autre, de leur investissement dans cette opération. Le premier constat du recteur Patrick Gérard, en mai 2004, était : «L introduction généralisée des portables est un pari ambitieux dont les objectifs sont maintenant validés». Sur le premier objectif, «relever les défis de l égalité», M. le recteur Gérard soulignait que «si l école n avait qu une seule raison d être, ce serait, de toute évidence, la transmission du savoir permettant la promotion de l égalité des chances». Il ajoutait : «Dans la société d aujourd hui, il est indéniable qu un enfant ou un adolescent qui dispose d un ordinateur a un avantage et une avance considérables sur celui qui n en a pas». Sur l objectif de donner des clés supplémentaires d accès à la connaissance, le recteur Gérard remarquait que «La maîtrise technique de l ordinateur y contribue, mais que, au-delà, il reste à favoriser, et même à inventer, de nouvelles manières d apprendre et de travailler en classe et en dehors du collège. Dans la classe, l outil multimédia peut renforcer l efficacité de l acte pédagogique : de nombreuses pistes ont été validées par les corps d inspection. La dotation en ordinateurs individuels doit permettre de maintenir le lien avec le travail personnel, notamment à la maison». À partir de ces objectifs, M. le recteur ouvre des pistes : «Premier objectif : combler notre retard dans l apprentissage des langues étrangères, car, dans ce domaine, les TIC offrent de larges possibilités bien expertisées. Deuxième objectif : aider à la maîtrise de la langue, le multimédia se mettant au service de l expression orale comme de l expression écrite. Troisième objectif : faciliter la recherche documentaire, la maîtrise de la langue étant associée à l aptitude de l élève à repérer et à traiter l information». Concernant ce colloque La journée d aujourd hui sera consacrée aux usages pédagogiques, et se déroulera en trois temps faisant référence à ces trois pistes de travail lancées par le recteur Patrick Gérard en 2004 : L apprentissage des langues vivantes, avec un retour d expérience et la mise en œuvre d actions conduites ces dernières années. L école et la société de l information. Le document multimédia dans la classe. La journée de demain sera consacrée aux politiques publiques en matière de techniques de l information et de communication dans l enseignement. Nous pourrons faire le bilan d étape de trois opérations comparables, dans les Landes, les Bouches-du-Rhône et l Ille-et-Vilaine. Dans un second temps, nous verrons les synergies à mettre en place entre les collectivités publiques, les collectivités territoriales et avec l État. Demain, la fin d après-midi sera consacrée à un problème récurrent, déjà évoqué lors du précédent colloque : les ressources numériques. En effet, en 2000, le Conseil général des Landes avait souhaité ne pas distribuer des outils vides. Aujourd hui encore, les M. GABRIEL BELLOCQ /// 11

12 ressources numériques pour l enseignement restent largement à élaborer. Au-delà, reste à inventer un modèle économique de leur diffusion qui n aille pas à l encontre du principe de base d égalité d accès qui est un des fondements de l opération souhaité par le Département des Landes. En ouvrant ce colloque, je vous exprime l attente du Conseil général des Landes, que les échanges de ces deux journées apportent des réponses aux questions de certains, y compris nous, élus, et ouvrent d autres questionnements, d autres perspectives, fixent peut-être de nouveaux rendez-vous. DISCOURS DE M ME LINDA SALAMA INSPECTRICE D ACADÉMIE, DSDEN DES LANDES M ME LINDA SALAMA Se faisant, chacun aura à l esprit qu au centre de cette discussion, il y a l élève. Faisons que l outil informatique à disposition de tous soit un outil répondant au défi de l égalité du droit à l éducation, et à l ambition de la réussite de chacun. Je vous remercie et je passe la parole à M me Salama, inspectrice d académie. M me Linda Salama : Monsieur le vice-président du Conseil général, Mesdames et Messieurs les intervenants et les participants à ce colloque, Plusieurs études, internes au système éducatif, menées par les inspections générales, et externes, par des instituts de sondage, montrent que le développement des Tice atteint un niveau conséquent. Vous avez cité quelques éléments, je vais également le faire. Ainsi, 99 % des élèves de 11 à 18 ans interrogés déclarent utiliser l ordinateur en classe et 87 % en bibliothèque. Ces mêmes élèves sont conscients qu ils accèdent à une forme d autonomie dans le travail ; ils expriment le fait qu ils apprécient la qualité et le caractère valorisant des productions qu ils font. À 80 %, les parents d enfants de 5 à 16 ans et les enseignants utilisant Internet recherchent surtout des contenus éducatifs, culturels ou scientifiques. Les enseignants, avec 62 % des connexions en novembre 2005, sont la population la plus équipée je ne dis pas la plus utilisatrice. Enfin la présence d enfants de moins de 15 ans incite de façon très significative les familles à s équiper. Cet essor des Tice, qui bouscule l école, résulte des efforts conjugués de l Éducation nationale et des collectivités territoriales qui, par une volonté soutenue, ont permis une progression régulière du volume et de la qualité des équipements. L opération du Conseil général des Landes novatrice et originale en 2001, imitée par d autres départements, souvent relayés par les médias, qui se targuent de l originalité de leur initiative illustre bien cette priorité de l investissement des collectivités territoriales. /// 12

13 Premier élément : l accompagnement de l Éducation nationale à l opération «un collégien, un ordinateur portable» 1. L accompagnement par la formation Dès mai 2001, c est-à-dire avant la première expérience autour de trois collèges de l année , des formations ont été mises en place pour les enseignants pour permettre l accueil et l intégration des ordinateurs à la rentrée suivante. Depuis 2001, environ journées stagiaires ont été réalisées, concernant 900 professeurs des classes de troisième. Cette formation, outre un volet prise en main de l ordinateur, comporte un axe pédagogique fort pour intégrer cet outil dans les disciplines d enseignement. Les inspecteurs d académie, les inspecteurs pédagogiques régionaux, et mêmes les inspecteurs généraux, participent à ces stages. 2. Des emplois d assistant d éducation ou de vie scolaire À ce jour, dans les 34 collèges landais, 45 assistants d éducation ont été rejoints à la rentrée 2005 par 21 emplois «vie scolaire» lors de l extension de l opération aux élèves de quatrième. C est un budget qui, en masse salariale, représente par an. 3. L engagement des chefs d établissements auprès de leurs équipes Ils sont pilotes au quotidien de cette opération. 4. L éducation à l usage de l Internet et notre responsabilité sur la protection des mineurs Le développement de l usage d Internet s est accompagné d une réflexion importante sur son usage dans le cadre pédagogique, et sur la question citoyenne de cette protection des mineurs. Cette éducation à une posture d utilisation se construit notamment au travers d une technique, c est-à-dire un double contrôle des réseaux pour un usage sécurisé, à deux moments : a priori, par un dispositif technique qui empêche l accès à des sites interdits : en jargon interne les listes blanches, ou les listes noires, a posteriori, par un contrôle basé sur l analyse des fichiers historiques qui permet de rechercher si les règles d usages ne sont pas détournées. Cela peut aller jusqu à un contrôle des disques durs des ordinateurs. Deuxième élément : le champ citoyen et éducatif Une charte d usage des Tice est intégrée au règlement intérieur des établissements, collèges et écoles, qui concerne toutes les personnes susceptibles d utiliser Internet, élève comme adulte. Elle vise une attitude critique et réfléchie vis-à-vis de l information disponible et une attitude de responsabilité dans l utilisation des outils interactifs. Troisième élément : le B2i Le Brevet Informatique et Internet (B2i) développe des compétences techniques, des savoir-faire, mais également des connaissances réglementaires des droits et des obligations. Je souligne, ici, le partenariat étroit avec l association des maires des Landes, avec l agence landaise pour l informatique, et avec les associations partenaires de l école qui, régulièrement, organisent des conférences auxquelles nous participons pour sensibiliser les parents, et toutes les personnes intéressées, à la dimension civique des Tice. Dialogue et confiance caractérisent la qualité de ces relations partenariales. Quels nouveaux développements des Tice à l école? Les Tice sont présentes de façon explicite dans les programmes. Dans le premier degré, les supports numériques sont cités dès l école maternelle, puis de façon récurrente. Les compétences du Brevet Informatique et Internet de niveau 1 font partie des programmes des cycles 2 et 3, c est-à-dire du CP au CM2. Dans le second degré, les nouveaux programmes de mathématiques, de technologies et de sciences de la vie et de la Terre pour la sixième, et le cycle central des cinquième et quatrième, identifient les activités pouvant conduire à la validation des compétences du B2i. Le socle commun de connaissances et de compétences, qui doit être un repère en fin de scolarité obligatoire, comprend la maîtrise des techniques usuelles de l information et de la communication. Comme les six autres compétences clés, cette maîtrise est un élément structurant le parcours de l élève. J évoquerai quelques mesures du plan en faveur du développement des Tice présenté par M. le ministre, le 14 septembre dernier : Première mesure Les enseignants en cours de formation, cette année en IUFM (professeurs stagiaires de collèges et de lycées, professeurs stagiaires des écoles), se verront remettre une clé USB contenant toutes les ressources pédagogiques numériques disponibles au ministère de l Éducation nationale. Deuxième mesure Le développement des espaces numériques de travail (ENT), ces bureaux virtuels à entrées multiples, que chacun (parents, enseignants, élèves, collectivités, adultes curieux) peut ouvrir et auxquels il peut accéder. Dans ce département des Landes, une expérience se déroule, dans certains collèges, autour de la construction d une «brique scolaire» qui permet à des parents et à tous ceux qui sont intéressés, d accéder au cahier de textes, à des ressources documentaires. La mise en réseau de ces différents lieux de culture et d éducation, à travers un «espace numérique de travail» (ENT), sera à développer fortement dans les années et mois à venir. En Allemagne par exemple, non seulement les mairies et les associations qui travaillent sur l aide aux devoirs, mais également les établissements scolaires et les bibliothèques, sont ensemble présents sur un réseau. Troisième mesure À partir de la session 2008, le B2i sera obligatoire dans le Brevet des collèges. M ME LINDA SALAMA /// 13

14 Quatrième mesure La création d un livret scolaire électronique, appelé Porte-Folio, en commençant par un livret scolaire des compétences en langues vivantes, et qui s appuie sur le référentiel de compétences européen : dès 2007, tous les collégiens en seront pourvus et en 2008, toutes les écoles. Progressivement, toutes les disciplines devront trouver leur place dans ce livret électronique. Pour conclure, si les élèves sont des utilisateurs réguliers des Tice, et des consommateurs spontanés de la communication (confer leur mobile), il me semble que l école doive investir ces médias pour dépasser l utilisation qui, actuellement, pour ces élèves reste encore trop ludique : ils utilisent beaucoup les «chats», ils communiquent entre eux, mais nous devons, nous éducateurs, leur permettre d aller au-delà de cette première approche avec laquelle ils sont à l aise et qu ils apprécient pour leur faire découvrir de plus grandes richesses intellectuelles. Je vous remercie de votre attention et je vous souhaite deux belles journées fructueuses d échanges et d innovations. 10 H 30 > 12 H 00 / / / PREMIÈRE TABLE-RONDE APPRENTISSAGE DES LANGUES VIVANTES : RETOURS D EXPÉRIENCES ET MISES EN ŒUVRE D ACTIONS M me Natacha Polony Modératrice L apprentissage des langues vivantes, voilà le premier chantier à évaluer dans cette opération lancée par le Conseil général des Landes. Les langues vivantes sont, sans doute, le domaine où l intérêt des nouvelles technologies et du multimédia apparaît de façon la plus flagrante. Faciliter la circulation du matériel audio, prolonger la confrontation de l élève avec la langue, sont des éléments intéressants pour l enseignement des langues vivantes, qui permettront peut-être d améliorer les performances des élèves français en la matière puisque, nous le savons tous, la France est assez mal placée dans ce domaine. En 2004, une étude comparative sur huit pays avait montré que, chez les jeunes de 15 ans, les jeunes français obtenaient des résultats nettement inférieurs à ceux de leurs homologues européens, sachant que les résultats 2002 avaient baissé par rapport à ceux de Comment remédier à cette défaillance? Comment les outils multimédias peuvent-ils permettre d enrayer cette dégradation des compétences des élèves français en matière de langues vivantes? Comment les élèves vivent-ils cette confrontation avec les outils multimédias? / / / PREMIÈRE TABLE-RONDE /// 14

15 > Premier film témoignage Question : Comment avez-vous utilisé l ordinateur en anglais cette année? Élève (garçon) : Avec des fichiers-son et des vidéos que nous donnait le professeur d anglais sur le réseau du collège, par exemple quelqu un qui raconte des spectacles qu il fait à San Francisco. Il parlait assez vite, avec un accent américain, donc il fallait bien comprendre et différencier de l accent anglais. Le prof nous posait ensuite des questions sur la vidéo, sur ce que faisaient les gens dans la vidéo. Claire : On a lu des textes, écouté des extraits oraux de Jamel Kylin, une scène qu on a apprise pour aller en voyage : on l écoutait pour savoir comment prononcer, on faisait des compréhensions orales. Et après on avait des exercices. Question : Donc c était du travail qui était fait à la maison plutôt qu en cours? Claire : Oui, il fallait le préparer à la maison et après, on devait y travailler en classe. Question : Avez-vous eu du mal avec cette façon de travailler? Claire : Quelquefois, c était dur de prendre du temps pour écouter le texte, il fallait l écouter plusieurs fois pour bien le comprendre et être prêt pour le lundi. Élève (garçon) : Au début, j avais du mal à comprendre, je n étais vraiment pas habitué à l anglais comme ça Les textes en classe avec les cassettes, c était lent ; on comprenait facilement. Là, le rythme change. Maintenant, ça va. Question : Est-ce que cela t a plu? Claire : Oui, parce que ça motive quand on se dit qu on va aller sur l ordinateur, alors que sur le papier c est plus long. C est mieux de taper sur des touches de clavier. Élève (garçon) : On comprend plus facilement. Avant quand je regardais un film en anglais, j étais un peu largué, j avais du mal à suivre, tandis que maintenant, écouter sur un ordinateur l accent anglais, la façon de parler, cela m aide mieux. Même si je ne comprends pas la phrase entièrement, je comprends la plupart des mots, donc je finis par comprendre le sens. Claire : On écoute beaucoup de chansons anglaises sans comprendre ce qu elles disent. Avec tous ces exercices, on arrive quand même à comprendre un peu le sens général. Élève (garçon) : C était quand même utile. Après, au lycée, quand on n aura plus l ordinateur, on va revenir aux anciennes méthodes : ce sera un peu plus dur. > Deuxième film témoignage Élève (fille) : Sur deux ans, on a regardé pas mal de vidéos, de clips sur l ordinateur, cela nous a aidés à mieux comprendre, à mieux prononcer. Pour l accentuation, c était bien. En plus, on pouvait les regarder chez nous si on voulait. Élève (fille) : C était surtout intéressant pour la compréhension et l accentuation des mots. Comme ils parlent vite, cela nous a aidés pour le voyage en Espagne. On pouvait regarder à nouveau chez nous pour apprendre à bien parler. Élève (garçon) : J ai bien aimé les exercices où on devait écouter et choisir la bonne orthographe entre plusieurs mots, cela nous apprenait les différences de prononciation entre les sons et cela m a beaucoup aidé pour la prononciation. Élève (garçon) : Moi, c est surtout les vidéos qui m ont aidé à comprendre ce qui se disait, grâce à l image et au son. Élève (fille) : La première année où l on n avait pas les ordinateurs, j avais du mal, je ne comprenais pas ; la deuxième année, avec les vidéos et les logiciels, j ai commencé à comprendre et maintenant ça va mieux. Élève (garçon) : On a vu des clips de musique, on a essayé de comprendre les paroles. Sur l ordinateur, on les a récupérés et on pouvait les écouter chez nous pour comprendre et dire le moment qu on préférait. Grâce à l ordinateur, on a pu voir des images, des peintures, les décrire, imaginer ce qu elles représentaient. Ensuite à Madrid on les a revues Élève (fille) : J ai bien aimé les peintures ; il fallait les décrire, déjà cela nous apprenait du vocabulaire et cela nous apprenait des peintres espagnols. Quand nous sommes allés en Espagne, en visitant les musées on a vu tous ces tableaux, c était bien. Élève (garçon) : Avec l ordinateur, chez nous, on pouvait voir et se familiariser avec les peintures. Après, rien qu en regardant un tableau, on pouvait déduire le nom du peintre, rien que par son style. Cela nous a été possible par l ordinateur puisqu on pouvait le voir énormément de fois. Élève (fille) : À la maison, on devait aller sur Audacity, et enregistrer des fichiers-son ; on était notés sur le débit, la prononciation, l accentuation des mots. On avait un texte à lire, et on le lisait à notre façon, on avait un modèle, on devait s aider. Élève (garçon) : Pendant le voyage en Espagne, on a pris des photos dans différentes villes. Au retour, sur StarOffice, on devait effectuer un diaporama par équipe de trois, et expliquer ce qu on avait vu et fait en Espagne aux élèves qui n avaient pas participé au voyage. Élève (garçon) : On a aussi vu sur l ordinateur de petites scènes de comédie entre plusieurs personnages : on avait le dialogue et on devait les refaire en cours en imitant ce qu on avait vu. Élève (garçon) : Ce que j ai trouvé intéressant sur l ordinateur, ce sont les logiciels qu on a testés et avec lesquels on a joué. C est mieux que de travailler sur papier, et ça donne plus envie. Par exemple, «Campeon», ça consistait à faire un match de tennis. Il fallait trouver des verbes et les conjuguer, si on trouvait le bon verbe on marquait un point, comme dans une partie de tennis. Modératrice La preuve par l usage! À travers les témoignages de ces élèves, nous voyons déjà apparaître les différents points qui vont être abordés ici. La question de la rapidité dans l exercice, la question essentielle aussi de la part culturelle de l enseignement des langues vivantes à travers les tableaux de Velasquez et Goya. Anne-Marie Wommelsdorf va développer ces questions, et nous montrer ce qu apportent réellement les outils multimédias. / / / PREMIÈRE TABLE-RONDE /// 15

16 M ME ANNE-MARIE WOMMELSDORF, INSPECTRICE D ACADÉMIE, IPR D ESPAGNOL ACADÉMIE DE BORDEAUX 2. L autonomie de travail se retrouve dans les témoignages de ces élèves. On sait très bien que c est très difficile de travailler seul, qu ils ont besoin d être encadrés. Le portable peut leur servir d encadrement, puisque le travail est cadré avant, et qu ils n ont plus qu à appuyer sur les touches pour suivre ce qu il y a à faire. On se rend compte, et ils l expriment d ailleurs, que s il devait travailler exclusivement sur l écrit, ils ne prendraient pas autant de temps, alors que lorsqu ils utilisent l ordinateur, ils écoutent et répètent. Il y a un temps de travail bien plus important. M ME ANNE-MARIE WOMMELSDORF M me Wommelsdorf On peut se dire que l essentiel a été dit par les élèves, dans ces deux petits films. Je peux, en l espèce, développer un certain nombre de points. 1. L exposition à la langue est prolongée en dehors de la classe, et la communication se fait au travers de documents authentiques. «Document authentique» ne veut pas dire que, dans les manuels scolaires, les documents ne soient pas authentiques mais et cela a été très bien souligné par les élèves qu ils ne le sont pas au niveau du débit. Avec les ordinateurs, les gens qu ils entendent, parlent comme dans la vie, ce qui n est pas le cas en classe. Très souvent, les professeurs, en toute bonne foi et pour aider les élèves, ont tendance à ralentir leur débit. Ils ont bien sûr un espagnol tout à fait authentique au niveau de la qualité de la langue, mais au niveau du débit, chaque professeur a tendance à ralentir pour se faire comprendre, et à bien articuler Quand des élèves sont confrontés aux habitants, quand ils partent en voyage, ils se retrouvent face à des gens qu ils ne comprennent pas du tout, car ils parlent plus vite et n articulent pas. 3. Un des bénéfices que je retrouve dans les classes lorsque je vais en inspection, c est l amélioration de tout ce qui est prosodie, c est-à-dire de la prononciation, de l accentuation. Là, on voit tout le bénéfice du travail qui est fait grâce à l ordinateur portable : prononciation et accentuation se sont nettement améliorées, dès la quatrième maintenant. Cela a été évident pour moi quand je suis allée dans les collèges, au 2 e trimestre l an dernier, les élèves de quatrième avaient très vite pris une imprégnation qui se retrouve dans la manière même de prononcer et d accentuer. 4. Dans les classes de troisième, la dédramatisation de la prise de parole en grand groupe. Autant les élèves qui débutent aiment parler parce qu ils ont envie de s exprimer, autant quand on arrive en troisième, c est plus difficile, ces classes d adolescents deviennent moins actives. La pratique de la langue en dehors de la classe fait que, lorsqu ils se retrouvent en classe en grand groupe, cela dédramatise énormément la prise de parole. Il y a moins de «honte», de pudeur, de timidité, ou je ne sais pas mais c est tout à fait flagrant. 5. Un troisième avantage très important, tout ceci amène à une valorisation de l élève qui entend ses progrès. Quand l élève se bloque, quand il dit : «Je suis nul en espagnol», il n y a plus grandchose à faire. Grâce à tout ce travail fait en dehors de la classe ou dans la classe, il a une meilleure perception des progrès qu il réalise. Et cela, c est peut-être la plus belle chose qui puisse arriver à ces élèves. /// 16

17 M. HOWARD BENNETT ENSEIGNANT FORMATEUR D ANGLAIS AU COLLÈGE DE SAINT-PIERRE-DU-MONT (40) La création du contenu est très importante pour faire un cours à partir d une séquence multimédia. J ai retenu une feuille d activité dans le magazine pédagogique The New Stendpoints, tirée de l épisode 11 de la série 5, qui date d une dizaine d années. Il a fallu extraire du DVD quelques scènes intéressantes d un point de vue linguistique ou comique pour les élèves, en faire la transcription, soit par la méthode empirique (en écoutant et en transcrivant en même temps), soit par téléchargement sur Internet en tapant friends.transcripts : en trois secondes, tout est là! Suite de la préparation du contenu : pour prolonger le temps d écoute en classe, je voulais uniquement le travail du son, donc empiriquement, j ai enregistré la bande-son du dialogue entre Joey et Phoebe. Puis j ai procédé à la suppression d un personnage : une version sans Joey, puis une version sans Phoebe. Ainsi, les élèves s entraînent à la maison, en insérant leur texte dans les blancs, comme s ils étaient en scène devant les autres élèves. M. HOWARD BENNETT En classe, les élèves se mettent face au tableau blanc. Je projette la vidéo en muet, avec les sous-titres, les élèves reproduisant les voix des personnages. Modératrice Nous allons maintenant voir concrètement quel est le travail des enseignants dans cette mise en œuvre des outils multimédias le témoignage précédent était flagrant là-dessus. Les élèves se sentent, vous le disiez, valorisés ; ils ont l impression de voir leurs progrès. Comment vous y prenez vous? Quels exercices faut-il mettre en place? Quel est le travail de l enseignant? On perçoit immédiatement la partie orale du travail. Mais quels outils pour améliorer aussi l écrit des élèves? M. Bennett Notre matière des langues vivantes est découpée en quatre compétences : la compréhension de l oral, la compréhension de l écrit, la production de l oral, la production de l écrit. C est une table-ronde sur les langues, et si vous n êtes pas linguiste, je vais expliquer quels outils on utilise en cours pour chacune de ces compétences. > Compréhension de l écrit Nous nous posons tous des questions : la compréhension de l écrit est-elle vraiment facilitée par les Tice? ou le bon vieux manuel scolaire papier a-t-il toujours sa place? > Production de l oral, compréhension de l oral, production de l écrit Cours numérique Je vous montre ce qui a été fait par le professeur, et ce qui a été fait par les élèves, dans une classe de troisième sur la production orale : il s agissait de les amener à doubler une scène tirée de la série TV Friends. On démarre la séquence à l oral, avec mise en commun de toutes les connaissances : What do you know? Who are the main characters? Avec seulement un écart naturel d information, parce que le groupe A a des informations et le groupe B d autres. Je projette uniquement le début de l épisode, de manière à identifier les personnages, avec mise en commun de l action principale : ici, tout tourne autour des bonnes résolutions prises par les personnages. On visionne en intégralité l épisode (22 minutes) de façon non inerte : les élèves ont une quinzaine d actions à caser dans le bon ordre ; il ne s agit pas seulement de regarder la télévision pendant le cours d anglais. À la fin, on garde une toute petite trace écrite par la mise en commun des idées pour se rappeler les personnages. Ensuite, j explique le travail que les élèves ont à faire à l oral. Ils ont vu les trois scènes, ils doivent choisir une scène et un partenaire. Devoir audio 1 À la maison, le mercredi : les élèves ont copié les fichiers audio sur le réseau du collège, ils ont la transcription et le fichier-son complet, donc ils peuvent écouter entièrement les deux rôles. Ils ont cinq jours pour s entraîner. En classe, le lundi matin Je répartis les élèves en trois groupes et on commence une activité théâtre. Je leur demande d examiner, réplique par réplique, quels sont les personnages pour ajouter «de la couleur» à la palette vocale. «Est-ce qu ils sont en colère, épatés, attristés?» L élève doit trouver le chemin du personnage. Puis A travaille avec B, C, D et E, donc en changeant de partenaire. Donc Joey travaille avec les quatre, cinq ou six Phoebe, ensuite on inverse les rôles. Joey joue le rôle de Phoebe afin de voir différents aspects «Celui-ci fait ça, ce n est pas mal, tu pourrais l intégrer», en les poussant dans l exagération. Ce sont des scènes comiques, ils ont un peu de pudeur à jouer la comédie en classe ; ils ont peur d être ridicules. Je leur explique qu il faut exagérer tous les gestes de surprise, de tristesse Deux ou trois groupes sont toujours plus avancés et motivés dans le travail : ce ne sont pas forcément les élèves les plus forts à l écrit ceux-là sont aussi souvent les plus ti- /// 17

18 mides en classe, mais ceux qui ont 9 ou 10 de moyenne. Ils s investissent totalement et veulent jouer. Je les fais passer pour leur montrer ce que j attends d eux en séance 3, le lendemain. Devoir audio 2 Je donne le fichier éclaté. Ce sont les derniers entraînements. Je montre à certains comment s enregistrer avec Audacity, et mixer les deux pistes ensemble pour créer sa propre bande-son ; c est le devoir. > Production orale Le lendemain : passage à l acte en cours. Dix minutes d entraînement pour respirer et leur montrer qu ils ne «vont pas mourir». Les sous-titres sont masqués. Je distribue les rôles du tournage. Un élève filme avec le caméscope Devoir 3 (pas de devoir audio) Un troisième texte pour terminer les exercices de grammaire sur la fiche d activité. À ceux qui étaient intéressés par les Tice (autrement qu en anglais) et souhaitaient apprendre à faire du montage vidéo, je distribuais les fichiers-son de leur travail, ensuite ils créaient leur propre film, leur propre montage comme souvenir et valorisation. Pour la fête du collège, en fin d année, certains ont gravé le CD avec tout leur travail numérique pour le montrer à leurs parents. On va plus loin, on casse le cadre de la classe : «Regarde ma prestation, j étais super, j étais dans le zoom». > Premier film devoir Concernant le dialogue, ils sont obligés de respecter les pauses, les voix, de ne pas faire du tac au tac. Il y a beaucoup de tennis verbal, c est très difficile à faire pour les élèves. Ils sont synchrones avec le texte. Ils ont dix minutes de prestation, les élèves sont admirables. Je suis très content, c était une production intéressante. > Second film devoir L élève qui a monté le film, je ne sais pas où il l a pris ces extraits : il a coupé des scènes d un film, il y a des voix espagnoles derrière La prestation est à l image de l élève, c est un élève très «strass et paillettes», il aime beaucoup montrer, avec très peu de substance derrière. Sa prestation orale dure quinze secondes : il a repris les fichiers-son que j avais donnés pour s entraîner, il les a collés sur sa voix et celle de son copain. Il a repris des bruits et doublé les élèves euxmêmes en train de doubler, mais ils sont synchrones. Il y a détournement du but du projet qui était de faire une production orale, mais en tant que projet Tice, il a fait tout cela lui-même : je ne lui avais rien montré. Cela prouve que les élèves sont gourmands et ouverts à toutes les utilisations de l ordinateur aujourd hui. Ça marche à fond. Ils se donnent vraiment et le résultat est, pour moi, valorisant. J ai fait ce travail l an dernier, en trois séances, une semaine avant de rendre les ordinateurs. Je vais le faire plus tôt cette année, avant les vacances de la Toussaint. Autre exemple > Compréhension orale Toujours un cours numérique, cette fois-ci avec une classe de troisième et un peu de quatrième. Le professeur dispose d un document sur papier. À partir de cette très vieille image des années soixante-dix, j ai numérisé, découpé, préparé un diaporama pour le montrer aux élèves image par image. J établis une liste d une trentaine de phrases qui décrivent ce qui passe dans le diaporama. J en fais l enregistrement dans le désordre. Ce document peut également être utilisé en espagnol et dans toutes les langues. Si vous le voulez, je vous le donnerai, car il faut toujours partager les ressources! Séquence 1 : Passage du diaporama. Les élèves décrivent ce qui se passe : The man is telephoning. Je ne donne pas de traces écrites à la fin de l heure, l élève va les créer lui-même en autonomie, mais en étant très guidé. On fait des activités pour que les élèves aient tous les mêmes traces écrites : plutôt que d arrêter dix minutes avant la fin de l heure, les élèves font quelque chose de beaucoup plus conséquent. > Devoir 1 Les élèves ont le fichier-son des trente phrases enregistrées et l image. Ils écoutent : la phrase 1 correspond à l image 6, la phrase 2 correspond à l image 2 ; ils font un travail d association. Si la classe est un peu faible, je donne quelques indices, ainsi ils savent où ils en sont. Cela prend 20 à 25 minutes, la plupart des élèves arrive facilement à le faire. Ensuite, ils font la transcription ou dictée des trente phrases dans leur cahier. Le lendemain, on vérifie Je travaille étroitement avec ma collègue Myriam Carrier sur l idée d une correction autonome. L élève travaille en autonomie, ce n est pas la correction habituelle pendant laquelle dix élèves participent et les autres somnolent. Nous avons eu l idée de créer des exercices dans Hot Potatoes. Il y a deux ans, c était le point clé de nos projets. Cela devient maintenant quelque chose de secondaire par rapport à tout ce qu on fait en numérique. On donne les trente phrases aux élèves dans le désordre, ils doivent fabriquer la phrase qu ils ont déjà entendue. L élève vérifie l orthographe de la phrase qu il a créée à la maison hier soir avec les exercices, en mettant les mots dans le bon ordre. Séquences 2, 3 et 4 On a tous le même texte, donc on peut tous faire le même travail. On change tous les verbes, on les met au présent. Le lendemain, correction. Un élève vient sur mon ordinateur en mode correction. M me Salama indiquait que les élèves utilisent les ordinateurs pour «chater» à la mai- M. HOWARD BENNETT /// 18

19 son : ils ont maintenant une rapidité dactylographique qu il est intéressant d exploiter en classe. On l a vu en affirmation. On le fait en interrogation. Le lendemain matin, on le corrige, en le transformant au prétérit. C est là qu on voit qu on est un bon professeur, car on n a inséré que des verbes irréguliers sans le faire exprès! Et l on pose des questions au prétérit. M ME MARTINE HAMEL ENSEIGNANTE D ESPAGNOL AU COLLÈGE VICTOR DURUY DE MONT-DE-MARSAN (40) M ME MARTINE HAMEL Séquence 5 Je donne un nouveau diaporama, même devoir : association, transcription des trente phrases. Ils l ont déjà fait une fois ; les élèves sont en autonomie, ils ont déjà fait le trajet. Lors du deuxième diaporama, il n y a pas de questions, les élèves ont compris. Séquence 6 Exercices autocorrectifs. Pendant ce temps-là, j invite des élèves à enregistrer le premier devoir. Ils vont en faire un film, en diaporama. J insère leur audio, et on a un petit souvenir numérique du travail fait pendant deux ou trois semaines. L année suivante, j utilise le même diaporama : ils adorent utiliser les mêmes fichiers chaque année. C est sans fin! C est très bien un document numérique, il y a trente-six points de départ et trente-six points d arrivée M me Hamel En espagnol, nous essayons aussi d être novateurs! Et on se retrouve de temps en temps pour échanger des choses qu on a trouvées. Ma présentation sera très modeste par rapport à celle d Howard. Ce fichier a été trouvé sur le site radialista.net où plein de fichiers-son libres de droits sont disponibles : on peut les utiliser, les récupérer et faire des petits travaux avec les élèves. Celui-là, je l ai fait en fin de quatrième ; je le recommencerai beaucoup plus tôt cette année car il a suscité un certain enthousiasme. Dans notre enseignement, quand on parvient à susciter de l enthousiasme, on a pratiquement gagné 50 % de la bataille. Avec ces ordinateurs portables, passé les questions techniques, on peut trouver des choses intéressantes Il faut remercier les aides éducateurs il y a des problèmes techniques qu on ne maîtrise pas tous, souvent ils nous dépannent. Je vais vous faire écouter ce spot publicitaire, ce sont des choses qui séduisent l oreille, et à partir du moment où l on a séduit l oreille, on a déjà entamé le travail pour faire goûter à notre langue. Écoutez un tout petit peu > Spot 1. Spot 2. Spot 3. C est le document de base que je fais écouter à la classe : il plaît beaucoup aux élèves. En général, ils répondent très favorablement à cette écoute parce que c est assez gai. Il y a des mots répétitifs. On permet à des enfants qui, dans une classe, n ont pas le même niveau d avoir chacun une place. J ai élaboré cette fiche : il y a un travail modeste pour ceux qui ont le plus de difficultés, un travail pour ceux qui se débrouillent déjà assez bien, et un autre pour ceux qui se débrouillent très bien. On a écouté ensemble, chacun a eu sa tâche. Ils sont par groupes, avec trois tâches différentes : groupe 1 pour le spot 1, groupe 2 pour le spot 2, groupe 3 pour le spot 3. Ensuite, on échange. Pendant le cours, ils ont téléchargé le fichier-son. /// 19

20 Le soir à la maison, ils ont une petite fiche dans laquelle j ai enlevé des mots. Chaque élève a son travail à réaliser, chacun doit mémoriser sa partie en ayant complété sa fiche. Comme Howard, je leur donne quelques jours de délai pour qu ils aient le temps de s entraîner. Quand on se retrouve en classe, chaque groupe réalise son spot. Je baisse le son quand les intervenants parlent, et ce sont les élèves qui font le doublage. C est quelque chose qu on fait assez souvent. Et je m aperçois que leur accent s améliore, qu ils ont plaisir à parler, qu ils n ont plus cette retenue que l on note chez les adolescents : «Je n ose pas parce que je vais me tromper». Ils n ont pas de souci, ils ne vont pas se tromper, ils imitent, et quand on a acquis l imitation, on se lance plus facilement pour les cours suivants. M ELLE MYRIAM CARRIER ENSEIGNANTE D ANGLAIS AU COLLÈGE DE SAINT-PIERRE-DU-MONT (40) M ELLE MYRIAM CARRIER Un pont vers l écrit J ai eu le plaisir et la chance, l année dernière, d emmener des élèves dans le cadre d un projet Comenius. L ordinateur nous a été fort utile : les élèves ont eu tout le temps de «chater», «tchatcher» chatear : ils ont d abord rencontré leurs correspondants que nous avons reçus au collège pendant quinze jours, avant de partir, eux-mêmes, quinze jours. Ils ont reçu leurs correspondants mais ils avaient fait connaissance avant : j avais préparé le courrier traditionnel, habituel, mais ce n était pas la peine de l envoyer parce qu ils avaient déjà échangé, sur MSN, avec leurs correspondants et, tous les matins, ils me disaient : «J ai appris tel mot et telle expression». J ai trouvé tout cela extrêmement riche. À la fin de notre séjour, nous avons fait un DVD ; je vais vous le diffuser : je crois qu il est important que vous ayez conscience qu avec l ordinateur, on peut faire des choses Ce dessin a été réalisé par une de nos élèves en cours d arts plastiques. Vous avez reconnu l image qui nous a guidés : c est Don Quichotte qui nous a permis de partir en voyage. Au retour, ils ont réalisé ce diaporama, tous les dessins ont été faits par les élèves. Pour le montage, l aide éducateur m a pas mal aidée parce que je ne suis pas techniquement capable de tout faire. Ensuite, nous sommes passés à l écrit. Chaque élève, par groupe, devait écrive une lettre à Don Quichotte ou à Sancho Panza, en faisant le lien entre le livre de ses aventures et leurs découvertes dans le pays, il écrivait donc : «Hola Sancho!». Ils ont appris à écrire une lettre, ils ont découvert le monde de Don Quichotte et de Sancho Panza M elle Carrier Je vais passer, après des choses très belles, très impressionnantes, à quelque chose «qui en jette moins», mais qui a autant d importance dans l apprentissage des langues étrangères : la production écrite. J ai choisi de vous montrer une séquence que j ai mise en place pour les classes de troisième SEGPA. C est-à-dire avec des élèves qui ont des difficultés d apprentissage très conséquentes ; c est un public différent, qui a un manque certain ou un certain manque de motivation, pour l anglais en tout cas. Production écrite Utiliser l ordinateur, pour eux c est déjà un but, pour moi ce n était pas le seul. Pour votre information, ces élèves possèdent sans doute la banque d images la plus fournie de tous les collégiens, dans notre collège en tout cas. Je me suis demandé comment joindre l utile à l agréable et leur apprendre quelque chose d utile, si possible en anglais, et d agréable en se servant de ce bel outil qu est l ordinateur. Une partie de la réponse, c est le WebQuest. Un WebQuest c est la version actuelle, moderne, des recherches que l on effectuait dans le passé, il n y a pas si longtemps, comme j ai pu le faire moi-même, dans de beaux ouvrages reliés. L objectif reste, de toute façon, de présenter, sous forme de dossier, une synthèse écrite du thème qu on a choisi. Avec les SEGPA, j avais choisi d aborder un aspect de civilisation, car les points de langue et de grammaire sont beaucoup plus difficiles pour eux. J ai pensé que la civilisation allait leur ouvrir d autres portes, un autre univers, que ce serait déjà plus attrayant pour eux ; j ai choisi l Australie. C est une approche très guidée par rapport au public concerné. Les élèves ont procédé en cinq étapes. /// 20

Organisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive

Organisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive Organisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive Transcription et traduction de la communication de Verity DONNELLY colloque Éducation inclusive, la question

Plus en détail

La rue. > La feuille de l élève disponible à la fin de ce document

La rue. > La feuille de l élève disponible à la fin de ce document La rue Grandir, qu est-ce que cela signifie vraiment? Un jeune qui a vécu isolé dans les rues de Paris témoigne. Cette fiche pédagogique propose de découvrir une réalité peu connue de la France d aujourd

Plus en détail

Un collégien, un ordinateur portable

Un collégien, un ordinateur portable Un collégien, un ordinateur portable > Éviter la fracture numérique... fiche 1 Henri Emmanuelli, député, président du Conseil général des Landes > Message de Jack Lang aux collégiens landais... fiche 1

Plus en détail

Les «devoirs à la maison», une question au cœur des pratiques pédagogiques

Les «devoirs à la maison», une question au cœur des pratiques pédagogiques Les «devoirs à la maison», une question au cœur des pratiques pédagogiques Parmi les trois domaines d activités proposés aux élèves volontaires dans le cadre de l accompagnement éducatif, «l aide aux devoirs

Plus en détail

Thèmes et situations : Agenda et Emploi du temps. Fiche pédagogique

Thèmes et situations : Agenda et Emploi du temps. Fiche pédagogique Ressources pour les enseignants et les formateurs en français des affaires Activité pour la classe : CFP Crédit : Joelle Bonenfant, Jean Lacroix Thèmes et situations : Agenda et Emploi du temps Fiche pédagogique

Plus en détail

SOCLE COMMUN: LA CULTURE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE. alain salvadori IA IPR Sciences de la vie et de la Terre 2009-2010 ALAIN SALVADORI IA-IPR SVT

SOCLE COMMUN: LA CULTURE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE. alain salvadori IA IPR Sciences de la vie et de la Terre 2009-2010 ALAIN SALVADORI IA-IPR SVT SOCLE COMMUN: LA CULTURE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE alain salvadori IA IPR Sciences de la vie et de la Terre 2009-2010 ALAIN SALVADORI IA-IPR SVT SOCLE COMMUN ET PROGRAMMES La référence pour la rédaction

Plus en détail

éviter la fracture numérique

éviter la fracture numérique 8 éviter la fracture numérique L école, et en particulier le collège, joue un rôle essentiel pour éveiller la curiosité, donner les clefs d accès à la connaissance, relever le défi de l égalité, construire

Plus en détail

NOM : Prénom : Date de naissance : Ecole : CM2 Palier 2

NOM : Prénom : Date de naissance : Ecole : CM2 Palier 2 NOM : Prénom : Date de naissance : Ecole : CM2 Palier 2 Résultats aux évaluations nationales CM2 Annexe 1 Résultats de l élève Compétence validée Lire / Ecrire / Vocabulaire / Grammaire / Orthographe /

Plus en détail

Thèmes et situations : Agenda et Emploi du temps. Fiche pédagogique

Thèmes et situations : Agenda et Emploi du temps. Fiche pédagogique Ressources pour les enseignants et les formateurs en français des affaires Activité pour la classe : CFP Crédit : Joelle Bonenfant, Jean Lacroix Thèmes et situations : Agenda et Emploi du temps Fiche pédagogique

Plus en détail

Compte-rendu de la rencontre «Etre parent avec une tablette numérique» - le 9 avril 2013

Compte-rendu de la rencontre «Etre parent avec une tablette numérique» - le 9 avril 2013 Compte-rendu de la rencontre «Etre parent avec une tablette numérique» - le 9 avril 2013 Introduction de Claire Hédin-Vignaud, responsable de la Médiathèque Markoff : Rappel des motivations qui ont amené

Plus en détail

1- Présentation de la structure

1- Présentation de la structure 1- Présentation de la structure Cadre L école Paul Langevin se situe sur la commune de Pontivy, les locaux des classes de maternelle et d élémentaire se rejoignent par la cantine. L école maternelle compte

Plus en détail

I/ CONSEILS PRATIQUES

I/ CONSEILS PRATIQUES D abord, n oubliez pas que vous n êtes pas un enseignant isolé, mais que vous appartenez à une équipe. N hésitez jamais à demander des idées et des conseils aux autres collègues (linguistes et autres)

Plus en détail

Le menu du jour, un outil au service de la mise en mémoire

Le menu du jour, un outil au service de la mise en mémoire Le menu du jour, un outil au service de la mise en mémoire Type d outil : Outil pour favoriser la mise en mémoire et développer des démarches propres à la gestion mentale. Auteur(s) : Sarah Vercruysse,

Plus en détail

Circonscription de. Valence d Agen

Circonscription de. Valence d Agen Circonscription de Valence d Agen Pourquoi ce guide? Depuis des décennies, le sujet des devoirs à la maison est discuté dans et hors de l école. Nous avons souhaité faire le point sur ce sujet afin de

Plus en détail

RENTRÉE 2013 : le Département remet à tous les collégiens de 6 e un ordinateur portable. d emploi. mode. parents

RENTRÉE 2013 : le Département remet à tous les collégiens de 6 e un ordinateur portable. d emploi. mode. parents RENTRÉE 2013 : le Département remet à tous les collégiens de 6 e un ordinateur portable. Ordival mode d emploi parents ÉDITO Madame, Monsieur, votre enfant entre en 6 e au collège. C est un moment important.

Plus en détail

Enseigner les Lettres avec les TICE http://lettres.ac-dijon.fr

Enseigner les Lettres avec les TICE http://lettres.ac-dijon.fr Académie de Dijon Enseigner les Lettres avec les TICE http://lettres.ac-dijon.fr TraAM travaux académiques mutualisés, un accompagnement au développement des usages des TIC Créer un forum d écriture avec

Plus en détail

A1 Parler avec quelqu un Je peux dire qui je suis, où je suis né(e), où j habite et demander le même type d informations à quelqu un. Je peux dire ce que je fais, comment je vais et demander à quelqu un

Plus en détail

Attestation de maîtrise des connaissances et compétences au cours moyen deuxième année

Attestation de maîtrise des connaissances et compétences au cours moyen deuxième année Attestation de maîtrise des connaissances et compétences au cours moyen deuxième année PALIER 2 CM2 La maîtrise de la langue française DIRE S'exprimer à l'oral comme à l'écrit dans un vocabulaire approprié

Plus en détail

RENTRÉE 2012 : d un ordinateur portable. ordival. d emploi PARENTS

RENTRÉE 2012 : d un ordinateur portable. ordival. d emploi PARENTS RENTRÉE 2012 : le Conseil général équipe tous les collégiens de 6 e d un ordinateur portable ordival d emploi PARENTS ÉDITO Chère Madame, cher Monsieur, votre enfant est entré en 6 e au collège. C est

Plus en détail

Une école au Togo, épisode 1/4

Une école au Togo, épisode 1/4 Une école au Togo, épisode 1/4 Thèmes Éducation, formation Concept Ce documentaire présente la situation de l école primaire au Togo. Contenu Pour visionner le documentaire Une école au Togo, allez sur

Plus en détail

OLIVER L ENFANT QUI ENTENDAIT MAL

OLIVER L ENFANT QUI ENTENDAIT MAL OLIVER L ENFANT QUI ENTENDAIT MAL «Oliver l enfant qui entendait mal» est dédié à mon frère, Patrick, qui est malentendant, à la famille, aux amis, et aux professionnels, qui s impliquèrent pour l aider.

Plus en détail

Différencier, d accord oui mais comment organiser sa classe.

Différencier, d accord oui mais comment organiser sa classe. Différencier, d accord oui mais comment organiser sa classe. Quand on est convaincu que l on ne peut pas travailler tout le temps avec toute sa classe en même temps et que l on souhaite mettre en place

Plus en détail

ENTRE LES MURS : L entrée en classe

ENTRE LES MURS : L entrée en classe ENTRE LES MURS : L entrée en classe Réalisation : Laurent Cantet Production : Haut et Court Genre : comédie dramatique Adaptation du livre «Entre les murs» de François Bégaudeau, éditions Gallimard 2006.

Plus en détail

QUELQUES CONSEILS AU PROFESSEUR STAGIAIRE POUR ASSEOIR SON AUTORITE

QUELQUES CONSEILS AU PROFESSEUR STAGIAIRE POUR ASSEOIR SON AUTORITE QUELQUES CONSEILS AU PROFESSEUR STAGIAIRE POUR ASSEOIR SON AUTORITE Le premier contact avec vos élèves est déterminant, il y a de nombreux éléments à prendre en compte pour le réussir. Un professeur doit

Plus en détail

Conseil Municipal des Enfants à Thionville. Livret de l électeur et du candidat

Conseil Municipal des Enfants à Thionville. Livret de l électeur et du candidat Conseil Municipal des Enfants à Thionville Livret de l électeur et du candidat Elections du vendredi 18 novembre 2011 Mot du Maire Le Conseil Municipal des Enfants fait sa rentrée. Il joue un rôle essentiel

Plus en détail

Bilan de la concertation sur le PEDT

Bilan de la concertation sur le PEDT les périscolaires Bilan de la concertation sur le PEDT J www.ville-cergy.fr Sommaire 1. Préambule 4 2. Le cadre de la démarche 5 2.1. Les objectifs 6 2.2. Les sujets du débat 6 2.3. Le déroulé de la démarche

Plus en détail

Usages pédagogiques des tablettes

Usages pédagogiques des tablettes Usages pédagogiques des tablettes 1. Qu est-ce qu une tablette? Bien que définie comme un «ordinateur portable et ultraplat, qui se présente comme un écran tactile et qui permet notamment d accéder à des

Plus en détail

Cahier des charges pour le tutorat d un professeur du second degré

Cahier des charges pour le tutorat d un professeur du second degré Cahier des charges pour le tutorat d un professeur du second degré Référence : Circulaire n 2010-037 du 25 février 2010 relative au dispositif d'accueil, d'accompagnement et de formation des enseignants

Plus en détail

Analyse des questionnaires d évaluation parents et enfants Juin 2015

Analyse des questionnaires d évaluation parents et enfants Juin 2015 Réforme des rythmes scolaires Projet Educatif de territoire d Evecquemont Analyse des questionnaires d évaluation parents et enfants Juin 2015 A Du PEDT au comité de suivi et d évaluation de la réforme

Plus en détail

Contribution des TICE à l évolution du système éducatif. Anne-Marie BARDI IGEN honoraire

Contribution des TICE à l évolution du système éducatif. Anne-Marie BARDI IGEN honoraire Contribution des TICE à l évolution du système éducatif Anne-Marie BARDI IGEN honoraire Vision d acteur / Vision de chercheur Expérience durable Variété des fonctions Diversité des niveaux et des disciplines

Plus en détail

guide du stagiaire Comment démarcher les entreprises, se présenter, décrocher un stage.

guide du stagiaire Comment démarcher les entreprises, se présenter, décrocher un stage. guide du stagiaire Comment démarcher les entreprises, se présenter, décrocher un stage. Un stage en entreprise réussi, c est une vocation professionnelle qui prend vie. Ce petit guide pratique t accompagne

Plus en détail

Et avant, c était comment?

Et avant, c était comment? 3 Et avant, c était comment? Objectifs de l unité Tâche La première partie de l évaluation comprend une tâche, QUELS CHANGEMENTS!, divisée en quatre phases. Dans la première phase, il s agit d écouter

Plus en détail

Synthèse «Le Plus Grand Produit»

Synthèse «Le Plus Grand Produit» Introduction et Objectifs Synthèse «Le Plus Grand Produit» Le document suivant est extrait d un ensemble de ressources plus vastes construites par un groupe de recherche INRP-IREM-IUFM-LEPS. La problématique

Plus en détail

FORMATION ET SUIVI DES PROFESSEURS DES ECOLES STAGIAIRES 2013 2014

FORMATION ET SUIVI DES PROFESSEURS DES ECOLES STAGIAIRES 2013 2014 FORMATION ET SUIVI DES PROFESSEURS DES ECOLES STAGIAIRES 2013 2014 1 SOMMAIRE 1) Textes de référence 2) Cadrage départemental 3) Charte du tuteur : rôle et missions 4) Les outils des professeurs des écoles

Plus en détail

Les services en ligne

Les services en ligne X Les services en ligne (ressources partagées, cahier de texte numérique, messagerie, forum, blog ) Extrait de l étude «Le développement des usages des TICE dans l enseignement secondaire», 2005-2008 SDTICE

Plus en détail

Qu est-ce qu une tâche?

Qu est-ce qu une tâche? Qu est-ce qu une tâche? «Tâches», «Perspective actionnelle», «activités centrées sur le sens» Ce sont des concepts dont on entend beaucoup parler dans notre profession, mais que signifient-ils exactement?

Plus en détail

Banque d outils d aide à l évaluation diagnostique

Banque d outils d aide à l évaluation diagnostique Banque d outils d aide à l évaluation diagnostique Url : http://www.banqoutils.education.gouv.fr/index.php Niveau : GS au Lycée Conditions d'utilisation : Pas d'inscription nécessaire. Format des ressources

Plus en détail

Bilan de mission. Au collège : «Les clés de la culture»

Bilan de mission. Au collège : «Les clés de la culture» Bilan de mission Au collège : «Les clés de la culture» La co-intervention en 6 e La formation des Assistants pédagogiques Dans le R.A.R. : Accompagner le projet «chorale» par l histoire Histoire de Montpellier

Plus en détail

Épreuve de Compréhension orale

Épreuve de Compréhension orale 60 questions (4 sections) 40 minutes L épreuve de compréhension orale rassemble 4 sections comprenant 60 questions (questions 51 à 110). SECTION A SECTION B 8 questions Associer des illustrations à des

Plus en détail

Et si j étais Marty Mac Fly Ou comment remonter le temps avec une tablette tactile (Ipad)

Et si j étais Marty Mac Fly Ou comment remonter le temps avec une tablette tactile (Ipad) Et si j étais Marty Mac Fly Ou comment remonter le temps avec une tablette tactile (Ipad) Résumé L'idée de départ pour ce projet est de permettre à des élèves de CP/CE1 et de CM2 de prendre conscience

Plus en détail

Utilisation des portables en classe, des problèmes et des solutions.

Utilisation des portables en classe, des problèmes et des solutions. Utilisation des portables en classe, des problèmes et des solutions. Ces quelques lignes ne rendent pas compte d une expérimentation organisée à priori mais d un changement de pratique qui demeure en évolution.

Plus en détail

Introduction à l évaluation des besoins en compétences essentielles

Introduction à l évaluation des besoins en compétences essentielles Introduction à l évaluation des besoins en compétences essentielles Cet outil offre aux conseillers en orientation professionnelle : un processus étape par étape pour réaliser une évaluation informelle

Plus en détail

LES RÉSEAUX SOCIAUX ET L ENTREPRISE

LES RÉSEAUX SOCIAUX ET L ENTREPRISE LES RÉSEAUX SOCIAUX ET L ENTREPRISE PAR MADAME CHRISTINE LEROY COMMUNITY MANAGER, AGENCE NETPUB Tout d abord, je voudrais remercier le Professeur Drouot de m avoir invitée à cette passionnante table ronde.

Plus en détail

Le Département remet à tous les collégiens un ordinateur portable. ORDIVAL. d emploi. mode PARENTS

Le Département remet à tous les collégiens un ordinateur portable. ORDIVAL. d emploi. mode PARENTS Le Département remet à tous les collégiens un ordinateur portable. ORDIVAL mode d emploi PARENTS ÉDITO Madame, Monsieur, Votre enfant entre au collège. C est une étape importante dans son parcours scolaire

Plus en détail

Intervention de Marisol TOURAINE. Ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des. femmes. Maison de Santé Pluridisciplinaire

Intervention de Marisol TOURAINE. Ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des. femmes. Maison de Santé Pluridisciplinaire 1 Intervention de Marisol TOURAINE Ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes Maison de Santé Pluridisciplinaire Magny-en-Vexin Vendredi 20 février 2015 Seul le prononcé fait

Plus en détail

Offrez un avenir international à vos enfants

Offrez un avenir international à vos enfants E I B : UNE ECOLE INTERNATIONALE BILINGUE MATERNELLE PRIMAIRE u COLLÈGE Dans la lignée de l Ecole Internationale Bilingue d Angers, le Collège accueille vos enfants dès la 6ème dans un environnement sain

Plus en détail

COMPTE RENDU DU CONSEIL D ADMINISTRATION DU 28 NOVEMBRE 2013 ANNEXES RETRACANT LES ECHANGES DU CONSEIL D ADMINISTRATION DU 28 NOVEMBRE 2013

COMPTE RENDU DU CONSEIL D ADMINISTRATION DU 28 NOVEMBRE 2013 ANNEXES RETRACANT LES ECHANGES DU CONSEIL D ADMINISTRATION DU 28 NOVEMBRE 2013 COMPTE RENDU DU CONSEIL D ADMINISTRATION DU 28 NOVEMBRE 2013 ANNEXES RETRACANT LES ECHANGES DU CONSEIL D ADMINISTRATION DU 28 NOVEMBRE 2013 Monsieur le Principal désigne Madame DESVAUX Marie-Madeleine

Plus en détail

majuscu lettres accent voyelles paragraphe L orthographe verbe >>>, mémoire préfixe et son enseignement singulier usage écrire temps copier mot

majuscu lettres accent voyelles paragraphe L orthographe verbe >>>, mémoire préfixe et son enseignement singulier usage écrire temps copier mot majuscu conjugaison >>>, L orthographe singulier syllabe virgule mémoire lettres et son enseignement graphie suffixe usage accent ; écrire féminin temps voyelles mot point Renforcer l enseignement de l

Plus en détail

Le conseil d enfants La démocratie représentative à l école

Le conseil d enfants La démocratie représentative à l école Le conseil d enfants La démocratie représentative à l école Le conseil d école des enfants est un moment privilégié durant lequel les enfants deviennent acteurs au sein de leur école, en faisant des propositions

Plus en détail

Questionnaire sur la formation PLC2 en mathématiques (NOVEMBRE 2005)

Questionnaire sur la formation PLC2 en mathématiques (NOVEMBRE 2005) Questionnaire sur la formation PLC2 en mathématiques (NOVEMBRE 2005) Ces résultats correspondent à 18 questionnaires parmi les 26 stagiaires du groupe Amiens. Le total des réponses ne fait pas toujours

Plus en détail

Ecole erber. Dossier de Presse. Le 20 octobre 2011 Inauguration l Ecole Kerber. Une école indépendante, laïque et gratuite

Ecole erber. Dossier de Presse. Le 20 octobre 2011 Inauguration l Ecole Kerber. Une école indépendante, laïque et gratuite Dossier de Presse,,,, Une école indépendante, laïque et gratuite Le 20 octobre 2011 Inauguration l Ecole K Une nouvelle chance pour des enfants de pouvoir apprendre dans les meilleures conditions. Ecole

Plus en détail

Référentiel d'activités professionnelles et référentiel de certification Diplôme d'état de professeur de musique

Référentiel d'activités professionnelles et référentiel de certification Diplôme d'état de professeur de musique Référentiel d'activités professionnelles et référentiel de certification Diplôme d'état de professeur de musique I Contexte du métier 1. Définition Les professeurs de musique diplômés d'état sont chargés

Plus en détail

b) Fiche élève - Qu est-ce qu une narration de recherche 2?

b) Fiche élève - Qu est-ce qu une narration de recherche 2? Une tâche complexe peut-être traitée : Gestion d une tâche complexe A la maison : notamment les problèmes ouverts dont les connaissances ne sont pas forcément liées au programme du niveau de classe concerné

Plus en détail

I. LE CAS CHOISI PROBLEMATIQUE

I. LE CAS CHOISI PROBLEMATIQUE I. LE CAS CHOISI Gloria est une élève en EB4. C est une fille brune, mince avec un visage triste. Elle est timide, peureuse et peu autonome mais elle est en même temps, sensible, serviable et attentive

Plus en détail

Journée sans maquillage : une entrevue entre ÉquiLibre et ELLE Québec

Journée sans maquillage : une entrevue entre ÉquiLibre et ELLE Québec Journée sans maquillage : une entrevue entre ÉquiLibre et ELLE Québec Cette semaine, Fannie Dagenais, la directrice générale d ÉquiLibre, et Louise Dugas, la rédactrice en chef reportage, culture et style

Plus en détail

LIVRET DE SUIVI DE STAGE

LIVRET DE SUIVI DE STAGE Lycée Professionnel Pierre MENDES FRANCE BRUAY BARLIN 3ième Préparatoire aux Formations Professionnelles PÉRIODES DE DECOUVERTE EN MILIEU PROFESSIONNEL LYCÉE PIERRE MENDES FRANCE Rue de Saint-OMER 62700

Plus en détail

Projet d école 2014-2018. Guide méthodologique

Projet d école 2014-2018. Guide méthodologique Projet d école 2014-2018 Guide méthodologique 1 SOMMAIRE INTRODUCTION... 3 LES TEXTES DE REFERENCES... 4 LES ETAPES D ELABORATION DU PROJET D ECOLE... 4 ETAPE 1 : BILAN DU PROJET, DIAGNOSTIC... 5 1. LE

Plus en détail

Utilisation du TNI en classe d anglais. PROJET INNOVANT présenté par la SECTION D ANGLAIS du Lycée Jean-Paul de Rocca Serra, 20137 Porto-Vecchio

Utilisation du TNI en classe d anglais. PROJET INNOVANT présenté par la SECTION D ANGLAIS du Lycée Jean-Paul de Rocca Serra, 20137 Porto-Vecchio Touch N Invent! Utilisation du TNI en classe d anglais PROJET INNOVANT présenté par la SECTION D ANGLAIS du Lycée Jean-Paul de Rocca Serra, 20137 Porto-Vecchio Sylvie Chiariglione, Brigitte Collomb, Régine

Plus en détail

10 REPÈRES «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF

10 REPÈRES «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF 10 REPÈRES POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 MEN-DGESCO 2013 Sommaire 1. LES OBJECTIFS DU DISPOSITIF 2. LES ACQUISITIONS PRIORITAIREMENT VISÉES 3. LES LIEUX

Plus en détail

Les ordinateurs pour apprendre à lire et écrire à l âge adulte : L opinion de ceux qui apprennent à lire et écrire en Ontario

Les ordinateurs pour apprendre à lire et écrire à l âge adulte : L opinion de ceux qui apprennent à lire et écrire en Ontario Les ordinateurs pour apprendre à lire et écrire à l âge adulte : L opinion de ceux qui apprennent à lire et écrire en Ontario Par Jean Lock Kunz et Spyridoula Tsoukalas Conseil canadien de développement

Plus en détail

LE DISCOURS RAPPORTÉ

LE DISCOURS RAPPORTÉ LE DISCOURS RAPPORTÉ Le discours rapporté Le discours rapporté direct et indirect On parle de discours rapporté quand une personne rapporte les paroles d une autre personne ou bien ses propres paroles.

Plus en détail

Brevet informatique et internet - Collège

Brevet informatique et internet - Collège Brevet informatique et internet - Collège DOMAINE N 1 S'approprier un environnement informatique de travail C. P. : Un environnement informatique permet d acquérir, stocker, traiter des données codées

Plus en détail

Préparer la formation

Préparer la formation Préparer Profédus propose des exemples variés de contenus d enseignement en éducation à la santé. Les fiches ne sont pas conçues en «prêt à penser» ; elles restent largement enracinées dans le contexte

Plus en détail

Citizenship Language Pack For Migrants in Europe - Extended FRANÇAIS. Cours m ultim édia de langue et de culture pour m igrants.

Citizenship Language Pack For Migrants in Europe - Extended FRANÇAIS. Cours m ultim édia de langue et de culture pour m igrants. Project Nr. 543248-LLP-1-2013-1-IT-KA2-KA2MP Citizenship Language Pack For Migrants in Europe - Extended FRANÇAIS Cours m ultim édia de langue et de culture pour m igrants Niveau A2 Pour com m uniquer

Plus en détail

CE1 et CE2. Le journal des. Une nouvelle maîtresse. Actualité. Loisirs. Culture

CE1 et CE2. Le journal des. Une nouvelle maîtresse. Actualité. Loisirs. Culture Le journal des CE1 et CE2 Vendredi 13 mars 2003 Une nouvelle maîtresse Après les vacances de février (c est à dire depuis le lundi 24 février 2003), nous avons eu une nouvelle maîtresse qui s appelle Aurélie.

Plus en détail

ARCHITECTURE ET DECORATION RAPPORT DE STAGE - CLASSE DE 3E DU 14 AU 18 DECEMBRE 2009 THOMAS MASSONNEAU

ARCHITECTURE ET DECORATION RAPPORT DE STAGE - CLASSE DE 3E DU 14 AU 18 DECEMBRE 2009 THOMAS MASSONNEAU DU 14 AU 18 DECEMBRE 2009 THOMAS MASSONNEAU RAPPORT DE STAGE - CLASSE DE 3E ARCHITECTURE ET DECORATION Collège Sainte-Marie des Ursulines 34, avenue de la Colonne 31500 TOULOUSE Tél. 05 34 25 28 61 Fax.

Plus en détail

Thèmes et situations : Agenda et Emploi du temps. Fiche pédagogique

Thèmes et situations : Agenda et Emploi du temps. Fiche pédagogique Ressources pour les enseignants et les formateurs en français des affaires Activité pour la classe : CFP Crédit : Joelle Bonenfant, Jean Lacroix Thèmes et situations : Agenda et Emploi du temps Objectifs

Plus en détail

UN PROJET SCIENTIFIQUE ET CULTUREL POUR LA SOCIÉTÉ DE LA CONNAISSANCE

UN PROJET SCIENTIFIQUE ET CULTUREL POUR LA SOCIÉTÉ DE LA CONNAISSANCE UN PROJET SCIENTIFIQUE ET CULTUREL POUR LA SOCIÉTÉ DE LA CONNAISSANCE Le regroupement du Palais de la découverte et de la Cité des sciences et de l industrie en un seul établissement apporte les atouts

Plus en détail

Questionnaire pour connaître ton profil de perception sensorielle Visuelle / Auditive / Kinesthésique

Questionnaire pour connaître ton profil de perception sensorielle Visuelle / Auditive / Kinesthésique Questionnaire pour connaître ton profil de perception sensorielle Visuelle / Auditive / Kinesthésique BUT : Découvrir ton profil préférentiel «Visuel / Auditif / Kinesthésique» et tu trouveras des trucs

Plus en détail

Compte rendu de la formation

Compte rendu de la formation Compte rendu de la formation «Expertise de vos pratiques en Méthode Naturelle de la Lecture et de l Ecriture (MNLE)» Animée par Sybille Grandamy Le 10 mars 2015 BILAN QUALITATIF ET QUANTITATIF 9 participant(e)s

Plus en détail

«Dire et écrire» pour réaliser une composition en travail collaboratif en géographie. Agnès Dullin, lycée J. Racine 20 rue du Rocher, 75008 Paris

«Dire et écrire» pour réaliser une composition en travail collaboratif en géographie. Agnès Dullin, lycée J. Racine 20 rue du Rocher, 75008 Paris «Dire et écrire» pour réaliser une composition en travail collaboratif en géographie Agnès Dullin, lycée J. Racine 20 rue du Rocher, 75008 Paris OBJECTIFS 1- Niveau et insertion dans la programmation 2-

Plus en détail

NOM:.. PRENOM:... CLASSE:.. STAGE EN ENTREPRISE. des élèves de...ème Du../../.. au./../.. Collège...

NOM:.. PRENOM:... CLASSE:.. STAGE EN ENTREPRISE. des élèves de...ème Du../../.. au./../.. Collège... NOM:.. PRENOM:... CLASSE:.. STAGE EN ENTREPRISE des élèves de...ème Du../../.. au./../.. Collège......... SOMMAIRE Avant le stage Le cahier de stage. 2 Conseil au stagiaire. 3 Fiche d identité de l élève

Plus en détail

Quelle journée! Pêle-mêle. Qu est-ce que c est? DOSSIER 3. 65. Écoutez les phrases. Écrivez les mots de la page Pêle-mêle que vous entendez.

Quelle journée! Pêle-mêle. Qu est-ce que c est? DOSSIER 3. 65. Écoutez les phrases. Écrivez les mots de la page Pêle-mêle que vous entendez. DOSSIER 3 Quelle journée! Pêle-mêle 19 65. Écoutez les phrases. Écrivez les mots de la page Pêle-mêle que vous entendez. 1.... 2.... 3.... 4.... 5.... 6.... 66. Reconstituez les mots de la page Pêle-mêle.

Plus en détail

Expérimentation «Tablettes Tactiles en maternelle» (Octobre 2013 - Février 2014) Ecole maternelle Les Alouettes, Champhol

Expérimentation «Tablettes Tactiles en maternelle» (Octobre 2013 - Février 2014) Ecole maternelle Les Alouettes, Champhol Expérimentation «Tablettes Tactiles en maternelle» (Octobre 2013 - Février 2014) Ecole maternelle Les Alouettes, Champhol Dans le cadre du plan DUNE, l école a reçu, pour une période de 5 mois, 6 tablettes

Plus en détail

Projet Pédagogique. - Favoriser la curiosité intellectuelle par le partage des connaissances, des cultures et des échanges.

Projet Pédagogique. - Favoriser la curiosité intellectuelle par le partage des connaissances, des cultures et des échanges. Projet Pédagogique La scolarité vise à aborder les apprentissages en prenant en compte les compétences de chacun afin de permettre l épanouissement de tous. La communauté éducative propose donc un enseignement

Plus en détail

LIVRET PERSONNEL DE COMPÉTENCES

LIVRET PERSONNEL DE COMPÉTENCES Nom... Prénom... Date de naissance... Note aux parents Le livret personnel de compétences vous permet de suivre la progression des apprentissages de votre enfant à l école et au collège. C est un outil

Plus en détail

Auxiliaire avoir au présent + participe passé

Auxiliaire avoir au présent + participe passé LE PASSÉ COMPOSÉ 1 1. FORMATION DU PASSÉ COMPOSÉ Formation : Auxiliaire avoir au présent + participe passé PARLER MANGER REGARDER J ai parlé Tu as parlé Il/elle/on a parlé Nous avons parlé Vous avez parlé

Plus en détail

M2S. Formation Management. formation. Animer son équipe Le management de proximité. Manager ses équipes à distance Nouveau manager

M2S. Formation Management. formation. Animer son équipe Le management de proximité. Manager ses équipes à distance Nouveau manager Formation Management M2S formation Animer son équipe Le management de proximité Manager ses équipes à distance Nouveau manager Coacher ses équipes pour mieux manager Déléguer et Organiser le temps de travail

Plus en détail

UN AN EN FRANCE par Isabella Thinsz

UN AN EN FRANCE par Isabella Thinsz UN AN EN FRANCE par Isabella Thinsz Musique On entend toujours l anglais mais le français, ça peut passer des semaines ou même des mois avant qu on entende le français à la radio ou à la télé, donc j ai

Plus en détail

BABEL LEXIS : UN SYSTÈME ÉVOLUTIF PERMETTANT LA CRÉATION, LE STOCKAGE ET LA CONSULTATION D OBJETS HYPERMÉDIAS

BABEL LEXIS : UN SYSTÈME ÉVOLUTIF PERMETTANT LA CRÉATION, LE STOCKAGE ET LA CONSULTATION D OBJETS HYPERMÉDIAS Quatrième colloque hypermédias et apprentissages 275 BABEL LEXIS : UN SYSTÈME ÉVOLUTIF PERMETTANT LA CRÉATION, LE STOCKAGE ET LA CONSULTATION D OBJETS HYPERMÉDIAS Anne-Olivia LE CORNEC, Jean-Marc FARINONE,

Plus en détail

«LIRE», février 2015, classe de CP-CE1 de Mme Mardon, école Moselly à TOUL (54)

«LIRE», février 2015, classe de CP-CE1 de Mme Mardon, école Moselly à TOUL (54) «LIRE», février 2015, classe de CP-CE1 de Mme Mardon, école Moselly à TOUL (54) Remarque : Bien que le verbe «lire» soit situé au CE2 dans la progression Vocanet, il nous a semblé important de traiter

Plus en détail

MON LIVRET DE COMPETENCES EN LANGUE (Socle commun) Niveau A1/A2 / B1

MON LIVRET DE COMPETENCES EN LANGUE (Socle commun) Niveau A1/A2 / B1 Nom : Prénom :.. MON LIVRET DE COMPETENCES EN LANGUE (Socle commun) Niveau A1/A2 / B1 Récapitulatif pour la validation du Diplôme National du Brevet (Attestation du Niveau A2 en Langue Vivante) : ACTIVITES

Plus en détail

LES CONSEILS CRÉATIFS DE DOUG HARRIS ET DAN O DAY

LES CONSEILS CRÉATIFS DE DOUG HARRIS ET DAN O DAY D O S S I E R libérez- LES CONSEILS CRÉATIFS DE DOUG HARRIS ET DAN O DAY La VAR organisait le 27 mars 2003 un séminaire consacré à la créativité et à la pub radio. A cette occasion, elle avait invité deux

Plus en détail

Synthèse du «Schéma Directeur des Espaces Numériques de Travail» A l attention du Premier degré (doc réalisé par Les MATICE 76)

Synthèse du «Schéma Directeur des Espaces Numériques de Travail» A l attention du Premier degré (doc réalisé par Les MATICE 76) Synthèse du «Schéma Directeur des Espaces Numériques de Travail» A l attention du Premier degré (doc réalisé par Les MATICE 76) 1. Qu est-ce que le SDET : schéma directeur des espaces numériques de travail?

Plus en détail

Formation Août 2013 Michèle Garello, IEN économie gestion Caroline Natta, professeur

Formation Août 2013 Michèle Garello, IEN économie gestion Caroline Natta, professeur Formation Août 2013 Michèle Garello, IEN économie gestion Caroline Natta, professeur Déroulement des deux journées Mardi 26 Matin : Intervention des IEN Jeudi 29 Matin : Production en binôme. Après-midi

Plus en détail

ESAT Ateliers d'apprivoisement de la tablette tactile

ESAT Ateliers d'apprivoisement de la tablette tactile ESAT Ateliers d'apprivoisement de la tablette tactile Dans un objectif d appropriation des technologies numériques par les travailleurs d ESAT, j ai choisi de réaliser des ateliers d apprivoisement de

Plus en détail

Les pratiques des 9-16 ans sur Internet

Les pratiques des 9-16 ans sur Internet Les pratiques des 9-16 ans sur Internet Regards croisés entre parents et enfants! - Principaux résultats -! Décembre 2012! Arnaud ZEGIERMAN Directeur associé az@institut-viavoice.com Aurélien PREUD HOMME

Plus en détail

Merci de lire ce merveilleux magazine. Romane M. directrice du magazine.

Merci de lire ce merveilleux magazine. Romane M. directrice du magazine. Bonjour, chers lecteurs et lectrices. Voici votre 2 ème numéro du Romane Actu, et à mon avis ce bimensuel est assez réussi. Mais vous n avez encore rien vu ce numéro est plus grand que le précédent, car

Plus en détail

Nom Prénom :... Mon livret de stage

Nom Prénom :... Mon livret de stage Nom Prénom :..... Mon livret de stage 1. Présentation Tuteur de stage : NOM et Prénom: Fonctions dans l entreprise : Téléphone et poste : Stagiaire NOM et Prénom : Né(e) le : Stage effectué du au Professeur

Plus en détail

Ministère délégué à la Sécurité sociale, aux Personnes âgées, aux Personnes handicapées et à la Famille Dossier de presse

Ministère délégué à la Sécurité sociale, aux Personnes âgées, aux Personnes handicapées et à la Famille Dossier de presse Ministère délégué à la Sécurité sociale, aux Personnes âgées, aux Personnes handicapées et à la Famille Dossier de presse Les logiciels de contrôle parental mercredi 26 avril 2006 Ministère délégué à la

Plus en détail

RÉSUMÉ DES NORMES ET MODALITÉS D ÉVALUATION AU SECONDAIRE

RÉSUMÉ DES NORMES ET MODALITÉS D ÉVALUATION AU SECONDAIRE , chemin de la côte Saint-Antoine Westmount, Québec, HY H7 Téléphone () 96-70 RÉSUMÉ DES NORMES ET MODALITÉS D ÉVALUATION AU SECONDAIRE À TRANSMETTRE AU PARENTS Année scolaire 0-0 Document adapté par Tammy

Plus en détail

événements ressources Fête de la science Fête de l internet nuit des musées D Du 9 au 13 octobre 2013 D Mars 2014 Profitez également

événements ressources Fête de la science Fête de l internet nuit des musées D Du 9 au 13 octobre 2013 D Mars 2014 Profitez également événements Fête de la science D Du 9 au 13 octobre 2013 A la découverte des dernières innovations technologiques et numériques. Fête de l internet D Mars 2014 Ateliers, conférence C est le moment de pousser

Plus en détail

Avenir de la Fonction publique «parcours professionnels, carrières, rémunérations»

Avenir de la Fonction publique «parcours professionnels, carrières, rémunérations» Avenir de la Fonction publique «parcours professionnels, carrières, rémunérations» Point d étape de la négociation PPCR 10 Mars 2015 Discours d ouverture de Marylise LEBRANCHU Mesdames et Messieurs, Nous

Plus en détail

Pour un dialogue réussi enseignant parent parent enseignant

Pour un dialogue réussi enseignant parent parent enseignant Pour un dialogue réussi enseignant parent parent enseignant le mot du médiateur de l éducation nationale Madame, monsieur, Parent, enseignant, vous aurez l occasion, au long de l année scolaire, de vous

Plus en détail

Du 16 au 20 mars 2015

Du 16 au 20 mars 2015 1 avenue Charles Gounod BP 14 76380 Canteleu cedex Téléphone : 02 35 36 28 80 Fax : 02 32 83 33 65 Mél. Ce.0762089h@ac-rouen.fr Site Internet www.ac-rouen.fr/colleges/gounod/ Personne à contacter en cas

Plus en détail

RAPPORT DE STAGE NUMERIQUE : Aide-mémoire PREPARATION DU RAPPORT AU COURS DU STAGE

RAPPORT DE STAGE NUMERIQUE : Aide-mémoire PREPARATION DU RAPPORT AU COURS DU STAGE Collège Denecourt de Bois Le Roi 3 ème STAGE DE DÉCOUVERTE D UN MILIEU PROFESSIONNEL (SÉQUENCES D OBSERVATION) RAPPORT DE STAGE NUMERIQUE : Aide-mémoire PREPARATION DU RAPPORT AU COURS DU STAGE La règle

Plus en détail

Réaliser un journal scolaire

Réaliser un journal scolaire Réaliser un journal scolaire 1/ Connaître le journal et ses contenus Pour que les élèves puissent à leur tour devenir producteurs, il faut absolument qu ils apprennent à connaître le journal et ses contenus.

Plus en détail